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Il faut de tout pour faire un monde


Suite direct de ce RP

La jolie demoiselle m'avait envoyé sur une île appelée Inu Town. Avec un nom pareil je m'attendais à avoir une île recouverte de bitume comme pour Logue Town, mais ce ne fut pas le cas bien au contraire. En effet cette île est en grande partie composée d'un désert, ce qui ne m'intéressais guère dans ma recherche d'espèces végétales et animales. Pour le coup mes recherches allaient se focaliser sur les us et coutumes des populations locales, comment celles-ci occupaient le désert, survivaient etc. Mon bateau me dirigea donc vers le port d'une petite ville aux apparences tranquilles. On pouvait voir ici que le luxe ne régnait pas, mais une certaine chaleur humaine était présente et ce n'était pas la température dont je parlais. En parlant du climat, celui-ci est aride ce qui bouleverse mes habitudes dans la mesure où la plupart de mes aventures se déroulaient essentiellement en milieu tempéré. Enfin soit pour le coup j'avais laissé le manteau au placard et je me promenais dans la ville avec ma chemise aux manches retroussées. Cela me donnais un côté décontracté et classe à la fois. J'avais tout de même prévue la seconde paire de lunette dans mon sac, car j'ai pu constater que voyager dans le monde me coûtais cher en lunettes de vue. En effet, il fallait toujours que dans mes aventures il y ait quelqu'un qui me frappe au visage. Je ne comprenais pas ces gens, ils pouvaient frapper autre part par respect pour mon compte en banque et pour mon opticien. Fort heureusement que j'ai un programme fidélité avec ce dernier.

Quoi qu'il en soit le temps passait et j'étais comme une âme errante dans cette ville à la recherche de mon Graal. Je cherchais le « Cheval Bancal », mais visiblement il ne voulait pas montrer le bout de son nez. N'empêche en y repensant je trouve que ce nom est complètement bête, cela faisait taverne moyenâgeuse. Cette Levy ne m'avait pas filé l'adresse juste un nom... Je  revoyais la demoiselle  avec son sourire moqueur. Enfin bref j'essayais de trouver le lieu moi-même sans demander aux passants, car cela m'aurais rendu suspect. En effet un homme de ma classe évite ce genre de taverne bon marché. Je marchais donc encore et encore pendant des heures avant de trouver cette fameuse boutique. Je poussais donc un ouf de soulagement tout en contemplant la devanture. Je comprenais maintenant d'où venait ce nom. Le cheval sur la devanture est bancal et visiblement personne n'a jamais pensé à remettre la devanture droite, ou peut-être était-ce fait exprès pour attirer les clients lambda. J'entrais donc dans ce lieu qui semblait ma foi tout à fait calme malgré le nombre de personnes présentent dans l'enceinte. Je me dirigeais donc vers une table pour personne qui semblait vide, puis-je m'asseyais sur la chaise avant d'interpeller un employé

Tavernier un verre de vin s'il vous plaît !

Lui avais-je dis tout simplement. En attendant mon verre je sortis mon calepin en notant mes premières impressions sur cette ville

« Inu Town, une ville en plein milieu du désert qui se caractérise par sa chaleur naturelle et humaine. En effet les hommes ont l'air de s'entraider et la violence ne semble pas régner ici. Il s'agit en outre l'une des rares fois où je ne vois pas échauffourées dans une taverne, enfin pour le moment. Le calme semble ici le maître mot, je me demande bien pourquoi... Présence de la marine ou non, quoi qu'il en soit les bavards ne sont pas de mise ici. Je me demande donc combien de temps je vais pouvoir tenir... »

J'écrivais encore et encore lorsqu'une main claquait mon verre sur ma table. Je relevais donc la tête brusquement tout en fermant mon calepin lorsque je vis une gamine en face de moi. J'aimais le bon vin, mais mon premier avis quant au service est déplorable. Ce n'est pas ce qu'elle m'avait dit ensuite qui arrangeait l'affaire

Spoiler:

Tiens vieillard ça sera tout ?

Je réfléchissais à la discution que j'avais eu avec Quinn, puis-je me souvenais de cette phrase que je devais prononcer. Je fixais la demoiselle en lui disant

Je voulais savoir si votre cave à vin était bien fournie.

L'employée regardait à gauche puis à droite afin de vérifier que personne ne l'avait entendu, puis elle me pressait le pas en me disant de parler moins fort et de finir mon verre. Je faisais donc un cul-sec de ce verre de vin, un vrai gâchis pour un si bon vignoble. Je me levais donc tout en suivant celle-ci vers la dite cave. J'observais la salle et je me rendis compte que cela ne semblait pas choquer l'assemblée plus que ça. On passa donc derrière le comptoir, puis dans la réserve avant de descendre un escalier qui arrivait dans la dite cave. La première chose que je pouvais dire c'est que cet endroit ressemblait plus à un quartier général qu'à une cave. Visiblement j'étais au bon endroit, l'archéologue ne m'avait pas dupé. La gamine une fois dans cette salle se retourna vers moi avant de me dire

Qui t'envoie binoclard ?

Je la fixais d'un regard perçant et blessant, car je n'aimais pas ses préjugés à mon égard. Enfin visiblement je devais faire avec alors je lui avais dis

Levy Quinn gamine...

La petite m'avait regardé d'un air furieux avant de me coller un pain au visage. Mes lunettes tombèrent au sol et se cassèrent, un classique à vrai dire. Je sortis donc la paire de secours de mon sac que je posais sur mon nez avant de ranger mon sac et de dire à la demoiselle

Je me présente, Richard Bradstone, cartographe et botaniste ayant pour but d'aider le peuple.

Encore un cerveau... Moi c'est Bambietta !

M'avait-elle dit sèchement. Je n'aimais pas le ton qu'elle employait. Je ne comprenais pas son problème, elle avait ses règles ou quoi. Enfin quoi qu'il en soit elle était visiblement mon superviseur pour la journée et je devais faire avec elle.
    Si tu as des questions bah j'y répondrai pas !

    M'avait elle dit avant de prendre la poudre d'escampette. Je n'aimais pas cette gamine et ce n'était pas en adoptant cette attitude que cela allait changer bien au contraire. J'étais bien content que cette dernière déguerpisse, car depuis le début elle n'avait pas arrêté de me chambrer. Peut-être était-elle simplement partie faire son service. Enfin quoi qu'il en soit je restais donc au milieu d'une pièce entourée de gens plus loufoques les uns que les autres. Je commençais à m'ennuyer lorsqu'un homme à lunette m'avait interrompu pour me dire

    Spoiler:

    Bonjour je m'appelle Shiroe et je serai votre superviseur pour la journée Monsieur Richard, si vous avez des questions n'hésitez pas.

    Celui-ci me semblait beaucoup plus poli. Le jeune brun semblait correspondre davantage à mes attentes vis-à-vis de la révolution. Je disais cela parce que ce dernier était un intellectuel comme moi. Enfin soit il me demandait si j'avais des questions et je n'allais donc pas me gêner.

    Effectivement j'ai quelques questions à vous poser mon cher... Tout d'abord, comment fonctionne votre groupe ? Ensuite, quels types de missions exercez vous ? Comment vous financez vous ?

    J'enchaînais les questions et cela ne semblait pas trop plaire à mon interlocuteur. Il avait avalé sa salive avant de m'emmener dans un coin de la cave où une table, deux chaises et une carte des Blues étaient présents. J'étais content de voir la carte, je sortais mon calepin lorsqu'il me dit

    A défaut de pouvoir répondre à vos innombrables questions, je vais tenter de répondre à un maximum d'entre elle, afin de ne pas vous laissez dans le néant.

    M'avait t-il dit tout simplement. Il avait l'air vraiment sympathique ce jeune homme, pas comme la gamine de tout à l'heure. Comme quoi il y a de tout pour faire un monde dans cette organisation. Je commençais à prendre quelques notes, principalement de ce qu'il pouvait dire

    Alors, tout d'abord je vais te faire le speech que je fais à la plupart des nouveaux... La révolution est une organisme par le peuple et au service du peuple. Fondé par le célèbre Freeman, cette organisation fonctionne de manière autonome par rapport à des groupuscules comme la Marine. Chez nous la hiérarchie est bannie, nous sommes tous égaux. La différence entre les uns et les autres se fait par rapport aux exploits accomplis. Le fait d'aider des royaumes et des peuples peut te permettre d'avoir les honneurs du chef si celui-ci trouve que tes faits sont honorables. Ce chef reste cependant un mystère et seul quelques uns d'entre nous on pu le rencontrer. Le voir en vrai est une sorte de privilège et prouve que tu es un élément essentiel à l'organisation. Moi même je n'ai jamais pu voir ne serait-ce qu'un cheveux de cet homme.

    En bref on agit comme bon nous semble tant que le peuple en tire des bénéfices et accessoirement que Freeman nous récompense ?

    Lui demandais-je afin de voir si j'avais compris l'essentiel de la révolution. Il me regardait d'un air blasé, soupirait avant de me dire

    En gros... Sinon nous exerçons des missions de toutes natures, aussi bien des sabotages que de l'infiltration en passant par le vol ou parfois le meurtre. Cependant, on évite souvent cette dernière option, la politique étant que l'on privilégie la vérité et non le sang. Nous nous efforçons donc de trouver le plus d'informations cachées ou compromettantes et de les dévoiler au grand jour... Notre devise et « qu'il faut de tout pour faire un monde », c'est donc pour cette raison que nous recrutons aussi bien des combattants que des brillants cerveaux comme vous et moi.

    M'avait-il dit simplement. Pour le coup il vendait bien son produit et je ne pouvais pas dire que j'étais contre ses idéaux bien au contraire. Levy Quinn m'avait vendu cela comme le service du peuple et Shiroe me confirmait également cela. J'étais donc parti pour penser que la révolution était bien au service du peuple. Cependant, je dois avouer en y repensant qu'il y avait des missions sans intérêts pour les citoyens que j'avais dû exercer, le tout concernait principalement la paperasse et l'administration. Enfin soit le jeune érudit repris son souffle afin de continuer à me parler. Finalemen,t j'avais trouvé quelqu'un d'aussi bavard que moi et j'étais en quelques sorte heureux.

    Vis-à-vis du financement il s'agit du seul problème dont notre organisation doit faire face. La plupart de nos revenus sont issus de dons du peuple ou des membres de la révolution, ne t'attends donc pas à être payé. Dans notre camp il faut avoir le coeur à l'ouvrage pour réussir et on réussira je te l'assure. D'ailleurs si tu as de l'argent, un logement ou tout autre objet utile nous sommes preneur.

    Le salaire était un problème, mais cela n'allait pas m'arrêter puisque mon but étant de tout découvrir et non d'être riche. Le jeune homme me demandait si j'avais quelque chose à donner à l'organisation et je faisais mine que non. J'avais bien des dons à faire, mais je n'étais pas encore prêt à en faire concession. Enfin bref l'homme aux cheveux foncé me parlait encore et encore, on échangeait de nombreuses paroles lorsque la gamine était arrivée sourire aux lèvres à notre table. La petite se tortillait dans tous les sens en nous disant

    Problème dans le désert, problème dans le désert, il nous faut deux personnes

    J'irai avec le nouveau !

    L'enfant avait l'air blasé et ne gémissait plus dans tous les sens. Elle espérait sans doute partir à la chasse, mais visiblement l'érudit en avait décidé autrement. C'était officiel, il s'agissait de ma première mission de révolutionnaire.


    Dernière édition par Richard Bradstone le Lun 30 Juin 2014 - 20:46, édité 1 fois
      (...) Quelques heures plus tard...

      Je me réveillais avec une bosse sur la tête et l'impression de ne pas pouvoir bouger. Le temps que je reprenais connaissance que je me voyais enterré vivant. Quel était ce délire, comment étais-je arrivé ici ? Ce n'est pas le tout, mais le soleil tapait mon crâne ce qui m'empêchait de réfléchir de façon opérationnelle. De plus je ne voyais pas très loin du fait de la présence du soleil qui était à son zénith. N'empêche que mon agresseur a été assez sympa pour ne pas m'enterrer entièrement. Peut-être qu'il avait pitié de moi ou tout simplement que c'était sa marque de fabrique. Quoi qu'il en soit je n'étais pas encore mort mais c'était tout comme. Je me voyais mal sortir de cette fâcheuse position sans l'aide de quelqu'un. Le bougre m'avait mis hors du village afin de ne pas réveiller les soupçons. En soit je trouvais qu'il avait bien agis, cependant il aurait pu le faire à quelqu'un d'autre. N'empêche que se cacher sous le sol était une bonne technique pour me protéger de la chaleur du désert. Je pouvais perdre quelques degrés de température qui pourraient éventuellement me sauver la vie. Enfin soit les minutes passaient encore et encore et j'avais l'impression d'être dans un fourneau lorsque je voyais une ombre se diriger vers moi. Pas très grand, ayant une sorte de cape, il n'y avait pas de doute il s'agissait de mon collègue. Il avançait avec la dégaine d'un vieux s'appuyant sur son bâton, je lui demandais de presser le pas en criant

      SHIROOOEEE ! J'aurais besoin d'une petite aide.

      Le jeune homme pressait le pas en courant avec son bâton, ce qui confirmait que son bâton était juste un élément esthétique pour se donner un genre. Il jeta son arme puis commença à creuser le sol lorsqu'il m'avait dit

      J'ai entendu un homme avec son chien qui était fier d'avoir enterré un homme vivant, je me suis donc dit que cela devait être vous.

      Bon esprit de déduction... Cependant j'aimerais savoir pourquoi je me suis retrouvé ici et pas vous.

      (Il hésita quelques secondes avant de dire) A vrai dire... Vous avez commencé à lui parler et visiblement cela semblait l'énerver alors il vous a assommé. Quant à moi j'ai pris la poudre d'escampette afin de ne pas avoir affaire à lui tous seul. Cependant, durant votre sommeil j'ai interrogé quelques villageois et ses derniers m'ont dit qu'il n'était pas du village, ce qui me laisse supposer qu'il était la source de ce conflit.

      Bon travail tout de même cher collègue, cependant si vous pouviez vous dépêcher, la révolution nous a confiée une mission.

      Lui avais-je dit. Shiroe se contenta de soupirer. Après un quart d'heure à creuser dans le sable, mon collègue m'avait finalement sorti de mon pétrin. Il lâcha un sourire avant de me dire

      En fait j'ai trouvé ça, je me suis dis que cela pourrait vous plaire !

      Il m'avait tendu un sac qui ressemblait au mien. Je ne faisais même pas attention, mais je le remerciais tout de même. Je cherchais immédiatement une bouteille d'eau qui semblait avoir fait la malle. Je mettais donc mon sac sur le dos avant de voir que mon compagnon de fortune me tendit une gourde. Je le remerciais donc tout en prenant une énorme gorgée de sa gourde. J'aurai pu être heureux, mais au contraire je m'étouffais... Mais qu'était-ce donc dans cette gourde

      Désolé, j'aurai du vous préciser qu'il s'agissait de la piquette de la taverne...

      J'aurai pu m'étouffer, mais je n'allais pas le tuer pour autant. Shiroe m'avait tout de même sauvé la vie, il était juste un peu tête en l'air et je l'excusais. Enfin soit on prenait nos affaires avant de se mettre en route pour le village.


      Dernière édition par Richard Bradstone le Lun 30 Juin 2014 - 20:44, édité 1 fois
        (...)Quelques minutes après...

        Shiroe voici ce que je vous propose... On ne va pas y aller par quatre chemins, il faut le neutraliser. Cependant, je pense qu'on ne peut pas l'attaquer directement alors il va falloir jouer d'artifice et se fondre dans le décor pour le surprendre.

        Juste Monsieur Richard, pas de dommages collatéraux sinon on nous en voudra à vie.

        Ne vous inquiétez pas mon cher !

        On était donc à l'entrée du village. Celui-ci ressemblait à un village rue, je n'avais pas l'habitude de voir ce genre de chose. Pour moi, les habitats que je croisais étaient souvent dispersés ou en tas, mais jamais en rue. Enfin soit on avançait tranquillement lorsque l'on vit au loin notre cible entrer dans une boutique. Je prenais Shiroe afin de l'entraîner dans une ruelle avant de lui dire la chose suivante

        Mon ami, je vais monter sur ce toit et quant à vous, vous allez vous faire passer pour un civil.

        C'est-à-dire que...

        Je montais donc par l'échelle se situant derrière la bâtisse afin de me retrouver sur le toit. Je jonglais entre ses derniers pour me retrouver sur celui de la boutique où notre homme était entré. Je sortais différents artifices de mon sac afin de les mettre dans ma poche. J'en profitais également pour sortir un élastique qui me servirait de lance pierre de fortune. J'observais la rue et voyais que mon collègue se dirigeait vers la boutique jusqu'au moment où le chien de l'homme commença à grogner en direction de mon ami. Shiroe tremblait de peur sans doute ce qui permettait au canidé de crier encore plus. J'avais pris un caillou que je lançais en direction de l'animal. Il reculait légèrement puis s'était mis à grogner encore plus fort. Cette action avait rameuté l'homme qui était sorti de la boutique en gueulant

        Spoiler:

        Tu peux fermer ta gueule !

        Lui avait-il dit tout en tirant à proximité de son animal. Je comprenais à cet instant que la hargne du chien ne venait pas de l'intimidation ou autre, mais bien de la peur. Toute sa vie, ce dernier était agressé, quoi de plus légitime que de montrer les dents pour se défendre. Quoi qu'il en soit l'animal reculait de peur puis il s'était mis à foncer sur mon compagnon d'un jour. Celui-ci avait peur, mais il pointait son bâton vers la créature avant de faire apparaître un flash. J'étais surpris et le chien aussi visiblement, car il s'était arrêté dans sa lancée. Sans doute ne voyait-il plus rien, enfin quoi qu'il en soit il prit la poudre d'escampette. J'étais en quelques sortes content, mais cela allait être de courte durée. En effet, le brigand venait de sortir du bâtiment et regardait dans toutes les directions en gueulant

        Foutus clébard, même pas capable de tenir son post... Si je te retrouve, je te crève saloperie !

        Je ne comprenais pas pourquoi un homme pouvait-il avoir tant de haines envers une créature telle qu'un chien. Ne dit-on pas que le chien est le meilleur ami de l'homme. Cette expression n'était visiblement pas valable pour lui. Enfin quoi qu'il en soit il sortait de la boutique avec un gros sac remplit et un fusil à la main. Il se dirigeait vers la droite lorsqu'il avait vu Shiroe. Il le regarda d'un air énervé avant de lui dire

        C'est toi qu'à fait du mal à mon clébard ? Je vais te faire la peau conn*rd !

        Je sentais que mon collègue avait peur malgré son exploit précédent. Je le comprenais et j'aurai été pareil à sa place. Mais j'allais tenter de le sauver. J'avais donc pris deux fumigènes que je balançais dans la rue. A défaut de pouvoir blesser mon adversaire cela pourrait le déstabiliser l'espace d'un moment. J'en profitais donc pour crier à mon compagnon

        Fuyez Shiroe, dépêchez-vous !

        Lui avais-je dis avant de voir une balle passer à proximité de ma tête. La transpiration se faisait sentir et j'en profitais donc pour descendre des toits par l'échelle tout en entendant l'homme beugler dans tous les sens des mots comme quoi il allait nous tuer, etc. Le brigand avançait pendant ce temps-là dans la fumée qui ne durerait pas bien longtemps, quelques minutes au maximum. Je rejoignais donc la ruelle la plus proche de la position de Shiroe et il en avait fait de même. On se regardait avant de l'entendre dire

        Mon... Mon... Monsieur Richard, euh... Hum... J'ai cru que j'allais mourir...

        Tu es encore trop jeune pour mourir. (lui avais-je dis avant d'ajouter) Bon, le plan est simple, tu vas attirer l'énergumène dans la ruelle et on va le scotcher au sol, après on l'immobilisera avec une invention de mon cru.

        Je lui montrais à ce moment-là, la capsule de piment faite maison et dont les effets se font ressentir. L'érudit me demandait de quoi il s'agissait, je lui répondais juste qu'il ne voulait pas goûter cela. Enfin bref, il se dirigeait dans la rue et l'homme commençait à beugler

        Je vais te tuer raclure ! Viens ici que je te refasse le portrait !

        L'homme sortait une insulte à la seconde tout en tirant en direction de Shiroe qui évitait tout de même les coups en se tortillant dans tous les sens. Enfin soit l'intellectuel c'était mis à courir dans ma direction si bien qu'on pouvait entendre au loin le brigand presser le pas. Je m'étais donc mis à tirer deux balles de glu avec l'élastique de fortune et une marre de colle se formait  au sol. Je regardais mon collègue en lui disant qu'on devait se cacher derrière les maisons. Il avait suivis mon conseil que j'appliquais également. On était donc derrière deux maisons en espérant que la glu serait assez forte pour que l'homme ne puisse pas nous rejoindre. Après quelques secondes, on avait pu entendre

        Put*in, bordel qui a foutu ça ici !

        Je zyeutais la ruelle lorsque j'avais vu l'homme tirer en ma direction. Il semblait bien entêté, j'espérais qu'il se calmerait, mais visiblement ce n'était pas le cas. Je sortais donc ma capsule spéciale puanteur que je lançais dans la ruelle de façon hasardeuse. En effet, seul mon bras dépassait et d'ailleurs, l'homme avait eu le temps de me tirer dans la main. En y repensant cette blessure n'était pas profonde, mais la vache qu'est-ce qu'elle faisait mal. D'ailleurs, je ne pouvais pas m'empêcher d'exprimer ma douleur

        Mazette, fichtre ça fait vachement mal dis donc !

        Je regardais ma main et je pouvais voir un trou dedans, fort heureusement pour moi qu'il n'était pas bien gros, mais tout de même. Shiroe me regardait avant de sortir un bandage de sa sacoche qu'il m'avait mis autour de la main. Je le remerciais d'un signe de tête puis je lui avais dit

        À toi de maîtriser la bête.

        Lui avais-je dis avant de lui tendre la bille de piment. Je lui précisais qu'il devait impérativement la faire ingurgiter et que cela n'allait pas être facile. Je lui conseillais de provoquer pour qu'il parle afin que ce soit plus facile. Quant à moi, je m'allongeais contre le mur tel un soldat ayant fini sa mission. Mes espoirs reposaient sur ce jeune homme peureux. D'ailleurs en parlant de ce dernier, il faisait face à notre agresseur. Ce dernier avait fait tomber son arme suite à la mauvaise odeur qui avait envahi le lieu. Shiroe le regardait en lui disant

        T'es tellement méchant que ton chien s'est fait la malle !

        Sale petit c*n  je vais te refaire le portrait !

        Avait-il dit. C'est d'ailleurs à ce moment que le révolutionnaire avait tiré la bille de piment à l'aide de son élastique. Celle-ci était entrée directement dans le gosier de notre agresseur et il était tombé directement dans les pommes. Suite à cela Shiroe et moi avions pris les jambes de l'individu afin de l'amener hors du village. On s'était mis à creuser une tombe pour lui afin de le mettre dedans. J'étais tout de même sympa et lui avait laissé la tête hors du sol afin de respirer comme il avait pu le faire pour moi. On se dirigeait ensuite vers le centre du village quand un homme m'avait interpellé. Il semblait être le gérant de la boutique. Un homme ayant plutôt la peau sur les os, il me regardait en disant

        Merci à vous, le village vous remercie ! Si jamais vous voulez quelque chose, nous pourrons vous l'offrir.

        Un verre d'eau pour chacun d'entre nous suffira mon cher.

        Lui avais-je dis tout simplement. Je n'étais pas le genre à quémander et encore moins depuis que j'étais révolutionnaire. Cela ne faisait que quelques heures que j'étais révolutionnaire, mais déjà, j'avais senti avoir accomplis mon devoir. On se dirigeait donc à l'intérieur de la boutique, sirotant mon verre d'eau, il demandait nos noms. On s'était regardé avec Shiroe puis on lui avait dit

        Richard et Shiroe mon ami, si jamais vous avez besoin de notre aide n'hésitez pas.

        J'y compte bien !

        M'avait-il dit avant de prendre nos verres vides. On était resté quelques heures encore avec lui à discuter de la pluie et du beau temps avant de retourner à nos quartiers.


        Dernière édition par Richard Bradstone le Lun 30 Juin 2014 - 20:43, édité 1 fois
          (...) Une journée après

          J'étais de retour dans cette taverne avec mon ami Shiroe et le moins que l'on pouvait dire c'est que tout le monde s'en fichait de nous. J'avais failli mourir et aucun remerciement, on me regardait juste comme ci de rien n'était. C'était donc ça la vie de révolutionnaire, ce qu'ils appelaient aider le peuple... Je ne me sentais pas vraiment satisfait, si dans le sens où j'ai aidé un village avec Shiro, mais tout de même, je souhaitais des applaudissements ou autres artifices. Je me souvenais avoir eu plus d'applaudissement en découvrant une plante lors d'un voyage avec d'autres scientifiques. Enfin soit Shiro et moi descendions dans la cave qui servait de quartier général afin de faire un rapide débriefing. Nous étions donc posé là où tout avait commencé deux jours auparavant, quand la gamine que je ne supportais pas était arrivée en disant

          Alors vieillard, tu t'es fait bobo ?

          Hum... (je réfléchissais à quoi dire, puis j'ajoutais) Oui, un dinosaure cyborg a failli me manger le bras, mais j'ai réussi à lui échapper...

          Tsss...

          Demandes à Shiro si je mens ou pas.

          T'es pas drôle...

          Gambietta était parti aussi vite qu'elle était arrivée. Cela me rassurait, car je voulais faire le débriefing avec mon compagnon de deux jours. L'érudit me regardait avant de dire

          On peut dire que l'objectif a été accompli et la cible neutralisée, le village est tranquille pendant un sacré moment.

          Je retiendrais tout de même que ce sauvage m'a transpercé la main.

          Quoi qu'il en soit il a eu la monnaie de sa pièce si je peux me permettre.

          M'avait-il dit en souriant. Effectivement, je trouvais en y repensant que l'on avait été un peu sévère avec lui, mais après tout, il le méritait. Mais tout de même l'enterrer vivant, c'était l'idée la plus saugrenue qu'il était donné de voir. Je me disais que j'aurais dû lui laisser une bouteille d'eau à ses côtés afin d'augmenter ses chances de survie. À cette heure-ci, il devait être soit six pieds sous terre, soit en train de courir dans le désert. Bref, ce n'était plus de mon ressort. Je me demandais maintenant ce que je pourrais bien faire, mais Shiroe m'avait informé qu'il n'y avait rien à faire ici pour le moment et effectivement en y réfléchissant, il n'y avait vraiment rien à faire sur ce tas de sable géant. Je prenais donc la poudre d'escampette à la recherche d'une nouvelle île à explorer.

          The end