>> Mishima Keiko
Pseudonyme : // Age: 18 ans Sexe : Femme Race : Humaine Métier : Sergent d'élite Groupe : Marine d'élite But : Devenir la meilleure bretteuse du monde ! Avoir assez de "pouvoir" pour faire appliquer sa vision de la justice. Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : Probablement un Meitou Équipement : Un katana et un wakizashi de bonne qualité Codes du règlement : Ce compte est-il un DC ? : Non |
>> Physique
Keiko n’est pas un monstre physique, même pour une femme. Elle dépasse tout juste le mètre soixante et pèse à vue de nez dans les cinquante kilos. Rien de folichon à raconter si ce n'est qu'on devine une fine musculature, témoignant d'un entrainement physique régulier. Elle a l'apparence d'une jeune adulte dans la force de l'âge. Sa démarche est assurée et son maintien impeccable, renvoyant ainsi l’image d'une lady. On est loin des stéréotypes du marin de base.
En y regardant de plus près, la jeune femme ressemble encore plus à une femme distinguée. Elle porte ses cheveux noirs de jais relativement courts, à hauteur de nuque, à la manière d’un carré. Ces derniers sont bien coiffés sur le devant pour les empêcher de cascader sur son visage et ainsi gêner sa vision. Pour cette même raison elle les lave et les coupe régulièrement. Keiko peut se targuer d’avoir des yeux bleus turquoise à faire pâlir d’envie le plus beau des lagons. Son regard est expressif, pénétrant voire tranchant comme l’acier et contraste avec les yeux bovins et inexpressifs des bouseux qui l’entourent. Ces derniers contrastent aussi avec sa peau de porcelaine qui semble vierge de toute imperfection. Un petit nez camus ainsi que des lèvres fines et confiantes terminent un tableau de fort belle facture…
Keiko porte un uniforme de la Marine customisé mais relativement fidèle au modèle de base. Un uniforme aéré qui laisse une part belle à sa plastique honorable qui ne laisse pas les hommes indifférents. La jeune femme porte toujours son daisho, composé d'un katana et d'un wakizashi, à la ceinture, sur sa hanche gauche. Globalement son style vestimentaire est un parfait croisement entre les traditions militaires de la Marine et celles des samourais dont elle est issue. Une touche plus légère qui rappelle l'été en plus. Disons qu'elle apprécie l'effet abrutissant de son attirail sur certains hommes et que ce dernier lui permet aussi de se mouvoir avec plus d'aisance. Ou comment faire d'une pierre deux coups...
En y regardant de plus près, la jeune femme ressemble encore plus à une femme distinguée. Elle porte ses cheveux noirs de jais relativement courts, à hauteur de nuque, à la manière d’un carré. Ces derniers sont bien coiffés sur le devant pour les empêcher de cascader sur son visage et ainsi gêner sa vision. Pour cette même raison elle les lave et les coupe régulièrement. Keiko peut se targuer d’avoir des yeux bleus turquoise à faire pâlir d’envie le plus beau des lagons. Son regard est expressif, pénétrant voire tranchant comme l’acier et contraste avec les yeux bovins et inexpressifs des bouseux qui l’entourent. Ces derniers contrastent aussi avec sa peau de porcelaine qui semble vierge de toute imperfection. Un petit nez camus ainsi que des lèvres fines et confiantes terminent un tableau de fort belle facture…
Keiko porte un uniforme de la Marine customisé mais relativement fidèle au modèle de base. Un uniforme aéré qui laisse une part belle à sa plastique honorable qui ne laisse pas les hommes indifférents. La jeune femme porte toujours son daisho, composé d'un katana et d'un wakizashi, à la ceinture, sur sa hanche gauche. Globalement son style vestimentaire est un parfait croisement entre les traditions militaires de la Marine et celles des samourais dont elle est issue. Une touche plus légère qui rappelle l'été en plus. Disons qu'elle apprécie l'effet abrutissant de son attirail sur certains hommes et que ce dernier lui permet aussi de se mouvoir avec plus d'aisance. Ou comment faire d'une pierre deux coups...
>> Psychologie
Issue d’une lignée de samourais, Keiko possède un système de valeurs souvent qualifié d’archaïque, basé sur l’honneur. Pour la marine, la hiérarchie est absolue et son obéissance, totale. Si son supérieur lui demande de massacrer cent personnes, elle le fera et ce sans réfléchir. Elle ne se demandera même pas pourquoi, ni qui sont ces personnes. Si elle ne commande pas, elle exécute les ordres. Point final. Pourtant ce n’est pas quelqu’un de foncièrement mauvais. Elle est capable de compassion, de charité voire de bonté mais en dehors du cadre de son travail. Un travail qui lui prend malheureusement tout son temps.
Eduquée à la dure, selon la voie du sabre, Keiko en a vu de toutes les couleurs. Souvent qualifiée de prodige, elle n’en reste pas moins une véritable stakhanoviste. Chaque moment de libre est propice à l’entrainement et au perfectionnement et ce quelque soit le domaine : Renforcement musculaire, lecture de traités de tactique militaire ou encore de leadership, tout y passe. Les marins sous ses ordres sont priés de faire de même et la médiocrité est proscrite. Les paresseux sont châtiés jusqu’à ce qu’ils comprennent que personne n’est parfait mais que tous le monde doit viser la perfection. La marine passe souvent pour une personne pédante et moralisatrice.
Keiko est l’arrogance incarnée. Elle se considère comme un génie et comme la meilleure. De ce fait, la compétition coule dans ses veines. La jeune marine veut être la meilleure dans tous les domaines, que ce soit en escrime, en broderie ou encore en écaillage de poisson. Elle est très mauvaise perdante et pourra bouder de longues heures voire des jours entiers après une défaite. Si elle ne trouve aucune excuse valable bien entendu ou alors si ça rentre en conflit avec son travail. Sur Shimotsuki, elle n’avait jamais vraiment eu de compétition donc c’est nouveau pour Keiko. Disons qu’elle fait des efforts pour s’améliorer mais c’est peu concluant jusque là. Elle attend plus ou moins la même chose de ses hommes. D’ailleurs, la devise de sa section de combat est : « Si t’es pas premier, t’es une merde ! »
La jeune femme n’a pas beaucoup de manies ou d’habitudes en dehors de son entrainement quotidien. Néanmoins, dans son désir de passer pour une lady, elle a pris l’habitude de prendre le thé à cinq heures précise tous les jours. Pour accompagner son thé, Keiko mange toujours une pâtisserie maison qui lui rappelle sa Shimotsuki natale. C’est presque devenu une obsession et elle devient très irritable lorsqu’elle n’a pas sa dose quotidienne. A l’image d’une gamine capricieuse…
Eduquée à la dure, selon la voie du sabre, Keiko en a vu de toutes les couleurs. Souvent qualifiée de prodige, elle n’en reste pas moins une véritable stakhanoviste. Chaque moment de libre est propice à l’entrainement et au perfectionnement et ce quelque soit le domaine : Renforcement musculaire, lecture de traités de tactique militaire ou encore de leadership, tout y passe. Les marins sous ses ordres sont priés de faire de même et la médiocrité est proscrite. Les paresseux sont châtiés jusqu’à ce qu’ils comprennent que personne n’est parfait mais que tous le monde doit viser la perfection. La marine passe souvent pour une personne pédante et moralisatrice.
Keiko est l’arrogance incarnée. Elle se considère comme un génie et comme la meilleure. De ce fait, la compétition coule dans ses veines. La jeune marine veut être la meilleure dans tous les domaines, que ce soit en escrime, en broderie ou encore en écaillage de poisson. Elle est très mauvaise perdante et pourra bouder de longues heures voire des jours entiers après une défaite. Si elle ne trouve aucune excuse valable bien entendu ou alors si ça rentre en conflit avec son travail. Sur Shimotsuki, elle n’avait jamais vraiment eu de compétition donc c’est nouveau pour Keiko. Disons qu’elle fait des efforts pour s’améliorer mais c’est peu concluant jusque là. Elle attend plus ou moins la même chose de ses hommes. D’ailleurs, la devise de sa section de combat est : « Si t’es pas premier, t’es une merde ! »
La jeune femme n’a pas beaucoup de manies ou d’habitudes en dehors de son entrainement quotidien. Néanmoins, dans son désir de passer pour une lady, elle a pris l’habitude de prendre le thé à cinq heures précise tous les jours. Pour accompagner son thé, Keiko mange toujours une pâtisserie maison qui lui rappelle sa Shimotsuki natale. C’est presque devenu une obsession et elle devient très irritable lorsqu’elle n’a pas sa dose quotidienne. A l’image d’une gamine capricieuse…
>> Biographie
Née en 1607 sur l’île de Shimotsuki d’un père forgeron et d’une mère herboriste, rien ne destinait la petite Keiko, benjamine d’une fratrie de quatre, à servir en tant qu’officier au sein de la prestigieuse Marine d’élite. Le patriarche de la famille Mishima, Kenji, originaire du royaume de Wanokuni sur le Nouveau Monde s’était installé à Honnoji une trentaine d’années auparavant. Des rumeurs circulèrent à son arrivée à propos d’un hypothétique passé dans la piraterie mais ces dernières ne furent jamais été avérées. Kenji s’adapta rapidement à la vie sur sa nouvelle île. Il retapa une bicoque abandonnée et ouvrit un commerce spécialisé dans l’entretien et la réparation d’épées en tout genre. Il se maria peu après à la fille d’un forgeron sans héritier et reprit sa boutique par la même occasion. Nul ne sait si les mariés avaient prononcés leurs vœux par amour ou intérêt mais tout le monde sembla y gagner. Inoue, la femme de Kenji, donna naissance à trois enfants, deux fils et une fille, respectivement nommés Ichiro, Toshi et Miho, à un an d’intervalle. Une fois ses enfants en âge de quitter ses jupons, la mère de famille voulut se consacrer à sa passion des plantes et de l’herboristerie. Le destin en décida autrement. Presque huit ans plus tard naquit Keiko, à la surprise générale.
Contrairement à ses frères et sœurs, Keiko ne bénéficia pas de la constante surveillance de ses parents. D'ailleurs, son père n’avait jamais été du genre à s’occuper des enfants. Comme le voulait la tradition au pays des samouraïs, ce n’était pas aux hommes de s’occuper de la maison et Kenji n’échappait pas à cette règle immuable. Désireuse d’assouvir sa passion, la mère de Keiko s’avéra toute aussi réticente à l’idée d’élever un autre enfant, les trois autres n’ayant pas été de tout repos. Elle estimait avoir le droit d’être plus laxiste. La gamine avait donc le champ libre pour faire plus ou moins tout ce qu’elle voulait. Elle n’eut pas la chance de jouer avec ses frères Ichiro et Toshi, ces derniers passant le plus clair de leur temps à l’école de Kendo. Ni avec sa sœur Miho, confiée à une certaine Mme Tomoko afin d’apprendre à devenir une femme d’intérieur de compétition. Keiko, lorsqu’elle n’embêtait pas sa mère en massacrant diverses plantes dans la serre, se retrouva à explorer la nature et à jouer avec toutes les bébêtes qui trainaient. La petite rentrait toujours sale, les vêtements en lambeaux, une multitude d’insectes pleins les poches : Un vrai garçon manqué. C’était le temps de l’insouciance. Une insouciance qui malheureusement (ou heureusement) n’allait pas durer.
A l’âge de six ans, Keiko fut contrainte de suivre la même voie que sa sœur, à savoir devenir une épouse modèle, comme le voulait la tradition familiale paternelle. Sans rentrer dans des détails sans doute horribles et embarrassants, l’expérience dura grosso modo une semaine. Mme Tomoko n’en supporta pas plus. Et pourtant la vielle bique en avait vu des vertes et des pas mûres durant sa longue carrière ! Là encore, Keiko bénéficia d’en certain laxisme de ses parents qui n’insistèrent pas dans cette voie. Au vue des qualités naturelles de la petite, en particulier sa relative hyperactivité et aussi pour se débarrasser un peu d’elle, ils l’inscrivirent à l’école de kendo qui semblait la mieux adaptée : L’école du « sabre de plomb » de Maître Honda à Nagaya, une ville portuaire voisine. Ils évitèrent soigneusement l’école Musashi et son style plus agressif à trois sabres que fréquentaient pourtant leurs deux fils, la jugeant trop dangereuse pour une fillette. Dans la plupart des écoles de Kendo, les premières années d’apprentissage étaient souvent dédiées à la formation du corps et de l’esprit plutôt qu’aux techniques. Keiko apprit énormément durant ces années et sur elle-même en premier lieu. Le Kendo devint rapidement une passion et le point central de sa vie. La petite se révéla, à la surprise de tous, d’une obéissance absolue, buvant les paroles de Maître Renard comme du petit lait. Elle se montra également travailleuse, parfois à l’excès et ne rechignait jamais à la tâche. A dix ans, la gamine s’entrainait presque deux fois plus que les adolescents de deux fois son âge. Autrement dit, Keiko était au top aussi bien mentalement que physiquement et prête à apprendre à manier les sabres.
Ce fut à cette époque que ses frères et sa sœur quittèrent la maison familiale et commencèrent leur nouvelle vie. Un évènement qui ne marqua pas vraiment la petite Keiko, obnubilée d’une part par le kendo et d’autre part parce qu’elle ne les avait pas vraiment côtoyé. Aucun des frangins n’émit le souhait de reprendre l’affaire familiale et ils décidèrent de tenter leur chance ailleurs, loin de Shimotsuki. L’aîné Ichiro embarqua sur frêle esquif en quête d’aventure alors que le cadet Toshi s’engagea dans la Marine et prit le premier navire en partance pour faire ses classes. Sa sœur Miho, d’une beauté rare, épousa le fils d’un noble de Goa, tombé sous son charme alors qu’il visitait l’île. Keiko ne les revit qu’en de très rares occasions et éprouvera quelques regrets par la suite, faute de n’avoir pu les connaitre d’avantage. Mais l’heure n’était pas aux remords et pleurnicheries, il était temps d’apprendre les techniques du « sabre de plomb » !
Déjà passionnée et travailleuse, Keiko s’avéra être une véritable surdouée. Elle était telle une éponge, absorbant les enseignements de Maître Honda à une vitesse ahurissante. Un style défensif basé sur deux sabres, et donc sur des parades et des ripostes, lui allait comme un gant, faute d’avoir un physique de déménageur. Sa vivacité d’esprit et ses réflexes naturels faisaient des merveilles et sa compétitivité naissante ne fit qu’ajouter une cerise sur le gâteau. Keiko semblait littéralement faite pour ça à tel point que son Maître devait constamment réprimer ses ardeurs. L’adolescente en voulait toujours plus, souvent au détriment des autres. Ses camarades de classe n’étaient que des obstacles sur son chemin. Elle ne pouvait pas s’empêcher d’afficher sa supériorité à longueur de temps. La prodige ne comprenait pas pourquoi les autres ne s’investissaient pas autant qu’elle. Les seuls camarades qu’elle arrivait à supporter étaient ceux qui donnaient leur maximum et qui vouaient leur vie au kendo. Inutile de dire qu’elle n’avait pas beaucoup d’amis. Loin de freiner ses ardeurs, cela ne la motivait que d’avantage ! Keiko se révéla très exigeante avec les autres mais encore plus avec elle-même. Elle n’hésitait pas à s’infliger des punitions draconiennes lorsqu’elle connaissait même le plus petit des échecs. Vers l’âge de seize ans, la future marine faisait déjà parler d’elle sur l’île et commençait à chercher des adversaires à sa mesure en dehors de son école…
L’année 1623 fut le plus importante de sa courte vie, le moment était venu de passer son Gempukku, comme ses deux frères ainés avant elle. Il s’agissait d’une cérémonie qui marquait l’entrée dans l’âge adulte chez les samouraïs. Traditionnellement, les Maîtres éprouvaient leurs élèves aussi bien sur leur maîtrise du sabre que sur leurs connaissances des traditions. Le hasard voulut qu’un tournoi soit organisé sur l’île entre les diverses écoles. Une aubaine pour la jeune Keiko qui aurait tout le loisir de prouver ses compétences à tout le monde. Contrairement à ses camarades de l’école au « sabre de plomb » Honda, la jeune Keiko était très douée et faisait figure de favorite du tournoi qui comptait une vingtaine de participants. D’ailleurs les favoris se comptaient sur les doigts d’une main. Il y avait tout d’abord deux représentants de l’école aux « trois sabres » Musashi, connus pour être de véritables bouchers. Venaient ensuite l’élégant représentant de l’école au « sabre fin » Chun et l’énigmatique ascète de l’école « aux quatre mains » Jubeï. Le tournoi s’annonçait sous les meilleurs hospices et tout le gratin de Shimotsuki s’était déplacé pour y assister. On pouvait même apercevoir quelques nobles de Goa et des représentants de la Marine, sûrement à la recherche de talents.
Les deux premiers jours du tournoi eurent pour emphase les capacités physiques des participants. Le matin du premier jour fut dédié à la lutte, véritable affrontement en puissance, qui récompensait les plus forts des candidats ; les hommes le plus souvent. Ce fut le cas avec les victoires écrasantes des Musashi, visiblement une classe au dessus des autres dans ce domaine. Keiko s’en sorti avec les honneurs en terminant en milieu de tableau avec deux victoires et trois défaites. Elle compensa sa relative faiblesse physique par ses réflexes et un excellent sens du timing et de l’anticipation. La future marine était bien évidemment très déçue de ses résultats et pesta sur le bord de l’aire de combat durant tout le reste de l’épreuve. L’après-midi lui fut plus clément avec le concours de tir à l’arc. Archère honorable, Keiko termina dans le top cinq, derrière le Chun et le Jubeï. Les Chun placèrent d’ailleurs trois candidats aux trois premières places. Ils visaient clairement cette épreuve. Ainsi se termina le premier jour de compétition, dominé par le favori de l’école Jubeï sans qu’il ne gagne d’épreuve mais deux fois bien placé.
Le deuxième jour du tournoi fut consacré à une gigantesque course d’obstacles à travers l’île. Si la lutte avait pour but de tester la force, la course à pied testait bien évidemment l’endurance des candidats, leur capacité à soutenir des efforts prolongés. Les Musashi firent bonne figure dans cette épreuve démontrant encore une fois la supériorité physique de leurs représentants mais ce fut le Jubeï qui gagna l’épreuve dans la dernière ligne droite, un peu à la surprise générale. Certains ne l’avaient même pas vu le long du parcours. De là à dire qu’il avait triché… Toujours est-il que cette victoire ne fit qu’assouvir sa domination sur le tournoi. Keiko termina une nouvelle fois dans le top cinq de l’épreuve et s’installa durablement dans le haut du classement. La deuxième partie de la journée vit les élèves pratiquer leur art sous forme de kata : des affrontements contre des adversaires invisibles. Cette épreuve individuelle était un véritable show faisant l’apologie des écoles de l’île et de la supériorité de leur enseignement respectif. Comme son nom l’indique, Keiko (la gracieuse) domina cette épreuve assez facilement devant trois autres femmes et le favori Chun. Pas vraiment de surprise, la foule étant facilement conquise par les jeunes filles en kimono… A l’orée du troisième jour, la jeune femme se retrouvait deuxième du tournoi derrière l’inamovible Jubeï mais devant les deux Musashi. Tous les favoris étaient aux avant-postes.
Le troisième et dernier jour était censé se terminer en une sorte d’apothéose. Il restait à déterminer qui était le plus fort au sabre parmi la promotion 1623 ! Le véritable tournoi pouvait commencer. Sachant que les points glanés lors de cette épreuve étaient doublés, le vainqueur gagnerait par là même le tournoi global. La vingtaine de candidats fut répartie en deux groupes équilibrés. Ainsi les premiers du classement s’affronteraient logiquement à la fin pour la gagne. Bien entendu les élèves s’affrontèrent avec des sabres aux lames émoussées histoire d’éviter les blessures graves. Le menu fretin lutta pendant ce qui sembla des heures pour la jeune Keiko, impatiente d’en découdre. L’heure des demi-finales sonna finalement et vit s’affronter les quatre favoris : La représentante Honda hérita du plus costaud des Musashi. Un type patibulaire à la force reconnue sur Shimotsuki. Le combat ne fut pas à la hauteur de l’anticipation de la foule chauffée à blanc par une journée d’affrontements insipides. Le Musashi fit illusion une bonne minute mais quelque chose clochait. Ses mouvements étaient patauds, sa respiration saccadée ; il semblait complètement épuisé. Keiko, d’ordinaire patiente, se jeta impitoyablement sur lui comme un prédateur sur une proie blessée. Elle ne lui laissa aucune chance et abrégea le combat. Une énorme déception pour la foule comme pour la jeune femme. La deuxième demi-finale fut étrangement similaire, l’autre Musashi souffrant apparemment des mêmes symptômes que son collègue. Maître Musashi était furieux et criait au complot alors que la foule huait de plus belle. Le petit contingent de Marine présent s’efforça de calmer les esprits et la finale opposant Keiko au représentant Jubeï put commencer.
Les enjeux étaient grands. Les deux finalistes avaient d’ores et déjà réuni les conditions de réussite de leur Gempukku. Ce n’était donc plus une affaire de passage à l’âge adulte. Il s’agissait ni plus ni moins que d’une histoire de gloire et de prestige pour les élèves ainsi que leur école respective. D’un côté, une frêle jeune femme combattant avec deux sabres. De l’autre, un type mystérieux à peine plus costaud et soupçonné de tricherie combattant avec pas moins de quatre lames. Tout était réuni pour un beau combat… La finale ne tint pourtant pas ses promesses. La différence entre les deux finalistes s’avéra bien trop grande. Keiko resta sur la défensive pendant quelques minutes, étudiant le style de son adversaire trop sûr de lui et convaincu de son avantage. Elle repéra plusieurs failles dans les attaques du Jubeï et lorsque celui-ci baissa de rythme et d’intensité, la jeune femme frappa. Elle s’engouffra dans la garde de ce dernier avec une facilité déconcertante et prit un avantage décisif. Comme pour prouver que sa victoire ne souffrait d’aucune contestation, Keiko le délesta de ses lames une à unes jusqu’à ce qu’il se trouve désarmé à sa merci et qu’il se déclare vaincu. Sous les hourras de la foule, Keiko était devenu une adulte à part entière et pouvait désormais entamer sa vie avec confiance. Elle reçut de son Maître le Daisho, un katana et un wakizashi assortis, de fort belle facture et accessoirement forgé par son propre père. Ce dernier semblait par ce geste lui donner son consentement.
Tout s’enchaina très vite pour la jeune adulte. Les sollicitations ne manquaient pas. Keiko choisit finalement d’entrer dans la Marine. Un choix logique pour quelqu’un se qualifiant d’honorable et fidèle aux principes des samourais. Elle fit des adieux sommaires et pleins de retenue à ses parents qui lui souhaitèrent le meilleur. Elle suivit un représentant de la marine dénommé Daniel Redfort jusqu’au port, signa quelques documents et embarqua sur le navire du représentant. Apparemment Keiko avait toutes les qualifications pour entrer au sein du BAN, du moins selon le marin qui semblait avoir l’œil pour dénicher les talents. La jeune marine espérait que le défi serait de taille !
Contrairement à ses frères et sœurs, Keiko ne bénéficia pas de la constante surveillance de ses parents. D'ailleurs, son père n’avait jamais été du genre à s’occuper des enfants. Comme le voulait la tradition au pays des samouraïs, ce n’était pas aux hommes de s’occuper de la maison et Kenji n’échappait pas à cette règle immuable. Désireuse d’assouvir sa passion, la mère de Keiko s’avéra toute aussi réticente à l’idée d’élever un autre enfant, les trois autres n’ayant pas été de tout repos. Elle estimait avoir le droit d’être plus laxiste. La gamine avait donc le champ libre pour faire plus ou moins tout ce qu’elle voulait. Elle n’eut pas la chance de jouer avec ses frères Ichiro et Toshi, ces derniers passant le plus clair de leur temps à l’école de Kendo. Ni avec sa sœur Miho, confiée à une certaine Mme Tomoko afin d’apprendre à devenir une femme d’intérieur de compétition. Keiko, lorsqu’elle n’embêtait pas sa mère en massacrant diverses plantes dans la serre, se retrouva à explorer la nature et à jouer avec toutes les bébêtes qui trainaient. La petite rentrait toujours sale, les vêtements en lambeaux, une multitude d’insectes pleins les poches : Un vrai garçon manqué. C’était le temps de l’insouciance. Une insouciance qui malheureusement (ou heureusement) n’allait pas durer.
A l’âge de six ans, Keiko fut contrainte de suivre la même voie que sa sœur, à savoir devenir une épouse modèle, comme le voulait la tradition familiale paternelle. Sans rentrer dans des détails sans doute horribles et embarrassants, l’expérience dura grosso modo une semaine. Mme Tomoko n’en supporta pas plus. Et pourtant la vielle bique en avait vu des vertes et des pas mûres durant sa longue carrière ! Là encore, Keiko bénéficia d’en certain laxisme de ses parents qui n’insistèrent pas dans cette voie. Au vue des qualités naturelles de la petite, en particulier sa relative hyperactivité et aussi pour se débarrasser un peu d’elle, ils l’inscrivirent à l’école de kendo qui semblait la mieux adaptée : L’école du « sabre de plomb » de Maître Honda à Nagaya, une ville portuaire voisine. Ils évitèrent soigneusement l’école Musashi et son style plus agressif à trois sabres que fréquentaient pourtant leurs deux fils, la jugeant trop dangereuse pour une fillette. Dans la plupart des écoles de Kendo, les premières années d’apprentissage étaient souvent dédiées à la formation du corps et de l’esprit plutôt qu’aux techniques. Keiko apprit énormément durant ces années et sur elle-même en premier lieu. Le Kendo devint rapidement une passion et le point central de sa vie. La petite se révéla, à la surprise de tous, d’une obéissance absolue, buvant les paroles de Maître Renard comme du petit lait. Elle se montra également travailleuse, parfois à l’excès et ne rechignait jamais à la tâche. A dix ans, la gamine s’entrainait presque deux fois plus que les adolescents de deux fois son âge. Autrement dit, Keiko était au top aussi bien mentalement que physiquement et prête à apprendre à manier les sabres.
Ce fut à cette époque que ses frères et sa sœur quittèrent la maison familiale et commencèrent leur nouvelle vie. Un évènement qui ne marqua pas vraiment la petite Keiko, obnubilée d’une part par le kendo et d’autre part parce qu’elle ne les avait pas vraiment côtoyé. Aucun des frangins n’émit le souhait de reprendre l’affaire familiale et ils décidèrent de tenter leur chance ailleurs, loin de Shimotsuki. L’aîné Ichiro embarqua sur frêle esquif en quête d’aventure alors que le cadet Toshi s’engagea dans la Marine et prit le premier navire en partance pour faire ses classes. Sa sœur Miho, d’une beauté rare, épousa le fils d’un noble de Goa, tombé sous son charme alors qu’il visitait l’île. Keiko ne les revit qu’en de très rares occasions et éprouvera quelques regrets par la suite, faute de n’avoir pu les connaitre d’avantage. Mais l’heure n’était pas aux remords et pleurnicheries, il était temps d’apprendre les techniques du « sabre de plomb » !
Déjà passionnée et travailleuse, Keiko s’avéra être une véritable surdouée. Elle était telle une éponge, absorbant les enseignements de Maître Honda à une vitesse ahurissante. Un style défensif basé sur deux sabres, et donc sur des parades et des ripostes, lui allait comme un gant, faute d’avoir un physique de déménageur. Sa vivacité d’esprit et ses réflexes naturels faisaient des merveilles et sa compétitivité naissante ne fit qu’ajouter une cerise sur le gâteau. Keiko semblait littéralement faite pour ça à tel point que son Maître devait constamment réprimer ses ardeurs. L’adolescente en voulait toujours plus, souvent au détriment des autres. Ses camarades de classe n’étaient que des obstacles sur son chemin. Elle ne pouvait pas s’empêcher d’afficher sa supériorité à longueur de temps. La prodige ne comprenait pas pourquoi les autres ne s’investissaient pas autant qu’elle. Les seuls camarades qu’elle arrivait à supporter étaient ceux qui donnaient leur maximum et qui vouaient leur vie au kendo. Inutile de dire qu’elle n’avait pas beaucoup d’amis. Loin de freiner ses ardeurs, cela ne la motivait que d’avantage ! Keiko se révéla très exigeante avec les autres mais encore plus avec elle-même. Elle n’hésitait pas à s’infliger des punitions draconiennes lorsqu’elle connaissait même le plus petit des échecs. Vers l’âge de seize ans, la future marine faisait déjà parler d’elle sur l’île et commençait à chercher des adversaires à sa mesure en dehors de son école…
L’année 1623 fut le plus importante de sa courte vie, le moment était venu de passer son Gempukku, comme ses deux frères ainés avant elle. Il s’agissait d’une cérémonie qui marquait l’entrée dans l’âge adulte chez les samouraïs. Traditionnellement, les Maîtres éprouvaient leurs élèves aussi bien sur leur maîtrise du sabre que sur leurs connaissances des traditions. Le hasard voulut qu’un tournoi soit organisé sur l’île entre les diverses écoles. Une aubaine pour la jeune Keiko qui aurait tout le loisir de prouver ses compétences à tout le monde. Contrairement à ses camarades de l’école au « sabre de plomb » Honda, la jeune Keiko était très douée et faisait figure de favorite du tournoi qui comptait une vingtaine de participants. D’ailleurs les favoris se comptaient sur les doigts d’une main. Il y avait tout d’abord deux représentants de l’école aux « trois sabres » Musashi, connus pour être de véritables bouchers. Venaient ensuite l’élégant représentant de l’école au « sabre fin » Chun et l’énigmatique ascète de l’école « aux quatre mains » Jubeï. Le tournoi s’annonçait sous les meilleurs hospices et tout le gratin de Shimotsuki s’était déplacé pour y assister. On pouvait même apercevoir quelques nobles de Goa et des représentants de la Marine, sûrement à la recherche de talents.
Les deux premiers jours du tournoi eurent pour emphase les capacités physiques des participants. Le matin du premier jour fut dédié à la lutte, véritable affrontement en puissance, qui récompensait les plus forts des candidats ; les hommes le plus souvent. Ce fut le cas avec les victoires écrasantes des Musashi, visiblement une classe au dessus des autres dans ce domaine. Keiko s’en sorti avec les honneurs en terminant en milieu de tableau avec deux victoires et trois défaites. Elle compensa sa relative faiblesse physique par ses réflexes et un excellent sens du timing et de l’anticipation. La future marine était bien évidemment très déçue de ses résultats et pesta sur le bord de l’aire de combat durant tout le reste de l’épreuve. L’après-midi lui fut plus clément avec le concours de tir à l’arc. Archère honorable, Keiko termina dans le top cinq, derrière le Chun et le Jubeï. Les Chun placèrent d’ailleurs trois candidats aux trois premières places. Ils visaient clairement cette épreuve. Ainsi se termina le premier jour de compétition, dominé par le favori de l’école Jubeï sans qu’il ne gagne d’épreuve mais deux fois bien placé.
Le deuxième jour du tournoi fut consacré à une gigantesque course d’obstacles à travers l’île. Si la lutte avait pour but de tester la force, la course à pied testait bien évidemment l’endurance des candidats, leur capacité à soutenir des efforts prolongés. Les Musashi firent bonne figure dans cette épreuve démontrant encore une fois la supériorité physique de leurs représentants mais ce fut le Jubeï qui gagna l’épreuve dans la dernière ligne droite, un peu à la surprise générale. Certains ne l’avaient même pas vu le long du parcours. De là à dire qu’il avait triché… Toujours est-il que cette victoire ne fit qu’assouvir sa domination sur le tournoi. Keiko termina une nouvelle fois dans le top cinq de l’épreuve et s’installa durablement dans le haut du classement. La deuxième partie de la journée vit les élèves pratiquer leur art sous forme de kata : des affrontements contre des adversaires invisibles. Cette épreuve individuelle était un véritable show faisant l’apologie des écoles de l’île et de la supériorité de leur enseignement respectif. Comme son nom l’indique, Keiko (la gracieuse) domina cette épreuve assez facilement devant trois autres femmes et le favori Chun. Pas vraiment de surprise, la foule étant facilement conquise par les jeunes filles en kimono… A l’orée du troisième jour, la jeune femme se retrouvait deuxième du tournoi derrière l’inamovible Jubeï mais devant les deux Musashi. Tous les favoris étaient aux avant-postes.
Le troisième et dernier jour était censé se terminer en une sorte d’apothéose. Il restait à déterminer qui était le plus fort au sabre parmi la promotion 1623 ! Le véritable tournoi pouvait commencer. Sachant que les points glanés lors de cette épreuve étaient doublés, le vainqueur gagnerait par là même le tournoi global. La vingtaine de candidats fut répartie en deux groupes équilibrés. Ainsi les premiers du classement s’affronteraient logiquement à la fin pour la gagne. Bien entendu les élèves s’affrontèrent avec des sabres aux lames émoussées histoire d’éviter les blessures graves. Le menu fretin lutta pendant ce qui sembla des heures pour la jeune Keiko, impatiente d’en découdre. L’heure des demi-finales sonna finalement et vit s’affronter les quatre favoris : La représentante Honda hérita du plus costaud des Musashi. Un type patibulaire à la force reconnue sur Shimotsuki. Le combat ne fut pas à la hauteur de l’anticipation de la foule chauffée à blanc par une journée d’affrontements insipides. Le Musashi fit illusion une bonne minute mais quelque chose clochait. Ses mouvements étaient patauds, sa respiration saccadée ; il semblait complètement épuisé. Keiko, d’ordinaire patiente, se jeta impitoyablement sur lui comme un prédateur sur une proie blessée. Elle ne lui laissa aucune chance et abrégea le combat. Une énorme déception pour la foule comme pour la jeune femme. La deuxième demi-finale fut étrangement similaire, l’autre Musashi souffrant apparemment des mêmes symptômes que son collègue. Maître Musashi était furieux et criait au complot alors que la foule huait de plus belle. Le petit contingent de Marine présent s’efforça de calmer les esprits et la finale opposant Keiko au représentant Jubeï put commencer.
Les enjeux étaient grands. Les deux finalistes avaient d’ores et déjà réuni les conditions de réussite de leur Gempukku. Ce n’était donc plus une affaire de passage à l’âge adulte. Il s’agissait ni plus ni moins que d’une histoire de gloire et de prestige pour les élèves ainsi que leur école respective. D’un côté, une frêle jeune femme combattant avec deux sabres. De l’autre, un type mystérieux à peine plus costaud et soupçonné de tricherie combattant avec pas moins de quatre lames. Tout était réuni pour un beau combat… La finale ne tint pourtant pas ses promesses. La différence entre les deux finalistes s’avéra bien trop grande. Keiko resta sur la défensive pendant quelques minutes, étudiant le style de son adversaire trop sûr de lui et convaincu de son avantage. Elle repéra plusieurs failles dans les attaques du Jubeï et lorsque celui-ci baissa de rythme et d’intensité, la jeune femme frappa. Elle s’engouffra dans la garde de ce dernier avec une facilité déconcertante et prit un avantage décisif. Comme pour prouver que sa victoire ne souffrait d’aucune contestation, Keiko le délesta de ses lames une à unes jusqu’à ce qu’il se trouve désarmé à sa merci et qu’il se déclare vaincu. Sous les hourras de la foule, Keiko était devenu une adulte à part entière et pouvait désormais entamer sa vie avec confiance. Elle reçut de son Maître le Daisho, un katana et un wakizashi assortis, de fort belle facture et accessoirement forgé par son propre père. Ce dernier semblait par ce geste lui donner son consentement.
Tout s’enchaina très vite pour la jeune adulte. Les sollicitations ne manquaient pas. Keiko choisit finalement d’entrer dans la Marine. Un choix logique pour quelqu’un se qualifiant d’honorable et fidèle aux principes des samourais. Elle fit des adieux sommaires et pleins de retenue à ses parents qui lui souhaitèrent le meilleur. Elle suivit un représentant de la marine dénommé Daniel Redfort jusqu’au port, signa quelques documents et embarqua sur le navire du représentant. Apparemment Keiko avait toutes les qualifications pour entrer au sein du BAN, du moins selon le marin qui semblait avoir l’œil pour dénicher les talents. La jeune marine espérait que le défi serait de taille !
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Informations IRL
Prénom : Ben
Age : Forever 29 !
Aime : JdR, sports US, golf, ma famille
N'aime pas : 90% des émissions TV, les bouchons, ma famille
Personnage préféré de One Piece : Borsalino
Caractère : Bon gars, sérieux, moyennement imaginatif à mon grand regret. Le jeu de rôle aide beaucoup à ce niveau là.
Fait du RP depuis : Le lycée
Disponibilité approximative : Environ 1h/jour en semaine, 2/3h le WE
Comment avez-vous connu le forum ? Google
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Dernière édition par Keiko Mishima le Mar 3 Juin 2014 - 0:09, édité 10 fois