let's play a little drinking game ;
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FDD Ϟ Un Homme-Poisson Supérieur ne serait qu'aussi ridicule qu'un être humain s'il s'abaissait à user de ces pouvoirs inutiles pour dominer le monde, la force d'un être résulte de ses convictions et de son savoir. CAPACITÉ Ϟ Capacités propre aux hommes poissons, qui englobe la possibilité de respirer sous l'eau, une rapidité, résistance et force supérieur à celle d'un humain lambda, capable de pratiquer le redoutable karaté aquatique, communiquer avec les animaux marins. De plus, Dio hérite aussi des capacités de la race dont il provient, à savoir un côté méduse, mais cette caractéristique sera à voir dans sa fiche technique. ÉQUIPEMENT Ϟ Sa seule queue fait office d'arme, il l'utilise comme un troisième bras et peut aussi trancher des objets grâce à l’extrémiser de celle-ci. |
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it's one drink for everytime ;
Le physique d’un être, chose ô combien importante pour certains, et d’une inutilité totale pour d’autres. Certains prétendent pouvoir deviner le caractère d’un homme de par l’image qu’il reflète, mais tout ça n’est qu’un ramassis de connerie dont on s’est même inspiré pour inventer ce beau proverbe que voici « L’habit ne fait pas le moine ». Les gens se sont permis trop de fois de juger pour qu’aujourd’hui l’on puisse ne pas prêter attention à notre apparence, constat terrible que nous sommes contraints d’admettre. L’homme n’est plus ce qu’il était autrefois, créature hideuse et repoussante, vivant nu et ne se souciant guère de son image. S’il existe bien une personne en ce monde qui l’a compris, c’est Dio. On pourrait alors conclure que cet homme ayant conscience de la tournure des choses pourrait lui tenter de soigner son apparence, mais la race humaine demeure bien trop inférieure à lui pour qu’il n’y prête attention. Oui, car l’homme dont je vous parle n’est pas un être commun, il fait partie des minorités de ce monde que la population n’accepte pas : un homme poisson, même si lui se voit supérieur à tout être vivant, y compris ceux de sa race. Sa tête… Son visage… Sa face… ou tout ce que vous voudrez, peu importe, tant que vous aurez compris qu’il s’agit là de cette chose dont vous ne pourrez jamais oublier l’apparence. Cette pauvre créature a hérité d’un visage dépourvu de toute humanité, lui offrant ainsi une apparence effrayante, mais tout cela n’a guère d’importance pour lui. « Existe-t-il en ce monde ne serait-ce qu’une seule personne capable de me juger ? Aucune. » Voilà ses pensées les plus profondes, manière assez radicale et narcissique de voir les choses, mais c’est ainsi. Commençons par la sorte de casque qui recouvre et culmine son crâne, cette chose rappelle son côté homme poisson et peut faire penser à une méduse, mais personne ne sait vraiment d’où cela provient. On peut ainsi en conclure que Dio ne possède pas de cheveux, étant donné que la chose posée sur sa tête fait partie de lui-même, cela fait donc office d’une protection en compensation avec ce manque d’esthétisme. Un peu plus bas, on peut toujours faire le même constat : aucun poil. Notre homme-poisson possède une pilosité inexistante, que ce soit sur les bras, les jambes, les sourcils : rien, nulle part. Ses yeux, eux, souvent confondus avec deux petits rubis, sont dotés d’une telle magnificence. Leur couleur rouge peu commune offre en son regard une intensité déconcertante, une telle noirceur y réside qu’on peut y ressentir toute la méchanceté et la haine du personnage. Il arrive d’ailleurs parfois que ces derniers laissent apparaitre une teinte violette en eux. « Eh, eh, monsieur, pourquoi Dio possède une si grande gueule ? », « C’est pour mieux pouvoir te manger mon enfant, qu’il puisse sans trop de difficulté te déchiqueter un bras, auquel ensuite ses longues et dangereuses canines réduiront en bouillie ta délectable chair, oh oui, il y prendra du plaisir. » Rien ne sert d’en ajouter plus sur sa grande mâchoire, elle ressemble véritablement à celle d’un animal cannibale, en effet ce dernier se nourrit d’absolument n’importe quoi, que ce soit d’un humain, un homme poisson ou quoi que ce soit, pour lui tout être est nourriture. On pourrait tout aussi bien mentionner sa langue monstrueusement longue et repoussante, qu’il ne montre véritablement que lorsqu’il est excité au plus haut point. Son corps, tout aussi irrésistible que le reste, mesure à tout casser 1mètre75. Jamais vous n’aurez vu, non pas autant de muscle, car bien qu’en ayant pas mal il n’atteint les records, mais plutôt d’aussi beaux muscles sans aucun défaut, d’autant plus que ceux-ci sont très facilement perceptibles. Aucun besoin donc de préciser que sa force physique n’est pas des moindres, et, contrairement à ce que vous pourrez penser, il en est de même pour sa souplesse et son agilité. Mais toute son élégance ne réside pas qu’en ces points soulignés, loin de là. À tout cela s’ajoute son teint de peau particulier dû à la race dont il provient, en effet son épiderme demeure totalement verdâtre, à certains endroits certes plus foncés qu’à d’autres. Chose tout aussi incroyable et invraisemblable chez lui : sa queue. On ne sait par quel miracle il en possède une, mais lui affirme que cela ne fait que prouver sa supériorité. Pour terminer, parlons de quelque chose de moins physique dirons-nous. Le timbre de sa voix par exemple, qui lui ne fait qu’accentuer les côtés sombres du personnage, parait assez grave. De plus jamais vous n’entendrez Dio hurler ou quoi que ce soit de ce genre, il faut dire que cet homme utilise un bon nombre d’alternatives pour se faire comprendre, il lui est donc inutile d’hausser la voix. Tout ce qui peut semblait inutile chez une personne n’existe pas chez lui, d’un simple geste inutile, en passant par des mouvements lorsqu’il parle, jusqu’aux ridicules tics, rien de tout ça ne peut être remarqué chez la bête. Il représente à lui tout seul un charisme incroyable. | On passe désormais au mental de cette affreuse créature. Nous devons maintenant décrire son état psychologique ? Tâche bien plus ardue que la précédente, je vous assure … Mais n’allez pas vous méprendre, même en vous indiquant quelques détails sur sa personne, jamais, je dis bien jamais vous ne pourrez vous estimer capable de comprendre ses sentiments. Beaucoup de choses font de lui une figure à la fois totalement stable, mais aussi instable et incontrôlable. C’est assez compliqué à décrire cette dualité psychologique, mais nous pourrons justifier cela par un combat qu’il mène contre lui-même, malgré lui demeure en son cœur une part d’humanité qu’il voudrait éradiquer, mais il s’en voit malheureusement incapable. Narcissique, impitoyable, détraqué. Chose flagrante chez lui, son narcissisme démesuré. Je n’ai, à ce jour, encore jamais rencontré un être portant autant d’amour propre pour lui-même. Et ce n’est pas une chose qu’il cache, bien au contraire, il le revendique même. Il aurait toujours cette fâcheuse manie de se placer au-delà de vous. Ne soyez donc pas surpris ni offensé par le fait que celui-ci vous regarde avec dégout et pitié. Lui tenir tête à ce sujet reviendrait à provoquer une colère profonde en son esprit, dont il est souvent difficile de l’en faire sortir. De ce fait, il estime la vie des gens qui l’entourent comme inutile, et se montre ainsi sans pitié à leur égard. Lorsqu’il doit tuer, rien ne l’arrête, que ce soit l’âge de la victime, son innocence ou tout autre motif, aucun sentiment de doute ou de culpabilité ne se fait ressentir en lui. . Il est totalement fou et excité par l’idée de combattre et tuer, du moment qu’il estime son adversaire un minimum. À ce jour seule une personne aurait miraculeusement touché l’homme au plus profond de lui-même et aurait ainsi échappée à la mort, mais que ce soit clair, il s’agit bien là d’une exception de sa part, et très surement la seule. Manipulateur, intéressé, impassible. Toute personne qui l’entoure n’est là que pour mourir de sa main ou le servir, voilà de quelle façon celui-ci voit le monde. Un ami ? Il n’en a aucun, éprouver des sentiments pour une personne est la chose la plus pitoyable qui pourrait lui arriver. Non non, la seule raison pour laquelle il pourrait se rapprocher d’une personne est par intérêt, tant qu’il y obtiendra quelque chose au final cela ne le dérangera pas de côtoyer d’autres personnes. D’ailleurs, il n’hésitera – et ce, sans aucun état d’âme – à utiliser les faibles d’esprit qui l’entourent, prêt à les trahir dès lors qu’ils lui seront inutiles. De cette manière, il a appris à ne jamais se livrer aux gens, révélant de trop grandes faiblesses exploitables par un ennemi selon lui. De toute manière cet homme n’est attaché à rien en ce monde et ainsi rien ne pourrait provoquer en lui un quelconque sentiment, hormis une petite fille, mais il s’agit plus d’un sentiment étrange et qu’il ne comprend pas que de l’affection ou chose de ce genre. Ségrégationniste, combattant, curieux. Étant lui-même une personne victime de racisme, il peut paraitre assez fou que celui-ci soit un ségrégationniste, et pourtant c’est bien réel. Selon son optique, chaque race – bien entendue toutes inférieures à lui – devrait être isolée d’une autre au vu de ce qu’il appelle leur « niveau d’intelligence ». Ainsi vous pouvez voir à quel point il sous-estime les individus de ce monde et à quel point il voudrait contrôler le monde de manière monarchique. Pour ça il serait capable d’un bon nombre des choses, comme combattre par exemple. Les affrontements lui plaisent, à seule condition que son ennemi soit de taille, et il s’en délecte tout bonnement, surtout lors de victoires compliquées. Il est toujours curieux d’affronter de nouveaux styles de combats afin d’enrichir sa propre culture et son expérience, tout comme il s’intéresse au monde et aux secrets qu’il renferme. Réfléchi, patient, indépendant. Vous vous en doutez très surement, mais Dio ne fait pas partie de ces gens qui foncent tête baissée lors d’un affrontement et qui ne se reposent que sur leurs capacités physiques, un combat n’est déterminé que par la motivation et l’ingéniosité du combattant dit-il. Toujours réfléchir avant d’agir et ne jamais manquer d’attention à l’adversaire, cela pourrait s’avérer fatal. Ainsi la faiblesse de chaque adversaire il tentera de trouver et patience il utilisera s’il le faut. Étant d’un grand calme naturel il ne se précipite jamais pour faire quelque chose et demeure quelqu’un de très patient. Toutes ces petites choses font de lui une personne à part qui ne compte sur personne, il agit pour sa propre personne et ne dépend ou n’attend après personne. Tout ceci n'est qu'une infime partie de lui-même, si vous voulez en savoir plus vous n'avez qu'à risquer votre vie en l'approchant. |
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Gloria. Une femme tendre mais à la fois ferme, jamais rien n’attisait autant de curiosité que cette charmante dame toujours vêtue de somptueuses robes. Son teint pâle allait en parallèle même avec le doux climat de l’île, ses lèvres pulpeuses, elles, ne révélaient que son caractère difficile à cerner. Tant de circonstances qui voulaient qu’elle soit celle que le monde convoitait le plus. La nature avait offert là un don du ciel au pauvre monde que vous humains avaient rendu pitoyable. Surement auriez-vous pu penser que chaque homme qui le pouvait vouait son temps à courtiser notre délectable demoiselle, mais, car toute belle chose connait un mais, le destin en avait décidé tout autrement. Comme si ce dernier avait pour unique but de se jouer de misère de l’espèce humaine...
Cette envoutante créature possédait en réalité un mari. Un homme pour qui elle éprouvait à la fois amour et crainte. Les origines de cette figure emblématique n’étaient autres que celles d’un homme poisson. Me pensez-vous fou ? N’allez pas me méprendre, aussi invraisemblable que cela puisse paraitre, tout n’est que vérité dans mes propos. Le fait même d’évoquer un éventuel accouplage entre ces deux espèces que tout oppose parait invraisemblable, et pourtant … Ainsi une sorte de clan constitué d’hommes poissons « combattants » et de femmes humaines servantes – répondant aux plaisirs les plus pervers de ces chers messieurs – culminait depuis des années déjà le plus haut sommet de la montagne. Son existence ne demeurait que légende de par son inaccessibilité, mais tout était bien réel. L’île demeure en sois très petite et méconnue, mais un beau jour la belle dame eut la mégarde de se perdre en mer et échoua sur cette île. C’est de cette manière que l’honorable dirigeant de l’île fit la rencontre de notre très chère Gloria. Son cœur succomba sans la moindre hésitation à l’attractif pouvoir de séduction de la blonde. Le sentiment éprouvé fut réciproque, ainsi fut l’œuvre de leur union.
Peu de temps après vint l’évènement le plus attendu de tous. Le couple phare de la demeure fut enfin en mesure d’annoncer que le prochain dirigeant de la famille allait dans les prochains mois voir le jour. Tout laissait imaginer que la progéniture ne pouvait être qu’incroyable, il n’y avait qu’à imaginer un somptueux mélange entre les gènes d’un père homme-poisson au redoutable pouvoir et la beauté d’une femme parfaite. Ainsi une longue et douloureuse grossesse s’en suivit, apaisée par les tendresses d’un mari attentionné – en réalité seulement intéressé par l’enfant que la dame portait en elle – ainsi que les différents services offerts par les servants.
L’accouchement n’était guère lointain et l’état de Gloria semblait s’aggraver, en effet la jeune femme ne fit que perdre du poids plutôt que d’en prendre mais celle-ci ne perdait pas le moral et restait le cœur léger en attendant sagement que son enfant veuille enfin se montrer. Il ne se passait pas une minute sans qu’elle ne ressente les douloureux mouvements de son fils, l’heure semblait tarder et la lassitude persistait. Les quelques médecins peu compétents, eux, n’étaient capables d’émettre une explication aux faits.
Un doux matin, en sortant de son bain la femme regagna sa chambre. Un léger tissu recouvrait son corps, une qualité d’une telle rareté. Chaque fois qu’elle le portait une soudaine et irrésistible envie de se contempler dans le miroir lui venait. Son apparence lui parut cette fois-ci trouble. Non, en réalité cela semblait être sa vue. Un certain battement de cœur se fit sentir, et, tel un effet d’engrenage, de violentes douleurs l’accablèrent. Un liquide coulait déjà le long de ses jambes, elle pensa en premier lieu à une réaction normale, l’annonce d’une arrivée imminente, mais il s’agissait là de son propre sang. Que lui arrivait-il ? Jamais aucune femme ne lui avait pourtant parlé de telles atrocités lors de l’accouchement. Elle ne put s’empêcher de laisser échapper de terribles cries, son corps succombait malgré lui à la peur et l’anxiété. L’instant d’après la douce s’écroulait déjà contre le sol, un léger soupir d’insatisfaction sortant de sa bouche. C'en était fini, elle l’avait senti, son corps n’était plus. Plutôt que de se battre inutilement contre un destin certain, son enfant préoccupait son esprit. Il s’agissait vraisemblablement de son œuvre, mais il était déjà pardonné, sa mère semblait prête à lui offrir la vie contre la sienne. L’un de ses fidèles servants vint rapidement et se tenait là à son chevet, la suppliant sans cesse de rester calme et lui assurant qu’elle ne pouvait partir de cette façon, emportant avec elle tant d’amour et de bonté. Ce dernier n’eut le temps de ne prévenir personne, pas même le mari de la mourante, préférant rester à ses côtés.
« Mo… mon fils. Sauvez-le je… je vous en supplie. »
Ainsi furent les paroles qu’elle ne cessa pas une seconde de répéter, telle était sa dernière volonté. Sans la moindre hésitation l’homme s’exécuta dès lors que Gloria eut tenté d’accoucher, utilisant le peu de force et de courage qu’il lui restait. La scène, d’une rare intensité, dura une dizaine de minutes. Le dernier soupir que Gloria eut offert à ce monde annonça le premier soupir d’un nouveau-né, celle de son fils qu’elle avait voulu appeler Dio. Un élan de mélancolie s’installa quand l’enfant eut poussé son premier crie. Personne ne se doutait de la bataille qui venait de s’être livrée, non pas physiquement, mais intérieurement. Une naissance issue de l’espoir même d’une mère, mais représentant pourtant le désespoir.
Le servant se figea instantanément, non pas à cause de la mort de la femme, mais surtout en raison de la stupéfaction d’assister à une telle scène qui l’eut pris : dans ses bras se tenait l’enfant du diable. Ce dernier n’avait hérité d’aucun trait de sa mère, sa peau verdâtre vint alors rappeler à l’homme que le père n’était pas humain. Mais cela ne fut pas la chose la plus surprenante, bien au contraire, ce qui eut pour effet d’horrifier le servant sembla être les morceaux de chairs entre ses dents ainsi que le sang présent sur l’enfant. Aucune conclusion hâtive ne devait être émise, mais tout portait à croire que la créature avait dévoré sa mère de l’intérieur. Comment cela pouvait-il être possible ?
Le médecin et le mari une fois prévenu et sur place, et ayant pris le soin de garder cette histoire secrète le temps de comprendre les choses, furent à leur tour surpris de voir « l’animal ». Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le chef Van Uemon ne fut que légèrement peiné par le décès de sa femme. En effet l’homme demeurait émerveillé par cet accident, sa progéniture était un monstre. Pour comprendre son état d’esprit, il faut en savoir un peu plus sur la personne. Le Chef Van Uemon fait partie de ces hommes poissons ayant été élevés avec une règle stricte : la race humaine doit payer de ses actes envers leur communauté. Cela peut paraitre un peu stéréotype mais ainsi cet homme avait pour rêve de mettre au monde un enfant qui prendrait la relève de ses plans, c’est-à-dire dominer peu à peu le monde afin de faire de sa race quelque chose de beau, grand, fort et redouté. L’acte cannibale de son enfant alors qu’il venait à peine de naitre laissait déjà présager son futur en tant que redoutable prédateur, il en était persuadé. Mais au fond rien de tout cela n’était réel, en effet ce vil personnage prit le soin d’empoissonner la nourriture de sa femme tout au long de sa grossesse, chaque jour il administrait dans ses repas un sérum capable d’accroitre la faim du fœtus à tel point que ce dernier fut finalement contraint de manger les organes de sa propre mère. Assez terrifiant tout de même.
Huit années passèrent après la naissance de Dio Van Uemon. L’enfant fut très tôt capable de prouesses en avance à son âge, et son père voulant profiter du jeune prodige, lui inculqua dès ses premiers pas à haïr l’homme. Ce dernier étant jeune et ignorant devint peu à peu un de ces petits guerriers sérieux et obéissants à tout, le parfait figurant pour exécuter les plans de son papa qui n’hésitait pas à le manipuler vulgairement. Des sentiments, il n’en avait pas réellement, il faut dire qu’on le soumettait à toute sorte de situations délicates où seule la réflexion était en mesure de l’en sortir vainqueur, on ne lui apprenait guère à ressentir quelque chose. Ainsi fut son enfance, rien de bien particulier mis à part une éducation donc strict et ayant pour but de l’initier à l’idéal du clan. Les années continuèrent de défiler et le jeune gagnait peu à peu en maturité et en force, mais son esprit lui n’évoluait pas, le petit garçon ne parlait que très peu et ne semblait pas réellement vivre, il était juste ce qu’on voulait qu’il soit. À douze ans fut programmé son départ, il allait rejoindre un navire-pirate et débuter sa conquête du monde. Ce qu’il en pensait, lui, absolument rien, c’était ce pour quoi il était né et ce pour quoi il allait devoir vivre, il est indéniable que cet enfant manquait incroyablement de personnalité. On lui donna le surnom de Meruem.
Son histoire peut vous sembler un tant soit peu banale pour le moment, le coup de l’enfant qui nait, qui tue sa pauvre mère, et qui s’entraine durement, seulement, il ne s’agit pas là de l’histoire de cet homme, non non, tout cela est ce que son père aimerait offrir à son fils. En réalité son histoire ne commence pas à sa naissance mais plutôt lors de ses 12ans, lorsqu’il fut confronté à sa toute première bataille en tant que pirate. Un navire-pirate (humain) eut la mégarde de s’attaquer au gang d’hommes poissons, qui malheureusement pour eux comptait de fortes personnalités maitrisant pour la plupart le karaté des hommes poissons. La bataille n’était pas très intéressante en soi, le combat vite passé l’équipage s’empressa de piller celui de ses ennemis. Parmi le butin se trouvaient quelques livres racontant diverses choses sur la piraterie et le monde, et là fut le premier intérêt que Dio porta pour quelque chose. En effet, sans trop savoir pourquoi, le jeune prit le petit tas de bouquins avec lui et s’isola du reste de l’équipage afin de s’y intéresser un peu plus. Il adorait. La lecture fut le seul passe-temps qui en tant d’années d’existences lui permettait de penser à autre chose qu’au devoir que son père n’avait cessé de lui rabâcher. De plus, il s’instruisait, apprenait des choses sur le monde et sa situation qu’on avait vraisemblablement voulu lui cacher. Ce passe-temps devint très vite une passion pour lui, la seule qu’il avait, et chaque fois qu’un navire ennemi tombait, Dio y dérobait des livres susceptibles de lui plaire.
6 longues années passèrent et notre enfant était maintenant un adulte. On lui avait pendant tout ce temps inculqué l’art du combat ainsi que les bases du Karaté Aquatique pendant que lui, de son côté, n’avait cessé de devenir une personne cultivée et intéressée de par ses nombreuses lectures, et sans même le savoir il était aujourd’hui une personne dotée de sa propre personnalité et ne demeurait non plus une vulgaire chose à la merci de son équipage et son père. Du fait même qu’il ne s’en rendait pas compte aucune question ne demeurait en son esprit, mais tôt ou tard un changement profond allait s’opérer en lui. Lui et ses « compagnons » – avec qui il n’avait tissé aucun lien – se trouvaient sur la mer de West Blue. Sur ce vaste océan se cachait une petite île non pas connue de beaucoup, mais qui pourtant intéressait grandement l’équipage pirate. Du fait de sa très petite réputation, ce dernier jugea intéressant et facile de s’en emparer afin de débuter la conquête de ce Blue et ils accostèrent donc.
Capitaine de l’équipage – « Mes frères, le temps est maintenant venu de faire parler de nous, dignes hommes poissons qui détruiront la race humaine ! Chacun connait déjà ce qu’il doit faire, toi, Meruem (Dio), c’est ta première mission de conquête je ne t’en demanderai donc pas trop, tout au sud de l’île se trouve un petit village, va et extermine le, ce sera simple tu verras et surtout ne me déçois pas. »
Il s’exécuta sans attendre et partit en direction du fameux petit village. Au fil du temps il avait développé le même plaisir de tuer que tous les barbares qui l’entouraient, une façon d’être qu’il n’avait pas choisi, mais par laquelle il fut influencé, surement conséquence d’une socialisation particulière. Une fois sur les lieux il ne perdit pas de temps. Le village était en effet particulièrement petit et devait compter une vingtaine d’habitants pauvres et sans défense, les exécuter ne relevait d’aucune difficulté. La première victime fut un vieillard à l’entrée du village, ce dernier n’en revint pas de voir devant lui un homme poisson. L’instant d’après son sang gisait sur le sol, la gorge délicatement tranchée par la queue de Dio, il n’avait eu le temps de ne penser à rien que la créature lui avait ôté la vie : le massacre commençait. Une à une les victimes tombaient, tous n’étaient que de vulgaires paysans ne sachant pas même se défendre, certains criaient, d’autres tentaient de fuir, mais tous succombèrent, du moins c’est ce que Dio pensait.
Alors que sa dernière victime venait de périr, des gémissements se firent entendre venant d’une petite maisonnette. Restait-il quelqu’un ? Sans perdre de temps et pensant qu’une personne se cachait surement, notre protagoniste détruisit la porte d’entrée d’un violent coup de pied et dit : « Qui que tu sois, sors d’ici, cela ne sert plus à rien de te cacher, ta mort sera rapide, ne t’inquiètes pas. » d’un ton glacial, ses yeux eux semblaient animés d’une soif de sang incroyable. Personne ne répondit ni même se montra, en revanche les gémissements persistaient et devenaient même plus clair, cela venait d’une des pièces. D’un pas lent et sûr, Dio se dirigeait vers l’entrée de la pièce avec comme seul obstacle entre sa victime et lui, la porte. Il ne la détruisit pas cette fois-ci, mais prit le temps de tourner celle-ci délicatement afin de faire perdurer cette tension particulière qui pesait tout autour de lui.
L’instant d’après se figea, comme si le temps s’était arrêté devant la scène à laquelle assistait Dio. Une petite femme était en ce moment même victime d’un autre prédateur, un aigle semblait-il. L’homme ne comprenait pas, son cœur s’était mis à battre rapidement et son corps, sans même en avoir conscience, se jeta en l’air et balaya d’un coup de queue rapide l’oiseau. « Que... Pourquoi ai-je protégé cette humaine ? » Aurait-il eu sans même s’en rendre compte le besoin de protéger cette vulgaire fille ? Son esprit désorganisé, il inspecta rapidement les blessures de la jeune fille et se rendit compte que l’attaque avait duré plusieurs longues minutes. Il était déstabilisé, il ne comprenait pas ses actes, ni pourquoi la fille ne s’était pas défendue, elle attisée sa curiosité.
Mosha, la jeune fille – « Oh, euh… il y a quelqu’un ? Merci de m’avoir défendue mais qui est là ? »
Dio Van Uemon – « Ne me vois-tu pas, imbécile ? »
Mosha – « Excusez-moi, excusez-moi, je suis aveugle et donc je ne peux voir personne … »
Meruem s’arrêta un instant, il venait de comprendre pourquoi la fille n’avait pu se défendre, elle était pitoyable et inutile, voilà pourquoi.
Mosha – « Msieur, vous êtes encore là… ? Où est ma famille ? »
Dio Van Uemon – « J’ai anéanti tout ton village, y compris ta famille. Je suis un homme poisson, cette race qui vous répugne tant, vous humains. Es-tu triste ? » question quelque peu idiote mais qui intéressait l’interlocuteur.
Mosha – « Pas vraiment, monsieur … Personne ne m’aimait vraiment ici, je ne suis jamais sorti de cette pièce et personne ne me parle beaucoup mis à part mon frère que j’aime beaucoup, mais il est parti en voyage et rentrera normalement dans la semaine, ça fait longtemps que je ne l’ai pas vue... Quel est votre nom ? Moi c’est Mosha ! »
Dio Van Uemon – « N’es-tu pas effrayé par moi ? »
Mosha – « Si, très, j’ai même souillé mes vêtements d’urine... Mais je sens beaucoup de chose, msieur, hormis mon pipi, et je vois aussi que vous êtes effrayé tout comme moi, je sens aussi que vous êtes bon au fond. »
Dio laissa échapper un sourire narquois sur son visage, cette fille en plus d’être faible paraissait folle. Il venait d’être insulté par cette jeune fille et ne pouvait laisser cela passer, il ferma lentement son poing et le dirigea vers le visage de l’aveugle. Rien ne s’était passé. Il était stupéfait, mais son poing refusait de heurter sa victime, oh oui, elle n’était pas folle mais plutôt lucide la petite, Dio avait peur. Ce qui l’effrayait en ce moment même n’était autre que les sentiments qui l’envahissaient, chose à laquelle il ne connaissait absolument rien. Il était partagé entre la curiosité qu’évoquait la fille, l’incompréhension de sa façon d’agir avec elle, car il aurait dû l’achever depuis longtemps maintenant, et la compassion qu’il éprouvait pour elle : elle était faible et simple d’esprit, doté d’un cœur pur et sans haine, avec un esprit plutôt vif mais depuis sa naissance pourtant elle était contrainte de vivre sans pouvoir observer le monde et sans savoir à quoi il ressemblait.
Dio Van Uemon – « Je m’appelle Meru… Dio. »
Le simple fait qu’il hésita entre le surnom qu’on lui avait donné et le nom que sa mère lui avait offert signifiait qu’il avait enfin réalisé les choses, il voulait être lui, une personne à part entière ne répondant qu’à ses propres ordres. Cette fille, elle, représentait sa part d’humanité, il était lié à elle de manière inexplicable, et sa seule faiblesse demeurait donc cette personne. Mais cet élan de découverte sur soi fut interrompu par l’arrivée d’une personne :
Capitaine des hommes poissons – « Oh, tu vas pas me dire que t’es pas capable de la tuer Dio ? La Marine a été prévenue, elle est en route, c’est terminé pour nous, on n’a pas pu faire grand-chose ici, beaucoup de villages sont encore intacts. On part à la nage, notre navire est trop long et la Marine nous rattraperait. Dépêche-toi de la tuer et on y va. »
Dio Van Uemon – « Pas besoin de tuer celle-ci elle ne dira rien, elle est bien trop peureuse pour ça, elle sait que nous la tuerons. Allons-y, oui. »
Capitaine – « Que viens-tu de dire ? Tu ne comptes pas obéir ? Oh je vois, t’es qu’une merde qu’est déjà tombé sous l’emprise d’un humain… Dépêche-toi ou je vous tuerai tous les deux, ton père me comprendra surement. »
D’un calme incroyable et d’une détermination nouvelle, Dio se mit en posture de défense et fit signe à son capitaine qu’il était prêt à livrer bataille. La différence de force entre les deux était énorme, mais notre héros ne pouvait se résoudre une fois de plus d’obéir bêtement aux ordres d’un homme, de plus il avait encore tant de choses à apprendre de sa nouvelle rencontre, tant de questions sans réponse auxquelles il voulait des réponses, son choix était fait, il allait combattre son adversaire jusqu’à la mort. L’instant d’après la capitaine, d’une rapidité déconcertante, porta un violent coup de poing au visage du héros qui fut projeté quelques mètres plus loin, il n’avait rien vu venir. Il lui fallait un plan ou son adversaire allait très vite l’anéantir, et heureusement pour lui ses nombreuses lectures lui avaient appris beaucoup de choses ce qui faisait de lui une personne pleine de ressources. Il se dirigea vers son adversaire et, tout en se préparant à contrer le prochain coup, planta violemment le dard de sa queue dans l’homme de manière assez profonde. Le coup, bien que porté comme il l’avait souhaité, ne fit qu’ouvrir une plaie et laissa échapper du sang, mais rien de grave, et ainsi l’homme riposta et frappa de nouveau notre héros. Toujours déterminé, il se releva et tenta à plusieurs reprises cette combinaison, plantant chaque fois sa queue à des endroits différents, mais en ne faisant jamais de grands dégâts, et bien sûr, toujours en encaissant les nombreuses et redoutables attaques du capitaine. Il sentait son corps lourd, son bras gauche n’était plus utilisable non plus, souffrant surement d’une fracture, le combat n’allait plus durer longtemps, l’adversaire lui semblait en bonne forme, il n’avait seulement que perdu du sang en raison de ses nombreuses plaies.
Dio n’en pouvait plus, ses genoux à terre, l’adversaire s’approchait pour lui assener le coup fatal, mais tout à coup sa vue se troubla ainsi que son équilibre. Ce ne fut que pour un court instant mais notre héros le remarqua et se mit à rire. Son plan avait fonctionné, la seule chance pour lui de gagner le combat était de se servir l’imbécilité de l’homme. Il avait, jusqu’à maintenant, tout fait pour que le capitaine se vide rapidement de son sang et en ressente ainsi les effets, même les plus légers, afin d’en tirer parti et de lui faire croire à un empoisonnement.
Capitaine – « C’est quoi qui te fait rire ? Ta mort prochaine ? »
Dio Van Uemon – « Tu n’as pas senti ? Mon venin a atteint ton système nerveux, très bientôt tu seras mort si je ne te le retire pas. Tu pensais surement que j’allais me contenter de planter ma queue dans ton corps sans que cela n’ait de conséquence ? Et bien non, tu as perdu et j’ai gagné. »
Capitaine – « Quoi ? Enfoiré, tu m’avais jamais parlé de cette compétence, tu te fous de moi ! Enlève le moi vite ! Je ferai ce que tu voudras mais dépêche-toi ! »
Dio Van Uemon – « Je ne le ferai qu’à une seule condition, tu laisses vivre cette fille derrière moi. »
Capitaine – « Oui oui très bien, ça m’est égal de toute façon, enlève le moi vite maintenant ! »
Tout ça n’était qu’un mensonge que Meruem, comme on l’appelait, avait brillamment imaginé pour venir à bout d’un adversaire plus fort que lui. Ainsi il se plaça devant le capitaine et très délicatement il plaça la pointe de sa queue derrière sa nuque : « Je vais délicatement insérer mon dard dans ta nuque, ne bouge surtout pas, 3, 2 … » et en un battement de cil le capitaine n’était plus. En effet il avait en réalité inséré la pointe derrière son crâne et l’extrémité fut finalement ressortie par la bouche du monsieur. Assez cruel mais Dio réalisa que mis à part lui et l’enfant qu’il avait découvert personne ne méritait de vivre, toute race confondue. Trop souvent on lui avait parlé des humains de manière péjorative, mais les hommes poissons n’étaient ni plus ni moins pour lui à présent.
Mosha – « C’est fini msieur … ? Merci de m’avoir défendue, mais je crois que c’est un peu trop pour moi. »
Dio Van Uemon – « Qui es-tu, au final ? »
Mosha – « Une jeune fille qui aurait voulu voyager dans le monde entier pour voir toutes ses merveilles, ou bien être une reine. Enfin, peut-être que ce serait trop pour moi j’imagine, et vous, quel est votre rêve ? »
Dio Van Uemon – « Je n’en ai pas, je ne sais pas même qui je suis véritablement … »
L’idiote s’était endormie sans même que la conversation n'est été terminée. De grands changements avaient opéré en Dio et il lui fallait maintenant partir avant l’arrivée de la marine. Il prit la jeune fille dans ses bras et sans perdre de temps il la conduisit dans un village voisin afin que des personnes s’occupent d’elle en attendant l’arrivée de son frère, comme elle l’avait dit. Il n’avait pas fait ça par charité, non cela n’était pas son genre, mais plutôt par remerciement. Cet être avait réveillé en lui quelque chose de profond, un sentiment étrange qui l’avait empêché de lui faire du mal, et qui, au contraire, réveilla une sorte d’attachement pour elle. Ainsi celui qui n’était rien devint quelqu’un, mais cela ne suffisait pas, il lui fallait maintenant découvrir chaque parcelle de lui-même et pour cela il eut une brillante idée. Tout ce que Mosha n’avait pu faire il le ferait, à savoir découvrir le monde, et une fois cela effectués, il reviendrait ici lui raconter ses aventures et ferait d’elle la reine d’un royaume qu’il aura lui-même fondé. Il n’avait plus rien à faire dans sa vie, plus d’équipage ni rien ainsi cette solution semblait être intéressante pour lui.
La fille une fois confiée à une femme d’un village voisin, à qui il avait expliqué n’être qu’un simple visiteur ayant sauvé la demoiselle des griffes d’un pirate, il embarqua sur un navire marchant afin de se rendre sur une île voisine. Sa venue n’était pas forcement sollicité mais il avait trouvé comme moyen de persuasion le meurtre de l’un des membres du bateau, cela fonctionna en effet à merveille. Et, afin de ne courir aucun risque d’être dénoncé et connu de la marine, il avait déjà pour projet de tuer les autres à l’arrivée. Plutôt cool, non ?
Voilà son histoire qui s’achève, il partit alors sans même dire au revoir à la fille dont il ne connaissait au final pas grand-chose, avec l’intime conviction de revenir un jour en apprendre plus sur celle-ci et comprendre les sentiments qui l’avaient envahie lors de leur rencontre. Il peut vous sembler remarquer un caractère beaucoup moins sombre que celui décrit dans la psychologie du personnage, mais tout cela s’explique du simple fait qu’ici ses sentiments éprouvés pour la jeune fille sont quelque chose qu’il ne contrôle pas et bien plus fort que sa nature même. En revanche le fait qu’il s’est découvert une personnalité ne fait pas de lui quelqu’un de totalement différent pour autant, il adore toujours autant tué et déteste encore plus le monde entier de par sa stupidité, sa réelle nature ne peut opérait que loin de la jeune fille.
Cette envoutante créature possédait en réalité un mari. Un homme pour qui elle éprouvait à la fois amour et crainte. Les origines de cette figure emblématique n’étaient autres que celles d’un homme poisson. Me pensez-vous fou ? N’allez pas me méprendre, aussi invraisemblable que cela puisse paraitre, tout n’est que vérité dans mes propos. Le fait même d’évoquer un éventuel accouplage entre ces deux espèces que tout oppose parait invraisemblable, et pourtant … Ainsi une sorte de clan constitué d’hommes poissons « combattants » et de femmes humaines servantes – répondant aux plaisirs les plus pervers de ces chers messieurs – culminait depuis des années déjà le plus haut sommet de la montagne. Son existence ne demeurait que légende de par son inaccessibilité, mais tout était bien réel. L’île demeure en sois très petite et méconnue, mais un beau jour la belle dame eut la mégarde de se perdre en mer et échoua sur cette île. C’est de cette manière que l’honorable dirigeant de l’île fit la rencontre de notre très chère Gloria. Son cœur succomba sans la moindre hésitation à l’attractif pouvoir de séduction de la blonde. Le sentiment éprouvé fut réciproque, ainsi fut l’œuvre de leur union.
Peu de temps après vint l’évènement le plus attendu de tous. Le couple phare de la demeure fut enfin en mesure d’annoncer que le prochain dirigeant de la famille allait dans les prochains mois voir le jour. Tout laissait imaginer que la progéniture ne pouvait être qu’incroyable, il n’y avait qu’à imaginer un somptueux mélange entre les gènes d’un père homme-poisson au redoutable pouvoir et la beauté d’une femme parfaite. Ainsi une longue et douloureuse grossesse s’en suivit, apaisée par les tendresses d’un mari attentionné – en réalité seulement intéressé par l’enfant que la dame portait en elle – ainsi que les différents services offerts par les servants.
L’accouchement n’était guère lointain et l’état de Gloria semblait s’aggraver, en effet la jeune femme ne fit que perdre du poids plutôt que d’en prendre mais celle-ci ne perdait pas le moral et restait le cœur léger en attendant sagement que son enfant veuille enfin se montrer. Il ne se passait pas une minute sans qu’elle ne ressente les douloureux mouvements de son fils, l’heure semblait tarder et la lassitude persistait. Les quelques médecins peu compétents, eux, n’étaient capables d’émettre une explication aux faits.
Un doux matin, en sortant de son bain la femme regagna sa chambre. Un léger tissu recouvrait son corps, une qualité d’une telle rareté. Chaque fois qu’elle le portait une soudaine et irrésistible envie de se contempler dans le miroir lui venait. Son apparence lui parut cette fois-ci trouble. Non, en réalité cela semblait être sa vue. Un certain battement de cœur se fit sentir, et, tel un effet d’engrenage, de violentes douleurs l’accablèrent. Un liquide coulait déjà le long de ses jambes, elle pensa en premier lieu à une réaction normale, l’annonce d’une arrivée imminente, mais il s’agissait là de son propre sang. Que lui arrivait-il ? Jamais aucune femme ne lui avait pourtant parlé de telles atrocités lors de l’accouchement. Elle ne put s’empêcher de laisser échapper de terribles cries, son corps succombait malgré lui à la peur et l’anxiété. L’instant d’après la douce s’écroulait déjà contre le sol, un léger soupir d’insatisfaction sortant de sa bouche. C'en était fini, elle l’avait senti, son corps n’était plus. Plutôt que de se battre inutilement contre un destin certain, son enfant préoccupait son esprit. Il s’agissait vraisemblablement de son œuvre, mais il était déjà pardonné, sa mère semblait prête à lui offrir la vie contre la sienne. L’un de ses fidèles servants vint rapidement et se tenait là à son chevet, la suppliant sans cesse de rester calme et lui assurant qu’elle ne pouvait partir de cette façon, emportant avec elle tant d’amour et de bonté. Ce dernier n’eut le temps de ne prévenir personne, pas même le mari de la mourante, préférant rester à ses côtés.
« Mo… mon fils. Sauvez-le je… je vous en supplie. »
Ainsi furent les paroles qu’elle ne cessa pas une seconde de répéter, telle était sa dernière volonté. Sans la moindre hésitation l’homme s’exécuta dès lors que Gloria eut tenté d’accoucher, utilisant le peu de force et de courage qu’il lui restait. La scène, d’une rare intensité, dura une dizaine de minutes. Le dernier soupir que Gloria eut offert à ce monde annonça le premier soupir d’un nouveau-né, celle de son fils qu’elle avait voulu appeler Dio. Un élan de mélancolie s’installa quand l’enfant eut poussé son premier crie. Personne ne se doutait de la bataille qui venait de s’être livrée, non pas physiquement, mais intérieurement. Une naissance issue de l’espoir même d’une mère, mais représentant pourtant le désespoir.
Le servant se figea instantanément, non pas à cause de la mort de la femme, mais surtout en raison de la stupéfaction d’assister à une telle scène qui l’eut pris : dans ses bras se tenait l’enfant du diable. Ce dernier n’avait hérité d’aucun trait de sa mère, sa peau verdâtre vint alors rappeler à l’homme que le père n’était pas humain. Mais cela ne fut pas la chose la plus surprenante, bien au contraire, ce qui eut pour effet d’horrifier le servant sembla être les morceaux de chairs entre ses dents ainsi que le sang présent sur l’enfant. Aucune conclusion hâtive ne devait être émise, mais tout portait à croire que la créature avait dévoré sa mère de l’intérieur. Comment cela pouvait-il être possible ?
Le médecin et le mari une fois prévenu et sur place, et ayant pris le soin de garder cette histoire secrète le temps de comprendre les choses, furent à leur tour surpris de voir « l’animal ». Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le chef Van Uemon ne fut que légèrement peiné par le décès de sa femme. En effet l’homme demeurait émerveillé par cet accident, sa progéniture était un monstre. Pour comprendre son état d’esprit, il faut en savoir un peu plus sur la personne. Le Chef Van Uemon fait partie de ces hommes poissons ayant été élevés avec une règle stricte : la race humaine doit payer de ses actes envers leur communauté. Cela peut paraitre un peu stéréotype mais ainsi cet homme avait pour rêve de mettre au monde un enfant qui prendrait la relève de ses plans, c’est-à-dire dominer peu à peu le monde afin de faire de sa race quelque chose de beau, grand, fort et redouté. L’acte cannibale de son enfant alors qu’il venait à peine de naitre laissait déjà présager son futur en tant que redoutable prédateur, il en était persuadé. Mais au fond rien de tout cela n’était réel, en effet ce vil personnage prit le soin d’empoissonner la nourriture de sa femme tout au long de sa grossesse, chaque jour il administrait dans ses repas un sérum capable d’accroitre la faim du fœtus à tel point que ce dernier fut finalement contraint de manger les organes de sa propre mère. Assez terrifiant tout de même.
Huit années passèrent après la naissance de Dio Van Uemon. L’enfant fut très tôt capable de prouesses en avance à son âge, et son père voulant profiter du jeune prodige, lui inculqua dès ses premiers pas à haïr l’homme. Ce dernier étant jeune et ignorant devint peu à peu un de ces petits guerriers sérieux et obéissants à tout, le parfait figurant pour exécuter les plans de son papa qui n’hésitait pas à le manipuler vulgairement. Des sentiments, il n’en avait pas réellement, il faut dire qu’on le soumettait à toute sorte de situations délicates où seule la réflexion était en mesure de l’en sortir vainqueur, on ne lui apprenait guère à ressentir quelque chose. Ainsi fut son enfance, rien de bien particulier mis à part une éducation donc strict et ayant pour but de l’initier à l’idéal du clan. Les années continuèrent de défiler et le jeune gagnait peu à peu en maturité et en force, mais son esprit lui n’évoluait pas, le petit garçon ne parlait que très peu et ne semblait pas réellement vivre, il était juste ce qu’on voulait qu’il soit. À douze ans fut programmé son départ, il allait rejoindre un navire-pirate et débuter sa conquête du monde. Ce qu’il en pensait, lui, absolument rien, c’était ce pour quoi il était né et ce pour quoi il allait devoir vivre, il est indéniable que cet enfant manquait incroyablement de personnalité. On lui donna le surnom de Meruem.
Son histoire peut vous sembler un tant soit peu banale pour le moment, le coup de l’enfant qui nait, qui tue sa pauvre mère, et qui s’entraine durement, seulement, il ne s’agit pas là de l’histoire de cet homme, non non, tout cela est ce que son père aimerait offrir à son fils. En réalité son histoire ne commence pas à sa naissance mais plutôt lors de ses 12ans, lorsqu’il fut confronté à sa toute première bataille en tant que pirate. Un navire-pirate (humain) eut la mégarde de s’attaquer au gang d’hommes poissons, qui malheureusement pour eux comptait de fortes personnalités maitrisant pour la plupart le karaté des hommes poissons. La bataille n’était pas très intéressante en soi, le combat vite passé l’équipage s’empressa de piller celui de ses ennemis. Parmi le butin se trouvaient quelques livres racontant diverses choses sur la piraterie et le monde, et là fut le premier intérêt que Dio porta pour quelque chose. En effet, sans trop savoir pourquoi, le jeune prit le petit tas de bouquins avec lui et s’isola du reste de l’équipage afin de s’y intéresser un peu plus. Il adorait. La lecture fut le seul passe-temps qui en tant d’années d’existences lui permettait de penser à autre chose qu’au devoir que son père n’avait cessé de lui rabâcher. De plus, il s’instruisait, apprenait des choses sur le monde et sa situation qu’on avait vraisemblablement voulu lui cacher. Ce passe-temps devint très vite une passion pour lui, la seule qu’il avait, et chaque fois qu’un navire ennemi tombait, Dio y dérobait des livres susceptibles de lui plaire.
6 longues années passèrent et notre enfant était maintenant un adulte. On lui avait pendant tout ce temps inculqué l’art du combat ainsi que les bases du Karaté Aquatique pendant que lui, de son côté, n’avait cessé de devenir une personne cultivée et intéressée de par ses nombreuses lectures, et sans même le savoir il était aujourd’hui une personne dotée de sa propre personnalité et ne demeurait non plus une vulgaire chose à la merci de son équipage et son père. Du fait même qu’il ne s’en rendait pas compte aucune question ne demeurait en son esprit, mais tôt ou tard un changement profond allait s’opérer en lui. Lui et ses « compagnons » – avec qui il n’avait tissé aucun lien – se trouvaient sur la mer de West Blue. Sur ce vaste océan se cachait une petite île non pas connue de beaucoup, mais qui pourtant intéressait grandement l’équipage pirate. Du fait de sa très petite réputation, ce dernier jugea intéressant et facile de s’en emparer afin de débuter la conquête de ce Blue et ils accostèrent donc.
Capitaine de l’équipage – « Mes frères, le temps est maintenant venu de faire parler de nous, dignes hommes poissons qui détruiront la race humaine ! Chacun connait déjà ce qu’il doit faire, toi, Meruem (Dio), c’est ta première mission de conquête je ne t’en demanderai donc pas trop, tout au sud de l’île se trouve un petit village, va et extermine le, ce sera simple tu verras et surtout ne me déçois pas. »
Il s’exécuta sans attendre et partit en direction du fameux petit village. Au fil du temps il avait développé le même plaisir de tuer que tous les barbares qui l’entouraient, une façon d’être qu’il n’avait pas choisi, mais par laquelle il fut influencé, surement conséquence d’une socialisation particulière. Une fois sur les lieux il ne perdit pas de temps. Le village était en effet particulièrement petit et devait compter une vingtaine d’habitants pauvres et sans défense, les exécuter ne relevait d’aucune difficulté. La première victime fut un vieillard à l’entrée du village, ce dernier n’en revint pas de voir devant lui un homme poisson. L’instant d’après son sang gisait sur le sol, la gorge délicatement tranchée par la queue de Dio, il n’avait eu le temps de ne penser à rien que la créature lui avait ôté la vie : le massacre commençait. Une à une les victimes tombaient, tous n’étaient que de vulgaires paysans ne sachant pas même se défendre, certains criaient, d’autres tentaient de fuir, mais tous succombèrent, du moins c’est ce que Dio pensait.
Alors que sa dernière victime venait de périr, des gémissements se firent entendre venant d’une petite maisonnette. Restait-il quelqu’un ? Sans perdre de temps et pensant qu’une personne se cachait surement, notre protagoniste détruisit la porte d’entrée d’un violent coup de pied et dit : « Qui que tu sois, sors d’ici, cela ne sert plus à rien de te cacher, ta mort sera rapide, ne t’inquiètes pas. » d’un ton glacial, ses yeux eux semblaient animés d’une soif de sang incroyable. Personne ne répondit ni même se montra, en revanche les gémissements persistaient et devenaient même plus clair, cela venait d’une des pièces. D’un pas lent et sûr, Dio se dirigeait vers l’entrée de la pièce avec comme seul obstacle entre sa victime et lui, la porte. Il ne la détruisit pas cette fois-ci, mais prit le temps de tourner celle-ci délicatement afin de faire perdurer cette tension particulière qui pesait tout autour de lui.
Mosha, la jeune fille – « Oh, euh… il y a quelqu’un ? Merci de m’avoir défendue mais qui est là ? »
Dio Van Uemon – « Ne me vois-tu pas, imbécile ? »
Mosha – « Excusez-moi, excusez-moi, je suis aveugle et donc je ne peux voir personne … »
Meruem s’arrêta un instant, il venait de comprendre pourquoi la fille n’avait pu se défendre, elle était pitoyable et inutile, voilà pourquoi.
Mosha – « Msieur, vous êtes encore là… ? Où est ma famille ? »
Dio Van Uemon – « J’ai anéanti tout ton village, y compris ta famille. Je suis un homme poisson, cette race qui vous répugne tant, vous humains. Es-tu triste ? » question quelque peu idiote mais qui intéressait l’interlocuteur.
Mosha – « Pas vraiment, monsieur … Personne ne m’aimait vraiment ici, je ne suis jamais sorti de cette pièce et personne ne me parle beaucoup mis à part mon frère que j’aime beaucoup, mais il est parti en voyage et rentrera normalement dans la semaine, ça fait longtemps que je ne l’ai pas vue... Quel est votre nom ? Moi c’est Mosha ! »
Dio Van Uemon – « N’es-tu pas effrayé par moi ? »
Mosha – « Si, très, j’ai même souillé mes vêtements d’urine... Mais je sens beaucoup de chose, msieur, hormis mon pipi, et je vois aussi que vous êtes effrayé tout comme moi, je sens aussi que vous êtes bon au fond. »
Dio laissa échapper un sourire narquois sur son visage, cette fille en plus d’être faible paraissait folle. Il venait d’être insulté par cette jeune fille et ne pouvait laisser cela passer, il ferma lentement son poing et le dirigea vers le visage de l’aveugle. Rien ne s’était passé. Il était stupéfait, mais son poing refusait de heurter sa victime, oh oui, elle n’était pas folle mais plutôt lucide la petite, Dio avait peur. Ce qui l’effrayait en ce moment même n’était autre que les sentiments qui l’envahissaient, chose à laquelle il ne connaissait absolument rien. Il était partagé entre la curiosité qu’évoquait la fille, l’incompréhension de sa façon d’agir avec elle, car il aurait dû l’achever depuis longtemps maintenant, et la compassion qu’il éprouvait pour elle : elle était faible et simple d’esprit, doté d’un cœur pur et sans haine, avec un esprit plutôt vif mais depuis sa naissance pourtant elle était contrainte de vivre sans pouvoir observer le monde et sans savoir à quoi il ressemblait.
Dio Van Uemon – « Je m’appelle Meru… Dio. »
Le simple fait qu’il hésita entre le surnom qu’on lui avait donné et le nom que sa mère lui avait offert signifiait qu’il avait enfin réalisé les choses, il voulait être lui, une personne à part entière ne répondant qu’à ses propres ordres. Cette fille, elle, représentait sa part d’humanité, il était lié à elle de manière inexplicable, et sa seule faiblesse demeurait donc cette personne. Mais cet élan de découverte sur soi fut interrompu par l’arrivée d’une personne :
Capitaine des hommes poissons – « Oh, tu vas pas me dire que t’es pas capable de la tuer Dio ? La Marine a été prévenue, elle est en route, c’est terminé pour nous, on n’a pas pu faire grand-chose ici, beaucoup de villages sont encore intacts. On part à la nage, notre navire est trop long et la Marine nous rattraperait. Dépêche-toi de la tuer et on y va. »
Dio Van Uemon – « Pas besoin de tuer celle-ci elle ne dira rien, elle est bien trop peureuse pour ça, elle sait que nous la tuerons. Allons-y, oui. »
Capitaine – « Que viens-tu de dire ? Tu ne comptes pas obéir ? Oh je vois, t’es qu’une merde qu’est déjà tombé sous l’emprise d’un humain… Dépêche-toi ou je vous tuerai tous les deux, ton père me comprendra surement. »
D’un calme incroyable et d’une détermination nouvelle, Dio se mit en posture de défense et fit signe à son capitaine qu’il était prêt à livrer bataille. La différence de force entre les deux était énorme, mais notre héros ne pouvait se résoudre une fois de plus d’obéir bêtement aux ordres d’un homme, de plus il avait encore tant de choses à apprendre de sa nouvelle rencontre, tant de questions sans réponse auxquelles il voulait des réponses, son choix était fait, il allait combattre son adversaire jusqu’à la mort. L’instant d’après la capitaine, d’une rapidité déconcertante, porta un violent coup de poing au visage du héros qui fut projeté quelques mètres plus loin, il n’avait rien vu venir. Il lui fallait un plan ou son adversaire allait très vite l’anéantir, et heureusement pour lui ses nombreuses lectures lui avaient appris beaucoup de choses ce qui faisait de lui une personne pleine de ressources. Il se dirigea vers son adversaire et, tout en se préparant à contrer le prochain coup, planta violemment le dard de sa queue dans l’homme de manière assez profonde. Le coup, bien que porté comme il l’avait souhaité, ne fit qu’ouvrir une plaie et laissa échapper du sang, mais rien de grave, et ainsi l’homme riposta et frappa de nouveau notre héros. Toujours déterminé, il se releva et tenta à plusieurs reprises cette combinaison, plantant chaque fois sa queue à des endroits différents, mais en ne faisant jamais de grands dégâts, et bien sûr, toujours en encaissant les nombreuses et redoutables attaques du capitaine. Il sentait son corps lourd, son bras gauche n’était plus utilisable non plus, souffrant surement d’une fracture, le combat n’allait plus durer longtemps, l’adversaire lui semblait en bonne forme, il n’avait seulement que perdu du sang en raison de ses nombreuses plaies.
Dio n’en pouvait plus, ses genoux à terre, l’adversaire s’approchait pour lui assener le coup fatal, mais tout à coup sa vue se troubla ainsi que son équilibre. Ce ne fut que pour un court instant mais notre héros le remarqua et se mit à rire. Son plan avait fonctionné, la seule chance pour lui de gagner le combat était de se servir l’imbécilité de l’homme. Il avait, jusqu’à maintenant, tout fait pour que le capitaine se vide rapidement de son sang et en ressente ainsi les effets, même les plus légers, afin d’en tirer parti et de lui faire croire à un empoisonnement.
Capitaine – « C’est quoi qui te fait rire ? Ta mort prochaine ? »
Dio Van Uemon – « Tu n’as pas senti ? Mon venin a atteint ton système nerveux, très bientôt tu seras mort si je ne te le retire pas. Tu pensais surement que j’allais me contenter de planter ma queue dans ton corps sans que cela n’ait de conséquence ? Et bien non, tu as perdu et j’ai gagné. »
Capitaine – « Quoi ? Enfoiré, tu m’avais jamais parlé de cette compétence, tu te fous de moi ! Enlève le moi vite ! Je ferai ce que tu voudras mais dépêche-toi ! »
Dio Van Uemon – « Je ne le ferai qu’à une seule condition, tu laisses vivre cette fille derrière moi. »
Capitaine – « Oui oui très bien, ça m’est égal de toute façon, enlève le moi vite maintenant ! »
Tout ça n’était qu’un mensonge que Meruem, comme on l’appelait, avait brillamment imaginé pour venir à bout d’un adversaire plus fort que lui. Ainsi il se plaça devant le capitaine et très délicatement il plaça la pointe de sa queue derrière sa nuque : « Je vais délicatement insérer mon dard dans ta nuque, ne bouge surtout pas, 3, 2 … » et en un battement de cil le capitaine n’était plus. En effet il avait en réalité inséré la pointe derrière son crâne et l’extrémité fut finalement ressortie par la bouche du monsieur. Assez cruel mais Dio réalisa que mis à part lui et l’enfant qu’il avait découvert personne ne méritait de vivre, toute race confondue. Trop souvent on lui avait parlé des humains de manière péjorative, mais les hommes poissons n’étaient ni plus ni moins pour lui à présent.
Mosha – « C’est fini msieur … ? Merci de m’avoir défendue, mais je crois que c’est un peu trop pour moi. »
Dio Van Uemon – « Qui es-tu, au final ? »
Mosha – « Une jeune fille qui aurait voulu voyager dans le monde entier pour voir toutes ses merveilles, ou bien être une reine. Enfin, peut-être que ce serait trop pour moi j’imagine, et vous, quel est votre rêve ? »
Dio Van Uemon – « Je n’en ai pas, je ne sais pas même qui je suis véritablement … »
L’idiote s’était endormie sans même que la conversation n'est été terminée. De grands changements avaient opéré en Dio et il lui fallait maintenant partir avant l’arrivée de la marine. Il prit la jeune fille dans ses bras et sans perdre de temps il la conduisit dans un village voisin afin que des personnes s’occupent d’elle en attendant l’arrivée de son frère, comme elle l’avait dit. Il n’avait pas fait ça par charité, non cela n’était pas son genre, mais plutôt par remerciement. Cet être avait réveillé en lui quelque chose de profond, un sentiment étrange qui l’avait empêché de lui faire du mal, et qui, au contraire, réveilla une sorte d’attachement pour elle. Ainsi celui qui n’était rien devint quelqu’un, mais cela ne suffisait pas, il lui fallait maintenant découvrir chaque parcelle de lui-même et pour cela il eut une brillante idée. Tout ce que Mosha n’avait pu faire il le ferait, à savoir découvrir le monde, et une fois cela effectués, il reviendrait ici lui raconter ses aventures et ferait d’elle la reine d’un royaume qu’il aura lui-même fondé. Il n’avait plus rien à faire dans sa vie, plus d’équipage ni rien ainsi cette solution semblait être intéressante pour lui.
La fille une fois confiée à une femme d’un village voisin, à qui il avait expliqué n’être qu’un simple visiteur ayant sauvé la demoiselle des griffes d’un pirate, il embarqua sur un navire marchant afin de se rendre sur une île voisine. Sa venue n’était pas forcement sollicité mais il avait trouvé comme moyen de persuasion le meurtre de l’un des membres du bateau, cela fonctionna en effet à merveille. Et, afin de ne courir aucun risque d’être dénoncé et connu de la marine, il avait déjà pour projet de tuer les autres à l’arrivée. Plutôt cool, non ?
Voilà son histoire qui s’achève, il partit alors sans même dire au revoir à la fille dont il ne connaissait au final pas grand-chose, avec l’intime conviction de revenir un jour en apprendre plus sur celle-ci et comprendre les sentiments qui l’avaient envahie lors de leur rencontre. Il peut vous sembler remarquer un caractère beaucoup moins sombre que celui décrit dans la psychologie du personnage, mais tout cela s’explique du simple fait qu’ici ses sentiments éprouvés pour la jeune fille sont quelque chose qu’il ne contrôle pas et bien plus fort que sa nature même. En revanche le fait qu’il s’est découvert une personnalité ne fait pas de lui quelqu’un de totalement différent pour autant, il adore toujours autant tué et déteste encore plus le monde entier de par sa stupidité, sa réelle nature ne peut opérait que loin de la jeune fille.
you've made me go insane.
PSEUDO Ϟ Kékette. AGE Ϟ 87ans. J'AI CONNU LE FORUM Ϟ En allant aux toilettes. AVATAR Ϟ Knuckle Bine de Hunter x Hunter. | LE MOT DE LA FIN Ϟ Validez moi correctement et avec le plus de dorikis possible et j'vous jure de pas vous frapper ! êe. CODE Ϟ |
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Dernière édition par Knuckle Bine le Lun 9 Juin 2014 - 20:27, édité 43 fois