>> Sharashka
[L'avatar arrive, j'attends juste qu'un généreux membre me le fasse !]In Coming Homies | Pseudonyme : Sia. Age: 17 ans. Sexe : J'aimerai prendre l'appel à un ami pour répondre à cette question. Race : Humain, ouh yeah. Métier : Musicien et accessoirement, Vigie. Groupe : Pirate. But : " Tant que je n'ai pas de raison de mourir, je dois vivre, non ? " Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : Moi je suis un Breton ! Un Bretteur ouais ! Équipement : Une Dague d'une quarantaine de centimètres, et un cimeterre largement émoussé. Une pipe aussi. Codes du règlement : Parrain : Il n'y a qu'un seul parrain : Vito. Ou Sirius Black.(J'en ai pas). Ce compte est-il un DC ? : Peut être ?! Ouais, non. Si oui, quel @ l'a autorisé ? : Je suis pas une balance. |
>> Physique
Par où commencer ? On pourrait parler de ses poils aux orteils, de ses dents d'devant cassées, du haut de son oreille droite arrachée et camouflée par un bandana ? On pourrait imaginer décrire son haleine de pirate qui n'a pas connu le scorbut, ses manies bizarres, ses ongles sales ?
Notre ami n'est d'aucune taille. Il se fond dans le décors, il apparaît dans la moyenne en termes de dimensions, vous vous retournerez pas quand il passera. C'est pas une ombre non plus et pour peu que votre cécité attentionnelle centrée sur l'vide s'efface, vous verrez un jeune homme qui n'a pas encore atteint maturité, portant un bandana d'une quelconque couleur. Quelconque parce qu'en fait, il n'en porte qu'un seul mais comme Sha' est daltonien, il est incapable de vous dire sa couleur. En tout cas, ce dernier sied à ravir sur le visage aux formes harmonieuses de notre ami. Comme dit plus haut, ce petit écart stylistique permet aussi de cacher le haut de son oreille droite qui a disparu sans laisser d'traces. Enfin, si, mais vous m'avez compris...
Et puis ça n'empêche Sha' de porter des anneaux au lobe de ses deux oreilles. Parce que ça fait plus Bandito, ça fait plus Piratos que porter des boules de geisha. On appréciera ses yeux verts dont la puissance est renforcée par des sourcils et une chevelure... émeraude. Tu vois, quand tu ouvres un peu tes yeux et que tu oublies qu'il est l'heure d'aller se faire exploiter une dizaine d'heure, tu te rends compte qu'il passe pas tant inaperçu que ça, le Sha'.
Son sourire ravageur laissera apparaître une dentition en piteuse état. Pas tant de la saleté, plutôt des dégâts qui lui ont arrachés les parties inférieures d'une de ses incisives, celle à gauche. Une canine est enveloppée dans une prison argentée. En bref, il a pris des roustes dans les dents, et ça se voit. Alors quand il sourit, il évite de montrer toutes ses dents parce que c'est plus monstrueux que chaleureux.
En terme vestimentaire, notre ami n'est pas aussi extravagant et se cantonne à une sobriété forcée. C'est pas super joli, mais ça passe. À la ceinture, il porte éventuellement son sabre émoussé et dans l'une de ses manches, une simple dague. Lorsqu'il est contraint de découvrir ses bras, la dague trouve sa place à sa taille, au niveau du ventre. Un ventre qui apprécié la jeunesse et qui ne présente donc pas encore de signe d'abus de bières et autres fantaisies. Il n'est pas musclé "en apparence" : les abdominaux ne sont pas tracés, sûrement parce que Sia est trapu. Il ne faut cependant pas se fier à ce qu'on voit : l'ami est jeune et la force qu'il tire de sa naïveté et de son inexpérience sont non-négligeables. On peut déjà voir le poids de ses erreurs sur ses poings, très amochés. À contrario, ses bras sont splendides et ne revêtent aucune trace.
Sia est bavard. Très bavard. Il apprécie la boisson, et la discussion. Piètre chanteur dû à une voix normalement grave qui se perd dans les aigus quand il l'élève, il s'est lancé dans la musique. Espérons qu'il ne meurt pas à 27 ans. Au départ, c'était dans l'idée d'épater les filles, et puis, progressivement, c'est devenu un réel plaisir. Pouvoir rejouer des mélodies que l'on aime ou même créer des nouvelles, c'est un bonheur immense. On retrouve ainsi notre ami sur plusieurs instruments différents à des niveaux allant de notions pour l'harmonica à virtuose sur la flûte.
On passera la partie sur ses orteils, je sais que vous l'attendiez mais faudra repasser. Et puis, comment c'te face d'imberbe peut avoir des poils où que ce soit ?!
Notre ami n'est d'aucune taille. Il se fond dans le décors, il apparaît dans la moyenne en termes de dimensions, vous vous retournerez pas quand il passera. C'est pas une ombre non plus et pour peu que votre cécité attentionnelle centrée sur l'vide s'efface, vous verrez un jeune homme qui n'a pas encore atteint maturité, portant un bandana d'une quelconque couleur. Quelconque parce qu'en fait, il n'en porte qu'un seul mais comme Sha' est daltonien, il est incapable de vous dire sa couleur. En tout cas, ce dernier sied à ravir sur le visage aux formes harmonieuses de notre ami. Comme dit plus haut, ce petit écart stylistique permet aussi de cacher le haut de son oreille droite qui a disparu sans laisser d'traces. Enfin, si, mais vous m'avez compris...
Et puis ça n'empêche Sha' de porter des anneaux au lobe de ses deux oreilles. Parce que ça fait plus Bandito, ça fait plus Piratos que porter des boules de geisha. On appréciera ses yeux verts dont la puissance est renforcée par des sourcils et une chevelure... émeraude. Tu vois, quand tu ouvres un peu tes yeux et que tu oublies qu'il est l'heure d'aller se faire exploiter une dizaine d'heure, tu te rends compte qu'il passe pas tant inaperçu que ça, le Sha'.
Son sourire ravageur laissera apparaître une dentition en piteuse état. Pas tant de la saleté, plutôt des dégâts qui lui ont arrachés les parties inférieures d'une de ses incisives, celle à gauche. Une canine est enveloppée dans une prison argentée. En bref, il a pris des roustes dans les dents, et ça se voit. Alors quand il sourit, il évite de montrer toutes ses dents parce que c'est plus monstrueux que chaleureux.
En terme vestimentaire, notre ami n'est pas aussi extravagant et se cantonne à une sobriété forcée. C'est pas super joli, mais ça passe. À la ceinture, il porte éventuellement son sabre émoussé et dans l'une de ses manches, une simple dague. Lorsqu'il est contraint de découvrir ses bras, la dague trouve sa place à sa taille, au niveau du ventre. Un ventre qui apprécié la jeunesse et qui ne présente donc pas encore de signe d'abus de bières et autres fantaisies. Il n'est pas musclé "en apparence" : les abdominaux ne sont pas tracés, sûrement parce que Sia est trapu. Il ne faut cependant pas se fier à ce qu'on voit : l'ami est jeune et la force qu'il tire de sa naïveté et de son inexpérience sont non-négligeables. On peut déjà voir le poids de ses erreurs sur ses poings, très amochés. À contrario, ses bras sont splendides et ne revêtent aucune trace.
Sia est bavard. Très bavard. Il apprécie la boisson, et la discussion. Piètre chanteur dû à une voix normalement grave qui se perd dans les aigus quand il l'élève, il s'est lancé dans la musique. Espérons qu'il ne meurt pas à 27 ans. Au départ, c'était dans l'idée d'épater les filles, et puis, progressivement, c'est devenu un réel plaisir. Pouvoir rejouer des mélodies que l'on aime ou même créer des nouvelles, c'est un bonheur immense. On retrouve ainsi notre ami sur plusieurs instruments différents à des niveaux allant de notions pour l'harmonica à virtuose sur la flûte.
On passera la partie sur ses orteils, je sais que vous l'attendiez mais faudra repasser. Et puis, comment c'te face d'imberbe peut avoir des poils où que ce soit ?!
>> Psychologie
Sha est un jeune homme. En tant que tel, on peut déjà identifier large de ses défauts : impulsif, naïf, oisif, et tout ce qui finit en if il semblerait.
Non pas naïf dans un sens où il suivrait des idéaux idiots tels que trouver le One Piece, sauver son meilleur ami qui est devenu méchant ou rétablir la paix dans le monde. Sur ce genre de sujets, il est dramatiquement critique. Non, Sia est naïf car il pense déjà connaître le plus important. Son expérience de vie le pousse à croire qu'il lui reste de choses à découvrir mais qu'il en a déjà vécu les trois quarts. Il est naïf car il sur-estime sa propre puissance. Et dans le même temps, la défaite ne lui apparaît pas comme une fatalité. Son cœur se serre, ses forces le quittent lorsqu'il prend du recul suite à un échec, mais il finit toujours par se convaincre de sa propre force.
Il est dans l'auto-suggestion. À force de feindre la prétention, l'assurance, la confiance, il finit par y croire lui et même et s'impose la réussite. Par exemple, il vous critiquera une bonne heure ce concours de jet de couteaux, si bien que lorsque son tour viendra, il sera contraint de viser le mille et de prendre place parmi les meilleurs, sans quoi il passera pour un idiot. Et il aime pas ça, passer pour un idiot.
Impulsif. On peut s'en douter, il n'a que 17 ans après tout. Cela lui vaudra de nombreuses broutilles avec des plus âgés, qui se finissent souvent par une rouste en bonne et due forme. Pourtant, son impulsivité "impose" un certain respect : le Sha' n'a peur de personne. Peut être la folie de son âge ? En tout cas, que votre nom présente un D., un titre d'Amiral ou que vous soyez le troufion du coin, il vous traitera de la même manière en terme de joutes. Il est important ici de préciser joutes, car cette impulsivité n'empêche pas notre protagoniste d'avoir du respect envers certains hommes, et de pouvoir être, comme chacun, subjugué par l'aura de ces mêmes hommes.
On observe chez Sia une méfiance à l'égard de tous, ce qui amène souvent une agressivité mal dosée. La Diplomatie, il a ses périodes ; le reste du temps, c'est du punch.
Malgré tout, Sha' est un être profondément désabusé. Il rêve de voyager. Parce qu'il espère qu'en voyageant, il trouvera cette chose invisible qui lui manque. Tant qu'il n'a pas de raison de crever, notre ami continuera de vivre, à la recherche de l'inconnu. À vrai dire, il ne sent la vie qu'à travers le conflit, l'adversité et la provocation. En d'autres termes, tant qu'il est en opposition, il se sent vivre, et dès lors que la pression se relâche, dès lors qu'il possède le luxe de penser ; alors la vie perd tout son sens.
On peut trouver chez le bandito du dimanche des qualités rares ici bas. Surtout dans le monde qu'il souhaite embrasser : la piraterie. Sia est loyal. Piraterie, Loyauté, autant dire Droite et Gauche. Ami loyal, adversaire loyal, il finira par payer ses faiblesses. Sha'a beau être blasé, il ne cesse d'espérer que son prochain lui soit semblable, estimant que il y a bien plus à prendre dans ce genre de relation que dans la haine définitive dont font preuve nombre de pirates. Piller, ça appartient à tout le monde. Voguer sur les mers et les dompter, ça demande des bourses bien remplies.
Non pas naïf dans un sens où il suivrait des idéaux idiots tels que trouver le One Piece, sauver son meilleur ami qui est devenu méchant ou rétablir la paix dans le monde. Sur ce genre de sujets, il est dramatiquement critique. Non, Sia est naïf car il pense déjà connaître le plus important. Son expérience de vie le pousse à croire qu'il lui reste de choses à découvrir mais qu'il en a déjà vécu les trois quarts. Il est naïf car il sur-estime sa propre puissance. Et dans le même temps, la défaite ne lui apparaît pas comme une fatalité. Son cœur se serre, ses forces le quittent lorsqu'il prend du recul suite à un échec, mais il finit toujours par se convaincre de sa propre force.
Il est dans l'auto-suggestion. À force de feindre la prétention, l'assurance, la confiance, il finit par y croire lui et même et s'impose la réussite. Par exemple, il vous critiquera une bonne heure ce concours de jet de couteaux, si bien que lorsque son tour viendra, il sera contraint de viser le mille et de prendre place parmi les meilleurs, sans quoi il passera pour un idiot. Et il aime pas ça, passer pour un idiot.
Impulsif. On peut s'en douter, il n'a que 17 ans après tout. Cela lui vaudra de nombreuses broutilles avec des plus âgés, qui se finissent souvent par une rouste en bonne et due forme. Pourtant, son impulsivité "impose" un certain respect : le Sha' n'a peur de personne. Peut être la folie de son âge ? En tout cas, que votre nom présente un D., un titre d'Amiral ou que vous soyez le troufion du coin, il vous traitera de la même manière en terme de joutes. Il est important ici de préciser joutes, car cette impulsivité n'empêche pas notre protagoniste d'avoir du respect envers certains hommes, et de pouvoir être, comme chacun, subjugué par l'aura de ces mêmes hommes.
On observe chez Sia une méfiance à l'égard de tous, ce qui amène souvent une agressivité mal dosée. La Diplomatie, il a ses périodes ; le reste du temps, c'est du punch.
Malgré tout, Sha' est un être profondément désabusé. Il rêve de voyager. Parce qu'il espère qu'en voyageant, il trouvera cette chose invisible qui lui manque. Tant qu'il n'a pas de raison de crever, notre ami continuera de vivre, à la recherche de l'inconnu. À vrai dire, il ne sent la vie qu'à travers le conflit, l'adversité et la provocation. En d'autres termes, tant qu'il est en opposition, il se sent vivre, et dès lors que la pression se relâche, dès lors qu'il possède le luxe de penser ; alors la vie perd tout son sens.
On peut trouver chez le bandito du dimanche des qualités rares ici bas. Surtout dans le monde qu'il souhaite embrasser : la piraterie. Sia est loyal. Piraterie, Loyauté, autant dire Droite et Gauche. Ami loyal, adversaire loyal, il finira par payer ses faiblesses. Sha'a beau être blasé, il ne cesse d'espérer que son prochain lui soit semblable, estimant que il y a bien plus à prendre dans ce genre de relation que dans la haine définitive dont font preuve nombre de pirates. Piller, ça appartient à tout le monde. Voguer sur les mers et les dompter, ça demande des bourses bien remplies.
>> Biographie
Il était une fois, dans une contrée lointaine, un bébé. Il était né, et avait tué sa mère direct. Il détenait, sur l'île où on l'avait vu naître, le record du meurtre le plus précoce. On était terrifié par cet enfant, et on décida bientôt de l'envoyer loin, pour qu'il terrorise d'autres gens. Halloween était passé, et on préférait garder son histoire pour faire peur aux enfants qui refusaient d'aller au lit plutôt que de le pointer du doigt en disant : " Regarde, c'est Jason, et si tu dors pas, il va te tuer. Mais rêve pas trop non plus, on l'appelle aussi Freddy... " ou en l'excluant.
Le problème, c'est qu'il fallait l'envoyer là-bas. C'était le seul problème en fait. Le père s'était réfugié dans le rhum, et la légende veut qu'il but tellement que ses larmes devinrent de l'eau de vie; quand elles coulèrent sur sa femme, il l'a vu renaître. Et quand il se réveilla, elle était toujours morte. Il s'enferma alors dans ce cycle joyeux jusqu'à rejoindre sa défunte aimée.
Alors, comment feriez-vous voguer un bébé ? C'est sûr qu'on a pas tant de justification. On peut pas dire au capitaine de le prendre et de la fermer : on est paysan, on touche pas un sou et on est bien content je crois. Donc, il faut absolument trouver un moyen de filer ce bébé à quelqu'un. Ici, rare sont les gens qui passent : l'île de Tanuki est bien vide. On s'y ennuie ferme, et on y trouve que les pulls en laine de mamie qui vous dégoûtent de la vie. Rater le seul bateau qui accostait par décennie ici, c'était s'assurer la malédiction de cet enfant. Heureusement, un navire de la marine passait par là en qualité d'éclaireur. On leur apporta le bébé, on le présenta comme orphelin (ce qui n'était pas si loin de la vérité en fait) et il fut recueillit par les mouettes.
Cependant, là encore il posait problème. Un navire militaire n'a pas de temps à perdre avec un bambin et les deux-trois faibles d'esprits qui avaient acceptés de le garder ne pourraient pas le cacher éternellement à leurs supérieurs et aux autres marines. C'était décidé, ils en feraient cadeau la prochaine fois qu'il poserait pied à terre ; à moins d'arriver dans un trou aussi paumé que Tanuki, ils devraient bien trouver des gens. Des humains. Au sens, pas 46 mais des centaines, des milliers.
Et tel fut le cas. Inu Town apprécia bientôt la présence du bébé, qui fut confié à un tavernier. Ces gars-là sont durs, robustes, mais ont un coeur gros comme ça. Non, plus comme ci en fait.
En bref, avant même d'atteindre sa seconde année, notre protagoniste avait bien voyagé. Il avait vu plein de choses. Mais il n'avait pas de nom. Ce qui va suivre, c'est une histoire vraie. Faut y croire.
Un soir, à la taverne, notre âme charitable joua au scrabble avec trois inconnus. Notre 4 joyeux monstres furent bientôt sévèrement frappé par l'alcool, si bien qu'une joute verbale (... depuis quand ça discute dans une taverne?) éclata entre le tavernier et ses invités. Il était persuadé que Sharashka était un vrai mot, désignant un alcool en provenance du nouveau monde ; ses invités étaient sceptiques et refusaient de valider ce mot qui aurait donner la victoire à leur hôte. Le Tavernier finit par ramener le bébé, et jura sur sa tête que le mot existait bien. Ses invités lui rétorquèrent qu'il n'avait qu'à l'appeler ainsi, et, si l'avenir était clément, alors peut être ce petit voguerait sur les mers et finirait par trouver cet alcool fictif.
Sauf qu'on a pas trente ans devant nous. Après moult négociation, le tavernier accepta et nomma le bébé Sharashka. Il gagna la partie et offrit à ses invités une tournée...
Le bébé, au cours de ces deux années, n'avait jamais été nommé. Il lui fut bien dur de comprendre le charabia par lequel le tavernier semblait l'appeler, si bien que l'enfant lui-même, pour simplifier, répondait " Sia ". Une taloche plus tard et il disait parfaitement Sharashka, sans faute de prononciation. Quel bébé !
Sha' grandit rapidement. Le tavernier lui raconta dès qu'il pu la réalité sur son "adoption" et l'enfant ne sembla pas profondément choqué. On ne lui avait pas fait mention de ses parents, ni d'une quelconque famille. La seule information réellement précise sur une origine était l'île de Tanuki, où il était né, et rien d'autre. Tout ça n'éveilla pas en l'enfant un profond désir d'aventure, à la recherche de qui il était. Il n'avait pas eu le temps de réellement se construire une identité, si bien qu'il n'y eut aucun conflit intérieur. Un jour, c'est sûr, il irait sur l'île de Tanuki, pour voir d'où il vient et éventuellement comprendre. Tout ça n'était pas capital pour le jeune homme.
Les excuses psychologiques ne manquent pas pour expliquer la jeunesse du jeune homme : regardez comme il est malheureux, c'est sûrement un mal intérieur très profond qui le pousse à faire ces bêtises; ce n'est pas sa faute. Toutes ces conneries, Sia les entendit longtemps pour justifier ses méfaits. En réalité, il aimait juste ça et l'adrénaline que lui procurait ces instants de joie. Faut pas non plus oublier que notre ami a été élevé par un tavernier, le genre de gars qui a eu une jeunesse mouvementée et qui en garde encore des séquelles aujourd'hui. Dans la continuité logique de son "père", Sha' ne peut pas se laisser faire. Et Sha ne peut pas empêcher cet instinct de la connerie.
Il grandit donc sous cette masse compréhensive. Quand il revenait, le nez en sang, les yeux noirs et l'arcade éclaté, il était accueillit comme un héros à la Taverne. Ce petit se formait comme un dur, disait-on, et il apprenait à la seule vraie école qui soit : celle de la vie. Cette ambiance fraternelle façonna le jeune homme qui voyait ces hommes, pas très intelligents, pas très malins, mais avec un coeur gigantesque et une réelle sincérité. Souvent, des "marchands ambulants" passaient ici. Jusqu'à ses quatorze ans, Sha' pensait réellement que ces gens étaient marchands ; il fut bien intrigué quand on lui présenta ces hommes comme des pirates.
Les légendes disaient les pirates sanguinaires, avec des dents gigantesques, qui pillaient tout sur leurs passages et qui semaient la terreur. Eux paraissaient agréables, et parfaitement civilisés. Il côtoya donc longtemps ces pirates, qui riaient et vivaient selon leurs propres règles. Les apparences étaient belles. Le monde moins. Sia n'était pas inconscient et savait que derrière tout ça, ces hommes avaient du se rendre coupable d'actes atroces. Quel paradoxe...
Pourtant, c'est à leur contact que se forma en lui ce désir de devenir pirate. Non pas pour piller, devenir riche ou quoi, simplement pour voyager selon ses propres règles. Et pour satisfaire ce besoin de conflit, il y avait la Marine. Il aurait très bien pu embrasser la carrière de Marin, c'est vrai, mais l'idée de hiérarchie et autres conflits d'intérêts le rebutait. De plus, Sha' était conscient que la Marine valait autant que les Pirates, et qu'il ne pourrait jamais se rendre coupable de certains écarts au nom de la Marine.
Non, Pirate c'était cool, c'était libre, les cheveux au vent, et puis ça lui permettrait de passer par Tanuki.
À 16 ans, une brouille le confronta à un pirate. En résultat une raclée comme il n'en n'avait jamais pris : il se fit éclater une incisive, et perdit un bout de son oreille droite. Sha' était à l'origine de cette embrouille. Le Pirate n'en fit qu'une seule bouchée. Dans l'ivresse du combat, Sha' perdit ses moyens et fut incapable de riposter : pour tomber le plus tard possible, il se cramponna à ce qu'il put. Il se cramponna au bandana de ce pirate et lui arracha. Alors qu'il recevait les coups de ce dernier, Sha' plaça le bandana contre son buste et le serra aussi fort que possible.
Malgré ses tentatives désespérées de résister à la douleur, Sha' sombra bientôt dans le sommeil. Son corps se désactivait lentement pour évacuer.
Son réveil fut dans un premier temps jouissif. Il ne s'était jamais sentis aussi bien. Jusqu'au moment où il prit conscience ; réellement. La douleur réapparut alors et Sia se crispa.
Le Père Tavernier vint le voir. Tant que c'était des coups superficiels, ça allait, mais il semblerait cette fois-ci que le petit soit passé à deux doigts de casser sa pipe. Il se décida alors à l'initier au maniement d'armes. Cette altercation avait réveillé dans les yeux du jeune homme une flamme, et il fallait absolument la canaliser avant qu'il parte en vrille.
Dès qu'il fut sortit de ce lit d'hôpital, Sha' reçut une pipe de son père, avec des sachets. " Pour calmer tes douleurs lorsqu'elles viendront te hanter, fiston ".
Et l'entraînement débuta. Sia fut tout de suite attirer par un style plutôt singulier : le combat à deux armes avec une dague et une épée. Seulement, au lieu de parer avec la dague, le jeune homme cherchait inlassablement à développer une technique pour parer à l'épée et planter à la dague. Ce ne fut pas de tout repos, et plus d'une fois, il fut entaillé par son mentor. Seule sa détermination poussait Sha' à continuer. Cette même force intérieure qui le poussait vers la liberté.
Aujourd'hui, Sha fête ses 17 ans. Aujourd'hui, il est temps pour lui de partir. Avant de partir, son père lui appris que l'homme qu'il avait combattu n'était pas un pirate, mais un révolutionnaire. Et que c'est seulement à cela qu'il devait sa vie sauve. Cet homme était lui aussi tavernier. Et cet homme laissait une offre sans délai pour le jeune homme : si un jour il voulait faire partit de la résistance... il y trouverait sa place.
Le problème, c'est qu'il fallait l'envoyer là-bas. C'était le seul problème en fait. Le père s'était réfugié dans le rhum, et la légende veut qu'il but tellement que ses larmes devinrent de l'eau de vie; quand elles coulèrent sur sa femme, il l'a vu renaître. Et quand il se réveilla, elle était toujours morte. Il s'enferma alors dans ce cycle joyeux jusqu'à rejoindre sa défunte aimée.
Alors, comment feriez-vous voguer un bébé ? C'est sûr qu'on a pas tant de justification. On peut pas dire au capitaine de le prendre et de la fermer : on est paysan, on touche pas un sou et on est bien content je crois. Donc, il faut absolument trouver un moyen de filer ce bébé à quelqu'un. Ici, rare sont les gens qui passent : l'île de Tanuki est bien vide. On s'y ennuie ferme, et on y trouve que les pulls en laine de mamie qui vous dégoûtent de la vie. Rater le seul bateau qui accostait par décennie ici, c'était s'assurer la malédiction de cet enfant. Heureusement, un navire de la marine passait par là en qualité d'éclaireur. On leur apporta le bébé, on le présenta comme orphelin (ce qui n'était pas si loin de la vérité en fait) et il fut recueillit par les mouettes.
Cependant, là encore il posait problème. Un navire militaire n'a pas de temps à perdre avec un bambin et les deux-trois faibles d'esprits qui avaient acceptés de le garder ne pourraient pas le cacher éternellement à leurs supérieurs et aux autres marines. C'était décidé, ils en feraient cadeau la prochaine fois qu'il poserait pied à terre ; à moins d'arriver dans un trou aussi paumé que Tanuki, ils devraient bien trouver des gens. Des humains. Au sens, pas 46 mais des centaines, des milliers.
Et tel fut le cas. Inu Town apprécia bientôt la présence du bébé, qui fut confié à un tavernier. Ces gars-là sont durs, robustes, mais ont un coeur gros comme ça. Non, plus comme ci en fait.
En bref, avant même d'atteindre sa seconde année, notre protagoniste avait bien voyagé. Il avait vu plein de choses. Mais il n'avait pas de nom. Ce qui va suivre, c'est une histoire vraie. Faut y croire.
Un soir, à la taverne, notre âme charitable joua au scrabble avec trois inconnus. Notre 4 joyeux monstres furent bientôt sévèrement frappé par l'alcool, si bien qu'une joute verbale (... depuis quand ça discute dans une taverne?) éclata entre le tavernier et ses invités. Il était persuadé que Sharashka était un vrai mot, désignant un alcool en provenance du nouveau monde ; ses invités étaient sceptiques et refusaient de valider ce mot qui aurait donner la victoire à leur hôte. Le Tavernier finit par ramener le bébé, et jura sur sa tête que le mot existait bien. Ses invités lui rétorquèrent qu'il n'avait qu'à l'appeler ainsi, et, si l'avenir était clément, alors peut être ce petit voguerait sur les mers et finirait par trouver cet alcool fictif.
Sauf qu'on a pas trente ans devant nous. Après moult négociation, le tavernier accepta et nomma le bébé Sharashka. Il gagna la partie et offrit à ses invités une tournée...
Le bébé, au cours de ces deux années, n'avait jamais été nommé. Il lui fut bien dur de comprendre le charabia par lequel le tavernier semblait l'appeler, si bien que l'enfant lui-même, pour simplifier, répondait " Sia ". Une taloche plus tard et il disait parfaitement Sharashka, sans faute de prononciation. Quel bébé !
Sha' grandit rapidement. Le tavernier lui raconta dès qu'il pu la réalité sur son "adoption" et l'enfant ne sembla pas profondément choqué. On ne lui avait pas fait mention de ses parents, ni d'une quelconque famille. La seule information réellement précise sur une origine était l'île de Tanuki, où il était né, et rien d'autre. Tout ça n'éveilla pas en l'enfant un profond désir d'aventure, à la recherche de qui il était. Il n'avait pas eu le temps de réellement se construire une identité, si bien qu'il n'y eut aucun conflit intérieur. Un jour, c'est sûr, il irait sur l'île de Tanuki, pour voir d'où il vient et éventuellement comprendre. Tout ça n'était pas capital pour le jeune homme.
Les excuses psychologiques ne manquent pas pour expliquer la jeunesse du jeune homme : regardez comme il est malheureux, c'est sûrement un mal intérieur très profond qui le pousse à faire ces bêtises; ce n'est pas sa faute. Toutes ces conneries, Sia les entendit longtemps pour justifier ses méfaits. En réalité, il aimait juste ça et l'adrénaline que lui procurait ces instants de joie. Faut pas non plus oublier que notre ami a été élevé par un tavernier, le genre de gars qui a eu une jeunesse mouvementée et qui en garde encore des séquelles aujourd'hui. Dans la continuité logique de son "père", Sha' ne peut pas se laisser faire. Et Sha ne peut pas empêcher cet instinct de la connerie.
Il grandit donc sous cette masse compréhensive. Quand il revenait, le nez en sang, les yeux noirs et l'arcade éclaté, il était accueillit comme un héros à la Taverne. Ce petit se formait comme un dur, disait-on, et il apprenait à la seule vraie école qui soit : celle de la vie. Cette ambiance fraternelle façonna le jeune homme qui voyait ces hommes, pas très intelligents, pas très malins, mais avec un coeur gigantesque et une réelle sincérité. Souvent, des "marchands ambulants" passaient ici. Jusqu'à ses quatorze ans, Sha' pensait réellement que ces gens étaient marchands ; il fut bien intrigué quand on lui présenta ces hommes comme des pirates.
Les légendes disaient les pirates sanguinaires, avec des dents gigantesques, qui pillaient tout sur leurs passages et qui semaient la terreur. Eux paraissaient agréables, et parfaitement civilisés. Il côtoya donc longtemps ces pirates, qui riaient et vivaient selon leurs propres règles. Les apparences étaient belles. Le monde moins. Sia n'était pas inconscient et savait que derrière tout ça, ces hommes avaient du se rendre coupable d'actes atroces. Quel paradoxe...
Pourtant, c'est à leur contact que se forma en lui ce désir de devenir pirate. Non pas pour piller, devenir riche ou quoi, simplement pour voyager selon ses propres règles. Et pour satisfaire ce besoin de conflit, il y avait la Marine. Il aurait très bien pu embrasser la carrière de Marin, c'est vrai, mais l'idée de hiérarchie et autres conflits d'intérêts le rebutait. De plus, Sha' était conscient que la Marine valait autant que les Pirates, et qu'il ne pourrait jamais se rendre coupable de certains écarts au nom de la Marine.
Non, Pirate c'était cool, c'était libre, les cheveux au vent, et puis ça lui permettrait de passer par Tanuki.
À 16 ans, une brouille le confronta à un pirate. En résultat une raclée comme il n'en n'avait jamais pris : il se fit éclater une incisive, et perdit un bout de son oreille droite. Sha' était à l'origine de cette embrouille. Le Pirate n'en fit qu'une seule bouchée. Dans l'ivresse du combat, Sha' perdit ses moyens et fut incapable de riposter : pour tomber le plus tard possible, il se cramponna à ce qu'il put. Il se cramponna au bandana de ce pirate et lui arracha. Alors qu'il recevait les coups de ce dernier, Sha' plaça le bandana contre son buste et le serra aussi fort que possible.
Malgré ses tentatives désespérées de résister à la douleur, Sha' sombra bientôt dans le sommeil. Son corps se désactivait lentement pour évacuer.
Son réveil fut dans un premier temps jouissif. Il ne s'était jamais sentis aussi bien. Jusqu'au moment où il prit conscience ; réellement. La douleur réapparut alors et Sia se crispa.
Le Père Tavernier vint le voir. Tant que c'était des coups superficiels, ça allait, mais il semblerait cette fois-ci que le petit soit passé à deux doigts de casser sa pipe. Il se décida alors à l'initier au maniement d'armes. Cette altercation avait réveillé dans les yeux du jeune homme une flamme, et il fallait absolument la canaliser avant qu'il parte en vrille.
Dès qu'il fut sortit de ce lit d'hôpital, Sha' reçut une pipe de son père, avec des sachets. " Pour calmer tes douleurs lorsqu'elles viendront te hanter, fiston ".
Et l'entraînement débuta. Sia fut tout de suite attirer par un style plutôt singulier : le combat à deux armes avec une dague et une épée. Seulement, au lieu de parer avec la dague, le jeune homme cherchait inlassablement à développer une technique pour parer à l'épée et planter à la dague. Ce ne fut pas de tout repos, et plus d'une fois, il fut entaillé par son mentor. Seule sa détermination poussait Sha' à continuer. Cette même force intérieure qui le poussait vers la liberté.
Aujourd'hui, Sha fête ses 17 ans. Aujourd'hui, il est temps pour lui de partir. Avant de partir, son père lui appris que l'homme qu'il avait combattu n'était pas un pirate, mais un révolutionnaire. Et que c'est seulement à cela qu'il devait sa vie sauve. Cet homme était lui aussi tavernier. Et cet homme laissait une offre sans délai pour le jeune homme : si un jour il voulait faire partit de la résistance... il y trouverait sa place.
>> Test RP
Le Test RP est obligatoire, il vous sera donné par le modérateur responsable de la section présentation une fois achevées les étapes précédentes. Faire un test RP avant cette intervention sera totalement inutile : il ne comptera pas.
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Prénom : Eden
Age : 18 ans
Aime : Ta petite copine
N'aime pas : Toi, ma belle-mère, mon beau-père, mon beau-frère
Personnage préféré de One Piece : Ener, Brook, Hancock
Caractère : Cool et Amical tant qu'on me chauffe pas les oreilles. Je suis taquin aussi, faut l'avouer.
Fait du RP depuis : ~2009 avec des grosses pauses.
Disponibilité approximative : 4-5/7 quand c'est vacances, quand c'est repos.
Comment avez-vous connu le forum ? J'vous avouerai que je sais plus d'où sort cet onglet que j'ai gardé un mois sur firefox avait d'aller checker et de me dire " tiens et si je m'inscrivais "...
Quand vous estimez avoir terminé vos descriptions et votre biographie, signalez-le par un nouveau message et demandez votre test RP. Pour plus de lisibilité vous pouvez aussi l'indiquer dans le sous-titre de votre présentation par la mention [En attente de Test RP]. Plus ce sera visible, moins vous avez de chance que les modérateurs ne vous loupent (ce qui n’arrive pas très souvent).
Prénom : Eden
Age : 18 ans
Aime : Ta petite copine
N'aime pas : Toi, ma belle-mère, mon beau-père, mon beau-frère
Personnage préféré de One Piece : Ener, Brook, Hancock
Caractère : Cool et Amical tant qu'on me chauffe pas les oreilles. Je suis taquin aussi, faut l'avouer.
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Disponibilité approximative : 4-5/7 quand c'est vacances, quand c'est repos.
Comment avez-vous connu le forum ? J'vous avouerai que je sais plus d'où sort cet onglet que j'ai gardé un mois sur firefox avait d'aller checker et de me dire " tiens et si je m'inscrivais "...
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Dernière édition par Sharashka le Jeu 17 Juil 2014 - 23:41, édité 2 fois