>> Malégor Redscar
J'ai besoin de plus de sang dans mon alcool ! | Pseudonyme : L'Éthylique Age: 21 ans Sexe : Homme Race : Humain Métier : Timonier Groupe : Civil But : Rendre sa coupe de saké à un pirate dont il ne sait rien, pas même le nom, avec lequel il a picolé durant toute une soirée. Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : J'aimerais au moins réserver le Zoan du sanglier. Équipement : • Le verre à saké de son mystérieux ami de soirée • Son propre verre à saké • Un sac à dos qui contient du matériel de survie • Son permis de conduire (oui, il ne l'a pas encore perdu) • Son vapeur à voiles |
Malégor est quelqu'un de grand. Très grand. Et de costaud, par-dessus le marché. De très costaud, même. Si on veut être tatillon à ce sujet, il convient de rappeler qu'il est ivre en permanence et que, de ce fait, seule une musculature adaptée à ses besoins vitaux lui permet de tenir debout. Son corps n'a pas été façonné par l'exercice, l'entraînement et le combat, NON ! il a été façonné par la bière, le saké, le rhum, la vodka, le whisky, la tequila, le gin, le … La liste est longue, désolé, je me laisse emporter.
Le chauffeur est également quelqu'un pourvu d'une peau très sombre. On prétend que c'est parce qu'il se serait endormi trop longtemps au soleil, baigné dans des vapeurs de piquette, et qu'il aurait bronzé de manière exagérée. Mais si son teint mât peut trouver une explication rationnelle, il est nettement plus difficile d'expliquer pourquoi ses cheveux sont blancs. Vieillissement prématuré ? Origines nébuleuses ? Teinture de junkie ? Malégor lui-même vous répondrait « MNNNNGNNNH ! » à la façon d'une vache perplexe. Blague à part, notre brave alcoolique notoire sait quand même s'exprimer normalement, mais il ne pourrait pas vous donner de réponse satisfaisante quant à cette question.
Dernier petit point : ses yeux. D'un bleu profond, ils reflètent sa personnalité calme comme l'océan qui dort parce qu'il a trop bu. On les considère souvent comme vitreux pour cette raison, d'ailleurs. Ils sont tout le temps plissés, parce qu'il ne s'est pas encore totalement remis de sa dernière cuite, et qu'il essaie de comprendre ce qu'il lui arrive. La vie n'est pas toujours rose pour Malégor …
Niveau vestimentaire, il a opté pour une vaste gabardine blanche qu'il possède depuis quelques jours à peine. On lui a souvent fait la remarque que ses vêtements disparaissaient au cours des soirées – et même des journées – ce à quoi il a répondu … strictement rien. Il s'est contenté d'acheter une ceinture rouge très épaisse qui maintient la totalité de ses tissus en place. Histoire de l'aider un peu, une boucle en or bien solide lui permet de se laisser aller de temps à autre. Pour l'instant, elle a tenu bon, donc il en est très content. C'est de la marque Doskoï Panda, si vous vous demandez … Il n'achète pas chez Criminal, jamais.
On peut noter qu'il a également des protège-bras assortis à sa boucle de ceinture. Pourquoi ce choix d'assortiment plutôt singulier, totalement illogique ? Parce que Malégor. C'est tout. En règle générale, il se sert de ses protections pour frapper les gens qui l'embêtent. Juste à titre informatif.
Et enfin, parlons du bas. Comme il a souvent eu du mal à marcher droit, Malégor a choisi la simplicité : un sarouel ample et bleu, et des sandales toutes bêtes à enfiler.
Vous le verrez souvent déboucher sa bouteille de saké et en prendre une gorgée, même quand il conduit. C'est normal, il ne faut pas vous en inquiéter. Les gens ont l'habitude.
Le chauffeur est également quelqu'un pourvu d'une peau très sombre. On prétend que c'est parce qu'il se serait endormi trop longtemps au soleil, baigné dans des vapeurs de piquette, et qu'il aurait bronzé de manière exagérée. Mais si son teint mât peut trouver une explication rationnelle, il est nettement plus difficile d'expliquer pourquoi ses cheveux sont blancs. Vieillissement prématuré ? Origines nébuleuses ? Teinture de junkie ? Malégor lui-même vous répondrait « MNNNNGNNNH ! » à la façon d'une vache perplexe. Blague à part, notre brave alcoolique notoire sait quand même s'exprimer normalement, mais il ne pourrait pas vous donner de réponse satisfaisante quant à cette question.
Dernier petit point : ses yeux. D'un bleu profond, ils reflètent sa personnalité calme comme l'océan qui dort parce qu'il a trop bu. On les considère souvent comme vitreux pour cette raison, d'ailleurs. Ils sont tout le temps plissés, parce qu'il ne s'est pas encore totalement remis de sa dernière cuite, et qu'il essaie de comprendre ce qu'il lui arrive. La vie n'est pas toujours rose pour Malégor …
Niveau vestimentaire, il a opté pour une vaste gabardine blanche qu'il possède depuis quelques jours à peine. On lui a souvent fait la remarque que ses vêtements disparaissaient au cours des soirées – et même des journées – ce à quoi il a répondu … strictement rien. Il s'est contenté d'acheter une ceinture rouge très épaisse qui maintient la totalité de ses tissus en place. Histoire de l'aider un peu, une boucle en or bien solide lui permet de se laisser aller de temps à autre. Pour l'instant, elle a tenu bon, donc il en est très content. C'est de la marque Doskoï Panda, si vous vous demandez … Il n'achète pas chez Criminal, jamais.
On peut noter qu'il a également des protège-bras assortis à sa boucle de ceinture. Pourquoi ce choix d'assortiment plutôt singulier, totalement illogique ? Parce que Malégor. C'est tout. En règle générale, il se sert de ses protections pour frapper les gens qui l'embêtent. Juste à titre informatif.
Et enfin, parlons du bas. Comme il a souvent eu du mal à marcher droit, Malégor a choisi la simplicité : un sarouel ample et bleu, et des sandales toutes bêtes à enfiler.
Vous le verrez souvent déboucher sa bouteille de saké et en prendre une gorgée, même quand il conduit. C'est normal, il ne faut pas vous en inquiéter. Les gens ont l'habitude.
>> Psychologie
Si on devait définir Malégor en un mot, ivre serait sans doute le mieux adapté. Une légende affirme qu'il serait tombé dans un fût de bière quand il était petit et que, depuis ce jour fatidique, de l'alcool a remplacé le sang qui coulait dans ses veines. La démarche incertaine, l'œil hagard, la fraîcheur d'un poisson échoué sur la plage, l'ébriété fait partie de sa vie, à présent.
Il est également très lunatique. Capable d'être doux comme un agnelet, il laissera passer de nombreuses choses et puis, la seconde d'après, vous attaquera pour avoir mal prononcé le mot « jaune », par exemple. Ses sautes d'humeur de femme enceinte sont de toute façon liées à cette facette bourrée de sa personnalité.
On peut donc en déduire que Malégor aime le saké, l'alcool, la boisson, la fête. Et pourtant, ce n'est qu'à moitié vrai. Il apprécie autant l'alcool que l'air qu'il respire. Même à petites doses, il se doit d'ingurgiter régulièrement des liquides alcoolisés, sous peine d'être sobre et de devoir marcher droit. Des médecins lui ont dit que, s'il arrêtait de boire, sa gueule de bois serait telle que son crâne exploserait de douleur. Enfin, c'est ce qu'on raconte à son propos.
Concernant ce qu'il n'aime pas, la liste est très changeante. Ses goûts changent environ toutes les heures. Il exècre malgré tout l'injustice et quand les choses ne vont pas vite. L'injustice parce qu'il a un bon fond peu importe ce qu'il a traversé, et les choses qui ne vont pas vite parce que c'est un pilote, un vrai.
Il ne cherche que peu le combat, mais est très enclin à répondre à une provocation. En fonction de son humeur de l'instant, il peut exploser pour rien du tout et s'en prendre à tout le monde. Il se bat exclusivement à mains nues, il estime que les armes sont trop dangereuses pour lui (un semblant de bon sens qui lui trottine dans la tête). Il pratique un art martial qui n'est répertorié nulle part : le Moo Gi Gong, qui ressemble à du kung-fu en plus bancal et qui permet à son utilisateur de transformer tout ce qui l'entoure en arme, du torchon pour désarmer son ennemi aux rochers qui servent de "poings américains" stylisés. Petite nuance intéressante, les objets lambdas sont les seules armes qu'il s'autorise. Il n'utilise en revanche jamais de lame, par exemple. Il redoute même les couteaux à beurre.
En revanche, il aime les défis. Sa devise serait « Il ne savait pas que c'était impossible, alors il l'a fait. » Il est doté d'un esprit de contradiction très fort et ne peut s'empêcher de tester tout ce qu'on dit irréalisable. Il s'agit sans doute de son point faible le plus marqué : il est borné comme pas deux.
Et enfin, sa perception du monde … Floue, et altérée par le saké, sans doute possible.
>> BiographieIl est également très lunatique. Capable d'être doux comme un agnelet, il laissera passer de nombreuses choses et puis, la seconde d'après, vous attaquera pour avoir mal prononcé le mot « jaune », par exemple. Ses sautes d'humeur de femme enceinte sont de toute façon liées à cette facette bourrée de sa personnalité.
On peut donc en déduire que Malégor aime le saké, l'alcool, la boisson, la fête. Et pourtant, ce n'est qu'à moitié vrai. Il apprécie autant l'alcool que l'air qu'il respire. Même à petites doses, il se doit d'ingurgiter régulièrement des liquides alcoolisés, sous peine d'être sobre et de devoir marcher droit. Des médecins lui ont dit que, s'il arrêtait de boire, sa gueule de bois serait telle que son crâne exploserait de douleur. Enfin, c'est ce qu'on raconte à son propos.
Concernant ce qu'il n'aime pas, la liste est très changeante. Ses goûts changent environ toutes les heures. Il exècre malgré tout l'injustice et quand les choses ne vont pas vite. L'injustice parce qu'il a un bon fond peu importe ce qu'il a traversé, et les choses qui ne vont pas vite parce que c'est un pilote, un vrai.
Il ne cherche que peu le combat, mais est très enclin à répondre à une provocation. En fonction de son humeur de l'instant, il peut exploser pour rien du tout et s'en prendre à tout le monde. Il se bat exclusivement à mains nues, il estime que les armes sont trop dangereuses pour lui (un semblant de bon sens qui lui trottine dans la tête). Il pratique un art martial qui n'est répertorié nulle part : le Moo Gi Gong, qui ressemble à du kung-fu en plus bancal et qui permet à son utilisateur de transformer tout ce qui l'entoure en arme, du torchon pour désarmer son ennemi aux rochers qui servent de "poings américains" stylisés. Petite nuance intéressante, les objets lambdas sont les seules armes qu'il s'autorise. Il n'utilise en revanche jamais de lame, par exemple. Il redoute même les couteaux à beurre.
En revanche, il aime les défis. Sa devise serait « Il ne savait pas que c'était impossible, alors il l'a fait. » Il est doté d'un esprit de contradiction très fort et ne peut s'empêcher de tester tout ce qu'on dit irréalisable. Il s'agit sans doute de son point faible le plus marqué : il est borné comme pas deux.
Et enfin, sa perception du monde … Floue, et altérée par le saké, sans doute possible.
Malégor est né dans la ville de Leevw, sur l'île de la Coupe, quelque part dans North Blue. Il y a toujours vécu une vie paisible jusqu'à ce qu'il sombre dans l'alcoolisme. Il était alors âgé de six ans. Ayant échappé à la surveillance de son paternel, un pilier de bar très connu en ville, il se retrouva dans la réserve de l'établissement. Un tonneau de bière s'y trouvait, mal fermé. Il n'en fallut pas plus au bambin pour y jeter un coup d'œil et basculer dans un monde de débauche, de malt et de houblon torréfiés et de décisions pauvrement éclairées. Il fut sauvé in extremis par le tavernier qui, confus et horriblement gêné, ne fit même pas payer à son père la bière qu'il avait avalé. Ce fut le dernier bon souvenir qu'il garda avant d'atteindre la majorité.
En effet, en rentrant chez lui le soir, sa mère remarqua qu'il puait l'alcool et, après avoir aboyé bien copieusement sur son père, le quitta tout en le qualifiant d'être irresponsable et complètement fou. Elle emmena le chérubin avec elle, vociférant d'une voix stridente et claquant la porte avec fracas, et s'installa chez sa sœur le temps de redémarrer une nouvelle vie. Mais le mal était fait : Malégor n'avait toujours pas fini de décuver. Une passion nouvelle commença à lui ronger les intestins, un besoin irrépressible, un appétit qu'il n'arrivait pas à assouvir. Il avait soif. Il vécut dix longues années taraudé par cette absence de bière, rendant visite à son père de temps en temps, dans le plus grand secret pour ne pas mécontenter sa mère. Fort heureusement, son géniteur se trouva plus compréhensif que son ex-femme et proposait régulièrement à son fiston un petit verre d'eau de vie – rien de plus que des panachés, en réalité. Il avait compris la leçon et avait arrêté la boisson. Exaspéré par cette condescendance, Malégor n'en acceptait pas moins ce qu'on lui proposait. Ces verres lui permettaient de tenir le coup. Et même s'il vivait dans un monde où il était mal à l'aise à cause de son manque, il vivait malgré tout.
Dès qu'il atteignit l'âge de 16 ans, il arrêta de compter sur son père pour se fournir en alcool et commença à s'acheter lui-même sa drogue. D'abord douce avec de la bière ou des alcools pour cocktails, la situation grimpa rapidement en flèche. Le saké devint très vite sa boisson préférée. Il s'acheta un assortiment de coupes pour célébrer cette réunion avec ses souvenirs d'antan. Se retrouver ivre lui rappela sa prime enfance, cette douce époque où sa vie allait si bien, où ses parents s'entendaient encore, où il n'était qu'un jeune enfant auquel on ne demandait rien d'autre que de sortir du fût de bière de la taverne.
L'argent lui fit néanmoins cruellement défaut : un métier lui permettrait de gagner des berries et donc de s'acheter plus d'alcool. Fidèle à son esprit de contradiction, il devint chauffeur. La chance, ou le destin, avait fait que Leevw comptait parmi les rares villes à disposer de moyens de locomotion appelés "vapeurs à voile". Il s'agissait de petites carrioles de bois et de métal pourvues d'un mât et d'une voile. On y insérait du combustible standard, comme du charbon ou du bois mort, pour activer un soufflet automatique qui gonflait la voile et propulsait l'engin. Petite anecdote intéressante, le vapeur à voile de Malégor fonctionnait ... avec de l'alcool, oui. Il était débridé.
Bref, pour revenir à nos moutons, on lui avait de nombreuses fois répété qu'on ne pouvait pas conduire en étant saoul, chose qu'il décida de réfuter. Il parvint à embobiner son premier employeur en prenant une douche et des chewing-gums, et se retrouva embauché. Malheureusement, son secret ne tint pas longtemps, notamment parce qu'il conduisait d'une main et buvait d'une autre. Mais les clients avec lesquels il avait travaillé s'étaient tous retrouvés impressionnés : d'abord estomaqués de voir un jeune homme pas forcément en bon état les conduire, ils arrivèrent tous à bon port en des temps records. Malégor avait une étrange façon de conduire … Une façon totalement désinhibée, en fait. Il empruntait des passages qu'un œil raisonnable ne percevait même pas, se débrouillait pour passer partout et n'importe où, tant et si bien qu'en quelques jours de travail, il se forgea une clientèle conquise. Les habitants de Leevw le connaissaient suffisamment bien pour savoir qu'il était tout le temps saoul et pourtant apte à se débrouiller quotidiennement à la perfection. Les gens pressés firent ainsi constamment appel à ses services, et il décida de se mettre à son compte. La police locale finit même par abandonner les poursuites, tant sa clientèle était importante et dans l'urgence de partir.
Une belle nuit d'été, un équipage pirate accosta à Leevw. Ils engagèrent Malégor pour leur faire visiter la ville et furent amusés de voir le jeune chauffeur les mener en zigzaguant à travers les ruelles de la cité. Bons vivants qu'ils étaient, ils l'invitèrent à festoyer avec eux, célébrant la découverte d'un énorme trésor pêché en pleine mer. Durant cette soirée, l'un des membres d'équipage prêta à Malégor une coupe à saké. Ce dernier n'avait en effet pas prévu de passer la nuit à boire et avait laissé ses ustensiles chez lui. Quand il reprit ses esprits, aussi brumeux étaient-ils, les pirates étaient déjà partis. Soucieux d'avoir conservé le verre de son compagnon de beuverie dont il avait oublié le nom, Malégor se jura entre deux hoquets de le retrouver un jour ou l'autre pour le lui rendre.
En effet, en rentrant chez lui le soir, sa mère remarqua qu'il puait l'alcool et, après avoir aboyé bien copieusement sur son père, le quitta tout en le qualifiant d'être irresponsable et complètement fou. Elle emmena le chérubin avec elle, vociférant d'une voix stridente et claquant la porte avec fracas, et s'installa chez sa sœur le temps de redémarrer une nouvelle vie. Mais le mal était fait : Malégor n'avait toujours pas fini de décuver. Une passion nouvelle commença à lui ronger les intestins, un besoin irrépressible, un appétit qu'il n'arrivait pas à assouvir. Il avait soif. Il vécut dix longues années taraudé par cette absence de bière, rendant visite à son père de temps en temps, dans le plus grand secret pour ne pas mécontenter sa mère. Fort heureusement, son géniteur se trouva plus compréhensif que son ex-femme et proposait régulièrement à son fiston un petit verre d'eau de vie – rien de plus que des panachés, en réalité. Il avait compris la leçon et avait arrêté la boisson. Exaspéré par cette condescendance, Malégor n'en acceptait pas moins ce qu'on lui proposait. Ces verres lui permettaient de tenir le coup. Et même s'il vivait dans un monde où il était mal à l'aise à cause de son manque, il vivait malgré tout.
Dès qu'il atteignit l'âge de 16 ans, il arrêta de compter sur son père pour se fournir en alcool et commença à s'acheter lui-même sa drogue. D'abord douce avec de la bière ou des alcools pour cocktails, la situation grimpa rapidement en flèche. Le saké devint très vite sa boisson préférée. Il s'acheta un assortiment de coupes pour célébrer cette réunion avec ses souvenirs d'antan. Se retrouver ivre lui rappela sa prime enfance, cette douce époque où sa vie allait si bien, où ses parents s'entendaient encore, où il n'était qu'un jeune enfant auquel on ne demandait rien d'autre que de sortir du fût de bière de la taverne.
L'argent lui fit néanmoins cruellement défaut : un métier lui permettrait de gagner des berries et donc de s'acheter plus d'alcool. Fidèle à son esprit de contradiction, il devint chauffeur. La chance, ou le destin, avait fait que Leevw comptait parmi les rares villes à disposer de moyens de locomotion appelés "vapeurs à voile". Il s'agissait de petites carrioles de bois et de métal pourvues d'un mât et d'une voile. On y insérait du combustible standard, comme du charbon ou du bois mort, pour activer un soufflet automatique qui gonflait la voile et propulsait l'engin. Petite anecdote intéressante, le vapeur à voile de Malégor fonctionnait ... avec de l'alcool, oui. Il était débridé.
Bref, pour revenir à nos moutons, on lui avait de nombreuses fois répété qu'on ne pouvait pas conduire en étant saoul, chose qu'il décida de réfuter. Il parvint à embobiner son premier employeur en prenant une douche et des chewing-gums, et se retrouva embauché. Malheureusement, son secret ne tint pas longtemps, notamment parce qu'il conduisait d'une main et buvait d'une autre. Mais les clients avec lesquels il avait travaillé s'étaient tous retrouvés impressionnés : d'abord estomaqués de voir un jeune homme pas forcément en bon état les conduire, ils arrivèrent tous à bon port en des temps records. Malégor avait une étrange façon de conduire … Une façon totalement désinhibée, en fait. Il empruntait des passages qu'un œil raisonnable ne percevait même pas, se débrouillait pour passer partout et n'importe où, tant et si bien qu'en quelques jours de travail, il se forgea une clientèle conquise. Les habitants de Leevw le connaissaient suffisamment bien pour savoir qu'il était tout le temps saoul et pourtant apte à se débrouiller quotidiennement à la perfection. Les gens pressés firent ainsi constamment appel à ses services, et il décida de se mettre à son compte. La police locale finit même par abandonner les poursuites, tant sa clientèle était importante et dans l'urgence de partir.
Une belle nuit d'été, un équipage pirate accosta à Leevw. Ils engagèrent Malégor pour leur faire visiter la ville et furent amusés de voir le jeune chauffeur les mener en zigzaguant à travers les ruelles de la cité. Bons vivants qu'ils étaient, ils l'invitèrent à festoyer avec eux, célébrant la découverte d'un énorme trésor pêché en pleine mer. Durant cette soirée, l'un des membres d'équipage prêta à Malégor une coupe à saké. Ce dernier n'avait en effet pas prévu de passer la nuit à boire et avait laissé ses ustensiles chez lui. Quand il reprit ses esprits, aussi brumeux étaient-ils, les pirates étaient déjà partis. Soucieux d'avoir conservé le verre de son compagnon de beuverie dont il avait oublié le nom, Malégor se jura entre deux hoquets de le retrouver un jour ou l'autre pour le lui rendre.
>> Test RP
La bise était fraîche, le ciel dégagé. Un timide soleil réchauffait paisiblement les pavés de Leevw. La ville dormait encore. En même temps, à huit heures du matin, un dimanche … Si Malégor avait eu le choix, il aurait probablement fait la même. À peine avait-il ouvert les yeux qu'il s'était senti mal. Comme si un gros pic-vert avait donné une petite réception dans sa caboche. Il entendait presque les coups de bec du volatile dans sa boîte crânienne. Réprimant un rôt aux relents de vinasse bon marché, le chauffeur ouvrit la porte de chez lui. Le pas incertain, c'est chancelant qu'il déboucha sa bouteille de saké et s'en servit une lampée.
Une petite gorgée de saké pour bien démarrer la journée.
Il avait affaire à un client de passage, aujourd'hui. Un marchand originaire d'il-ne-savait-pas-où mais qui, de toute évidence, était pressé. Il lui avait déposé une lettre la veille au soir sous sa porte, dans laquelle il promettait de lui payer le prix fort s'il pouvait l'aider. Malégor était certain d'avoir vu des petites lignes sous le gros du message, mais il était déjà trop bourré pour se compliquer la vie avec ça. Et il avait eu l'excellente idée de jeter le papier à la poubelle. Il se souvenait juste de l'heure et du lieu de rendez-vous : 8h15 pétantes sur la place du marché.
Son vapeur à voiles l'attendait devant chez lui. L'engin était à moitié garé sur le trottoir, l'autre moitié dans le jardin du voisin. Le chauffeur s'en approcha et s'installa dans son fauteuil, s'apprêtant à vérifier le niveau du carburant.
« Bonjour. Comment ça va, ce matin ? résonna une voix.
- Ça va, et toi ? répondit l'interpellé en ouvrant le bouchon du réservoir, sans même comprendre à qui il parlait.
- Très bien, merci. Prêt pour notre course de ce matin ?
- Si je veux mon saké ce soir, faut bien ! »
Il aurait suffisamment d'alcool dans le moteur pour conduire une bonne heure. Il se remit d'aplomb dans son siège et démarra le contact. 8h06, mieux valait avoir un peu d'avance.
« La place du marché, n'oublie pas, lui rappela la voix.
- Non, non, j'oublie p … Hein ? »
Il éteignit le contact et descendit de son véhicule. Il fit le tour de son vapeur, l'auscultant avec minutie. C'était le même que d'habitude, alors pourquoi donc parlait-il ?
Je suis encore torché ? se demanda-t-il entre deux coups de bec du pic-vert imaginaire et de sa famille. Bon, d'accord, c'est une question un peu débile.
« Occupe-toi de ta mission, j'en ai une autre pour toi après, annonça la machine d'une voix tout à fait normale.
Malégor attrapa l'avant de l'engin et le souleva pour étudier le châssis. Rien d'anormal. Les tuyaux qui reliaient le moteur à alcool au soufflet, le plancher du vapeur, rien d'autre. Dans le doute, il le secoua vigoureusement. À l'exception de cris scandalisés de la voiture, il ne nota rien d'extraordinaire. Il reposa ensuite doucement l'appareil et le scruta d'un œil rougi par le sommeil.
« D'accord … » accepta-t-il ensuite tout en haussant les épaules. Il avait déjà discuté avec des arbres et des pots de fleurs, pourquoi pas avec son outil de travail ?
Le moteur vrombit, laissant échapper des relents d'alcool cramé qui réveillèrent quelque peu ses esprits. Le pic-vert ne devait pas supporter l'odeur de la vodka flambée puisqu'il avait disparu de sa tête. Le soufflet, dans son dos, commença à s'activer avec de gros "TCHOUF, TCHOUF, TCHOUF" et la voile se gonfla rapidement. Malégor appuya sur le bouton 2 de son tableau de bord et le soufflet se mit à battre plus vite. Il était parti pour sa mission.
Sur la place du marché, l'homme l'attendait déjà. Quand il vit arriver son taxi dans un vacarme mécanique, il s'élança dans sa direction. Entamant un superbe dérapage qui faillit le propulser dans la fontaine de la ville, Malégor s'immobilisa à côté de son client.
« Au port, jeune homme ! ordonna l'homme derrière ses grosses lunettes et son gros nez rouge.
- Au port ! » répéta la voiture, enjouée.
Malégor se contenta de lâcher un hoquet d'assentiment et fit pétarader la machinerie. En moins de dix minutes, ils étaient arrivés. Le client se rua au sol, blême et transpirant à grosses gouttes, mais n'en déposa pas moins une enveloppe grassement rembourrée de berries. Il accorda un bref au revoir au pilote et disparut dans un petit bateau à la peinture noire qui appareilla aussitôt.
« Ma mission, maintenant, intervint le vapeur à voile. Tu dois sauver le monde, guider ses habitants, les protéger ! C'est une quête de premier ordre qui t'attend, tu ne peux t'y jeter tête baissée sans réfléchir. De nombreux défis t'attendent, des embûches seront semées sur ton chemin ! » s'exclama-t-il d'un air à la fois solennel et triomphant, des petites étoiles s'allumant dans ses yeux.
Malégor toisa le vapeur dans un silence qui venait de rompre le côté épique de la déclaration. Un bref petit rôt passa entre ses lèvres, à peine perceptible.
« …
- …
- …
- On … On va rester longtemps comme ça ?
- J'attendais que tu finisses, moi. Hips.
- … »
Malégor déboucha sa bouteille de saké et en but une petite gorgée, sans quitter son vapeur à voiles des yeux.
« Bon ! J'ai entendu dire, en arrivant sur cette île, que j'avais enfin trouvé ce que je cherchais, reprit le vapeur.
- En arrivant sur cette île ? De quoi tu parles ? Et pourquoi tu m'en parles que maintenant ?
- Pourquoi je … Quoi ? Non, non, on n'a pas le temps ! Tu dois m'écouter !
- Oui, d'accord. Explique.
- Un beau jour, un marin a débarqué sur mon île, et a commencé à nous raconter ses aventures, à mon peuple et à moi. Sa voix était grave, ses récits passionnants. Il parlait de princesses en détresse, de combats féroces, de péripéties incroyables. Ses histoires étaient tellement belles que j'en ai même pleuré ! » commença à raconter le véhicule d'une petite voix émue.
Malégor se représenta sa voiture en train de pleurer des larmes de whisky. Un petit filet de bave se mit à glisser depuis la commissure de ses lèvres jusqu'à son menton.
« Au fur et à mesure ses récits devenaient de plus en plus spectaculaires et, après nous avoir conté comment il avait affronté une armée de géants avec pour seule arme une cuillère à café, le marin nous a dit de nous méfier … Un grand danger courait sur le monde. Les esprits des antiques combattants des mers seraient revenus sur les océans et projetteraient d'assujettir tous les êtres vivants, pour contrôler le monde. Il nous a décrit des visions d'horreur … souffla le vapeur dans un léger soupir, presque inaudible, forçant le pilote à se pencher pour entendre.
- Quelles visions ? demanda Malégor, bluffé, la voix basse, la bouche ouverte et les yeux écarquillés.
- Des raz-de-marée d'eau sombre qui engloutissent les continents, des pluies d'éclairs qui ne s'arrêtent jamais, le feu des Enfers qui explose à la surface et carbonise, tue, détruit tout sur son passage, des squelettes qui se battent, montés sur des ours morts depuis des années … susurra l'engin de la même voix pleine de mystère.
- Mon dieu … murmura Malégor, interdit. Il faut arrêter les squelettes !
- Oui, acquiesça la voiture. Nous avons besoin du héros qui ne connaît pas la peur. Nous avons besoin de toi ! C'est ce qu'on m'a dit quand je suis arrivé. Tu ne connais pas la peur ! Enfin, on m'a dit que tu ne la comprenais pas, mais c'est pareil, je crois. »
Malégor sursauta en s'entendant ainsi interpellé. Il déglutit et déboucha son saké. Il tremblait, envahi par la mission divine qu'on lui imposait. Son souffle se fit plus lent, plus puissant, ses poings se crispèrent tandis que, théâtralement, il s'enfilait une bonne rasade de liqueur.
« OUI ! Je chasserai les squelettes ! tonna-t-il en levant son flacon au ciel.
- Et les autres cataclysmes, aussi ! rappela en toute hâte le vapeur à voiles.
- Je sais où on peut trouver des squelettes à Leevw !
- Quoi ? Vraiment ? Les mêmes que dans l'histoire de l'aventurier ?
- Oui ! affirma Malégor en se tournant vers les habitations de la ville.
- Karaland n'avait pas menti, alors … sanglota la machine, la voix ponctuée de trémolos.
- On y va ! »
Et Malégor monta dans son véhicule, qui n'eut même pas le temps de souffler. Lancé à pleins gaz, il ne s'arrêta que devant le musée d'histoire naturelle de la ville. C'était un grand bâtiment blanc, fermé comme chaque dimanche, mais qui contenait des squelettes, il en était sûr. Certains étaient enfermés dans des sarcophages, d'autres enroulés dans des bandages et d'autres, enfin, étaient ceux d'animaux depuis longtemps disparus.
Il sauta à bas de la voiture et se fit craquer la nuque, puis la jointure de ses poings.
« Je t'attends ici, Maland ! »
Malégor ne répondit rien et ouvrit les portes d'entrée d'un coup de pied rageur. Dans un immense fracas, le musée s'ouvrit devant lui. Il avança lentement, ses pieds traînant par terre, et s'enfonça dans la pénombre des galeries. Il vit des tableaux, des sculptures et d'autres objets entreposés derrière des vitrines mais décida de les ignorer. Il n'avait pas le temps. Les squelettes allaient se réveiller. Au détour d'un couloir, il tourna sur la droite et tomba nez à nez avec ce qui ressemblait à un gros chat. Deux canines proéminentes dépassaient de sa gueule et ses yeux lui adressaient un regard empreint de violence.
Sans réfléchir, Malégor attrapa un vase qui était posé sur un piédestal proche et le brisa, récupérant les anses qu'il enfila comme des poings américains. La créature féline était tassée dans l'ombre, prête à bondir. Mais le pilote ne lui laissa pas le temps d'attaquer. Il lui sauta dessus et, d'un uppercut magistral, la décapita. Sans bruit, la tête du tigre alla rouler plus loin. Malégor reprit sa route en courant.
Il atterrit dans une immense salle entièrement plongée dans le noir. Il utilisa sa vision de fêtard nocturne et décrypta les environs. Il distinguait des silhouettes fines collées aux murs.
Les squelettes me tendent une embuscade !
Il se dépêcha d'attraper deux des cordons de sécurité qui protégeaient les monstres et commença à tourbillonner sur lui-même. D'un bond preste, il se rendit jusqu'au devant de deux squelettes qu'il perfora avec ses armes improvisées. Pour ne pas laisser le temps aux autres de contre-attaquer, il lança l'un des deux cordons sur eux. Dans un bruit de verre brisé, le rouge profond de la corde s'enroula autour d'une des silhouettes et la fit tomber à la renverse. Au même moment, une sirène strident retentit et des grilles s'abattirent à chaque entrée de la pièce. Il était enfermé, entouré par des ennemis plus nombreux que lui.
Il sauta contre un mur et, utilisant le cordon qu'il lui restait à la façon d'un nunchaku, abattit un ennemi supplémentaire. Il retomba sur ses pieds, trébucha et, emporté par son élan, dut faire un rapide volte-face pour esquiver un squelette qui se jetait sur lui. La créature, prise au dépourvu, ne se releva jamais. Malégor en profita pour prendre un peu de distance avec ses assaillants et bondit en arrière. Il poussa un cri de douleur quand il marcha sur les vitrines éclatées, dont les vestiges lui meurtrirent les pieds.
Des créatures intelligentes ! Ils me repoussent sur un terrain dangereux ! Mon vapeur avait raison ! Le monde est condamné, bon sang !
N'écoutant que son courage, il porta sa flasque de saké à la bouche.
« Nomisuke Fighting Style ! Technique de l'homme ivre ! »
Avalant la totalité de sa bouteille, son esprit s'embruma. Il laissa tomber le cordon de sécurité par terre et tangua légèrement en arrière, le dos voûté. Il resta néanmoins campé sur ses jambes. La douleur qui lui vrillait la plante des pieds disparut instantanément.
« HIC ! » lâcha-t-il, comme furieux.
Il se jeta ensuite dans la mêlée. Il enchaîna les jabs sur l'ennemi le plus proche, son dernier coup lui brisant la poitrine. Des éclats lui restèrent enfoncés dans les doigts mais il ne s'en soucia pas. Bassiné par la mélodie lancinante de la sirène, il s'immobilisa et fit face à un squelette imposant, situé à quelques mètres seulement. Il avait une drôle de forme et avait l'air colossal. Tétanisé par la peur, il ne bougeait cependant pas. Malégor commença alors à basculer en avant, comme s'il allait s'évanouir. Au moment où il aurait dû rentrer en contact avec le sol, il fusa droit devant lui, son corps tordu dans un angle improbable.
Il fonça sur sa cible, arrachant littéralement les maigres cordons qui se trouvaient sur son passage, et traversa le mur de derrière avec son opposant coincé dans les bras. Il le projeta ensuite au sol et se jeta par terre, effectua une roulade du plus bel effet et se remit debout, face tournée vers le monstre défait. Le trou dans le mur béait, désespérément vide.
« Heeeeey ! Les têtes d'mort, là ! Hips ! V'nez-y, v'nez vous bat... vous battre ! J'vous attends isssssi ! J'bouge pas !
- Malégor ? C'est toi ? lui répondit une voix scandalisée.
- Comment tu connais comment j'm'appelle, hein ? Sal... Hips... Sal'té d'démon !
- Malégor ! C'est le chef Tross ! De la police locale ! appela la voix, qui se faisait plus proche.
- Hic ! La polize ? Faut appeler Ghostbusters ! Y a des fantômes ! répliqua sèchement Malégor en vacillant d'avant en arrière.
- Ghostbusters ? De quoi est-ce que tu parles ? Où es-tu ?
- Ici ! Je suis ici ! Chef, y a des fantômes, des pluies d'éclairs et des continents engloutis ! C'est ma voiture qui l'a dit !
- Que quelqu'un allume les lumières, bordel ! On voit rien du tout ! »
La seconde d'après, l'intérieur du musée était entièrement éclairé. Malégor vit qu'à ses pieds gisaient des débris tout peinturlurés d'or, d'argent et d'autres couleurs qui formaient une spirale infernale dans sa tête. Le contenu du sarcophage qu'il venait de réduire en bouillie traînait un peu plus loin. Fier de lui, il leva le pouce en l'air, victorieux. Le chef Tross s'approcha de lui et lui passa les menottes, mais le pilote ne résista pas. Il souriait, fier d'avoir accompli sa mission.
Quand le chef le fit sortir, Malégor vit que d'autres officiers étaient affairés autour de sa voiture, et qu'une petite voix s'élevait de nulle part.
« Vous ne comprenez pas ! Maland se bat contre les squelettes ! Il sauve le monde !
- Il est tombé dans une choppe de bière pour déblatérer autant de conneries, ce foutu nain ? C'est la première fois que j'en vois un de ma vie, mais ça me suffit amplement. ET RESTE TRANQUILLE, BON SANG ! pesta un policier qui s'évertuait à passer des menottes autour de quelque chose.
- Maland ! Tu as vaincu les squelettes ? jappa le nain en voyant son héros sortir du musée.
- Ouais ! répondit Malégor en déviant sur la gauche. Il fut remis sur le chemin par Tross, qui le maintenait d'une poigne ferme.
- Il faut continuer, Maland, ils ne sont pas tous vaincus !
- Si, ils ont tous été terrassés, le monde est sauvé, intervint le chef Tross en se tournant vers le nain.
- WOUAH ! Pour de vrai ?
- Oui, Malégor a empêché le monde d'être détruit. »
Le nain fondit en larmes, plus bruyamment encore qu'un humain. Les policiers se regardèrent, perplexes, et laissèrent le petit être se répandre en remerciements à l'égard de la ville de Leevw et surtout du grand Maland.
« Maland, on se reverra un jour, j'en suis sûr ! Je m'appelle Ren ! Je m'assurerai qu'on te reçoive chaleureusement quand tu viendras chez nous ! Je dois y aller, maintenant que le monde est sauvé. J'annoncerai la bonne nouvelle à tout le monde ! »
Malégor lui adressa un furtif signe de la main, et le nain disparut, plantant là les deux officiers qui avaient essayé de lui passer les menottes. Puis le pilote ferma les yeux, décidé à se reposer.
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Informations IRL
Prénom : Thibaut
Age : 21
Aime :La lecture, l'écriture, One Piece et Game of Thrones (A Song of Ice and Fire pour être plus précis !), la glandouille et les jeux vidéo du genre familial (Mario Kart, SSB, ce genre de choses).
N'aime pas : Les petits pois.
Personnage préféré de One Piece : Trafalgar Law ou Kinemon.
Caractère : En règle générale, je suis quelqu'un d'assez social (hôtellerie oblige) qui aime bien rire de tout. Je suis vraiment pas prise de tête et je m'énerve jamais. Au pire des cas, si quelqu'un m'énerve, il le saura rapidement ! Je suis pour la franchise et l'honnêteté, même si ça veut dire blesser quelqu'un, et voilà. Je vais pas non plus vous pondre un pavé, vous apprendrez à me connaître ailleurs o/
Fait du RP depuis : Quelques années déjà.
Disponibilité approximative :Hôtellerie oblige², je peux pas vraiment vous dire quand je serai dispo. J'ai normalement deux jours de congé par semaine et j'ai trois plages horaires de travail : 6h30-15h quand je suis du matin, 13h-21h30 pour le soir et 20h30-7h pour la nuit (enfin, espérez pas me voir avant 15h quand je bosse de nuit).
Comment avez-vous connu le forum ? J'ai suivi une goule dans un trou...
[/center]Prénom : Thibaut
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Aime :La lecture, l'écriture, One Piece et Game of Thrones (A Song of Ice and Fire pour être plus précis !), la glandouille et les jeux vidéo du genre familial (Mario Kart, SSB, ce genre de choses).
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Caractère : En règle générale, je suis quelqu'un d'assez social (hôtellerie oblige) qui aime bien rire de tout. Je suis vraiment pas prise de tête et je m'énerve jamais. Au pire des cas, si quelqu'un m'énerve, il le saura rapidement ! Je suis pour la franchise et l'honnêteté, même si ça veut dire blesser quelqu'un, et voilà. Je vais pas non plus vous pondre un pavé, vous apprendrez à me connaître ailleurs o/
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Disponibilité approximative :Hôtellerie oblige², je peux pas vraiment vous dire quand je serai dispo. J'ai normalement deux jours de congé par semaine et j'ai trois plages horaires de travail : 6h30-15h quand je suis du matin, 13h-21h30 pour le soir et 20h30-7h pour la nuit (enfin, espérez pas me voir avant 15h quand je bosse de nuit).
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Dernière édition par Malégor Redscar le Lun 21 Avr 2014 - 17:06, édité 88 fois