Shirataiyou Taichi; La Lame Bleue

Jeune femme mesurant un mètre septante-cinq pour un joli poids de cinquante-huit kilos, Taichi a la peau basanée, ainsi qu'une corpulence fine aux formes impeccables. Des hanches bien dessinées, une poitrine de rêve, et une taille de guêpe... Que rêver de mieux pour cette douceur des tropiques?
Un visage fin, encadré par une longue chevelure d'un bleu azuré en pagaille, accorde de temps à autre un doux sourire charmeur, sur des lèvres délicatement bleutées. De même que ses yeux, d'un bleu pâle aux éclats argentés, souvent au regard doux et envoûteur, rieurs et curieux, de temps en temps aux lueurs rouges en cas de colère, mais le plus fréquemment aux airs tristes et encrés dans une profonde solitude. À noter une petite particularité de Taichi est au niveau de ses oreilles qui se terminent en pointe.
Taichi porte quelques bijoux sur elle; deux anneaux à l'oreille gauche, une petite chaîne où pend une breloque en forme d'étoile, pour commencer, en plus d'une chevalière à la main droite, frappée du symbole de sa famille. Elle porte à son cou trois lanières de cuir noir et sous sa lèvre inférieur se trouve un petit piercing, une petite boule argenté avec laquelle elle aime à jouer quand elle est nerveuse ou qu'elle réfléchit. Pour terminer, dans son dos se trouve une sorte de grand tatouage tribal, représentant deux ailes d'ange noir.


En temps normal, Taichi s'habille dans des tons oscillants entre le noir, le bleu et le blanc en ajoutant une touche de rouge. Sa tenue favorite se résumant à un corset aux lacets argentés qui remonte au-dessus du nombril, des manches libres montant presque jusqu'aux épaules, de teinte rouge ou blanche en suivant l'humeur du jour, et couvrant une partie de ses mains aux ongles bleutés, un pantalon serrant noir, où trône une ceinture brune à lanière, où elle accroche sa sacoche sur ses hanches, le tout sous un long manteau noir maintenu sur ses hanches par un long foulard rouge flamboyant et à son épaule pend une cape courte, cachant au moins son bras gauche. Un brin complexée par sa taille, elle aborde le plus souvent des chaussures à talons haut, qui lui donnent dix centimètres de plus.
Sur ses poignets reposent deux bracelets (ou manchons) de cuir brun aux décorations dorées, où se trouvent ses lames, et armes principales. Ces bracelets bien souvent cachés par les manches de son manteau, ou les pans de sa petite cape.
Pour donner le dernier petit détail à sa tenue, Taichi aborde un chapeau à large bord, avec une longue plume et un ruban rouge fixé dessus.


Bien que dotée d'un corps pratiquement "de rêve", Taichi possède malheureusement quelques cicatrises, tant au corps qu'à l'esprit… Mais commençons par celles que l'on peut voir, ou qu'elle essaie de cacher. Sur ses poignets, en dessous des manches et des bracelets, se trouve des marques de cordes qui ont jadis maintenus ses poignets pendant un long moment, de même que quelques marques sur son cou, cachées par ses colliers. Mais les marques les plus visibles se trouvent sur ses yeux, des brûlures sur la commissure des paupières, qui s'étendent un peu sur les joues, mais qui, heureusement, ne gâchent en rien le regard de notre demoiselle.

Du haut de ses 21 ans, Taichi a ce que l'on peut appeler plusieurs facettes de personnalités. Disons deux grandes.


Douce et serviable, autant que malicieuse et charmeuse, Taichi est d'un naturel très gentil, compatissante et toujours prête à aider les autres, les sauver au détriment de sa propre santé, et irait jusqu'à sacrifier sa propre vie pour ceux qui lui sont cher.
Autrefois capitaine, elle sait prendre les bonnes décisions aux bons moments, et se révèle être bonne stratège, de même qu'une combattante de haut niveau; même si sa spécialité reste quand même les infiltrations et les assassinats, son instinct et sa vivacité d'esprit permettent souvent de trouver une solution dans les situations compliquées. Comme utiliser une poutre de bois pour assommer un adversaire, par exemple, ou effectuer un plongeon depuis le mat pour abattre ses cibles en silence...
Un brin taquin et arrogant, son passe-temps préféré est de faire tourner ses ennemis en ridicule, ce qui peut s'avérer parfois très facile, quand on voit le niveau de certains soldats… Même si elle sait reconnaitre leur valeur quand il le faut, ainsi que s'avouer vaincue
Jadis amoureuse, et accompagnée d'amis très proche, Taichi a démontré par le passé qu'elle était d'une fidélité à toute épreuve, en amitié comme en amour, une fois qu'elle s'engage, c'est à vie. Il en va de même pour ses convictions et ses promesses.
Rêvant de retrouver un goût à la vie; voyager à nouveau en compagnie de nakamas de confiance et qui sait… Peut-être même redécouvrir ce que c'est d'aimer, et être aimée après quelques années à errer et vivre en Hermite, en accomplissant des contrats d'assassinat pour obtenir l'argent nécessaire à sa survie et à quelques économies…  Sa volonté sans faille lui a bien souvent permis de survivre, plus encore le jour où le drame arriva, et c'est cette volonté qui la tient encore debout et fidèle à sa conviction de vouloir vivre.

Quelques secrets et mystères sanglants entourent le personnage qu'est Taichi. Pourquoi vit-elle recluse; pourquoi est-elle brûlée au coin des yeux, pourquoi… En fait, tant de "pourquoi" tournent autour d'elle qu'il est presque malsain d'essayer de la comprendre. Et se mêler de ses affaires personnelles n'est pas une très bonne idée. Chercher à la connaître, oui... Mais insister pour avoir tous les petits détails… Mauvais plan.
Ses airs calmes et gentils ne sont qu'une maigre façade derrière la souffrance qui la tenaille, et derrière cette solitude dont elle subit la pression jour après jour. N'accordant pas facilement sa confiance, Taichi a longtemps été trahie à maintes reprises, et sait à quel point cette confiance est légère et facile à tromper. Du coup, pour qu'elle en vienne à confier sa vie à quelqu'un, autant dire que cette personne doit être blanche comme neige envers elle… Et la trahir signifierait presque une condamnation à mort de sa main, à moins d'avoir une EXCELLENTE Excuse.
Entraînée depuis son plus jeune âge par un Maître Assassin, et ayant vu son  équipage se faire massacrer par un illustre inconnu, elle s'est totalement renfermé, vit dans l'ombre de son passé et refuse d'en parler complètement. À part quelques allusions de ce qu'elle peut se permettre de dévoiler, elle évite de raconter par exemple qui l'a formée, pourquoi elle vit en effectuant des contrats d'assassinat, est-ce qu'elle est plus chasseuse de prime ou pirate, et ne parle pas souvent de sa famille…
Non, elle n'est pas schizophrène, mais très réservée sur son histoire, elle préfère montrer quelqu'un qui sourit et prêt à tout pour survivre, même aux moyens les moins "catholiques", plutôt que de risquer de briser ses convictions ou de montrer ses faiblesses. Y aurait-il quelqu'un sur les mers qui saura rouvrir son cœur ~?
[BONUS: Thème musical (chanté): Yumi Matsuzawa: "Chikyuugi" (Saint Seiya Hadès Opening) // Thème musical: Harry Gregson-Williams: "Rescue!" (Simbad soundtrack)]

Née d'un père faisant partie du clan des Révolutionnaires (Rakuen Taichi) et d'une mère ayant quitté les rangs de la Marine pour les beaux yeux du paternel (Hina Shirataiyou), sur une charmante île tropicale de Grand Line du nom d'Ademius(*) (un peu comme notre Hawaï, vahinés, jungles luxuriantes et plages de rêves…) Taichi n'a que peu connu son père qui la laissa à contrecœur à sa mère pour partir dans une de ces nombreuses guerres que le monde a connu, là où selon les rumeurs, il fut tué au cours d'une bataille particulièrement sanglante.
Ce fut donc dans une coquette chaumière au bord de mer que Taichi vécu, modeste, mais avec tout le confort nécessaire. Meubles en osiers et autres bois de la région, hamacs, matelas doux et moelleux, des fleurs en décoration, un temps clément malgré quelques tempêtes occasionnelles et l'océan à perte de vue. L'océan qui la fascinait depuis toujours, où elle aimait à apprendre à nager, jouer avec les quelques poissons qui se trouvaient près du rivage ou à chasser les coquillages.. Une enfant innocente, en quelque sorte.
Malgré l'absence d'un père, elle reçut cependant une très bonne éducation de sa  mère qui l'éleva pendant de belles années. En même temps aidée par un ami de la famille qui lui inculqua des bases de combat à l'escrime, et au corps à corps, Taichi passa les onze premières années de sa vie sur cette petite île aux airs de paradis.
Cet ami, Ryuji Midori, anciennement membre de l'équipage de son père, avait lui aussi un fils de trois ans plus vieux que Taichi, du nom d'Aozora, avec qui elle grandit et noua une véritable amitié, une passion envers lui, et avec qui elle s'entraînait aussi, sous le regard protecteur du père, et de la mère.
Un entraînement qui commence jeune, certes, mais ancienne Marine qu'elle était, Hina savait pertinemment qu'il valait mieux être prêt le plus tôt possible à un possible problème.

Ce fut cependant dans sa onzième année que Taichi commença à voir son destin se teinter de rouge… Quand un inconnu entra chez elle et engagea un conflit d'une telle ampleur qu'Hina dût se battre contre cet homme dont elle ne connaissait même pas l'identité. Après quelques échanges verbaux et physiques, l'homme lança simplement à Hina qu'elle s'était mêlée de choses ne la regardant pas, en cherchant dans les archives de la Marine, et que ses connaissances allaient nuire au Monde.
En effet, quelques années avant de rencontrer le père de Taichi, Hina avait découverts quelques éléments sur des parcelles de l'histoire que le gouvernement gardait secret aux yeux du Monde, et bien qu'elle n'ait jamais voulu les divulguer, elle ne s'était pas rendue compte à quel point ces détails pouvaient faire vaciller un tant soit peu l'équilibre de l'autorité. Mais sa rencontre avec Eden lui fit tant tourner la tête qu'elle se détourna de ses découvertes et se concentra sur sa vie de famille qui naissait… Qu'avait-elle découvert? L'homme ne le sut pas…  
Pendant tout ce temps, la petite Taichi était restée cachée dans une armoire du buffet, où par les interstices de bois elle assista malgré elle à la scène, mû d'horreur et de cauchemar à voir à ce point sa mère être malmenée, blessée, mais jamais suppliante d'être achevée comme le disait l'homme. "Supplie-moi et j'abrège ta souffrance. A moins que tu ne veuilles me dire ce que tu as trouvé." Disait-il. Mais jamais Hina ne flancha… Et jusqu'au bout elle resta fière, jusqu'à ce qu'une lame jaillisse de nulle part et la perça droit au cœur. Quand l'homme la lâcha, et qu'elle chuta dans un bruit sourd, les yeux grands ouverts, Taichi se mit à hurler, et se saisissant d'une fourchette qui était tombée de la table pendant l'altercation; se rua du haut de ses onze ans sur l'homme pour tenter de le blesser avec cette fourchette. Bien mal lui en prit, elle ne put que la planter dans sa hanche, trop petite pour arriver plus haut… Elle hurlait, demandait le nom de l'homme, pourquoi il avait tué sa mère…
Tout ce qu'elle reçut vu un violent coup à la tête qui lui fit perdre connaissance. La dernière chose qu'elle entendit avant de sombrer, fut la parole de cet homme. "Mon nom est Saga."
Elle fut retrouvée par Ryuji qui l'emmena chez lui, la soigna et continua à s'occuper d'elle avec son fils, jusqu'à ce que les deux aient l'âge de partir eux-même en mer et de vivre leur propres aventures. En attendant, Taichi continua à apprendre l'art de la rapière, quelques histoires sur son père, à se rapprocher d'Aozora, et à se détacher de la douleur d'avoir perdu sa mère. Une douleur qui la tenaillait presque autant que l'écho du nom de son meurtrier.
Après six ans d'entraînement avec Ryuji et Aozora, c'est avec ce dernier que Taichi se lança sur les mers, au début sur une simple barque, puis avec un voilier, et ainsi de suite, en recrutant de temps à autre un nouveau membre d'équipage, au fil du temps, jusqu'à ce qu'une véritable fraternité soit créer. L'équipage de "Fraternity" vit le jour, avec un serment: vivre pour ses rêves, ne jamais oublier d'où l'on vient et vers où ils allaient: l'aventure, la joie, l'amour pour certains membres qui s'étaient mis ensemble…
L'équipage était composé comme tel: Taichi en capitaine, Aozora était le second et maître bretteur à bord, en plus d'être le petit ami de la demoiselle; Tori Akaigawa, un homme poisson au physique plus qu'humain, ne se changeant qu'une fois au contact de l'eau de mer; cherchant à découvrir les plus beaux sanctuaires sous-marins, Mayumi Fuji, une femme renard, navigatrice avec une furieuse passion pour les pommes, et à jouer avec les membres de l'équipage. Seto Soge, un homme originaire de South Blue, ingénieur, armurier et surtout un hippie au sens de l'humour vaseux mais décapant. Sakura Nozomi, une jeune femme médecin, elle-même atteinte d'une grave maladie dont elle cherchait le remède avant que son échéance ne touche à son terme. Enfin, Sacha Kazan, le cuisinier et médium, dont les prévisions étaient toujours exactes, qui se servait de ses cartes magiques pour effectuer des combinaisons et invocations à son gré.
Au fur et à mesure, l'équipage gagna une petite notoriété. Loin d'être un équipage sanguinaire, ils étaient plutôt considérés comme dangereux par leur force de frappe et la rapidité avec laquelle ils arrivaient à s'échapper, à bord de leur trois mats: le Nagareboshi (étoile filante). Avec un tel équipage, Taichi était comblée de bonheur, entre leur aventures sur des îles vierges pour y trouver un trésor; les courses poursuites en mer contre des navires marchands, ou simplement les longues promenades sur Grand Line où ils s'amusaient à ennuyer les Marines ou simplement se prélasser, rien n'aurait pût gâcher son bonheur d'être avec eux. Ils étaient plus qu'un simple équipage; c'était une véritable famille, où chacun savait s'occuper de ses propres affaires, en plus de prendre soins les uns des autres. Une union pour laquelle Taichi pensait que jamais rien ne pourrait les séparer et qu'ils continueraient à voguer ensemble. Elle avait dix-neuf ans… Et elle était heureuse.
Mais le bonheur ne dure jamais qu'un temps, et un soir de tempête, le Nagareboshi proche d'une île de sinistre réputation;  alors que la foudre avait touché une des voiles et que le navire commençait à prendre l'eau, un navire de la Marine arriva, et s'attaqua à eux, comme si cette zone propice aux tempêtes était devenue un terrain de chasses pour ce bateau qui faisait fi du courant traître et des remous des vagues.
L'abordage ne pouvait plus être évité, et il leur fallut combattre ces soldats qui tentaient de s'en prendre à eux. Ce fut un combat sans merci qui se déroula, où rapidement la situation changea. Les soldats, bien que blessés ou mit à terre continuaient de se relever, et prenaient un peu plus l'avantage sur les pirates trempés par l'ouragan. Bientôt ce fut un véritable problème quand les boulets de canons ennemis provoquèrent un énorme incendie malgré l'eau furieuse… Le navire ne pouvait plus se déplacer, ils étaient coincés et épuisés... Et devaient faire face à un homme dont la simple présence inspirait à Taichi une rage sans fond quand elle le reconnu… Cet homme qu'elle pouvait identifier entre mille, celui qui a brutalement assassiné sa mère, contre qui elle se lança, rapière dehors et la rage au regard.
Malheureusement trop faible face à Saga qui démontra une puissance sans borne, parée à chaque coup, pendant que ses nakamas souffraient à leur tour d'un surplus de force de la Marine, Taichi fut vaincue au bout d'un combat fort inégal. L'amertume au cœur, Taichi vit alors ses compagnons de routes tous à terre, pour chacun le canon d'un fusil sur la tête. Alors Saga lui adressa la parole. "Où sont les informations sur le Monde que ta mère a dérobé?" Demanda-t-il… Elle ne le savait pas, elle n'avait toujours aucune idée de ce que sa mère avait bien pût découvrir pendant ses années de service, et ce qu'elle avait dissimulé depuis sa naissance.
Tori le poisson fut le premier abattu, de sang-froid, sous ses yeux… Elle hurla, encore et encore qu'elle ne savait pas, du plus profond de sa mémoire, elle n'avait aucun souvenir de ce genre d'informations.. Tous y passèrent. Sauf Aozora qui resta le dernier en vie avec elle. Saga réitéra sa question, et à nouveau, d'une voix brisée, la tête au sol, Taichi murmura qu'elle ne le savait pas, en étant incapable de retirer son regard de celui de son aimé qui forma sur ses lèvres un seul message "je t'aime." Avant de mourir à son tour, de la main de Saga même.
Les cris et les pleurs du capitaine à présent esseulé ne cessèrent qu'une fois assommée et emmenée à bord du vaisseau gouvernemental. Et à son réveil, ce fut les chaînes aux mains qu'elle était… Interrogée et parfois même torturée, Taichi n'avait de cesse de répéter qu'elle ne savait rien de ce que sa mère avait pût découvrir… Et au fond commençait à nourrir une légère rancœur pour cette dernière, car son silence avait causé le massacre de tout son équipage, et avait scellé son cœur d'un silence et d'une amertume, privée de tout, elle était prête à renoncer à sa vie et à se laisser mourir, quand elle vit la tige chauffée à blanc s'approcher de ses yeux, Taichi se mit à prier qu'après la douleur du tison sur ses paupières, elle puisse rejoindre ses nakamas aux cieux…
Mais rien n'y fit. Entre ses cris et la douleur, dans les échos des sanglots, le tintement bien distinct d'une lame tirée à toute vitesse lui parvint, alors que son corps tomba lourdement dans des bras puissants qui la serraient contre un corps chaud qui murmura à son oreille "tout va bien. Tu es en sécurité à présent."
À nouveau éveillée dans un lieu qui lui était inconnu, Taichi eu la surprise de réaliser qu'elle était allongée dans un lit bien confortable, dans une chambre aux odeurs douces, ses blessures étaient pensées, de même que ses yeux. La voix de son sauveur lui parvint à nouveaux aux oreilles et il lui expliqua pourquoi il l'avait sauvée, qui il était…
Son nom était Kurotsu Higurashi, le dernier d'une puissante guilde d'Assassins, et un ami de son père envers qui il avait une dette de sang. En effet, des années plus tôt; Eden lui épargna une mort plutôt violente en le tirant d'affaire, contractant une dette envers lui, et lui jurant de rendre la  pareille à sa famille dès qu'il le pourra. Bien qu'il ne pût éviter le massacre de l'équipage, il était conforté dans l'idée qu'il avait sauvé la jeune femme. Taichi, désespérée et anéantie, trouva cependant un fil auquel à se raccrocher pour continuer à "vivre" malgré tout: elle-même rejoindre le rang des Assassins, et se venger des morts qui l'ont accompagné.
Après une longue convalescence, Taichi prit deux ans pour renaître, où elle s'entraîna dur pour apprendre le plus de techniques possibles, où elle apprit en même temps quelques détails de l'histoire, entre deux moyens de se faufiler dans la foule, attaquer, empoisonner, être silencieuse au possible… Shirataiyou Taichi était devenue un Assassin accomplit, une femme plus forte et déterminée que jamais; déterminée à se venger de Saga et de son massacre, venger sa mère et découvrir ce qu'elle avait appris au péril de sa vie. Sans oublier le plus important: retrouver une certaine joie de vivre, et retrouver peut-être le bonheur d'aimer.
C'est donc ici que l'on retrouve Taichi; entre deux contrats d'assassinat, et entre deux voyages d'un point à l'autre. Surveillez les toits… Qui sait si la Lame Bleue d'Edell ne vous attend pas.

[Crédits images et références]
-Avatar: Shirataiyou "Taichi" // Edell Taichi sur un forum annexe, réalisé par mes soins, manuellement et digitalement.
- Île d'Ademius: Ademius vient d'un morceau du même nom que j'affectionne.
- Île de Kanon: "Saint Seiya Lost Canvas"; l'île où Tenma s'entraîne avec l'un des chevaliers des Gémeaux.
- Saga: "Saint Seiya"; nom d'un des chevaliers du Gémeau.
- Références à Assassin's Creed

C'était une soirée comme les autres, pour ce petit village brumeux. Situé sur une île commerciale, ce village, malgré ses airs lugubres, possédait un train de vie joyeux et assez chaleureux. Ce soir-là, comme toujours, les veilleurs venaient allumer les réverbères de leur petites torches pour que les allées humides semblent moins effrayantes avec la nuit. Les commerces diurnes cédaient leur place aux quelques marchands nocturnes qui profiteraient des insomniaques ou des tavernes encore ouvertes.
La nuit était fort propice pour elle,  qui se déplaça aisément dans la ville. Sans un bruit, sans un mot, sautant et grimpant sur les maisons et les arbres, utilisant tous les raccourcis possibles pour arriver à son lieu de rendez-vous, devant une auberge de belle taille, au nom de "l'éperon d'or". En y entrant, elle se délecta de la douce odeur d'hydromel et de la chaleur que le feu crépitant dispersait. La jeune femme qu'elle était retira sa capuche et dévoila une longue chevelure azurée, ainsi qu'un visage à la peau halé et aux yeux d'un bleu pâle, comme ses lèvres.

Où était son commanditaire? Qui avait fait appel à ses services? Cet homme accoudé au comptoir, non. Celui qui se prélassait grassement près du feu en dégustant un verre d'hydromel? Non plus.. Ha. C'était cette femme, dans un coin. Toute de noire vêtu, ses cheveux grisonnants encadrant son visage creusé par une certaine fatigue, à voir ses yeux gonflés et rougis. Comment avait-elle eu vent de sa présence sur l'île, peut lui importait. Seul le contrat qu'elle pouvait lui proposer lui convenait. L'étrangère s'approcha et se signala par une rose noire lancée sur la table, à quelques pas d'elle, pour s'asseoir et ajuster la cape à ses épaules.

"Voilà deux jours que je suis ici, je dois dire que c'est un charmant village. Mais si vous faites appel à moi, c'est que votre vie n'est pas si rose, je me trompe…? Dit-elle avec une extrême douceur.
L'autre femme semblait mal à l'aise, jusqu'à entendre sa voix, et lâcha un soupire.
-Je vous suis reconnaissante de venir aussi vite… Je suis Isabelle Bordemont.
-Appelez-moi Taichi, ça ira… En quoi puis-je vous être utile? Demanda rapidement la nommée Taichi aux cheveux bleus
-J'aurais besoin.. Que vous m'aidiez à venger mon époux, Jeremy.. Il a été assassiné il y a de ça quelques jours…"
A ces mots, alors que sa gorge sembla se serrer, Isabelle se lança dans un récit bredouillant pour expliquer sa situation. Avant qu'elle ne commence, un chaton vint se placer sur ses jambes, puis s'allonger pour une petite sieste.




"Je vois. C'est terrible… Mes condoléances, milady. Dit doucement Taichi en inclinant la tête. Si je comprends bien, vous voulez la vie de Charles Queen pour venger celle de votre époux.
-Non. Répondit sèchement la veuve. Je veux celle de Mirella..!!"
Taichi ouvrit de grands yeux surpris à la déclaration de la femme devant elle. Elle s'attendait à bien des choses, sauf à devoir se charger d'une gamine d'à peine dix ans.
"Les enfants ne sont en rien coupables des actes de leur parent. Même si elle est aussi pourrie gatée que vous le dites, je ne comprends pas pourquoi je- Commença Taichi
-Mirella est tout ce qui importe le plus à Charles Queen. Il ne pense qu'à elle ou à son argent. Je veux qu'il goûte à la même souffrance que moi. Celle de perdre l'être qui compte le plus pour moi! Je vous en prie! N'avez-vous jamais rien perdu?! S'emportait la veuve
À ces mots, Taichi serra lentement le poing sur la table, en fermant ses yeux de glace. Elle? Ne pas connaître ce genre de douleur?! Si cette femme savait. Mais sa colère aussi jeune soit-elle retomba aussi vite, et elle rouvrit les yeux, calmement, en observant sa commanditaire.
-Je verrais ce que je peux faire. Ce sera aisé, mais pour une enfant, je préfère y aller de façon moins… sanglante." Conclua Taichi  en sortant de la taverne.

Taichi prit le reste de la soirée pour se faufiler jusqu'au manoir des Queen et grimper au nez et à la barbe des gorilles sur les murs pour observer sa cible depuis la fenêtre. Rien de plus évident; une enfant pourrie gâtée, pleine de peluches complètement massacrées, alors qu'elle s'amusait à toutes les poignarder en riant, et en imitant son père de façon plus ou moins agaçantes… Plus que moins.
Elle décida de rester sur place, et se posta sur le toit, à l'ombre d'une cheminée, et regarda le ciel changer, que l'aube dissipe le velours de la nuit et laisse place au soleil. La vie recommença à grouiller, et elle resta allongée sur le toit, plongée dans ses pensées, jusqu'à descendre et suivre l'enfant depuis les chaumières, et les rues étroites où elle parvenait toujours à rester à l'abris de ses regards. Elle voulait boucler ça le plus vite possible. L'argent promis, elle en avait besoin, mais l'idée de tuer une enfant la mettait très mal à l'aise.

Enfin, après un long moment, Taichi s'arrêta sur un toit voisin et regarda Mirella s'arrêter et aller piailler près des restaurateurs pour avoir gratuitement à manger, en lançant des "mon papa ci", "mon papa là". Mais ce qui acheva notre demoiselle bleuté; ce fut les remarques acerbes lancées sur l'incident des Bordemont… Mirella n'avait absolument aucun respect pour les morts, et pour les vivants encore moins, elle était là, à frapper un enfant avec le plat de son couteau parce qu'il lui avait posé une simple question.
Quand elle sorti de la taverne, le gérant s'occupant du petit garçon, Taichi se dressait là, devant elle, en la fixant de ses yeux bleus pâles sous son chapeau à larges bords.

"T'es qui toi? J'te connais pas! Mon daddy sait que t'es là? Et pourquoi tes yeux sont brûlés? C'est moche, tu ne ressembles à rien!! Va-t'en, moche! Ou je le dis à mon daddy!" Cracha-t-elle, du haut de ses petites chaussures vernies, et de ses grandes couettes blondes qui arrivaient à peine au ventre de son interlocuteur.

Taichi ne dit rien. Elle se contenta d'aller s'asseoir dans la taverne, prendre un repas chaud et sortir une feuille de parchemin où elle nota quelque chose en plissant les yeux. Elle frappera au soir, là où le monde sera en effervescence entre les commerçants qui ferment, et ceux qui ouvrent, au moment où l'enfant rentrera chez elle. Selon les dires du tavernier, elle passait toutes ses journées en ville à chercher quelqu'un à ennuyer, et rentrait au coucher du soleil pour manger chez elle et massacrer ses jouets. "Charmante enfant" pensa Taichi.

Une fois le soir venu, après avoir attendu dans cette même taverne, elle sorti du bâtiment, son sac sur le dos, ayant troqué son chapeau pour sa capuche, ses cheveux rassemblés dans une longue tresse, et les yeux cachés par l'ombre de sa capuche. Dans la soirée tombante, elle passait plus inaperçue, suivant sans encombre sa cible qu'elle ne quitta pas des yeux. Mirella s'arrêta devant le grand portail du manoir Queen et cria après les serviteurs pour qu'on vienne lui ouvrir.

C'est à ce moment que Taichi se posa derrière elle, et fit un bref mouvement de poignet pour faire jaillir une lame bleutée, et de l'autre main la tirer à elle en lui tenant la bouche pour bloquer le moindre son, abattant sa lame dans la nuque de sa victime, dans les cervicales.
"à ne pas respecter les morts on finit par les rejoindre dans la tempête." murmura-t-elle en posant le corps à terre, une rose noire sur la poitrine et le parchemin où elle avait noté:


Ainsi fut vengé Jeremy, et sa veuve un tant soit peu soulagée lui offrit son paiement, comme convenu, une somme rondouillette et très agréable…
Partout dans le village, alors que Taichi était partie, tout le monde criait et pleurait –si peu- la mort de Mirella Queen. Son père surtout était ébranlé. Et quand il demanda au serviteur, tout ce qu'il déclarait avoir vu, c'était "l'éclat d'une Lame Bleue".
[FIN]

Informations IRL

Prénom :
Marie
Age :
21 ans
Aime :
La lecture, l'écriture (écriture d'un roman médiéval/Fantastique); les mangas One Piece, Saint Seiya, Hellsing, Fairy Tail, les jeux vidéo Assassin's Creed (dont des éléments se retrouvent chez Taichi); Prince of Persia, les voyages, dormir, le dessin (beaucoup de mes illustrations représentent mes sessions R.P), les rats, le cosplay. Niveau musical, je tourne autour du folk métal/power métal; techno/trance; japonais; instrumental; celtique… Un peu de tout en fait.
N'aime pas :
L'orage, les araignées, les volcans, l'hypocrisie, la solitude, les disputes violentes, ne pas avoir mon quota d'heures de sommeil et les fautes d'orthographe.
Personnage préféré de One Piece :
Mihawk, Shanks, Luffy, Ace, Perona (premier cosplay) et Robin. (Comment ça, Mihawk et Shanks je les aime dans mes pairings RP privés?!)
Caractère :
Grande bringue mi- grecque, mi- belge, je suis du genre très facile à vivre et sait écouter les autres, ainsi que leur demande – ce qui peut parfois donner de très  bonnes idées pour du R.P -. La musique est ma principale inspiration; que ce soit en dessin ou en RP, j'ai plus facile à créer avec de la musique en fond plutôt que la télévision que je n'adore point. Amatrice de jeux de mots, ne vous étonnez pas de retrouver des quotes tirées des Reflets d'Acide~ humour, passion, j'ai en fait l'impression de faire une description digne d'un CV, là, maintenant…
Fait du RP depuis :
Approximativement cinq ans. Je suis passé des délires papiers aux grands pavés par SMS et reprend les forums pas à pas.
Disponibilité approximative :
Quasi quotidienne, en fait.
Comment avez-vous connu le forum ?
Tout simplement en faisant des recherches sur le sabre de Mihawk en vue d'un prochain cosplay ~

Salut Taichi, je suis là pour le premier avis
 
Le point forme
sa lèvre inférieurE
une petite boule argentéE
des chaussures à talons hautS
quelques cicatrises => cicatrices
se trouve des marques de cordes qui ont jadis maintenus ses poignets => maintenu
a propre vie pour ceux qui lui sont cherS
elle s'est totalement renferméE
une de ces nombreuses guerres que le monde a connuE
Hina avait découverts => découvert
elle ne s'était pas rendue compte => rendu
elle assista malgré elle à la scène, mû d'horreur => mue
vivre leurS propres aventures
jusqu'à ce qu'une véritable fraternité soit créer => créée
leurS aventures
rien n'aurait pût gâcher => aurait pu
les boulets de canons => canon
sa mère avait bien pût découvrir => pu
Taichi euT la surprise
La voix de son sauveur lui parvint à nouveaux aux oreilles => à nouveau
un Assassin accomplit => accompli
leurS petites torches
la peau halé => hâlée
peut lui importait => peu
Lui les cultivaient => cultivait
à pleinS poumons
à l'abris => abri
Quand elle sortiT
elle sortiT du bâtiment
 
 
Sur le fond, les descriptions sont plutôt complètes. Ça manque juste un peu de détails sur la façon de se comporter, d’éventuels tics de langages, des gestuelles particulières, l’aura qu’elle dégage. Ce genre de choses qui passe bien dans un rp. Sur la partie psychologie, rien à dire. Une surface en lumière sur un cœur de ténèbres. Un personnage dans un registre dramatique avec un passé douloureux. Un bon potentiel. Juste deux remarques avec le reste :
 
 
« Entraînée depuis son plus jeune âge par un Maître Assassin » => Dans la bio, T’es déjà adulte quand tu le rencontres.
« et ayant vu son  équipage se faire massacrer par un illustre inconnu » => Pas si inconnu que ça, quand même, tu l’as déjà croisé et tu connais son nom.
 
 
Sur la bio, J’ai quelques remarques.
D’abord, lors du passage ou Saga tue ta mère, pourquoi ne t’a-t-il pas capturé pour t’interroger ? S’il t’interroge bien plus tard, il aurait pu le faire dès ton jeune âge. Il n’aurait pas risqué de te voir disparaitre et de perdre les informations qu’il cherchait.
 
Ensuite, il y a le fait de devenir pirate. Ça me chiffonne toujours un peu. Parce que pour naviguer et vivre libre, il n’est pas nécessaire de se déclarer pirate. Des navigateurs indépendants, c’est pas un mal. Mais bon, si vous attaquez la marine et que vous traquez des navires marchands, normal que vous soyez pirates, mais je comprends pas vraiment cette logique de vouloir être gentil, mais de faire les méchants quand même. En plus, avec une mère marine, ça m’étonnerait qu’elle n’ait pas transmis une mauvaise image de la piraterie, mauvaise image qui est la réalité puisque la majorité des pirates le sont parce qu’ils tuent, pillent, etc. V’là l’image du pirate. Les gens ont peur d’eux.
 
Enfin, il y a le maitre assassin qui te libère. Vraisemblablement, tu étais soit dans un navire marine, soit dans une base. Et on se demande comment il a su que tu étais là alors qu’il ne t’a peut-être jamais vu de sa vie. Et comme par hasard, quand tu as besoin de lui, il arrive. Il sort un peu de nulle part pour le coup.
 
Pour le reste, pas de soucis. Le passif donne une dimension tourmentée au personnage assez intéressant. Après, je pense que garder des membres d’équipages en vie, mais disparus, auraient pu être plus intéressant encore. Les morts, c’est bien, mais avec les vivants, on peut encore construire de l’intrigue.
 
 
 
Sur le test rp, le style est plutôt sympa avec quelque détails qui permettent de bien représenter les scènes sans trop en rajouter. Quelques petits trucs un peu moins bien. Il y a la partie « récit de la mort du mari » qui est un poil trop longuette pour être pertinent et, de plus, tu passes plus de temps sur la rencontre avec la femme que sur le contrat en lui-même. Il y a des réticences à tuer un enfant, mais c’est assez rapidement balayé. Et je me dis que Taichi est un peu sans pitié sur ce coup alors qu’elle aurait pu trouver une autre solution pour parvenir à ses fins. En tout cas, essayer dans un premier temps. Parce qu’il est indéniable que c’est une peste, mais juste le montrer, je trouve que ça ne suffisait pas pour la condamner. Tu aurais pu tenter de la faire prendre conscience de son comportement odieux. De lui donner une chance. Si ça marche pas, tu aurais au moins essayé. Alors que pour le coup, Taichi passe vraiment pour une assassine de sang-froid et sans état d’âme. A l’être, on perd de cette humanité qui la rend si intéressante. Humaine au passé brisé, mais qui continue de rester humaine.
 
 
Bref, je suis sur un 680D.
 
Bienvenue ! Bon rp ! Pluche !