>> Spleen Zachary
Pseudonyme : / Age: 42 ans Sexe : Homme. Race : Humain. Métier : Détective. Groupe : Marine de rang. But : Retrouver la mémoire. Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation: / Équipement : L’équipement de base de tout détective : un imper beige, un chapeau type bolsalino, une loupe, un carnet, un stylo et un flingue bas d’gamme. Codes du règlement : Parrain : Nop Ce compte est-il un DC ? : Oui de Levy Quinn Si oui, quel @ l'a autorisé ? : Red |
>> Physique
Tu veux ma photo ?!... Ou-oui ? Ah… tu veux vraiment ma photo. Bien… Dans ce cas c’est parti. Par où pourrais-je bien commencer ? Faisons simple. J’mesure un peu plus d’1 mètre 80, peut être qu’82 ou 83, et, au grand maximum, 85 quand mes cheveux noirs partent en couille au réveil. J’sais pas pourquoi d’ailleurs mais j’ai toujours eu une sale gueule en sortant du lit. A croire que des diablotins viennent m’ébouriffer chaque nuit -mais je divague. J’aime bien les attacher en arrière façon queue de cheval, j’trouve que ça me donne un petit côté exotique avec ma peau mâte et mon visage sec, pas vous ? Tu t’en fous ? Sympa…
Les yeux marrons, sourcils fins, nez droit, lèvres fines –plus lame de couteau que pulpeuse- menton fin aussi. Bon ! Tu me laisses décrire ou tu continues à me casser les couilles avec tes questions ?! … Bien, où en étais-je déjà ? Ah oui, ma carrure est plutôt imposante. A vrai dire jm’en rends pas bien compte, je n’ai pas l’impression d’être si musclé que ça. Un peu de muscu’, de l’entretien et 5 fruits et légumes par jours pas plus. Y a des mecs beaucoup plus balèze que moi ou bien gavés aux stéroïdes et autres hormones de croissance. Mais je fais souvent cet effet. D’où ça vient ? Aucunes idées. Peut être de mes épaules carrées, mon regard froid ou le fait que je sourie rarement.
Un signe distinctif ? Oui, une cicatrice dans le dos. Surement un coup de sabre vu sa gueule. Comment je l’ai obtenue ? Par un coup de katana j’viens de t’le dire. T’es idi… Ah… Aucunes idées, je ne me rappelle pas trop cette période. Pourquoi ? Si j’me souvenais..., t’es vraiment idiot en faîte.
J’aime mon style vestimentaire. C’est vrai que j’ai l’air d’un enquêteur mais qu’est ce que j’y peux, ce n’est pas mon métier pour rien. Toujours propre sur moi, c’est une sorte de devise on peut le dire. J’vais pas vous décrire tout mon dressing alors en contre partie, j’vous donne un ensemble type, de bas en haut, que je pourrais porter n’importe quel jour de la semaine, ça te va ? Au pire des cas, tu fais avec. Chaussures en cuir ou simili, marron ou noir, avec un pantalon uni de la même couleur ou une adéquate. J’suis pas mannequin mais j’ai quand même un minimum de goût. En haut, chemise blanche, j’ai jamais compté mais j’dois bien en avoir une vingtaine, avec une cravate. Après, tout dépend du temps. S’il ne fait pas trop froid, j’prends un pardessus. Ça peut être une redingote, un cache-poussière, un trench-coat ou un ulster. Du moment qu’il ne s’arrête pas au bassin j’suis preneur. Sinon, j’rajoute une petite couche, un pull ou quelque chose du genre… Oh, j’allais oublier. J’adore les Borsalino. Ça ce sont de vrais chapeaux.
Mon attitude générale ? Droite et franche. Comme dit plus haut, je sourie peu et j’parle peu mais bien. J’tourne pas autour du pot, j’la joue franc-jeu comme on dit dans le jargon. Ça te blesse, t’es pas content, tu veux pleurer ? Tant mieux, t’aura moins envie de pisser comme ça. Ma démarche est similaire. J’me tiens droit, j’marche vite et j’aime bien les raccourcis. Flâner, me balader, faire du lèche-vitrine ou adoucir ses propos très peu pour moi. Mais bon, faut bien se forcer parfois, j’suis pas un âne bâté non plus.
C'est fini ? Ah… vous voulez connaître ma psychologie aussi ? Vous êtes pointilleux à la Marine, Faut bien ça vous me direz.
Les yeux marrons, sourcils fins, nez droit, lèvres fines –plus lame de couteau que pulpeuse- menton fin aussi. Bon ! Tu me laisses décrire ou tu continues à me casser les couilles avec tes questions ?! … Bien, où en étais-je déjà ? Ah oui, ma carrure est plutôt imposante. A vrai dire jm’en rends pas bien compte, je n’ai pas l’impression d’être si musclé que ça. Un peu de muscu’, de l’entretien et 5 fruits et légumes par jours pas plus. Y a des mecs beaucoup plus balèze que moi ou bien gavés aux stéroïdes et autres hormones de croissance. Mais je fais souvent cet effet. D’où ça vient ? Aucunes idées. Peut être de mes épaules carrées, mon regard froid ou le fait que je sourie rarement.
Un signe distinctif ? Oui, une cicatrice dans le dos. Surement un coup de sabre vu sa gueule. Comment je l’ai obtenue ? Par un coup de katana j’viens de t’le dire. T’es idi… Ah… Aucunes idées, je ne me rappelle pas trop cette période. Pourquoi ? Si j’me souvenais..., t’es vraiment idiot en faîte.
J’aime mon style vestimentaire. C’est vrai que j’ai l’air d’un enquêteur mais qu’est ce que j’y peux, ce n’est pas mon métier pour rien. Toujours propre sur moi, c’est une sorte de devise on peut le dire. J’vais pas vous décrire tout mon dressing alors en contre partie, j’vous donne un ensemble type, de bas en haut, que je pourrais porter n’importe quel jour de la semaine, ça te va ? Au pire des cas, tu fais avec. Chaussures en cuir ou simili, marron ou noir, avec un pantalon uni de la même couleur ou une adéquate. J’suis pas mannequin mais j’ai quand même un minimum de goût. En haut, chemise blanche, j’ai jamais compté mais j’dois bien en avoir une vingtaine, avec une cravate. Après, tout dépend du temps. S’il ne fait pas trop froid, j’prends un pardessus. Ça peut être une redingote, un cache-poussière, un trench-coat ou un ulster. Du moment qu’il ne s’arrête pas au bassin j’suis preneur. Sinon, j’rajoute une petite couche, un pull ou quelque chose du genre… Oh, j’allais oublier. J’adore les Borsalino. Ça ce sont de vrais chapeaux.
Mon attitude générale ? Droite et franche. Comme dit plus haut, je sourie peu et j’parle peu mais bien. J’tourne pas autour du pot, j’la joue franc-jeu comme on dit dans le jargon. Ça te blesse, t’es pas content, tu veux pleurer ? Tant mieux, t’aura moins envie de pisser comme ça. Ma démarche est similaire. J’me tiens droit, j’marche vite et j’aime bien les raccourcis. Flâner, me balader, faire du lèche-vitrine ou adoucir ses propos très peu pour moi. Mais bon, faut bien se forcer parfois, j’suis pas un âne bâté non plus.
C'est fini ? Ah… vous voulez connaître ma psychologie aussi ? Vous êtes pointilleux à la Marine, Faut bien ça vous me direz.
>> Psychologie
Ce que j’aime pas ? Ton questionnaire, il est beaucoup trop long… Me regarde pas avec cet air !, j’sais bien que c’est pas toi qui l’a fait. Plus sérieusement, Je n’aime pas le manque de respect. Ca c’est clair et net y a pas à transiger. Merci, De rien, Excusez-moi, S’il vous plait, ça prend pas des plombes. J’viens de t’le dire en quoi ? 5 sec, allez 7 parce qu’il est encore tôt. La gueule toujours en place, ça ml’a pas arrachée. Tout le monde peut y arriver. Et c’est toujours plus agréable. T’imagines la scène ? T’es à la boucherie : "–Hey, 3 steacks. Rapide, j’suis pressé." Alors que : "-Bonjour, j’suis pressé. 3 steacks rapidement s’il vous plait." Tu sens la différence ? C’est pas le top mais c’est déjà ça. Ouais, ouais, j’enchaine t’inquiète… J’aime être assis autour d’une bonne table, fumer une clope après avoir dilapidé ce qu’il y avait dessus. Hum, frapper un sac de boxe. Yep, ça m’aide à réfléchir sur les enquêtes et à progresser. Mais on peut changer de sac si tu voies ce que je veux dire… Non ?
J’aime pas les ptits cons prétentieux ou les blindés de fric qui se croient à l’abri. Tu fais une connerie, tu payes. Et s’il faut que j’corrige le portrait d’un complice pour çA… Quoi ? J’ai haussé le ton ? Ils sont pas là mais ils m’énervent déjà. Et pourtant je sais garder mon sang-froid. J’en ai vu des trucs pas beaux. Ce que je faisais avant ? Détective privé. Yep mon pote. J’me rappelle comme si c’était hier... En effet,… c’était hier… ahah. Encore le matin… ahah. *Matin mon cul.* Hum. Les maris-femmes infidèles qui tournent mal, aider à résoudre un crime, règlement de comptes. Côtoyer la mauvaise face des hommes en quelque sorte. Origine ? Grand Line, plus précisément Jaya. T’imagines. La clientèle se trouvait ailleurs, mais ça apprend les bases. J’peux te dire qu’après ça, tu sais t’imposer. T’as pas besoin de quelqu’un d’autre pour gueuler. C’est moi qui t’le dis.
Et surtout j’ai été dans la plus grande école de combat : La rue. Y’a pas d’règles là dedans. Tu apprends à sauver ta peau en te mangeant des gnions. Etrange mais vrai. J’ai pas pris que des gifles, ça aussi tu peux le croire. Dans un combat, c’est une question d’appréhension. Faut cerner le combat avant qu’il n'ait eu lieu, tu voies le genre ? Tu sens que le mec est pas à l’aise, donc tu l’attaques oralement. Un de ses genoux est fragile. Tu tapes dessus. Faut cerner le mec en face quoi. J’me répète mais parler peu et bien s’applique aux actions. Faire d’une pierre deux coups, tu captes ?
Pourquoi je postule chez vous ? Deux choses. D’une le pognon. J’ai… comment dire… perdu ma clientèle. Ça te regarde pas et j’ai pas envie d’en parler. Juste une mauvaise histoire. *Que j’aimerai bien me remémorer.* Donc, je suis pas mal à sec en ce moment. De deux, je suis sûr d’être à la hauteur et vous le regretterez pas. Quand on voit dans quel monde on vit. Les pirates sont légions. La révolution ne me parait pas crédible avec ses utopies enfantines. Comme si remplacer l’actuel gouvernement changerait quelque chose. C’est la nature humaine qu’il faut remplacer. Pour un acte de bonté, 10 atrocités sont commises. ‘Faut pas se leurrer si tout fout le camp. Alors quitte à faire ce type de métier, autant le faire avec d’autres ayant à peu près le même point de vue.
Alors ? Je signe ou ? ….. J’répète : Vous étudiez le dossier, dans une demi-douzaine vous nous faites parvenir une date pour un test pratique si on est retenu. Et là, vous nous donnez la réponse… Fiou, que de paperasse pour rien.
>> Biographie
*Pourquoi j’suis venu dans ce bar déjà ? C’est la merde et j’ai plus rien sur les 2.000 B trouvé à mon réveil. La chambre d’hôtel, manger, le transport, encore l’hôtel, les quatre dernières pintes. En plus, j’suis sûr qu’ils ne me retiendront pas.*
-Aaaah
-Qu’est-ce qui va pas mon ami. C’est le barman. Il essuie un verre.
-Tout, c’est la merde.
-Tu veux en parler ?
-Non. Je replonge mon nez au fond du verre.
-J’sais pas, ça fait du bien parfois… C’est quoi ton nom ?
-Mon nom ? Bien sur que je le connais. Zachary, z,a,c,h,a,r,y mon prénom. Mon nom, Spleen, oui Spleen. Tout à fait. Comme dans « les poèmes où le mec se rappelle plus trop de quoi il rêve où une connerie comme ça »… Exactement pour ça d’ailleurs.
-Tu te souviens plus de ta soirée ?
-Non, mes 22 dernières années.
-… Ah, ouais. Il remplit le verre qu’il essuyait avec une sorte de whisky. Triple-dose. -Tiens, cadeau de la maison.
-Merci.
-Tu te souviens de quoi alors ?
-Pas mal de choses et très peu en même temps. Mes premiers souvenirs remontent à l’enfance pas plus loin que l’âge de 8 ans par contre. J’vivais à Jaya. C’était pas vraiment la joie. Orphelinat plutôt austère. Très gris, et vraiment pas accueillant. Les matrones gentilles comme tout par contre. Et ça ne devait pas être rose tous les jours pour elles. Jm’en rends compte que maintenant mais c’est toujours le contexte qui m’a fait défaut. Et aujourd'hui, jle connais plus. Un détail qui me reste à l’esprit, c’est l’immense portail en fer. A moitié rongé par la rouille et grinçant comme si les enfers revenaient sur Terre. On passait la moitié de notre temps dans la rue avec mes deux meilleurs potes. En fait, je sais même pas si ce sont encore mes amis. Ils étaient plus âgés de deux et trois ans. On a fait les 400 coups ensemble. Mais j’en ai reçu beaucoup plus, rapport non équitable. On avait un jeu, se suivre les uns les autres sans se faire remarquer. Si on perdait, on avait un gage. Le plus souvent c’était de voler un truc. Surtout pendant le marché. Y avait un ancien, le nez tordu, les dents jaunes. Un vrai casse-couille des plus tenaces. Il courait vite pour son âge, l’habitude surement. A l'époque je courais devant la marine, maintenant c'est moi qui court derrière les bandits.
Les rues, même dangereuses, étaient plus amusantes que l’orphelinat. Certes, j’y ai appris à lire, écrire, compter, et le stricte nécessaire pour ne pas paraitre idiot. Mais ma véritable formation était dans la rue. Sans ça je n'serais jamais devenu détective (toujours avec les mêmes d'ailleurs). C’était vers quand ça… 1601 je crois. J’avais quoi… 18 ans à tout casser. On décide de quitter Jaya pour former notre agence perso. Le panard ! J’te raconte pas. C’était la dèche, on allumait une cigarette et tout s’allumait. C’était la fête. On partageait tout et on n'avait rien. On était fou mais on s'en foutait. Putain… Qu’est ce qu’on était bien.
Au bout d’un moment, on a eu des missions. Pas grand-chose au début, de quoi se payer un repas et c’était fini. Espionner des maris, suivre des gens, récupérer un objet perdu. Ce genre de petits boulots. Et au fur et à mesure on s’est fait un nom. On se surnommait les « Détectives privés ». Pas très recherché c’est ça qui nous plaisait. Impossible à retracer qui plus est.
-Vous étiez sur quelle île ?
-J’en sais rien. C’est étrange, je me rappelle des grandes lignes, d’un certain nombre de détails. Mais je n’ai aucuns souvenirs de certains autres. Mes deux amis se faisaient appelés Zack et Harry. C’était des pseudonymes, je le sais. Tout comme Zachary. Mais je ne me souviens pas de nos vrais noms. Comme si quelque chose s’était passé et avait bloqué mes souvenirs au fond. Zack était brun, le visage carré, à peu près ma taille. Harry, je sais seulement qu’il avait toujours une bonne blague. Un bon rigoleur, il te mettait à l’aise d’un claquement de langue et amenait des aveux aussi facilement que l’argent attire les problèmes.
-Et qu’est ce qui s’est passé quand tu t’es réveillé ? Enfin ça fait quoi ?
-C’était la panique totale. Imagine-toi, t’ouvres doucement les yeux. T’as un mal de crâne à faire vomir un géant et t’es trempé à cause de la rosée. Au début, tu bouges pas, tu prends conscience petit à petit de là où tu es, dans un champ, que tu sais plus pourquoi, ni comment t’es arrivé ici. Une fois repris conscience, j’essaye de me relever. J’ai eu une immense douleur dans les muscles. J’y arrivais à peine. Et en plus j’avais une entaille sur le coin du crane et du sang coagulé autour. Pas de Den-den à porter, aucunes maisons. Je marche le long d’une route pendant au moins deux heures, le soleil tapait si fort que je dû enlever ma chemise. Heureusement d’ailleurs, sans ça j’aurais jamais su pour la cicatrice.
Je me retourne et lui montre la bête. Il siffle et me demande comment c’est arrivé.
-J’en sais rien, ça a du se passer pendant ces 22 ans. Un coup de sabre apparemment. Mais le pire se fut le choc en apprenant l’année. J’ai cru virer dingue. Mais j’suis là, la tête sur les épaules et pleine de question dont je suis le seul à pouvoir répondre.
J’ai quelques flashs néanmoins. Y a une maison bleue, un homme avec une barbe qui ne semble pas sympa du tout, Z. et H. en face de moi un large sourire en travers du visage. Nos mains sont tendus et l'une sur l'autre, comme si on faisait un sermon. Mais y a une image qui revient plus souvent que les autres. Je vois la scène comme si j’étais un étranger: une femme brune, cheveux raides. Et je suis derrière, mes bras autour de son ventre arrondie. Son sourire et son regard me rendent nostalgique. Mais je ne sais plus qui elle est, ni pourquoi j'ai cette impression. A première vue, ça devrait être ma femme… j’peux rien dire de plus. Ce n'est qu'une inconnue de ma mémoire.
Mes derniers souvenirs remontent à 1603 si mes calculs sont bons. Et on venait de recevoir un nouveau travail sur les frères Karlz… mais ça ne doit plus être d’actualité…
-Et bah… J’sais pas quoi te dire. T’as vraiment pas de chance mon gars.
-La chance n’existe pas, seulement les actes.
Je pose mes quelques pièces sur la table, attrape ma veste et me dirige vers la sortie. Merde, c’est vrai que ça fait du bien de tout cracher.
>> Test RP
- Spoiler:
L'une des premières missions de CP, un truc multifonction et pas trop dangereux. Il parait. Tu vois le gosse, là ? Celui qui semble avoir plus de richesse sur lui que la totalité des gens de la rue ? Bah, tu dois le protéger. C'est le fils d'un type important. T'en sais pas plus, t'as pas à le savoir. Et il parait qu'on veut le kidnapper. Mais ça, c'est peut-être une rumeur. Quoi qu'il en soit, on a envoyé un type pour s'occuper du môme. Et dans le genre pourri gâté, il est un roi. Le roi des chieurs égocentrique.
Première mission, première déception, moral dans les chaussettes. S’occuper d’un gosse… le pied total. L’extase intellectuelle, la panacée du mérite. Bordel. C’est ce que je faisais à 20 piges et j’en ai 42… J’retourne au point de départ. Toute la route de ces vingt-deux années a été gommée. Et j’me retrouve en train de garder un gosse de riche. Exactement le genre qui m’exaspère. Un petit con assez grand pour comprendre que son père a les moyens de payer mais pas assez pour se prendre une rouste. Chié’. J’dois le garder jusqu’à 18 heures j’crois. Son padre revient en même temps que sa garde personnelle. Tant mieux. Mais bon, ça fait quand même 8 heures à me le coltiner. Et, à peine arrivé à côté, il repousse sa mèche châtain clair d’un mouvement de tête, me regarde avec ses yeux de fouine et un sourire voulant dire « toi, tu es dans la merde ».
-J’veux une glace. Non de la tête -Achète moi un jouet. Encore non. Des gâteaux. Rebelote. J’veux touuut ça et plus vite que çaaaa !!!!!!
-Désolé mais c’est pas mon job petit.
-Si !
-Non.
-Tu dois me servir. C’est ton job larbin.
-Assurer ta protection, c’est tout. Dis-je avec en serrant les lèvres.
-J’vais tout dire à mon père.
-Y a que lui pour te gâter, t’as raison d’lui dire.
-Bah j’vais retenir ma respiration !
-Arrête de dire n’importe quoi.
-Trois… Deuuux… Uuuuun.
-…… Hey tu fais quoi la ?! Leonard ! Hey Leo ! Je me mets à le secouer lorsqu’il commence à virer au rouge. -Arrête tout de suite… Merde ! D’accord pour la glace mais c’est tout ! Il reprend sa respiration et me regarde droit dans les yeux avec dédain.
- Achète-moi la glace et un jouet ! Sinon je recommence !
-Tu te tiens tranquille après ?
-Ça dépend.
Demi-seconde de réaction, il se retourne et court. La raison ? Emmerder son monde tout simplement. Il sait qu’on ne peut rien lui faire donc il en profite. P’tit con va. J’suis bien obligé de me mettre au pas de course. Il ne pouvait pas marcher comme tout le monde ? Ça ne facilite pas ma tâche. J’sens que ça va être long, très long. Déjà qu’une menace pèse sur lui, s’il attire autant l’attention… Surtout qu’il ne passe pas inaperçue le marmot. T’as vu ses fringues ? Un chandail par là, collier en or, des bagues aussi. C’est sûr qu’il va se faire prendre à parti avec ou sans menace.
C’est pas évident, je suis obligé de le surveiller lui et la foule en même temps. Le regard à deux endroits en même temps. Ne pouvant tout faire, j’bouscule des personnes. On a beau dire poussez-vous, les gens mettent trois heures à réagir. Qu’ils s’étonnent pas après... J’en entends même un m’insulter. C’est pas l’envie de m’arrêter et lui faire cracher une dent qui manque. Mais la mission d’abord. Faudrait pas se faire virer le premier jour, ça la foutrait mal. Enfin ! J’arrive à sa hauteur et le retrouve le nez collé à une vitrine : « AnimalZ » C’est quoi ce bordel ?
-J’veux un chien ! Maintenant ! Aucunes réponses de ma part. Aller ! sinon je retiens ma respiration ! Je sors une clope et l’allume. TROIS ! DEUUX !..
-Le marché c’est une glace et un jouet. Un chien n’est pas un jouet O.K ! Je souffle la fumée vers le ciel.
-Maaaaaais heeeeeu ! Il regarde autour de lui et se précipite dans un autre magasin.
Ni une ni deux, je jette la clope (quel gâchis) et m’infiltre dans le magasin. C’est un grand débarras où n'importe qui peut trouver son bonheur. Des tapis poussiéreux, des foulards aux couleurs délavées, des peluches, des casse-têtes cassés, des épluche-patate, des pailles, etc. J’vais pas tous vous les faire mais c’était pas joli à voir. Tout de suite à droite ce trouve le comptoir avec un mec plutôt jeune, la 20aine. Je m’approche rapidement de lui et en posant mes paluches sur la table en bois dans un bruit sourd, je lui demande :
-Où est le gamin ?! Je vois son visage devenir blanc.
-Qu.. Qu.. Quel ga.. Quel gamin.. min ?
-Celui qui vient de passer.
-Mai.. mais aucun enfant n’est pa.. passé.. mon..monsieur.
-Ya une porte de secours ?
-No.. Non.
J’avance dans la boutique tandis que le boutonneux me suis de ses gros yeux. Où est-ce qu’il a bien pu aller encore ? Je fouille chaque recoin, regarde derrière chaque peluche, cheval à bascule, coffret, mais rien n’y fais. Il n’est nulle part. Je me poste devant l’entrée, le regard noir et la mâchoire serrées en attendant un signe de sa part.
-Vous êtes sûr qu’il… je plonge mon regard dans le sien... -y..y a un.. un.. un enf..
-Oui sinon j’aurais pas posé la question.
-Bi.. Bien.
Et je reporte mon attention sur la salle. Le dos droit, bras croisés et je regarde. Il va se trahir à un moment ou un autre. Le gars derrière moi non plus ne bouge pas d’un pouce, stressé par ma présence. Après un long moment, je ne pourrais pas dire exactement combien de temps, entre trois et quatre heures surement, j’aperçois un léger mouvement provenant d’un gros tas de coussins. Ni une ni deux, je me poste à côté et enfonce mon bras à travers le monticule. Je sens mes doigts heurter quelque chose de dur et mou à la fois qui bouge sous mon toucher. C’est lui ! J’attrape ce que je peux et tire violemment mon bras. Au bout de celui-ci, j’vois apparaître le gamin, pendu par le col.
-Lâche-moi ! J’veux descendre ! Maintenant ! J’obéis et le laisse tomber sur le cul. Il recommence à se plaindre mais j’lui laisse pas le temps de finir que je le rattrape par le col et le tire vers moi.
-Ecoute moi bien petite merde ! Y a un mec qui veut te kidnapper pour te dépecer et te couper en morceaux avant de faire frire ton petit cul. Alors maintenant tu te tiens tranquille, ok ?
-N’importe quoi !
-Et ça c’est n’importe quoi ?! Je sors un bout de papier, avec l’ordre de mission inscrit dessus. Je vois son visage blêmir, il tente de dire quelque chose mais aucun son ne sort.
-Tu vas te tenir tranquille ?!
-D’abord la glace !! Et le jouet !!
……
Il est 18 heures et je me trouve au point de rendez-vous fixé par le patron. C’est là que je dois remettre la protection du chieur. Toute l’après-midi, il m’en aura fait baver. Avec ses "j’veux ça, suis-moi, hey larbin !, Achète-moi ça ! et j’en passe et des meilleurs". J’crois ne jamais avoir été autant rabaissé depuis … Pfiou… Depuis que j’ai quitté Jaya. Mais au moins, tout s’est passé sans encombres (dangereuse tout du moins). Aucune personne suspecte. Y a bien eu deux trois mecs louches qui ont essayés de tourner autour mais ma présence à dû les dissuader. Tant mieux et tant pis. Taper sur quelqu’un m’aurait bien défoulé. Dans tous les cas, c’était une mission de merde. J’vois les gardes approcher… Pile à l’heure c’est bien. J’pousse l’enfant vers ses nouveaux protecteurs et il se retourne en me montrant un magnifique doigt d’honneur.
-Si je te recroise hors d’une mission j’te le ferai bouffer. Dis-je à mi-voix pour que seul lui puisse entendre.
-La ferme Esclave ! Maintenant retourne dans ton appart' miteux.
La clope, coincée entre les dents, se retrouve broyée… J’vais m’le faire... J’vais m’le faire ce p’tit con.
-J’veux une glace. Non de la tête -Achète moi un jouet. Encore non. Des gâteaux. Rebelote. J’veux touuut ça et plus vite que çaaaa !!!!!!
-Désolé mais c’est pas mon job petit.
-Si !
-Non.
-Tu dois me servir. C’est ton job larbin.
-Assurer ta protection, c’est tout. Dis-je avec en serrant les lèvres.
-J’vais tout dire à mon père.
-Y a que lui pour te gâter, t’as raison d’lui dire.
-Bah j’vais retenir ma respiration !
-Arrête de dire n’importe quoi.
-Trois… Deuuux… Uuuuun.
-…… Hey tu fais quoi la ?! Leonard ! Hey Leo ! Je me mets à le secouer lorsqu’il commence à virer au rouge. -Arrête tout de suite… Merde ! D’accord pour la glace mais c’est tout ! Il reprend sa respiration et me regarde droit dans les yeux avec dédain.
- Achète-moi la glace et un jouet ! Sinon je recommence !
-Tu te tiens tranquille après ?
-Ça dépend.
Demi-seconde de réaction, il se retourne et court. La raison ? Emmerder son monde tout simplement. Il sait qu’on ne peut rien lui faire donc il en profite. P’tit con va. J’suis bien obligé de me mettre au pas de course. Il ne pouvait pas marcher comme tout le monde ? Ça ne facilite pas ma tâche. J’sens que ça va être long, très long. Déjà qu’une menace pèse sur lui, s’il attire autant l’attention… Surtout qu’il ne passe pas inaperçue le marmot. T’as vu ses fringues ? Un chandail par là, collier en or, des bagues aussi. C’est sûr qu’il va se faire prendre à parti avec ou sans menace.
C’est pas évident, je suis obligé de le surveiller lui et la foule en même temps. Le regard à deux endroits en même temps. Ne pouvant tout faire, j’bouscule des personnes. On a beau dire poussez-vous, les gens mettent trois heures à réagir. Qu’ils s’étonnent pas après... J’en entends même un m’insulter. C’est pas l’envie de m’arrêter et lui faire cracher une dent qui manque. Mais la mission d’abord. Faudrait pas se faire virer le premier jour, ça la foutrait mal. Enfin ! J’arrive à sa hauteur et le retrouve le nez collé à une vitrine : « AnimalZ » C’est quoi ce bordel ?
-J’veux un chien ! Maintenant ! Aucunes réponses de ma part. Aller ! sinon je retiens ma respiration ! Je sors une clope et l’allume. TROIS ! DEUUX !..
-Le marché c’est une glace et un jouet. Un chien n’est pas un jouet O.K ! Je souffle la fumée vers le ciel.
-Maaaaaais heeeeeu ! Il regarde autour de lui et se précipite dans un autre magasin.
Ni une ni deux, je jette la clope (quel gâchis) et m’infiltre dans le magasin. C’est un grand débarras où n'importe qui peut trouver son bonheur. Des tapis poussiéreux, des foulards aux couleurs délavées, des peluches, des casse-têtes cassés, des épluche-patate, des pailles, etc. J’vais pas tous vous les faire mais c’était pas joli à voir. Tout de suite à droite ce trouve le comptoir avec un mec plutôt jeune, la 20aine. Je m’approche rapidement de lui et en posant mes paluches sur la table en bois dans un bruit sourd, je lui demande :
-Où est le gamin ?! Je vois son visage devenir blanc.
-Qu.. Qu.. Quel ga.. Quel gamin.. min ?
-Celui qui vient de passer.
-Mai.. mais aucun enfant n’est pa.. passé.. mon..monsieur.
-Ya une porte de secours ?
-No.. Non.
J’avance dans la boutique tandis que le boutonneux me suis de ses gros yeux. Où est-ce qu’il a bien pu aller encore ? Je fouille chaque recoin, regarde derrière chaque peluche, cheval à bascule, coffret, mais rien n’y fais. Il n’est nulle part. Je me poste devant l’entrée, le regard noir et la mâchoire serrées en attendant un signe de sa part.
-Vous êtes sûr qu’il… je plonge mon regard dans le sien... -y..y a un.. un.. un enf..
-Oui sinon j’aurais pas posé la question.
-Bi.. Bien.
Et je reporte mon attention sur la salle. Le dos droit, bras croisés et je regarde. Il va se trahir à un moment ou un autre. Le gars derrière moi non plus ne bouge pas d’un pouce, stressé par ma présence. Après un long moment, je ne pourrais pas dire exactement combien de temps, entre trois et quatre heures surement, j’aperçois un léger mouvement provenant d’un gros tas de coussins. Ni une ni deux, je me poste à côté et enfonce mon bras à travers le monticule. Je sens mes doigts heurter quelque chose de dur et mou à la fois qui bouge sous mon toucher. C’est lui ! J’attrape ce que je peux et tire violemment mon bras. Au bout de celui-ci, j’vois apparaître le gamin, pendu par le col.
-Lâche-moi ! J’veux descendre ! Maintenant ! J’obéis et le laisse tomber sur le cul. Il recommence à se plaindre mais j’lui laisse pas le temps de finir que je le rattrape par le col et le tire vers moi.
-Ecoute moi bien petite merde ! Y a un mec qui veut te kidnapper pour te dépecer et te couper en morceaux avant de faire frire ton petit cul. Alors maintenant tu te tiens tranquille, ok ?
-N’importe quoi !
-Et ça c’est n’importe quoi ?! Je sors un bout de papier, avec l’ordre de mission inscrit dessus. Je vois son visage blêmir, il tente de dire quelque chose mais aucun son ne sort.
-Tu vas te tenir tranquille ?!
-D’abord la glace !! Et le jouet !!
……
Il est 18 heures et je me trouve au point de rendez-vous fixé par le patron. C’est là que je dois remettre la protection du chieur. Toute l’après-midi, il m’en aura fait baver. Avec ses "j’veux ça, suis-moi, hey larbin !, Achète-moi ça ! et j’en passe et des meilleurs". J’crois ne jamais avoir été autant rabaissé depuis … Pfiou… Depuis que j’ai quitté Jaya. Mais au moins, tout s’est passé sans encombres (dangereuse tout du moins). Aucune personne suspecte. Y a bien eu deux trois mecs louches qui ont essayés de tourner autour mais ma présence à dû les dissuader. Tant mieux et tant pis. Taper sur quelqu’un m’aurait bien défoulé. Dans tous les cas, c’était une mission de merde. J’vois les gardes approcher… Pile à l’heure c’est bien. J’pousse l’enfant vers ses nouveaux protecteurs et il se retourne en me montrant un magnifique doigt d’honneur.
-Si je te recroise hors d’une mission j’te le ferai bouffer. Dis-je à mi-voix pour que seul lui puisse entendre.
-La ferme Esclave ! Maintenant retourne dans ton appart' miteux.
La clope, coincée entre les dents, se retrouve broyée… J’vais m’le faire... J’vais m’le faire ce p’tit con.
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Informations IRL
Prénom : Idem que Levy
Age : 21
Aime : Idem que Levy
N'aime pas : Cf au dessus
Personnage préféré de One Piece : CHOPPEEEER !
Caractère : Fair-play
Fait du RP depuis : un bail
Disponibilité approximative : Ca dépend des périodes chaudes.
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Dernière édition par Zachary Spleen le Sam 31 Mai 2014 - 18:40, édité 15 fois