JollyBlue Blanche
Pseudonyme : Nul doute qu'il se fera avec le temps ! Age: 22 ans. Sexe : Femme Race : Humain Métier : Sous-Lieutenant de la Marine Groupe : Marine But : Des rêves de grandeur, à savoir se hisser jusqu'à la dernière marche de sa hiérarchie. Il y a du chemin, mais un peu d'ambition ne fait pas de mal. Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : Un Meitou, et pourquoi pas un fruit du démon, mais de là à savoir lequel... Bien que je me tâte à l'orienter vers les techniques du Rokushiki. A voir par la suite. Rien ne presse. Équipement : Un sabre classique de la marine, deux uniformes complets, un anneau quelconque argenté à un doigt. Codes du règlement : Parrain : / Ce compte est-il un DC ? : C'est un non négatif Monsieur. Si oui, quel @ l'a autorisé ? : / |
>> Physique
Petite, Blanche était la grande gigue. Aujourd'hui, à l'âge adulte, son mètre soixante douze est relativement banal, taille propulsée par une paire de jambes montées en graine qu'elle camoufle aisément dans les uniformes de la marine. On ne peut pas dire qu'elle soit un modèle de robustesse et pourtant, sous ses allures chétives, elle se révèle être une véritable boule de nerf, qu'il est aisé de mettre en pelote. Néanmoins, il reste difficile de savoir si la blonde est énervée ou encore calme, tant son faciès n'exprime rien d'autre qu'une expression figée, platonique, rehaussée par des yeux verts, atones, qui peuvent lui donner l'air d'être fatiguée, voir endormie, qu'elle se force à ouvrir en grand lors des revues pour ne pas se faire enguirlander. Ce minois inexpressif est encadré par une crinière d'un blond à faire pâlir le plus beau des champs de blé des îles d'été, des cheveux lissent soigneusement agencés en un chignon compliqué, quand ils ne sont pas tressés sévèrement. Il est rare de la voir arborer cette chevelure détachée et libre de tout mouvement, quoique l'exercice peut à la longue y parvenir. Le port de tête droit, le dos raide, elle s'affiche volontiers dans le stéréotype du bon petit soldat. Elle peut parler fort, de manière intelligible, et son ton badin se révèle être posé et courtois, en toute circonstance.
D'un point de vue vestimentaire, Blanche ne porte que les uniformes de la marine, bien qu'à sa sortie de l'école des officiers de la grande institution mondiale, elle se soit permise (une des rares excentricités qu'elle ose afficher) de se confectionner un uniforme sur mesure, bleu marine et liseré d'or, avec une partie du bustier blanc, tombant non pas en un pantalon mais en une robe. Seul un bijou à l'autorisation de s'exposer sur elle et il s'agit ni plus, ni moins, que d'un anneau en argent simplet fixé à son index gauche, sa main directrice.
Bref, en résumé, on peut dire de Blanche qu'il s'agit d'un beau petit lot, semblant inaccessible à première vue, aux allures guindées et altières, dont le look traduit une certaine forme d'excentricité mêlée à une rigidité d'esprit plutôt poussée.
D'un point de vue vestimentaire, Blanche ne porte que les uniformes de la marine, bien qu'à sa sortie de l'école des officiers de la grande institution mondiale, elle se soit permise (une des rares excentricités qu'elle ose afficher) de se confectionner un uniforme sur mesure, bleu marine et liseré d'or, avec une partie du bustier blanc, tombant non pas en un pantalon mais en une robe. Seul un bijou à l'autorisation de s'exposer sur elle et il s'agit ni plus, ni moins, que d'un anneau en argent simplet fixé à son index gauche, sa main directrice.
Bref, en résumé, on peut dire de Blanche qu'il s'agit d'un beau petit lot, semblant inaccessible à première vue, aux allures guindées et altières, dont le look traduit une certaine forme d'excentricité mêlée à une rigidité d'esprit plutôt poussée.
>> Psychologie
Blanche est l'archétype du soldat bien formé, au crâne bien bourré par ses années de formation. Cependant derrière cette façade se cache une jeune femme qui vaut la peine d’être connue, plutôt amicale à défaut d’être joviale, loyale et fidèle qui n’a qu’une parole. Il n’est pas aisé d’arriver à entamer les multiples barrières qu’elle met en place pour se préserver d’autrui, ami ou ennemi, mais quand on y parvient, on trouve l’enfant fragile qu’elle était avant d’être battue par son père, et complètement endoctrinée par sa formation. Certes, on ne peut pas dire qu’elle était contre l’ordre et la morale, la loi et la justice, sinon jamais elle n’aurait épousé la cause de la marine comme c’est le cas aujourd’hui. Disons que c’était un terreau fertile où il suffisait de planter la bonne plante pour qu’elle prenne de l’ampleur.
Elle attend d'autrui, surtout des types qui sont sous ses ordres, mais pas que, qu'ils adoptent le même niveau d'exigence qu'elle s'impose pour sa propre personne. Qualifions là de main de fer dans un gant de fer. Blanche estime qu'elle est un officier avec du potentiel, carriériste dans l'âme, elle n'en restera pas aux bas échelons. Opportuniste, elle sautera sur la moindre occasion pour obtenir une promotion, en dehors de celle où les combats se mènent dans les tréfonds d'un lit, ou sur le coin d'une banquette, c'est selon. Un peu d'amour propre que diable ! Soucieuse de ses hommes, la jeune femme pense qu'un commandement trop inhumain ne fabrique que des pleutres susceptibles de se retourner contre le leader quand la situation dégénère en sa défaveur. L'officier doit savoir montrer l'exemple, tant au combat que dans la vie, tout en sachant où est sa place.
Face à un ennemi, Blanche ne lâchera pas un pouce de terrain au détriment de son intégrité physique. Elle n'est pas de celle qui refuse de se salir les mains quand il le faut, se démenant à la tâche au quotidien. Sans vraiment s'en rendre compte, elle possède un mental d'acier trempé qui lui donne son fichu caractère tout en lui permettant de faire front vaillamment, Fière, elle n'aime pas être rebutée injustement à la débottée.
Elle attend d'autrui, surtout des types qui sont sous ses ordres, mais pas que, qu'ils adoptent le même niveau d'exigence qu'elle s'impose pour sa propre personne. Qualifions là de main de fer dans un gant de fer. Blanche estime qu'elle est un officier avec du potentiel, carriériste dans l'âme, elle n'en restera pas aux bas échelons. Opportuniste, elle sautera sur la moindre occasion pour obtenir une promotion, en dehors de celle où les combats se mènent dans les tréfonds d'un lit, ou sur le coin d'une banquette, c'est selon. Un peu d'amour propre que diable ! Soucieuse de ses hommes, la jeune femme pense qu'un commandement trop inhumain ne fabrique que des pleutres susceptibles de se retourner contre le leader quand la situation dégénère en sa défaveur. L'officier doit savoir montrer l'exemple, tant au combat que dans la vie, tout en sachant où est sa place.
Face à un ennemi, Blanche ne lâchera pas un pouce de terrain au détriment de son intégrité physique. Elle n'est pas de celle qui refuse de se salir les mains quand il le faut, se démenant à la tâche au quotidien. Sans vraiment s'en rendre compte, elle possède un mental d'acier trempé qui lui donne son fichu caractère tout en lui permettant de faire front vaillamment, Fière, elle n'aime pas être rebutée injustement à la débottée.
>> Biographie
Dossier n°xxxx715 de l'année 1625 ; Elève officier : Blanche JollyBlue.
Une enquête pour le bureau de recrutement hein ? Ma foi, je n'ai rien à vous cacher. Vous voulez un maximum de détails, et je vous comprends bien. C'est une démarche sérieuse, pour une fois... Oui pour une fois jeune homme, parce que z'êtes pas tout blanc, vous autres. Enfin bon, pardonnez mes propos, je suis vieille et amère et il n'est pas question de s'étendre en diatribes à votre encontre, fut-ce par égard pour Milady de Jolashworth... Quoi qui ça ? Jollyblue ? M'ouais, c'est bien le nom dont elle s'est attifée en partant, elle le trouvait appropriée, allez savoir pourquoi. Enfin bon, vous la voulez cette histoire, ou vous allez m'couper la parole encore longtemps ? Ces jeunes alors, on ne les tient plus. Commençons.
Je suis Isild, gouvernante de la famille de nobliaux que sont les Jolashworth, et ils en ont fait des moutards. Dites, vous n'allez pas leur donner ce rapport, si ? Sinon je surveille mon langage. Bref, ça fait quelques générations que la famille vit sur l'île de Logue Town qu'on ne présente plus. Il ne s'agit pas là de gens influents, mais qui disposent d'assez de Berry pour mener un train de vie confortable. J'ai élevé le père de Blanche, oui parce que je n'arriverai pas à l’appeler autrement que par son patronyme réel, vous comprenez, alors tenons-en nous à son prénom, ce sera plus simple pour vous et moi. Je vous disais donc que j'avais élevé le père de Blanche avant elle, ainsi que ses trois grands frères et la petite dernière après elle. Autant dire que je fais parti de la famille, mais il ne s'agit pas de moi. Son père est dans le commerce, une entreprise familiale qu'il a hérité lui même de son père, et qu'un de ses fils à reprit il y a peu. Un homme austère avec sa famille, mais affable en affaire. Un bon commerçant comme on en fait plus de nos jours. Sa femme était elle aussi dans le commerce, c'était ça où elle ne se mariait pas avec Monsieur. Alors bon, vous comprenez qu'une fille de basse extraction comme elle n'ait pas fait la fine bouche pour travailler. Blanche est donc l'avant dernière de la portée des Jolashworth, et c'était celle qui tenait le plus de son grand père. Je l'ai connu quand il revenait d'un séjour sur Grandline, à la grande, enfin petite époque de la piraterie, il était de ceux qui avaient fait fortune, et désireux de fonder une famille, il se rangea pour ouvrir un commerce à Logue Town, sa ville natale. Comme l'on dit, je suis certaine que vous connaissez, mais je ne goutte jamais mon plaisir de le placer dans une discussion, c'est dans cette ville que tout commence et que tout fini, n'est-ce pas ?
Bref, comme je vous le disais, la petite tenait vraiment de son grand père, aventurière dans l'âme, indisciplinée, elle se bagarrait même avec ses petits copains. Son père, Monsieur de Jolashworth, m'intima de la corriger pour en faire une dame. Il n'avait qu'une fille jusqu'à présent, et il comptait bien en faire un bon parti pour un mariage arrangé avec un nobliaux susceptibles de lui procurer de nouvelles opportunités commerciales. Ça, on ne peut pas dire qu'elle a eut une enfance facile la gamine. J'avais beau y faire, lui claquer de ma ceinture sur les omoplates, sur ses fesses, rien n'y faisait, elle était toujours aussi turbulente. Ça durait deux trois jours, et voilà qu'elle remettait ça au petit matin du quatrième jour. Je ne vous cache pas que ça me faisait mal au cœur de devoir la battre, mais je préférais m'en charger moi plutôt que de laisser Monsieur faire. Il avait la main un peu lourde. Et puis tout a changé le jour où mes prérogatives n'ont pas suffit. Je suis obligée de vous le narrer, ça aussi ? Oui. Bon, ce n'est pas de gaieté de cœur, croyez-moi.
C'était une journée comme aujourd'hui, chaude et ensoleillée, les enfants n'allaient pas à l'école et la petite s'était éclipsée de la demeure discrètement pour compter fleurette en ville. Enfin si seulement. Elle était plutôt partie rejoindre une bande d'amis à elle avec qui elle jouait aux pirates et aux marines. Un jeu populaire chez les gosses. Bref, alors que je mettais en quête de retrouver la petite fugitive, Monsieur décida de m'accompagner. Il en avait soupé de son comportement et il escomptait bien reprendre les choses en main. Bientôt qu'il me virait pour incompétence ! L'ingratitude de cet homme ! Ahem. Manque de chance pour elle, nous la retrouvâmes dans le centre de Logue Town, près de l’échafaud entrain de ferrailler avec ses amis avec des lattes en bois, simulacre d'épée et autre sabre. Monsieur m'a ordonné de ne rien faire et il s'est précipitée vers Blanche avec la ferme intention de la ramener à la maison, par la peau du cul s'il le fallait. Mais la petite ne l'a pas tout de suite vue arriver et alors qu'il posait sa grosse main sur son épaule, elle s'est retournée en croyant que c'était un de ses amis et lui a filé un bon coup de latte dans les doigts. Je me souviens encore du morceau d'ongle qui vola dans les airs accompagné par un juron éloquent de son père. Et là, c'est parti en sucette. Excusez moi l'expression, mais je ne trouve pas mieux pour vous faire part de mon émotion, même après ces quelques années passées. Je vais essayer de vous refaire les voix, mais croyez bien que même si je suis vieille et que mes dents ont commencé à tomber, j'ai encore bonne mémoire.
« Tu oses frapper ton père, qui lui dit.
- Pardon Père, je ne vous avez pas vu arriver, je pensais que c'était...
- Tu pensais que c'était qui ? Une dame n'a rien à faire avec un vulgaire bout de bois à la main.
- Ce n'est pas un bout de bois, c'est une épée, qu'elle lui fanfaronna fière d'elle en exhibant la latte.
- Lâche ça. Il lui attrapa la latte, lui arrachant presque l'épaule en passant car elle ne l'avait pas lâchée assez vite.
- Mais père, je ne faisais rien de mal.
- Si fait. Tu te crois maligne hein ? Tu te crois être un homme ? Donne moi ça le marmot. Sur ce, il attrapa une seconde latte à un autre enfant qui regardait la scène entre Blanche et son père.
- Elle ne vous appartient pas. Rendez-lui ! Et voilà qu'elle se mettait en colère. Elle avait un bon sens de l'injustice pour une gamine, je vous jure.
- Tu veux lui rendre, rends lui. Il lui remit le batton dans les mains et alors qu'elle s'apprêtait à la rendre à son ami, son père assena un coup violent avec l'autre bout de bois, lui arrachant l'objet des mains. Allez, rends lui. Ou peut être que tu n'en as pas la force ? »
Une seconde fois qu'il lui refit le coup. Elle commençait à pleurer à chaudes larmes, je ne sais pas si c'était de honte, de frustration, ou parce que sa main lui faisait mal, mais la petite chialait et les gens commençaient à s'attrouper autour pour regarder. Quelle bande de pervers ! Et moi je n'osais rien faire. Mais c'est pas tout, il lui frappa ensuite l'arrière train avec le plat alors qu'elle s'abaissait pour ramasser l'arme de son copain. Une fois, deux fois, trois fois, et à chaque fois, elle se penchait pour ramasser cette fichue latte. Je l'implorais d'arrêter, de laisser ce bout de bois de malheur tranquille, mais rien ni faisait, elle continuait de défier son père du haut de ses huit ans.
Quand on revint à la maison, elle avait des cloques sur les fesses, ses vêtements étaient déchirées, elle était tombée plusieurs fois par terre et ses cheveux étaient sales. Mais pire que tout était son mutisme, elle si joviale et pleine de vie. Je n'osais rien dire pour la consoler à cause de Monsieur qui nous raccompagnait, la mâchoire bloquée par la fureur.
Ensuite, vous savez, la vie se passa certes plus tranquillement mais pouvait-on parler d'une existence ? Elle ne sortait plus, elle ne voyait plus personne, c'était limite si elle parlait, se contentant de formule froide et distante. Monsieur semblait satisfait d'avoir réussi enfin à canaliser sa fille. Entre temps, une petite sœur était arrivée, si bien qu'on ne me renvoya pas. Finalement, à dix-huit ans, Blanche s'envola, laissant une lettre dans laquelle elle me pardonnait, annonçant son changement de nom. Quant à sa destination, personne ne savait. Ma foi je suppose qu'elle est dans la marine maintenant, à vous voir là. Excusez moi Messieurs, mais j'ai la larme à l’œil. Cette gamine, c'était quelque chose, c'était également mon plus bel échec.
Témoignage de Isild Housekiper, gouvernante.
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- La recrue JollyBlue fait preuve d'un sens pratique important. Elle ne discute que rarement les ordres et fait preuve d'une indéfectible discipline. Parmi les recrues au grade d'officier, elle reste la plus apte malgré des débuts difficiles. Même si elle n'arrive pas à la cheville de l'Ancien, elle est de celle qui lui tient tête en duel et il pense qu'il y a du potentiel au regard des progrès qu'elle a fait pendant ces quelques années. Si elle partait avec un déficit musculaire important, sa force de volonté lui a permit de surpasser les autres candidats au bout de quelques mois.
- On peut lui reprocher une certaine forme de rigidité psychique, seul point négatif qui pourrait faire qu'elle n'est pas à même d'analyser une situation dans son ensemble. Concernant le côté administratif, elle y met autant d'ardeur que si elle se battait. Rien ne semble lui faire peur, pas même cette routine et cette paperasse. Mais n'est-ce pas ce qu'on attend d'un officier de la marine ?
Rapport des officiers instructeurs de la base G-2 ; East Blue.
Recrue : Blanche JollyBlue.
Élève officier.
Recrue : Blanche JollyBlue.
Élève officier.
>> Test RP
Louise Mizuno a écrit:Tu es à la tête d'un petit groupe de Marines, 5 ou 6 au plus. Ces derniers sont de jeunes recrues qui n'ont aucun sens du danger ou des responsabilités et, de fait, niveau discipline, ils ne sont pas vraiment au top. Alors que tu te demandes comment leur inculquer quelques valeurs gouvernementales, tout bascule ! Vous voilà pris dans une embuscade tendue par un équipage de pirates. Ce ne sont pas des rigolos et, visiblement, ils ont l'air bien déterminés à vous revendre en tant qu'esclave au Royaume de Goa ou à Saint Urea. Tes hommes sont paniqués, la situation est critique. En tant que plus haute gradée du groupe, trouve un moyen pour que tout le monde s'en sorte.
« Les pirates ? J'en ai déjà tués deux avant de m'enrôler.
- Non ??!! Reprirent en cœur les quatre autres.
- Pour sur les gars. J'étais le protecteur de mon village natal, Onial. Les gens m'adulaient et à chaque problème, on faisait appel à moi !
- Merde, je ne savais pas qu'on avait à faire à une pointure, constata émerveillé Riri.
- Même que, il affectait de ne pas entendre, alors que ses chevilles devaient avoir facilement doublées de volume, la catastrophe étant évitée car il n’avait pas consommé de fruit du démon rendant élastique, la plupart des équipages pirates qui passaient par là n'osaient pas approcher des côtes.
- Et c'était quoi ton surnom, renchérit Lapiz ?
- Skullzdead qu'on me nommait après que j'eusse tué les deux larrons. Peut être un fruit du démon de la présomption et de l'arrogance ?
- Hé ! Mon Sous Lieutenant, vous entendez ça ? Vous avez un pourfendeur de pirate avec vous ! Je suis sur que ça vous rassure. »
Le petit groupe cheminait sur un sentier bordant des à-pics qui plongeaient dans la mer en contrebas, sur lesquels se fracassaient les vagues en de grandes gerbes d’écumes blanchâtres. Composé de cinq Marines du rang, trois matelots de première classe, et deux de seconde classe, et d’un officier de la Marine, un Sous-Lieutenant, ce petit groupe hétéroclite était en patrouille, une mission simple pour de jeunes recrues bien encadrées ayant encore quelques problèmes avec l’autorité et la vie militaire. Skullzdead, alias Alberto était un matelot de seconde classe, plutôt bien bâti, aux épaules larges avec une sacrée grande gueule. L’autre seconde classe était Bénie, un type aux allures courtaudes, trapu, avec des cheveux aussi noir que la nuit, qui essayait tant bien que mal de s’intégrer dans le groupe, même s’il ne parlait pas des masses. Les premières classes étaient composées de Riri, un jeune homme de 18 ans à peine, plein de fougue, crédule, rouquin et souffrant encore des affres de l’adolescence ; de Lapiz, un blondinet obèse possédant encore du duvet sur les joues, naïf également mais vouant une admiration sans borne au moindre officier auprès de qui il se trouvait être affecté, limite lèche-cul, accroc aux histoires bien contées, et enfin de Dieter, un grand noir jamais en reste pour sortir une blague ou suggérer des conneries à ses collègues. La petite troupe se trouvait être sous le commandement de l’officier JollyBlue, Blanche de son prénom, une blondinette aux allures guindées et à la mine fermée.
« Ca ne me rassure pas de vous entendre jacasser de la sorte. Elle se tourna vers ses hommes, stoppant net la marche, ce qui entraîna une bousculade dans les rangs quand le gros Lapiz percuta l’arrière train de Dieter, et tel un jeu de quille, l’ensemble des protagonistes failli chuter sur leur officier, à son plus grand désarroi. Blanche soupira avant d’ajouter. Bon, on m’a chargée de vous inculquer quelques notions, lesquelles devraient être acquises, surtout pour vous matelots de seconde classe. Personne ne moufta dans le lot. Agacée, la jeune femme gronda : Vous comprenez ce que je vous raconte oui ?
- Oui mon Sous Lieutenant, clamèrent-ils d’une seule voix quand enfin ils comprirent qu’elle attendait une réponse quelconque de leur part.
- Ok, on va y arriver. Je veux deux équipes, une de deux, une de trois. »
Cette fois les réactions furent un petit peu plus rapides et bientôt, deux équipes furent formées. Lapiz et le rouquin Riri, et de l’autre côté, Dieter, Alberto (qu’on ne présente plus, vous vous souvenez, le pourfendeur de pirates) et Bénie. Ils s’alignèrent face à Blanche, laquelle était toujours aussi raide, la mâchoire bloquée, constatant avec dépit que les plus forts s’étaient mis ensemble, et les plus faibles s’étaient vus relégués dans la seconde équipe.
« Bon. Les trois, en position de faire des pompes. Riri et Lapiz, vous montez sur leur dos. Je vais me mettre sur celui qui reste. Ca vous apprendra à ne pas faire preuve d’esprit d’équipe. »
Un des matelots allait faire une réflexion mais Blanche le cloua du regard et il se contenta de déglutir. Alors que l’exercice allait commencer, et que Lapiz écrasa de son poids Dieter, lequel s’étalait en gueulant qu’il ne pouvait plus respirer, les choses évoluèrent rapidement en défaveur du petit groupe de Marines. Sortant des fourrés alentours, des hommes en armes s’érigèrent en rempart entre le sentier et la jetée, coinçant les troupes du gouvernement au milieu. Celui que Blanche présuma être le chef de cette bande de forbans s’exprima le premier, s’adressant plus à ses hommes qu’aux Marines. Il avait un petit tic de langage qui ne pouvait pas passer inaperçu. Blanche constata avec soulagement que les jeunes recrues ne se gaussaient pas en l'entendant, le quart d'heure n'étant pas aux provocations inutiles.
« Mahhhrines ! Qu’ils sont mignons ces Marines. Mahhh qu’on va pouvoir en tirer un bon prix au marché aux esclaves de Goa. Il joignit ses mains, posant chaque bout de doigt tour à tour sur son homologue de l’autre main. Mahhh, rendez vous ! Vous êtes cernés ! Termina-t-il en écartant les bras théâtralement.
- Voilà une constatation perspicace.
- Ce n’est pas le moment de les critiquer chef !
- Sous-lieutenant, matelot.
- Ils vont nous vendre ! Et Lapiz de se mettre à chialer comme un enfant. Blanche était bien montée avec une équipe pareille pour faire face à ces malandrins. Si seulement ils n’avaient pas fait autant de boucan et qu’ils avaient fait preuve d’un peu plus de discipline. Mais non on lui avait refourgué les traînes savates. Nouveau soupir de la blonde alors que les pirates leur barrant le chemin s’esclaffaient de voir le gros pleurer.
- Lapiz, à mes côtés, Dieter, à sa droite, Alberto, à ma gauch… Elle n’eut pas le temps de finir de distribuer ses ordres d'un ton lapidaire que Riri lui coupa la parole, lui hérissant tous les poils du corps au passage.
- Dégagez pirates ! On a Skullzdead avec nous ! A croire que le nom d’Alberto venait de faire résurgence dans sa mémoire.
- Skullzdead mahhh ? C’est quoi ? Un nouveau jeu pour les enfants ? Les pirates ricanèrent bruyamment. Mahhh, tu pourras l'apprendre à tes futurs copains esclaves !
- Capitaine, faudrait essayer de vendre le gros au poids. On devrait se faire un max.
- L’est mignonne comme une sirène la grande blonde, laissez-la moi Capitaine ! »
Riri n’osa rien rétorquer alors que le susnommé Skullzdead le pourfendeur de pirate avait trouvé un reflet intéressant sur la lame de son sabre, et Blanche affecta d’ignorer les pirates qui étaient déjà entrain de partager le pactole sans en avoir capturé l'essence. Elle commençait à fulminer en entendant les autres prier Alberto de faire quelque chose.
« Fermez là vous autre, ok ? Arrêtez de discuter les ordres et écoutez-moi ! Le ton était monté et il était rare que la jeune femme s’autorise à jurer. Mais la situation était critique. Personne ne l’écouta et un des pirates en profita pour approcher, il arma son poing ganté de maille et tenta de frapper Lapiz dans le bide. Blanche vit le coup arriver et poussa l’obèse. Elle se courba sous l’impact du coup en expirant tout l’air de ses poumons.
- Chef ! Les autres venaient finalement de la boucler, tandis qu’ils aidaient Lapiz à se relever.
- Lapiz, à ma droite, Dieter, à sa droite, Alberto, à ma gauche, sabre au clair. Riri et Benie, braquez moi vos pistolets sur ces types. Pas sur le même !
- Mahhh mahhh, on dirait qu’elle a retrouvé de son autorité !
- Vous n’avez aucune chance, d’autres patrouilles sont déjà en route.
- Reconsidère tes options mahhh chérie, tu es dos aux falaises.
- Pas pour longtemps ! Et Lapiz, l'écume aux lèvres et le ventre en avant, de se jeter sur le type qui avait essayé de le frapper et qui s'en était prit à son officier. Non mais vous vous rendez compte ! Il venait de faire frapper un officier parce qu'il n'était pas concentré ! En tout cas, ce dernier avait reprit du courage, et les autres de voir le plus empatté de tous courir sus à l'ennemi regonfla leur moral. »
Finalement, de part son action inconsidérée, il fallait bien le reconnaître, le blondinet joufflu emporta le pirate en un roulé boulé vers les talus, libérant un espace permettant aux autres Marines de s'écarter du dangereux précipices. Les pirates n'avaient plus tellement envie de se foutre de la gueule de leur proie, et ils passèrent à l'action. Les deux pistolets crachèrent leurs projectiles instantanément, et, ne prenant pas le temps de les recharger, les deux Marines qui en étaient munis les envoyèrent dans la tronche des premiers pirates venus avant de se munir de leur sabre. Blanche leur ordonna de se mettre dos à dos afin de voir venir les hommes du Capitaine Mahhh Mahhh. Finalement, ces pirates leur rendaient un grand service en éprouvant ces recrues au combat. La motivation de finir esclave et de perdre la paye liée à l'engagement, regonfla le moral des troupes et souda ces personnalités différentes en une même unité. La mêlée était bien engagée quand Lapiz émergea du talus, l’œil hagard. Du pirate qu'il avait écrasé, nulle trace. Dieter et Alberto l'attrapèrent par les bras et le jetèrent deux pirates qui venaient vers eux, les écrasant au passage et le projectile humain de retourner bouler dans les talus épineux bordant le chemin. Débarrassés de ces deux là, les deux Marines allèrent prêter main forte à leur officier aux prises avec le Capitaine adverse. Ils réussirent tant bien que mal à l’assommer avec un gourdin qui traînait là et les pirates voyant que pas mal des leurs étaient sonnés ou gravement blessés, finirent par s'enfuirent, laissant l'homme Mahhh aux mains de Marines couvert de bleus, d'échardes, de bosses, d'estafilades et autres joyeusetés de ce genre.
Une petite victoire pour la Marine, mais une grande victoire pour cette unité de bras cassés. Finalement, en donnant un peu de sa personne pour eux, la jeune sous lieutenant a réussi à provoquer un électrochoc chez ses hommes leur permettant de prendre conscience, et des risques du métier, et de la finalité d'une discipline de groupe. L'histoire raconte qu'ils ont ramené leurs prisonniers dans le calme, en rang, avec le regard de ceux qui ont été confronté à la misère du monde. Ils sont partis enfants, ils revinrent adultes.
« Mais n'allez pas croire que j'ai oublié que vous me devez des pompes !
- C'est tellement injuste, couinèrent-ils tous à l'unisson ! »
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _________- Non ??!! Reprirent en cœur les quatre autres.
- Pour sur les gars. J'étais le protecteur de mon village natal, Onial. Les gens m'adulaient et à chaque problème, on faisait appel à moi !
- Merde, je ne savais pas qu'on avait à faire à une pointure, constata émerveillé Riri.
- Même que, il affectait de ne pas entendre, alors que ses chevilles devaient avoir facilement doublées de volume, la catastrophe étant évitée car il n’avait pas consommé de fruit du démon rendant élastique, la plupart des équipages pirates qui passaient par là n'osaient pas approcher des côtes.
- Et c'était quoi ton surnom, renchérit Lapiz ?
- Skullzdead qu'on me nommait après que j'eusse tué les deux larrons. Peut être un fruit du démon de la présomption et de l'arrogance ?
- Hé ! Mon Sous Lieutenant, vous entendez ça ? Vous avez un pourfendeur de pirate avec vous ! Je suis sur que ça vous rassure. »
Le petit groupe cheminait sur un sentier bordant des à-pics qui plongeaient dans la mer en contrebas, sur lesquels se fracassaient les vagues en de grandes gerbes d’écumes blanchâtres. Composé de cinq Marines du rang, trois matelots de première classe, et deux de seconde classe, et d’un officier de la Marine, un Sous-Lieutenant, ce petit groupe hétéroclite était en patrouille, une mission simple pour de jeunes recrues bien encadrées ayant encore quelques problèmes avec l’autorité et la vie militaire. Skullzdead, alias Alberto était un matelot de seconde classe, plutôt bien bâti, aux épaules larges avec une sacrée grande gueule. L’autre seconde classe était Bénie, un type aux allures courtaudes, trapu, avec des cheveux aussi noir que la nuit, qui essayait tant bien que mal de s’intégrer dans le groupe, même s’il ne parlait pas des masses. Les premières classes étaient composées de Riri, un jeune homme de 18 ans à peine, plein de fougue, crédule, rouquin et souffrant encore des affres de l’adolescence ; de Lapiz, un blondinet obèse possédant encore du duvet sur les joues, naïf également mais vouant une admiration sans borne au moindre officier auprès de qui il se trouvait être affecté, limite lèche-cul, accroc aux histoires bien contées, et enfin de Dieter, un grand noir jamais en reste pour sortir une blague ou suggérer des conneries à ses collègues. La petite troupe se trouvait être sous le commandement de l’officier JollyBlue, Blanche de son prénom, une blondinette aux allures guindées et à la mine fermée.
« Ca ne me rassure pas de vous entendre jacasser de la sorte. Elle se tourna vers ses hommes, stoppant net la marche, ce qui entraîna une bousculade dans les rangs quand le gros Lapiz percuta l’arrière train de Dieter, et tel un jeu de quille, l’ensemble des protagonistes failli chuter sur leur officier, à son plus grand désarroi. Blanche soupira avant d’ajouter. Bon, on m’a chargée de vous inculquer quelques notions, lesquelles devraient être acquises, surtout pour vous matelots de seconde classe. Personne ne moufta dans le lot. Agacée, la jeune femme gronda : Vous comprenez ce que je vous raconte oui ?
- Oui mon Sous Lieutenant, clamèrent-ils d’une seule voix quand enfin ils comprirent qu’elle attendait une réponse quelconque de leur part.
- Ok, on va y arriver. Je veux deux équipes, une de deux, une de trois. »
Cette fois les réactions furent un petit peu plus rapides et bientôt, deux équipes furent formées. Lapiz et le rouquin Riri, et de l’autre côté, Dieter, Alberto (qu’on ne présente plus, vous vous souvenez, le pourfendeur de pirates) et Bénie. Ils s’alignèrent face à Blanche, laquelle était toujours aussi raide, la mâchoire bloquée, constatant avec dépit que les plus forts s’étaient mis ensemble, et les plus faibles s’étaient vus relégués dans la seconde équipe.
« Bon. Les trois, en position de faire des pompes. Riri et Lapiz, vous montez sur leur dos. Je vais me mettre sur celui qui reste. Ca vous apprendra à ne pas faire preuve d’esprit d’équipe. »
Un des matelots allait faire une réflexion mais Blanche le cloua du regard et il se contenta de déglutir. Alors que l’exercice allait commencer, et que Lapiz écrasa de son poids Dieter, lequel s’étalait en gueulant qu’il ne pouvait plus respirer, les choses évoluèrent rapidement en défaveur du petit groupe de Marines. Sortant des fourrés alentours, des hommes en armes s’érigèrent en rempart entre le sentier et la jetée, coinçant les troupes du gouvernement au milieu. Celui que Blanche présuma être le chef de cette bande de forbans s’exprima le premier, s’adressant plus à ses hommes qu’aux Marines. Il avait un petit tic de langage qui ne pouvait pas passer inaperçu. Blanche constata avec soulagement que les jeunes recrues ne se gaussaient pas en l'entendant, le quart d'heure n'étant pas aux provocations inutiles.
« Mahhhrines ! Qu’ils sont mignons ces Marines. Mahhh qu’on va pouvoir en tirer un bon prix au marché aux esclaves de Goa. Il joignit ses mains, posant chaque bout de doigt tour à tour sur son homologue de l’autre main. Mahhh, rendez vous ! Vous êtes cernés ! Termina-t-il en écartant les bras théâtralement.
- Voilà une constatation perspicace.
- Ce n’est pas le moment de les critiquer chef !
- Sous-lieutenant, matelot.
- Ils vont nous vendre ! Et Lapiz de se mettre à chialer comme un enfant. Blanche était bien montée avec une équipe pareille pour faire face à ces malandrins. Si seulement ils n’avaient pas fait autant de boucan et qu’ils avaient fait preuve d’un peu plus de discipline. Mais non on lui avait refourgué les traînes savates. Nouveau soupir de la blonde alors que les pirates leur barrant le chemin s’esclaffaient de voir le gros pleurer.
- Lapiz, à mes côtés, Dieter, à sa droite, Alberto, à ma gauch… Elle n’eut pas le temps de finir de distribuer ses ordres d'un ton lapidaire que Riri lui coupa la parole, lui hérissant tous les poils du corps au passage.
- Dégagez pirates ! On a Skullzdead avec nous ! A croire que le nom d’Alberto venait de faire résurgence dans sa mémoire.
- Skullzdead mahhh ? C’est quoi ? Un nouveau jeu pour les enfants ? Les pirates ricanèrent bruyamment. Mahhh, tu pourras l'apprendre à tes futurs copains esclaves !
- Capitaine, faudrait essayer de vendre le gros au poids. On devrait se faire un max.
- L’est mignonne comme une sirène la grande blonde, laissez-la moi Capitaine ! »
Riri n’osa rien rétorquer alors que le susnommé Skullzdead le pourfendeur de pirate avait trouvé un reflet intéressant sur la lame de son sabre, et Blanche affecta d’ignorer les pirates qui étaient déjà entrain de partager le pactole sans en avoir capturé l'essence. Elle commençait à fulminer en entendant les autres prier Alberto de faire quelque chose.
« Fermez là vous autre, ok ? Arrêtez de discuter les ordres et écoutez-moi ! Le ton était monté et il était rare que la jeune femme s’autorise à jurer. Mais la situation était critique. Personne ne l’écouta et un des pirates en profita pour approcher, il arma son poing ganté de maille et tenta de frapper Lapiz dans le bide. Blanche vit le coup arriver et poussa l’obèse. Elle se courba sous l’impact du coup en expirant tout l’air de ses poumons.
- Chef ! Les autres venaient finalement de la boucler, tandis qu’ils aidaient Lapiz à se relever.
- Lapiz, à ma droite, Dieter, à sa droite, Alberto, à ma gauche, sabre au clair. Riri et Benie, braquez moi vos pistolets sur ces types. Pas sur le même !
- Mahhh mahhh, on dirait qu’elle a retrouvé de son autorité !
- Vous n’avez aucune chance, d’autres patrouilles sont déjà en route.
- Reconsidère tes options mahhh chérie, tu es dos aux falaises.
- Pas pour longtemps ! Et Lapiz, l'écume aux lèvres et le ventre en avant, de se jeter sur le type qui avait essayé de le frapper et qui s'en était prit à son officier. Non mais vous vous rendez compte ! Il venait de faire frapper un officier parce qu'il n'était pas concentré ! En tout cas, ce dernier avait reprit du courage, et les autres de voir le plus empatté de tous courir sus à l'ennemi regonfla leur moral. »
Finalement, de part son action inconsidérée, il fallait bien le reconnaître, le blondinet joufflu emporta le pirate en un roulé boulé vers les talus, libérant un espace permettant aux autres Marines de s'écarter du dangereux précipices. Les pirates n'avaient plus tellement envie de se foutre de la gueule de leur proie, et ils passèrent à l'action. Les deux pistolets crachèrent leurs projectiles instantanément, et, ne prenant pas le temps de les recharger, les deux Marines qui en étaient munis les envoyèrent dans la tronche des premiers pirates venus avant de se munir de leur sabre. Blanche leur ordonna de se mettre dos à dos afin de voir venir les hommes du Capitaine Mahhh Mahhh. Finalement, ces pirates leur rendaient un grand service en éprouvant ces recrues au combat. La motivation de finir esclave et de perdre la paye liée à l'engagement, regonfla le moral des troupes et souda ces personnalités différentes en une même unité. La mêlée était bien engagée quand Lapiz émergea du talus, l’œil hagard. Du pirate qu'il avait écrasé, nulle trace. Dieter et Alberto l'attrapèrent par les bras et le jetèrent deux pirates qui venaient vers eux, les écrasant au passage et le projectile humain de retourner bouler dans les talus épineux bordant le chemin. Débarrassés de ces deux là, les deux Marines allèrent prêter main forte à leur officier aux prises avec le Capitaine adverse. Ils réussirent tant bien que mal à l’assommer avec un gourdin qui traînait là et les pirates voyant que pas mal des leurs étaient sonnés ou gravement blessés, finirent par s'enfuirent, laissant l'homme Mahhh aux mains de Marines couvert de bleus, d'échardes, de bosses, d'estafilades et autres joyeusetés de ce genre.
Une petite victoire pour la Marine, mais une grande victoire pour cette unité de bras cassés. Finalement, en donnant un peu de sa personne pour eux, la jeune sous lieutenant a réussi à provoquer un électrochoc chez ses hommes leur permettant de prendre conscience, et des risques du métier, et de la finalité d'une discipline de groupe. L'histoire raconte qu'ils ont ramené leurs prisonniers dans le calme, en rang, avec le regard de ceux qui ont été confronté à la misère du monde. Ils sont partis enfants, ils revinrent adultes.
« Mais n'allez pas croire que j'ai oublié que vous me devez des pompes !
- C'est tellement injuste, couinèrent-ils tous à l'unisson ! »
Informations IRL
Prénom : Clément
Age : 26 ans
Aime : La lecture, l'écriture, les jeux vidéos, les arts martiaux, les chouquettes, j'aime bien suivre l'actu, écouter la radio, tout ça tout ça.
N'aime pas : Pas mal de chose, à commencer par une grande partie des légumes... Les jeux vidéos de sport en général que ce soit mécanique ou sport sport, sinon pas plus.
Personnage préféré de One Piece : Tony Tony Chopper
Caractère : Je suis plutôt calme, pas méchant et je ne mords pas.
Fait du RP depuis : Une bonne dizaines d'années, voir un peu plus.
Disponibilité approximative : Je passe régulièrement, moins le week end cela dit.
Comment avez-vous connu le forum ? Google.
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Dernière édition par Blanche JollyBlue le Lun 12 Mai 2014 - 14:34, édité 2 fois