>> Lockhart Drake
Pseudonyme : Le Fantôme, ou Phantom, ou autre proposition, à vous de voir. Age: Aux alentours de 45 ans. Sexe : Homme Race : Humain Métier : Groupe : Civil But : Être l'une des personnes les plus influente. Être un guide pour les âmes égarées. Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : Charisme Mystique. Pouvoir lire les ponéglyphes si possible. Équipement : Deux pistolets, des bombes fumigènes, quelques lames dissimulées dans la doublure de son chapeau. Codes du règlement : Parrain : Richard Bradstone Ce compte est-il un DC ? : Non Si oui, quel @ l'a autorisé ? : ... |
>> Physique
Mystérieux, sera certainement le premier mot qui vous viendra à l'esprit quand vous le verrez pour la première fois. Un chapeau orne le haut de son crâne, il est placé de sorte que son ombre dissimule ses yeux. Il revêtit en prime une cape assez sombre, recouvrant son cou, le devant de ses épaules et descendant au niveau de ses pieds.
Il possède une aura assez étrange, qui passe très bien dans la foule, si bien qu'on ne s'attarderait pas trop longtemps sur lui si on le croisait dans une rue bondé, d'où son surnom de Fantôme, venant de son habilité à disparaître assez facilement. A l'inverse Il devient une personne à part entière quand on se retrouve face à face avec lui. Il dégage un charisme assez particulier, qu'on pourrait associé à une force mystique. Ses yeux sont d'une couleur très claire, si claire que si on s'y attarde pas on pourrait les voire blancs. Aux premiers abord Drake peut laisser les gens, qu'on appellera lambda, hébété, sans voix. Mais ceux qui se laisseraient avoir ne seront rien d'autre que le bas du panier, laissant les autres légèrement impressionnés.
Outre son apparence atypique Drake est d'une taille tout à fait convenable. Il est légèrement musclé, mais il ne comptera pas dessus au court d'un combat, il préféra jouer sur la surprise et sa vivacité. Il reste beaucoup plus habile au combat à distance, même si au cours de ses voyages il a appris certains coups de boxes et légèrement d'art martiaux. Dans le fond il sera plus à même à tenter d'éviter l'altercation si elle se retrouve non nécessaire.
Il possède une aura assez étrange, qui passe très bien dans la foule, si bien qu'on ne s'attarderait pas trop longtemps sur lui si on le croisait dans une rue bondé, d'où son surnom de Fantôme, venant de son habilité à disparaître assez facilement. A l'inverse Il devient une personne à part entière quand on se retrouve face à face avec lui. Il dégage un charisme assez particulier, qu'on pourrait associé à une force mystique. Ses yeux sont d'une couleur très claire, si claire que si on s'y attarde pas on pourrait les voire blancs. Aux premiers abord Drake peut laisser les gens, qu'on appellera lambda, hébété, sans voix. Mais ceux qui se laisseraient avoir ne seront rien d'autre que le bas du panier, laissant les autres légèrement impressionnés.
Outre son apparence atypique Drake est d'une taille tout à fait convenable. Il est légèrement musclé, mais il ne comptera pas dessus au court d'un combat, il préféra jouer sur la surprise et sa vivacité. Il reste beaucoup plus habile au combat à distance, même si au cours de ses voyages il a appris certains coups de boxes et légèrement d'art martiaux. Dans le fond il sera plus à même à tenter d'éviter l'altercation si elle se retrouve non nécessaire.
>> Psychologie
Un grand solitaire, c'est ce que Drake a toujours montré aux gens qui se sont assez approché de lui. Ce n'est pas qu'il n'a besoin de personne, car tout le monde à besoin de quelqu'un un jour ou l'autre. C'est juste qu'il est très réservé, il ne s'ouvrira que dans de très rare occasion et seulement avec quelqu'un dont il se sent proche. Il n'est pas non plus antipathique ou quoi que se soit, car il peut être quelqu'un de très appréciable, avec qui on pourrait avoir de longue discutions sur l'art, la politique ou encore la botanique entre bien d'autres. Il sait tout de même aussi faire preuve de sarcasme quand on lui en offre l'occasion.
Il a une vision du monde très personnel. Il pourrait très bien vivre dans celui qu'on lui offre à l'instant, dont il a déjà passé les grandes passerelles qui le coupait d'une existence tranquille. Or après être passé par une enfance qui aurait pu être bien pire, il a pris conscience assez tôt que d'autres personnes pouvaient se retrouver dans ce monde dévoreur d'âme, sans avoir ni la chance ni les armes pour s'en défendre. C'est ainsi qu'il prit la décision qu'il pourrait en sorte de le rendre meilleur, en s'attaquant aux problèmes que la société n'a de cesse que d'envoyer aux malheureux et aux plus faibles. Pour arriver à ses fins, il a pris soins de comprendre le monde pour pouvoir le gérer et pouvoir l'influencer d'une certaine manière. Il se voit comme un redresseur de tord, agissant dans l'ombre, une sorte de guide pour ceux qui veulent bien entendre raison. Et pour les autres, il y arrivera bien d'une autre façon.
Il n'a aucun préjugé ni sur la Marine, ou bien la révolution, ou d'autres groupes particuliers. Chacun se battant pour leur propre affaires, il ne leur reproche aucunement leurs actions. Or il se dérangera pas à leur rentrer dedans ci ces personnes agissent contre sa propre vision. Aucune embûche ne se mettra en travers de son chemin.
Tout de même il garde un petit attachement à la Révolution, qui a ses yeux ont un but noble et peu éloigner du sien, même s'il restera en désaccord avec certains de leurs points. Et en sachant aussi que chaque bonne cause, qu'elle soit la plus vertueuse ou non, aura toujours sa pomme pourris à l'intérieur de son panier.
Il a une vision du monde très personnel. Il pourrait très bien vivre dans celui qu'on lui offre à l'instant, dont il a déjà passé les grandes passerelles qui le coupait d'une existence tranquille. Or après être passé par une enfance qui aurait pu être bien pire, il a pris conscience assez tôt que d'autres personnes pouvaient se retrouver dans ce monde dévoreur d'âme, sans avoir ni la chance ni les armes pour s'en défendre. C'est ainsi qu'il prit la décision qu'il pourrait en sorte de le rendre meilleur, en s'attaquant aux problèmes que la société n'a de cesse que d'envoyer aux malheureux et aux plus faibles. Pour arriver à ses fins, il a pris soins de comprendre le monde pour pouvoir le gérer et pouvoir l'influencer d'une certaine manière. Il se voit comme un redresseur de tord, agissant dans l'ombre, une sorte de guide pour ceux qui veulent bien entendre raison. Et pour les autres, il y arrivera bien d'une autre façon.
Il n'a aucun préjugé ni sur la Marine, ou bien la révolution, ou d'autres groupes particuliers. Chacun se battant pour leur propre affaires, il ne leur reproche aucunement leurs actions. Or il se dérangera pas à leur rentrer dedans ci ces personnes agissent contre sa propre vision. Aucune embûche ne se mettra en travers de son chemin.
Tout de même il garde un petit attachement à la Révolution, qui a ses yeux ont un but noble et peu éloigner du sien, même s'il restera en désaccord avec certains de leurs points. Et en sachant aussi que chaque bonne cause, qu'elle soit la plus vertueuse ou non, aura toujours sa pomme pourris à l'intérieur de son panier.
>> Biographie
Le bisou sur son petit front, c'était le moment de la semaine qu'il préférait. Elle s'était toujours présentait comme étant sa mère, mais si c'était bien le cas il ne comprenait pas ce qu'il faisait ici. Un enfant ne devait pas vivre continuellement prêt de sa mère ? Un enfant ne devait-il pas voir sa mère plus d'une fois par semaine ? Or, même à la suite de ces interrogations, il l'a croyait sur parole quand elle lui promettait qu'il était important pour elle, qu'il était son bijou, sa perle précieuse. Mais, l'était-il autant que ce joli collier qu'elle portait autour de son coup ? Ou que ces jolies bagues avec qui elle le laissait jouer de temps en temps ?
Mais sa mère avait beau l'aimer de tout son cœur, cela n’empêchait qu'à son départ tout redevienne comme avant. Les enfants peuvent être parfois cruels, utiliser des mots dur, plein de sens, dont personne de cet âge ne comprenaient tout de même. « Petit Bâtard » était son surnom le plus courant, il n'avait aucune idée de ce qu'il pouvait signifier et, les autres enfants, non plus, ils ne faisaient que répéter ce que les grandes personnes chuchotaient tout bas, dans les couloirs de l'orphelinat. Ces mots inconnus blessaient tout de même Drake au plus profond de son être, une blessure que seule cette magnifique dame qui venait le voir chaque semaine réussissait à lui faire oublier.
Bien sur dans ce genre d'histoire il faut toujours Ce moment tragique, celui qui rend une vie déjà triste encore plus terrible. Une mâtiné qui commençait comme tant d'autres, n'allait pas se dérouler comme prévu. Il restait encore deux jours avant que sa mère ne revienne le voire. Encore deux longs jours pour que son sourire prenne la place qui lui ai dû sur son petit visage. Or qu'elle fut sa surprise quand il la vit arriver aussi tôt. Mais aucun sourire ne se présenta, comment aurait put-il sourire ? Sa mère se faisait traîner par le poignet par un homme qui n'était ni grand, ni large d'épaule, mais qui d'une certaine façon s'imposait dans ce couloir. Il terrorisa le jeune homme, quelques gouttelettes coulèrent le long de son entre jambe. Il était tétanisé, un bruit sourd lui battait les tympans. Il voyait sa mère criait de chagrin, l'autre homme hurlait de rage, tous les enfants autour de lui ne ressemblait qu'à une bande sauvage, gesticulent dans tous les sens, semblable à ces primates d'îles éloignées qu'il avait vu en photo dans des livres de sciences. Le bruit ne faisait plus qu'un avec ce couloir, comme s'il faisait parti à par entière de ce lieu. Mais Drake n'entendait rien. Il était sous l'état de choque. Quand un homme l'agrippa et le rangea sous son épaule il ne chercha même pas à se débattre. Sa mère quant à elle lançait des gifles à tour de bras, mais se ne fut que futile, le gorille ne broncha pas.
Il ne se rendit pas compte du trajet, pour lui tout s'embrouillait, une minute pouvait durée une heure, et une heure une minute, il ne faisait plus la différence. Quand il immergea, il se tenait debout, sur le pont d'un navire, avec l'homme qui plus tôt s'était imposé dans ce couloir. Son gorille était derrière lui, les bras croisés. Tandis que la mère de l'enfant était dans une voiture sur le port, les yeux baissés vers le planché du véhicule. Il la voyait grâce au vent marin qui faisait bouger frénétiquement les rideaux de la calèche. Pourquoi elle ne le regardait pas, pourquoi aujourd'hui elle n'était pas venu simplement l'embrasser ? Pourquoi elle n'avait pas attendu deux jours de plus avant de venir le voir comme d'habitude ? Tant de points d’interrogations qui s'envolèrent quand on lui secoua l'épaule. L'homme était accroupi en face de lui,, sa poigne sur l'épaule était ferme, il ne dissimulé que trop mal sa rage, même si sa voix trahissait une once de remord.
« Petit, je ne cherche pas d'excuse, tu es une plaie pour moi et ma carrière, et je te laisse à ton bon vouloir le droit de me haïr à jamais. Mais sache que je ne fais pas ça par plaisir. Que ta vie soit courte. »
Sur ces mots il se retourna tout en faisant claquer sa cape, son homme de main lui tendit un chapeau, qu'il s'empressa d'enfiler. Des perles de larmes commencèrent à s'écouler le longs des pommettes et des joues du garçonnet, là où il aurait dû arpenter un si beau sourire dans ces irrécupérables deux jours.
Un homme à l'odeur désagréable de transpiration et de goémon, l'agrippa et, s'en aucune formalité, lui mit un collier métallique autour du coup, relié à une chaîne.
« Spère qu'ça t'plaira Las Camp P'tit. C'là qu'tu va. Passe un bon vo'age. »
Il ne savait plus d'où il partait, où il ce trouvait, il ne savait plus rien. Juste que Las Camp, aussi terrifiant que ça semblait l'être, était son seul avenir. Il n'avait jamais eu aussi peur de sa vie. Il regrettait déjà son surnom de Petit Bâtard.
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
« Viendez voire M'sieur Dame ! Viendez voir ma marchandise ! Toute fraîche toute neuve !»
On sentait l'effort dans l'élocution de ce brave marchand, passez un voyage entier à l'entendre prononcer qu'une syllabe sur deux, rendait son slogan de vente égal à la beauté d'un chant de compteur de village.
Drake avait déjà eu la chance de faire un tour au marché avec Soeur Prudence quand il était encore à l'orphelinat, toutes ces senteurs d'épices, ces mélanges de couleurs, ces marchands au sourire prompt. C'était de loin de très bon souvenir. Très loin du souvenir qu'il allait garder de ce marché là. L'odeur était putride, les couleurs ternes et les marchands édentés. Il était accroché par le cou à un anneau de l'estrade. Ici il ne s'appelait plus Drake, il était plus connu sous le nom : Lot 17, jeune garçon, vierge. Il ne comprenait pas ce que voulait dire ce dernier mot, mais il paraissait que pour certains clients cela semblait important. Il se demandait si ça avait un quelconque rapport avec une forêt, le coup qu'il reçu dans l'estomac ne fut pas la réponse qu'il attendait.
Un autre de ses camarades d'infortunes fut vendu. Plus que trois lots et se serrait à son tour. Il avait envie de pleurer, même si plus tôt on lui formellement avait interdit, il commençait à avoir du mal à se contenir. Puis il vit dans le public deux hommes, ils semblaient moins sales que la population ambiante. Ils commencèrent à chuchoter entres eux tout en gardant le contact visuel avec le gosse. Quand son tour arriva d'être mis devant les feux de la rampes, il ne suffit que d'une trentaine de secondes pour qu'il se retrouve être la possession de ces deux hommes, les autres acheteurs potentiels ayant étrangement vite changé d'ardeur aux vues du garçonnet.
Il se retrouva très vite tenu en laisse par l'un des deux hommes, le moins grand des deux, mais le plus âgé. Il avait l'air plus sympathique, que l'autre, cet autre qui marmonna tout le long de la route, trouvant que cette histoire n'était qu'une idée stupide et puéril, que le voyage serait long et que l'enfant ne serait qu'un stupide rat en plus à nourrir. Le premier lança un regard complice au gamin, lui fit un clin d’œil et lui promit que la laisse ne serait que temporaire, que maintenant il ferait partit des sept familles, qu'il n'avait plus à s'en faire tant qu'il suivrait les ordres.
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Il eu dû mal à se faire à cette nouvelle famille, peux de personnes ne l'avaient acceptées dès le départ. On l'avait surnommait le caprice de Lockhart. Ce dernier était un homme d'âge mur, qui avait perdu tragiquement sa femme emportait par la maladie. Cette même femme avec qui il n'avait pas eu le temps de fonder une famille. Drake en plus d'avoir adopté le nom de Lockhart avait prit la place du fils que son nouveau père n'avait jamais eu. Ce ne fut pas simple au début, le gamin restait que trop souvent sur ses gardes, craintif et étant devenu assez sauvage, comme si le choque qu'il avait reçu des mois plus tôt l'avait poussé vers ses plus bas instincts. Or la figure aimante de Lockhart eu raison du garnement qui redevenu ce garçon réservé mais jovial en présence de son parent.
Les années passèrent à une vitesse folle. Le garçon prit part au business de la famille, celle-ci qui prit avantage du côté discret de l'enfant. Une discrétion qui le suivit tout au long de sa vie, même si avec l'âge un charisme assez puissant pris part en lui, un charisme qu'il réussissait tantôt à dissimuler. Ce talent poussa le respect de plusieurs des anciens de la famille.
A sa majorité on le mit à la tête de plusieurs casse, sans réel grande envergure, n'oublions pas qu'il n'était qu'un ancien esclave, alors que la famille regorgeait de fils ''de'', qui avaient leur place légitime au centre de celle-ci.
Sa dernière mission au sein de la famille se déroula sur Inari, ou plutôt sur le transport d'Inari vers Boru Bodur, qui impliquait de gros piafs d'une région lointaine et le monopole du transport vers l'île flottante. Malencontreusement quelque soucis technique encoururent à l'avortement de ce projet. Drake reçut le blâme de cet échec tout en évitent toute sanction, car un événement chamboula les Sept familles. Son père adoptif avait trouvé la mort. Une tentative veine d'échapper à la marine l'avait poussé tout droit vers les abîmes. Se fut un choc pour lui et pour un grand nombre de la famille qui le portait tous dans une grande estime.
Drake avait pas loin de la trentaine quand le deuil l'envahit de nouveau, sa seule famille était morte. Il avait depuis longtemps déjà fait le deuil de sa mère, même si celle-ci n'était sans doute pas morte, il si était poussé à le penser, ne connaissant rien d'elle, ne se souvenant même plus de son visage, qu'il avait longtemps tenté de se rappeler. Il avait abandonné tout espoir de la retrouver un jour.
Et cet incident motiva Drake à tout quitter. Son père étant mort, il n'avait plus aucune raison de rester au sein de l'organisation, car il fallait bien l'avouer, il était surtout rester pour lui, pour son sauveur, la seule personne à lui avoir donné sa chance. Il était restait où on avait le plus besoin de lui, même s'il savait que sa morale était en conflit perpétuel avec celle de ses comparses. Or il pouvait dès à présent mettre en route son projet de longue haleine, qui était avoir sa propre vie. Ne plus être le bijoux précieux enfermé dans un coffre aux allures d'orphelinat, ne plus être le simple caprice d'un homme seul, ou l'outil d'une organisation du crime. Maintenant c'est lui qui aurait ses propres rênes en mains. C'est lui qui forgera sa destinée ou celle des autres. Mais pas de la même façon que cet homme qui l'avait vendu il y a tant d'année, jamais il ne fera directement de mal à un enfant. Étonnant tout de même, il n'en voulait pas à cette personne de l'avoir arraché des bras de sa mère. Drake avait compris que cet homme avait fait en sorte d'avoir le contrôle, pour arriver à ses fins, en faisant en sorte qu'aucune embûche se retrouverait sur sa route. Quelque chose qu'avec le temps le jeune homme avait appris à respecter.
D'un placard Drake sortit une cape sombre et un chapeau de même couleur. Il était temps de partir. La mafia lui avait déjà beaucoup appris, sur la corruption et le contrôle, mais il avait encore beaucoup à acquérir. Il allait devenir un spectre pour quelques années, continuer à apprendre ce que le monde pouvait lui offrir et, quand le moment sera propice, il sortirait de l'ombre et deviendrait quelqu'un, quelqu'un d'influent. Pour façonner le monde en ce qu'il pourrait être, quelque chose de mieux.
Mais sa mère avait beau l'aimer de tout son cœur, cela n’empêchait qu'à son départ tout redevienne comme avant. Les enfants peuvent être parfois cruels, utiliser des mots dur, plein de sens, dont personne de cet âge ne comprenaient tout de même. « Petit Bâtard » était son surnom le plus courant, il n'avait aucune idée de ce qu'il pouvait signifier et, les autres enfants, non plus, ils ne faisaient que répéter ce que les grandes personnes chuchotaient tout bas, dans les couloirs de l'orphelinat. Ces mots inconnus blessaient tout de même Drake au plus profond de son être, une blessure que seule cette magnifique dame qui venait le voir chaque semaine réussissait à lui faire oublier.
Bien sur dans ce genre d'histoire il faut toujours Ce moment tragique, celui qui rend une vie déjà triste encore plus terrible. Une mâtiné qui commençait comme tant d'autres, n'allait pas se dérouler comme prévu. Il restait encore deux jours avant que sa mère ne revienne le voire. Encore deux longs jours pour que son sourire prenne la place qui lui ai dû sur son petit visage. Or qu'elle fut sa surprise quand il la vit arriver aussi tôt. Mais aucun sourire ne se présenta, comment aurait put-il sourire ? Sa mère se faisait traîner par le poignet par un homme qui n'était ni grand, ni large d'épaule, mais qui d'une certaine façon s'imposait dans ce couloir. Il terrorisa le jeune homme, quelques gouttelettes coulèrent le long de son entre jambe. Il était tétanisé, un bruit sourd lui battait les tympans. Il voyait sa mère criait de chagrin, l'autre homme hurlait de rage, tous les enfants autour de lui ne ressemblait qu'à une bande sauvage, gesticulent dans tous les sens, semblable à ces primates d'îles éloignées qu'il avait vu en photo dans des livres de sciences. Le bruit ne faisait plus qu'un avec ce couloir, comme s'il faisait parti à par entière de ce lieu. Mais Drake n'entendait rien. Il était sous l'état de choque. Quand un homme l'agrippa et le rangea sous son épaule il ne chercha même pas à se débattre. Sa mère quant à elle lançait des gifles à tour de bras, mais se ne fut que futile, le gorille ne broncha pas.
Il ne se rendit pas compte du trajet, pour lui tout s'embrouillait, une minute pouvait durée une heure, et une heure une minute, il ne faisait plus la différence. Quand il immergea, il se tenait debout, sur le pont d'un navire, avec l'homme qui plus tôt s'était imposé dans ce couloir. Son gorille était derrière lui, les bras croisés. Tandis que la mère de l'enfant était dans une voiture sur le port, les yeux baissés vers le planché du véhicule. Il la voyait grâce au vent marin qui faisait bouger frénétiquement les rideaux de la calèche. Pourquoi elle ne le regardait pas, pourquoi aujourd'hui elle n'était pas venu simplement l'embrasser ? Pourquoi elle n'avait pas attendu deux jours de plus avant de venir le voir comme d'habitude ? Tant de points d’interrogations qui s'envolèrent quand on lui secoua l'épaule. L'homme était accroupi en face de lui,, sa poigne sur l'épaule était ferme, il ne dissimulé que trop mal sa rage, même si sa voix trahissait une once de remord.
« Petit, je ne cherche pas d'excuse, tu es une plaie pour moi et ma carrière, et je te laisse à ton bon vouloir le droit de me haïr à jamais. Mais sache que je ne fais pas ça par plaisir. Que ta vie soit courte. »
Sur ces mots il se retourna tout en faisant claquer sa cape, son homme de main lui tendit un chapeau, qu'il s'empressa d'enfiler. Des perles de larmes commencèrent à s'écouler le longs des pommettes et des joues du garçonnet, là où il aurait dû arpenter un si beau sourire dans ces irrécupérables deux jours.
Un homme à l'odeur désagréable de transpiration et de goémon, l'agrippa et, s'en aucune formalité, lui mit un collier métallique autour du coup, relié à une chaîne.
« Spère qu'ça t'plaira Las Camp P'tit. C'là qu'tu va. Passe un bon vo'age. »
Il ne savait plus d'où il partait, où il ce trouvait, il ne savait plus rien. Juste que Las Camp, aussi terrifiant que ça semblait l'être, était son seul avenir. Il n'avait jamais eu aussi peur de sa vie. Il regrettait déjà son surnom de Petit Bâtard.
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« Viendez voire M'sieur Dame ! Viendez voir ma marchandise ! Toute fraîche toute neuve !»
On sentait l'effort dans l'élocution de ce brave marchand, passez un voyage entier à l'entendre prononcer qu'une syllabe sur deux, rendait son slogan de vente égal à la beauté d'un chant de compteur de village.
Drake avait déjà eu la chance de faire un tour au marché avec Soeur Prudence quand il était encore à l'orphelinat, toutes ces senteurs d'épices, ces mélanges de couleurs, ces marchands au sourire prompt. C'était de loin de très bon souvenir. Très loin du souvenir qu'il allait garder de ce marché là. L'odeur était putride, les couleurs ternes et les marchands édentés. Il était accroché par le cou à un anneau de l'estrade. Ici il ne s'appelait plus Drake, il était plus connu sous le nom : Lot 17, jeune garçon, vierge. Il ne comprenait pas ce que voulait dire ce dernier mot, mais il paraissait que pour certains clients cela semblait important. Il se demandait si ça avait un quelconque rapport avec une forêt, le coup qu'il reçu dans l'estomac ne fut pas la réponse qu'il attendait.
Un autre de ses camarades d'infortunes fut vendu. Plus que trois lots et se serrait à son tour. Il avait envie de pleurer, même si plus tôt on lui formellement avait interdit, il commençait à avoir du mal à se contenir. Puis il vit dans le public deux hommes, ils semblaient moins sales que la population ambiante. Ils commencèrent à chuchoter entres eux tout en gardant le contact visuel avec le gosse. Quand son tour arriva d'être mis devant les feux de la rampes, il ne suffit que d'une trentaine de secondes pour qu'il se retrouve être la possession de ces deux hommes, les autres acheteurs potentiels ayant étrangement vite changé d'ardeur aux vues du garçonnet.
Il se retrouva très vite tenu en laisse par l'un des deux hommes, le moins grand des deux, mais le plus âgé. Il avait l'air plus sympathique, que l'autre, cet autre qui marmonna tout le long de la route, trouvant que cette histoire n'était qu'une idée stupide et puéril, que le voyage serait long et que l'enfant ne serait qu'un stupide rat en plus à nourrir. Le premier lança un regard complice au gamin, lui fit un clin d’œil et lui promit que la laisse ne serait que temporaire, que maintenant il ferait partit des sept familles, qu'il n'avait plus à s'en faire tant qu'il suivrait les ordres.
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Il eu dû mal à se faire à cette nouvelle famille, peux de personnes ne l'avaient acceptées dès le départ. On l'avait surnommait le caprice de Lockhart. Ce dernier était un homme d'âge mur, qui avait perdu tragiquement sa femme emportait par la maladie. Cette même femme avec qui il n'avait pas eu le temps de fonder une famille. Drake en plus d'avoir adopté le nom de Lockhart avait prit la place du fils que son nouveau père n'avait jamais eu. Ce ne fut pas simple au début, le gamin restait que trop souvent sur ses gardes, craintif et étant devenu assez sauvage, comme si le choque qu'il avait reçu des mois plus tôt l'avait poussé vers ses plus bas instincts. Or la figure aimante de Lockhart eu raison du garnement qui redevenu ce garçon réservé mais jovial en présence de son parent.
Les années passèrent à une vitesse folle. Le garçon prit part au business de la famille, celle-ci qui prit avantage du côté discret de l'enfant. Une discrétion qui le suivit tout au long de sa vie, même si avec l'âge un charisme assez puissant pris part en lui, un charisme qu'il réussissait tantôt à dissimuler. Ce talent poussa le respect de plusieurs des anciens de la famille.
A sa majorité on le mit à la tête de plusieurs casse, sans réel grande envergure, n'oublions pas qu'il n'était qu'un ancien esclave, alors que la famille regorgeait de fils ''de'', qui avaient leur place légitime au centre de celle-ci.
Sa dernière mission au sein de la famille se déroula sur Inari, ou plutôt sur le transport d'Inari vers Boru Bodur, qui impliquait de gros piafs d'une région lointaine et le monopole du transport vers l'île flottante. Malencontreusement quelque soucis technique encoururent à l'avortement de ce projet. Drake reçut le blâme de cet échec tout en évitent toute sanction, car un événement chamboula les Sept familles. Son père adoptif avait trouvé la mort. Une tentative veine d'échapper à la marine l'avait poussé tout droit vers les abîmes. Se fut un choc pour lui et pour un grand nombre de la famille qui le portait tous dans une grande estime.
Drake avait pas loin de la trentaine quand le deuil l'envahit de nouveau, sa seule famille était morte. Il avait depuis longtemps déjà fait le deuil de sa mère, même si celle-ci n'était sans doute pas morte, il si était poussé à le penser, ne connaissant rien d'elle, ne se souvenant même plus de son visage, qu'il avait longtemps tenté de se rappeler. Il avait abandonné tout espoir de la retrouver un jour.
Et cet incident motiva Drake à tout quitter. Son père étant mort, il n'avait plus aucune raison de rester au sein de l'organisation, car il fallait bien l'avouer, il était surtout rester pour lui, pour son sauveur, la seule personne à lui avoir donné sa chance. Il était restait où on avait le plus besoin de lui, même s'il savait que sa morale était en conflit perpétuel avec celle de ses comparses. Or il pouvait dès à présent mettre en route son projet de longue haleine, qui était avoir sa propre vie. Ne plus être le bijoux précieux enfermé dans un coffre aux allures d'orphelinat, ne plus être le simple caprice d'un homme seul, ou l'outil d'une organisation du crime. Maintenant c'est lui qui aurait ses propres rênes en mains. C'est lui qui forgera sa destinée ou celle des autres. Mais pas de la même façon que cet homme qui l'avait vendu il y a tant d'année, jamais il ne fera directement de mal à un enfant. Étonnant tout de même, il n'en voulait pas à cette personne de l'avoir arraché des bras de sa mère. Drake avait compris que cet homme avait fait en sorte d'avoir le contrôle, pour arriver à ses fins, en faisant en sorte qu'aucune embûche se retrouverait sur sa route. Quelque chose qu'avec le temps le jeune homme avait appris à respecter.
D'un placard Drake sortit une cape sombre et un chapeau de même couleur. Il était temps de partir. La mafia lui avait déjà beaucoup appris, sur la corruption et le contrôle, mais il avait encore beaucoup à acquérir. Il allait devenir un spectre pour quelques années, continuer à apprendre ce que le monde pouvait lui offrir et, quand le moment sera propice, il sortirait de l'ombre et deviendrait quelqu'un, quelqu'un d'influent. Pour façonner le monde en ce qu'il pourrait être, quelque chose de mieux.
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[justify]Informations IRL
Prénom : Stef
Age : 22
Aime : Les comics, le ciné, la bière, se marrer, la bière.
N'aime pas : Ne pas se marrer, les chieurs.
Personnage préféré de One Piece : Alors là c'est une belle colle qu'on me pose, ils sont tous super cool !
Caractère : Un gars assez arrangeant, qui tante aussi bien qu'il peut de ne pas être trop casse pied. Souvent de bonne humeur. Qui est plus habitué de jouer des personnages beaucoup moins sérieux, mais qui va tenter sa chance avec celui-ci.
Fait du RP depuis : Depuis j'ai 15 ans je crois, j'ai fait une pose de 1 ans et je reviens pour jouer avec Richard ^^
Disponibilité approximative : Tous les jours. Sauf ceux où j'suis pas là ^^.
Comment avez-vous connu le forum ? Richard
Dernière édition par Drake Lockhart le Dim 22 Juin 2014 - 23:20, édité 1 fois