Chapitre I: Fouiller, fuir ou boire, on renverse tout!
L'île de Raïus était située sur North Blue. Rien de bien particulier, me direz-vous, North Blue possédait bien des îles! Mais sur cette île se trouvait des ruines! Ah bon, les autres en ont aussi?
Hum… Ha! Voilà! Le narrateur a retrouvé sa fiche!
Hum… Ha! Voilà! Le narrateur a retrouvé sa fiche!
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[Musique 1: https://www.youtube.com/watch?v=AdoPdtrHPMU]
S ituée sur North Blue, donc, l'île de Raïus était peut-être une des îles les plus calmes du Nord. Un petit royaume qui vivait bien de ses cultures, son petit commerce, et surtout du petit marché touristique que généraient les ruines. Quelles ruines? Eh bien, celle de l'ancien royaume, où selon la légende, une divinité serait apparue parmi les hommes et leur aurait offert la paix et la prospérité, il y a de ça plusieurs siècles. À présent, de cette histoire dont les formes variaient en fonction des taux d'alcool dans le sang des conteurs accoudés aux comptoirs, il ne restait que les ruines, fières, dévastées, usées par les vents et rongées par le temps et le climat, et qui, à présent, ne demeurait que lieu de visite au milieu d'une vaste forêt.
Un vestige du passé chichement gardé, tout comme les quelques trésors qui se trouvaient encore en son sein… Mais nous y reviendront plus tard.
Aujourd'hui, on était mardi, le soleil donnait sur l'île des teintes radieuses, illuminait la forêt de tons émeraude magnifiques et caressait les pierres des maisons avec une douce paresse. Le village vivait à bon train, entre les commerçants qui hélaient la clientèle, les enfants qui jouaient, ou les taverniers qui renflouaient leurs stocks pour les jours à venir. Il n'y avait pas spécialement de festival de prévu, ou quelque chose de ce genre, juste les habitants chaleureux qui vaquaient à leurs occupations sans se soucier du reste du monde… Enfin, le minimum.
Quelques patrouilles de la Marine circulaient dans les grandes et belles allées aux pavés blancs, entre les maisons de pierres blanches, ou grises, flanquées de grandes colonnes et aux balcons fleuris. D'autre soldats marchaient en forêt, à la recherche d'un éventuel touriste perdu, ou un potentiel danger, car après tout, le risque zéro n'existe pas. Une belle journée calme s'annonçait… Mais vous savez très bien que le calme ne reste jamais bien longtemps!
S ituée sur North Blue, donc, l'île de Raïus était peut-être une des îles les plus calmes du Nord. Un petit royaume qui vivait bien de ses cultures, son petit commerce, et surtout du petit marché touristique que généraient les ruines. Quelles ruines? Eh bien, celle de l'ancien royaume, où selon la légende, une divinité serait apparue parmi les hommes et leur aurait offert la paix et la prospérité, il y a de ça plusieurs siècles. À présent, de cette histoire dont les formes variaient en fonction des taux d'alcool dans le sang des conteurs accoudés aux comptoirs, il ne restait que les ruines, fières, dévastées, usées par les vents et rongées par le temps et le climat, et qui, à présent, ne demeurait que lieu de visite au milieu d'une vaste forêt.
Un vestige du passé chichement gardé, tout comme les quelques trésors qui se trouvaient encore en son sein… Mais nous y reviendront plus tard.
Aujourd'hui, on était mardi, le soleil donnait sur l'île des teintes radieuses, illuminait la forêt de tons émeraude magnifiques et caressait les pierres des maisons avec une douce paresse. Le village vivait à bon train, entre les commerçants qui hélaient la clientèle, les enfants qui jouaient, ou les taverniers qui renflouaient leurs stocks pour les jours à venir. Il n'y avait pas spécialement de festival de prévu, ou quelque chose de ce genre, juste les habitants chaleureux qui vaquaient à leurs occupations sans se soucier du reste du monde… Enfin, le minimum.
Quelques patrouilles de la Marine circulaient dans les grandes et belles allées aux pavés blancs, entre les maisons de pierres blanches, ou grises, flanquées de grandes colonnes et aux balcons fleuris. D'autre soldats marchaient en forêt, à la recherche d'un éventuel touriste perdu, ou un potentiel danger, car après tout, le risque zéro n'existe pas. Une belle journée calme s'annonçait… Mais vous savez très bien que le calme ne reste jamais bien longtemps!
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[Musique 2: https://www.youtube.com/watch?v=1JudtkSaTuE]
Cela faisait plusieurs heures qu'elle arpentait cette même forêt, avant d'entrer dans l'ancienne cité en ruine, et la visiter, regardant çà et là à quelques bijoux, pièces d'or à amasser, avant de se mettre en quête de ce qu'elle cherchait vraiment. L'air était chaud et humide, mais pas encore trop dérangeant, et si on passait outre les bruits humains de la troupe Marine, le chant des oiseaux et le vent dans les feuilles donnaient à cet endroit un air féerique.
Rabattant sa longue tresse azurée dans le dos et sa capuche sur la tête, dissimulant ainsi ses yeux, Edell Aoi se redressa et se dirigea au cœur de la cité, où dans ce qui autrefois devait-être un temple, se trouvait la statuette du dieu Raïus.
Edell marcha malencontreusement sur un bout de bois qui craqua sous sa semelle. Elle jura, et plus encore à entendre que des soldats arrivaient en sa direction. Tapie contre un reste de mur, elle prit patience pour que le moment soit le plus propice à la récupération de l'artefact. Aussi laide puisse être cette statuette, elle en avait besoin pour son contrat, qui pouvait représenter une somme rondelette pour elle. Malheureusement, un soldat demeurait devant, dos à elle… Une proie idéale dont elle s'approcha furtivement…
"Hé! Vous là! Que faites-vous ici?!!"
Repérée, Edell n'eut d'autre choix que de filer, assommant au passage le soldat, et tentant de récupérer la statuette au passage. A nouveau manquant de chance, quand une balle heurta le socle de marbre à une distance suicidaire pour sa main, elle préféra la fuite, quitte à revenir plus tard.
"Haa..!! C'est pas mon jour!" Pensa-t-elle en détalant.
Cela faisait plusieurs heures qu'elle arpentait cette même forêt, avant d'entrer dans l'ancienne cité en ruine, et la visiter, regardant çà et là à quelques bijoux, pièces d'or à amasser, avant de se mettre en quête de ce qu'elle cherchait vraiment. L'air était chaud et humide, mais pas encore trop dérangeant, et si on passait outre les bruits humains de la troupe Marine, le chant des oiseaux et le vent dans les feuilles donnaient à cet endroit un air féerique.
Rabattant sa longue tresse azurée dans le dos et sa capuche sur la tête, dissimulant ainsi ses yeux, Edell Aoi se redressa et se dirigea au cœur de la cité, où dans ce qui autrefois devait-être un temple, se trouvait la statuette du dieu Raïus.
Edell marcha malencontreusement sur un bout de bois qui craqua sous sa semelle. Elle jura, et plus encore à entendre que des soldats arrivaient en sa direction. Tapie contre un reste de mur, elle prit patience pour que le moment soit le plus propice à la récupération de l'artefact. Aussi laide puisse être cette statuette, elle en avait besoin pour son contrat, qui pouvait représenter une somme rondelette pour elle. Malheureusement, un soldat demeurait devant, dos à elle… Une proie idéale dont elle s'approcha furtivement…
"Hé! Vous là! Que faites-vous ici?!!"
Repérée, Edell n'eut d'autre choix que de filer, assommant au passage le soldat, et tentant de récupérer la statuette au passage. A nouveau manquant de chance, quand une balle heurta le socle de marbre à une distance suicidaire pour sa main, elle préféra la fuite, quitte à revenir plus tard.
"Haa..!! C'est pas mon jour!" Pensa-t-elle en détalant.
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[Musique 3: https://www.youtube.com/watch?v=MK6TXMsvgQg]
Il devait être pas loin de deux heures de l'après-midi, quand des cris, des coups de feu et autres protestations s'élevaient des ruines, et se rapprochaient du village. La population tourna vite les yeux vers le lieu de culte en se demandant d'où venait ce tumulte.
Les habitants hébétés purent alors voir une femme émerger de la forêt, pourchassée par une troupe Marine, elle-même guidée par un officier de grande taille et à la voix rugissante.
La course poursuite se continua dans la ville-même, entre slaloms et dérapages, cris de soldats ou de villageois surpris, il y avait dans ce tumulte une ambiance qui amusait pourtant les enfants.
Lassée de ces grandes allées, Edell bifurqua sur la droite pour s'engager dans une ruelle plus étroite, plus sombre, où, en prenant appui sur des caisses –heureusement fermées par leur couvercles-, elle sauta en direction d'une poutre à laquelle elle s'accrocha grâce à une chaîne sortie de son manteau. Une fois sur cette poutre, il ne lui restait plus qu'à redescendre sur les toits et recommencer sa course.
Là, les choses seraient différentes. Elle aurait l'avantage ainsi, lâchant non sans une once de fierté un rire à entendre les nombreux tumultes de Marins tombant par maladresse.
Bondissant de toits en toits, elle se maudissait de tous les noms possibles, en se souvenant de la facilité avec laquelle elle fut découverte, et pourchassée. Quelle c-idiote… Tout ça pour dire que dans sa course poursuite, en entendant les balles fuser près d'elle, Edell savait très bien qu'elle ne devait plus traîner sur cette partie des toits. Qui plus est, la route aérienne se terminait avec la taverne juste sous ses pieds. Une charmante taverne où la terrasse donnait sur les montagnes et la forêt d'où elle venait. À cette terrasse, elle pût voir un couple gazouiller en sirotant du vin, un homme lire son journal, et un autre qui avait l'air de savourer sa chope de bière. Calculant sa trajectoire, Edell sauta de son perchoir… Et manqua complètement sa réception, déstabilisée par une énième balle qui la frôla au moment de son saut, elle tomba net sur une table avant de rouler sur le côté en grognant. Sa chute lui avait découvert une partie du visage, un œil bleu de glace, un teint halé, et des lèvres bleutés, comme ses cheveux qui dépassaient du tissu qu'elle remit en place très rapidement.
Edell n'eut pas le temps de se répandre en excuses, maugréant un simple "désolée!" avant de reprendre sa course.
Il devait être pas loin de deux heures de l'après-midi, quand des cris, des coups de feu et autres protestations s'élevaient des ruines, et se rapprochaient du village. La population tourna vite les yeux vers le lieu de culte en se demandant d'où venait ce tumulte.
Les habitants hébétés purent alors voir une femme émerger de la forêt, pourchassée par une troupe Marine, elle-même guidée par un officier de grande taille et à la voix rugissante.
La course poursuite se continua dans la ville-même, entre slaloms et dérapages, cris de soldats ou de villageois surpris, il y avait dans ce tumulte une ambiance qui amusait pourtant les enfants.
Lassée de ces grandes allées, Edell bifurqua sur la droite pour s'engager dans une ruelle plus étroite, plus sombre, où, en prenant appui sur des caisses –heureusement fermées par leur couvercles-, elle sauta en direction d'une poutre à laquelle elle s'accrocha grâce à une chaîne sortie de son manteau. Une fois sur cette poutre, il ne lui restait plus qu'à redescendre sur les toits et recommencer sa course.
Là, les choses seraient différentes. Elle aurait l'avantage ainsi, lâchant non sans une once de fierté un rire à entendre les nombreux tumultes de Marins tombant par maladresse.
Bondissant de toits en toits, elle se maudissait de tous les noms possibles, en se souvenant de la facilité avec laquelle elle fut découverte, et pourchassée. Quelle c-idiote… Tout ça pour dire que dans sa course poursuite, en entendant les balles fuser près d'elle, Edell savait très bien qu'elle ne devait plus traîner sur cette partie des toits. Qui plus est, la route aérienne se terminait avec la taverne juste sous ses pieds. Une charmante taverne où la terrasse donnait sur les montagnes et la forêt d'où elle venait. À cette terrasse, elle pût voir un couple gazouiller en sirotant du vin, un homme lire son journal, et un autre qui avait l'air de savourer sa chope de bière. Calculant sa trajectoire, Edell sauta de son perchoir… Et manqua complètement sa réception, déstabilisée par une énième balle qui la frôla au moment de son saut, elle tomba net sur une table avant de rouler sur le côté en grognant. Sa chute lui avait découvert une partie du visage, un œil bleu de glace, un teint halé, et des lèvres bleutés, comme ses cheveux qui dépassaient du tissu qu'elle remit en place très rapidement.
Edell n'eut pas le temps de se répandre en excuses, maugréant un simple "désolée!" avant de reprendre sa course.
[Musiques idéales:
1: Peter Crowley: White Rose
2: Brian Tyler: Black Flag Main Theme (Assassin's Creed IV: Black Flag)
3: Benny Hill Theme (oui, ça compte!)
Références:
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1: Peter Crowley: White Rose
2: Brian Tyler: Black Flag Main Theme (Assassin's Creed IV: Black Flag)
3: Benny Hill Theme (oui, ça compte!)
Références:
/]
Dernière édition par Edell Aoi le Lun 7 Juil 2014 - 18:23, édité 3 fois