Après avoir reçu les ordres de Flist, c’est Edgard lui-même qui fut chargé du cas de Smiley Smile. Le pauvre avait perdu conscience depuis un bon moment et malgré son épaule en charpie, son crâne défoncer et tout ce sang qui ne laissaient qu’une vile trace derrière eux, les deux hommes avaient parcouru la distance nécessaire à l’extermination du plus souriant des blondinets que le monde n’ait jamais connue. Désormais seul, sur un quai abandonner et délabrer à l’extrémité sud de Jaya. Edgard avait pour mission de balancer le corps à la flotte pour se débarrasser de la vermine qu’il avait suivie depuis trop longtemps.
Se soir là, le ciel se mit à gronder, au début seuls quelques nuages accompagnèrent cette marche lugubre, mais les gouttelettes devenues des larmes d’ange nettoyait cette trainé rougeâtre et bientôt le ciel en entier accompagnât la mort lente de notre héros. Laisser à l’abandon par son équipage, le mousse n’était plus. Il avait tenté le tout pour le tout, mais avait eu la malchance de rencontrer le pire des ennemis qu’il aurait eu la chance de rencontrer. Malgré tout, sa vie lui avait sufi, lui qui avait tant de buts, tant d’ambition le voilà désormais plus bas qu’il ne le fut jamais.
Voulant en finir au plus vite pour retrouver le confort de sa cache, Edgard jet un dernier regard à se visage toujours souriant. Un léger frisson lui remonta le long du dos en voyant que même face à la mort, cet homme ne cesserait pas de sourire. Un sourire, tant de choses cacher derrière… Mais à ses yeux, tout finirait ce soir, il n’entendrait plus jamais parler de lui et demain tout serait oublié. Sad Smile ne serait plus et lui ne s’empêcherait pas de dormir pour autant.
D’un geste sec, le cadavre encore chaud se retrouva à la mer, comme le voulant les traditions d’Edgard dans son ile d’origine, il plaça le corps de Smile sur une planche de bois qui remplacerait la barque auxquelles il aurait eu droit. Ensuite, il poussa l’embarcation de fortune et elle prit tranquillement le large, c’est dans un sourire éternel que le mousse infiltré disparut aux yeux du pied leste. Lui, il se retourna sans cérémonie et retourna à sa vie.
Un peu plus loin, alors que ses deux bras s’étaient enfoncés dans cette étendue liquide qu’était la mer, son corps était à moitié soutenu par cette petite planche de bois. D’ici peu, s’il en avait la chance, il glisserait sous l’eau ou une vague l’emporterait dans un monde meilleur. Mais en réalité, Smile n’était plus conscient de rien. Il ne souffrait pas non plus sous le coup de ses blessures, le choc à sa tête donner par le crochet même de son ennemi lui avait fait voir toute les étoiles du cosmos et il ne restait plus de lui que cette enveloppe momentanément vide.
Quand son corps attaquer par la froideur soudaine de la mer et tout le sel qui brulait ses plaies n’en pouvais plus, que sa mémoire l’eut quitter et qu’il ouvrit de nouveau les yeux, il se crut mort, lui qui ne savait plus ou il se trouvait voyait ce bleu azur et toutes ses petites bulles d’air se mélanger à se rouge d’un vif impressionnant. Dans cette tornade aqueuse, Smile coulait à pic, telle une roche alors que les bas-fonds prenaient le dessus, l’attirant tranquillement vers une mort certaine.
Quand soudain, un miracle se produisit, il venait d’écouler son dernier souffle et sa vue se brouillait quand il la vit. Cette main blanche pourfendre l’eau avec une facilite déconcertante, cette main qui grand ouverte venait lui porter secours.
Elle se saisit de lui, et sous la pression incroyable de la force brute qu’avait son sauveur, le blondinet pue de nouveau prendre une respiration.
Quelques instants plus tard, alors qu’il crachait ses poumons et qu’il reprenait tranquillement ses esprits le rescapé parla, tel un enfant de nouveau mis au monde, il prononça ses premiers mots dans cette nouvelle vie qui s’offrait à lui.