Henry Morgan
Pseudonyme : Baracuda Age: 32 ans Sexe : Homme Race : Humain... Métier : Vendeur d’esclaves / Ingénieur Groupe : Pirate But : Retrouver et buter tous ceux de son ancien équipage, devenir corsaire pour travailler en toute impunité Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : Cyborg et un fruit du démon : Le fruit du compagnon Équipement : Un bras en métal amovible pouvant être remplacé par une arme, un tire-bouchon, un crochet… Ce qu’on veut… Codes du règlement : Ce compte est-il un DC ? : Oui, de James Fermal Si oui, quel @ l'a autorisé ? : |
>> Physique
-Bonjour. Je suis là pour créer votre fiche de personnage. Vous voulez bien vous présenter ?
-Baracuda.
-Baracuda comment ?
-BARACUDA !!
-Euh… Okay, okay… Donc… Baracuda, sexe masculin – vous m’arrêtez si je me trompe – humain, peau noire, cheveux noirs, yeux marron.
-Ouais jusque là t’as tout bon.
-Corpulence… Euh… Enorme ?
-Ca m’va, gringalet.
-Parfait, mettez-vous ici. Voilà, donc 1m94. Montez là-dessus et… 117 kilos. Mon Dieu. Vous êtes largement au-dessus de la courbe de croissance de…
-TA GUEULE !
-Bien bien, d’accord !
-Et elles sont où mes fringues d’abord ?! Tu m’mates ou quoi ? C’est ça, hein ? Ca t’fait bander de m’voir à poil ?
-Croyez bien que je suis désolé mais c’est la procédure. Passons aux signes distinctifs. Il vous manque votre main droite jusqu’à la moitié de l’avant-bras. Pouvez-vous me dire où vous l’avez perdue ?
-J’sais pas. T’as regardé dans ton…
-Bien, je pense qu’on reviendra là-dessus dans la biographie. Une méchante cicatrice sur le torse, un tatouage sur l’épaule gauche représentant un crâne dans des flammes… Une coiffure de… punk.
-Ola, ola, ola, c’est un iroquois ! Rien à voir avec un punk !
-Bien, iroquois, je le note. Ca me semble tout. Vous voyez autre chose à ajouter ?
-Ouais, j’ai deux dents en or aussi. C’est bon, content ? J’peux avoir mes fringues maintenant ?
-Bien sûr, attendez un instant. Alors… Un caleçon, une veste en cuir bordée de fourrure, des rangers taille 57 avec bout renforcé, un pantalon en treillis, un collier en argent avec un plaque d’immatriculation, un unique gant… Un avant-bras en métal, tonnerre, ça pèse une tonne ! Vite, vite, prenez-le ! Haaa… Merci. Une ceinture comportant des emplacements pour munition et… C’est tout ? Vous ne portez pas de chaussettes ?
-Pour quoi faire ?
-Heu oui ben je… heu… On va passer à la seconde étape, vous voulez bien ?
>> Psychologie
-Bien, on va discuter un peu de vous à présent. Je vous en prie, prenez donc une chaise.
-Prendre une chaise ? Qu’est ce que tu voudrais que j’en foute ? Elle est moche en plus ! Je vais juste m’asseoir dessus, okay ?
-Euh… Bien. Si vous me disiez un peu quel genre d’homme vous êtes ? Vous me semblez colérique.
-Ouais, j’suis un mec qu’il faut vraiment éviter d’énerver. C’est vrai, je l’avoue, j’me fous souvent dans des colères noires où j’me contrôle plus du tout. Je pète tout et je frappe tout le monde. C’est pour ça que j’suis là d’ailleurs, non ?
-Entre autres, oui. Disons que c’est une goutte d’eau dans un océan de raisons.
-Quoi ? J’suis retenu ici pour une goutte d’eau ??
-C’est une métaphore. Disons qu’il y a de nombreuses raisons à votre présence ici. Vous semblez avoir tendance à tout prendre au premier degré. Intéressant.
-Ouais, il paraît. J’pige jamais rien à ce qu’on me raconte et ça aussi ça m’énerve !
-Bien. Il doit bien y avoir certaines choses que vous aimez tout de même, non ?
-BWAHAHAHA !! Ho ouais putain ! L’alcool, les gonzesses et la thune ! Voilà ! Ca c’est bon !
-Hummm… Moui, d’accord. Un peu cliché mais je le note. Autre chose ?
-Ouais, j’aime les armes aussi. Et bricoler. J’adore ça.
-Très bien, on peut peut-être partir là-dessus. Vous fabriquez quel genre de choses ?
-J'bricole tout c'que j'trouve. J'fabrique des petites machines, des armes, des vehicules... Tout. Tant qu'ça demande pas de l'électricité, j'peux tout faire! J'faisais l'ingénieur sur mon navire après que le précédent ait démissionné.
-Quand vous dîtes « démissionné », vous voulez dire…
-Ben il a changé de métier quoi.
-Ah ouf… Bien, vous avez donc une psychologie assez « simple ». Et je pèse mes mots.
-Sérieux ? Vous pouvez faire ça ?
-… Bref. Vous avez des aspirations dans la vie ?
-Des aspirations ?
-Un but ?
-Ha ! Ouais, j’veux buter tout mon ancien équipage ! Et aussi devenir corsaire pour pouvoir continuer mon trafic sans m’faire emmerder !
-Hohoho, voilà des objectifs très honorables. Votre ancien équipage ? Vous voulez en parler ?
-Ils m’ont trahit et se sont fait choper par la Marine. Un jour, j’les retrouverai et j’les ferais tous payer d’mes mains ! Juré !
-Je vois… J’ose à peine vous le demander mais… Qu’en est-il de ce trafic dont vous me parliez ?
-J’vends des gens.
-Pardon ??
-J’vends des gens à d’autres gens. Des fois des armes aussi, mais ça rapporte moins parce que les plus grosses, j’me les garde pour moi.
-De mieux en mieux… Vous êtes donc à la tête d’un réseau de vente d’esclaves.
-Ba plus maintenant ! Plus d’réseau, plus d’marchandises, plus d’main droite ! Bordel ! Ils vont vraiment me l’payer ces enflures !
-Et vous n’éprouvez jamais de remords à ce que vous faîtes ?
-Des quoi ?
-Bon, bon, bon, je pense qu’on voit à peu près le charmant homme que vous êtes. Plus qu’une étape et je vous laisse tranquille. Veuillez me suivre dans la salle suivante.
>> Biographie
-Nous y voilà ! Allez-y !
-Hein ? Allez où ? Et pourquoi on a changé d’pièce ? C’est exactement la même !
-Nous sommes à présent dans la salle de biographie. Vous devez raconter votre vie. En entière.
-Sérieux ? C’est obligé ça ?
-Oui. Racontez-nous votre enfance, là où vous avez grandit, comment vous avez pris la mer, perdu votre bras tout ça… Faîtes nous une vue d’ensemble, pas la peine de rentrer dans le moindre petit détail.
-Bon… Ba j’suis né dans le royaume de Luvneel. Non, bien sûr pas dans les quartiers de bourges à bouffer des gâteaux à la crème et m’demander quel costume j’vais porter à la réception du Duc de Moncul. Ma mère m’a éjecté d’son utérus dans une bicoque en ruine de Luvneelpraad. J’ai grandi auprès d’une femme. Mais j’suis même pas sûr que c’était elle, ma mère. Elle était pas black. En tout cas, elle m’a filé ses restes jusqu’à ce que j’ai 8 ans. Après, elle a considéré que j’étais assez grand pour voler des trucs moi-même. Et c’était vrai.
-Vous n’avez jamais cherché à trouver un travail honnête ?
-Hinhin… On voit que vous avez jamais foutu les pieds à Luvneelpraad. D’un côté du mur, vous avez la bourgeoisie, les plus grands experts en construction, les nobles, les riches marchands qui vendent d’la soie et du lin. De l’autre côté, d’mon côté, vous avez des mendiants, des voleurs, des crèves la faim, tous rongés soit par la lèpre, soit pas l’scorbut, soit par les deux. Ou alors vous avez des pirates qui ont fait des choses tellement horribles qu’ils préfèrent s’terrer dans ce trou que d’montrer leur visage au monde. Qui voudrait engager qui que ce soit de c’côté du mur ?
-Je vois. Poursuivez.
-J’avais quelques camarades de fauche. Mais ils changeaient souvent. Certains mourraient d’faim, d’autres fuyaient cet endroit, ou se faisaient capturer pour être revendus. J’avais même une petite amie à 13 ans. Sauf que celle-là, c’est moi qui l’ai vendue. On m’en a offert 10 000 berrys. Ca semble insignifiant, mais… Ca m’a permis d’manger pendant un moment. C’est là que j’ai compris que c’était un super moyen de s’faire du pognon rapidement. J’ai pu manger à ma faim pendant une semaine entière avec ce que j’avais gagné. Du coup, j’étais fort physiquement. Ca m’a permis d’en attraper d’autres. Ils étaient faibles et affamés. Surtout les gosses de mon âge. Et ça s’vend bien un gosse. Plus cher qu’un adulte. C’est un investissement.
-Vous… Vous vendiez vos camarades à 13 ans ? Sérieusement ?
-Bien sûr sérieusement. Ceux que j’vendais pas finissaient par crever d’toute façon ! Alors autant qu’ils servent ! A 16 ans, j’ai accumulé assez d’pognon pour m’payer un petit bateau et m’barrer de c’trou à rats. J’ai alors rejoint Las Camp. Franchement, c’était pas beaucoup mieux, mais au moins c’était plus grand. Je pouvais agir plus librement. Un mec qui disparaît d’Las Camp, ça s’remarque à peine. J’y suis resté dix ans avant d’sentir le besoin d’bouger, d’changer d’air. J’ai payé 100 000 berrys à un capitaine pirate qui m’a laissé rejoindre son équipage. L’argent achète tout d’nos jours.
-Donc à 26 ans, vous êtes devenu un pirate.
-Ouais ! Enfin je pouvais me défouler. J’avais pas intégré un groupe de tendres. On passait notre temps à piller, massacrer, empiler du pognon comme jamais. Mais un jour, ça a dégénéré. J’ai commencé à m’battre avec le canonnier qui voulait jamais me laisser tirer sur quoi que ce soit. Ca a mal tourné et je l’ai buté. Ca a foutu un sacré boxon sur l’bateau. Ils s’sont tous mis sur moi et m’ont bien explosé la gueule. Cette bande d’enfoirés… Je croyais que c’était passé. Mais un jour, notre bateau s’est fait encerclé par les marines. On n’était dans la merde jusqu’au cou. C’est là que l’capitaine m’a dit de me charger du canon. Comme j’avais tué l’autre. J’étais content ! C’est con, j’étais sur le point d’crever mais j’étais content de pouvoir envoyer quelques uns d’ces salauds de marines nourrir les poissons. J’ai commencé à tirer, encore et encore. Les autres répondaient à chaque boulet que j’envoyais. Un boulet a fini par m’atteindre. Toute la réserve de poudre a pété.
-C’est là que vous avez perdu votre main ?
-Bingo champion. Je me suis réveillé après une légère inconscience. Y avait du feu partout. Partout ! Et l’navire coulait à vue d’œil. Mais pourtant, il y avait pas d’cris, pas d’mouvements, pas d’panique. Et tu sais pourquoi ? Parce que ces batards s’étaient tous barrés en chaloupe pendant que, comme un con, j’faisais diversion ! Ils m’ont laissé tout seul sur le navire et ont foutu une petite barque à la mer ! Bande de cons ! Ils se sont fait chopper bien entendu ! On était encerclé ! Leur plan était débile ! Alors j’suis resté sur le navire. Il a coulé et ça a éteint le feu. Bordel ! Je m’souviens encore d’la douleur quand mon bras en charpie a plongé dans l’eau salée. C’était insoutenable, mais au moins, le sel m’a évité de m’infecter et de m’vider d’mon sang.
-Comment vous vous en êtes sorti ?
-J’suis resté au milieu des débris flottants. Ils m’ont pas vu et ont pensé que j’avais clamsé. Je suis resté là, à flotter dans l’eau glacée jusqu’à ce qu’ils se barrent en emmenant mon ancien équipage. Puis je m’suis laissé flotter jusqu’à ce qu’un navire me voit et me récupère. C’était des marchands de passage. Ils ont vraiment bien pris soin de moi. Quand j’ai pu récupéré assez d’forces, je les ai capturé et j’ai pris la direction du navire jusqu’à atteindre Saint Uréa. Là, je les ai vendu ainsi que leur marchandise.
-Vous avez vendu ceux qui vous ont secouru ? Mais vous êtes complètement malade !
-Et pourquoi ? J’avais plus rien ! Fallait bien que j’recommence à zéro ! Sinon j’aurais du retourner vivre dans la crasse et la faim. Hors de question ! C’est là que j’ai commencé à m’intéressé aux armes. C’était plus simple parce que attraper des gens avec une seule main, c’était pas évident. A Saint Urea, un forgeron m’a fait ce bras en fer. C’était plus facile pour me battre après ça. Il l’a fait de façon à ce que je puisse retirer le poing pour y mettre autre chose. Un couteau, un crochet, un fusil… C’est super pratique ! Regarde.
-Ouiiiiiii je vois, je vois. Remettez votre main, je vous en prie.
-Ben quoi ?
-C’est… Un peu écoeurant de vous voir arracher votre main comme ça. Bon et maintenant ? Que faîtes vous ? Vous comptez reprendre la mer ?
-Ouais, dés que possible. Dés que j’aurais accumulé assez de pognon.
-Parfait, je pense qu’on est bons. Vous pouvez y aller.
-Cool. Et euh… Je vais où ?
-Passez cette porte et vous arriverez à la zone du test Rp. Ce sera alors à vous de vous débrouiller tout seul. Bonne chance.
-Putain… Je croyais qu’on avait fini là…
Dernière édition par Henry Morgan le Mar 13 Mai 2014, 21:03, édité 5 fois