Alrahyr Kaltershaft
« Je serai sévère tant que le monde aura besoin qu’un homme sévère vienne détrôner les antiques puissances non-méritantes qui se revendiquent un droit illégitime de contrôle de la population tout en bafouant les principes mêmes qui gouvernent les droits d’obtention de la gloire et des honneurs. » Hhhhhaaaaa dur à dire sans respirer | Pseudonyme : Le Protecteur Age: 22 ans Sexe : Homme Race : Humain Métier : Forgeron Groupe : Civil, l'Empire (voir Biographie) But : Fonder et diriger l’Empire, nation nouvelle où richesse et mérite seront étroitement liés. Aptitudes : Maniement des armes, expertise de bouclier et de l’épée longue (ne pas confondre avec le sabre). Équipement : - Armure de cuir, de peaux et de pièces d’acier destinée autant au combat qu’au climat difficile de l’île de Boréa. - Tenue traditionnelle de l’île de Boréa (tissus épais rouge sombre agrémentés de fourrures blanches, bottes en cuir noir), le tout (armure comprise) portant un enduit spécial des Boréalins protégeant des températures les plus fraîches comme celles les plus chaudes. - Large bouclier rond en acier Kaltershaft portant son emblème, couvrant du genou à la poitrine de son porteur. Peut être porté sur le dos pour le transport. Ce bouclier, forgé à l'aide du savoir familial des Kaltershaft, a été testé pour résister aux balles et aux tirs de canon, sans pour autant protéger son porteur de la force subie à l'impact : c'est juste un bouclier très résistant, pas magique. - Epée bâtarde à lame droite et double tranchant en acier Kaltershaft, longue de 80cm à large garde droite et manche capable d’accueillir deux mains. S’utilise communément à une main et en couple avec le bouclier. Le fourreau est placé à la taille de son porteur, à gauche (Alrahyr est droitier). - Claymore à lame droite et double tranchant, toujours en acier Kaltershaft, longue de 120cm, à lame plus large que la précédente, et au manche de 30cm. S’utilise à deux mains à cause de son poids, privilégie la force brute à la souplesse du geste. Le fourreau est placé dans le dos de son porteur, manche vers la gauche. Codes du règlement : Ce compte est-il un DC ? : Non |
>> Physique
La démarche souple mais pas moins vindicative du jeune Alrahyr Kaltershaft a toujours plu à ses parents, fiers d’avoir si bien lancé leur fils sur les pavés de la réussite. Sa simple présence suffit à revigorer ceux qui le connaissent et à donner confiance à ceux qui soutiennent sa cause, quelle qu’elle soit. Sa prestance naturelle est très probablement la source principale de cette aura dont il bénéficie, mais son physique, héritage des Kaltershaft, en est également responsable.
Du haut de son mètre quatre-vingts huit, il surplombe les petits et moyens, mais n’hésite pas à trouver un lieu légèrement surélevé lorsqu’il s’agit de s’adresser à plus grand que lui. A l’entraînement depuis son plus jeune âge, sa musculature est très correctement développée, éduquée pour le combat aux armes blanches, auquel il s’exerce sans relâche. Sa force est entièrement tournée vers le maniement de ses épées et de son bouclier, forgés par ses propres mains avec l’acier tant réputé des Kaltershaft, dont ils sont les seuls à connaître la composition exacte. L’exceptionnelle qualité en terme de résilience, ténacité et résistance à la déformation et à la rupture de ce métal se paye malheureusement par une densité supérieure à l’acier classique, ce qui nécessite une adresse doublée d’une parfaite condition physique pour manier avec souplesse les ouvrages réalisés dans les forges familiales. Et, évidemment, la masse musculaire étant réputée pour peser un poids important, le jeune homme dépasse facilement les quatre-vingts dix kilos, sans pour autant franchir la barre symbolique des cents.
Son armure, qui convient autant pour le combat que pour le quotidien, est composée d’une superposition de couches de peaux, cuirs et plaque d’acier Kaltershaft, assurant une bonne protection doublée d’une conservation de l’aisance dans les mouvements. Par-dessus cette armure, Alrahyr porte une longue veste de cuir qui sert autant à protéger des températures de saison de Boréa qu’à donner une certaine classe (parce qu’il faut bien le dire, c’est classe comme veste). Le reste de sa tenue est similaire à la tenue insulaire traditionnelle de Boréa : un pantalon rouge sombre, une chemise blanche, une ceinture et des bottes en cuir noir. Tous les cuirs sont enduits d’un mélange spécial Boréalin qui protège les peaux du climat capricieux de l’île.
Sa chevelure noire, ses sourcils froncés, les jeunes rides prononcées de son front et son sourire restreint le rendent sévère, ce à quoi il aime répondre que sa sévérité ne diminuera que lorsque le monde n’aura plus besoin qu’un homme sévère vienne détrôner les antiques puissances non-méritantes qui se revendiquent un droit illégitime de contrôle de la population tout en bafouant les principes mêmes qui gouvernent les droits d’obtention de la gloire et des honneurs. Oui, ça calme. Et il le dit sans respirer, lui.
Pour finir, comme tout Boréalin qui se respecte, il est très résistant aux fluctuations des températures, froides comme chaudes.
>> Psychologie
Alrahyr eu une éducation emprunte du mélange de classes que représente sa famille. Autant à la limite de la noblesse que profondément marqué par le labeur de la classe ouvrière, son apprentissage lui permet de s’accorder avec les coutumes et bienséances propres à chaque classe.
Son trait de caractère le plus frappant est son attachement profond au mérite : un homme n’est digne d’aucune gloire tant qu’il n’a pas prouvé en être digne. Le nom, le sang et l’héritage en général ne signifient rien de plus que des paroles en l’air si son porteur n’est pas capable d’en assumer les conséquences par ses actes et ses dires. Autrement dit, n’est glorieux que celui qui en a fait la démonstration à la hauteur de la gloire qu’il convoite. On n’a que ce qu’on mérite. S’il faut se battre pour l’obtenir, nulle désertion ne sera autorisée. S’il faut travailler pour la conquérir, nulle oisiveté ne sera tolérée. S’il faut se taire pour la préserver, nulle parole ne demeurera impunie.
Quant aux grandes forces de ce monde, Alrahyr ne les apprécie guère. Pirates et Révolutionnaires sont certainement les plus méritants si on ne s’attache qu’aux fondamentaux énoncés ci-dessus. Mais leur conduite et les résultats de leurs œuvres ne s’accordent pas à cette pensée pour les hisser en haute estime du jeune homme. Les Pirates, s’ils se battent pour obtenir ce qu’ils ont, laissent cependant des cicatrices dans les populations qu’ils croisent. Et c’est là qu’intervient le second principe des Kaltershaft : si se battre pour son nom et sa gloire est la seule vraie noblesse d’esprit, le fait de priver un peuple libre et méritant de sa liberté et de ses biens entraîne l’anéantissement total et instantané de tout mérite. Car, rappelons-le, le labeur passe avant tout, et piller les résultats du labeur n’est pas être méritant ni glorieux.
Cependant, lorsque les Pirates s’en prennent à la Marine, au Gouvernement Mondial, aux Royaumes basés sur des lignées d’héritiers tous plus lâches les uns que les autres, et aux Nobles, là ils méritent qu’on les acclame et qu’on les hisse au rang d’hommes glorieux. En bref, un avis mitigé sur les Pirates en fonction de leurs actes.
En ce qui concerne la Marine et les autres Puissances citées précédemment, aucun d’eux ne méritent sa gloire. Certes à une époque elle aurait pu être légitime et bien fondée, mais désormais la tactique de ces hommes consiste à élever leurs ennemis, à les laisser se renforcer, puis à les abattre quand ils sont bien mûrs pour recevoir cette soi-disant gloire qui n’est que le pâle reflet de leur stratégie couarde. Ils souhaitent s’approprier un monde qu’ils ne sont pas à même de contrôler, qu’ils n’ont jamais mérité, et qu’ils ne mériteront jamais. Et s’ils s’en défendent en assurant qu’ils ne tentent que d’assurer la protection des populations, répondez-leur en pointant du doigt leur échec en la matière. Quand on ne sait pas faire, on ne fait pas.
A propos des Révolutionnaires, il n’y a pas grand-chose à penser ou à dire : s’ils sont extrêmement méritants lorsqu’on parle de leur but, de leur objectif, de leurs motivations, mais ils perdent immédiatement toute crédibilité lorsqu’on se rend compte que cela fait plusieurs siècles qu’ils vivent plus des dons de leurs partisans que du fruit de leur révolution. Et, aux yeux d’Alrahyr Kaltershaft, cela n’est pas être méritant.
Alors certainement les plus méritants de ce monde sont-ils les simples civils, suant sang et eau chaque jour pour gagner de quoi manger et se vêtir. Mais là encore on trouve de nombreuses irrégularités, notamment parmi les plus riches d’entre eux qui se reposent sur un héritage familial sans en assumer la tâche, sans œuvrer pour perpétuer cette gloire familiale bien souvent acquise à l’origine par un travail acharné.
Alors, qui sont les plus méritants ? Les chasseurs de primes ? Ils s’en approchent, il est vrai, car leurs biens sont fondés sur la capture ou la mort des grands de ce monde, les mêmes grands que nous qualifions il y a quelques lignes de non-méritants. Mais le défaut principal des chasseurs de primes est qu’ils obtiennent ces récompenses de la Marine ou du Gouvernement Mondial, ceux-là même que nous décrivions également comme des non-méritants.
Non, les vrais hommes de gloire se cachent un peu partout. Même s’ils sont rares, ils se terrent dans la Marine, chez les Pirates, parmi les Révolutionnaires, mais beaucoup plus souvent au beau milieu des Civils. Et tous méritent de prendre part au destin de ce monde, à participer à la naissance d’une nouvelle Nation, glorieuse et méritante, à la création et à l’expansion de l’Empire.
>> Biographie
La vie d’Alrahyr Kaltershaft n’est pas descriptible si on omet de conter l’histoire de sa famille.
La lignée Kaltershaft a réellement commencé à la naissance de Ludwig Kaltershaft, premier du nom, en l’an 1431. Issu d’un père et d’une mère mendiants, il se débrouilla pour finir apprenti chez un forgeron de Bocande (île de Boréa, North Blue). C’est là qu’il se forgea le nom de Kaltershaft, certainement tiré de récits fantastiques qu’il avait pu entendre. A l’âge de 23 ans, il rencontra Lanna, une tanneuse de la ville, et ils tombèrent rapidement amoureux l’un de l’autre. Un an plus tard, en l’an 1455, naquit Rivenna Kaltershaft, première enfant de la lignée et fille unique.
En l’an 1464, dix ans après leur rencontre, le couple Kaltershaft fonda son propre établissement suite à la mort du maître forgeron de Ludwig. C’est à ce moment que commença le savoir en la matière de la famille. En 1468, lorsque Rivenna n’avait encore que 13 ans, Lanna mourru d’une maladie certainement due au froid du long hiver qui s’était abattu sur l’île de Boréa. Le peuple avait coutume de dire que les femmes, fragiles, mourraient facilement dans de telles circonstances. Rivenna choisi alors de tout faire pour ne pas être ce qu’on considérait comme une « femme fragile ». A 17 ans, elle rencontra un certain Edward. Ils se marièrent et elle lui imposa son nom, seule raison de l’existence de nos jours du nom de Kaltershaft.
Vinrent ensuite de nombreuses naissances, mais nous ne citerons que celles qui sont en droite ligne d’Alrahyr : en 1476, Vladimir, en 1500 Franck, en 1528 Kurt, en 1550 Ludwig 2ème du nom, et enfin en 1576, Karl Kaltershaft. A travers les générations le métier de forgeron et la connaissance des armes fut transmise. L’établissement qui n’accueillait à l’origine qu’une modeste forge laissa la place, héritage après héritage, à une demeure plus riche que n’importe quelle demeure appartenant à la classe ouvrière de l’île. Ils réussirent ce prodige d’ascension notamment grâce à leur acharnement à la tâche, ainsi qu’à leur réputation grandissante. Si leur matériel était connu pour être d’une qualité irréprochable, leur attitude et leur sens de l’hospitalité – sens pourtant déjà très développé pour tous les habitants de Bocande – était souvent remarqué et apprécié par les habitants comme par les voyageurs. La seule tare qu’on pouvait reprocher à la famille Kaltershaft était certainement leur aversion grandissante envers le pouvoir en place, la noblesse de Bourgeoys, et la Marine en général. Si tous avaient tendance à penser comme eux, ils étaient les rares à s’exprimer ouvertement quant à ces idéaux. Siège secret des révoltes contre la noblesse de l’île, repère inconnu des autorités abritant les auteurs du coup d’Etat de la classe ouvrière, la demeure des Kaltershaft a toujours été un symbole de liberté et d’émancipation du peuple. Et même si les politiciens de Bocande semblaient au courant, ils n’ébruitèrent pas cette connaissance à la Marine ou à toute autre organisation capable de nuire à cette famille aimée du peuple.
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En 1598, lorsqu’il avait 22 ans, Karl Kaltershaft rencontra Yunna Eisenheiss, une couturière dont l’établissement familial était réputé. Certes pas autant que la forge, l’armurerie et la tannerie des Kaltershaft, mais assez pour qu’on en vante les mérite jusqu’à Lavalliere, capitale commerciale de l’île. Le couple regroupa les deux établissements pour former un complexe artisanal capable de dominer le commerce de vêtements et d’armures de Bocande. Fidèle à sa famille, Karl continua à organiser des réunions secrètes contre la noblesse de Boréa, mais sans jamais organiser de réelle action.
En 1603 naquit Alrahyr Kaltershaft, fils unique du couple d’artisans presque nobles, qui avait mis du temps à se décider à concevoir un enfant à cause de l’importante charge de travail que nécessitait leur activité commerciale. Né dans une famille aisée, voire riche – en fait, l’une des plus riches des non-nobles de l’île -, Alrahyr bénéficia d’un apprentissage complet des connaissances et savoirs du Monde. Parmi ces apprentissages, on pouvait trouver la lecture et l’écriture bien entendu, mais également la cartographie, la navigation, le dressage et la monte d’un cheval, le maniement des armes classiques – épée, lance, bouclier, arc, pistolet et fusil – mais aussi l’art de savoir viser au canon. Les Kaltershaft ayant fourni les hérauts de Lavalliere en armes, armures et vêtements contre un large paiement de l’intendant de la capitale marchande, ils avaient été à même de fournir cette éducation privilégiée à leur fils unique.
Karl Kaltershaft entendit également transmettre à Alrahyr son aversion toujours plus grandissante envers les Grands de ce Monde, son envie de voir les injustices et les privilèges abolis, et de bâtir un monde plus juste et équitable. Le jeune homme assistait de plus en plus souvent aux réunions de son père, et commença même à se faire connaître dans ce monde de murmures et de sombres pensées. Il était désireux de mener des actions contre le pouvoir en place et de se manifester ouvertement. Mais, tout respectueux de sa famille qu’il était, il savait écouter Karl qui lui intimait l’ordre de demeurer discret pour le moment.
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En l’an 1624, en plein hiver vers la fin de l'année, Karl et Yunna discutèrent sérieusement de l’avenir de leur famille. Après être partis de rien, les Kaltershaft avaient su, au fil des générations, transmettre à la perfection leur héritage et grimper marche par marche les rangs de la classe ouvrière. Tout ambitieux qu’un Kaltershaft puisse être, ils en voulaient toujours plus, et estimaient qu’il était temps de se hisser au-dessus de leur propre classe, emmenant avec eux tous leurs semblables. Mais, approchant de la cinquantaine et issus d’une moins bonne éducation que leur fils, ils ne pouvaient pas accomplir cette tâche. Ils firent donc participer Alrahyr à leurs pensées, et l’idée de s’élever encore plus haut faisait briller les yeux du jeune homme. Cette idée de se lancer à la conquête des principes qui fondèrent sa famille, de se battre pour que son nom résonne et forge de nouvelles destinées, de mener une guerre contre les Grands, cette idée était depuis longtemps enfouie dans l’esprit de leur fils.
Le projet était donc lancé dans les esprits des trois derniers Kaltershaft. Il restait à le réaliser. Alrahyr en meneur d’hommes, Karl et Yunna en arrière garde, assurant à merveille leur commerce florissant capable de fournir au jeune homme les denrées dont il allait avoir besoin.
Il décida de créer ses règles, ses principes, ses fondements. Il décida de les réunir sous le nom d’Empire. L’Empire, la seule vraie nation qui saura rapprocher les hommes de toutes classes, où le mérite et le labeur seront seuls maîtres des récompenses qu’un être pourra se voir offrir, où le nom ne signifie quelque chose que s’il est honoré par le travail et l’ouvrage, où le sang n’est respecté que s’il est versé pour une cause fondamentale de l’Empire, et où le nom des Kaltershaft sera plus grand que jamais.
L’Empire se lèvera bientôt, et cela commencera à Bocande, sur l’île de Boréa, en North Blue.
>> Test RP
En attente de demande...
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Prénom : Clément
Age : 22
Aime : Musique / MMORPG / Jeux par navigateur / Séries
N'aime pas : Les pessimistes
Personnage préféré de One Piece : Trafalgar Law, pour son FDD
Caractère : Enthousiaste, optimiste, bon vivant !
Fait du RP depuis : 5 ans
Disponibilité approximative : Irrégulière à cause de soucis internet. Quotidienne sans ces problèmes.
Comment avez-vous connu le forum ? Recherche sur internet
Prénom : Clément
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Dernière édition par Alrahyr Kaltershaft le Jeu 24 Juil 2014 - 9:33, édité 8 fois