>> Alcéa
Pseudonyme : Agent Amaryllis Age: 24 ans Sexe : Femme Race : Humaine Métier : Agent Groupe : Cipher Pol But : Ecraser la vermine, monter en grade et potentiellement épouser Ike Basara ♥ Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : Mero mero… ou si c’est vraiment pas possible, le fruit Constricteur surement… avec le rokushiki et le retour à la vie. Équipement : Des baguettes chinoises pour se coiffer… Plein ! Et en métal, bien dures, et bien pointues. Codes du règlement : Ce compte est-il un DC ? : Yes sir ! Si oui, quel @ l'a autorisé ? : Red |
>> PhysiqueLe monde est rempli de personne de tous genres. Il y en a des vieux, des jeunes, des beaux, des moches… De quoi diversifier suffisamment la population pour rendre chaque être unique. Et aujourd’hui, c’est un de ces êtres que doit pister l’agent dont on ne saura même pas le nom. Mais il est là, et il suit. Il suit cette femme à l'allure sublime. Une chevelure brune et fluide, des yeux marrons aux reflets dorés, des traits fins et minutieusement dessinés, des membres graciles aux mouvements précis. Son pas est sûr, sa démarche légère. Les hommes et femmes semblent s’écarter inconsciemment de son chemin. Elle glisse dans les rues bondées comme si elles étaient vides, passant chaque obstacle avec grâce. Et lorsque par mégarde, un importun ose se mettre sur sa route, elle lui pardonne d’un sourire bienveillant en tournant simplement la tête, sans cesser d’avancer.
Ses vêtements ne laissent en rien deviner richesse ou pauvreté. Ils sont simples bien qu'élégants et mariés avec goût, valorisant les formes élancées de cette femme, sans pour autant être provocants.
Mais, cette allure et cette belle apparence ne suffisent pas à L'agent. Il ne comprend pas pourquoi ses supérieurs l’ont envoyé là. La cible ne porte ni arme, ni sac, ni vêtement permettant de cacher un quelconque objet dangereux. Elle ne se livre à nulle activité répréhensible ou potentiellement illégale. En quoi aurait-elle besoin d’une surveillance ? Quel est l’intérêt de faire suivre par un agent du Cipher Pol une femme belle mais quelconque ?
A moins qu'il n'ait loupé quelque chose ? Un indice qui lui permettrait de comprendre ce qui fait d'elle une cible ? Les baguettes étranges qui maintiennent sa coiffure ? Le papillon qu'elle a tatoué sur sa jambe droite ? L'agent se questionne, passant de la plus absurde théorie à une autre. Et finalement, il trouve enfin un indice à sa réponse : La demoiselle pas si quelconque que ça vient de complètement disparaitre du paysage. Là, juste sous ses yeux.
Il en est sûr pourtant ! Il n’a détourné le regard que quelques instants ! Comment a-t-elle fait ? Il l’ignore, mais l'agent est un professionnel, un spécialiste de la traque et de la filature. Et personne ne lui a jamais échappé alors le voilà reparti à sa recherche, comptant bien résoudre ce mystère. Mais malgré tous ses efforts ce n’est que quelques jours plus tard qu’il la retrouve enfin, au comptoir quelconque d'une taverne ordinaire, seule.
Elle a l’air étrangement changée… Pourtant c'est bien elle, il en est sûr. Alors quoi ? D'où vient cette impression ? Sa peau est toujours aussi blanche et d’allure si douce, ses mains fines et parfaitement manucurées. Les baguettes dans ses cheveux sont toujours là, bien que plus nombreuses et positionnées différemment dans des cheveux aux reflets étrangement différents. Sur sa jambe nue le tatouage est devenu poisson. Et ses yeux... Il est sûr qu'ils n’étaient pas jaunes mais marrons a leur dernière rencontre. Serait-ce lié à son sourire satisfait ? Où n’est ce qu’une illusion ? Mais lorsque leurs regards se croisent par hasard, le jaune lumineux de son regard vire lentement au rouge et le sourire disparait. Alors il comprend. Elle n'a rien de quelconque.
Et il réalise soudain qu’elle sait qu’il la suit. Lui, l'un plus discrets agents du Cipher Pol s'est fait repérer comme un amateur.
Bonjour. Je suis l'agent Amaryllis, que puis-je pour vous ?
Et sans sursauter, parce qu’au Cipher Pol on ne se laisse jamais surprendre, notre agent se tourne vers la brune aux yeux devenus verts. L'agent Amaryllis. Cela explique tout…>> Psychologie>> BiographieMademoiselle Offset ! Cont..
C’est Agent Amaryllis, ou Alcéa si vous y tenez, mais pas Offset. Oubliez le Offset, personne ne m'appelle comme ça.
Bon, très bien, pardonnez-moi… Je…
Oui, oui, vous êtes là pour m’examiner, je sais. On pourrait faire vite? Je viens de recevoir une convocation de mon supérieur…
Ah, oui, bien sûr, mais ne vous inquiétez pas, nous avons tout notre temps.
Quoi ?! Non ! Je viens de vous dire…
Vous savez que c’est votre supérieur qui a tenu à ce que je vous vois aujourd’hui ? Alors je suis certain qu’il attendra le temps qu’il faudra.
Ah… ?
Bon, bon, bon, alors… Commençons. Comment allez-vous Alcéa ?
Et bien… Très bien, merci… C’est mon supérieur qui vous a demandé de me convoquer ? Dites moi pourquoi !
Voyons, voyons, calmez-vous, Alcéa, calmez vous.
J’aurais fait une erreur ? Non non, impossible, j’ai tout vérifié, personne ne m’a vue et j’ai supprimé toutes les traces… Ou alors c’est cet agent et son rapport ?! Qu'est ce qu'il a dit sur moi ? L…
ALCÉA !
Oui ?
Rassurez-vous, votre travail est excellent et votre supérieur n’a rien à vous reprocher sur ce point. Pour tout dire, c’est l’inverse : il s’inquiète pour vous.
Hein ? Mais pourquoi donc ?
Et bien… Vous ne devinez pas ?
Euh… Non.
Et bien… Vous avez perdu votre sœur…
Ah, oui, c’est tragique. Mais elle a donné sa vie pour le gouvernement. C’est un des risques que nous sommes prêts à prendre lorsque nous nous engageons. Alors je suis plutôt fière qu’elle soit allée au bout de ses convictions.
Et vous avez tué votre père…
Un traître. J’ai tué un traître, comme j’en ai tué d’autres durant ma carrière au Cipher Pol, et comme j’en tuerai encore. En soit, rien d’exceptionnel.
C’était votre père…
Et ?
Hm…
Parlez-moi de votre enfance.
Vraiment ?
…
Vous ne me laisserez pas partir sans ça, n'est ce pas ?
Non.
Bon, soit.
Hm…
Il n’y a pas grand-chose à en dire. Ma sœur et moi venons d’une famille de Marine, ou du moins c’est ce que j’ai longtemps cru. Ma mère était lieutenant à Logue Town, dans le 102ème régiment de la marine d'élite, comme sa mère avant elle, et sa mère avant elle… Je ne vais pas vous faire de dessin. En temps que descendante d’une lignée de Marines elle a épousé un soi disant Marine, et ils nous ont conçues, ma sœur et moi. Toutes deux avons grandi en sachant que notre avenir serait tout aussi tracé que le leurs au service du Gouvernement mondial.
En temps que jumelles, nous passions beaucoup de temps ensemble, mais alors qu’elle avait beaucoup de facilité à communiquer avec les gens, moi, je restais en retrait et préférais la solitude à la compagnie d’autrui.
A part cela, notre enfance se déroula dans le calme de Logue Town. Donc même si parfois des pirates venaient faire les zouaves, ils étaient très vite arrêtés ou chassés.
Nan, la vraie vermine, ce sont les révolutionnaires… Un jour, ils ont décidé d’attaquer la Base G-2. Et pas en petit nombre... Tellement qu’une demande de renfort a été envoyée aux garnisons de Logue Town. Notamment celle de mon père. Mais comme il était en permission il refusa d’y aller. Et pour qu’il n’ait pas de problème, ma mère l’a remplacé.
Et bien sûr, elle n’est jamais revenue.
Hm… Intéressant. Et vous aviez quel âge ?
Oh… Nous devions avoir huit ans, quelque chose comme ça.
Hm... Je vois… Et comment avez-vous réagi ?
Bien sûr, j’étais triste. Mais que voulez vous ? Ma mère nous avait longuement préparés à une éventualité de ce genre. Elle disait que c’était un risque à prendre pour garantir la paix dans le monde et que mourir en se battant pour cette paix était la plus noble des morts. Alors même si nous étions tristes, nous étions surtout fières de notre mère.
Et bien… Et votre père dans tout cela ?
Aucune idée. J’avais plutôt honte de lui alors pendant longtemps je ne lui ai plus vraiment parlé.
Vraiment ? Et votre sœur, que pensait-elle de votre choix ?
Elle trouvait que j’exagérais mais je n'étais pas d’accord.
Hm…
Continuez.
Nous avons simplement continué notre vie jusqu’à atteindre l’âge de faire nos classes. Et comme notre mère l’avait souhaité nous nous sommes toutes les deux engagées dans la Marine. Mais il y avait beaucoup trop d’activités de groupe à mon goût et la vie de caserne ne me convenait pas. Alors je me suis intéressée aux autres postes de défense du gouvernement.
Grâce à ma formation de base et la rigueur qui me caractérise, j’ai réussi à intégrer le Cipher Pol comme je le voulais. J’ai donc passé tout mon temps à m’entraîner et ce, même lorsque le boss m’obligeait à prendre des vacances ; soit disant que j’avais besoin de repos… Pff ! Balivernes ! Vous savez, j’ai appris à maitriser la totalité de mon corps durant ces années de dur labeur, alors je suis mieux placée que quiconque pour connaitre les limites de mes capacités !
Mais bon, au moins, ça me faisait un prétexte pour rendre visite à ma sœur et mon père de temps en temps.
Et après près de cinq ans d’acharnement, je suis devenue Agent et j’ai enfin pu me rendre réellement utile au gouvernement. Depuis ma promotion j’enchaîne les missions. D’ailleurs, je reviens juste de ma dernière et j’aimerai aller chercher la suivante si vous permettez…
Désolé mais non, Alcéa, nous n’en avons pas encore terminé.
Hm...
Ecoutez, depuis le début de notre rencontre, j’ai comme l’impression que vous évitez le principal.
Qui est ?
Le meurtre de votre père !
Ah ça… Il n’y a rien à dire là dessus.
Hm. Je pense que vous mentez. Je pense que vous avez honte de votre acte et que vous essayez de l’oublier en vous persuadant que c’était ce qu’il y avait de mieux à faire.
Hein ?! Mais non voyons ! Même si, je le reconnais, c’était bien la meilleure chose à faire. C’est d’ailleurs pour ça que je l’ai fait. J’aime soigner mon travail, vous savez.
Oui… C’est cela… Parlez m’en.
Bon… Si vous insistez…
Ma sœur, qui a suivit les traces de ma mère, est devenue Lieutenant dans la 102ème Division. A Logue Town. Près de mon père… Bref. Apparemment elle a fini par remarquer qu’il agissait bizarrement depuis toujours. Après enquête, elle a découvert qu’il était révolutionnaire depuis le début. Et quand je dis « depuis le début », je parle d’avant même la rencontre avec notre mère hein. Mais soit, elle a caché sa découverte et elle est allée le résonner, parce que ma sœur était quelqu’un de bien et proche de sa famille, je suppose qu'elle ne pouvait pas juste aller l’arrêter comme ça. Malheureusement, c’était une erreur et au final notre traître de père l’a forcée à écrire une lettre d’adieu pour moi et a maquillé un suicide, tout ça parce qu’elle a refusé son offre de traîtrise et qu’il ne voulait pas vivre enfermé.
Quand j’ai appris pour sa mort, j’ai trouvé ça étrange. Et il s’est avéré que la lettre qu’elle m’a écrite était codée par un code mis au point dans notre enfance. Du coup, je n’ai pas eu besoin de chercher très loin pour comprendre ce qu’il s’était passé. Et comme moi, je ne suis pas aussi magnanime que ma sœur, j’ai réglé le problème.
Vous avez tué votre père…
Un traître, oui. J'ai tué un traître et un meurtrier.
Oui… Soit.
Et à part cela, avez-vous vécu d’autres événements marquants dans votre vie ?
Je ne vois pas en quoi l’élimination d’un traître peut être marquant… Mais sinon, à part quelques missions plutôt risquées où j’ai failli laisser ma peau, je ne vois pas, non. Ou peut être ma rencontre avec Ike… Non, à priori, rien de « marquant ».
Simplement le quotidien des agents, du coup…
Oui, c’est cela.
Bien bien, si vous êtes sûre d’avoir tout dit alors je vous libère.
Oh, vous savez bien que je ne vous cache rien Docteur.
Oui…
C’est cela…
Vous n’étiez pas attendue ailleurs, vous ?
Si ! Merci ! Au revoir !>> Test RPUne déchetterie hein. Il n’aurait pas pu se trouver un meilleur endroit pour se planquer ce maudit traître. Non, forcément. Les déchets appellent les déchets ! Mais flûte, qu’est ce que ça renifle dans ce trou pourri._ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _________
Ça doit être à cause de ça que je ne l’ai pas encore chopé. Oui… Mes sens sont entachés par l’odeur que dégagent ces montagnes d’immondices. C’est évident !
Mais l’honneur d’Ike mérite que je me salisse ! C’est même un immense honneur que de réaliser cette mission pour lui ! Quand je pense que je vais pouvoir le rencontrer une Deuxième fois ! C’est un rêve qui se réalise ! Oh bien sûr, il va falloir que je me fasse belle avant. Je vais devoir être parfaite. Oui. Parfaite, c’est le mot ! Mais pour l’heure, je dois terminer cette mission, et vite, sinon je vais être en retard...
Alors le traître, où te caches tu ?
Nyahahahaha
Ce bruit ! Un rire… Une femme ? Étrange… J’étais pourtant sûre que ma cible était un homme… Un eunuque peut être ? Ou un Okama…
Alors Petite Fleur ? Tu t’es perdue ?
Elle se moque ?! Elle ose se moquer ?! Hm… Pas bon. Je ne la vois pas. Restons discrète… Furtivement, je me colle le dos à une belle pile de débris cubique. Je jette un rapide coup d’œil à gauche, puis à droite. Rien. En haut ? Une ombre se déplace. « Petite fleur » hein. Cette ombre sait qui je suis.
Je Te Vois ! Gnihihihi !
Je tourne ma tête vers le son de sa voix et la vois disparaître de ma vue. Pas de doute possible, cette femme est aussi une agent, et elle utilise le Rokushiki. Comme si j’avais besoin de ça pour la débusquer.
Alors Petite Fleur, on recherche un gros vilain traître ? Hihihi !
Je bouge lentement le long de mon mur de crasse. Elle connait ma mission ? Non… Ce ne serait tout de même pas… Un canular ? Un sale piège pour m’attirer dans une décharge ?!
Tout ça ne serait qu’un coup monté ?! Mon visage se plisse sous la colère. Cette fille a osé se jouer de moi…
Oh… Petite Fleur n’a pas l’air très contente ! Gnihihihihi
Je souffle un coup et reprends mon calme. Tu peux toujours te moquer petite pouffiasse, moi, je vais examiner ton jeu. Et il est simple : tu me nargues puis tu bouges. Mais je ne peux rien faire ici. Non, je dois d’abord tourner la situation à mon avantage avant de te faire payer ton affront. D’un pas léger, je me faufile lentement entre les piles soigneusement rangées, cherchant une cachette que tu ne distingueras pas depuis les sommets de détritus.
Gniahahaha ! C’est mignon, la Petite Fleur se croit discrète !
Encore bougée. Et je serai prête à parier qu’elle est derrière moi, sur ma gauche. Un bruit de canette se tordant sous le poids d’un pied me le confirme. Mais je continue mon chemin, rasant les murs, comme si je n’avais rien découvert de plus.
Mais la Petite Fleur n’est pas discrète. Ni jolie d’ailleurs. Et son odeur est à vomir ! Hahahaha !
A droite maintenant. Elle s’est rapprochée. Et moi, je viens de dénicher la planque idéale. Une sorte de niche, en plein dans les déchets. L’endroit parfait pour disparaître aux yeux du monde. Il ne me reste qu’à attendre… Attendre qu’elle parle de nouveau.
Car la Petite Fleur n’est pas parfaite… Loin de là !
Maintenant ! Alors que je perçois le léger tapement précédent l’utilisation du Soru, que seule une oreille entraînée peut reconnaître, je me glisse dans cette niche avec souplesse et discrétion. Et dans cet abri, je régule doucement ma respiration. Elle doit être lente et silencieuse.
Haha ! Petite fleur croit pouvoir se cacher ! Mais je sais où tu es !
Du bluff. Sans aucun doute. Comme si cette mégère pouvait me surpasser ! J’en ai connu des agents jaloux de mes capacités, mais aucun ne m’égalaient, moi, Alcéa ! Alors qui qu’elle soit, il est évident qu’elle ne m’arrive pas à la cheville.
Petite fleur ? Tu te crois maligne parce que tu as cartonné à ton Bûcher, c’est ça ! Hein ! Mais tu n’es rien ! Rien du tout ! Et tu t’es même faite piéger comme une débutante ! Hahaha !
Le Bûcher ? C'est bon... Je sais qui tu es. Tarentule, agent en formation de la même année que moi, première partout avant mon arrivée, et seconde après… Petite pétasse… Spécialiste des pièges hein ? Elle n’acceptera donc jamais ma supériorité ?! Dommage pour elle… Cette fois, je ne lui pardonnerai pas.
Et bien, Petite Fleur, tu es bien silencieuse… Es-tu trop sale pour parler ? Gnahahahahaha !
Sale hein… Je vais te la faire manger ta saleté moi ! Approche donc Tarentule, approche, je t’attends.
Amarylliiiis ! Dis moi, qu’est ce que ça te fait de t’être faite avoir par plus nulle que toi ? Hein ? Mais tu sais ce qui est encore plus drôle ? C’est que ton boss avait une autre mission pour toi ! Une mission demandée par Ike Basara en personne ! Et tu sais ce qui se passera quand tu louperas la convocation hein ? C'est moi qui l'aurait ! Gniahahahaha !
Quoi ?! Impossible ! Non ! C’est faux. Elle ment. Elle veut que je me trahisse. Garde ton calme Alcéa, garde ton calme… Inspire, expire. Lentement, doucement. Ne bouge pas.
Fiouuuu.
Hm.
Et si ce qu’elle dit est vrai, alors je me dois de lui faire payer au centuple cette manigance.
Et bien, Petite Fleur, tu ne trouve pas ça drôle ?
Non, pas vraiment. Mais approches toi encore et je pourrais commencer à rire…
Je ne t’entends plus Petite Fleur, serais-tu morte sous un tas d’immondice ?
Tu ne m’entends pas parce que je sais que ça t’arrangerai petite pétasse d’araignée. Mais avance encore un peu et tu m’entendras clairement…
Bon, et bien, j’ai plus qu’à annoncer ta mort à ton supérieur alors ? Ou mieux, je lui dirais que tu as trahi ! C’est courant ça, dans ta famille, la traîtrise, je me trompe ? Gnihihihihi !
Si tu n’étais pas un agent, Tarentule, tu peux être sûre que je t’arracherai les yeux pour cet affront. Mais même si tu es une pouffiasse de bas étage, jalouse de ma personne, tu es utile au gouvernement. Alors tu vas vivre.
Mais tu vas regretter. Sois en sûre, tu vas regretter, parce que personne ne se met entre moi et Ike !
Petite Fleur ?
D’un Soru la voilà enfin là où j’étais avant de disparaître dans ma cachette. Et je me dois de l’accueillir : deux baguettes tirées de ma coiffure en main, je lui lance en direction du visage puis me rue sur elle à la suite de mes armes. Elle n’a que le temps d’esquiver de justesse les pointes d'acier avant de se plier en deux quand je lui colle brutalement mon pied dans le creux de l'estomac. Profitant de cet avantage, je lui assène un grand coup de mes deux poings entre les omoplates, l'envoyant souffle coupé à plat sur le sol. Et prise d'école, je colle mon genou dans son dos et tends une de mes mains vers sa tignasse, l’empoigne fermement et relève son visage maintenant terreux vers le mien.
Tu dis plus rien, hein, Capulina ? T’étais toute fière et maintenant t’as l’air débile, hein ? Tu le savais pourtant ! Tu le savais que tu ne devais pas jouer avec moi !
Lâche moi Alcéa !
La pauvre petite bête s’agite comme un poisson accroché à son hameçon, ses deux mains tentant de griffer mon bras immobilisant sa petite tête d’insecte.
Te lâcher ?! Mais voyons, qui m’a traînée ici déjà, hein ? Qui s’est foutue de moi en utilisant des informations censées restées secrètes ?
C’est resté secret ! J’ai rien dit à personne ! Lâche-moi Alcéa !
Oh non. Tu es allé bien trop loin cette fois Capulina. Tu m’as forcée à me salir en me faisant croire qu’Ike serait au bout de cette mission. Puis tu as osé te moquer. Tu comprends ça ?! Je ne peux laisser passer cet affront cette fois. Tu vas devoir payer !
Ah ! Tu parles beaucoup mais je te connais ! Tu n’oseras pas me tuer ! Ça entacherait ton image et celle du gouvernement !
Ne fais pas ta sotte Capulina, bien sûr que je ne te tuerai pas. Après tout, on est dans le même camp, nan ?
Je resserre ma prise sur ses cheveux pour qu’elle arrête de gigoter. Bien sûr que je ne vais pas la tuer. Mais pour ce qu'elle a dit sur Ike, elle doit payer. Son visage se contracte sous la douleur mais son corps se stoppe enfin. J’approche donc ma bouche de son oreille, baissant le ton jusqu’au murmure…
Je te connais aussi Capulina… Et me faire simplement avancer dans une déchetterie répugnante ne te ressemble pas… Qu’avais-tu prévu, hein ? Où comptais-tu m’emmener ?
En bonne agent, elle reste dans sa première posture et ne dis rien, comme si elle ne voyait pas ce que j’insinuais. Mais elle sait très bien. Alors je n’ai qu’à le découvrir.
Est-ce que c'est par là ?!
Je secoue sa tête pour indiquer une direction.
Où par là ?!
Elle reste stoïque. Même si je ne l’aime pas, Capulina est un bon élément du gouvernement. Mais, même si elle ne l’accepte pas, je suis et serai toujours meilleure qu’elle. Alors je réfléchis. J’analyse le parcours qu’elle m’a fait faire avant que je ne l’attrape. Ce n'est pas pour rien que son nom de code est Tarentule, elle est douée pour diriger les gens dans ses pièges, mais je le suis plus qu’elle.
Et pendant que je retrace le chemin dans ma tête, cette sale petite teigne tente une action pour retourner la situation : sacrifiant une partie de ses cheveux, elle se dégage, se relève et réalise un salto arrière autour de mon bras avec pour but d’envoyer ses pieds dans ma tête. Je la sens agir. Alors j’esquive la manœuvre et lui fait manger un des murs d’ordures ! Pétasse !
Quand comprendras-tu enfin que tu n’as pas l’ombre d’une chance contre moi ?!
La tête de Tarentule toujours collée contre une peau de banane pourrie depuis trop longtemps pour être encore jaune, je me décide enfin sur la meilleure route à prendre. Celle où j’aurais dû avancer seule pour faire plaisir à la petite teigne maintenant prisonnière de mes griffes. Et bien évidement, lors de mon avancée je ne décolle pas une seconde le visage de la pauvre Capulina qui, j’espère, cessera définitivement de me faire chier après aujourd’hui.
Quand je pense qu’elle a osé utiliser Ike pour m’avoir…
Après quelques petites minutes de marche, mes pas nous amènent devant une grosse fosse remplie d’un espèce de liquide vert. Si je n’étais pas moi, je serais certainement tombée dedans…
Tu voulais que je tombe dedans c’est ça ?
Shunrnrnrnrn
Je décolle son visage du mur de détritus.
Alcéa ! Ne fais pas ça ! Si tu le fais, tu le regretteras ! Je te le jure ! Tu le regretteras !
Je ne pense pas non. Après tout, je n’ai absolument rien à craindre de toi.
Elle ne répond pas mais n’est pas en mesure de cacher la peur qui commence à briller dans ses yeux.
Attends ! On peut s'arranger ! Je m'excuse !
N’empêche, le niveau du liquide est très bas par rapport au sommet de la cuve, tu ne trouves pas ? Je me demande comment tu vas remonter sans le Geppou…
Et sans attendre de réaction, je la pousse dans cette substance verte et la regarde tomber en hurlant. Elle sait ce qui va lui arriver, moi, je découvre. Et je suis agréablement surprise par la teinte verte que sa peau a l’air de prendre au contact du liquide.
Cette couleur te va si bien ! Dommage que je ne puisse pas rester plus longtemps ! On se verra au QG, du moins, si tu arrives à sortir de là un jour !
TU ME LE PAYERAS ALCEA !!!
Envoies moi la facture !
Satisfaite de la tournure des événements, je m’éloigne tranquillement de la cuve.
TU AS BEAU ÊTRE MEILLEURE QUE MOI, TU N’AURAS JAMAIS BASARA ! TU M’ENTENDS ALCEA ?! TU NE L’AURAS JAMAIS !!!
C’est ce qu’on verra…
Et d'un coup de pied je déclenche le couvercle de la cuve qui vient immédiatement étouffer ses cris. Pauvre fille. Elle n'apprendra jamais. Personne ne se dresse entre moi et Ike.
Car j’ai toujours eu ce que je voulais, et je ne compte pas m’arrêter maintenant.Informations IRL
Deviiiine ! Nyahahaha