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Tout change

Je vous ai dit que je voulais voir personne !
Et même pas un vieil ami ?

Dans l’encadrement de la porte, la tête d’Otto apparait. Visage marqué par les derniers jours et mince sourire, on dirait qu’il a vieilli de quelques années. De mon côté, j’évite de lui lancer la bassine que j’avais en main et que je réservais à l’aide-soignant. Je pensais qu’il allait encore passer sa tête pour la cinquième fois ce matin. Je veux voir personne, oui, mais en même temps, Otto, il a le droit. C’est chez lui, partout. Et puis, il sait tout et il me comprend. D’un geste, je l'invite à entrer, ce qu’il fait en fermant la porte derrière lui. Il dépose un long paquet sur une petite table avant de s’assoir sur la chaise disposée à côté de mon lit. Comme je veux pas passer une nouvelle fois comme un blessé à côté du vieux briscard, je me bouge un peu pour m’assoir sur le rebord du lit médical. Otto m’observe.

Ça va mieux ?
Ouais. J’ai beau gueuler, ils sont compétents.
T’as eu de la chance, tout de même.
J’ai surtout eu la chance d’avoir ma petite nièce pas loin. Elle déconnait pas quand elle disait être experte en plongeon sous-marine…
Oui. Sans ça, ça aurait pu être pire…
Vrai que je nage comme une enclume.

On se tait. Nos regards s’évitent pour certaines raisons. Puis je ne peux m’empêcher de poser la première question qui m’importe.

Elle va bien, sinon ?

Depuis les événements d’il y a quelques jours et ma séparation avec Milly, j’ai passé mes journées dans le centre Sengoku pour me soigner de mes blessures dues à ma chute. J’ai presque aperçu Mäelys quand elle me transportait hors de l’eau, dans un état de semi-conscience. Depuis, je ne l’ai plus vu. Je me sens encore coupable, c’est naturel. Et je ne voudrais pas qu’elle aille encore plus mal. Pas après tout ça.

Je l’ai vu hier. Elle allait bien. Elle t’a pardonné.
Ah ? … Je peux la voir ?
Elle est partie. Son équipage a repris la mer.
Ah…
Elle te donne rendez-vous dans ta demeure familiale pour la fête de famille annuelle. Elle espère que tu seras là.
Je lui dois bien ça.


Et…

Milly ?

C’est ça. Mon regard vient se poser sur ma table de chevet. Là, contre le pot de fleurs, une lettre. Sa lettre. Celle que je n’ai pas ouverte. Celle que Mäelys était venu m’apporter en haut des falaises. Elle a bien fait de pas sauter à l’eau avec, mais le vent l’a emporté. On m’a dit qu’elle avait passé une nuit pour la retrouver sur la corniche rocheuse. Cette lettre, c’est mon dernier lien avec Milly. Et j’ai peur de la lire. Alors, je la garde fermée pour le jour où je serais prêt à la lire. Je retourne vers Otto après ce petit égarement.

Où… ?
Elle a quitté Grandline. Elle est loin maintenant.
… bien…

C’est un choix. Un choix de la laisser partir. Si un jour nous devons nous revoir, nous nous reverrons. J’ai toujours dans un coin de ma tête l’endroit où sa famille a vécu. Probable qu’elle y retourne. Je saurais la retrouver au moment opportun. Apprendre qu’elle est désormais loin de moi, ça me libère un peu. J’avais peur de lâcher prise et de vouloir tout réparer. Réparer ce qui ne peut plus l’être. Ça aurait été pire. J’ai tenu bon sur mon lit d’hôpital. C’est ce qui importe.

Je vais bientôt sortir ?
J’en ai parlé avec le médecin. Tu peux sortir tout de suite. Ne fais pas trop d’effort, mais tu le sentiras rapidement si tu en fais trop.
Charmant.
Sinon, sortir, c’est bien, mais que comptes-tu faire ?

Cette question, je me la suis déjà posée. Et c’est en souriant ironiquement que je lui réponds avec une détermination sans faille

Puisque je suis incapable de prendre de bonnes décisions dans des domaines que je ne connais pas, autant rempiler pour ce que je sais faire de mieux.

Otto esquisse un sourire.

La marine ?
La marine.

Et je complète.

J’ai peut-être seulement peu d’années à vivre, alors autant les mettre au service des gens. Autant faire en sorte que ces années soient des années où les gens se souviendront de moi comme quelqu’un qui les a aidés. Je fais faire en sorte de laisser une trace meilleure que celle de Pludbus dans ce monde.
Bonne résolution.

Il tend sa main, je la serre sans hésiter. Je me sens retourner dans la marine. Ça fait du bien. La marine, ça a toujours été ma famille. Et ça le restera.

Ça tombe bien, j’ai quelque chose à te donner.

J’hausse les sourcils, perplexes. Il se lève pour aller chercher son colis. Lentement, il enlève le carton recouvrant ce qui semble être un sabre un peu plus court et que la normale, légèrement courbée, rangée dans un fourreau d’un blanc d’ivoire uniforme à part une bande bleue sur chaque côté d’un bleu clair. Je pris le fourreau dans les mains, observant le pommeau. Le bout représente une tête d’oiseau. Plutôt joli. Le pommeau, enroulé dans des bandelettes bleues comme celle du fourreau, a à sa garde deux inscriptions. Dawn. Hope. Je tire la lame, dévoilant une lame finement aiguisée avec des figures gravées sur le plat de la lame. Un soleil naissant à sa base et des volutes de fumée sur le long de la lame, s’attenuant plus on s’approche de la pointe. Une belle lame. Pas ordinaire.

Qu’est-ce … ?
Il t’est destiné.
Qui ?
Un de tes frères d’armes. Yamamoto Kogaku. Il te l’a offert avant de partir. Je l’ai gardé avec moi un temps. J’estimais à ce moment-là qu’il était préférable que tu vives ta relation sans pensée au passé. Sans penser à ce que représente ce sabre.

Il n’a pas besoin de me le préciser. Je sais ce qu’il représente. Ce sabre, c’est le fruit du travail de Yamamoto, mais pas seulement. Il faut des sentiments pour faire une bonne lame et je sens ces sentiments. Elle a été forgée avec toute la tristesse des Ghost Dogs. Elle a été forgée avec la peine de ces Ghost Dogs orphelins de leur capitaine, Gharr Hadoc. Lui qui était samouraï, un sabre a une grande valeur à ses yeux. L’arme ne semble qu’être plus belle avec tous ces sentiments qui débordent de la garde et de la lame. Un sentiment de perte. Et l’envie de couper le destin pour retrouver ce que l'on a perdu. Voilà ce qu’elle inspire. Voilà ce qu’elle représente.

Elle n’a pas encore de nom.

Je souris. Ça, ça veut dire qu’il faudrait que je lui donne un nom. Et un nom me vient, tout de suite. Quoi de mieux que le nom du capitaine des Ghost Dogs pour baptiser le nom d’une lame forgée en son souvenir. L’idée me plait. Mais elle me dérange aussi. Comme si j’oubliais quelque chose. Un souvenir qui remonte à peu longtemps. Un souvenir qui ne concerne par Gharr Hadoc, mais qui concerne une perte très dure.

Et je m’en souviens. La perte de Gharr Hadoc n’a pas été la seule perte terrible pour la marine. Il y’en a eu une autre. Un homme qui a su représenter fièrement la marine dans sa base. Un officier qui a su commander l’un des plus grands navires du monde et commander à une nouvelle génération d’hommes et de femmes extraordinaires. Un fils qui a fait la fierté d’un père vice-amiral. Keegan. Pauvre toi. Il ne méritait pas ça. Il est mort. Il ne reviendra plus. Et c’est ce fait qui me révèle le problème de mon premier choix. Cette lame, c’est la tristesse de celui qui a été perdu. Mais Gharr Hadoc n’a pas été perdu. Non. Il a disparu. Il n’est pas mort. Et je me souviens alors d’une promesse que Lilou m’a faite. Celle de retrouver Gharr Hadoc au moment où je ne savais plus où aller. J’ai botté en touche. J’ai laissé à une non Ghost Dogs l’objectif de trouver le Ghost Dog. Ce n’est pas acceptable. C’est fuir. C’est aux Ghost Dogs de retrouver leur capitaine. C’est une question d’honneur.

Gharr Hadoc n’est pas mort et il continuera d’incarner la marine lorsqu’il sera libre. Par contre, il y a un contre-amiral qui ne reviendra pas et qui incarne à la perfection ce sentiment de perte que l’on aimerait retrouver.

Salem.
Quoi ?
Cette lame s’appellera Salem.

Alheïri Salem Fenyang. Un homme d’exception. Un homme qui a perdu la vie pour ses idées. Il mérite les honneurs. Et avec l’aide de cette lame forgée dans les larmes des Ghosts Dogs et portant le courage d’un homme tel que Salem, il n’y a pas moyen que l’on ne retrouve pas Gharr. La flamme de la détermination brule dans mes yeux. Otto le voit.

Que vas-tu faire ?
Retrouver et libérer le capitaine Hadoc !

Il semble surpris. Puis il hoche de la tête comme s’il approuvait. Toutefois, il ajoute une remarque.

Tu vas avoir besoin d’hommes.

Oui. Seul, ça va être compliqué. Mais je ne pense pas être le seul à vouloir retrouver Gharr.

Les Ghosts Dogs sont… ?
Une grande partie est encore à Navarone. Parmi les cadres, le lieutenant-colonel Kogaku a été réaffecté ailleurs. Le lieutenant-colonel Lawblood et le commandant Trovahechnik ont été temporairement affectés à Navarone. Il me semble aussi que le colonel Aegirson a pris le commandement d’un équipage. Je l’ai vu hier.
Je peux les récupérer pour mener à bien cette mission ?
Je doute que tu sois en mesure de commander au Colonel Anderson. Il y a peut-être moyen pour qu’il soutienne ton initiative avec ses nouveaux hommes.
Mais le reste des Ghost…
Ce n’est pas non plus à toi de commander.

Je fronce les sourcils. Bien sûr que je n’ai pas le grade pour mener une telle mission. Et commander les Dogs, ça revient uniquement au capitaine Hadoc. Mais… est-ce que ça voudrait dire que Otto se propose pour diriger l’opération ? Il balaie d’un revers de main ma première idée. Trop excentrique.

Le commandant de la base GM42 reste et restera le commandant Trovahechnik. Et il a toujours été le commandant en second des Ghost Dogs.

GM42. C’est vrai que je suis une base de la marine. Une base mobile. Je n’ai pas parlé à Trovahechnik depuis… des lustres. Depuis que je l’ai copieusement insulté à mon réveil à Navarone. C’est loin tout ça. C’est comme si un monde nous séparait depuis ce jour. Mais au moins, je n’ai pas souffert de son inhumanité lors de mon aventure avec Milly. Il va falloir que j’aille lui parler. Ça sera pas simple, mais c’est une occasion aussi de repartir sur de bonnes bases avec lui. Enfin, je doute qu’on puisse réussir à obtenir quelque chose de vraiment positif étant donné la personnalité très désagréable de Lou Trovahechnik, mais je sais comment il marche. L’efficacité, l’ordre et le respect des règlements sont ce qui le fait vivre. Si on peut appeler ça vivre. Il suffit d’aller dans son sens pour que ça se passe bien. Probablement.

Ça me fait penser que j’ai plusieurs centaines d’hommes qui sont censés être affiliés à la GM42…
Tu peux déjà les préparer.
Ce n’est pas à toi de com…
Laisse. Fais-moi confiance. Trovahechnik, c’est du tout cuit.
Prétentieux.


***


On frappe. L’écriture s’arrête un instant. Deux yeux vides d’émotions se lèvent vers la porte, quittant un instant la soixante-douzième page de son rapport. Troisièmes copies, évidemment ; la journée a été un bonheur de rédaction dans le silence le plus total.


Entrez.

Et le commandant Trovahechnik retourne à ses lignes, profitant du court instant qu’il m’est nécessaire pour ouvrir la porte, passer l’ouverture et refermer derrière moi, pour rédiger trois nouvelles lignes de son rapport. Puis il lève les yeux, croisant mon regard. Rien ne s’exprime sur son visage, si ce n’est peut-être le profond ennui d’avoir été déranger.

Commandant Trovahechnik.


Salut impeccable. Ça fait bien longtemps que je me suis pas permis ce genre de protocole. À l’intérieur de ce bureau, je ne suis pas un gamin juvénile, mais une version rajeunie d’un vieux croulant de la marine. Aux yeux du Cachet. En parlant de son surnom, le commandant tamponne le bas de son rapport en usant des cachets dissimulés dans ses doigts de cyborg. J’avais oublié que dire qu’il n’était plus humain n’était pas qu’au sens figuré.

GM42. Que me voulez-vous ? Vous passez vos petits nerfs sur ma personne ?

Ce ton sec. C’est lui. Il est inimitable. L’incarner est d’une difficulté extrême à en craindre que son légitime propriétaire ne se reconnaisse pas dans son interprétation. Et ça en serait triste. Pas pour Lou, il ne pleure pas.

Commandant Trovahechnik, je suis d’abord venu pour m’excuser pour les mots que j’ai eus à votre encontre. Sachez qu’il ne reflète en rien le sentiment de respect que j’ai pour vous et qu’ils ont été prononcés sur un coup de folie, conséquence de ce qui m’a fait devenir, disons, plus jeune en apparence. Toutefois, il est vrai qu’un marine n’a pas à se laisser abandonner par un coup de folie passager. Et je suis prêt à accepter la punition que vous jugerez la plus pertinente pour ces mots.


Le texte a bien été appris, mais j’ai un peu improvisé. Toujours au garde-à-vous, j’admire mes capacités retrouvées de jeune garçon à pouvoir improviser du baratin et à tenir le salut sans ciller. Avec de l’arthrite, c’était un peu plus dur. En face, je sens Lou suspicieux. C’est vrai qu’il y a un gouffre entre le Pludbus et le Pludto, le passage avec les mots d’oiseaux ne comptant pas beaucoup. Je sens son esprit me sonder, cherchant à déterminer mes intentions réelles. Il pense que je vais lui faire un coup fourré digne de La Plaie. Fixe, il attrape une feuille et griffonne quelques mots. La sentence tombe.

Vous aurez un blâme, GM42. Je ferais en sorte qu’il soit bien en évidence dans votre dossier.

Prévisible.

J’accepte vos excuses. Tâchez de ne plus recommencer et de conserver le peu de dignité qu’il vous reste, GM42.

Dignité. Le mot me donne l’inspiration.

En parlant de dignité, commandant…

Son visage se fait plus inquisiteur. Il sent venir l’insolence. Je le sens aussi, alors, je ravale quelques mots, en choisissant d’autres biens plus corrects.

De quoi parlez-vous, GM42 ?
En tant que Ghost Dogs, je n’ai plus de dignité à savoir que notre Commodore, le capitaine Gharr Hadoc, n’a toujours pas été retrouvé et que nous, son équipage, n’entreprenons rien pour le retrouver.

Ses yeux rétrécissent insidieusement. J’ai dit des mots plus corrects, mais pas forcément beaucoup moins insolents. En clair, je lui dis qu’il n’a aucune dignité, lui aussi. Après, je ne suis pas sûr que soit quelque chose d’important chez lui, ni même s’il en a une.

Qu’est ce que vous insinuez, GM42 ?
Commandant. Je suis déterminé à retrouver le capitaine Gharr Hadoc. Et je suis persuadé que tous les Ghost Dogs le sont. Et je n’ai aucune envie de rester là, les bras croisés, à remplir de la paperasse, alors que je peux tenter de retrouver le capitaine Hadoc.
Qu'est-ce qui vous fait dire que je n’emploie pas mes talents à retrouver sa trace ?

Je chavire un instant. Il marque un point.

Ainsi donc, vous l’avez retrouvé, commandant ?
Je n’ai pas dit ça, GM42.
Vous n’avez rien trouvé, donc.
Je n’ai pas dit ça, GM42.

Je l’observe, curieux. Mais je ne dis rien. C’est à lui de l’annoncer. D’en avoir l’envie. Il me jauge du regard, estimant mes capacités. Et cette soudaine politesse qui le dérange. Je reste stoïque.
J’ai rien à perdre en même temps.

J’ai une piste. Quelqu’un qui aurait été vu en compagnie de celle qui a revendiqué l’enlèvement du Commodore.
Parfait ! On part quand ?

Il fronce les sourcils comme si l’idée parait saugrenue.

Partir, GM42 ? Vous restez ici. Je ne m’encombrerais pas de votre désagréable présence.
Je proteste, commandant ! Je dois venir avec vous !
Et en quel honneur, GM 42 ?
Vous êtes le commandant de la GM42 jusqu'à nouvel ordre, Commandant, vous ne pouvez quitter votre affectation sans ordre allant dans ce sens !

Pris à son propre piège, il ne va pas contredire les ordres. Il se pince les lèvres, hésitant, cherchant une solution. J’enfonce le clou.

Commandant, vous ne pouvez nier que les capacités de mon fruit du démon seront un atout de taille pour gérer les imprévus. Je vous rappelle que vous commandez plus de six cents hommes dans cette base. En tant que capitaine en second des Ghost Dogs, vous avez le droit de commander le passeur et je suis persuadé que les Ghost Dogs répondront présents pour retrouver leur capitaine. Il n’y a pas mieux comme hommes pour retrouver un capitaine que son équipage. Partir sans l’un d’entre nous, c’est se priver d’un atout inestimable. Et comme nous avons échoué une fois, il ne faut absolument pas laisser cette opportunité nous échapper.

C’est ce que je pense, Commandant.


Une veine de la tempe tressaille. Je souris discrètement. Je sais que j’ai réussi.

Je vais faire le nécessaire… GM42.
Mais attention, à la première incartade, je ne vous lâcherai pas.

Entendu, Commandant.
Repos.

Enfin, je commençais à avoir une crampe.

***

Quelques jours plus tard, les docks de Navarone résonnent des cris de plusieurs centaines de marines s’apprêtant à partir en mission. Le passeur sera le navire et les Ghost Dogs, venus des quatre coins de Navarone, ont accepté avec joie d’entreprendre cette mission d’honneur. Lawblood. Aegirson, Tales. Bean. Ils sont tous là. Au final, c’est Anderson qui commandera le passeur. Il est colonel. Lawblood le secondera tandis que Bean fera le quartier maitre, comme d’habitude. Trovahechnik a décidé d’installer ses quartiers dans la GM42.

Car dans les jours précédents, une exploration de l’intérieur de la GM42 a été opérée. Pendant l’époque Pludbus, l’intérieur ressemblait à celui d’un château humide et décrépi, le nouvel intérieur révèle une forteresse propre et lumineuse. L’ombre et la lumière. Les marines ont été davantage enthousiasmés à s’installer entre ces murs de pierres et de chair que les premiers hommes de Pludbus. Le matériel a été installé et tous les hommes de la GM42 ont commencé à prendre leurs habitudes au sein de leur base hors norme.

Installé au milieu du navire, armé de sa nouvelle lame ; Salem, Pludto remplit son office de base. Il communique via den-den avec le commandant et le colonel. Et tandis que les amarres sont coupées et que l’ancre est relevée. Le passeur s’empresse de partir pour une nouvelle mission. Une mission d’une extrême importance. Mais qui est tellement importante pour les Ghost Dogs.

Retrouver le Ghost Dog.
  • https://www.onepiece-requiem.net/t2303-fiche-du-vieux-pludbus
  • https://www.onepiece-requiem.net/t2255-toujours-pas-six-pieds-sous-terretermine-meme