Yoru rangea dans une de ses poches le matériel qu'il utilisait pour garder ses sabres parfaitement aiguisés, se leva et rengaina. Il vérifia que sa ceinture était bien serrée, ses fourreaux bien positionnés pour qu'il puisse dégainer avec une vitesse et une précision optimales. Il fit attention à ce que son Kimono soit bien mis pour ne pas offrir de prise à un éventuel assaillant et resserra le bandeau qui ceignait son front et retenait ses cheveux. Puis il se dressa devant la porte et respira lentement, se concentrant pour envisager ce qui l'attendait.
Il ne se préparait pas à entrer dans le bureau d'un des ses supérieurs en colère mais se tenait devant la porte de chez lui, sous les regards étonnés des passants qui le voyaient maintenant entamer une série d'échauffements.
Un mois ! Un mois entier qu'il n'avait pû rentrer chez lui à cause des missions à répétition que l'élite lui avait confié. Il lui arrivait souvent de partir une semaine, voire deux, mais jamais aussi longtemps. Il n'avait même pas eu le temps de passer s'assurer que rien ne manquait à Lilou et Bee durant ces trente derniers jours.
Le samouraï fronça les sourcils en songeant à ses deux colocataires. Depuis leur rencontre sur l'île de Dawn, le trio vivait dans la maison que Yoru louait pour retrouver un chez lui quand il rentrait de mission. Le salaire de l'élite étant plus élevé que celui de la Marine normale, il avait pu choisir une maison confortable bien que pas non plus luxueuse. Toujours mieux que ce que Lilou avait au Grey T, en tout cas.
Le marine finit ses échauffements et se tint prêt, l'air concentré, main sur la poignée de la porte. L'avantage d'avoir une talentueuse apprentie ingénieure chez soi, c'est qu'on était jamais dérangé par des problèmes de plomberie. Le désavantage, ce que depuis que Yoru donnait une partie de son salaire à Lilou pour que la jeune femme puisse vivre pendant son absence et acheter ce dont elle avait besoin pour bricoler, le jeune homme avait eu un certain nombre de surprises robotiques parfois explosives et souvent un rien dangereuses.
D'un geste vif, le samouraï tourna la poignée, poussa la porte, roula sur lui-même avant même qu'elle ne soit complétement ouverte et se redressa en position de défense, un sabre en main. Ses yeux balayèrent rapidement le petit couloir de son entrée mais n'aperçurent rien d'inquiétant, ni Lilou, ni Bee ni même des robots chiens de garde pas-encore-tout-à-fait-au-point prêt à l'attaquer comme l'avant dernière fois qu'il était revenu.
Toujours attentif, le jeune homme rengaina, prit le temps de rassurer les quelques passants qui s’inquiétaient de sa santé mentale avant de refermer la porte et de s'avancer prudemment vers le reste de la maison. Il passa l'entrée et s’allongea rapidement au sol pour parcourir en rampant le couloir qui desservait les pièces du rez-de-chaussé. Il se souvenait encore des détecteurs anti-intrusion que Lilou avait planqué dans les murs et qui libéraient du gaz paralysant dès que quelqu'un passait, à l'exception des robots canards et des jeunes femmes rousses.
Soit un pourcentage assez réduit de la population, finalement.
Après avoir passé son dernier week-end de perm en robe et perruque rousse, Yoru avait demandé à Lilou de retirer les capteurs mais comme il était parti avant de vérifier qu'elle l'avait bien fait, il préférait pour l'instant ne pas prendre de risque.
Il vérifia une par une toutes les pièces du rez de chaussée, n'y trouva personne, puis s'engagea dans les escaliers pour vérifier l'étage où se trouvaient les chambres. Heureusement, il se souvint cette fois du code de la porte blindée verrouillant celle de Lilou, ce qui évita que des alarmes accompagnées de jets de peinture ne se déclenchent. Oui, vivre au Grey T semblait rendre un tantinet... paranoïaque...
Ce n'est qu'après avoir exploré toute la maison que le jeune homme se rendit à l'évidence : Lilou et Bee n'étaient nul part. Peut-être étaient-ils simplement sortis. Assez satisfait de ne rien avoir trouvé d'étrange, le samouraï redescendit, se dirigea tranquillement vers la cuisine pour s'offrir un café.
Il s'immobilisa en passant devant une porte sous l'escalier. Une porte qui, il en était sûr, n'était pas là un mois plus tôt. Il l'ouvrit doucement, découvrant un escalier sombre qui s'enfonçait sous la maison si loin qu'il n'en percevait pas le bout.
Il contempla un instant ce mystère, se demandant comment Lilou était parvenue à construire un tel truc.
" Quand faut y aller... murmura-t-il."
Sur ses gardes, le samouraï s'engagea prudemment dans ce nouveau donjon.
Il ne se préparait pas à entrer dans le bureau d'un des ses supérieurs en colère mais se tenait devant la porte de chez lui, sous les regards étonnés des passants qui le voyaient maintenant entamer une série d'échauffements.
Un mois ! Un mois entier qu'il n'avait pû rentrer chez lui à cause des missions à répétition que l'élite lui avait confié. Il lui arrivait souvent de partir une semaine, voire deux, mais jamais aussi longtemps. Il n'avait même pas eu le temps de passer s'assurer que rien ne manquait à Lilou et Bee durant ces trente derniers jours.
Le samouraï fronça les sourcils en songeant à ses deux colocataires. Depuis leur rencontre sur l'île de Dawn, le trio vivait dans la maison que Yoru louait pour retrouver un chez lui quand il rentrait de mission. Le salaire de l'élite étant plus élevé que celui de la Marine normale, il avait pu choisir une maison confortable bien que pas non plus luxueuse. Toujours mieux que ce que Lilou avait au Grey T, en tout cas.
Le marine finit ses échauffements et se tint prêt, l'air concentré, main sur la poignée de la porte. L'avantage d'avoir une talentueuse apprentie ingénieure chez soi, c'est qu'on était jamais dérangé par des problèmes de plomberie. Le désavantage, ce que depuis que Yoru donnait une partie de son salaire à Lilou pour que la jeune femme puisse vivre pendant son absence et acheter ce dont elle avait besoin pour bricoler, le jeune homme avait eu un certain nombre de surprises robotiques parfois explosives et souvent un rien dangereuses.
D'un geste vif, le samouraï tourna la poignée, poussa la porte, roula sur lui-même avant même qu'elle ne soit complétement ouverte et se redressa en position de défense, un sabre en main. Ses yeux balayèrent rapidement le petit couloir de son entrée mais n'aperçurent rien d'inquiétant, ni Lilou, ni Bee ni même des robots chiens de garde pas-encore-tout-à-fait-au-point prêt à l'attaquer comme l'avant dernière fois qu'il était revenu.
Toujours attentif, le jeune homme rengaina, prit le temps de rassurer les quelques passants qui s’inquiétaient de sa santé mentale avant de refermer la porte et de s'avancer prudemment vers le reste de la maison. Il passa l'entrée et s’allongea rapidement au sol pour parcourir en rampant le couloir qui desservait les pièces du rez-de-chaussé. Il se souvenait encore des détecteurs anti-intrusion que Lilou avait planqué dans les murs et qui libéraient du gaz paralysant dès que quelqu'un passait, à l'exception des robots canards et des jeunes femmes rousses.
Soit un pourcentage assez réduit de la population, finalement.
Après avoir passé son dernier week-end de perm en robe et perruque rousse, Yoru avait demandé à Lilou de retirer les capteurs mais comme il était parti avant de vérifier qu'elle l'avait bien fait, il préférait pour l'instant ne pas prendre de risque.
Il vérifia une par une toutes les pièces du rez de chaussée, n'y trouva personne, puis s'engagea dans les escaliers pour vérifier l'étage où se trouvaient les chambres. Heureusement, il se souvint cette fois du code de la porte blindée verrouillant celle de Lilou, ce qui évita que des alarmes accompagnées de jets de peinture ne se déclenchent. Oui, vivre au Grey T semblait rendre un tantinet... paranoïaque...
Ce n'est qu'après avoir exploré toute la maison que le jeune homme se rendit à l'évidence : Lilou et Bee n'étaient nul part. Peut-être étaient-ils simplement sortis. Assez satisfait de ne rien avoir trouvé d'étrange, le samouraï redescendit, se dirigea tranquillement vers la cuisine pour s'offrir un café.
Il s'immobilisa en passant devant une porte sous l'escalier. Une porte qui, il en était sûr, n'était pas là un mois plus tôt. Il l'ouvrit doucement, découvrant un escalier sombre qui s'enfonçait sous la maison si loin qu'il n'en percevait pas le bout.
Il contempla un instant ce mystère, se demandant comment Lilou était parvenue à construire un tel truc.
" Quand faut y aller... murmura-t-il."
Sur ses gardes, le samouraï s'engagea prudemment dans ce nouveau donjon.