>> Elizabeth Von Bykov
Pseudonyme : Eliza, ou Beth Age: 16 ans Sexe : Femme Race : Humain Métier : Charpentière Groupe : Cipher Pol But : Servir le gouvernement mondial, jusqu'à ma mort Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : Peut être un fruit Zoan un peu ridicule (genre la crevette ou le lapin). Équipement : Un flacon de poison dans un étui fixé à la cuisse (possibilité de suicide) Codes du règlement : Parrain : Aucun Ce compte est-il un DC ? : Non Si oui, quel @ l'a autorisé ? : /// |
>> Physique
Beth a toujours été discrète, ce n'est pas quelqu'un que vous remarquerez dans une foule, pourvue qu'elle soit un peu bigarrée. Les cheveux verts de la gamine lui attirent en effet quelques regards interloqués, qui cependant ne s'attarde que très rarement à la détailler entièrement. Si ils le font ils ne voient qu'une fille assez banale, pas spécialement belle, sans toutefois être moche. Un peu petite peut-être, du haut de son mètre soixante-deux... Oui, c'est possible. En tout cas, ce qu'ils ne discernent pas ce sont ses muscles biens taillés et puissants, sans en être imposants.
Si un passant la fixe trop longtemps, Elizabeth le sent et s'esquive à travers la foule avec l'aisance d'un poisson dans un bassin d'eau, sans un bruit. Sa démarche n'est pas féline mais silencieuse. C'est devenu un tel réflexe qu'elle doit parfois faire attention de marcher en faisant du bruit, pour le bien de ses couvertures en mission.
Lorsque la jeune fille rentre dans un personnage, elle peut vous parler à peut près comme elle veut et moduler des tics à sa convenance, c'est là sa grande force d'ailleurs. La seule chose qu'elle n'arrive pas à contrôler, ce qui l'excède, soit dit en passant, c'est cette foutue veine sur sa tempe gauche qui se gonfle lorsqu'elle est énervée, et ce peu importe le rôle qu'elle joue. C'est pour cette raison que Beth a les cheveux longs, cela lui permet de cacher son point faible.
Si un passant la fixe trop longtemps, Elizabeth le sent et s'esquive à travers la foule avec l'aisance d'un poisson dans un bassin d'eau, sans un bruit. Sa démarche n'est pas féline mais silencieuse. C'est devenu un tel réflexe qu'elle doit parfois faire attention de marcher en faisant du bruit, pour le bien de ses couvertures en mission.
Lorsque la jeune fille rentre dans un personnage, elle peut vous parler à peut près comme elle veut et moduler des tics à sa convenance, c'est là sa grande force d'ailleurs. La seule chose qu'elle n'arrive pas à contrôler, ce qui l'excède, soit dit en passant, c'est cette foutue veine sur sa tempe gauche qui se gonfle lorsqu'elle est énervée, et ce peu importe le rôle qu'elle joue. C'est pour cette raison que Beth a les cheveux longs, cela lui permet de cacher son point faible.
>> Psychologie
Beth aime le gouvernement et la justice. Elle a le sang chaud lorsqu'elle est en face d'un malfrat. Dans le cadre de ses missions, elle réussi tout de même à se contrôler, afin de ne pas faire flancher sa couverture. Cependant, lorsque l'heure est venue de se battre, elle se lâche et donne tout, au risque de se mettre en danger. Non, sa propre vie ne lui importe pas tant que ça. Ce qui compte c'est la mission et l'ordre mondial. Jamais Eliza ne le trahirai, même sous la torture. Elle y a été entraînée et sait bien l'importance que ça a. Garder l'anonymat. Faire semblant d'être quelqu'un d'autre. Pour cela, la jeune fille est très douée, elle arrive d'ailleurs d'une manière assez spectaculaire à oublier sa propre personnalité et à s'inventer un personnage, qu'elle peut jouer comme une bonne actrice de théâtre. Oui, elle peut prétendre être votre amie, vous faire de grands sourires et être vraiment sincère tout en ne l'étant pas du tout. Cela peut-être assez perturbant mais c'est son job, alors Beth y est accoutumée et s'en amuse même. Trahir ceux qui furent ses amis un jour, pour le bien du gouvernement, ne la dérange pas le moins du monde, c'est juste un rôle et elle est juste un pion, alors qu'importe ce qu'elle a pu ressentir pour la personne qu'elle doit tuer ou rendre à la marine ?
La demoiselle est très indépendante, elle se lie peu à des tiers mais ce qui frappe surtout c'est sa débrouillardise. Elle arrive à se tirer d'à peut près n'importe quelle situation grâce à ses facultés d'analyse et son discernement. La mission avant tout.
A part cela, il y a bien évidemment des choses que la gamine aime : les takoyakis par exemple, dont elle raffole, ou un bon chocolat chaud. Autre que culinaire me direz-vous ? Un bon lit chaud. Ah, oui d'accord... Elle aime être utile, donc réussir ses missions.
Un parfait petit soldat...
La demoiselle est très indépendante, elle se lie peu à des tiers mais ce qui frappe surtout c'est sa débrouillardise. Elle arrive à se tirer d'à peut près n'importe quelle situation grâce à ses facultés d'analyse et son discernement. La mission avant tout.
A part cela, il y a bien évidemment des choses que la gamine aime : les takoyakis par exemple, dont elle raffole, ou un bon chocolat chaud. Autre que culinaire me direz-vous ? Un bon lit chaud. Ah, oui d'accord... Elle aime être utile, donc réussir ses missions.
Un parfait petit soldat...
>> Biographie
Je n'ai pas vraiment connu mon père. Oh, bien sûr j'ai quelques vagues souvenirs... Une forte odeur d'alcool et de transpiration acre. De la poussière. Une haleine qui aurait bien pu vous envoyer directement six pieds sous terre. Oui, on ne peut pas dire que c'était le père idéal. Enfin, ça c'est ce qu'on m'en a dit. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai toujours nourri une certaine rancune envers lui. Non, il ne m'a jamais battu, m'a-t-on raconté. Pourtant, je crois qu'au plus profond de moi, je lui en ai voulu d'être si minable. Oh bien sûr, il avait des excuses. Il paraît qu'avant, c'était un grand homme. Honnête et fier. Il travaillait sur des chantiers de la marine. Mais pour moi, il a toujours été une sorte de pirate, bien que ce soit un grand mot. Ma mère, elle par contre, avait décidé de tout laisser, de tout quitter pour devenir un flibustier. Elle rêvait de grands espaces et de liberté. Oui, pourquoi laisser sa famille et sa fille tout juste née sinon ? Bref, je n'étais qu'un fardeau pour elle. Je ne m'en souviens pas du tout par contre. D'elle je veux dire, de la chaleur de sa peau, de son odeur... C'est normal me direz-vous. Oui mais voilà, parfois, j'aimerai me souvenir. D'elle je ne connais que son visage. Très beau soit dit en passant. Il y avait une photo sur la table de la cuisine. Mon père ne l'a jamais cassée, à contrario d'un grand nombre d’objets. J'aimais les rassembler ensuite, les reformer, ça je m'en rappelle bien. Oh ! Si, je connais aussi le prénom de ma génitrice. Elizabeth. Son prénom, mon prénom, le même bien évidemment. Foutu sentimentaliste.
Je devais avoir quatre ou cinq ans quand des voisins ont décidé que ce n'était pas possible de laisser un bambin évoluer dans un environnement comme celui que je côtoyais. Ils ont été très gentils avec moi, je n'ai jamais eu de soucis avec eux. Je n'étais pas leur enfant, et j'en sentais un peu la différence mais ce n'était pas important, c'était naturel. On ne pouvait pas aimer l'enfant de quelqu'un d'autre autant qu'on aimait le sien. C'était ma propre conviction, même si j'avais conscience que tout le monde ne pensait pas comme moi. Toujours était-il que je voyais que ces gens qui m'avaient recueilli avec tant de bonté n'étaient plus aussi heureux depuis que j'étais là. Ça sautait aux yeux. Vraiment. Et je les comprenais, une bouche de plus à nourrir, un avenir de plus à assurer... Cela faisait de sacrées responsabilités ! Surtout pour un étranger... Je devais avoir une dizaine d'années lorsque je me suis enfuie. J'ai pris une barque, de quoi manger pendant quelques jours et j'ai rallié une ville voisine. Naviguer ne m'a posé trop de problèmes car je vivais dans un village de pécheurs, enfin principalement. Sur cette nouvelle île il y avait une base de la marine. Je m'y suis engagée. Le supérieur de cette base m'a d'abord regardé avec des yeux circonspects et m'a assigné des tâches de nettoyage, principalement. J'étais aussi de corvées d'épluchage de pommes de terre. Et il en faut, des patates pour nourrir tout un régiment, ça je peux vous l'assurer ! A côté de ça, je m’entraînais, seule. Je me disais qu'au moins, je ne serai pas un fardeau pour quiconque.
J'ai travaillé ainsi quelques années. Mon corps s'est endurci, musclé et ciselé. J'étais peut être une enfant mais je pouvais porter des charges assez lourdes, sans pour autant égaler un marin adulte de bonne constitution, je me débrouillai bien. J'étais devenue une sorte de mascotte sur la base, cela devait être dû à mon jeune âge. C'est vrai qu'il n'y avait pas énormément d'enfants dans le coin. Je n'en croisai pratiquement pas, mais cela e m'ennuyais pas car depuis mon plus jeune âge, j'étais une vraie solitaire. Je pense que c'est ce qui a intéressé ce type, un marine. Enfin, plus exactement un agent du gouvernement. Il m'a proposé de rejoindre un camp d’entraînement spécial, pour que je puisse servir l'ordre mondial. Je l'ai suivi sans hésiter, rien ne me retenait nulle part de tout façon, alors pourquoi ne pas aller découvrir d'autres lieux ?
Dans cette nouvelle base se trouvaient pas mal de gamins de mon âge, la quinzaine pétaradante. On nous inculquait le respect total du gouvernement et nous suivions un entraînement intensif dans le but d'intégrer un Cipher Pol. Je ne me suis pas fait spécialement d'amis là-bas. Il n'y avait pas de pleurnichards, pour mon plus grand plaisir, et surtout, personne ne parlait de son passé. Il importait bien peu en réalité. Bien sûr, les recruteurs savaient quelles étaient nos origines, mais ce qui comptait c'était notre volonté de nous battre pour le gouvernement, pour la justice, quitte parfois à ne pas toujours agir de façon très louable... Nous étions les futurs sbires de l'ordre mondial, des combattants de l'ombre. Alors nous aurions bien sûr à nous salir les mains. Enfin, rien n'importait plus que de défendre l'honneur des Tenryuubitos. Plus qu'un foyer, qui pour moi était une notion bien abstraite, on nous avait donné un but. Une marche à suivre. Une raison de vivre. Et si pour cela, nous devrions y laisser notre peau alors nous le ferions sans hésiter. En tout cas, moi je le ferrai. Je ne sais pas ce qu'en pensaient les autres et après tout je m'en foutais pas mal. On serait peut être amenés à faire équipe, dépendant de notre affectation, mais ce n'était pas pour cela que nous devions nous lier les uns aux autres.
Au fur et à mesure, des agents, nouvellement nommés parmi nous, partaient en mission et intégraient un Cipher Pol. Ils étaient remplacés par une nouvelle fournée d'aspirants. Enfin, je dis ça mais nous n'étions pas des centaines non plus... Un jour, ce fut à mon tour de m'y coller. Mes formateurs me connaissaient déjà suffisamment pour savoir quel groupe me correspondrait le mieux et puisque j'avais atteint une certaine maîtrise de ma force, je pouvais maintenant effectuer des missions. Je fut affectée au Cipher Pol numéro 6. C'est là que commencèrent mes aventures.
Je devais avoir quatre ou cinq ans quand des voisins ont décidé que ce n'était pas possible de laisser un bambin évoluer dans un environnement comme celui que je côtoyais. Ils ont été très gentils avec moi, je n'ai jamais eu de soucis avec eux. Je n'étais pas leur enfant, et j'en sentais un peu la différence mais ce n'était pas important, c'était naturel. On ne pouvait pas aimer l'enfant de quelqu'un d'autre autant qu'on aimait le sien. C'était ma propre conviction, même si j'avais conscience que tout le monde ne pensait pas comme moi. Toujours était-il que je voyais que ces gens qui m'avaient recueilli avec tant de bonté n'étaient plus aussi heureux depuis que j'étais là. Ça sautait aux yeux. Vraiment. Et je les comprenais, une bouche de plus à nourrir, un avenir de plus à assurer... Cela faisait de sacrées responsabilités ! Surtout pour un étranger... Je devais avoir une dizaine d'années lorsque je me suis enfuie. J'ai pris une barque, de quoi manger pendant quelques jours et j'ai rallié une ville voisine. Naviguer ne m'a posé trop de problèmes car je vivais dans un village de pécheurs, enfin principalement. Sur cette nouvelle île il y avait une base de la marine. Je m'y suis engagée. Le supérieur de cette base m'a d'abord regardé avec des yeux circonspects et m'a assigné des tâches de nettoyage, principalement. J'étais aussi de corvées d'épluchage de pommes de terre. Et il en faut, des patates pour nourrir tout un régiment, ça je peux vous l'assurer ! A côté de ça, je m’entraînais, seule. Je me disais qu'au moins, je ne serai pas un fardeau pour quiconque.
J'ai travaillé ainsi quelques années. Mon corps s'est endurci, musclé et ciselé. J'étais peut être une enfant mais je pouvais porter des charges assez lourdes, sans pour autant égaler un marin adulte de bonne constitution, je me débrouillai bien. J'étais devenue une sorte de mascotte sur la base, cela devait être dû à mon jeune âge. C'est vrai qu'il n'y avait pas énormément d'enfants dans le coin. Je n'en croisai pratiquement pas, mais cela e m'ennuyais pas car depuis mon plus jeune âge, j'étais une vraie solitaire. Je pense que c'est ce qui a intéressé ce type, un marine. Enfin, plus exactement un agent du gouvernement. Il m'a proposé de rejoindre un camp d’entraînement spécial, pour que je puisse servir l'ordre mondial. Je l'ai suivi sans hésiter, rien ne me retenait nulle part de tout façon, alors pourquoi ne pas aller découvrir d'autres lieux ?
Dans cette nouvelle base se trouvaient pas mal de gamins de mon âge, la quinzaine pétaradante. On nous inculquait le respect total du gouvernement et nous suivions un entraînement intensif dans le but d'intégrer un Cipher Pol. Je ne me suis pas fait spécialement d'amis là-bas. Il n'y avait pas de pleurnichards, pour mon plus grand plaisir, et surtout, personne ne parlait de son passé. Il importait bien peu en réalité. Bien sûr, les recruteurs savaient quelles étaient nos origines, mais ce qui comptait c'était notre volonté de nous battre pour le gouvernement, pour la justice, quitte parfois à ne pas toujours agir de façon très louable... Nous étions les futurs sbires de l'ordre mondial, des combattants de l'ombre. Alors nous aurions bien sûr à nous salir les mains. Enfin, rien n'importait plus que de défendre l'honneur des Tenryuubitos. Plus qu'un foyer, qui pour moi était une notion bien abstraite, on nous avait donné un but. Une marche à suivre. Une raison de vivre. Et si pour cela, nous devrions y laisser notre peau alors nous le ferions sans hésiter. En tout cas, moi je le ferrai. Je ne sais pas ce qu'en pensaient les autres et après tout je m'en foutais pas mal. On serait peut être amenés à faire équipe, dépendant de notre affectation, mais ce n'était pas pour cela que nous devions nous lier les uns aux autres.
Au fur et à mesure, des agents, nouvellement nommés parmi nous, partaient en mission et intégraient un Cipher Pol. Ils étaient remplacés par une nouvelle fournée d'aspirants. Enfin, je dis ça mais nous n'étions pas des centaines non plus... Un jour, ce fut à mon tour de m'y coller. Mes formateurs me connaissaient déjà suffisamment pour savoir quel groupe me correspondrait le mieux et puisque j'avais atteint une certaine maîtrise de ma force, je pouvais maintenant effectuer des missions. Je fut affectée au Cipher Pol numéro 6. C'est là que commencèrent mes aventures.
>> Test RP
Lizzie se leva de fort bonne humeur ce matin-là. Rien ne l'empêcherait de passer une magnifique journée. No way. Aujourd'hui, elle avait rendez-vous avec le Chef. Il y aurait peut être une mission à clé, qui pouvait savoir ? La jeune femme se leva, s'habilla rapidement, se rinça le visage et s'attacha les cheveux afin de ne pas être gênée, tout en laissant traîner une mèche pour cacher sa tempe gauche, comme d'habitude. Elle ouvrit ensuite les lourds rideaux qui obstruaient la fenêtre. Le ciel était majestueux. D'un bleu juste, ponctué ça et là de quelques moutons blancs. Non, vraiment, c'était parfait. Beth attrapa un bout de pain qu'elle avait abandonné là la veille, enfila sa veste à la va-vite puis sortie en trombe de sa petite chambre. Elle dévala les escaliers pour rejoindre le quartier de son supérieur. Sa secrétaire la reçut et la fit rapidement passer dans le bureau du chef. Un très beau bureau soit dit en passant. Le boss leva la tête de sa paperasse et jaugea Eliza.
Bonjour chef, lança la demoiselle avec une courbette tout juste esquissée.
Tu peux t’asseoir. Je sais que ça ne fait pas longtemps que tu as rejoins le CP6 et que je vais te confier ta première mission. Ton principal atout est ton jeune âge pour l'instant, et nous croyons en tes instincts, aussi ce travail sera aussi pour nous un test, afin de voir comment tu agis et comment tu réagis.
Eli acquiesça tout en s'asseyant dans un fauteuil moelleux, en cuir.
Bien. Nous avons eu vent par diverses informateurs qu'une cellule révolutionnaire évoluerait dans les environs. Nous n'avons pas de preuves ni aucunes idées de ce qu'ils peuvent bien comploter. On nous a également relaté qu'à chaque fois qu'une action étant lancée par cette troupe, une compagnie de théâtre effectuait une représentation, et ce dans la même zone. Ta mission est de t'introduire dans cette compagnie afin de voir si les événements sont liés. Tu as carte blanche, tant que tu ne grilles pas ta couverture, exposa le boss tout en passant une feuille à Lizzie. Voici ta nouvelle identité, pour les jours à venir. Bon courage.
Merci chef. Je ferais de mon mieux. Au revoir, chef ! déclama la jeune fille tout en effectuant un salut militaire.
Eli lut rapidement la feuille qui décrivait sa nouvelle identité. Elle serait Shana Brown, 16 ans, rejetée par sa famille à cause de son refus de s'engager dans la marine, cherchant un boulot. Couverture simple, mais efficace. Il fallait maintenant trouver des vêtements un peu usés, qui la ferait passer pour une fermière sans le sous, fragile et timide. Lizzie courut prendre un corset et une grande jupe à volants blanc qui traînaient dans sa penderie puis les salis avec un peu de terre, fit quelques trous en les déchirant un peu -un vrai gâchis- et s’imprégna de son personnage en se regardant dans un miroir. Oui, ce serait parfait. Petit clin d’œil à sa nouvelle personnalité puis la jeune fille partit rapidement de la base, en empruntant un sous terrain bien pratique qui la largua dans une forêt non loin de là. Sortir par la porte principale serait une erreur de débutant, et même si justement, Beth débutait, c'était pas une raison.
L'agent décida de marcher de long en large une bonne journée dans ce bois, pour puer un bon coup, et avoir vraiment l'air fatiguée, courbaturée. Bref, avoir l'air de s'être enfuie quoi. Une nuit passée dans un arbre aida les douleurs musculaires à se révéler. Parfait. Maintenant, la gamine avait un peu faim. Elle devait donc rallier la ville la plus proche. Elle se dirigea vers une route qu'elle avait repéré la veille et rencontra des marchands qui acceptèrent de la transporter à bord de leur charrette, jusqu'au marché le plus proche. Tout se passa pour le mieux jusqu'à la cité, même si les conversations n'étaient pas très évoluées. Le soleil s'acharnait sans relâche sur l'île, induisant une augmentation progressive de la température ambiante. Un peu plus de transpiration. Ça ne pouvait pas faire de mal. Les vendeurs, très prévenants, lui proposèrent à manger contre une bien modique somme d'argent mais Shana expliqua sa situation, les larmes aux yeux au fur et à mesure que son récit avançait et elle obtint tout de même un solide petit déjeuner des commerçants. Elle lâcha même un petit pleurnichement et renifla généreusement. Trop de... Générosité, justement. Elle enlaça ses deux nouveaux amis avant de s'élancer ragaillardie dans la foule du marché.
La demoiselle lissa ses vieux vêtements tachés en lisant l'affiche qu'elle avait sous les yeux. « La grande troupe Bah-Bi-B'd'el vous présente son nouveau spectacle : le cri du Lion ! Rendez-vous à la taverne Frô, où se sont produisent de grands mages ! Début des représentations dans une semaine». Lizzie eu un sourire à la fois mauvais et triomphant, puis Shana reprit place et ses yeux pétillèrent. Elle demanda à des badauds si ils savaient comment se rendre à l'adresse indiquée et rallia l'endroit sans soucis majeurs. La fermière poussa la porte, qui grinça légèrement sur ses gonds et s'avança jusqu'au comptoir où elle demanda au tavernier si il était possible de rencontrer quelqu'un de la troupe Bah-ect. Ce dernier grogna puis se rendit dans une arrière salle d'où il ramena un grand type chauve qui devait bien avoir la trentaine. Un vieux, donc. Ce dernier avait un regard franc et un sourire qui vous réchauffait le cœur. La jeune fermière se sentie tout de suite à l'aise en sa compagnie.
Chef ! Deux bières s'teu plaît ! lança le type de la compagnie avant de s’asseoir à une table vide, en s'affalant sur une chaise.
Il regarda un instant l'étrange gamine aux cheveux verts avant de lui lancer :
Bah alors, tu voulais pas me parler ?
Shana s'avança timidement et s'assit docilement sur une chaise, sans trop être vraiment assise, comme une petite fille bien élevée qui ne voulait pas déranger. Elle rougit largement puis leva la tête vers le chauve qui la détaillait.
Euh si... Oh, je suis désolée de vous déranger... C'est juste que... J'ai toujours rêvé de pouvoir faire du théâtre et... J'aimerai intégrer votre compagnie... Oh ! Bien sûr, je peux faire la cuisine, le ménage, tout ce que vous voulez... Et je n'attends pas de salaire !...
Dis moi petite, tu n'as pas une famille ?
La fermière se tortilla sur sa chaise d'un air gêné.
A vrai dire... Je l'ai fuie il y a peu... C'est pas vraiment une fugue... En réalité, j'ai un grand frère, Rick, et ce dernier va bientôt reprendre la ferme familiale. A cause de mes cheveux, mes parents ne peuvent espérer me trouver un bon parti... Ils m'ont toujours dit que j'étais une bête de foire voyez-vous... Alors ils m'ont dit que la meilleure solution serait de m'engager dans la marine. Il paraît qu'ils ne refusent jamais personne... Mais moi, je ne veux pas...
Les larmes commencèrent à monter dans les grands yeux marrons de la gamine qui refusa l'alcool que lui proposait le chauve.
Et tu voudrais faire du théâtre ? Ce n'est pas vraiment une position stable...
Je le sais bien ! Mais ça m'a toujours passionné, depuis que je suis petite ! Alors quand j'ai vu cette affiche en ville, je me suis dit que c'était un signe du destin voyez-vous ! Oh... Désolée... Je vous ai coupé la parole...
Y'a pas de mal t'inquiète. Bon, pour l'instant on a pas grand chose à te proposer mais si tu aides la femme de l'aubergiste, qui nous accueille. Tu auras à manger et on pourra peut être t'emmener avec nous quand on aura finit nos représentations ici. En attendant, tu pourras apprendre le métier en restant avec nous sur tes temps libres.
Oh ! C'est vrai ? demanda la jeune fille les yeux pétillants.
Oui, sinon j'te le dirais pas... Soit logique petite ! D'ailleurs, c'est quoi ton nom ?
Shana, je m'appelle Shana ! Shana Brown !
Ok Shana. Reste ici, je vais aller parler à l'aubergiste pour voir si c'est possible, normalement y'aura pas de soucis. Si c'est bon, tu pourras aller préparer le repas. Ça sera bientôt l'heure de dormir de toute façon.
La jeune fille resta bien gentiment assise, les jambes croisées et le dos droit, des paillettes dans les yeux. Elle espérait de tout son petit cœur qu'il n'y aurait pas de soucis avec le propriétaire. Et il n'y en eut pas de soucis, pour son plus grand plaisir. La femme de l'aubergiste fut très complaisante avec elle et lui laissa le soin d'éplucher les pommes de terre et les légumes pour le dîner. La journée avait passé très vite et avait été chargée en rebondissements, cela avait épuisé l'ancienne fermière, en plus de la mauvaise nuit qu'elle avait passé dans le bois. Elle s'endormit à table, avant que le dessert ne fut même servi.
Lizzie sentit qu'on la déplaçait mais continua à faire semblant de dormir. De toute façon, il ne fallait pas qu'elle bouge ce soir. La personne qui la portait monta des escaliers et la déposa doucement sur un matelas, puis souffla une bougie qu'il déposa sur la table de chevet à côté d'elle. L'agent du CP6 profita de l'occasion pour s'endormir profondément.
Shana se réveilla le lendemain matin sans encombres. Tout se passait pour le mieux. Elle suivit la troupe dans son quotidien quelques jours, sans encombre. La compagnie allait faire sa première représentation le soir même et la gamine aidait justement les aubergistes à briquer la salle principale pour cette occasion. La jeune fille était toute stressée mais en même temps elle était réellement heureuse de pouvoir enfin voir cette pièce que les comédiens répétaient depuis un bon moment maintenant. Ils étaient prêts, elle le savait. Et cela lui faisait plaisir. Ils étaient rapidement devenus ses amis. De très bons amis, qui l'avaient accueillis à bras ouverts alors qu'ils ne savaient rien d'elle...
La salle était comble. La troupe commençait à avoir une certaine réputation dans le coin. Lizzie observait du coin de l’œil les coulisses où les comédiens revêtaient leurs costumes. Le spectacle allait commencer d'un instant à l'autre. Heureusement qu'on avait insisté pour qu'elle se place parmi les spectateurs, cela allait lui faciliter le travail. Beth se glissa silencieusement vers la porte de la taverne, en se frayant un chemin parmi la foule. Elle enleva la lourde robe qu'elle portait et se retrouva en combinaison noir. Parfait. Elle noua ensuite ses cheveux en un lourd chignon qui se balançait à chacun de ses pas, puis se posta sur le toit de l'auberge, surveillant la sortie de service.
Un homme ne tarda pas à sortir, vêtu d'un grand manteau bleu nuit, muni d'une capuche dissimulant son visage. Elizabeth le suivit, évoluant en effleurant les toitures, durant sa marche nocturne. Enfin il s'arrêta et sortit une grande affiche de sous sa grande cape. Il la cloua au mur avec rapidité puis continua son chemin tout en regardant autour de lui. La jeune fille se glissa silencieusement dans la rue déserte, tout en notant précautionneusement le chemin qu'avait suivi le comédien. L'affiche appelait au soulèvement de la ville contre la marine, elle était signée par un grand chef révolutionnaire bien connu. C'était presque trop facile... Lizzie s'élança à la poursuite du membre de la troupe qu'elle coinça dans une impasse sombre.
Shana... Qu'est ce que tu fais là ?
Mon nom n'est pas Shana et je ne te divulguerai pas mon identité. Ainsi, tu colles des affiches dans la ville, hein ?
En quoi ça peut t'interesser ?
En tant qu'agent du CP6, ça m’intéresse forcement... Mais peut-être ne connais-tu pas les institutions du Cipher Pol. Bah, après tout, je m'en fout pas mal.
Beth s'élança vers sa cible avec rapidité, sans lui laisser l'occasion de réagir. Elle le cloua au sol et lui passa des menottes aux poignets puis l'assomma et le traina rapidement jusqu'à la base marine la plus proche. Elle appela ensuite son supérieur grâce à son Den den mushi portable.
*Pelup pelup pelup... Pelup pelup...*
Gnourf... Oui ? J'écoute.
Chef ? Ici Elizabeth, mission accomplie ! Vous pouvez dépêcher une escouade de la marine dans la taverne Frô, de la petite ville de Forth Town.
Ce sera fait dans la demi-heure. Beau boulot agent Bikov.
Merci. Je passe déjà sous les verrous le chef de la troupe.
Bien, vous pourrez rentrer ensuite.
Bien reçu Chef.
Lizzie raccrocha le Den den muchi avant de réveiller le marine qui roupillait à son poste de garde puis de lui lancer sa prise du jour en lui disant de le boucler soigneusement. Elle repartie ensuite guillerette vers sa chambre, qui décidément lui avait beaucoup manqué. Mission accomplie. Deux mots qui allaient très bien ensemble.
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _________Bonjour chef, lança la demoiselle avec une courbette tout juste esquissée.
Tu peux t’asseoir. Je sais que ça ne fait pas longtemps que tu as rejoins le CP6 et que je vais te confier ta première mission. Ton principal atout est ton jeune âge pour l'instant, et nous croyons en tes instincts, aussi ce travail sera aussi pour nous un test, afin de voir comment tu agis et comment tu réagis.
Eli acquiesça tout en s'asseyant dans un fauteuil moelleux, en cuir.
Bien. Nous avons eu vent par diverses informateurs qu'une cellule révolutionnaire évoluerait dans les environs. Nous n'avons pas de preuves ni aucunes idées de ce qu'ils peuvent bien comploter. On nous a également relaté qu'à chaque fois qu'une action étant lancée par cette troupe, une compagnie de théâtre effectuait une représentation, et ce dans la même zone. Ta mission est de t'introduire dans cette compagnie afin de voir si les événements sont liés. Tu as carte blanche, tant que tu ne grilles pas ta couverture, exposa le boss tout en passant une feuille à Lizzie. Voici ta nouvelle identité, pour les jours à venir. Bon courage.
Merci chef. Je ferais de mon mieux. Au revoir, chef ! déclama la jeune fille tout en effectuant un salut militaire.
Eli lut rapidement la feuille qui décrivait sa nouvelle identité. Elle serait Shana Brown, 16 ans, rejetée par sa famille à cause de son refus de s'engager dans la marine, cherchant un boulot. Couverture simple, mais efficace. Il fallait maintenant trouver des vêtements un peu usés, qui la ferait passer pour une fermière sans le sous, fragile et timide. Lizzie courut prendre un corset et une grande jupe à volants blanc qui traînaient dans sa penderie puis les salis avec un peu de terre, fit quelques trous en les déchirant un peu -un vrai gâchis- et s’imprégna de son personnage en se regardant dans un miroir. Oui, ce serait parfait. Petit clin d’œil à sa nouvelle personnalité puis la jeune fille partit rapidement de la base, en empruntant un sous terrain bien pratique qui la largua dans une forêt non loin de là. Sortir par la porte principale serait une erreur de débutant, et même si justement, Beth débutait, c'était pas une raison.
L'agent décida de marcher de long en large une bonne journée dans ce bois, pour puer un bon coup, et avoir vraiment l'air fatiguée, courbaturée. Bref, avoir l'air de s'être enfuie quoi. Une nuit passée dans un arbre aida les douleurs musculaires à se révéler. Parfait. Maintenant, la gamine avait un peu faim. Elle devait donc rallier la ville la plus proche. Elle se dirigea vers une route qu'elle avait repéré la veille et rencontra des marchands qui acceptèrent de la transporter à bord de leur charrette, jusqu'au marché le plus proche. Tout se passa pour le mieux jusqu'à la cité, même si les conversations n'étaient pas très évoluées. Le soleil s'acharnait sans relâche sur l'île, induisant une augmentation progressive de la température ambiante. Un peu plus de transpiration. Ça ne pouvait pas faire de mal. Les vendeurs, très prévenants, lui proposèrent à manger contre une bien modique somme d'argent mais Shana expliqua sa situation, les larmes aux yeux au fur et à mesure que son récit avançait et elle obtint tout de même un solide petit déjeuner des commerçants. Elle lâcha même un petit pleurnichement et renifla généreusement. Trop de... Générosité, justement. Elle enlaça ses deux nouveaux amis avant de s'élancer ragaillardie dans la foule du marché.
La demoiselle lissa ses vieux vêtements tachés en lisant l'affiche qu'elle avait sous les yeux. « La grande troupe Bah-Bi-B'd'el vous présente son nouveau spectacle : le cri du Lion ! Rendez-vous à la taverne Frô, où se sont produisent de grands mages ! Début des représentations dans une semaine». Lizzie eu un sourire à la fois mauvais et triomphant, puis Shana reprit place et ses yeux pétillèrent. Elle demanda à des badauds si ils savaient comment se rendre à l'adresse indiquée et rallia l'endroit sans soucis majeurs. La fermière poussa la porte, qui grinça légèrement sur ses gonds et s'avança jusqu'au comptoir où elle demanda au tavernier si il était possible de rencontrer quelqu'un de la troupe Bah-ect. Ce dernier grogna puis se rendit dans une arrière salle d'où il ramena un grand type chauve qui devait bien avoir la trentaine. Un vieux, donc. Ce dernier avait un regard franc et un sourire qui vous réchauffait le cœur. La jeune fermière se sentie tout de suite à l'aise en sa compagnie.
Chef ! Deux bières s'teu plaît ! lança le type de la compagnie avant de s’asseoir à une table vide, en s'affalant sur une chaise.
Il regarda un instant l'étrange gamine aux cheveux verts avant de lui lancer :
Bah alors, tu voulais pas me parler ?
Shana s'avança timidement et s'assit docilement sur une chaise, sans trop être vraiment assise, comme une petite fille bien élevée qui ne voulait pas déranger. Elle rougit largement puis leva la tête vers le chauve qui la détaillait.
Euh si... Oh, je suis désolée de vous déranger... C'est juste que... J'ai toujours rêvé de pouvoir faire du théâtre et... J'aimerai intégrer votre compagnie... Oh ! Bien sûr, je peux faire la cuisine, le ménage, tout ce que vous voulez... Et je n'attends pas de salaire !...
Dis moi petite, tu n'as pas une famille ?
La fermière se tortilla sur sa chaise d'un air gêné.
A vrai dire... Je l'ai fuie il y a peu... C'est pas vraiment une fugue... En réalité, j'ai un grand frère, Rick, et ce dernier va bientôt reprendre la ferme familiale. A cause de mes cheveux, mes parents ne peuvent espérer me trouver un bon parti... Ils m'ont toujours dit que j'étais une bête de foire voyez-vous... Alors ils m'ont dit que la meilleure solution serait de m'engager dans la marine. Il paraît qu'ils ne refusent jamais personne... Mais moi, je ne veux pas...
Les larmes commencèrent à monter dans les grands yeux marrons de la gamine qui refusa l'alcool que lui proposait le chauve.
Et tu voudrais faire du théâtre ? Ce n'est pas vraiment une position stable...
Je le sais bien ! Mais ça m'a toujours passionné, depuis que je suis petite ! Alors quand j'ai vu cette affiche en ville, je me suis dit que c'était un signe du destin voyez-vous ! Oh... Désolée... Je vous ai coupé la parole...
Y'a pas de mal t'inquiète. Bon, pour l'instant on a pas grand chose à te proposer mais si tu aides la femme de l'aubergiste, qui nous accueille. Tu auras à manger et on pourra peut être t'emmener avec nous quand on aura finit nos représentations ici. En attendant, tu pourras apprendre le métier en restant avec nous sur tes temps libres.
Oh ! C'est vrai ? demanda la jeune fille les yeux pétillants.
Oui, sinon j'te le dirais pas... Soit logique petite ! D'ailleurs, c'est quoi ton nom ?
Shana, je m'appelle Shana ! Shana Brown !
Ok Shana. Reste ici, je vais aller parler à l'aubergiste pour voir si c'est possible, normalement y'aura pas de soucis. Si c'est bon, tu pourras aller préparer le repas. Ça sera bientôt l'heure de dormir de toute façon.
La jeune fille resta bien gentiment assise, les jambes croisées et le dos droit, des paillettes dans les yeux. Elle espérait de tout son petit cœur qu'il n'y aurait pas de soucis avec le propriétaire. Et il n'y en eut pas de soucis, pour son plus grand plaisir. La femme de l'aubergiste fut très complaisante avec elle et lui laissa le soin d'éplucher les pommes de terre et les légumes pour le dîner. La journée avait passé très vite et avait été chargée en rebondissements, cela avait épuisé l'ancienne fermière, en plus de la mauvaise nuit qu'elle avait passé dans le bois. Elle s'endormit à table, avant que le dessert ne fut même servi.
Lizzie sentit qu'on la déplaçait mais continua à faire semblant de dormir. De toute façon, il ne fallait pas qu'elle bouge ce soir. La personne qui la portait monta des escaliers et la déposa doucement sur un matelas, puis souffla une bougie qu'il déposa sur la table de chevet à côté d'elle. L'agent du CP6 profita de l'occasion pour s'endormir profondément.
Shana se réveilla le lendemain matin sans encombres. Tout se passait pour le mieux. Elle suivit la troupe dans son quotidien quelques jours, sans encombre. La compagnie allait faire sa première représentation le soir même et la gamine aidait justement les aubergistes à briquer la salle principale pour cette occasion. La jeune fille était toute stressée mais en même temps elle était réellement heureuse de pouvoir enfin voir cette pièce que les comédiens répétaient depuis un bon moment maintenant. Ils étaient prêts, elle le savait. Et cela lui faisait plaisir. Ils étaient rapidement devenus ses amis. De très bons amis, qui l'avaient accueillis à bras ouverts alors qu'ils ne savaient rien d'elle...
La salle était comble. La troupe commençait à avoir une certaine réputation dans le coin. Lizzie observait du coin de l’œil les coulisses où les comédiens revêtaient leurs costumes. Le spectacle allait commencer d'un instant à l'autre. Heureusement qu'on avait insisté pour qu'elle se place parmi les spectateurs, cela allait lui faciliter le travail. Beth se glissa silencieusement vers la porte de la taverne, en se frayant un chemin parmi la foule. Elle enleva la lourde robe qu'elle portait et se retrouva en combinaison noir. Parfait. Elle noua ensuite ses cheveux en un lourd chignon qui se balançait à chacun de ses pas, puis se posta sur le toit de l'auberge, surveillant la sortie de service.
Un homme ne tarda pas à sortir, vêtu d'un grand manteau bleu nuit, muni d'une capuche dissimulant son visage. Elizabeth le suivit, évoluant en effleurant les toitures, durant sa marche nocturne. Enfin il s'arrêta et sortit une grande affiche de sous sa grande cape. Il la cloua au mur avec rapidité puis continua son chemin tout en regardant autour de lui. La jeune fille se glissa silencieusement dans la rue déserte, tout en notant précautionneusement le chemin qu'avait suivi le comédien. L'affiche appelait au soulèvement de la ville contre la marine, elle était signée par un grand chef révolutionnaire bien connu. C'était presque trop facile... Lizzie s'élança à la poursuite du membre de la troupe qu'elle coinça dans une impasse sombre.
Shana... Qu'est ce que tu fais là ?
Mon nom n'est pas Shana et je ne te divulguerai pas mon identité. Ainsi, tu colles des affiches dans la ville, hein ?
En quoi ça peut t'interesser ?
En tant qu'agent du CP6, ça m’intéresse forcement... Mais peut-être ne connais-tu pas les institutions du Cipher Pol. Bah, après tout, je m'en fout pas mal.
Beth s'élança vers sa cible avec rapidité, sans lui laisser l'occasion de réagir. Elle le cloua au sol et lui passa des menottes aux poignets puis l'assomma et le traina rapidement jusqu'à la base marine la plus proche. Elle appela ensuite son supérieur grâce à son Den den mushi portable.
*Pelup pelup pelup... Pelup pelup...*
Gnourf... Oui ? J'écoute.
Chef ? Ici Elizabeth, mission accomplie ! Vous pouvez dépêcher une escouade de la marine dans la taverne Frô, de la petite ville de Forth Town.
Ce sera fait dans la demi-heure. Beau boulot agent Bikov.
Merci. Je passe déjà sous les verrous le chef de la troupe.
Bien, vous pourrez rentrer ensuite.
Bien reçu Chef.
Lizzie raccrocha le Den den muchi avant de réveiller le marine qui roupillait à son poste de garde puis de lui lancer sa prise du jour en lui disant de le boucler soigneusement. Elle repartie ensuite guillerette vers sa chambre, qui décidément lui avait beaucoup manqué. Mission accomplie. Deux mots qui allaient très bien ensemble.
Informations IRL
Prénom : Lisa
Age : 18 ans
Aime : Le rose, les poneys et les arcs en ciel
N'aime pas : Les choux fleurs et travailler pour mes exams
Personnage préféré de One Piece : Chopper !
Caractère : Euh... Je suis joviale, je crois, mais j'ai un peu le sang chaud, il paraît tout du moins !
Fait du RP depuis : Bonne question, avec ou sans les pauses ? Sans les pauses j'ai du rp pendant deux ans je pense, mais j'ai fais de longues pauses à cause de mon IRL
Disponibilité approximative : Deux-trois fois par semaine max (hors vacances)
Comment avez-vous connu le forum ? Ça fait longtemps que je le connais !
Quand vous estimez avoir terminé vos descriptions et votre biographie, signalez-le par un nouveau message et demandez votre test RP. Pour plus de lisibilité vous pouvez aussi l'indiquer dans le sous-titre de votre présentation par la mention [En attente de Test RP]. Plus ce sera visible, moins vous avez de chance que les modérateurs ne vous loupent (ce qui n’arrive pas très souvent).
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Dernière édition par Elizabeth Von Bykov le Jeu 8 Mai 2014 - 21:57, édité 13 fois