Vous avez intérêt à avoir de quoi payer !
T-Ta g-gueule, ggjhj'te tue.
... Ça se calme pas dehors. Hein ? J'ai déjà la cervelle dans le formol, et tout ce boucan produit par l'bombardement de gouttes sur les carreaux et sur le toit arrange rien. Le crâne explosé, ouaip. Toute cette flotte... Ces courants d'air humides et frais... Ces flashs et cette foudre... On est mieux dedans que dehors. Mmmh.
J'te jure, homme-poisson ou pas, j'vais m'le faire...
Calmos. On ferme bientôt de toute façon.
Poiscaille puant, pourri, empeste la picole et les idées noires. Affalé sur ma table, bouteille de vin à la main, la tête dans mon assiette. J'lèche les restes. Des pâtes en sauce. Mon repas avait super bien commencé. C'était un régal. J'suis pas très très bon gastronome. J'y connais rien, j'serais capable de bouffer dans les poubelles et d'boire dans les chiottes par flemme de cuisiner. Mais ça, ouais, avis d'expert : c'était SUPER BON. Et ce vin, un grand cru... J'crois. J'sais pas trop quand j'ai commencé à dérailler. Quand j'ai co-commencé à rentrer dans un espèce... d'état second. Pas l'habitude de l'ivresse. J'bois pas beaucoup. Mais c'est cool. En fait. J'me sens plus léger, maintenant. Mais mon coeur pèse toujours aussi lourd, p'tain. J'tourne péniblement la gueule dans mon assiette, pour j'ter un coup d'oeil à l'étiquette de la bouteille. Ouais, c'du grand cru ça. Truc de connaisseur. J'bois pas de façon très conventionnelle. Au goulot, ça fait pas très... goûteur de bon vin. Y a un mot pour ça. 'tain, il va me revenir. C'est... 'tain. Tark, t'aurais su toi. T'aurais su comment on appelle un... mec dont l'métier... c'est de se bourrer la gueule et de dire c'qui est bon, c'qui est pas bon.
Revieeens. Tark. T'vas mourir là-bas. Chez les révos. La marine, l'gouvernement, ils vont te chasser, et finir par te tuer. Les méchants vont te tuer. T'sais pas à quel point j'me fais du souci pour... toi. Tout le temps, que j'me demande si là, pendant que j'laisse ma salive emplir mon assiette vide, t'as pas d'jà été mouché par un p'tain d'humain, tout fier d'avoir abattu ce qu'il considère comme un... monstre. Nous, les erreurs d'la nature. Hommes-requins qui marchent sur deux pattes, qu'ont à la fois les poumons et les branchies. Considérés comme des bêtes. De sales bêtes, et pas des animaux mignons. Mais t'es l'meilleur animal du monde, Tark. J'peux rien faire sans toi. Ton ambition, ta détermination, ta patience, ton altruisme... Ça m'inspirait à donf'. Puis tu m'protégeais, tu m'apprenais à devenir plus fort. J'peux rien faire sans toi... 'me retrouve complètement à la merci des... du... des gens, là. Ils m'ont volé mon âme... Y a la marine qui fait rien qu'me poursuivre. Me harceler. M'taper sur les doigts. M'remettre à ma place. Toujours là pour me rappeller qu'j'suis qu'un homme-poiscaille sans pouvoir dans l'univers. La marine, foutue catin. J'suis une p'tite crotte qui avait des rêves. Mais qui découvre qu'ils sont tous irréalisables. Et là, tout son décor de théâtre en carton-pâte s'effondre. DANS LE CUL ! J'L'AI DANS L'CUL. MERDE. Fais chier. FAIS CHIER, TARK.
Il s'excite sur la table maintenant...
T-Ta g-gueule, ggjhj'te tue.
Tu... Tu te souviens d'nos rêves, Tark ? Deve... D'venir de grands acteurs du monde... Con-construire notre propre justice, suivre notre code d'honneur à nous, bâtir un mon-monde meilleur qui nous est propre... Injecter du nous-même dans un univers gigantesque qui nous dépasse complète-tement... Liberté, justice... égalité... droiture... protection... Protéger les innocents... La v-vérité, t'veux que j'te dise ? C'est qu'il y a pas d'innocents, nope. Tous des enflures, tous des tordus. Montres leur UN signe de faiblesse, expose ta vulnérabilité une micro-seconde et tu t'fais TAMPONNER PAR TOUT CES SALES TYPES. Qui veulent se rassurer. Qui veulent se sentir puissants. Qui veulent se débarasser d'leurs propres fantômes en se nourrissant d'ceux des autres. Des parasites, des prédateurs. Z'ont peur des hommes-poissons. 'disent que c'tous des sauvages. 'disent que y a rien à faire pour eux. 'disent de moi que j'ai rien à faire dans la marine, souvent, qu'j'ferais mieux d'retourner d'où j'viens. D'retourner avec mes potos prédateurs marins dans l'océan, ou mieux, me foutre des chaînes aux pieds et une muselière et d'venir l'esclave d'un bon-bon vieux noble grassouillet...
J'vous hais, putain. J'vous hais tous. Je hais mon... ventre tout barbouillé. J'ai des gaz. C'ui là, j'te l'adresse, Univers. Prout. Haha.
Tsss...
T-Ta g-gueule, ggjhj'te tue.
Me r'garde pas comme ça. Cuistot-serveur-larbin d'mes deux. On mate pas avec autant de médisance un type qui souffre. Merde. Viens plutôt m'tapoter le dos, m'chuchotter quelques mots gentils, p'tete m'causer de tes expériences personnelles, et offres moi une autre bouteille... Celle-ci l'est presque vide.
J'ai fais quoi... Ces dernières années... ? A part foncer dans un mur que j'ai pas été foutu d'apercevoir tandis qu'il se profilait devant moi dès l'instant où j'ai sorti la tête de la mer... J'ai pas... J'ai pas sauvé grand chose... Chacune de mes minces victoires m'a demandé des sacrifices horribles. J'm'enfonce dans l'cafard et la parano chaque seconde que j'passe tout seul à resasser mes souvenirs... M'lâche pas Tark... Frangin, steuplaît... J'perds pied...
C'est... un mois ? J'crois... Déjà...Ça fait un mois que j'suis seul au monde. Qu'il existe plus personne pour m'tendre une main secourable sans arrières-pensées...
Bouhouhou...
...T'as vu ça ? Il chiale.
T-Ta g-gueule, ggjhj'te tue.
Ouais... Arrêtes de chialer. C'pas sexy. Redresses-toi... Mieux que ça. Ouah. J'suis presque assis, maintenant. L'dos un peu vouté. Mais j'trempe plus mon museau dans les restes de sauces. Mmmh.
Du vin !
Je ne crois pas, non.
L'client est... L'client... est... roi.
Montrez moi seulement que vous avez de quoi payer tout ce que vous v'nez de vous enfiler...
Ah, t'veux des thunes ?
Lui balance mes berrys. J'sais pas combien y en a au to-total. Sobre, ça m'aurait d'jà fais chier de compter.
Gardes la monnaie. Et ra-ramènes moi n'autre bouteille...
On fermes dans DIX MINUTES. Compris ?
Dé-déjà Minuit ?
Vous risquez de sérieux problèmes avec les autorités...
AHAHAHA ! L'con. Je SUIS l'autorité, mec. R'garde mon... badge. Pour une fois... C'moi qu'a l'pouvoir. C'est moi qui décide... Pour une fois... bouhouhou...
Hum.
Je... j'te fous en taule puis chht'te tue si tu m'ramènes pas... une bouteille. La dernière. Promis.
Bon... Ramenez lui la pire vignasse, il s'en contentera...
Il a de quoi payer, alors ?
C'est tout juste...
Hmm. Merci.
C'est d'la pitié ? L'a les sourcils qui s'relâchent un peu. Subitement. Moins froncés. Plus... tristounets. Vrai que j'suis pathétique, là, tout seul, au milieu d'la salle principale d'un grand et beau resto. J'fais tâche, comme d'hab'. J'suis un intrus. Jamais j'trouverai ma place. Est-ce que c'est vraiment mieux... chez les révos, hein ? 'sont des humains, eux aussi, avant d'être d'gentils utopistes... Eux aussi ont leurs préjugés, leurs tares, leurs soifs de pouvoir, de fric, de reconnaissance. Mmh. Monde pourri. Pas d'ilot d'espoir qui s'profile à l'horizon, pour l'instant. J'me laisse emporter par la tempête. J'commence à somnoler.
BADAM. Coup d'tonnerre. J'sursaute, j'me redresse comme un piquet. Tout raide, y a mes yeux d'merlan fris qui restent braqués sur l'entrée d'la grande salle. Mec encapuchonné genre super louche qui vient de débarquer. Il se prend pour qui, lui ? Y s'est vu ? A-A mettre en scène son... entrée, comme ça. C'est moi qui devrait péter le style, ici. Personne d'autre. Moi qui d'vait parvenir à graver en lettres d'or mon nom dans l'Histoire et dans l'Eternité, m'frayer un chemin dans les hautes-sphères à coup d'actions chocs et d'répliques fantasmagoriques. Mais l'avenir m'a jamais souri... Il m'a toujours feinté. Fait miroité de nombreux chemins, très longs, tortueux, dangereux, mais beaux et fascinants. Finalement, c'que j'vois, c'est qu'une pauvre impasse froide, pluvieuse, terreuse. Et mon honneur, traîné quelque part dans toute cette boue.
J'laisse tomber mon lourd crâne migraineux sur mon bras bien faiblard. J'quitte pas l'original des yeux. L'a pas l'air net, lui non plus.
T-Ta g-gueule, ggjhj'te tue.
... Ça se calme pas dehors. Hein ? J'ai déjà la cervelle dans le formol, et tout ce boucan produit par l'bombardement de gouttes sur les carreaux et sur le toit arrange rien. Le crâne explosé, ouaip. Toute cette flotte... Ces courants d'air humides et frais... Ces flashs et cette foudre... On est mieux dedans que dehors. Mmmh.
J'te jure, homme-poisson ou pas, j'vais m'le faire...
Calmos. On ferme bientôt de toute façon.
Poiscaille puant, pourri, empeste la picole et les idées noires. Affalé sur ma table, bouteille de vin à la main, la tête dans mon assiette. J'lèche les restes. Des pâtes en sauce. Mon repas avait super bien commencé. C'était un régal. J'suis pas très très bon gastronome. J'y connais rien, j'serais capable de bouffer dans les poubelles et d'boire dans les chiottes par flemme de cuisiner. Mais ça, ouais, avis d'expert : c'était SUPER BON. Et ce vin, un grand cru... J'crois. J'sais pas trop quand j'ai commencé à dérailler. Quand j'ai co-commencé à rentrer dans un espèce... d'état second. Pas l'habitude de l'ivresse. J'bois pas beaucoup. Mais c'est cool. En fait. J'me sens plus léger, maintenant. Mais mon coeur pèse toujours aussi lourd, p'tain. J'tourne péniblement la gueule dans mon assiette, pour j'ter un coup d'oeil à l'étiquette de la bouteille. Ouais, c'du grand cru ça. Truc de connaisseur. J'bois pas de façon très conventionnelle. Au goulot, ça fait pas très... goûteur de bon vin. Y a un mot pour ça. 'tain, il va me revenir. C'est... 'tain. Tark, t'aurais su toi. T'aurais su comment on appelle un... mec dont l'métier... c'est de se bourrer la gueule et de dire c'qui est bon, c'qui est pas bon.
Revieeens. Tark. T'vas mourir là-bas. Chez les révos. La marine, l'gouvernement, ils vont te chasser, et finir par te tuer. Les méchants vont te tuer. T'sais pas à quel point j'me fais du souci pour... toi. Tout le temps, que j'me demande si là, pendant que j'laisse ma salive emplir mon assiette vide, t'as pas d'jà été mouché par un p'tain d'humain, tout fier d'avoir abattu ce qu'il considère comme un... monstre. Nous, les erreurs d'la nature. Hommes-requins qui marchent sur deux pattes, qu'ont à la fois les poumons et les branchies. Considérés comme des bêtes. De sales bêtes, et pas des animaux mignons. Mais t'es l'meilleur animal du monde, Tark. J'peux rien faire sans toi. Ton ambition, ta détermination, ta patience, ton altruisme... Ça m'inspirait à donf'. Puis tu m'protégeais, tu m'apprenais à devenir plus fort. J'peux rien faire sans toi... 'me retrouve complètement à la merci des... du... des gens, là. Ils m'ont volé mon âme... Y a la marine qui fait rien qu'me poursuivre. Me harceler. M'taper sur les doigts. M'remettre à ma place. Toujours là pour me rappeller qu'j'suis qu'un homme-poiscaille sans pouvoir dans l'univers. La marine, foutue catin. J'suis une p'tite crotte qui avait des rêves. Mais qui découvre qu'ils sont tous irréalisables. Et là, tout son décor de théâtre en carton-pâte s'effondre. DANS LE CUL ! J'L'AI DANS L'CUL. MERDE. Fais chier. FAIS CHIER, TARK.
Il s'excite sur la table maintenant...
T-Ta g-gueule, ggjhj'te tue.
Tu... Tu te souviens d'nos rêves, Tark ? Deve... D'venir de grands acteurs du monde... Con-construire notre propre justice, suivre notre code d'honneur à nous, bâtir un mon-monde meilleur qui nous est propre... Injecter du nous-même dans un univers gigantesque qui nous dépasse complète-tement... Liberté, justice... égalité... droiture... protection... Protéger les innocents... La v-vérité, t'veux que j'te dise ? C'est qu'il y a pas d'innocents, nope. Tous des enflures, tous des tordus. Montres leur UN signe de faiblesse, expose ta vulnérabilité une micro-seconde et tu t'fais TAMPONNER PAR TOUT CES SALES TYPES. Qui veulent se rassurer. Qui veulent se sentir puissants. Qui veulent se débarasser d'leurs propres fantômes en se nourrissant d'ceux des autres. Des parasites, des prédateurs. Z'ont peur des hommes-poissons. 'disent que c'tous des sauvages. 'disent que y a rien à faire pour eux. 'disent de moi que j'ai rien à faire dans la marine, souvent, qu'j'ferais mieux d'retourner d'où j'viens. D'retourner avec mes potos prédateurs marins dans l'océan, ou mieux, me foutre des chaînes aux pieds et une muselière et d'venir l'esclave d'un bon-bon vieux noble grassouillet...
J'vous hais, putain. J'vous hais tous. Je hais mon... ventre tout barbouillé. J'ai des gaz. C'ui là, j'te l'adresse, Univers. Prout. Haha.
Tsss...
T-Ta g-gueule, ggjhj'te tue.
Me r'garde pas comme ça. Cuistot-serveur-larbin d'mes deux. On mate pas avec autant de médisance un type qui souffre. Merde. Viens plutôt m'tapoter le dos, m'chuchotter quelques mots gentils, p'tete m'causer de tes expériences personnelles, et offres moi une autre bouteille... Celle-ci l'est presque vide.
J'ai fais quoi... Ces dernières années... ? A part foncer dans un mur que j'ai pas été foutu d'apercevoir tandis qu'il se profilait devant moi dès l'instant où j'ai sorti la tête de la mer... J'ai pas... J'ai pas sauvé grand chose... Chacune de mes minces victoires m'a demandé des sacrifices horribles. J'm'enfonce dans l'cafard et la parano chaque seconde que j'passe tout seul à resasser mes souvenirs... M'lâche pas Tark... Frangin, steuplaît... J'perds pied...
C'est... un mois ? J'crois... Déjà...Ça fait un mois que j'suis seul au monde. Qu'il existe plus personne pour m'tendre une main secourable sans arrières-pensées...
Bouhouhou...
...T'as vu ça ? Il chiale.
T-Ta g-gueule, ggjhj'te tue.
Ouais... Arrêtes de chialer. C'pas sexy. Redresses-toi... Mieux que ça. Ouah. J'suis presque assis, maintenant. L'dos un peu vouté. Mais j'trempe plus mon museau dans les restes de sauces. Mmmh.
Du vin !
Je ne crois pas, non.
L'client est... L'client... est... roi.
Montrez moi seulement que vous avez de quoi payer tout ce que vous v'nez de vous enfiler...
Ah, t'veux des thunes ?
Lui balance mes berrys. J'sais pas combien y en a au to-total. Sobre, ça m'aurait d'jà fais chier de compter.
Gardes la monnaie. Et ra-ramènes moi n'autre bouteille...
On fermes dans DIX MINUTES. Compris ?
Dé-déjà Minuit ?
Vous risquez de sérieux problèmes avec les autorités...
AHAHAHA ! L'con. Je SUIS l'autorité, mec. R'garde mon... badge. Pour une fois... C'moi qu'a l'pouvoir. C'est moi qui décide... Pour une fois... bouhouhou...
Hum.
Je... j'te fous en taule puis chht'te tue si tu m'ramènes pas... une bouteille. La dernière. Promis.
Bon... Ramenez lui la pire vignasse, il s'en contentera...
Il a de quoi payer, alors ?
C'est tout juste...
Hmm. Merci.
C'est d'la pitié ? L'a les sourcils qui s'relâchent un peu. Subitement. Moins froncés. Plus... tristounets. Vrai que j'suis pathétique, là, tout seul, au milieu d'la salle principale d'un grand et beau resto. J'fais tâche, comme d'hab'. J'suis un intrus. Jamais j'trouverai ma place. Est-ce que c'est vraiment mieux... chez les révos, hein ? 'sont des humains, eux aussi, avant d'être d'gentils utopistes... Eux aussi ont leurs préjugés, leurs tares, leurs soifs de pouvoir, de fric, de reconnaissance. Mmh. Monde pourri. Pas d'ilot d'espoir qui s'profile à l'horizon, pour l'instant. J'me laisse emporter par la tempête. J'commence à somnoler.
BADAM. Coup d'tonnerre. J'sursaute, j'me redresse comme un piquet. Tout raide, y a mes yeux d'merlan fris qui restent braqués sur l'entrée d'la grande salle. Mec encapuchonné genre super louche qui vient de débarquer. Il se prend pour qui, lui ? Y s'est vu ? A-A mettre en scène son... entrée, comme ça. C'est moi qui devrait péter le style, ici. Personne d'autre. Moi qui d'vait parvenir à graver en lettres d'or mon nom dans l'Histoire et dans l'Eternité, m'frayer un chemin dans les hautes-sphères à coup d'actions chocs et d'répliques fantasmagoriques. Mais l'avenir m'a jamais souri... Il m'a toujours feinté. Fait miroité de nombreux chemins, très longs, tortueux, dangereux, mais beaux et fascinants. Finalement, c'que j'vois, c'est qu'une pauvre impasse froide, pluvieuse, terreuse. Et mon honneur, traîné quelque part dans toute cette boue.
J'laisse tomber mon lourd crâne migraineux sur mon bras bien faiblard. J'quitte pas l'original des yeux. L'a pas l'air net, lui non plus.
Dernière édition par Craig Kamina le Mar 6 Mai 2014 - 0:58, édité 1 fois