Du Sake ? Cela a quoi comme goût ?

Comment s'était-il débrouillé pour se retrouver sur cette île ? C'était la question à trois descentes de toboggan. Il avait cru prendre un bateau pour St Urea et non pour ce grand parc d'attraction. A jouer au passager clandestin, Drake pouvait avoir de grosses surprises parfois. Il n'allait tout même pas partir après ce voyage si peu confortable. Mais qu'est-ce qu'il allait bien pouvoir faire sur cette île ? Peut-être devrait-il profiter d'être ici pour prendre quelque vacances, rester un peu et en profiter pour souffler.

Le Spectre commença à se déplacer dans les ruelles de la ville. Il tenta tant bien que mal de prendre un aspect assez basique, mais les habitudes ayant la peau dur, il n'arriva pas à se débarrasser de sa démarche fantomatique. Qui dans un lieu comme celui-ci, si coloré et festif, faisait un peu tâche, même si personne ne prêtait vraiment attention à cet étrange personnage.

Les gens débordés de joie sur cette île, comme s'ils avaient tous laissés leur soucis de côté, le temps de vacances bien méritées. Oui car bien sur les gens les plus heureux devaient forcément être les vacanciers. N'importe qui vivant sur ce genre d'île paradisiaque ne pouvaient avoir l'air si décontractés à temps plein.
Instinctivement Drake se dirigea vers les zones habités de la ville, loin des autres touristes. Une vie à secourir la veuve et l'orphelin laissait des traces, si bien que l'étrange Fantôme ne se sentait jamais réellement dans son élément entouré par des rires et de la joie. Et c'est tout simplement qu'il se dirigea vers un bar, sans même faire attention à son nom. Ce dernier qui l'aurait certainement retenu d'y entrer. Il était là pour se détendre et non pour rentrer dans un établissement, où, il risquait de rencontrer les pochards qu'ils côtoie d'habitude.

Drake se dirigea vers le bar et s'installa non loin d'un enfant. Il pensa tout de suite que ce lieu n'était pas vraiment un endroit où ce gamin aurait dû passer son temps. Le barman vint prendre sa commande, l'étranger voulu prendre un whisky, comme à son habitude, mais dans un petit caprice se ravisa pour plutôt commander du saké, une boisson qu'il n'avait encore jamais essayé. Il était en vacances, c'était décidé et il allait en profiter pour changer ses habitudes pour ces quelques jours.

Il était tôt, le bar ne se trouvait pas submergé par les clients. Personne ne prêta vraiment attention à l'étranger, mise à part cet enfant qui n'avait pas lâché l'étranger du regard. Une fois que le barman eu servis son verre à Drake, le gamin se rapprocha de l'homme, ou plutôt de sa coupole. Et il lui lâcha une requête qui laissa Drake perplexe.

« Hum goûter ? Je ne suis pas sûr que ça soit une riche idée mon garçon... »

L'étranger était en train de porter sa coupole à ses lèvres, mais le regard insistant de l'enfant le dissuada de boire une seule gorgée.

« Je ne suis pas vraiment au courant des habitudes des jeunes gens de ton âge, mais ne devrais-tu pas être à l'école à cette heure-ci ? »

Drake n'avait vraiment aucune idée du comment réagir face à un enfant, il en avait déjà vu, il leur avait déjà parlé. Or il se retrouvait toujours au bord d'une falaise avec eux, la peur au ventre de dire une bêtise, ou bien d'agir de façon inapproprié. Déjà si ce marmot pouvait s'écarter d'un ou deux mètres cela le soulagerait pas mal.

Donc ce pauvre enfant ne pouvait pas aller à l'école du fait de la pauvreté de ses parents ? Ça toucha Drake, il était sensible aux petits malheurs du monde, mais plus particulièrement ceux qui affectaient les esclaves ou encore les enfants. Au final il n'avait pas eu vraiment à se plaindre de son enfance, car celle-ci s'était fini sur une agréable note, même à la suite de se départ assez calamiteux. Et comme ce jeune garçon qui se trouvait en face de lui, Drake n'avait pas vraiment eu la joie d'aller à l'école, il en avait fait une courte expérience à l'orphelinat, mais arrivait dans les sept familles il eu le plus souvent des professeurs particuliers, dont un qu'il appelait le plus claire de son temps « Père ». Au moins eut-il la chance d'avoir appris les même leçons qu'à l'école. Ce qui manquerait certainement au jeune curieux, qui ne cessait de le fixer, car même si on rabâche que la meilleur école est la vie elle même, l'école fournit les armes pour se défendre dans ce monde de brute, la connaissance étant l'une des plus tranchante.

L'enfant s’éloignât de Lockhart, ce qui soulagea grandement ce dernier. Peut-être en avait-il eu assez de parler avec ce vieux bougre qu'était Drake. Mais le voire revenir avec son verre le fit déchanter de suite. Drake ne savait vraiment pas y faire avec les marmots, il n'avait pas eu une enfance identique à celle des autres, et n'avait pas côtoyé assez d'enfants pendant celle-ci. Il en avait érigeait un mur, battit sur son ignorance de la jeunesse et sa peur.

Ce môme était tout de même assez futé, il tenta vainement de lui proposer un échange équitable. Ce qui fit doucement sourire Drake. Il avait presque envie de le lui faire goutter ce foutu saké. Mais il ne pouvait pas, il n'en avait pas le droit, de l'alcool à un enfant se serait irresponsable. Et sans même lui laisser le temps de lui répondre, le gamin entreprit les présentations, qui arrivaient un peu tard dans la discutions.

« Je pense déjà connaître le goût du lait mon garçon. Je ne pense pas que ce marché soit assez avantageux pour moi. 
Daiki ? Pour ma part tu pourras m'appeler Monsieur L.»

Ce n'est pas qu'il se méfiait du garçon. Mais il avait déjà plusieurs mauvaises rencontres à son actif et, il préférait rester incognito pendant ses vacances improvisées. Gardé profil bas restait la chose la plus sage à faire.

Drake lança un regard au Barman qui était encore afféré à laver sa vaisselle. Quel rapport partageait-il avec cet enfant ? Pour qu'il le laisse errer dans son bar, sans même s’inquiéter de ce qu'il pouvait faire ? Lockhart était plus d'une fois rentrer dans des bars, où les Barmans ne se gênaient pas à foutre les enfants dehors, à juste raison du point de vue du voyageur.

« On dirait que t'es un habitué des lieux. Tu viens souvent ici ? »

Drake faisait doucement tourner sa coupole entre ses doigts, sur le bar, tout en regardant l'enfant dans ses drôles de yeux rouges. Il s'attachait petit à petit au gamin. Ça lui faisait du bien de voir tant de naïveté et d'innocence. Un humain encore pure, qui n'avait pas encore été témoin de ce miséreux monde.

Drake regarda l'enfant, il se trouvait assez embarrassé, car ce gamin se retrouvait avec du lait sur sa lèvre supérieur et, notre vieux garçon n'avait aucune idée de comment réagir. S'il devait le lui signaler, ou bien le laisser avec. Il n'avait vraiment aucune idée du comment pouvait fonctionner un môme de cet âge et ni du comment il pourrait bien prendre la remarque. Drake ne voulait en aucun point gêner Daiki. Lockhart allait donc plutôt continuer à discuter avec lui sans y faire allusion.

L'ami Steve devait être le barman, ce dernier s'étant retourné à l’appellation de son nom. Il devait être un brave homme pour prendre soin d'un enfant, avec qui il ne partageait sans doute aucun lien. Drake respectait cela. Il espérait voire un jour un monde soudé, où chacun pouvait prendre soin de ses voisins. Drake était un idéaliste et, ferait ce qu'il pourrait pour qu'un jour le monde dans lequel il vit devienne plus sain et moins égoïste.

Monsieur L. remarqua que lui ai Daiki étaient rentrés dans une sorte de jeu de questions, réponses, qui n'était pas celui auquel il jouait d'habitude, cela l'amusait. Sa dernière partie au comptoir d'un bar s'était fini avec un nez cassé, un bras en sang et une cavalcade qui prit fin au fond d'un fleuve. Avoir une discutions aussi légère lui donnait le plus grand bien. Ses vacances se retrouvaient bien bénéfique au final.

Drake se préparait à répondre à la question.

« Hum... Ben vois-tu.... »

Le Barman lui coupa net la parole pour faire une remarque du comportement de Daiki. Le Spectre se sentit un peu froissé, il n'apprécia pas tout a fait que cet homme se glisse dans la partie. Même si cette intervention avait tout l'air d'avoir comme but de taquiner l'enfant. Drake restait tout de même un homme farouche, qui n'avait pas l'habitude de discutions civilisée et, qui voyait le monde comme un enchevêtrement de règles à respecter. Et le gamin semblait être bien partie pour en enfreindre l'une d'elle. L'étranger n'allait pas laisser passer ça, d'un geste vif il piqua la casquette du garçonnet, une action employé pour choper l'attention de Daiki. Ce que Lockhart était sur qu'elle allait marcher, lui même ayant horreur qu'on touche à son couvre chef.

« Ce n'est pas vraiment digne d'un homme de menacer celui qui l'accueil chaleureusement dans son établissement. Tu devrais reposer ce verre et fissa avant que tu ne regrettes ton acte. »

Il se tourna ensuite vers le Barman.

« Ne vous inquiétez pas, l'enfant ne me dérange en aucun cas. J'aurais su comment réagir dans le cas contraire. »

Ce qui n'était pas du tout le cas, faut l'avouer tout de même. Les enfants sont des êtres si complexes aux yeux de Drake.

« Et pour répondre à ta question mon jeune ami ; non je ne suis bel et bien pas de la région, je suis arrivé par accident pourrait-on dire. As-tu tout de même quelqu'un qui te donnes des cours sur les choses élémentaires, comme la lecture et les math ? »

Monsieur L. continuait le petit jeu, il pensait réussir à inculquer quelque bonne base à cet enfant.

Dans quelle histoire farfelu Drake venait-il de se lancer ? Il réalisa trop tard, que peut-être, avait-il un peu trop parler à cet enfant. Il venait de jouer la carte de l'homme sociable et se retrouvait avec la difficile tâche d'expliquer le fonctionnement des mathématiques. Il se demanda au fond de lui s'il saurait faire dont de pédagogie, ou surtout s'il serait assez patient avec cet enfant ?

Lockhart regarda le garçon, avec ses deux yeux, aussi rond que deux petites balles de golf. L'air bien perplexe, il ouvrit la bouche une fois, puis la referma directement. Au fond de lui il s'imaginait tel un poisson rouge au fond d'un bocal, qui se demandait comment s'était-il fait mal à la tête, avant de se reprendre la paroi en verre, pour la dixième fois en une heure. Drake rouvrit la bouche, cette fois-ci en levant un doigt en l'air, avant de rabaisser ce dernier, sa tête suivit le mouvement pour examiner le sol. Comme si celui-ci avait la réponse inscrite entre les jointures de carrelages. Une fine perle de sueur se fit un chemin de sa tempe à son menton. Jamais il ne s'était retrouvé dans une situation si délicate en ce temps record.

Mais pas le choix, il fallait bien qu'il se lance à l'eau un jour ou l'autre. Et c'est dans une semi détermination qu'il commença par son plus beau :

« Heuuuuu.... Vois-tu... Heuuuu.... Ce n'est pas si compliqué... Hum... »

Il regarda le barman, cherchant désespérément un allié. Ce dernier retint un sourire, leva les bras en l'air et lui répliqua.

« Pas mon problème l'ami. Vous vous êtes mis tout seul dans cette situation. »

Puis il se retourna, plus pour retenir un fou rire muet, plutôt que pour s’affairer à sa vaisselle. Sale bougre qu'il était, n'aurait-il pas dû lui apprendre ceci, lui qui avait accueilli l'enfant sous son aile ? Il est commerçant bon sang ! Les chiffres, ça devrait lui être son point fort ! Drake ruminait dans son fort intérieur, quand tout a coup, un éclair de génie traversa son esprit ; Pourquoi essayait-il de chercher une définition, quand il ne suffisait que de lui donner des exemples. Parfois on cherche à se compliquer la vie, quand on se retrouve acculé avec un problème qu'on aurait préféré évitait, quand le plus simple et juste de sortir de bête exemple.

« Ben vois-tu, ces Saleté (!) de math, ils sont utilisés tous les jours, par tout le monde. Même ton ami Steve en utilise à longueur de journée, quand il vend du saké par exemple... Tu devrais lui demander à lui il serait mieux t'expliquer. »

Il sortit cette dernière phrase aussi vite qu'il le put et, se retourna vers le mur derrière lui à la même vitesse , avec son saké en main qu'il but d'une traite. Derrière lui il entendit le hoquet de surprise du Barman, qu'il venait de mettre dans une belle mouise. Enfin s'était son boulot tout compte fait. Il l'élevé presque ce gamin. A l’accueillir dans son bar chaque jour. Il était presque un parent, non ?

Monsieur L. semblait complètement perturbé par la question de notre jeune héros. Cependant, il aurait dû y penser avant de dire n'importe quoi. Tout le monde savait que les enfants étaient des êtres très curieux et Daiki ne faisait pas exception à la règle. Si l'homme au manteau avait eu de la chance, le gamin aurait su ce qu'était les maths, mais comme il n'avait jamais mis les pieds dans un établissement scolaire, il y avait de fortes chances qu'il ne connaisse pas cette pratique. Effectivement, l'enfant originaire de Suna Land ne connaissait rien au math et maintenant, sa nouvelle connaissance devait trouver un moyen pour lui expliquer de quoi il s'agissait.

À la suite d'un long moment d'hésitation, Monsieur L. expliqua qu'on avait tout le temps recours au math. Steve en était le parfait exemple d'après lui. Daiki posa donc son regard sur son ami le barman, alors que l'inconnu tourna le dos à notre jeune héros. Le proprio déposa sa vaisselle et s'approcha du bar.

Steve • Si on additionne ton verre et celui de ton voisin, combien de verres ça te fait ?

Daiki • Euh.. Deux..

Steve • Exact, on appelle ça des maths. Tout ce qui touche au calcul et aux chiffres, il s'agit de math. Bien sûr, ça peut être simple, comme très compliqué. N'est-ce pas Monsieur L. ?

Dit-il avant de retourner à ses occupations. Daiki avait compris, ou du moins, l'essentiel des maths, alors il n'allait pas chercher plus loin.

Daiki • Et vous Monsieur L. vous utilisez les maths pour votre travail ? Euh... en fait vous faites quoi dans la vie ?

Dit-il d'un air interrogation, il ne savait même pas ce que cet homme faisait lorsqu'il n'était pas dans les bars. Son accoutrement n'aidait pas à trouver son possible boulot. Il était quelqu'un de discret et de très mystérieux. Or, il était également quelqu'un de gentil et de sociable. Notre jeune héros l'aimait bien, même s'ils se connaissaient que depuis quelques minutes. Enfin, une heure avait déjà passé tout de même. C'est fou comme le temps passe vite lorsqu'on est en bonne compagnie. Soudainement, le gamin aux yeux rouges eut une illumination, il pouvait poser la question fatidique à sa nouvelle connaissance, vu que Steve ne désirait pas lui en parler. Il se rapprocha de Monsieur L. et il lui chuchota.

Daiki • C'est quoi le One Piece ?

Le barman avait toujours refusé de lui en parler, car il savait que Daiki allait se mettre en tête d'aller trouver le trésor laisser par Gold D. Roger. À présent, qu'allait être la réponse de l'homme mystérieux ?

Drake avait la mauvaise impression que Steve se moquait de lui. Il fallait avouer que l'explication du Barman n'avait duré que quelque secondes et, Daiki avait l'air d'avoir tout compris. Enfin faut dire aussi qu'il avait eu le temps de réfléchir à cette réponse, pendant que Lockhart se triturait les méninges pour faire la sienne. De toute façon il n'avait rien à lui envier, Drake aurait facilement put dire la même chose au gamin, s'est juste que lui avait tenté d'imaginer une définition un peu plus complète. Or la question ne se posait plus, le môme était déjà passé à autre chose, se contentant d'une réponse si peut réfléchie.

Le garçon lui posa une nouvelle question, celle-ci concernait l'emploi du justicier. Drake se retrouva de nouveau bien embêté, même si cette fois-ci la réponse serait beaucoup plus simple. Il n'avait qu'à lui baragouiner comme quoi il était engagé par une encyclopédie pour faire le tour du monde, ou bien qu'il était le représentant d'une entreprise de lingette hygiénique. N'importe quel bobard aurait put faire l'affaire. Il tenait vraiment à ce que son identité reste la plus évasive possible. S'en était presque devenu un jeu de rôle, dans lequel il pouvait jouer à l'homme ordinaire. Une vie que parfois il enviait...

Monsieur L. se prépara à répondre à Daiki, tout en se retournant face à celui-ci, quand le garçonnet le coupa, au profit d'une messe basse. Il avait des questions sur le One Piece, une chose qui, pour une fois, ne gêna aucunement Drake, son avis étant assez tranchée dessus.

« N'y pense pas. Cette histoire n'est qu'une légende vieille de plus de cent ans. Les divagations d'un vieux fou que l'océan avait rendu cinglé. Une dernière farce pour bien la foutre profo.... »

Drake regarda l'enfant, il venait de se rappeler à qui il parlait, il en changea légèrement de couleur.

« Pour bien embêter le gouvernement. Et instaurer une nouvelle aire de chaos dans le monde, servi sur un plateau par un bon nombre de pirates. Ils partirent tous à sa recherche, en plus d'autres hommes, qui cherchaient  fortune, ou bien de dangereuses armes, parmi tant d'autres. »

L'étranger regarda la porte ouverte sur la rue, aperçu des passants rigolant à gorges déployées.

« Il existait tout de même d'autres gens qui voyaient cette histoire plus comme... Un appelle à l'aventure, à la découverte... Même ci-ceux là on put faire un grand bien sur ces océans. Je ne pense pas que le jeux en valait la chandelle. Beaucoup trop de gens ont souffert à cause de foutus pirates qui prirent la mer pour de mauvaises raisons... Et qui ouvrirent la porte à la débauche et la destructions »

Drake était pensif, presque déprimé. Il interpella Steve, et cette fois-ci lui commanda un whisky. Il semblait que l’extravagance du vacancier s'envolait petit à petit.

La réponse de Monsieur L. fut catégorique. N'y pense pas, lui dit-il. L'homme au manteau expliqua qu'il s'agissait d'une légende, qui avait plus de cent temps. La personne qui parla du One Piece était sonné d'après la nouvelle connaissance de Daiki. Le but de cette personne était de simplement créer le chaos dans notre monde et ainsi créer une nouvelle ère de piraterie. Car, d'après les dires du voisin de notre jeune héros, beaucoup de personnes partir à la recherche du One Piece. Or, toutes ces explications ne répondaient pas à la question du gamin originaire de Suna Land, qu'était-ce le One Piece ? Une arme, un bateau, une île, un trésor, etc.

Hanchin' n'interrompit pas son ami et continua à l'écouter. Pour certain, le One Piece était un appelle à l'aventure, à la découverte. Ce genre de mots faisaient frissonner Daiki, il était un amoureux de l'aventure, il adorait les histoires des petits vieux du village. Cependant, pas mal de personnes prirent la mer à des fins obscures, car au final, un pirate n'était pas forcément méchant, mais malheureusement, on les met tous dans le même sac, alors que certain sont gentils. L'étrange individu finit son monologue et commanda un verre de Whisky, ce sujet semblait perturber l'homme au manteau.

Daiki • Je vois, mais vous ne m'avez pas répondu à ma question ? C'est quoi le One Piece ? Et puis, qui a été le cinglé à inventer ce truc, pourquoi tout le monde y a cru ?

Réflexion simple et peut-être stupide, mais ça venait d'un enfant de sept ans. Il ne fallait pas s'attendre à des pensées plus poussées. Daiki avait de la peine à s'imaginer le One Piece, mais s'il s'agissait d'un appelle à l'aventure, alors le One Piece avait trouvé son homme. Notre jeune héros était quelqu'un de très curieux, il adorait les histoires et découvrir les choses pas soi-même. Le destin de l'enfant pouvait se jouer sur les prochaines paroles de Monsieur L., car peut-être, il lui fera prendre la mer, une fois qu'il sera à même de s'occuper de lui, tout seul. Le gamin aux yeux rouges s'envoya quelques gorgées de son lait, avant de reposer la tasse sur le bar. Il attendait avec impatience la réponse de son voisin. Cependant, l'attitude de ce dernier avait changé, était-ce la faute de Daiki, si c'était le cas, il ne fallait pas que Steve s'en aperçoive, sinon ça allait barder.

Cette histoire avait l'air de passionner l'enfant. Drake n'appréciait que trop peu l’intérêt de Daiki pour cette vieille légende. Il appréciait que ce dernier ai une passion, qui puisse plus tard lui donner un but dans la vie. Mais pourquoi fallait-il que celui-ci se rapproche de trop prêt à la piraterie ? Lockhart n'appréciait guère les pirates, une bande d'hommes sans fois ni loi, prêt à tout pour l'amas du gain. Le Spectre aurait put devenir une de leur victime, c'était un pirate, qui, dans sa jeunesse avait été chargé de le mettre en vente en tant qu'esclave, cette histoire forgea la base de l'opinion que Drake avait d'eux. Et puis, trop souvent, il fut le témoin d'autres de leurs méfaits au cours de sa vie, pillages, destructions, meurtres. Mais il n'avait pas non plus à leur jeter la première pierre, lui non plus ne s'était pas bercé dans le respect et la bonne conduite, il avait fait parti pendant quelques années des sept familles, l'une des plus grande organisation mafieuse. Le vole, la dissimulation de preuve, le raquette et le passage à tabac avait été son dada pendant plusieurs années. Il se réconfortait dans l'excuse qu'il avait fait tout ça pour l'homme qu'il avait appelé père, même si dans son fort intérieur il reconnaissait ces tords. Et maintenant il se rachetait une conduite, même si son objectif premier était de sauver le future des jeunes enfants, comme lui il y a temps d'années, qui n'avait pas la chance de naître du bon côté de la barrière.

Le Justicier reconnaissait tout de même que tout pirate n'était pas forcément mauvais. Et que, parfois, certains amenaient la justice dans les remous de leurs bateaux. Il pensait à ce Chapeau de paille, porte étendard d'une nouvelle caractéristique de malfrats. Or les choses étant ce qu'elles sont, le publique ne voit que ce qu'on leur montre, et on leur montre que les pirates sont le mal, donc chaque pirates devient maléfique. Et quand un homme voit au loin un pavillon noir, annonciateur de destructions, pourquoi devrait-il faire en sorte d'être respectable et toujours rester à l'intérieur des lignes de la bonne conduite ? Les pirates restaient mauvais car on les voyait mauvais et qu'ils faisaient tourner une roue de violence qui poussaient d'autres à la pousser à leur tour.

Daiki de ces grands yeux rouges attendait de nouvelles réponses à ses questions. Drake abdiqua à lui en dire plus, il réalisa que ce gamin devra faire ses propres choix plus tard, et que si ce n'est pas Drake qui lui parlera d'une One Piece, ça sera quelqu'un d'autre. Et tout ce qu'il pourrait lui dire pour l’empêcher d'en savoir plus ne serait que futiles. Il ne sera pas le seul homme à rentrer dans son bar avec des réponses à ces questions.

« Le One Piece est l’œuvre d... »

Le cognement d'un poing sur le bar coupa net la phrase de Drake. Si ce n'avait pas était assez claire, le froncement de sourcils de Steve rajouta un poing d'exclamation.

« Sortez ! Finissez votre verre et sortez ! Je ne veux pas de cette discutions dans mon bar. Sortez ! »

Drake agrippa son verre le bu cul sec, jeta quelque pièces sur le comptoir et obéit au Barman. Il ne sortit aucun mot, ni à Steve, ni au jeune enfant.

Soit, Daiki avait un protecteur, quelqu'un qui devait avoir peut-être à peut prêt les mêmes opinions que le Justicier. Mais, qui lui avait plus de conviction à garder le garçon propre de toutes ces histoires. Le Spectre vérifia que son chapeau était encore droit sur sa tête et entama sa marche vers le port, ses vacances avait assez durées, il était temps de se remettre en route. Il baissa un peu la tête pour éviter les rayons du soleil qui lui tapait droit dans les yeux, quand, il entendit, derrière lui, des pas vifs claquer sur les pavés de la rue.

Monsieur L. était hésitant. On pouvait clairement le voir. Il ne savait pas si devait lui dire ou pas. Or, Daiki n'était pas assez grand, mature ou intelligent pour percevoir cela chez sa nouvelle connaissance. Il se contenta de le regarder avec ses grands yeux rouges, attendant avec impatience sa réponse. Finalement, l'homme mystérieux se décida à prendre la parole. Les yeux de notre jeune héros s'écarquillèrent lorsqu'il comprit qu'il allait enfin savoir de quoi s'agissait le One Piece. Malheureusement, Monsieur L. fut coupé dans son élan par un poing qui vint s'écraser sur le bar, faisant sursauter Daiki.

Steve était furieux. Il ordonna à son client de quitter l'établissement. Le gamin avait rarement vu son ami dans un tel état. Cependant, Hanchin' était également énerver de ne pas avoir pu entendre les paroles de son voisin. Ce dernier s'envoya son verre d'une traite et prit le chemin de la sortie. L'enfant à la casquette voulut le suivre, mais le proprio lui en empêcha.

Steve • Toi ! Tu ne bouges pas d'ici ! Sinon, plus jamais je ne te laisserais mettre les pieds dans mon bar !

Le petit curieux resta donc sur son tabouret, contemplant sa nouvelle connaissance sortir de l'établissement. Le secret du One Piece était à porter de main, mais il était en train de s'enfuir, en même temps que Monsieur L.. Daiki devait trouver une solution pour sortir d'ici et pour sa plus grande chance, la sonnerie de l'école d'en face retentit, ce qui signifiait que les amis de Hanchin' sortait. Notre jeune héros sauta de son tabouret et s'élança vers la porte.

Daiki • Je vais retrouver mes copains !

Dit-il à son ami Steve. Le gamin poussa énergiquement la porte et lança plusieurs regards à gauche et à droite. Ses amis l'avaient repéré et ils lui faisaient signe, mais l'enfant aux yeux rouges les ignora. Il cherchait Monsieur L.. Daiki était désespéré, il ne voulait pas perdre cette chance de connaître le mystère du One Piece. Soudainement, il aperçut le manteau de sa nouvelle connaissance et il se mit à sa poursuite. Les rues étaient bondés. L'enfant se fraya un chemin tant bien que mal au milieu de toute cette foule. Finalement, il put atteindre Monsieur L. et instinctivement, il lui agrippa le bout du manteau. Daiki était essoufflé.

Daiki • Attendez... Je... je veux tout savoir sur le One... Sur le One Piece.

Dit-il exténué. Plus rien n'allait se mettre entre lui et la vérité sur le One Piece. Notre jeune héros était à un tournant de sa vie, mais lui, il ne le savait pas encore...

Il semblait que le gamin était un dur à cuir. Il se retrouvait de nouveau à fixer Drake, cette fois-ci en lui tenant fermement sa cape. Il ne comptait en aucun cas le laisser partir sans avoir ses réponses. Lockhart respectait cette ténacité chez l'enfant. Même si finalement il mettait l'adulte dans une situation qu'il ne trouvait que très peu enviable.

Drake prit l'enfant par l'épaule, s'accroupit se mettant à sa hauteur, essaya vainement de lui offrir un sourire, qui dû plus sûrement ressembler à une grimace. Et pour sûr, l'homme se trouvait vraiment mal à l'aise vis à vis des enfants. Et comme une impulsion électrique une pensée se fraya un chemin au sein même de son cerveau, allait-il un jour devenir père ? Quel père pourrait-il être ? Mais il revint vite à la réalité, son train de vie ne pourrait jamais le lui permettre, sauf, si bien entendu, un jour il décidait de se poser de lâcher prise, et de vivre une vie ordinaire. Un rictus se montra à la suite de cette pensée. Un rictus sortit juste pour le protéger de la réalité, celle qui l’étreignait, lui chuchotent qu'il mourrait seul.

« Je te donnerais seulement le nom du pirate, Gold D. Roger. Ce nom est la seule chose dont je suis sûr, personne n'a encore découvert le One Piece et n'ai révélé sa vrai nature au monde. »

Le Spectre s'en voulu d'avoir trahi ce Barman. Mais il se consolait en sachant que Daiki aurait fini par avoir sa réponse, d'un autre, un jour. Drake se demanda si l'enfant n'était tout de même pas trop jeune. De toute façon il était trop tard et, son âge n'avait pas vraiment d'importance, le One Piece étant certainement déjà trop incrusté dans sa caboche, il aurait tout de même continué à l’idolâtrer des années sans jamais rien savoir dessus.

« Cet homme est mort pour sa carrière. Il est loin d'un exemple. Garde le en tête. »

Drake se releva, secoua sa cape pour enlever la poussière qui s'y était incrustée pendant qu'il était à terre. Il salua l'enfant en inclinant son chapeau sur sa tête. Il se demanda s'il n'avait pas eu trop l'air ridicule, si un simple salut de la main n'aurait pas suffis, il se tritura la tête encore quelque mètres, tandis qu'il s'écartait de l'enfant pour rejoindre le port. Qu'est-ce qu'il en avait du mal avec les enfants.