Le soleil commençait à laisser passer ses rayons au dessus de la mer calme. Cela faisait maintenant au moins deux semaines que je naviguais, j'avais perdu tout sens du temps et de l'espace et je m'étais (encore) perdu.
- J'ai vraiment pas le sens de l'orientation, m'indignai-je.
Le séjour à Loguetown ne s'était pas aussi bien passé que je ne l'aurais souhaité, sur un coup de tête j'avais protégé une jeune inconnue de quelques marines qui insister lourdement. Je ne regrettais pas ce que j'avais fait ce jour là, même si j'eus du mal à m'enfuir sauf de cette île, j'étais vivant et libre. Ma blessure peu profonde reçu au bras gauche avait eu le temps de se refermer entièrement. Et je me retrouvais là au milieu de l'océan sans la moindre île à l'horizon. Heureusement aujourd'hui le ciel était ensoleillé comme tous les jours depuis mon départ de Loguetown. Et deuxième bonne nouvelle, je ne m'étais pas à nouveau fritter avec un monstre des mers. Ces bestioles étaient coriaces et je ne souhaitais pas retomber nez à nez avec l'une d'entre elles. De plus mes pulsions meurtrières apparues récemment s'étaient fortement calmer, sûrement grâce aux combats contre les marines. En deux semaines j'avais quasiment fini de manger tous les vivres. J'avais certes eus de la chance qu'il y ait dans le navire qu'on m'avait donné de quoi pêcher, mais malgré mes talents pour cette discipline, il n'y avait aucun poisson qui ne daignait mordre à l'hameçon. Je commençais même à me demander s'il y avait le moindre poisson dans cette partie de l'océan.
Mais le lendemain, j'aperçus avec un grand soulagement l'ombre d'une île au loin. En me rapprochant je voyais des arbres de toutes les tailles et de toutes les formes se dessiner à l'horizon. L'île était grande mais contrairement à toutes celles que j'avais eus la chance de visiter, celle ci me paraissait inhabitée. En effet à la côte, il n'y avait aucun signe de port pour pouvoir s’amarrer. Je lâchai l'ancre à quelques dizaines de mètres de la rive, je n'allai pas risquer de poser mon navire sur l'île inconnu. J'attachai ma lance sur mon dos, pris le reste de vivre ainsi qu'une boussole qu'on m'avait laissé dans le navire. Je les plaçai dans une sacoche avec lanière.
- C'est parti !!
Je plongeai dans l'eau qui me parus plutôt chaude pour une eau de mer, je nageais jusqu'à la rive avec une certaine aisance. Je sortis de l'eau pour me retrouver sur une jolie plage, le soleil tapait en cette fin de matinée et je décidai de partir en expédition au milieu de cette étrange forêt. Les arbres étaient quasiment tous différents et m'étaient inconnus, cette île plairait certainement aux meilleurs botanistes. Plus je m'enfonçais dans la forêt plus il me paraissait faire chaud et humide. Étrangement je n'avais encore croisé aucun animal sauvage si ce n'est les moustiques qui essayaient de me dévorer depuis mon départ. J'étais parti du Sud vers le Nord depuis quelques heures déjà et je n'étais pas encore arrivé à l'autre bout de l'île. Pris par une soudaine envie de casser la croûte, je m'assis au pied d'un arbre au tronc large et aux branches feuillues. J'ouvris mon sac, y déposa la boussole et pris un gâteau sec pour grignoter. J'eus à peine le temps d'en prendre une bouchée qu'une meute de loup géant sortir des buissons. Ils étaient cinq et mesuraient bien deux mètres de hauteur chacun. Je compris vite que l'odeur des vivres de mon sac les avaient attirés jusqu’ici, ils grognaient assez férocement tout en s'approchant lentement de moi. Je me levai doucement, toujours appuyer contre l'arbre. Alors que le loup le plus proche allait me sauter dessus, je lançai le reste de gâteau que j'avais en main et commençai à grimper dans l'arbre. quatre d'entre eux se jetèrent sur le morceaux de gâteau et se chamaillèrent pour l'avaler. Quand au cinquième, il avait à peine tourné la tête vers la nourriture et préféra s'élancer sur moi. J'avais commencé à grimper mais sa grande taille et la force de ses pattes inférieur lui permirent de m'attraper la jambes gauche avec ses crocs. Je lâchai un cri de douleur et lui mis un coup avec mon autre pied sur son museau avec toute ma force, il lâcha prise et je pus monter jusqu'à être hors de portée de leurs mâchoires. J’auscultai ma blessure : il m'avait fait trois grands trous avec ses dents, heureusement ils n'étaient pas très profond et même si je perdais du sang, ma vie n'était pas en danger. J'entrepris de monter jusqu'au plus haut de l'arbre pour regarder aux alentours. Je vis le soleil qui m'était caché jusque là par les immenses arbres. J'aperçus mon bateau à une douzaine de kilomètres au Sud et compris que je n'avais fait qu'un tiers de la route pour aller jusqu'au Nord de l'île. Je restai assis sur une branche pendant quelques minutes puis fus attiré vers un profond sommeil, ma blessure à la jambe me faisait de moins en moins mal et je m'assoupis.
Je me réveillai quelques heures plus tard, en fin d'après midi, le soleil prêt à se coucher. Je n'avais plus aucune force et je ne sentais plus ma jambe gauche. Je relevai mon pantalon pour regarder la blessure, des veines bleues ressortaient tout autour des plaies, j'étais mal en point. Un coup d’œil en bas pour me rassurer avant de descendre, les loups étaient partis. Je descendis avec beaucoup de mal branche par branche, j'en ratai une et tomba d'environ 3 mètres de hauteur et atterris lourdement sur mon côté gauche. J'essayai de me relever, quand tout à coup j'entendis à nouveau du bruit dans les buissons. Je sortis ma lance prêt à me battre et cette fois ci, une vingtaine de loup sortirent et passèrent à toute vitesse à côté de moi sans même me regarder comme pour fuir quelque chose. Le calme revint mais je me sentais mal à l'aise, les quelques rayons de soleil passant à travers des feuillages donnaient certes une visibilité mais la forêt était sombre. Je sentais un vent glacial ma parcourir le corps endolori. Avec ma jambe blessée je ne pouvais fuir alors je pris ma lance à deux mains et attendais avec patience ce qui avait effrayé les loups. Le soleil disparu, le sol et les arbres se mirent alors à trembler faisant tomber les feuilles fragiles. Sous cette pluie de verdure, un hurlement terrible s’entendit et me fis frissonner. C'est alors qu'à quelques mètres de moi à peine, sortis du sol une géante guivre repoussant même les arbres.
Je serrais mon arme du mieux que je pouvais, la guivre était rempli d'écailles ressemblant à de gros rochers aiguisés, elle tourna sa 'tête' vers moi. Tout à coup elle s'élança pour me donner un coup de gueule. J'esquivai sa grande mâchoire en me lançant vers la droite et me releva sur ma jambe le plus vite possible afin de planter ma lance dans son côté gauche. Mon arme ricocha sur l'épaisse peau de l'animal. J'étais incapable de la blesser, elle était le maître de la forêt et moi la fourmi incapable de gagner. Elle me donna un coup de queue qui me projeta à quelques mètres au loin jusqu'à ce que mon dos heurte le tronc d'un arbre. J'avais le souffle coupé et la bête s'avançait vers moi. Elle ouvrit la gueule prêt à m'avaler. C'est alors qu'elle fut projeté avec beaucoup de force par un coup venant de sa droite. Je tournai ma tête à gauche pour apercevoir un homme avec un casque, une sorte de fourrure sur les épaules et armé d'une hache dans sa ma gauche. Il avait le poing droit tendu vers la bête. Tout porté à croire que c'était lui qui l'avait envoyé valser avec ses poings même si cela me paraissait impossible.
La guivre à ma gauche se remit du coup qui l'avait envoyé sur un arbre maintenant cassé, l'homme à la hache se tourna vers moi.
- Il vaut mieux ne pas rester là !
Il s'avança, me prit par le col et partit vers l'Ouest en me traînant comme un boulet. Emmené par cet étranger et rattrapé par la douleur je perdis connaissance.
- J'ai vraiment pas le sens de l'orientation, m'indignai-je.
Le séjour à Loguetown ne s'était pas aussi bien passé que je ne l'aurais souhaité, sur un coup de tête j'avais protégé une jeune inconnue de quelques marines qui insister lourdement. Je ne regrettais pas ce que j'avais fait ce jour là, même si j'eus du mal à m'enfuir sauf de cette île, j'étais vivant et libre. Ma blessure peu profonde reçu au bras gauche avait eu le temps de se refermer entièrement. Et je me retrouvais là au milieu de l'océan sans la moindre île à l'horizon. Heureusement aujourd'hui le ciel était ensoleillé comme tous les jours depuis mon départ de Loguetown. Et deuxième bonne nouvelle, je ne m'étais pas à nouveau fritter avec un monstre des mers. Ces bestioles étaient coriaces et je ne souhaitais pas retomber nez à nez avec l'une d'entre elles. De plus mes pulsions meurtrières apparues récemment s'étaient fortement calmer, sûrement grâce aux combats contre les marines. En deux semaines j'avais quasiment fini de manger tous les vivres. J'avais certes eus de la chance qu'il y ait dans le navire qu'on m'avait donné de quoi pêcher, mais malgré mes talents pour cette discipline, il n'y avait aucun poisson qui ne daignait mordre à l'hameçon. Je commençais même à me demander s'il y avait le moindre poisson dans cette partie de l'océan.
Mais le lendemain, j'aperçus avec un grand soulagement l'ombre d'une île au loin. En me rapprochant je voyais des arbres de toutes les tailles et de toutes les formes se dessiner à l'horizon. L'île était grande mais contrairement à toutes celles que j'avais eus la chance de visiter, celle ci me paraissait inhabitée. En effet à la côte, il n'y avait aucun signe de port pour pouvoir s’amarrer. Je lâchai l'ancre à quelques dizaines de mètres de la rive, je n'allai pas risquer de poser mon navire sur l'île inconnu. J'attachai ma lance sur mon dos, pris le reste de vivre ainsi qu'une boussole qu'on m'avait laissé dans le navire. Je les plaçai dans une sacoche avec lanière.
- C'est parti !!
Je plongeai dans l'eau qui me parus plutôt chaude pour une eau de mer, je nageais jusqu'à la rive avec une certaine aisance. Je sortis de l'eau pour me retrouver sur une jolie plage, le soleil tapait en cette fin de matinée et je décidai de partir en expédition au milieu de cette étrange forêt. Les arbres étaient quasiment tous différents et m'étaient inconnus, cette île plairait certainement aux meilleurs botanistes. Plus je m'enfonçais dans la forêt plus il me paraissait faire chaud et humide. Étrangement je n'avais encore croisé aucun animal sauvage si ce n'est les moustiques qui essayaient de me dévorer depuis mon départ. J'étais parti du Sud vers le Nord depuis quelques heures déjà et je n'étais pas encore arrivé à l'autre bout de l'île. Pris par une soudaine envie de casser la croûte, je m'assis au pied d'un arbre au tronc large et aux branches feuillues. J'ouvris mon sac, y déposa la boussole et pris un gâteau sec pour grignoter. J'eus à peine le temps d'en prendre une bouchée qu'une meute de loup géant sortir des buissons. Ils étaient cinq et mesuraient bien deux mètres de hauteur chacun. Je compris vite que l'odeur des vivres de mon sac les avaient attirés jusqu’ici, ils grognaient assez férocement tout en s'approchant lentement de moi. Je me levai doucement, toujours appuyer contre l'arbre. Alors que le loup le plus proche allait me sauter dessus, je lançai le reste de gâteau que j'avais en main et commençai à grimper dans l'arbre. quatre d'entre eux se jetèrent sur le morceaux de gâteau et se chamaillèrent pour l'avaler. Quand au cinquième, il avait à peine tourné la tête vers la nourriture et préféra s'élancer sur moi. J'avais commencé à grimper mais sa grande taille et la force de ses pattes inférieur lui permirent de m'attraper la jambes gauche avec ses crocs. Je lâchai un cri de douleur et lui mis un coup avec mon autre pied sur son museau avec toute ma force, il lâcha prise et je pus monter jusqu'à être hors de portée de leurs mâchoires. J’auscultai ma blessure : il m'avait fait trois grands trous avec ses dents, heureusement ils n'étaient pas très profond et même si je perdais du sang, ma vie n'était pas en danger. J'entrepris de monter jusqu'au plus haut de l'arbre pour regarder aux alentours. Je vis le soleil qui m'était caché jusque là par les immenses arbres. J'aperçus mon bateau à une douzaine de kilomètres au Sud et compris que je n'avais fait qu'un tiers de la route pour aller jusqu'au Nord de l'île. Je restai assis sur une branche pendant quelques minutes puis fus attiré vers un profond sommeil, ma blessure à la jambe me faisait de moins en moins mal et je m'assoupis.
Je me réveillai quelques heures plus tard, en fin d'après midi, le soleil prêt à se coucher. Je n'avais plus aucune force et je ne sentais plus ma jambe gauche. Je relevai mon pantalon pour regarder la blessure, des veines bleues ressortaient tout autour des plaies, j'étais mal en point. Un coup d’œil en bas pour me rassurer avant de descendre, les loups étaient partis. Je descendis avec beaucoup de mal branche par branche, j'en ratai une et tomba d'environ 3 mètres de hauteur et atterris lourdement sur mon côté gauche. J'essayai de me relever, quand tout à coup j'entendis à nouveau du bruit dans les buissons. Je sortis ma lance prêt à me battre et cette fois ci, une vingtaine de loup sortirent et passèrent à toute vitesse à côté de moi sans même me regarder comme pour fuir quelque chose. Le calme revint mais je me sentais mal à l'aise, les quelques rayons de soleil passant à travers des feuillages donnaient certes une visibilité mais la forêt était sombre. Je sentais un vent glacial ma parcourir le corps endolori. Avec ma jambe blessée je ne pouvais fuir alors je pris ma lance à deux mains et attendais avec patience ce qui avait effrayé les loups. Le soleil disparu, le sol et les arbres se mirent alors à trembler faisant tomber les feuilles fragiles. Sous cette pluie de verdure, un hurlement terrible s’entendit et me fis frissonner. C'est alors qu'à quelques mètres de moi à peine, sortis du sol une géante guivre repoussant même les arbres.
Je serrais mon arme du mieux que je pouvais, la guivre était rempli d'écailles ressemblant à de gros rochers aiguisés, elle tourna sa 'tête' vers moi. Tout à coup elle s'élança pour me donner un coup de gueule. J'esquivai sa grande mâchoire en me lançant vers la droite et me releva sur ma jambe le plus vite possible afin de planter ma lance dans son côté gauche. Mon arme ricocha sur l'épaisse peau de l'animal. J'étais incapable de la blesser, elle était le maître de la forêt et moi la fourmi incapable de gagner. Elle me donna un coup de queue qui me projeta à quelques mètres au loin jusqu'à ce que mon dos heurte le tronc d'un arbre. J'avais le souffle coupé et la bête s'avançait vers moi. Elle ouvrit la gueule prêt à m'avaler. C'est alors qu'elle fut projeté avec beaucoup de force par un coup venant de sa droite. Je tournai ma tête à gauche pour apercevoir un homme avec un casque, une sorte de fourrure sur les épaules et armé d'une hache dans sa ma gauche. Il avait le poing droit tendu vers la bête. Tout porté à croire que c'était lui qui l'avait envoyé valser avec ses poings même si cela me paraissait impossible.
La guivre à ma gauche se remit du coup qui l'avait envoyé sur un arbre maintenant cassé, l'homme à la hache se tourna vers moi.
- Il vaut mieux ne pas rester là !
Il s'avança, me prit par le col et partit vers l'Ouest en me traînant comme un boulet. Emmené par cet étranger et rattrapé par la douleur je perdis connaissance.
Dernière édition par Jakken Strider le Sam 26 Avr 2014 - 16:10, édité 7 fois