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Martine va au Zoo

Parfois, voir souvent, nan, en fait tout le temps, j'agis par conviction. Quand j'colle une trempe à un mec, je le fais pour son bien, pour qu'une fois réveillé, il réfléchisse à la raison qui m'a poussé à lui incruster mes phalanges dans la tronche. Toujours. C'est pourquoi, quand on m'a demandé de l'aide pour cette mission, j'ai pas hésité. Ce n'était même pas une question de Révolution ou quoi, juste du bon sens. J'ai lâché un banco, comme ça, sans même réfléchir. Vous allez dire que j'en fais peut être un peu trop mais bordel, c'est quand même le pire truc que l'humanité ait faite après les armes à feux. Je suis désolé mais moi, quand je vois ça, j'en ai des boutons. C'est à vomir une telle cruauté et dire que certains amènent leurs gosses voir ça. Notre société va mal, passe encore l'esclavagisme, les privilèges, la ségrégation, les dictatures mais bordel, FERMONS LES ZOOS !

Martine va au Zoo Zoo19_1__665966n
J'ai débarqué tranquillou il y a deux jours, j'tourne en ronds dans c'te putain d'île, ça grouille d'uniforme dans tout les coins. La mission sera périlleuse mais à vaincre sans risques, il n'y a pas de gloire. J'sais plus qui disait ça mais il avait foutrement raison. Même si j'fais pas ça pour la gloire, juste pour les animaux quoi. Ils n'ont rien fait et ils sont exposés à nos sales tronches d'humains toute la journée. J'vais pas trop m'étendre sur le sujet car c'est un corde sensible pour moi et je sens l'émotion jaillir en moi, putain, j'crois que c'est une larme. Aller ! On se reprend un peu là, j'dois rencontrer une gonze d'ici peu, elle m'a filé son blaze par Den Den l'autre jour, elle avait l'air carrément motivée et prête à agir, ça m'a convaincu. Je lui ai dis un truc du style:

Ecoute petite, si je me déplace, c'pas pour compter fleurette, j'veux que ça démastique, compris ?

Elle a carrément explosé de joie quand j'ai accepté de venir. Moi ça m'a fait un peu du bien aussi. Car franchement, j'en avais marre de cogner des tronches pour la Révolution, c'est pas toujours facile la vie de gorille pour une cause. On casse des bras, des jambes, des têtes mais au final, on fait pas trop nos projets. Alors c'est les impératifs toussah mais moi, j'préfère quand même sauver des bestioles plutôt qu'avoiner des péquenauds. J'ai l'impression d'être plus utile et surtout de respecter mes convictions. Nan mais c'est vrai quoi !? On peut être un sacré donneur de gnons et être pour autant humaniste voyez vous. Bref, on s'égare, la fille qui m'a demandé de l'aide, c'est elle:
Sérotonine
Protectrice des animaux



Un sacré look et des idées plein la tête. Elle en veut la petite, j'suis sur qu'on va réussir à faire un truc. Elle est à la tête d'une petite bande d'écolos de mes deux, ils sont pas trop futés mais motivés, je ferais avec. On a fait une petite réunion pour se présenter, il y avait du thé et pas une seule bière, j'étais vert. Ils mangent pas de viandes non plus, ça se tient en fait, ils m'ont expliqués le concept, j'y avais jamais réfléchis. Ensuite on est parti voir le zoo et là, c'était glauque putain. Bon déjà, ça grouillait de mouflets qui beuglaient dans tous les sens. J'en ai cogné un derrière la tête. Il avait pas ramassé un papier de bonbon, je me suis pris l'chou avec sa génitrice. Elle avait limite plus sa place dans la cage des macaques que les pauvres singes, bref, le nain voulait pas ramasser son papier alors je l'ai balancé dans la flotte, j'avais pas vu que c'était l'enclos des crocos, je me suis excusé après. La mère voulait pas passer l'éponge, j'ai du prendre un peu de distance. On a prévu une autre réunion ce soir, j'crois qu'ils adorent ça, les réunions. C'est le genre de mecs à discuter 115 ans d'un truc avant de le mettre en place. Mais bon, ils ont bien compris que ça me courait sur le haricot donc ils ont promis de faire des plans ce soir. Je t'avoue que moi j'commence à en avoir un qui trottine dans la caboche. Si ils se sortent pas les doigts de la où je pense, j'vais le faire à ma façon, histoire de rire un peu.
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Santa Klaus avait débarqué sur Shell Town le matin-même, de bonne heure. Comme son rendez-vous était en fin d'après-midi, il en avait profité pour flâner dans la ville. Il n'était jamais venu ici, donc autant en profiter pour se balader. Son navire faisait escale quelques jours le temps de vider puis remplir la cale, et distribuer les permissions aux marins.
Laissant le capitaine du bateau s'occuper de tous les détails administratifs à la capitainerie, il mit donc un de ses anciens costumes, le marron. Cela lui fit bizarre, étant donné que ce n'était plus tellement le genre de vêtements qu'il portait depuis son accident de pédalo. Après quelques mouvements néanmoins, il se sentit un peu mieux.

La ville était bâtie assez verticalement, ce qui le réjouit étrangement. Cela donnait une architecture agréable à l'oeil. Par contre, les maisons en terre séchée, bien qu'homogènes, faisaient un peu pouilleuses. Au hasard de ses flâneries, Santa tomba sur plusieurs panneaux qu'il ignora au début, puis qu'il décida de suivre, après être rentré déjeuner sur son bateau. Le coq, James, lui bricola quelque chose avec des restes de poisson séché et des agrumes. En même temps, les cales en étaient encore pleines.
Une fois son repas frugal avalé, sur un signe de main aux marins de corvée de déchargement ou de quart, il redescendit à terre et demanda son chemin. Suivant le raccourci qu'on lui avait proposé, il enfila plusieurs ruelles très pentues aux pavés branlants pour arriver directement devant le zoo.

On le lui avait vanté, les panneaux et affiches avaient achevé de l'intriguer, et il avait du temps à perdre, donc il décida d'y faire un tour, histoire de voir. Après avoir brièvement fait la queue à l'entrée, et qu'on lui ait proposé vite fait de mettre un déguisement ''rigolo'' le temps de la visite, il entra.
Les animaux le laissaient pour la plupart relativement de marbre, au moins autant qu'eux étaient de marbre face à lui. Santa fit quelques tours, savourant l'ambiance joyeuse, et prit une barbe à papa pour sur le chemin jusqu'à son rendez-vous. L'image du grand quadragénaire qui en paraissait soixante, mangeant une barbe à papa deux fois plus petite que sa barbe de papa en costume trois pièces devait paraître suffisamment intrigante pour que les gens y regardent à deux fois.

Et décidément, le costume ne lui était vraiment plus très agréable, à force de se balader torse nu, mais connaissant la personne qu'il allait voir, et à quel point elle était portée sur la nécessité d'une apparence toujours tirée à quatre épingles, il avait fait un effort. Il fut donc introduit quelques minutes avant l'heure dite par un majordome averti et distingué dans un petit salon meublé avec goût. Là, il retrouva son hôte.


Thomas Kennedy
Ecoterroriste en herbe




Après avoir échangé les civilités d'usage et s'être enquis de son état de santé depuis son réveil du coma, Thomas lui assura de ses meilleurs vœux et lui proposa un verre de cognac, que Santa refusa poliment. L'hôte de la maison était un armateur avec lequel la Santagricole travaillait. Il était donc important de maintenir de bons rapports, aussi bien économiques qu'humains, dans l'idéal. Alors que Thomas se dégelait petit à petit, la conversation se détendait, devenant de plus en plus familière.
« - Tout de même, c'est heureux que vous vous en soyiez sorti, mais vous avez pris un sacré coup de vieux !
- Ho ! Ho ! Ho ! »
Santa ne sut pas trop quoi répondre, donc il se contenta de rire civilement. La dernière fois qu'il avait vu Thomas Kennedy, il arborait une fière et imposante chevelure blonde qui lui cascadait au-delà des épaules. Quelques années plus tard, il était quasiment chauve, barbu, et ses sourcils lui poussaient presque jusqu'aux oreilles.

Cette réplique tomba plutôt mal, provoquant un blanc de la part des deux hommes. De plus, depuis qu'il était arrivé, Thomas jetait les yeux de plus en plus souvent vers l'horloge qui se trouvait derrière Santa. Et ses yeux contenaient une pointe d'appréhension, ce qui était une émotion qu'il n'avait jamais associée à l'armateur, toujours fin négociateur et maître de lui-même. L'Envoyé de l'Esprit de Nowel hésita à mettre ça sur le compte d'une combine tordue de Kennedy, qui aimait bien rentrer dans la tête des gens, puis écarta cette hypothèse.
Quand l'horloge sonna l'heure, les deux hommes tapèrent leurs mains sur leurs cuisses simultanément, se surprenant l'un l'autre.
« - Ho ! Ho ! Ho ! Il semblerait qu'il soit temps pour moi d'y aller.
- Je suis navré de vous mettre dehors, cher ami, mais une autre obligation m'attend.
- Pas de problème, je comprends bien, Thomas.
- En tout cas, cela fut fort sympathique de vous revoir, et c'est toujours un plaisir de discuter avec vous.
- Je vous retourne le compliment.
- Et je vous souhaite bonne chance dans vos projets humanitaires. Soyez assurés de mon soutien le plus sincère.
- Sur ce, bonne soirée.
- A vous aussi, monsieur Klaus, à vous aussi... »

Une fois dehors, Santa se rendit compte sans surprise que la nuit était tombée. Il en profita pour se glisser sous un porche une dizaine de mètres plus loin, observant attentivement l'entrée de la demeure de Thomas Kennedy. Après un peu d'attente, une silhouette qui ressemblait parfaitement à la sienne sortit, équipée d'un grand pardessus dont le col était relevé. Il jeta un coup d'oeil conspirateur autour de lui avant de se dépêcher vers sa destination.

Santa lui emboîta le pas aussi discrètement que possible.
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Des couverts, des bouteilles en tout genre et des verres remplis d'alcool voltigeaient à travers la pièce et étrangement j'en étais la cible.

Spoiler:

- Hoï Ginette du CALMMEEEEE!!!
- Comment veux-tu que je me calme ? Alors que tes en train D'ME VOLER !?
- Voler ? (Disais-je d'un air étonné)
- Ouais voler !
- Mais je ne sais pas voler, je ne sais même pas planer ?
- PUTIN EN PLUS TU ME PREND POUR UNE CONNE ?! JE SUIS CHAUVE, MAIS PAS DÉBILE !
- Pourquoi tu t'énerves ? Continuons de boire les amis ! TOUS ENSEMBLE BWAHAHAHA ( Chaque regard était figés sur moi, mais personne ne bougé d'un pouce..Je fis donc un Bide monumental.)
- Non Jazper D. John.. Je déteste me faire empapaouter..

Miss Muscle entièrement folle se leva de son tabouret pour m'attraper par la taille, j'étais comme un joué pour elle. Ginette me soulevait comme si de rien était pour en suite me balancer à travers le mur du bar, tous les chauves porteurs de perruques se bidonnaient en me regardant planter à travers toute la salle. « MAINTENANT VOLE ESPECE D'ESCROC ! » Ma fervente camarade de boisson criait de toutes ses forces ! Je me sentais délesté, cette sensation de légèreté qui m'envahissait me faisait éclater de rire étrange non ? Bon faut aussi prendre en compte que j'ai été mis au monde avec une intelligence limité ! Bref, à cet instant je venais de traverser le mur de l'établissement pour ainsi me retrouver dans une ruelle entièrement recouvert d'une énorme quantité de poussière, de gravats et de débris. « Rah mince, je les aimais bien Ginette et ses gros muscles.. » Disais-je en me tapotant délicatement mon short ainsi que mon gilet pour me débarrasser de toute cette poussière. Une fois débarrassé de cette poussière et mon bandana remit en place, je pris la route les mains dans les poches en fredonnant une chansonnette atroce et capable de rendre sourd quiconque ayant la malchance de l'entendre.


Je ne savais pas où me rendre j'étais en quelque sorte un pauvre pirate perdu dans une ville où la marine était en abondance, je n'arrêtais pas de croiser des troupes de soldats armée jusqu'aux dents, mais c'est une foule énorme qui attira mon attention. Mon regard s'était posé sur cette file gigantesque constituée de plus d'une centaine de personnes. Mes yeux brillaient de mille feux, je m'émerveillais face à l'entrée de ce Zoo énorme ! De l'extérieur je pouvais entendre les fauves rugir et c'était suffisant pour prendre la décision d'y entre.

« Hoï ! Direction LES FAUVES ! »

Tout en me baladant dans ce splendide Zoo, je dessinais un sourire d'ahuris sur mon visage comme j'en avais l'accoutumance, en effet pendant ma petite promenade je croisais plusieurs espèces différentes et j'en étais abasourdi. Mais ce n'était rien..Mon cœur palpitait de plus en plus vite, je sentais l'adrénaline grimper en moi ! L'excitation était à son comble, j'étais enfin arrivé devant l'enclos du célèbre fauve dont tous les clients parlaient depuis l'entrée du parc. Je tenais fermement les barreaux de sécurités de l'enclos, quant à mes yeux ils étaient entièrement sortis de leurs orbites j'étais comme ces gamins en totale admiration ! « Saaaayé... J'Y SUIS !!!! » Lâchais-je juste avant d'entendre le violent rugissement de la bête sauvage !

- Wow s'trop coooOOOOOOOLLLL !
- Ouaip, t'as raison mon garçon !
- Trop stylé le lion !
- Et ouaip petit gars, c'est le favoris ! Il s'appèle Jozper.
- Jozper ? D'accord ! J'peux le caresser ?
- Hin ?.
- Okay !
- ATTEND NOOOOOOON ! C'EST INTERDIT ! TU VAS TE FAIRE CROQUER ! SORS D'ICI !

C'était déjà trop tard j'avais délibérément escaladé les barreaux de sécurités, je me trouvais à présent dans l'enclos qui ressemblait comme deux gouttes d'eau à son environnement naturel.

« Salut le matou ! Allez vient voir tonton Jazper ! »


Lâchais-je en m'approchant inconsciemment du mastodonte.

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Sheel Town, une île vraiment calme, avec beaucoup de passage. J'étais arrivé sur cette île après de nombreuses péripéties, incluant de dures négociations et beaucoup de peurs avec des marchands, une analyse presque complète d'un monstre marin si le capitaine n'avait pas voulu que l'on s'éloigne de lui le plus vite possible. Pourquoi s'éloigner d'un monstre marin, alors qu'il est en lui-même un mystère tellement parfait à résoudre ? Voilà pourquoi je ne faisais confiance qu'à peu de personnes, car après tout qu'est la vie d'une personne face à la résolution d'un mystère ?

Enfin bon, je m'en fichais de tout cela maintenant. Je marchais tranquillement dans cette ville, plutôt animé en somme, quand je remarquais un nouveau panneau. L'affiche vantait la nouvelle acquisition du zoo de la ville, apparemment, c'était un animal rare emplit de mystères. L'affiche ne montrait aucune image, mais un homme se tenait devant et interpellait les passants.

« Oui, mesdames, messieurs. Un bête terrible, ses yeux lancent des éclairs et il est capable de cracher des flammes monstrueuses. Pourtant il est constitué de granit marin, oui messieurs/dames, de granit marin. Indestructible et immortel, il parait même que son sang est capable de soigner n'importe qu'elle blessures. »

Je restais ébahi. Une bête pareille pouvait-elle vraiment exister ? Ou n'est-ce que des racontars pour attirer une foule encore plus grande au zoo ? Aaaaaaaaaaaahhhhhhhh, la curiosité me pousse à vérifier ses dires, je courrais donc au zoo et entrais.................................... Et merde, pourquoi je suis rentré là ? Il y des inconnus de partout, et même des femmes. J'en heurte sans arrêt, rougi, bégaye et tente de m'éloigner avant de heurter de nouveau quelqu'un. Finalement après de nombreux efforts, je parviens à atteindre la cage des lions. Pour voir un abruti complet, se glisser dans la fosse aux félins et tenter de caresser l'un des rois des animaux. Voulant éviter les nombreux inconnus qui commençaient à se regrouper autour de la cage, je m'éloignais pour finalement arriver devant un immense chapiteau. Intrigué, je tentais de rentrer, mais un immense colosse me barrait le passage et me fit flipper.

« Vous ne passerez pas ! »

« AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH. Par....par....pardon....pardonnez-m....mo....moi. Je ....je...je ...cher....cherchais....de...des...toi....toile...toilettes. »

Je partis en courant comme jamais mais restais à proximité de cet étrange chapiteau, après tout c'était peut-être là qu'était caché cette soi-disant bête constitué de granit marin, mais je me devais de vérifier si c'était vrai, mais cela j'en doutais fortement.
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Et c'est reparti pour une réunion où j'risque de pioncer avant même la première pause café. Ouais, pause café, c'est eux qui l'disent. J'vous jure, on dirait des fonctionnaires, même les Cinq Etoiles doivent être plus productifs. Déjà le lieu de la réunion, un salon de bonne famille, il y a de quoi manger et boire. Des petits cookies fait maison par une des protectrices des animaux. Ils sont bons, j'dis pas mais putain, on dirait une kermesse ou une réunion tupperware, pas un briefing de guérilla urbaine. Sérotonine essaye de mener les discussions mais il y a un tas de coupeur de poils de cul en quatre qui l’interrompent. J'ai failli en décalquer un tellement qu'il manquait de politesse. Ce groupe est vraiment disparate, entre des hippies, des protecteurs des animaux et d'autres je ne sais quoi, ça forme un ramassis de tocard qui en branle pas une. J'ai voulu fumer une tige, on m'a dit que c'était un espace non fumeur, j'ai fusillé la puritaine qui m'a dit ça des yeux, elle a rougit et détournée le regard. Je regardai faire et défaire nos plans moult fois. Tout était planifié, prêt mais non, fallait revoir certains détails, d'autres préféraient faire autrement, certains avaient des idées lumineuses de derrière les fagots. J'sais plus trop quand j'ai pété mon câble mais en tout cas, j'ai tapé du poing sur la table et poussé une bonne gueulante.

Vous vous croyez dans une association du tricot ou quoi putain ? On va un peu se sortir les doigts car là ça me chauffe les oreilles. Terminé les questions, les interrogations, les tergiversations, les plans et schéma, terminé le "et si on faisait plutôt..." ! Maintenant, on passe à l'action et on fait ce pourquoi nous sommes tous là. On sauve les animaux de cet enfer. Mais vous inquiétez pas, on est pas seuls, j'ai amené des copains, matez moi ça.

J'avance au milieu des protagonistes, j'pose sur la petite table, après avoir balayé d'un revers toutes leurs conneries de bouffe, des battons de dynamite que j'ai emprunté à la Révolution. Niveau impact, ça en jette. Une grosse a poussé un cri strident, un mec a failli défaillir, plusieurs ont eu des sueurs froides. Ils n'ont jamais touché une arme, mis des droites ou jouer avec des explosifs. C'est des saloperies de hippies qui veulent jouer dans la cours des grands. Suffisait de demander, j'vous faire entrer moi. Du coup, j'impose mon plan, ma vision et j'laisse personne ouvrir sa gueule, c'est peut être pas diplomatique mais on avance là au moins. J'explique ce que j'attends des uns et des autres, ça bronche pas, j'suis content. Le plan prend forme, quelques uns prennent des notes, pour ma part, c'est dans ma tête depuis quelques temps déjà, réglé comme du papier à musique. J'offre un moment d'échange à mes partenaires, ils ont le droit de poser une seule question, je prends le temps de répondre à leurs peurs, satisfait ou pas, je m'en branle, j'conclus la soirée.

Maintenant, tout le monde va dormir, rendez-vous ici à neuf, zéro zéro. Et si jamais vous avez un doute, restez dans votre plumard, ça m'évitera de me payer un ulcère.

Sur ses bonnes paroles, je m'enfile un verre cul sec et je m'arrache pioncer. Ma nuit est courte, j'ai vraiment très mal dormi. Il y avait un cabot dans la rue qui arrêtait pas de jacter, sa race... J'ai pas réussi à le trouver mais si je le chope, il finit dans un restaurant ! Bref, je me débarbouille vite fait et j'enfile mon costume de scène. J'reviens à la planque, enfin, à la maison de Sérotonine quoi... Il est 8h45, elle m'ouvre, j'vois quelle non plus n'a pas beaucoup dormi mais j'pense que ça n'a rien à voir avec des clébards, j'mettrai ma main à couper quelle a les miquettes, normal pour une première. Elle me paye un petit déj et les autres commencent à arriver. A 9h15 tout le monde est là, enfin, les 4 personnes qui ne se sont pas défilés, surement les plus motivés. Je les regarde avec fierté, hier soir, ils étaient 15 et les plus gros casse couilles, qui débattaient sur tout et rien ne sont pas là ce matin. J'suis content, Sérotonine moins, elle a l'air vachement angoissé. Je la rassure en lui disant que j'fais ça tout les jours. On refait vite fait les plans et j'adapte à notre nombre les agissements des uns et des autres. Une fois le tout bouclé, direction le Zoo.

Sur le trajet, une des personnes du commando vient me voir et me pose une question, le genre de question qui vous montre qu'on est pas trop sur de ce que l'on fait. Elle me demande pourquoi on fait ça en pleins jours plutôt que de faire ça de nuit, en toute discrétion. Je me sens obligé de répondre, j'sais pas si ça va la rassurer mais bon.

J'sais pas faire dans la discrétion M'dame... Nan, j'déconne, enfin pas vraiment mais sinon, on fait ça en plein jour car il y a des abrutis qui ont essayés de faire évader quelques animaux le mois dernier en les remplaçant par des origamis géants. Résultat, la nuit, il y a masse Marines dans les allées à tout surveiller, le jour, doit y en avoir tout autant mais il y a aussi des centaines de visiteur pour nous couvrir.

Quand j'parle des débiles, j'entends Sérotonine et sa clique de bras cassés. Voilà pourquoi je suis là car ils ont déjà essayés et que ça a foiré. Elle m'a entendu et baisse la tête, brave petite va. Sauf que moi l'origami, je me torche avec, là ça va être différent, déjà un peu plus consistant et remuant. Arrivé au Zoo, on paye l'entrée, une dernière fois, héhé. Chacun va se placer à son poste et commence à déposer quelques colis, ici ou là. J'ai tout calibré, ça peut pas merder. Je me charge des Aquariums, c'est le truc un peu tendu du slip qui faut pas se louper. Mon plan repose sur un timing parfait. A l'heure prévue, je m'apprête à balancer le top action, mais la même enquiquineuse que tout à l'heure me contacte, elle est affolée, elle devait s'occuper des félins mais c'est la merde, un attroupement l'empêche de faire ce qui est convenu.

Putain de putain, c'est quoi encore ce délire ! Tu prends ma place et j'vais voir ce qui se passe, tout le monde reste en stand by, personne ne bouge sans mon signal, sinon ça va chier.

Je déboule en trombe dans la putain de zone Safari, j'bifurque à droite aux toilettes publiques pour arriver chez les félins. Et effectivement, l'autre patate disait vraie, il y a une saloperie de foule qui regarde le truc. Un mec s'est fait mangé ou quoi ? Putain, l'aurait pas pu choisir un autre moment. Je m'approche en jouant des coudes, je me cale contre la rambarde et que vois-je ? Un gros débile dans l'enclos, c'est pas possible... Je me gratte le front, j'mire à droite, à gauche, pas le choix. La foule est trop importante pour faire péter les grilles, on risque de toucher du monde. J'balance du coup la charge sur le toit des sanitaires et j'enjambe moi aussi la rambarde, me retrouvant dans l'arène. Je remonte mes manches et j'avance vers l'espèce de demeuré.

Hey ! Face de fion, tu te prends pour qui ? Dégage de ce putain d'enclos, j'ai pas toute la journée, t'as deux secondes, sinon, j'viens te...

Je comptais le menacer et ensuite lui en coller une directement, histoire de pas perdre de temps après la somation. Sauf que visiblement, les fauves se jettent sur lui, j'aide ou pas ? J'reste comme un con, planté à regarder la scène, je me surprends à sourire.


Dernière édition par Mr Paquebot le Sam 4 Oct 2014 - 10:32, édité 5 fois
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Le soir précédent, après avoir filé Thomas jusqu'à son lieu de rendez-vous secret, Santa avait été face à un dilemme. Une petite maison d'apparence proprette servait de cadre à la réunion, mais l'Envoyé de l'Esprit de Nowel se voyait mal toquer à la porte et demander à entrer. En faisant le tour de la maison, il arriva dans un petit jardin protégé par une haie d'un mètre vingt de haut qu'il enjambant en s'excusant tout bas de l'intrusion.
De là, il arriva à côté d'une fenêtre protégée par des voilages mais qui sinon était ouverte. Il entendit d'ailleurs distinctement la voix de Thomas qui saluait l'assistance, déjà réunie en ce lieu. Un rapide regard lui permit d'identifier un salon bien meublé. Peut-être, après tout, qu'il avait surestimé la culpabilité de Thomas, et que celui-ci ne faisait que jouer au bridge ou au scrabble avec des amis ? Un petit poker, à la rigueur ?

Aussi, quand la conversation commença à se tourner vers les moyens de libérer les animaux du zoo, alors qu'ils y était enchainés de manière aussi inique que cruelle, Santa fit face à un dilemme dont il ne voulait pas vraiment. Sauver les animaux ou protéger les métiers et les vies des habitants, telle était la question.
Du coup, il décida de remettre la décision à plus tard, et d'écouter ce que les écoterroristes allaient raconter, notamment sur leurs plans. Au final, ce ne fut pas très intéressant, jusqu'à ce qu'une personne qu'il ne connaissait pas prenne la parole et impose un plan à base de dynamitage des cages pour profiter du chaos pour évacuer les animaux. Cela semblait particulièrement dangereux, pour à peu près tout le monde. Et ils n'avaient même pas fermé la fenêtre. Santa avait beau ne pas beaucoup s'y connaître en conspirations, cela lui semblait un genre de minimum.

Voyant que peu après cela, la réunion touchait à sa fin, il revint vers l'avant de la maison pour tenter de distinguer les traits des révolutionnaires en herbe, mais l'obscurité et le fait que le lampadaire le plus proche se trouve à l'autre bout de la rue mit son idée en échec. Il rentra donc chez lui au plus profond de la nuit, s'embarquant sur le bateau après s'être identifié auprès de la sentinelle de quart.


Le lendemain matin, la fatigue tapait un peu, mais la montée d'adrénaline commençait déjà à achever de le réveiller. Il avait veillé jusque fort avant dans la nuit pour réfléchir à s'il fallait dénoncer les terroristes à la marine pour empêcher l'exécution de leur plan, ou bien même les assister à le réaliser pour aider les animaux.

Comme il avait du mal à décider, il décida de faire un peu des deux en même temps, plus ou moins.

Un passage à la coquerie, où il descendit une tasse de café en emportant un tranchoir de pain couvert de bacon et d'oeufs brouillés le rendit d'attaque. Avant de débarquer, il alla voir le capitaine :
« - Ho ! Ho ! Ho ! Bien le bonjour, capitaine !
- Bonjour, M. Klaus. Que puis-je faire pour vous aujourd'hui ?
- Mmmmh, il se pourrait qu'il y ait du grabuge en ville aujourd'hui, gardez l'oeil ouvert, d'accord ?
- Qu'est-ce qui vous fait dire ça ?
- Un pressentiment, peut-être un message de l'Esprit de Nowel.
- Bien sûr. »
Qu'il le croit ou non n'avait pas la moindre espèce d'importance. C'était quelqu'un qui travaillait pour sa société, enfin celle qu'il avait développée, donc il ferait ce qu'on lui dirait de faire, billevesées de Nowel ou non. Le capitaine était un homme pragmatique, après tout.

Santa avait changé de tenue pour aujourd'hui. S'il portait toujours un costume trois pièces relativement sympathique, il était maintenant également doté d'un ample pardessus donc le col élégamment relevé cachait le bas de son visage, effet qui était aggravé par sa large écharpe. En tout honnêteté, il était persuadé d'avoir juste l'air suspicieux, et ses couches de vêtements l'empêchaient de se mouvoir correctement, mais il fallait ce qu'il fallait pour qu'il ne soit pas trop reconnaissable.
Le Chevalier de Nowel entra dans le zoo dès l'ouverture et se promena tranquillement. Il savait que les terroristes arriveraient un peu plus tard, donc il pouvait en profiter pour reconnaître un peu plus sérieusement les lieux, ce qu'il fit avec application.

L'heure vint enfin pour les libérateurs des animaux de faire sentir leur présence. Par conséquent, Santa décida de se placer vers le centre du zoo, pour pouvoir intervenir n'importe où, n'importe quand. De ce qu'il savait, toutes les charges explosives devaient être détonées simultanément pour générer le plus de chaos possible, mais il ne savait hélas pas où elles seraient positionnées.
De là où il était, il pouvait voir un attroupement du côté de la cage aux lions, avec des employés du zoo qui tentaient de se frayer un chemin parmi la foule. Il semblait presque que la totalité des visiteurs du musée étaient rassemblés là.

Si un des bâtons de dynamite se trouvait dans le coin... Santa fit quelques pas hésitants dans cette direction, puis une explosion de l'autre côté le fit violemment sursauter. Sans hésiter cette fois, il partit d'un gros sprint vers l'origine du bruit. La charge avait creusé un grand trou qui ouvrait sur la cage d'animaux non-identifiés, c'est-à-dire qu'ils s'étaient tous carapatés après la détonation. Deux corps se trouvaient dans le coin, un homme à quatre pattes et une femme allongée sur le côté.
Après avoir prodigué les premiers secours au maximum de ses faibles capacités à la femme, il se dirigea vers l'homme aux sourcils roussis, qui semblait en état de choc.
« - Vous allez bien, monsieur ? S'inquiéta Santa.
- Je voulais juste tester si ça marchait...
- Tout va bien, monsieur, personne ne semble gravement blessé.
- Juste le dispositif de mise à feu...
- Rendez-vous aux autorités, monsieur, cela vaudra mieux.
- Je pensais pas que ça allait exploser maintenant... Le signal... Il fallait attendre le signal...
- Tout ira bien, ne vous en faites pas. Calmez-vous, respirez profondément... »

Seulement, les animaux, eux, personne ne leur avait dit de se calmer, apparemment. Ce que Santa n'avait pas vu à l'origine, c'était que la charge avait été posée entre deux zones du zoo, les ouvrant toutes les deux. Aussi, quand un troupeau d'éléphants commença à barrir puis sortir au trot, il se dit que ça aurait pu être pire.

Par contre, quand ce fut le tour des ours d'aller faire un tour, il se dit que ça allait être pas mal de boulot, de faire ce qu'il voulait faire.


Parce que son objectif, c'était de laisser l'échappée des animaux se faire tout en protégeant au mieux les civils du chaos ambiant.


L'Envoyé de l'Esprit de Nowel n'avait pas pour habitude de choisir la facilité.
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Un homme assez trapu entra dans le même enclos dont j'étais entré illégalement pour assouvir mes envies, en effet je voulais m'amuser avec ces gros chats mignons tous pleins, mais surtout le gigantesque ''Jozper ''. « Hey ! Face de fion, tu te prends pour qui ? Dégage de ce putain d'enclos, j'ai pas toute la journée, t'as deux secondes, sinon, j'viens te... » Le mec qui ressemblait plus à une boule de muscle qu'autre chose n'arrêtait pas de m'injurier ce qui avait attiré mon attention. Délaissant subitement les gros matous pour en suite rétorquer sèchement au type à la dégaine étrange.

« Hoï le vieux bizarre, c'est à moi que tu parles ?! T'VEUX TE BATTRE ?! »


Je serrais des dents tellement fort que j'en avais mal à la mâchoire, j'étais totalement euphorique, mon sang ne fit qu'un tour avant de bondir en direction de mon interlocuteur ! Mais à ma grande surprise en pleine course je fis stoppé net par la totalité des fauves contenus dans l'enclos, ils formaient une gigantesque pyramide sur moi. J'étais complètement enfoui sous ces imposants animaux recouverts d'un amas de fourrures, cette sensation horrible d'être à bout de souffle m'envahissait j'étais donc pris au piège. Je n'arrivais pas à voir le bout de mes doigts à cause de cet entassement animaliers qui ne laissait entrer aucun rayon de lumière

- M..Mmmais il est où le vieux ?!
- Brouaaawwwww!
- Hin ? VOUS COMMUNIQUEZ AVEC MOI ?!
- GROUAAAAAAHHH !
- Hum je vois..
- Miaouw ?

Une conversation des plus étranges avait lieu je discutais comme si de rien était avec des félidés, mais à priori je ne comprenais strictement rien ! Cette situation eut le don de m'énerver encore plus que je l'étais déjà, je sentais mon sang bouillonner à l'intérieur de mes veines. Mon corps me demandait qu'une seule chose.. FRACASSER le vieillard qui s'était moqué ouvertement de ma gueule, mais les conditions tournaient en ma défaveur. Entièrement enveloppé de félins plus gros les un que les autres je ne pouvais rien faire.. Jusqu'au moment où je me mis à rugir de la même manière que les bestiaux collés à mon derche !

« AARRRRGHHHHHHH BORDEL !!!! ENFOIRÉ DE JOZPER ! » Il dégustait mon fessier, j'étais en train de me faire croquer la fesse droite par l'attraction principale du parc, le roi du Zoo le célèbre lion ''Jozper''. Grâce à l'adrénaline engendrée par la douleur de ses crocs plantés dans ma fesse droite, je pus me dégager en écartant violemment et de toutes mes forces mes bras vers l'extérieur. (En passant un coup de pied dans la gueule de Jozper) Chaque félidés s'envolèrent un chouilla plus loin.

« OUUUUUUUUUUF ! J'ÉTOUFFAIS LA DESSOUS ! »

À peine sortis de cette galère je me mis à la recherche du vieux à la dégaine étrange, mais il avait disparu ! Toute mon attention fut posée sur les hurlements qui jaillissaient dans tous les sens, je n'en croyais pas mes yeux ! En l'espace de quelques minutes le parc c'était transformé en jungle ! La plus part des animaux en captivité c'étaient libérés par je ne sais quel moyen. Je ne cachais pas ma joie en effet mon cœur s'emballait à la vue de ce spectacle, je ne savais pas où donner du regard ! Ils y en avaient de partout.. De la bonne viande sur patte..

«  À TABLE ! »


Petit à petit mes yeux se transformèrent, ils devenaient littéralement deux mégas rôtis de porcs fumant. J'avais tellement la dalle que de la fumée émanait de mes globes oculaires et se mélangeait à l'atmosphère quant à ma salive ? Elle coulait à flot.. J'étais perdu dans mes pensées occupées à m'inventer des tas de plats cuisinés, quand tout à-coup :

« grrrrrrRRRROOOUUUAAAAAH ! »

C'était ''Jozper'' qui était en train de bondir sur moi tel une proie sans défense..
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J'observais depuis un moment ce chapiteau vraiment étrange et son gardien effrayant. Rien ne semblait pouvoir le faire bouger, jusqu'à une femme ne sorte du chapiteau et s'approche de lui, lui chuchotant quelque chose à l'oreille. Elle lui tendit un paquet, puis ils allèrent tous les deux vers deux cages un peu plus loin. Saisissant ma chance et le peu de courage que j'avais, j'entrais dans ce chapiteau. Tout était sombre et silencieux, trop silencieux. Rien ne semblait indiquer que le chapiteau était occupé, pourtant plusieurs paquets, semblables à celui que j'avais vu entre les mains de la jeune femme étaient entreposés aux pieds d'une échelle. Soudain, un bruit étrange, quelqu'un passait près du chapiteau, vite, je montais à l'échelle, pourtant personne ne rentrait, moi et ma paranoïa ça allait me porter préjudice à force. Enfin bon, j'étais en hauteur et en équilibre sur une des poutres du lieu, au-dessus d'une cage à peine éclairée. Une bête immense se tenait en son centre, peut-être dans les 2m de hauteur si je me fiais à la hauteur de la cage, et pour environ 3m de long. Son corps entier était couvert de ce qui me sembla être du granit marin, j'avais donc trouvé la bête qui m'intéressait. C'est fou on dirait un rhinoceros géant, juste le granit marin qui le différencie des autres. Soudain, une explosion se fit entendre et les tremblements, bien que faibles, en résultant me firent tomber sur la bête que j'observais. Euuuuuuuuuhh.... Mais pourquoi ? Tiens, c'est bizarre, on dirait, mais oui, c'est du carton leur granit marin ! Et merde la bête s'est réveillée, elle n'est pas contente, elle vient de détruire sa cage et sort. Je ne peux plus que crier.

« Arrêtez-mooooooooooooooooooooooouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! »

« L'arrêter, il le faut, hihi ! »

Pour une fois Pecker ne disait pas de la merde et j'étais content d'entendre sa voix insupportable, puis le rhinoceros recouvert de carton traversa une cage de part en part. Bonjours les girafes navré de vous déranger. Puis tout d'un coup le rhinoceros fonçait vers la cage des lions, ah non hors de question. Je saisis mon bâton et frappai à plusieurs reprises sur le flanc droit de ma nouvelle monture.

« Pas les lions pitiééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééé »

Je pleurais presque, j'était complètement paniqué, mais finalement le rhinoceros tourna et fonça dans une autre cage. Bonjours les pandas navré de vous déranger. Bon maintenant, je sais à peu-près le diriger, il ne me reste plus qu'à trouver comment l'arrêter.

« Que quelqu'un m'arrêteeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee !!!!!!!!!! »
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Toutes ou à peu près toutes les cages du Zoo étaient désormais ouvertes. Certaines par des petites mains, d'autres par des explosifs et même quelques unes par les animaux eux même. C'était la révolution, heu non, pardon, l'anarchie. Mais il faut bien commencer quelque part. C'est un peu ma façon de faire. Je ne bâtis pas une maison sur des fondations moisies. On fout tout par terre et on échafaude ensuite. Je repensais à ce connard qui servait d'aliment pour gros félins, il avait failli tout faire louper. D'ailleurs, en sortant de la cage des félins, il y avait quelques gardiens et soigneurs qui étaient venus secourir le brave type, j'en ai profité pour leur dire tout le bien de ce que je pensais des Zoos en collant mes phalanges dans leurs trognes. Il y en a un qui doit bien dormir, j'ai retourné son pistolet à seringue contre lui, vous auriez vu sa tête, c'était poilant.

Bon, maintenant, on passe à la seconde phase du plan, "Entonnoir"

J'gueule un bon coup dans le Den Den, histoire que les troupes mollissent pas, on est peu nombreux alors on se doit d'être efficace. Il y des cris de civils et des animaux partout, il est temps de faire un peu de ménage. Les civils sont intelligent et s'empressent de chercher les issus de secours, certains vont même jusqu'à s'enfermer dans des cages pour être en sécurité. Je me bidonne en passant devant, dommage que je n'ai pas de Den Den photo sur moi. Je me sors un peu les doigts moi aussi et je commence à courir vers l'entrée principale, nul doute que la Marine va pas tarder à rappliquer, il faut agir et vite. J'croise ici et là des animaux qui coursent des humains, c'est fun. A l'approche du grand portique d'entrée, un truc aguiche mon regard. Le stand d'un panda roux, visiblement, on l'a oublié. J'fais un crochet, j'en ai pour deux minutes, ça devrait aller. Visiblement il est paniqué mais il voit tout les autres animaux libre, il tire sur sa chaîne le mignon. J'lui file un coup de main et j'arrache ses entraves sans difficulté. Manque de pot, je me prends un pot de fleurs dans la ganache. J'ai l'arcade sourcilière qui pisse le sang, j'suis en pétard, j'mire à droite et à gauche qui m'a fait ça. C'est un tout chétif, le mec me gueule dessus, j'suis en train de lui piquer son attraction phare. L'est pas content, ça tombe bien, moi aussi.

Je vais t'enchaîner, dans tous les sens du terme, tu vas voir comment c'est plaisant !

Il me relance un pot de fleurs à la tronche mais cette fois-ci, je l'attrape au vol d'une main puissante avant de le briser en morceau. Seule la fleur est encore intacte dans ma main, je me tourne vers le panda roux qui semble effrayer devant son tortionnaire et je la lui glisse dans les pattes, au passage, je lis son nom. Un petit sourire et je me tourne en dégainant mon arme, le lanceur de pot de fleurs en lâche un quand il voit que je suis armé, je lui tire une Pop Green dans les pieds. Le Filet du Diable s'empare de lui, de la cheville jusqu'au cou, l'emprisonnant fermement dans le sol. Il est raid comme un poteau, ou plutôt, comme un punching ball. Car voilà ce qu'il va être pour moi désormais. J'avance d'un pas ferme et décidé dans sa direction, je remonte ma manche droite tout en le regardant avec un air patibulaire. Il essaye de baragouiner un truc mais il a une liane dans la bouche alors je ne comprends pas ce qu'il dit, il tremble et sue à grosses gouttes, il flippe comme deux. Je m'arrête devant lui, je le regarde une dernière fois, il semble soulagé que je ne me défoule pas sur lui, grave erreur. J'aiguise mon coup et j'ajuste tout comme il faut un Jodan Bakusho lui faisant décoller la tête en arrière. Je le laisse à demi mort, j'ai d'autres truc à faire.

Comme notamment, bloquer l'ouverture du Zoo. Il était temps que j'arrive, une escouade de Marine est déjà sur place et d'autres arrivent. Ceux qui sont sur place évacuent les civils, bonne idée. Mais j'vais devoir interrompre cette tentative de sauvetage car sinon, ils vont vite me faire chier. Dans la panique, ils ne me voient pas agir, là encore, j'utilise des Pop Greens judicieusement placées. Ce sont deux Bamboo Javelin qui poussent à une vitesse sidérante et qui viennent pousser les portes pour quelles se referment. Une fois fermées, les bamboo sont calés et ne bougeront plus. Bon courage à ces gros débiles pour pénétrer par cette entrée. Il restent quelques Marines à l'intérieur mais ils sont désormais pris au piège, quant à moi, je m'en retourne pour la suite des évènements.

Bon bon bon... C'était assez laborieux au démarrage mais ça commence à prendre forme. Où en êtes vous les autres ? Prêt pour la grande chevauchée ?

Mon Den Den se met à vibrer, j'entends plus couille. Je le regarde de plus près pour voir ce qui déconne avant de me rendre compte que moi aussi, je vivre tout entier. J'écarquille grands mes yeux et j'saute à terre, le genre de réflexe à la con qui sauve une vie. J'ai bien fait, le mur que je longeais vient de se faire démonter par un Rhinocéros. Le truc il fonce comme un sourd, c'est dangereux nom de dieu. Hum ! J'allais poursuivre quand je me rends compte qu'un type est accroché sur le dos du mastodonte, j'éclate de rire. Il semble appeler à l'aide. Je mets mes mains sur les côtés de ma bouche et je lui crie avec humour:

Tenez bon ! La marine arrive ! Elle va venir vous sauver. Muahahaha.

Mais trêve de plaisanterie, il est temps de rassembler un les animaux et de les faire sortir par l'arrière. La tâche est compliquée et demande une attention constante pour notre petite équipe de protecteurs des animaux. Sérotonine et Thomas.K font des miracles, ils gèrent pour guider les animaux. Pour ma part, je m'occupe des gros réticents grâce à un pic en Bamboo. Petit à petit, tout les animaux sont dirigés vers la porte arrière tandis que les touristes fuient vers la porte principale. Je manque de me faire croquer par une saloperie de Jaguar vicieux que je n'avais pas vu. Par chance, une intervention inattendue me sauve de ses crocs. Le Jaguar est désormais empêtré dans une robe de mariée, ce qui me permet de l'agripper par la peau du cou et de l'emmener à l’arrière. Je n'oublie pas de remercier mon sauveur. Un certain Lapidus.

Lapidus "Aiguille Rousse" Lacroix
Panda Roux & Maître tailleur faisant des TIG






Dernière édition par Mr Paquebot le Sam 4 Oct 2014 - 10:39, édité 1 fois
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Santa faisait face à une meute d'une demi-douzaine de loups, maintenant derrière lui un couple terrifié dont les pantalons étaient quelque peu déchirés. Le chaos ambiant avait dû contribuer à exciter les animaux, ou alors ils n'étaient tout simplement pas nourris, car leur agressivité était effarante.
L'Envoyé de l'Esprit de Nowel attendit calmement. Quand, à la périphérie de sa vision, la première tâche grise lui bondit dessus, il la cueillit en plein vol d'une mandale qui la réexpédia à terre, où elle fit un roulé-boulé. Mais déjà deux autres loups –ou louves, il ne faisait pas la distinction, se ruaient vers ses mollets gueule ouverte. Un coup de pied circulaire les arrêta et les expédia un peu plus loin, pêle-mêle.
La meute montra les dents, reculant d'un demi-pas. Voyant cela, Santa bondit en avant vers celui qu'il présumait être le chef, un loup couturé de cicatrices qui était étrangement plus petit que les autres. D'habitude, n'étaient-ils pas plus gros, justement, avec une oreille manquante ? Enfin, sa position au centre, un peu en retrait, et sa posture suffisaient à Santa. Il avait écouté un documentaire, une fois, par radio-escargophone, qui l'expliquait.

Sa résistance au premier assaut avait focalisé l'attention de la meute sur lui, cette dernière délaissant totalement le couple, qui prit la poudre d'escampette vers la sortie la plus proche, l'homme tirant la femme par la main en jetant des regards paniqués autour de lui.
Par conséquent, son bond au milieu des loups en égaya la moitié, qui tentèrent de prendre leurs distances. Tendant le bras à presque s'en démettre l'épaule, Santa attrapa la queue du mâle alpha. Tombant par terre en serrant le poing de toutes ses forces, il ramena le loup vers lui et l'immobilisa d'une clef de bras. La meute se retourna comme un seul homme –ou un seul loup plutôt, et montra les dents, se préparant à charger.

Le quadragénaire plaqua le chef sur le dos et lui découvrit la gorge, ignorant les coups de griffes qui ne laissaient que des éraflures sur son costard. Celui-ci avait connu des jours meilleurs. Bloquant le loup au sol de sa main gauche, il leva la droite, prêt à assommer le premier canidé s'approchant un peu trop.
Alors que l'alpha résistait en tentant de baisser à nouveau la gueule, il la leva finalement, dévoilant totalement son cou, abandonnant ainsi le combat. Les autres loups couinèrent plaintivement en applatissant leurs oreilles. Santa se releva et fit comprendre, au terme de plusieurs minutes de gestes frénétiques, que la meute devait retourner dans une des cages. En sueur après cela, il n'eut plus qu'à boucher le trou dans la barrière avec un morceau de grillage qui trainait dans les environs.

Santa essuya son front de la sueur qui coulait dans ses sourcils puis redressa la tête pour voir si d'autres bonnes âmes avaient besoin de son aide. Un rugissement bestial attira son attention, suivi rapidement d'un cri suraigu qui lui vrilla presque les oreilles. Il partit au pas de course dans cette direction.
Un ours kodak immense menaçait une petite fille vêtue comme il se doit d'une robe blanche et d'un chapeau de paille. Le sang de Santa ne fit qu'un tour devant ce spectacle, et il accéléra au maximum de ses capacités pour s'interposer entre la peut-être future belle et la bête.

Après un nouveau rugissement de défi qui lui envoya droit dans la figure l'haleine pestilentielle et quelques filets de bave de l'ours, ce dernier se dressa sur ses deux pattes arrière et lui lança un sauvage coup de griffe que Santa esquiva en se baissant. Il profita du déséquilibre de la bête pour s'essuyer le visage et faire signe à la petite fille de s'enfuir.
Heureusement, elle obtempéra immédiatement, sur un nouveau cri perçant les oreilles. Seulement, le coup d'oeil en arrière de l'Envoyé de l'Esprit de Nowel donna le temps à l'ours de lui aligner une frappe verticale qui l'applatit au sol sous le choc.

Sans laisser le temps à l'ours de l'achever à terre, Santa roula en arrière, le front en sang, un peu sonné par l'attaque. Ses vertèbres craquèrent quand il étira son cou. Secouant la tête pour se remettre les idées en place, il remua les bras pour se remettre à l'aise dans son costume.
Pendant ce temps, l'ours s'était remis à quatre pattes et le chargea, gueule pleine de dents grande ouverte. Santa se laissa glisser sous la bête, ayant même le temps d'apercevoir un reste de yaourt aux fruits au fond de la gorge de son adversaire. Pas étonnant qu'il soit autant à cran, se dit le quadragénaire, s'il n'avait pas eu de repas consistant depuis l'Esprit de Nowel savait quand.

Santa se redressa après avoir évité la charge et lança un coup de poing à l'ours qui était en train de se retourner. Il eut le sentiment que cela n'avait eu aucun effet, sentiment corroboré par le fait que le plantigrade acheva de se tourner vers lui pour lui lancer un nouveau coup de patte.
Le bond en arrière de l'homme fit que les griffes ne se plantèrent pas dans sa peau, se contentant de l'érafler assez profondément, déchirant la chemise et la veste comme si c'était de la gaze. Santa grimaça. Ses vêtements, non content d'entraver sa liberté de mouvement, étaient maintenant en lambeaux, et tâchés par le sang qui coulait de ses quelques blessures.

L'Envoyé de Nowel saisit des deux mains le haut de sa chemise, et la déchira sur toute sa longueur, s'en débarrassant, ainsi que de sa veste d'un mouvement des épaules. Après avoir sautillé deux-trois fois sur place, il se mit souplement en garde.
L'ours le chargea à nouveau à quatre pattes. Santa tendit les mains vers la tête de l'ursidé, évitant d'un mouvement des poignets de se les faire happer, puis prit appui sur celles-ci pour sauter au-dessus de la charge, atterissant sur le dos de l'ours.

Une fois là-haut, il se mit en position d'équitation, les bras serrés autour du cou de son adversaire. Celui-ci rua un peu, se tordant dans tous les sens pour attraper ce qui s'accrochait à son dos puis, voyant que cela n'avait pas grand effet, se redressa sur ses pattes arrière.
De là, Santa avait non seulement une vue imprenable sur les environs, mais également une opportunité. Le plantigrade devrait être un peu moins stable sur ses pattes arrières qu'à quatre pattes, donc le quadragénaire, toujours fermement accroché à la bête, se vrilla brusquement vers la gauche, entrainant avec lui la tête, puis le reste de l'ours. Quand il sentit ce dernier perdre son équilibre, il sauta souplement à terre, le laissant tomber violemment sur le dos.

Malheureusement, Santa, en retombant, trébucha sur une ombrelle rose et chuta lui aussi. Le temps de se relever, le plantigrade en avait fait de même et l'attrapa entre ses bras, tentant de lui broyer le torse en serrant très fort.
L'Envoyé de l'Esprit de Nowel décida de répliquer avec sa technique équivalente, ''Santa Hug'', qui était directement inspirée du câlin de l'ours. De toute façon, dans la position où il se trouvait, il n'avait pas d'autre choix. Il parvint à crocheter ses doigts dans le dos de son adversaire, puis commença à serrer aussi fort qu'il le pouvait.

Il avait beau contracter ses muscles, il sentait peu à peu les membres de l'ours s'enfoncer dans son torse. Ses cotes commencèrent à émettre de sourdes protestations sous la forme de vagues de douleur, qu'il ignora pour serrer sa propre étreinte plus fort. L'homme et la bête laissèrent tous deux échapper un gémissement alors que de l'air était expulsé de leurs poumons.
Bloquant autant de souffle que possible dans sa cage thoracique, Santa continua à serrer, ignorant les coups de dents que l'ours tentait de lui assener d'en haut. Aucun ne le toucherait, considérant sa position.

Confusément, au milieu des poils de son adversaire, il entendit un lourd bruit de galopement qui se rapprochait à toute vitesse. Il sentait que ça allait mal se finir, cette affaire.

Cela ne loupa pas.

Un rhinocéros d'une taille peu commune les renversa tous les deux dans un grand mouvement de tête. Heureusement pour Santa, l'ours amortit la plus grand partie du choc, qui éjecta le quadragénaire jusque dans un arbre proche.

Sonné par l'attaque surprenante, Santa ne put que voir, sans pouvoir réagir, le rhinocéros repartir, quelqu'un s'accrochant de toutes ses forces à la bête, suivie par un perroquet. Le temps qu'il reprenne ses esprits, l'ours était K.O. et le rhino parti.
Profitant de son point de vue surélevé, il jeta un coup d'oeil autour de lui, tentant de voir si quelqu'un avait besoin d'aide. Rien ne semblait nécessiter sa présence, vu comme ça. Cependant, il aperçut une colonne d'animaux guidés par une poignée de personnes qui partaient par l'arrière du zoo.

Evidemment, il ne pouvait que s'agir des écoterroristes. Santa plissa les yeux. Il n'était pas vraiment content. Il se laissa glisser au bas de l'arbre et alterna demi-sprint et trot pour les rejoindre. Prenant un petit détour, il fit irruption au milieu du cortège, qui s'arrêta, et leva les mains pour montrer qu'il était là avec des intentions pacifiques.
« - Bonjour, madame, messieurs. J'imagine que c'est vous qui avez déclenché le grabuge dans le zoo ? Ho ! Ho ! Ho !
- Enfin bref, ce n'est pas tellement le sujet, reprit Santa en ne marquant qu'à peine une pause. Que vous souhaitiez libérer les animaux de ce zoo est une entreprise tout à fait louable, et je comprends bien que cela exige d'y mettre les moyens. »
Santa promena un regard sévère sur l'assemblée, s'arrêtant sur chacun des humains présents.
« - Cependant, est-il tolérable pour autant de laisser les visiteurs du zoo être la proie des bêtes restantes ? Est-il même tolérable de laisser des animaux derrière, sans doute paniqués par le chaos et le désordre, sachant qu'ils seront probablement sommairement exécutés par les marines venus rétablir l'ordre ? D'ailleurs, étrange qu'ils ne soient toujours pas là, enfin passons... »

Santa laissa l'effet de ses paroles flotter dans l'air avant de reprendre :
« - Ho ! Ho ! Ho ! Enfin, à vous de voir si vous voulez être sages, mais l'Esprit de Nowel vous connaît tous ! Bon, j'entends le rugissement d'un lion, il faut que j'y retourne ! Un GROS lion... »

Le quadragénaire jeta un coup d'oeil à la colonne d'animaux. Sous ses yeux, une jument encensa en hennissant. Il se dirigea vers elle, puis la dépassa en lui flattant distraitement l'encolure. Il marcha droit vers un grand renne et ouvrit sa paume devant ses naseaux, se laissant renifler en détail avant de lui gratouiller la tête, le regardant droit dans les yeux.
Une forme de communication s'établit instantannément entre eux deux. La toundra, la neige, les sapins formaient un tout qui évolua paisiblement vers une impression de chaleur et de solidarité, puis de joie et et de bonheur.

L'échange n'avait pas pris plus de dix secondes.

Santa grimpa à crue sur le renne, ayant à peine besoin de s'accrocher à ses poils pour maintenir son assiette, sa monture partant au galop dans la direction du rugissement.
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J'étais toujours sur mon rhinoceros entouré de carton, tentant de le diriger comme je le pouvais. Etrangement, je commençais à prendre le coup, et je le faisais éviter les restes de cages qui n'avaient pas été détruites. Un homme me hurla que la marine arrivait, merci monsieur, mais je pense que rien n'arrive à arrêter cette bête. Je continuais à m'accrocher, car ma vie en dépendait. Soudain en face de moi, un ours et un homme. Je frappais du mieux que je pouvais pour éviter la collision, mais nous heurtâmes l'ours de plein fouet. Le choc fut moins violent que ce que je pensais, mais l'ours fut KO et l'homme envoyé dans un arbre proche. La vache, j'espérais qu'il allait bien. Le rhinoceros, Pecker et moi continuâmes à foncer au travers de plusieurs cages, moi oubliant complètement de diriger ma monture de fortune. Soudain, j'entendis un rugissement suivit d'un cri, dans la direction vers laquelle je me dirigeais contre ma volonté.

Une fois arrivé, j'étais choqué, trois lions encerclaient une petite fille et devant moi un immense lion fonçait vers un homme étrange. Le lion dut arrêter son mouvement pour éviter le rhinoceros mais deux des autres lions n'eurent pas cette chance et furent heurté de plein fouet et moi, éjecté entre le dernier lion et la petite fille, qui semblait avoir à peine 7 ans. L'âge de l'innocence, et elle connaissait déjà une telle frayeur. Encore heureux pour elle et moi qu'elle soit encore jeune. Sinon je me serais enfuie en courant et je l'aurais laissé en plan. Sauf que là, on avait un problème plutôt urgent à régler. En effet, le lion restant, semblait affamé et voulait nous foncer dessus. Il sauta et je l'esquivais après avoir saisi la gamine, puis m'enfuyais en courant. Le lion nous poursuivit durant un long moment jusqu'à qu'un bruit sourd mette fin à ses rugissements. Je me retournais pour voir le lion, encastré dans un mur proche et mon ancienne monture, assommée et, sans doute, endormie pour longtemps. Je courais donc au travers des cages, apeuré et la petite fille sur mes épaules quand soudain un bruit de course étrange me fit lever les yeux. J'étais face à un homme sur un renne, je me mis aussitôt à trembler comme pas possible, mais réussit à m'exprimer.

« Mon...Monsieur, il... il... il y a... enc... encore quel... quelqu'un là... là-bas. Pit... Pitié me... frap...frapper pas. »

La demoiselle sur mes épaules faillit tomber, je l'a posa donc sur le sol et la laissait parler.

« Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiinnn, j'avais peuuuuuuuuuuuuuuur. Le lion allait me manger, mais monsieur bleu m'a sauvé, je veux ma mamannnnnnnnnnnnnnn !!!! »

Et bien cette petite voulait retrouver sa maman, j'étais face à un inconnu et tout cela dans un zoo proche du chaos.... Pourquoi j'étais entré dans ce zoo ?? Hein ? Pourquoi ??

HRP:
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Après avoir été averti par un homme bégayant tenant une fillette qu'il restait une personne en danger un peu plus loin, Santa éperonna sans éperons son renne. Le galop vif de sa monture lui permit d'arriver rapidement là où il voulait aller.
Le quadragénaire sauta à terre face au lion énorme qu'il avait entendu auparavant. Un jeune homme au grand sourire se trouvait déjà là :
« - Attrape-moi si tu peux, Jozper ! Bwahahaha !
- Rrrraow ! »

Apparemment, le félin avait un nom, ce qui devait dénoter de la grande puissance dont il faisait preuve. Puis Santa se rappela que dans un zoo, tous les animaux étaient nommés. Au temps pour le nom pittoresque donné par les chasseurs du coin, impressionnés par la férocité de la bête, reine de son territoire, et tout et tout.
Sans lui prêter attention, la personne qui distrayait la bête partit en courant dans une direction, le lion à sa suite. La surprise figea l'Envoyé de l'Esprit de Nowel, qui cligna des yeux comme un hibou. Il leva la main comme pour leur dire de l'attendre mais aucun mot ne franchit ses lèvres.

Quand son cerveau se remit en marche, un petit « Ho ! Ho ! Ho ! » résonna dans sa tête. Il remonta sur son renne, qui l'avait gentiment attendu, et lança le trot. Son point de vue surélevé lui permit de rapidement retrouver le duo de tête.
Il les rattrapa à hauteur des portes du zoo, et comprit alors pourquoi les marines n'avaient toujours pas fait irruption pour calmer, organiser et régler la situation. Les quelques civils encore coincés là se tassèrent contre la porte en voyant le gros lion passer devant eux, sans leur accorder un regard.

En tout cas, Santa nota qu'ils étaient en train de communiquer avec les gens à l'extérieur, visiblement sur les moyens d'ouvrir des portes. Quelques scies, vraisemblablement lancées par les marines, gisaient autour des bambous, les ayant à peine entamés.
Ils avaient manifestement essayé de couper le bois de la manière habituelle, avec des outils, sans succès. Le quadragénaire décida de s'adresser aux forces de l'ordre.
« - Bonjour ?
- Oui ? Qui est-ce ?
- Je suis Santa Klaus.
- Ah-ha ! Vous êtes un des terroristes qui ont attaqué le zoo ?
- Quoi ?! Mais non, pas du t...
- Vous voulez vous rendre, c'est ça ? Vous avez vu que votre affaire partait à vau-l'eau ?
- Absolument p...
- Oui, je m'en doutais. On vous négociera ptet une remise de peine, si on est de bonne humeur.
- Ecoutez-moi, deux minutes, d'accord ?
- Vous avez des otages, c'est ça ? La situation ne fait qu'empirer...
- Ho ! Ho ! Ho ! Il ne semble pas vouloir m'écouter...
- Hoy, Cap'taine ? Intervint un des civils, reprenant ses esprits.
- Oui ? Vous êtes un des otages ?
- Euh, ouais, nan. On est pas des otages, en fait.
- Comment ça ? Que s'est-il passé ? Vous avez vaincu le preneur d'otages ?
- A propos de ça, y'a pas d'otages, c'était juste un type qui passait par là et voulait vous causer.
- Ah-ha ! Serait-ce le syndrome de Stockholm ? Je vois, je vois...
- Mais pas du tout, putain !
- La situation se complexifie à vue d'œil...
- Il bite rien, ce con !
- Bon, monsieur le preneur d'otages, restez calme, d'accord ? Ne vous énervez pas, ne tuez ou blessez personne ! Quelles sont vos demandes ?
- Mais c'est paaaas un preneur d'otages, bordel ! Il nous donne un coup d'main !
- C'est ce qu'il vous fait croire, ça ! »

A ces mots, l'homme qui avait pris la parole pour venir en aide à Santa se tourna vers la porte et fracassa sa tête contre celle-ci, exprimant son désespoir le plus profond à l'aide de la version évoluée du facepalm, le wallpalm.
« - Bon, c'est pas une lumière, mais on va essayer de lui expliquer, m'sieur Klaus.
- Appelez-moi Santa.
- J'imagine que vous allez repartir à la poursuite du gros matou ?
- Oui, probablement. Ce doit être le mieux à faire pour le moment.
- Ouais, sûrement.
- Il faudrait ouvrir les portes. Vous avez essayé de creuser autour des bambous pour les déloger ?
- Nan, on va faire ça, du coup. Doivent être disposés à nous envoyer d'autres outils, de l'autre côté.
- Ah ?! Vous croyez qu'on va armer des terroristes preneurs d'otages ? Vous vous fourrez l'doigt dans l'œil jusqu'au coude, mon bon monsieur !
- Capitaine ! Le manuel dit qu'il faut jamais contredire les preneurs d'otages !
- Ah euh... Mince ! Euh bah, patientez, on va voir ce qu'on peut faire, okay, m'sieur l'preneur d'otages ?
- Ho ! Ho ! Ho ! Il est fatigant, hein ?
- Plutôt, ouais.
- Si creuser ne suffit pas, je reviendrai avec le renne pour vous donner un coup de main après m'être occupé du lion, d'accord ?
- Va pour ça, Santa. Bonne chance.
- Merci, vous aussi.
- Vous allez vous enfuir ? Laissez les otages ! Ne leur faites pas de mal ! »

Ignorant le policier qui était légèrement têtu, Santa remonta sur son renne et lança un petit galop au hasard pour retrouver le duo qu'il suivait auparavant. Au terme de quelques minutes de chevauchée, le jeune homme jaillit d'un petit chemin transversale presque sous les sabots de sa monture, qu'il évita en se contorsionnant.
Le renne pila en voyant quelqu'un juste sous lui, et Santa passa par-dessus son encolure, s'écrasant par terre. Il serait tombé tête la première s'il n'avait pas eu le temps de mettre les mains devant lui, écopant au passage d'une foulure au poignet.

Il était en train de se remettre à quatre pattes quand le félin sauta au-dessus de lui, l'ignorant complètement, toujours à la poursuite de l'autre. Sur une grimace, le quadragénaire se releva et alla chercher le renne, qui s'était écarté de quelques pas, sans doute effrayé. Après l'avoir flatté quelques secondes, il se remit en selle avec un soupir.
Le fait que le lion soit totalement obnubilé par le jeune homme –qui était on ne savait comment parvenu à survivre jusqu'à présent, offrait peut-être une ouverture pour calmer la bête définitivement.

Tandis que Santa rattrapait le duo, il cogita sur la manière d'aborder la situation. La fatigue de la quasi-nuit blanche et du combat avec l'ours, ainsi que d'avoir couru un peu partout, commençait à se faire sentir. De même, la douleur de ses multiples blessures bénignes se rappelait à lui par pulsations maintenant que le rythme ralentissait, que l'adrénaline retombait.
L'Envoyé de Nowel reforgea sa concentration et se pencha vers l'avant, faisant ainsi comprendre à sa monture qu'il convenait d'accélérer, ce qu'elle fit de fort bon gré. Arrivant à hauteur du lion, il plongea sur celui-ci, les envoyant, lui et le félin, à terre.

Il immobilisa alors Jozper au sol du mieux qu'il put, sans même essayer de se relever. Il lui bloqua d'abord les pattes avant avec les bras, s'accrochant des jambes. Puis, quand les contorsions de la bête de zoo rendirent sa position précaire, il se retourna.
Pendant qu'il luttait, le lion se releva, mais ses appuis furent fauchés d'un coup de pied au ras du sol., le faisant tomber sur le côté. Attrapant son adversaire par la queue, Santa le tira brusquement en arrière. Ensuite, il tenta d'immobiliser la tête de la bête avec ses pieds croisés, bloquant également les puissantes pattes avant avec ses genoux et cuisses. Enfin, il s'agripa des mains aux poils du lion et gaina son corps.

Dans cette position, Jozper ne pouvait pas le mordre, ne pouvait pas se redresser, et les coups de pattes qu'il pouvait donner n'infligeaient que de maigres dégâts aux jambes du quadragénaire. Par contre, la posture était tout à fait désagréable et inhabituelle pour l'Envoyé de Nowel, qui se mit à souffler lourdement.

Santa espérait que le jeune homme qui avait fait diversion tout ce temps allait bientôt revenir avec des secours, ou une corde, histoire de ficeler le lion.

Cinq minutes plus tard, il n'y avait pas un son aux alentours, à part le renne qui broutait un peu d'herbe dans un coin. La sueur commençait clairement à perler sur son corps, et la douleur de ses quelques coupures et éraflures semblait négligeable par rapport à celle de ses muscles.

Dix minutes plus tard, même le renne était parti ailleurs, en quête d'herbe plus verte. La douleur de sa foulure au poignet commençait à concurrencer les grognements de ses muscles et son souffle d'abord profond s'était considérablement raccourci.

Dans une dernière contorsion, Jozper se libéra de son étreinte et fit quelques bonds pour s'écarter de Santa, qui se releva péniblement. Oublié, le jeune homme au cheveux noirs qui avait été poursuivi tant de temps. L'attention du lion était entièrement focalisée sur lui, et le quadragénaire ne se sentait pas de mener à nouveau un long combat.
Le son d'un sifflet se fit entendre, suivi d'une voix grave. Les mots étaient inintelligibles, mais le bruit des bottes frappant le sol au pas de course rassura Santa. Des renforts étaient sans doute en route. Après tout, les animaux ne portaient pas de bottes. Aux dernières nouvelles.

Comme supputé par l'Envoyé de Nowel, tout un groupe de marines fit son apparition, avec un civil essoufflé à son côté.
« - Ha ! C'est lui le preneur d'otages ?
- Mais j'vous ai dit que c'était pas un preneur d'otages !
- Ah, euh... Oui, pardon. Monsieur Santa, c'est ça ?
- Ho !... Ho !... Ho !... Répondit le colosse, le souffle court.
- C'est bon, j'ai des employés du zoo avec moi, ils vont s'occuper du lion. Ils ont des balles anesthésiantes, ou quelque chose comme ça... »
Aussitôt dit, aussitôt fait. Dès que deux-trois fléchettes se furent plantées dans le corps de Jozper, celui-ci commença à dodeliner de la tête avant de se laisser glisser à terre sur un dernier baillement.

Un peu plus tard, une fois la situation calmée, Santa apprit que les dégâts étaient relativement minimes dès qu'on s'éloignait des zones où avait été posée de la dynamite. De même, aucun civil n'avait écopé d'une blessure grave, le pire étant quelques morsures. Mais comme les animaux étaient bien soignés, aucun transfert de maladie n'était à craindre.
En parlant des animaux, une grande partie avait été retrouvée sur la berge, derrière le zoo. Apparemment, l'arrivée imminente des marines avait incité les éco-terroristes à plier bagage sans embarquer tout le monde sur le bateau...

Santa regardait Shell Town disparaître dans le lointain, accoudé au bastingage, couvert de bandages. C'était déjà la fin de l'après-midi, étant donné qu'il avait fallu ensuite palabrer quelques heures avec la marine, histoire de donner son témoignage et le déroulement exact des événements.
Evidemment, il n'avait rien dit de Thomas Kennedy, son vieil ami qui avait trempé là-dedans, ni même du fait qu'il était au courant de l'attaque le soir précédent, pour ne pas s'attirer d'ennuis. Il repensa aux terroristes, qui étaient partis sans un regard en arrière. Cela le gênait. Et l'homme qui avait sauvé la petite fille. Il ne l'avait pas revu ensuite. Ni celui qui avait distrait le lion pendant toute la durée de l'attaque, l'empêchant de faire, peut-être, de nombreuses victimes.

Santa soupira. A son âge, il avait l'habitude de voir le passé s'envoler pour ne jamais revenir. Une occasion perdue n'était, en fin de compte, que ça.
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