J'évolue dans les galeries inondées qui me servent de nid. Le froid y règne, et des effluves nauséabondes s'échappent ci et là, mais je m'en moque. Rien ne m'intéresse, si ce n'est la faim tiraillante qui harcèle mon corps et mon esprit depuis des lustres. A quatre pattes, j'évolue dans cette eau rendue opaque à la recherche d'un moyen d'obtenir ma pitance. La dernière fois que j'ai tenté de me trouver à manger à l'extérieur de ce lieu, j'ai été poursuivi à travers cet amas de bâtisses sans comprendre pourquoi.
Les êtres qui vivent dans la lumière, au dessus de moi, semblent agressifs et dangereux, surtout s'ils se rassemblent pour me chasser. Je dois trouver une autre alternative que l'attaque frontale si je veux pouvoir obtenir un butin plus conséquent que le malheureux poisson de l'autre fois. Sans conviction, j'escalade lentement l'échelle qui me mène à l'extérieur de ce que les civilisés nomment "égouts", et c'est trempé et malodorant que je m'en échappe.
Une fois à l'air libre, je m'ébroue et entame de trouver un lieu où démarrer ma traque. Atteindre les hauteurs n'est pas difficile, les habitations de ces hommes permettant des accroches simples d'accès et visibles, qui plus est. Je me situe actuellement dans un lieu isolé, ce qui joue en ma faveur. J'espère que mes poursuivants m'ont oublié, et j'envisage d'escalader un mur pour obtenir un point d'observation au sommet d'une maison.
Les odeurs diverses et variées me parviennent, mais ces dernières sont bien moins déplaisantes que l'omniprésente puanteur de mon domaine. Mieux, elles me font frémir d'envie alors que je masse mon estomac fatigué par le jeun prolongé. En chasse ! Il est temps de prouver que le dernier des Seekers dispose d'une adresse suffisante pour se nourrir par ses propres moyens en dehors de sa terre natale ! S'adapter, évoluer, c'est là mon principal atout.
Sous mes yeux, j'aperçois la proie parfaite. Un femme, jeune et passablement apte à l'accouplement de mon point de vue, mais qui ne servira pas ce genre d'intérêts aujourd'hui. J'ai un bien meilleur traitement à lui réserver, pour la punir d'avoir été si imprudente et de ne pas m'avoir redouté. Je suis un chasseur, le plus efficace d'ailleurs. Prenant appui sur le toit, je bande mes muscles pour préparer un saut, et je bondis sur ma victime avec l'adresse du fauve. Cette dernière ne me voit pas venir, ou tout du moins pas assez vite, et c'est avant de pouvoir hurler qu'elle reçoit mon poing sur le sommet du crâne.
La femelle s'effondre lamentablement, à l'ombre de cette ruelle, et je me lèche les babines. Première cible, première victoire. La chasse est simpliste sur les terres civilisés, cela me réjouit. Je me penche sur ce que portait la donzelle, à savoir un sac de vivres bien rempli. Fruits, légumes, poissons divers, autant d'aliments que je vais m'empresser d'engloutir en ricanant. Je fourre mon museau dans le sac renversé, et commence à dévorer goulûment ce qui se trouve à l'intérieur.
Je suis dissimulé, ma victime est inconsciente, alors je peux me permettre de me restaurer sans me soucier d'un éventuel perturbateur. J'ai observé les lieux avant d'agir, personne ne passe par ici.
Personne, vraiment ?
Les êtres qui vivent dans la lumière, au dessus de moi, semblent agressifs et dangereux, surtout s'ils se rassemblent pour me chasser. Je dois trouver une autre alternative que l'attaque frontale si je veux pouvoir obtenir un butin plus conséquent que le malheureux poisson de l'autre fois. Sans conviction, j'escalade lentement l'échelle qui me mène à l'extérieur de ce que les civilisés nomment "égouts", et c'est trempé et malodorant que je m'en échappe.
Une fois à l'air libre, je m'ébroue et entame de trouver un lieu où démarrer ma traque. Atteindre les hauteurs n'est pas difficile, les habitations de ces hommes permettant des accroches simples d'accès et visibles, qui plus est. Je me situe actuellement dans un lieu isolé, ce qui joue en ma faveur. J'espère que mes poursuivants m'ont oublié, et j'envisage d'escalader un mur pour obtenir un point d'observation au sommet d'une maison.
Les odeurs diverses et variées me parviennent, mais ces dernières sont bien moins déplaisantes que l'omniprésente puanteur de mon domaine. Mieux, elles me font frémir d'envie alors que je masse mon estomac fatigué par le jeun prolongé. En chasse ! Il est temps de prouver que le dernier des Seekers dispose d'une adresse suffisante pour se nourrir par ses propres moyens en dehors de sa terre natale ! S'adapter, évoluer, c'est là mon principal atout.
Sous mes yeux, j'aperçois la proie parfaite. Un femme, jeune et passablement apte à l'accouplement de mon point de vue, mais qui ne servira pas ce genre d'intérêts aujourd'hui. J'ai un bien meilleur traitement à lui réserver, pour la punir d'avoir été si imprudente et de ne pas m'avoir redouté. Je suis un chasseur, le plus efficace d'ailleurs. Prenant appui sur le toit, je bande mes muscles pour préparer un saut, et je bondis sur ma victime avec l'adresse du fauve. Cette dernière ne me voit pas venir, ou tout du moins pas assez vite, et c'est avant de pouvoir hurler qu'elle reçoit mon poing sur le sommet du crâne.
La femelle s'effondre lamentablement, à l'ombre de cette ruelle, et je me lèche les babines. Première cible, première victoire. La chasse est simpliste sur les terres civilisés, cela me réjouit. Je me penche sur ce que portait la donzelle, à savoir un sac de vivres bien rempli. Fruits, légumes, poissons divers, autant d'aliments que je vais m'empresser d'engloutir en ricanant. Je fourre mon museau dans le sac renversé, et commence à dévorer goulûment ce qui se trouve à l'intérieur.
Je suis dissimulé, ma victime est inconsciente, alors je peux me permettre de me restaurer sans me soucier d'un éventuel perturbateur. J'ai observé les lieux avant d'agir, personne ne passe par ici.
Personne, vraiment ?
Dernière édition par Nazgahl Cradle le Ven 2 Mai 2014 - 20:19, édité 1 fois