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Mishima Keiko

>> Mishima Keiko
     

 
Mishima Keiko 699878Mary2
Pseudonyme : //
Age: 18 ans
Sexe : Femme
Race : Humaine

Métier : Sergent d'élite
Groupe : Marine d'élite
But : Devenir la meilleure bretteuse du monde ! Avoir assez de "pouvoir" pour faire appliquer sa vision de la justice.

Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : Probablement un Meitou

Équipement : Un katana et un wakizashi de bonne qualité

Codes du règlement :

Ce compte est-il un DC ? : Non
 
>> Physique

 
Keiko n’est pas un monstre physique, même pour une femme. Elle dépasse tout juste le mètre soixante et pèse à vue de nez dans les cinquante kilos. Rien de folichon à raconter si ce n'est qu'on devine une fine musculature, témoignant d'un entrainement physique régulier. Elle a l'apparence d'une jeune adulte dans la force de l'âge. Sa démarche est assurée et son maintien impeccable, renvoyant ainsi l’image d'une lady. On est loin des stéréotypes du marin de base.

En y regardant de plus près, la jeune femme ressemble encore plus à une femme distinguée. Elle porte ses cheveux noirs de jais relativement courts, à hauteur de nuque, à la manière d’un carré. Ces derniers sont bien coiffés sur le devant pour les empêcher de cascader sur son visage et ainsi gêner sa vision. Pour cette même raison elle les lave et les coupe régulièrement. Keiko peut se targuer d’avoir des yeux bleus turquoise à faire pâlir d’envie le plus beau des lagons. Son regard est expressif, pénétrant voire tranchant comme l’acier et contraste avec les yeux bovins et inexpressifs des bouseux qui l’entourent. Ces derniers contrastent aussi avec sa peau de porcelaine qui semble vierge de toute imperfection. Un petit nez camus ainsi que des lèvres fines et confiantes terminent un tableau de fort belle facture…

Keiko porte un uniforme de la Marine customisé mais relativement fidèle au modèle de base. Un uniforme aéré qui laisse une part belle à sa plastique honorable qui ne laisse pas les hommes indifférents. La jeune femme porte toujours son daisho, composé d'un katana et d'un wakizashi, à la ceinture, sur sa hanche gauche. Globalement son style vestimentaire est un parfait croisement entre les traditions militaires de la Marine et celles des samourais dont elle est issue. Une touche plus légère qui rappelle l'été en plus. Disons qu'elle apprécie l'effet abrutissant de son attirail sur certains hommes et que ce dernier lui permet aussi de se mouvoir avec plus d'aisance. Ou comment faire d'une pierre deux coups...

 
>> Psychologie

Issue d’une lignée de samourais, Keiko possède un système de valeurs souvent qualifié d’archaïque, basé sur l’honneur. Pour la marine, la hiérarchie est absolue et son obéissance, totale. Si son supérieur lui demande de massacrer cent personnes, elle le fera et ce sans réfléchir. Elle ne se demandera même pas pourquoi, ni qui sont ces personnes. Si elle ne commande pas, elle exécute les ordres. Point final. Pourtant ce n’est pas quelqu’un de foncièrement mauvais. Elle est capable de compassion, de charité voire de bonté mais en dehors du cadre de son travail. Un travail qui lui prend malheureusement tout son temps.

Eduquée à la dure, selon la voie du sabre, Keiko en a vu de toutes les couleurs. Souvent qualifiée de prodige, elle n’en reste pas moins une véritable stakhanoviste. Chaque moment de libre est propice à l’entrainement et au perfectionnement et ce quelque soit le domaine : Renforcement musculaire, lecture de traités de tactique militaire ou encore de leadership, tout y passe. Les marins sous ses ordres sont priés de faire de même et la médiocrité est proscrite. Les paresseux sont châtiés jusqu’à ce qu’ils comprennent que personne n’est parfait mais que tous le monde doit viser la perfection. La marine passe souvent pour une personne pédante et moralisatrice.

Keiko est l’arrogance incarnée. Elle se considère comme un génie et comme la meilleure. De ce fait, la compétition coule dans ses veines. La jeune marine veut être la meilleure dans tous les domaines, que ce soit en escrime, en broderie ou encore en écaillage de poisson. Elle est très mauvaise perdante et pourra bouder de longues heures voire des jours entiers après une défaite. Si elle ne trouve aucune excuse valable bien entendu ou alors si ça rentre en conflit avec son travail. Sur Shimotsuki, elle n’avait jamais vraiment eu de compétition donc c’est nouveau pour Keiko. Disons qu’elle fait des efforts pour s’améliorer mais c’est peu concluant jusque là. Elle attend plus ou moins la même chose de ses hommes. D’ailleurs, la devise de sa section de combat est : « Si t’es pas premier, t’es une merde ! »

La jeune femme n’a pas beaucoup de manies ou d’habitudes en dehors de son entrainement quotidien. Néanmoins, dans son désir de passer pour une lady, elle a pris l’habitude de prendre le thé à cinq heures précise tous les jours. Pour accompagner son thé, Keiko mange toujours une pâtisserie maison qui lui rappelle sa Shimotsuki natale. C’est presque devenu une obsession et elle devient très irritable lorsqu’elle n’a pas sa dose quotidienne. A l’image d’une gamine capricieuse…

 
>> Biographie

 
Née en 1607 sur  l’île de Shimotsuki d’un père forgeron et d’une mère herboriste, rien ne destinait la petite Keiko, benjamine d’une fratrie de quatre, à servir en tant qu’officier au sein de la prestigieuse Marine d’élite. Le patriarche de la famille Mishima, Kenji, originaire du royaume de Wanokuni sur le Nouveau Monde s’était installé à Honnoji une trentaine d’années auparavant. Des rumeurs circulèrent à son arrivée à propos d’un hypothétique passé dans la piraterie mais ces dernières ne furent jamais été avérées. Kenji  s’adapta rapidement à la vie sur sa nouvelle île. Il retapa une bicoque abandonnée et ouvrit un commerce spécialisé dans l’entretien et la réparation d’épées en tout genre. Il se maria peu après à la fille d’un forgeron sans héritier et reprit sa boutique par la même occasion. Nul ne sait si les mariés avaient prononcés leurs vœux par amour ou intérêt mais tout le monde sembla y gagner. Inoue, la femme de Kenji, donna naissance à trois enfants, deux fils et une fille, respectivement nommés Ichiro, Toshi et Miho, à un an d’intervalle. Une fois ses enfants en âge de quitter ses jupons, la mère de famille voulut se consacrer à sa passion des plantes et de l’herboristerie. Le destin en décida autrement. Presque huit ans plus tard naquit Keiko, à la surprise générale.

Contrairement à ses frères et sœurs, Keiko ne bénéficia pas de la constante surveillance de ses parents. D'ailleurs, son père n’avait jamais été du genre à s’occuper des enfants. Comme le voulait la tradition au pays des samouraïs, ce n’était pas aux hommes de s’occuper de la maison et Kenji n’échappait pas à cette règle immuable. Désireuse d’assouvir sa passion, la mère de Keiko s’avéra toute aussi réticente à l’idée d’élever un autre enfant, les trois autres n’ayant pas été de tout repos. Elle estimait avoir le droit d’être plus laxiste. La gamine avait donc le champ libre pour faire plus ou moins tout ce qu’elle voulait. Elle n’eut pas la chance de jouer avec ses frères Ichiro et Toshi, ces derniers passant le plus clair de leur temps à l’école de Kendo. Ni avec sa sœur Miho, confiée à une certaine Mme Tomoko afin d’apprendre à devenir une femme d’intérieur de compétition. Keiko, lorsqu’elle n’embêtait pas sa mère en massacrant diverses plantes dans la serre, se retrouva à explorer la nature et à jouer avec toutes les bébêtes qui trainaient. La petite rentrait toujours sale, les vêtements en lambeaux, une multitude d’insectes pleins les poches : Un vrai garçon manqué. C’était le temps de l’insouciance. Une insouciance qui malheureusement (ou heureusement) n’allait pas durer.

A l’âge de six ans, Keiko fut contrainte de suivre la même voie que sa sœur, à savoir devenir une épouse modèle, comme le voulait la tradition familiale paternelle. Sans rentrer dans des détails sans doute horribles et embarrassants, l’expérience dura grosso modo une semaine. Mme Tomoko n’en supporta pas plus. Et pourtant la vielle bique  en avait vu des vertes et des pas mûres durant sa longue carrière ! Là encore, Keiko bénéficia d’en certain laxisme de ses parents qui n’insistèrent pas dans cette voie. Au vue des qualités naturelles de la petite, en particulier sa relative hyperactivité et aussi pour se débarrasser un peu d’elle, ils l’inscrivirent à l’école de kendo qui semblait la mieux adaptée : L’école du « sabre de plomb » de Maître Honda à Nagaya, une ville portuaire voisine. Ils évitèrent soigneusement l’école Musashi et son style plus agressif à trois sabres que fréquentaient pourtant leurs deux fils, la jugeant trop dangereuse pour une fillette. Dans la plupart des écoles de Kendo, les premières années d’apprentissage étaient souvent dédiées à la formation du corps et de l’esprit plutôt qu’aux techniques. Keiko apprit énormément durant ces années et sur elle-même en premier lieu. Le Kendo devint rapidement une passion et le point central de sa vie. La petite se révéla, à la surprise de tous, d’une obéissance absolue, buvant les paroles de Maître Renard comme du petit lait. Elle se montra également travailleuse, parfois à l’excès et ne rechignait jamais à la tâche. A dix ans, la gamine s’entrainait presque deux fois plus que les adolescents de deux fois son âge. Autrement dit, Keiko était au top aussi bien mentalement que physiquement et prête à apprendre à manier les sabres.

Ce fut à cette époque que ses frères et sa sœur quittèrent la maison familiale et commencèrent leur nouvelle vie. Un évènement qui ne marqua pas vraiment la petite Keiko, obnubilée d’une part par le kendo et d’autre part parce qu’elle ne les avait pas vraiment côtoyé. Aucun des frangins n’émit le souhait de reprendre l’affaire familiale et ils décidèrent de tenter leur chance ailleurs, loin de Shimotsuki. L’aîné Ichiro embarqua sur frêle esquif en quête d’aventure alors que le cadet Toshi s’engagea dans la Marine et prit le premier navire en partance pour faire ses classes. Sa sœur Miho, d’une beauté rare, épousa le fils d’un noble de Goa, tombé sous son charme alors qu’il visitait l’île. Keiko ne les revit qu’en de très rares occasions et éprouvera quelques regrets par la suite, faute de n’avoir pu les connaitre d’avantage. Mais l’heure n’était pas aux remords et pleurnicheries, il était temps d’apprendre les techniques du « sabre de plomb » !

Déjà passionnée et travailleuse, Keiko s’avéra être une véritable surdouée. Elle était telle une éponge, absorbant les enseignements de Maître Honda à une vitesse ahurissante. Un style défensif basé sur deux sabres, et donc sur des parades et des ripostes, lui allait comme un gant, faute d’avoir un physique de déménageur. Sa vivacité d’esprit et ses réflexes naturels faisaient des merveilles et sa compétitivité naissante ne fit qu’ajouter une cerise sur le gâteau. Keiko semblait littéralement faite pour ça à tel point que son Maître devait constamment réprimer ses ardeurs. L’adolescente en voulait toujours plus, souvent au détriment des autres. Ses camarades de classe n’étaient que des obstacles sur son chemin. Elle ne pouvait pas s’empêcher d’afficher sa supériorité à longueur de temps. La prodige ne comprenait pas pourquoi les autres ne s’investissaient pas autant qu’elle. Les seuls camarades qu’elle arrivait à supporter étaient ceux qui donnaient leur maximum et qui vouaient leur vie au kendo. Inutile de dire qu’elle n’avait pas beaucoup d’amis. Loin de freiner ses ardeurs, cela ne la motivait que d’avantage ! Keiko se révéla très exigeante avec les autres mais encore plus avec elle-même. Elle n’hésitait pas à s’infliger des punitions draconiennes lorsqu’elle connaissait même le plus petit des échecs. Vers l’âge de seize ans, la future marine faisait déjà parler d’elle sur l’île et commençait à chercher des adversaires à sa mesure en dehors de son école…  

L’année 1623 fut le plus importante de sa courte vie, le moment était venu de passer son Gempukku, comme ses deux frères ainés avant elle. Il s’agissait d’une cérémonie qui marquait l’entrée dans l’âge adulte chez les samouraïs. Traditionnellement, les Maîtres éprouvaient leurs élèves aussi bien sur leur maîtrise du sabre que sur leurs connaissances des traditions. Le hasard voulut qu’un tournoi soit organisé sur l’île entre les diverses écoles. Une aubaine pour la jeune Keiko qui aurait tout le loisir de prouver ses compétences à tout le monde. Contrairement à ses camarades de l’école au « sabre de plomb » Honda, la jeune Keiko était très douée et faisait figure de favorite du tournoi qui comptait une vingtaine de participants. D’ailleurs les favoris se comptaient sur les doigts d’une main. Il y avait tout d’abord deux représentants de l’école aux « trois sabres » Musashi, connus pour être de véritables bouchers. Venaient ensuite l’élégant représentant de l’école au « sabre fin » Chun et l’énigmatique ascète de l’école « aux quatre mains » Jubeï. Le tournoi s’annonçait sous les meilleurs hospices et tout le gratin de Shimotsuki s’était déplacé pour y assister. On pouvait même apercevoir quelques nobles de Goa et des représentants de la Marine, sûrement à la recherche de talents.

Les deux premiers jours du tournoi eurent pour emphase les capacités physiques des participants. Le matin du premier jour fut dédié à la lutte, véritable affrontement en puissance, qui récompensait les plus forts des candidats ; les hommes le plus souvent. Ce fut le cas avec les victoires écrasantes des Musashi, visiblement une classe au dessus des autres dans ce domaine. Keiko s’en sorti avec les honneurs en terminant en milieu de tableau avec deux victoires et trois défaites. Elle compensa sa relative faiblesse physique par ses réflexes et un excellent sens du timing et de l’anticipation. La future marine était bien évidemment très déçue de ses résultats et pesta sur le bord de l’aire de combat durant tout le reste de l’épreuve. L’après-midi lui fut plus clément avec le concours de tir à l’arc. Archère honorable, Keiko termina dans le top cinq, derrière le Chun et le Jubeï. Les Chun placèrent d’ailleurs trois candidats aux trois premières places. Ils visaient clairement cette épreuve. Ainsi se termina le premier jour de compétition, dominé par le favori de l’école Jubeï sans qu’il ne gagne d’épreuve mais deux fois bien placé.

Le deuxième jour du tournoi fut consacré à une gigantesque course d’obstacles à travers l’île. Si la lutte avait pour but de tester la force, la course à pied testait bien évidemment l’endurance des candidats, leur capacité à soutenir des efforts prolongés. Les Musashi firent bonne figure dans cette épreuve démontrant encore une fois la supériorité physique de leurs représentants mais ce fut le Jubeï qui gagna l’épreuve dans la dernière ligne droite, un peu à la surprise générale. Certains ne l’avaient même pas vu le long du parcours. De là à dire qu’il avait triché… Toujours est-il que cette victoire ne fit qu’assouvir sa domination sur le tournoi. Keiko termina une nouvelle fois dans le top cinq de l’épreuve et s’installa durablement dans le haut du classement. La deuxième partie de la journée vit les élèves pratiquer leur art sous forme de kata : des affrontements contre des adversaires invisibles. Cette épreuve individuelle était un véritable show faisant l’apologie des écoles de l’île et de la supériorité de leur enseignement respectif.  Comme son nom l’indique, Keiko (la gracieuse) domina cette épreuve assez facilement devant trois autres femmes et le favori Chun. Pas vraiment de surprise, la foule étant facilement conquise par les jeunes filles en kimono… A l’orée du troisième jour, la jeune femme se retrouvait deuxième du tournoi derrière l’inamovible Jubeï mais devant les deux Musashi. Tous les favoris étaient aux avant-postes.

Le troisième et dernier jour était censé se terminer en une sorte d’apothéose. Il restait à déterminer qui était le plus fort au sabre parmi la promotion 1623 ! Le véritable tournoi pouvait commencer. Sachant que les points glanés lors de cette épreuve étaient doublés, le vainqueur gagnerait par là même le tournoi global. La vingtaine de candidats fut répartie en deux groupes équilibrés. Ainsi les premiers du classement s’affronteraient logiquement à la fin pour la gagne. Bien entendu les élèves s’affrontèrent avec des sabres aux lames émoussées histoire d’éviter les blessures graves. Le menu fretin lutta pendant ce qui sembla des heures pour la jeune Keiko, impatiente d’en découdre. L’heure des demi-finales sonna finalement et vit s’affronter les quatre favoris : La représentante Honda hérita du plus costaud des Musashi. Un type patibulaire à la force reconnue sur Shimotsuki. Le combat ne fut pas à la hauteur de l’anticipation de la foule chauffée à blanc par une journée d’affrontements insipides. Le Musashi fit illusion une bonne minute mais quelque chose clochait. Ses mouvements étaient patauds, sa respiration saccadée ; il semblait complètement épuisé. Keiko, d’ordinaire patiente, se jeta impitoyablement sur lui comme un prédateur sur une proie blessée. Elle ne lui laissa aucune chance et abrégea le combat. Une énorme déception pour la foule comme pour la jeune femme. La deuxième demi-finale fut étrangement similaire, l’autre Musashi souffrant apparemment des mêmes symptômes que son collègue. Maître Musashi était furieux et criait au complot alors que la foule huait de plus belle. Le petit contingent de Marine présent s’efforça de calmer les esprits et la finale opposant Keiko au représentant Jubeï put commencer.

Les enjeux étaient grands. Les deux finalistes avaient d’ores et déjà réuni les conditions de réussite de leur Gempukku. Ce n’était donc plus une affaire de passage à l’âge adulte.  Il s’agissait ni plus ni moins que d’une histoire de gloire et de prestige pour les élèves ainsi que leur école respective. D’un côté, une frêle jeune femme combattant avec deux sabres. De l’autre, un type mystérieux à peine plus costaud et soupçonné de tricherie combattant avec pas moins de quatre lames. Tout était réuni pour un beau combat…  La finale ne tint pourtant pas ses promesses. La différence entre les deux finalistes s’avéra bien trop grande. Keiko resta sur la défensive pendant quelques minutes, étudiant le style de son adversaire trop sûr de lui et convaincu de son avantage. Elle repéra plusieurs failles dans les attaques du Jubeï et lorsque celui-ci baissa de rythme et d’intensité, la jeune femme frappa. Elle s’engouffra dans la garde de ce dernier avec une facilité déconcertante et prit un avantage décisif. Comme pour prouver que sa victoire ne souffrait d’aucune contestation, Keiko le délesta de ses lames une à unes jusqu’à ce qu’il se trouve désarmé à sa merci et qu’il se déclare vaincu. Sous les hourras de la foule, Keiko était devenu une adulte à part entière et pouvait désormais entamer sa vie avec confiance. Elle reçut de son Maître le Daisho, un katana et un wakizashi assortis, de fort belle facture et accessoirement forgé par son propre père. Ce dernier semblait par ce geste lui donner son consentement.

Tout s’enchaina très vite pour la jeune adulte. Les sollicitations ne manquaient pas. Keiko choisit finalement d’entrer dans la Marine. Un choix logique pour quelqu’un se qualifiant d’honorable et fidèle aux principes des samourais. Elle fit des adieux sommaires et pleins de retenue à ses parents qui lui souhaitèrent le meilleur. Elle suivit un représentant de la marine dénommé Daniel Redfort jusqu’au port, signa quelques documents et embarqua sur le navire du représentant. Apparemment Keiko avait toutes les qualifications pour entrer au sein du BAN, du moins selon le marin qui semblait avoir l’œil pour dénicher les talents. La jeune marine espérait que le défi serait de taille !

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Informations IRL

Prénom : Ben
Age : Forever 29 !
Aime : JdR, sports US, golf, ma famille
N'aime pas : 90% des émissions TV, les bouchons, ma famille
Personnage préféré de One Piece : Borsalino
Caractère : Bon gars, sérieux, moyennement imaginatif à mon grand regret. Le jeu de rôle aide beaucoup à ce niveau là.
Fait du RP depuis : Le lycée
Disponibilité approximative : Environ 1h/jour en semaine, 2/3h le WE
Comment avez-vous connu le forum ? Google


Dernière édition par Keiko Mishima le Mar 3 Juin 2014 - 0:09, édité 10 fois
    Bienvenue Mishima !

    Tu souhaites changer de pseudo ?

    Ta fiche étant bien entamée, je t'embête pas longtemps et te souhaite bon courage pour la finir ! T'auras juste à nous faire signe quand tu voudras ton test RP.

    En attendant, si tu as des questions ou l'envie de discuter, n'hésite pas à passer sur la CB =)

    A bientôt o/
    • https://www.onepiece-requiem.net/t1247-louise-mizuno-la-m-des-sm
    • https://www.onepiece-requiem.net/t1145-louise-mizuno
    Bonjour et merci pour l’accueil !

    En effet je souhaite changer de pseudo si c'est possible.
    Par contre le prénom de mon perso c'est Keiko. Vaut mieux que je change l'ordre nom/prénom ?

    Merci d'avance.
      Nyoup !

      Pseudo modifié !
      Et bienvenue sur le forum !
      Bon courage pour le reste de ta présentation ! ^^


      Mishima Keiko 1425067977-izya-sflagopr Mishima Keiko Zps1 Mishima Keiko 1lmh
      • https://www.onepiece-requiem.net/t3825-
      • https://www.onepiece-requiem.net/t3683-
      Merci d'avoir régler la paperasse administrative.

      Je me permets de up pour vous signaler que j'ai terminé ma présentation.
      Je peux avoir mon test rp s'il vous plait ? ^^
        Mais bien sûr que tu peux ! Le voici :

        Rejoindre la Marine d'élite n'est pas chose et aisée et tu es loin d'être la seule à postuler. Autour de toi, de nombreuses personnes, plus ou moins âgées, issues de tous les milieux, ont le même but que le tien. Des tensions se créent et tu finis par te battre avec une jeune femme d'une trentaine d'années qui t'écrase à plate couture. Il n'en faut pas plus pour que, fierté sérieusement mise à mal, tu deviennes invivable et te mette à bouder. Tu ne manques pas une remarque acerbe à l'encontre de celle qui t'a battu. Seulement, voilà, peu après, tu apprends que cette femme n'est autre que votre sergent instructeur. Oups ! Il va falloir regagner ses faveurs et montrer de quoi tu es réellement capable. Raconte-nous tout ça !

        S'il ne te convient pas, n'hésite pas à le dire, on te proposera autre chose =) Autrement, fais-nous signe lorsque tu auras terminé !

        Bon courage =)
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        >> Test RP

        1623 - North Blue

        Le voyage était interminable. Cela faisait plusieurs semaines que le navire transportant les aspirants à la Marine d'élite voguait sur les Blues. Ce dernier s'arrêtait presque à chaque port et voyait monter à son bord des dizaines de personnes d'horizons différents. Le navire de la marine, un transporteur de troupes, commençait d'ailleurs à se faire petit et les esprits s'échauffaient rapidement. L'embarcation pénétrait tranquillement sur North Blue et approchait lentement mais sûrement du QG du BAN, lieu d'entrainement de l'élite de la Marine. Alors que de gros balèzes bourrés de testostérone, las du voyage, entamaient des simulacres de lutte et de duels au sabre, Keiko avait visiblement l'esprit ailleurs, fixant l'horizon.

        La jeune femme était parmi les premiers à être montés à bord lors du passage du navire sur East Blue. Elle avait longuement réfléchi avant de tenter sa chance. Le métier de chasseur de primes l'avait immédiatement tenté mais niveau prestige ça n'avait rien à voir avec la Marine et encore moins la Marine d'élite. Et puis elle pouvait s'adonner à la chasse aux pirates dans les deux cas. La bretteuse avait aussi pensé à monnayer ses services comme garde du corps pour un noble ou encore incorporer la garde royale de Goa. D'autant que sa propre sœur, épouse d'un noble de Goa de son état, aurait pu la pistonner. Mais là encore, plus que le prestige ce fut la notion de difficulté, de défi, qui la rebutait. Casser la gueule à des vendeurs de savates du Grey Terminal qui aurait regardé son patron de travers, trop peu pour la grande Keiko ! L'adolescente fut interrompue dans ses réflexions par la voix mélodieuse d'un de ses compagnons d'infortune :


        "Prend ça dans ta gueule, hé connard !"

        A peine eut-elle le temps de tourner la tête qu'un bout de bois atterrit violemment sur son visage immaculé. Incrédule, Keiko sentit une perle de sang couler lentement de son nez jusqu'à ses lèvres qui s'imbibèrent d'un gout métallique familier. Cela faisait longtemps que la jeune samourai n'avait pas gouté son propre sang. Des flashs de sa jeunesse lui revinrent à l'esprit. Des épisodes douloureux d'entrainements inhumains qui la sortirent prestement de sa torpeur. Elle jeta un regard noir en direction du boucan et des brutes écervelées qui avaient osé l'égratigner. Ces derniers ne faisaient même pas attention à elle et se foutaient joyeusement sur la gueule. Keiko n'était au final qu'un dommage collatéral d'un conflit de plus grande envergure… Non seulement la jeune femme était blessée physiquement mais en plus ils osaient l'ignorer ! Son sang ne fit qu'un tour. Elle dégaina son katana et son wakizashi, qu'elle porte constamment à la ceinture, et se jeta dans la mêlée en poussant un cri de rage. En effet, il n'était pas dans la nature des samourais d'attaquer des adversaires dans le dos, mieux valait les prévenir pour qu'ils se retournent…

        Ce fut un véritable massacre. Confiante en ses capacités et sa supériorité, Keiko s'attaqua à tout ce qui daigna s'approcher. Elle virevoltait sur le petit champ de bataille telle un derviche et semblait inarrêtable. La jeune femme n'était pas berserk pour autant. Elle prit soin de ne blesser personne, du moins gravement. Après plusieurs minutes, les combats cessèrent. L'aspirante se retrouva seule au milieu d'un cercle qui s'était dessiné autour d'elle. Haletante, elle attendait son prochain adversaire. Un opposant qui tarda à ce faire connaitre. Alors que Keiko s'apprêtait à rengainer ses armes, un petit bout de femme fit quelques pas en avant et pénétra dans sa zone de terreur. Visiblement confiante, à défaut d'être charismatique, la femme d'une trentaine d'années dégaina son sabre et se mit en position face à sa jeune adversaire.

        Le temps semblait comme suspendu, un silence pesant et une chape de plomb s'abattirent sur le navire. Keiko agit la première et se lança sur son adversaire. C'était plutôt atypique pour une élève du "sabre de plomb" qui prônait un style défensif tout en parade et en riposte. Elle compta sur sa rapidité pour en finir prestement et donna un coup de taille en diagonale visant clairement l'épaule gauche de son opposante. "Un coup donné de manière irréfléchie est un coup qui invite au désastre." avait coutume de dire son Maître. La samourai n'avait clairement pas les idées claires et cette négligence allait rapidement lui couter cher. Sa chétive adversaire resta impassible devant l'agressivité de Keiko et attendit le dernier moment pour bouger. Lorsqu'elle jugea le moment opportun, elle saisit son sabre des deux mains et asséna un coup puissant sur le katana de la samourai, tenu négligemment à bout de bras, lui faisant perdre son grip. Alors que l'arme tombait à terre sous le regard abasourdit de l'aspirante, le petit bout de femme profita de la force centrifuge engendrée par son précédent mouvement et lui asséna un violent coup de coude en plein dans le nez, l'éjectant par la même à plusieurs mètres. Keiko tenta de se relever, une intense douleur lui brûlant le visage, mais ses jambes cédèrent sous son poids. Elle était KO assise, le nez probablement cassé, impuissante. Son adversaire s'approcha l'arme en avant, pointée vers sa gorge et s'exprima d'une voix condescendante :


        "Bein dis donc, c'tout ce que t'sais faire ? Taper d'la brute avinée, d'chair à canon ? Rentre chez toi p'tite, t'as pas l'étoffe d'la Marine d'élite."


        Victorieuse, la femme ne poussa pas son avantage et après un soupir de dépit, quitta l'aire de combat en fendant la foule qui s'écartait sur son passage. Keiko était encore sous le choc. Elle pensa brièvement à continuer le combat avec son wakizashi qu'elle tenait toujours fermement dans sa main gauche. Mais plus que son corps, c'était son esprit qui était vaincu. L'adolescente se releva péniblement, le visage maculé de sang et traina la misère du monde sur ses épaules jusqu'à son katana qui avait valsé plus loin. Elle reçut des soins sommaires d'un type apparemment médecin. Elle ne prit même pas la peine de le remercier et préféra évacuer sa frustration et sa colère sur plusieurs types lambda et une partie du navire. Keiko s'octroya un espace sur le pont rien qu'à elle et y bouda le reste du trajet en mauvaise perdante qu'elle était, ne manquant pas une occasion d'injurier tout le monde et plus particulièrement celle qui lui avait infligé une défaite cuisante.

        Le navire accosta trois jours interminables plus tard dans une atmosphère qui s'était apparemment détendue. Pourtant la samourai avait entendu dire que des incidents avaient éclatés un peu partout ces derniers jours. La tension devait être à son paroxysme. Toujours est-il que seule la moitié des aspirants, soit une grosse centaine, daigna descendre du transporteur de la Marine. Les combats des derniers jours avaient semblent-ils refroidis les ardeurs des candidats à l'élite. Ces derniers tenteraient sûrement leur chance dans la Marine régulière… Keiko hésita même brièvement à descendre, se remémorant sa défaite par la même occasion. Elle chercha dans la foule celle qui était devenue une rivale et l'aperçut finalement sur la terre ferme. Toutes les pensées de la jeune samourai étaient dominées par un profond sentiment de revanche. Elle s'empressa de descendre du navire.

        Keiko se retrouva au milieu d'une belle brochette relativement homogène. Alors que sur le navire il y avait des personnes venant de tous les horizons, ce n'était plus vraiment le cas. La moitié restante était constituée de types balèzes, à la mine patibulaire et à l'hygiène douteuse, bref le stéréotype du marin de base. A quelques exceptions près bien entendu. La jeune femme ne put s'empêcher de glisser un petit mot pour se moquer, assez fort pour être entendue :


        "Hmm laissez moi deviner : Armoires à glace, check. Fringues miteuses, check. Moustaches et/ou barbe, check. Odeur de poney crevé mélangé au rhum frelaté, check. J'ai trouvé ! On est à la convention annuelle des étoiles montantes de l'agriculture de North Blue! J'ai bon ? Hahahaha…"

        Avant que ça ne dégénère et qu'une dizaine de gars se jettent sur l'impudente samourai, une voix cristalline et particulièrement forte se fit entendre, ramenant tout ce beau monde à la raison :

        "Je suis Lyanna Flores, votre Sergent instructeur ! A vos rangs, fixe !"

        La majorité des aspirants n'avait jamais entendu de commandement militaire et pourtant ils se mirent tous en rang bien comme il faut. A croire que c'est inscrit dans le patrimoine génétique. Keiko fit de même avec expérience, habituée à être commandée. Qu'elle fut sa surprise lorsque l'officier responsable passa devant elle ! Il s'agissait ni plus ni moins que de sa rivale, de celle qu'il l'avait vaincue et que la samourai s'était évertuée à injurier depuis trois jours ! Elle n'en revenait pas. C'était à croire que Dieu lui-même ne voulait pas qu'elle devienne une marine d'élite. Pas trop le temps de cogiter que l'officier prit une nouvelle fois la parole :

        "Je suis chargé d'évaluer vos capacités en vue de votre éventuelle acceptation au sein du BAN… Oh et puis merde, les discours c'pas mon truc. On a b'soin que d'une personne. On prend l'dernier qui reste debout, battle royale style. Have fun !"

        Keiko se remit rapidement de sa surprise, l'heure n'était pas aux questions existentielles mais aux réjouissances ! Enfin elle pouvait montrer à tous de quoi elle était réellement capable! Alors que les combats débutaient aux alentours, l'euphorie s'empara alors de la jeune femme, prête pour la gloire. Elle n'eut pas le temps de sortir ses armes de leur fourreau que l'officier Flores l'attrapa par une main et l'extirpa d'une mêlée déjà chaotique. Cette dernière lui arracha son daisho avec dextérité et lui donna quelques instructions, le regard amusé et la voix moqueuse :

        "Toi tu t'bats pas. Tu m'fais le tour de l'île au pas d'course. Et qu'ça saute p'tite sauterelle."

        Naturellement obéissante, Keiko s'exécuta sans rouspéter presque par réflexe. Elle eut quand même du mal à cacher sa déception. Ce devait être son grand moment de gloire. Et au lieu de s'éclater dans tous les sens du terme, elle était punie à la manière une gamine qui aurait fait une bêtise. Elle commençait sérieusement à penser qu'elle aurait mieux fait de ne pas descendre de ce fichu rafiot. Malheureusement pour la jeune aspirante ce n'était que le début des réjouissances... Il lui fallut une bonne heure à un bon rythme pour faire le tour de l'île. Elle se mit au garde à vous devant la Sergent, l'air surprit, qui lui dit simplement :

        "Pourquoi tu t'arrêtes ? Fais-moi encore un tour. Les mains derrière la tête. Hop hop hop, p'tite sauterelle."

        Et c'était reparti pour un tour. Elle grommela un juron lorsqu'elle dut enjamber les corps inertes d'une dizaine d'aspirants qui étaient sur son chemin. L'injustice était grande. Ce n'était pas tant le fait de devoir courir des bornes et des bornes sous un soleil de plomb qui l'attristait, mais bel et bien de savoir que des gugusses n'ayant pas le dixième de son talent avaient la chance de se foutre sur la gueule. Et accessoirement de prouver qu'ils avaient leur place ici.  Le soleil commençait à décliner lorsque Keiko finit son deuxième tour et à vue d'œil il ne devait reste qu'une cinquantaine de candidats debout lorsqu'elle entama un troisième tour… à cloche-pied. La Sergent instructeur semblait prendre un malin plaisir à la torturer aussi bien physiquement que mentalement. La jeune femme était au bord du pétage de plomb lorsque l'épreuve se termina, après son sixième tour. Il ne restait plus que dix personnes debout, conscientes. Le souffle haletant, les mains sur les genoux et courbée comme une vieillarde, Keiko assista de loin au discours succinct de Lyanna Flores :

        "Bien joué les gars. A partir de maintenant, vous êtes des marins d'élite en formation. Les autres, vous pouvez partir."


        La jeune aspirante ne cherchait plus à cacher une quelconque déception, elle avait dépassé ce stade. Hors de ses gonds, oubliant la fatigue, elle accourut vers le Sergent et la dizaine de survivants en liesse. Dans une colère noire, proche de la rage, elle se posta devant Lyanna Flores et beugla tout ce qui lui passa par la tête :

        "C'est quoi ce putain de bordel ?! Ca va pas la tête ? J'ai crapahuté sous le cagnard pendant près de six heures et je suis même pas prise ! J'ai même pas passé de test bordel ! Et puis c'est quoi ton problème à toi ? Tu préfères les gros baraqués qui sentent le bétail et qui sont nuls à chier ? L'élite mes fesses ouais !"

        Keiko tomba à genoux, frustrée et au bord des larmes. S'en était vraisemblablement trop pour la jeune femme qui abhorrait la défaite et l'échec sous toutes ses formes. Elle était consciente qu'elle agissait comme une gamine mais c'était le cadet de se soucis. Comme pourrait-elle continuer à vivre après tout ça ? Un samourai ne supporte pas la honte de la défaite. Elle jeta brièvement un œil à son wakizashi, encore dans les mains du Sergent, l'arme qui lui servirait à se faire hara-kiri, y pensa un moment avant de se ressaisir. Elle s'inclina humblement, la tête contre le sol, joignit les mains et implora d'une voix tremblante une deuxième chance. Après plusieurs secondes qui lui parurent des heures, Lyanna Flores s'accroupit devant elle, lui releva le menton pour constater l'étendue de sa détermination et lui dit :

        "P'tite sauterelle, j'tai déjà dit qu't'était pas faite pour la marine d'élite. C'pas en pleurnichant qu'tu va m'faire changer d'avis. Mais bon j'ai été un poil trop loin dans ton cas. Hmmm, tu vois ces dix types ? Prouve ta valeur."

        Keiko n'avait jamais été du genre à exprimer ses sentiments de façon trop voyante et ce contentait de quelques rictus faciaux. Mais ce jour là, son répertoire s'était grandement amélioré ! Elle passa de la frustration, la colère et du désespoir à l'excitation en l'espace de quelques minutes. Loin d'être une actrice née, la jeune femme voyait désormais le bout du tunnel. Vaincre et intégrer le BAN ou rentrer chez soi la queue entre les jambes. Elle se leva, essuya quelques larmes et tendit la main vers la Sergent pour récupérer ses armes. Cette dernière n'esquissa aucun geste et se contenta d'un petit rire amusé, signifiant que Keiko devait se démerder avec les moyens du bord. L'aspirante se tourna vers ses adversaires qui se rapprochaient doucement mais sûrement, enjambant une multitude de candidats inconscients gisant au sol. La tension était palpable.

        Bizarrement, dans une situation comme celle-ci, ce n'était pas l'inquiétude ou la pression qui dominait chez la jeune aspirante mais une concentration extrême. Elle était telle une lame prête à sortir de son fourreau. Comme son Maître lui avait enseigné à l'école du "sabre de plomb", elle étudia la situation avec détachement. A première vue, le souci principal était bien évidemment l'infériorité numérique. Afin de réduire cet inconvénient, Keiko se rapprocha du bord de mer et lui tourna le dos, profitant de l'amoncellement de corps qui réduisait considérablement manœuvrabilité de ses opposants. De cette façon elle était sûre de ne pas être attaquée par derrière.  Venait ensuite le problème de la condition physique. Keiko venait de courir plusieurs heures sur le sable et sous un soleil de plomb, elle était épuisée et ses jambes semblaient peser des tonnes. Ses adversaires n'étaient pas mieux lotis, ayant combattu pour leur survie pendant des heures. Ils souffraient tous de blessures plus ou moins graves, en plus de la fatigue. Et finalement se posait le problème de l'armement. La samourai ne maniait que les sabres et se refusait à utiliser d'autres armes qu'elle jugeait trop nazes. Elle savait se battre à mains nues mais n'était pas une experte. Ses adversaires quant à eux n'avaient apparemment aucun besoin d'en utiliser. Après tout ils étaient dix mecs baraqués contre une gamine… D'ailleurs cette arrogance était le meilleur atout de Keiko dans ce combat. Sans compter sur son expérience de combat réel probablement supérieure… Elle miserait donc sur les premiers instants de l'affrontement pour faire un maximum de dégâts.

        Comme prévu, les armoires à glace s'avancèrent vers Keiko pour l'encercler. Le moment était venu de prouver sa valeur. Poussant un long cri guttural, trois impatients se détachèrent du groupe pour l'attaquer, commettant une erreur de novice. Comme à son habitude, la jeune femme attendit que ses opposants fassent leur premier mouvement pour réagir. Le plus rapide des trois arma un coup de poing téléphoné mais avant que ce dernier ne touche, Keiko eut le temps de lui placer un rapide crochet au niveau de la tempe. La brute s'écroula, inerte. Gênés par les mouvements amples de leur infortuné camarade, les deux autres attaquèrent à l'unisson et se jetèrent littéralement sur elle en sautant à la manière de catcheurs. Là encore ce fut du gâteau pour la samourai. Nettement plus vive, elle esquiva d'un bon sur le côté et cueillit le premier en l'air d'un puissant coup de pied dans les côtes. Il fut projeté sur son camarade et les deux compères valsèrent un peu plus loin poussant un horrible cri de douleur.

        Keiko eut à peine le temps de se retourner qu'un violent coup de poing lui atterrit dans la mâchoire, la propulsant dans l'eau à plusieurs mètres de là. Surprise, la jeune femme n'avait rien vu venir. Elle grimaça brièvement de douleur mais se refusa à montrer une plus grande faiblesse. Tandis que deux brutes accouraient vers elle, l'aspirante se releva rapidement et se prépara à parer leur attaque commune. Les deux adversaires se placèrent de chaque côté et attaquèrent simultanément. Heureusement, leurs mouvements étaient amples et à la manière du style de l'école "au sabre de plomb", Keiko réussit à parer l'attaque du premier et la rediriger sur le second. Ce dernier reçut l'énorme coup de poing en plein dans le nez et s'écroula. Elle enchaina rapidement et se plaça dans le dos du premier assaillant encore sous le choc. L'aspirante encercla son cou dans ses bras et serra aussi fort qu'il lui était possible. Après quelques secondes de lutte, le géant très affaibli tomba de toute sa masse comme un arbre dans un splash caractéristique, inconscient. Keiko se retourna immédiatement vers les autres, aux aguets à la manière d'une bête sauvage mais ces derniers n'avaient pas bougés. Ils attendaient sur la plage. Il ne restait que cinq obstacles entre elle et la Marine d'élite.

        Keiko n'avait plus la lucidité de se demander pourquoi les cinq restants ne s'étaient pas jetés sur elle en même temps que les autres. Quatre d'entre eux en étaient tout simplement incapables, trop gravement blessés et/ou intimidés pour agir. La jeune femme vint se placer en face d'eux, les jambes flageolantes et la respiration saccadée. Si son corps semblait sur le point de rendre l'âme, ses yeux par contre racontaient une toute autre histoire. Son regard était intimidant, tranchant comme l'acier et témoignait d'une concentration extrême et d'une volonté sans faille. Le dernier gusse en état de se battre avait tout l'air d'être le plus coriace. Véritable colosse, le type semblait étrangement sûr de lui et s'avança vers la jeune femme d'un pas décidé. Sans préambule il donna un coup de poing d'une puissance inouïe. Incapable d'esquiver, Keiko tenta de le bloquer en mettant ses avant-bras en opposition mais sa garde fut tout simplement balayée à l'impact. Elle alla s'écraser au sol un peu plus loin comme une poupée de chiffon. Elle essaya de se relever mais un violent coup de pied l'atteignit aux côtes, la propulsant encore plus loin tel un fétu de paille.

        La samourai était véritablement au bout du rouleau et il s'en fallut de peu pour que tous ses espoirs s'évanouissent. Inexplicablement la brute ne poussa pas son avantage et se lança dans une tirade inutile :


        "Mouahahaha ! Je suis trop fort, je fracasse des crânes depuis que je suis né. T'as rien à faire là. Blablabla."


        Pendant ce temps là, Keiko eut le temps de reprendre du poil de la bête. Enfin façon de parler. Elle se mit à genoux et cracha un bon paquet de sang. Elle avait sûrement quelques côtes fracturées et elle espérait qu'une de ses dernières n'avait pas percé un organe ni provoquer une hémorragie interne… Néanmoins la jeune femme souriait. Elle avait connu des jours meilleurs c'est certain mais comme peu de gens pouvaient s'en douter, elle avait aussi connu des jours bien pires ! Elle se remémora ses premiers mois au sein de son école de kendo lorsqu'elle était à peine âgée de six ans. Du sentiment de supériorité qu'elle avait éprouvée au fil des entrainements vis-à-vis de ses camarades. Et bien entendu de la manière brutale à laquelle son Maître avait du remédier pour la faire redescendre de son piédestal en la faisant affronter des adultes. Des situations qui lui semblaient étrangement similaires à celle qu'elle vivait à cet instant précis. Ce petit flashback fit beaucoup de bien à l'aspirante, qui retrouva un peu d'allant. D'ailleurs, elle remercia intérieurement son adversaire pour sa débilité.

        Si sa caboche allait mieux, son corps était toujours en lambeaux. Keiko se releva péniblement et eut juste le temps de lever la tête que le colosse la saisit d'une main par le cou et la souleva comme si de rien n'était. Il resserra sa prise et, certain de sa victoire lui demanda d'une voix moqueuse :


        "Une dernière volonté ?"

        Keiko se contenta de bruits inintelligibles, sa gorge étant complètement broyée. Cela força le curieux colosse à tendre l'oreille pour entendre la supplique de la perdante. Malheureusement pour lui, d'un geste vif, la samourai lui mordit l'oreille de toutes ses forces ! Lorsque le géant tenta de se dégager, elle lui arracha d'un mouvement de tête. Il hurla littéralement sa souffrance à la face du monde. Keiko en profita immédiatement pour lui donner un coup de genou dans les valseuses ce qui lui fit lâcher prise sur son cou. La jeune femme tomba violement à terre tout comme son adversaire. Elle recracha l'oreille aux pieds de ce dernier qui se tordait de douleur. Puisant dans ses dernières forces elle se releva et l'acheva finalement d'un violent coup sur la nuque avant de tomber à genoux à son tour, victorieuse mais complètement vidée.

        Alors que la jeune femme sombrait doucement dans l'inconscience, la Sergent Lyanna Flores s'approcha d'elle et l'interrompit. Tout sourire elle lui adressa des félicitations en lui rendant ses armes :


        "Bravo p'tite sauterelle ! Tu vois quand tu veux. Redfort m'a dit que tu avais du talent, beaucoup de talent même. Mais ce n'est pas le plus important à nos yeux. On avait besoin, enfin j'avais besoin de savoir si tu avais la mentalité d'une marine d'élite. C'est chose faite. Te voila Caporal et les dix hommes derrière toi sont désormais les tiens. Bienvenue au Ban."

        La Sergent releva la nouvelle marine et ajouta :

        "Caporal, veuillez rassembler vos hommes et vos effets personnels et rejoindre la tente qui vous est attribuée. Vous avez sûrement du la voir quand vous avez fait votre marathon autour de l'île. Et magnez vous, la nuit tombe rapidement."


        Keiko, épuisée, lâcha un juron en inspectant ce qui restait de son unité, éparpillée un peu partout.

        *Engagez vous qu'ils disaient….*
          bienvenue
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          Yebah mon grand, la bienvenue à toi dans la zone ! Que je viens pour ton premier comm', bwahaha !

          Rires glauques à part, c'était globalement cool, tout ça. On va voir le truc dans le détail, mais voilà.

          Niveau descriptions, c'est complet et assez synthétique à défaut d'être original. On retrouve la marine façon femme fatale, c'est pas mal une constante (je rêverais de lire un jour quelqu'un qui ait l'audace de faire une grosse cantinière pleine de boutons, grosse et moche avec une voix whisky-clope 60 ans d'âge...). Mais bon, c'est bien rendu, on visualise bien le personnage.

          Sur l'histoire, pas mal de bon. C'est là encore très classique dans la forme et dans le contenu, mais c'est lisse, fluide, et ça se laisse lire. Ce que je déplore un peu, c'est surtout deux choses :
          -> le manque d'approfondissement en ce qui concerne les relations sociales de Keiko. On dirait vraiment qu'elle n'a fréquenté absolument personne pendant toute sa vie... un peu plus de ce côté là, même si c'est pour raconter à quoi rime exactement sa solitude et d'où elle vient, ça aurait pas été de trop.
          -> le final en mode tournoi, vu et revu... et sans explication aucune en ce qui concerne l'empoisonnement des costauds. C'est comme un soufflé qui retombe du coup. Tu nous mets en haleine pour nous présenter un truc où il manque une partie des ingrédients...

          Le test rp est plutôt moins bon que le reste à mes yeux. Dans le sens où c'est prétexte à beaucoup de combat qui rime pas forcément à grand chose, là où il y aurait eu moyen de taper de bons dialogues (même si les tiens sont loin d'être mauvais), et ça manque un peu d'humour... avoue que le sujet aurait mérité d'être traité de manière plus rigolote. On sent pas tellement le dépit de Keiko quand elle se rend compte de l'identité de sa formatrice, ses insultes sont mentionnées de manière évasive là où ça aurait limite pu être le cœur du rp. Bref, en un mot, c'est un peu pauvre au niveau originalité, ça prend moyennement le lecteur. Mais ça vient en cours de route, et souvent mieux à plusieurs qu'en solo !

          Du coup, je suis sur un 650 dorikis. Hésite pas à réagir en attendant le prochain avis !
          Une belle soirée à toi !
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          Salut Keiko, je suis là pour le deuxième avis

          Le point forme d’abord
          des yeux bleus turquoise => bleu
          tous le monde => tout
          à cinq heures préciseS
          ces dernières ne furent jamais été avérées => n’eurent
          Nul ne sait si les mariés avaient prononcés leurs vœux => prononcé
          la vielle bique => vieille
          Keiko bénéficia d’en certain laxisme => d’un
          elle ne les avait pas vraiment côtoyéS
          les connaitre d’avantage => davantage
          cela ne la motivait que d’avantage => davantage
          sous les meilleurs hospices => auspices
          Keiko s’en sortiT
          Keiko le délesta de ses lames une à unes => une
          PrendS ça dans ta gueule
          telle un derviche => tel
          un opposant qui tarda à ce faire connaitre => se
          sous le regard abasourdit => abasourdi
          des incidents avaient éclatés => éclaté
          Je suis chargéE
          c'était le cadet de seS soucis
          déjà dit qu't'était => t’étais
          les sentiments de façon trop voyante et ce contentait de quelques rictus => se contentait
          Du sentiment de supériorité qu'elle avait éprouvée => éprouvé
          à laquelle son Maître avait du remédier => dû
          La jeune femme tomba violemMent à terre

          Assez peu de fautes et de bonnes formulations, c’est assez sympa.


          Sur le fond, les descriptions sont bien sympas dépeignant un perso bien construit aux multiples atouts. Keiko est très parfaite, ce qui pourrait être dommageable, mais elle est dans l’excès qu’elle en devient exécrable pour la plupart de ceux qui la côtoient. C’est la marine qui n’a que les performances à la bouche et son caractère bien trempé est clairement prometteur. Pour le coup, peut être joué aussi sur sa relative petite taille qui doit détonner beaucoup à côté de l’immense personnalité de la jeune femme, un peu comme une ombre au tableau quand on voit les grands noms du monde comme des gens avec plutôt de la taille, quand même.

          Sur le côté bio, j’ai bien aimé le travail sur le background et toute la dimension samouraï qui n’a pas non plus si aisé à utiliser. La biographie ne souffre d’aucune incohérence à mes yeux, ni de réelles zones d’ombres. Une bonne histoire, certes classique dans l’ensemble, mais qui rend bien. J’aime aussi bien le fait de présenter le destin des frères et sœurs, tout comme avoir présenté les principaux représentants de la promotion 1623. Ça donne le sentiment de pouvoir jouer avec eux à l’avenir en rencontrant ta famille, voire en croisant la route de ton marine de frère, mais aussi peut-être avoir une rivalité au sein de la marine avec l’un de tes concurrents du tournoi, voire même une opposition avec l’un qui serait devenu pirate. Il y a du potentiel en termes de relations enrichissantes pour le personnage.

          Et j’allais oublier, l’intégration au background du forum, principalement celui de Shimotsuki, est vraiment sympa.

          Les seuls points négatifs que je pourrais relever, c’est la narration sur les épreuves qui est un peu longue et l’issu du combat final. En terme d’intérêt, je trouve qu’une défaite en finale aurait eu un impact plus fort et intéressant pour Keiko, dans la mesure où elle échoue avant la dernière marche, ce qui prend totalement à contrepied son envie de réussir parfaitement, mais aussi parce qu’elle aurait échoué face à quelqu’un qu’on soupçonne de tricherie, d’où une plus grande frustration qui aurait pu être à la base d’une relation conflictuelle avec ton adversaire comme j’en ai parlé au-dessus. Imagine qu’il aurait pu rejoindre la marine d’élite lui aussi et être ton supérieur hiérarchique à cause de ce duel, ça aurait donné une situation bien sympathique, je trouve.


          Au niveau du test rp, le style est plutôt sympathique. Ça se lit sans trop de difficulté et on arrive à bien se visualiser les choses même si ça manque parfois de cadre en terme de description de l’environnement. Les affrontements sont bien, mais aussi, ça reste de l’affrontement. Et même si sur ce point, tu gères plutôt bien, c’est plus le choix de ne faire que cela qui me déçoit un peu, dans la mesure où on cherchait plus à voir l’arrogance et l’assurance de Keiko en lutte avec la supériorité nette de l’instructrice. De travailler la relation avec elle alors que dans ton choix de test, on a finalement peu d’échanges avec, dans la mesure où l’essentiel passe par l’affrontement avec la dizaine de types.

          Des petits trucs en plus du coup.
          Tes adversaires sont pas des masses subtiles, oui, et pourtant, ils sont les dix meilleurs de tous les postulants. Et comme c’est pas que des brutes, des types plus brillants peuvent aisément sortir du lot comme toi, tu l’aurais fait.
          Une place annoncée et les dix sont finalement pris, puis toi et les dix, soit onze. Ça fait pas très cohérent. Et quitte à faire du combat, tu aurais pu faire le choix d’annoncer que plusieurs places étaient disponibles, ce qui aurait conduit à un affrontement plus stratégique dans la mesure où des alliances auraient pu être réalisées au cœur de la bataille.
          Parce qu’aussi, je suis pas un circonspect quant à la décision de l’instructeur de t’écarter des combats. Je ne vois pas trop sur quoi elle se base pour dire que tu ne corresponds pas. Parce que bon, affronter tes collègues, c’est quand même une potentielle marine d’élite contre plein de potentielles marines d’élite, c’est pas non plus du menu fretin s’ils sont déjà sur ce bateau.
          Et en termes d’arrogance, c’est pas la première. Pour le coup, le fait de l’éloigner de l’action est pas franchement top, là encore, dans l’optique de faire de la baston. Sans baston, ça aurait pu bien s’insérer dans une suite de vacherie de l’instructeur, ce qui aurait permis de broder sur votre relation.

          Bref, je suis sur un 700D. Ce qui fait du 675D.

          Bienvenue ! Bon rp ! Pluche !
          • https://www.onepiece-requiem.net/t2303-fiche-du-vieux-pludbus
          • https://www.onepiece-requiem.net/t2255-toujours-pas-six-pieds-sous-terretermine-meme