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Alrahyr Kaltershaft

Alrahyr Kaltershaft


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« Je serai sévère tant que le monde aura besoin qu’un homme sévère vienne détrôner les antiques puissances non-méritantes qui se revendiquent un droit illégitime de contrôle de la population tout en bafouant les principes mêmes qui gouvernent les droits d’obtention de la gloire et des honneurs. »

Hhhhhaaaaa dur à dire sans respirer
Pseudonyme : Le Protecteur
Age: 22 ans
Sexe : Homme
Race : Humain

Métier : Forgeron
Groupe : Civil, l'Empire (voir Biographie)
But : Fonder et diriger l’Empire, nation nouvelle où richesse et mérite seront étroitement liés.


Aptitudes : Maniement des armes, expertise de bouclier et de l’épée longue (ne pas confondre avec le sabre).
Équipement :
- Armure de cuir, de peaux et de pièces d’acier destinée autant au combat qu’au climat difficile de l’île de Boréa.

- Tenue traditionnelle de l’île de Boréa (tissus épais rouge sombre agrémentés de fourrures blanches, bottes en cuir noir), le tout (armure comprise) portant un enduit spécial des Boréalins protégeant des températures les plus fraîches comme celles les plus chaudes.

- Large bouclier rond en acier Kaltershaft portant son emblème, couvrant du genou à la poitrine de son porteur. Peut être porté sur le dos pour le transport. Ce bouclier, forgé à l'aide du savoir familial des Kaltershaft, a été testé pour résister aux balles et aux tirs de canon, sans pour autant protéger son porteur de la force subie à l'impact : c'est juste un bouclier très résistant, pas magique.

- Epée bâtarde à lame droite et double tranchant en acier Kaltershaft, longue de 80cm à large garde droite et manche capable d’accueillir deux mains. S’utilise communément à une main et en couple avec le bouclier. Le fourreau est placé à la taille de son porteur, à gauche (Alrahyr est droitier).

- Claymore à lame droite et double tranchant, toujours en acier Kaltershaft, longue de 120cm, à lame plus large que la précédente, et au manche de 30cm. S’utilise à deux mains à cause de son poids, privilégie la force brute à la souplesse du geste. Le fourreau est placé dans le dos de son porteur, manche vers la gauche.

Codes du règlement :

Ce compte est-il un DC ? : Non
>> Physique


La démarche souple mais pas moins vindicative du jeune Alrahyr Kaltershaft a toujours plu à ses parents, fiers d’avoir si bien lancé leur fils sur les pavés de la réussite. Sa simple présence suffit à revigorer ceux qui le connaissent et à donner confiance à ceux qui soutiennent sa cause, quelle qu’elle soit. Sa prestance naturelle est très probablement la source principale de cette aura dont il bénéficie, mais son physique, héritage des Kaltershaft, en est également responsable.

Du haut de son mètre quatre-vingts huit, il surplombe les petits et moyens, mais n’hésite pas à trouver un lieu légèrement surélevé lorsqu’il s’agit de s’adresser à plus grand que lui. A l’entraînement depuis son plus jeune âge, sa musculature est très correctement développée, éduquée pour le combat aux armes blanches, auquel il s’exerce sans relâche. Sa force est entièrement tournée vers le maniement de ses épées et de son bouclier, forgés par ses propres mains avec l’acier tant réputé des Kaltershaft, dont ils sont les seuls à connaître la composition exacte. L’exceptionnelle qualité en terme de résilience, ténacité et résistance à la déformation et à la rupture de ce métal se paye malheureusement par une densité supérieure à l’acier classique, ce qui nécessite une adresse doublée d’une parfaite condition physique pour manier avec souplesse les ouvrages réalisés dans les forges familiales. Et, évidemment, la masse musculaire étant réputée pour peser un poids important, le jeune homme dépasse facilement les quatre-vingts dix kilos, sans pour autant franchir la barre symbolique des cents.

Son armure, qui convient autant pour le combat que pour le quotidien, est composée d’une superposition de couches de peaux, cuirs et plaque d’acier Kaltershaft, assurant une bonne protection doublée d’une conservation de l’aisance dans les mouvements. Par-dessus cette armure, Alrahyr porte une longue veste de cuir qui sert autant à protéger des températures de saison de Boréa qu’à donner une certaine classe (parce qu’il faut bien le dire, c’est classe comme veste). Le reste de sa tenue est similaire à la tenue insulaire traditionnelle de Boréa : un pantalon rouge sombre, une chemise blanche, une ceinture et des bottes en cuir noir. Tous les cuirs sont enduits d’un mélange spécial Boréalin qui protège les peaux du climat capricieux de l’île.

Sa chevelure noire, ses sourcils froncés, les jeunes rides prononcées de son front et son sourire restreint le rendent sévère, ce à quoi il aime répondre que sa sévérité ne diminuera que lorsque le monde n’aura plus besoin qu’un homme sévère vienne détrôner les antiques puissances non-méritantes qui se revendiquent un droit illégitime de contrôle de la population tout en bafouant les principes mêmes qui gouvernent les droits d’obtention de la gloire et des honneurs. Oui, ça calme. Et il le dit sans respirer, lui.

Pour finir, comme tout Boréalin qui se respecte, il est très résistant aux fluctuations des températures, froides comme chaudes.


>> Psychologie


Alrahyr eu une éducation emprunte du mélange de classes que représente sa famille. Autant à la limite de la noblesse que profondément marqué par le labeur de la classe ouvrière, son apprentissage lui permet de s’accorder avec les coutumes et bienséances propres à chaque classe.

Son trait de caractère le plus frappant est son attachement profond au mérite : un homme n’est digne d’aucune gloire tant qu’il n’a pas prouvé en être digne. Le nom, le sang et l’héritage en général ne signifient rien de plus que des paroles en l’air si son porteur n’est pas capable d’en assumer les conséquences par ses actes et ses dires. Autrement dit, n’est glorieux que celui qui en a fait la démonstration à la hauteur de la gloire qu’il convoite. On n’a que ce qu’on mérite. S’il faut se battre pour l’obtenir, nulle désertion ne sera autorisée. S’il faut travailler pour la conquérir, nulle oisiveté ne sera tolérée. S’il faut se taire pour la préserver, nulle parole ne demeurera impunie.  

Quant aux grandes forces de ce monde, Alrahyr ne les apprécie guère. Pirates et Révolutionnaires sont certainement les plus méritants si on ne s’attache qu’aux fondamentaux énoncés ci-dessus. Mais leur conduite et les résultats de leurs œuvres ne s’accordent pas à cette pensée pour les hisser en haute estime du jeune homme. Les Pirates, s’ils se battent pour obtenir ce qu’ils ont, laissent cependant des cicatrices dans les populations qu’ils croisent. Et c’est là qu’intervient le second principe des Kaltershaft : si se battre pour son nom et sa gloire est la seule vraie noblesse d’esprit, le fait de priver un peuple libre et méritant de sa liberté et de ses biens entraîne l’anéantissement total et instantané de tout mérite. Car, rappelons-le, le labeur passe avant tout, et piller les résultats du labeur n’est pas être méritant ni glorieux.

Cependant, lorsque les Pirates s’en prennent à la Marine, au Gouvernement Mondial, aux Royaumes basés sur des lignées d’héritiers tous plus lâches les uns que les autres, et aux Nobles, là ils méritent qu’on les acclame et qu’on les hisse au rang d’hommes glorieux. En bref, un avis mitigé sur les Pirates en fonction de leurs actes.

En ce qui concerne la Marine et les autres Puissances citées précédemment, aucun d’eux ne méritent sa gloire. Certes à une époque elle aurait pu être légitime et bien fondée, mais désormais la tactique de ces hommes consiste à élever leurs ennemis, à les laisser se renforcer, puis à les abattre quand ils sont bien mûrs pour recevoir cette soi-disant gloire qui n’est que le pâle reflet de leur stratégie couarde. Ils souhaitent s’approprier un monde qu’ils ne sont pas à même de contrôler, qu’ils n’ont jamais mérité, et qu’ils ne mériteront jamais. Et s’ils s’en défendent en assurant qu’ils ne tentent que d’assurer la protection des populations, répondez-leur en pointant du doigt leur échec en la matière. Quand on ne sait pas faire, on ne fait pas.

A propos des Révolutionnaires, il n’y a pas grand-chose à penser ou à dire : s’ils sont extrêmement méritants lorsqu’on parle de leur but, de leur objectif, de leurs motivations, mais ils perdent immédiatement toute crédibilité lorsqu’on se rend compte que cela fait plusieurs siècles qu’ils vivent plus des dons de leurs partisans que du fruit de leur révolution. Et, aux yeux d’Alrahyr Kaltershaft, cela n’est pas être méritant.

Alors certainement les plus méritants de ce monde sont-ils les simples civils, suant sang et eau chaque jour pour gagner de quoi manger et se vêtir. Mais là encore on trouve de nombreuses irrégularités, notamment parmi les plus riches d’entre eux qui se reposent sur un héritage familial sans en assumer la tâche, sans œuvrer pour perpétuer cette gloire familiale bien souvent acquise à l’origine par un travail acharné.

Alors, qui sont les plus méritants ? Les chasseurs de primes ? Ils s’en approchent, il est vrai, car leurs biens sont fondés sur la capture ou la mort des grands de ce monde, les mêmes grands que nous qualifions il y a quelques lignes de non-méritants. Mais le défaut principal des chasseurs de primes est qu’ils obtiennent ces récompenses de la Marine ou du Gouvernement Mondial, ceux-là même que nous décrivions également comme des non-méritants.

Non, les vrais hommes de gloire se cachent un peu partout. Même s’ils sont rares, ils se terrent dans la Marine, chez les Pirates, parmi les Révolutionnaires, mais beaucoup plus souvent au beau milieu des Civils. Et tous méritent de prendre part au destin de ce monde, à participer à la naissance d’une nouvelle Nation, glorieuse et méritante, à la création et à l’expansion de l’Empire.


>> Biographie


La vie d’Alrahyr Kaltershaft n’est pas descriptible si on omet de conter l’histoire de sa famille.

La lignée Kaltershaft a réellement commencé à la naissance de Ludwig Kaltershaft, premier du nom, en l’an 1431. Issu d’un père et d’une mère mendiants, il se débrouilla pour finir apprenti chez un forgeron de Bocande (île de Boréa, North Blue). C’est là qu’il se forgea le nom de Kaltershaft, certainement tiré de récits fantastiques qu’il avait pu entendre. A l’âge de 23 ans, il rencontra Lanna, une tanneuse de la ville, et ils tombèrent rapidement amoureux l’un de l’autre. Un an plus tard, en l’an 1455, naquit Rivenna Kaltershaft, première enfant de la lignée et fille unique.

En l’an 1464, dix ans après leur rencontre, le couple Kaltershaft fonda son propre établissement suite à la mort du maître forgeron de Ludwig. C’est à ce moment que commença le savoir en la matière de la famille. En 1468, lorsque Rivenna n’avait encore que 13 ans, Lanna mourru d’une maladie certainement due au froid du long hiver qui s’était abattu sur l’île de Boréa. Le peuple avait coutume de dire que les femmes, fragiles, mourraient facilement dans de telles circonstances. Rivenna choisi alors de tout faire pour ne pas être ce qu’on considérait comme une « femme fragile ». A 17 ans, elle rencontra un certain Edward. Ils se marièrent et elle lui imposa son nom, seule raison de l’existence de nos jours du nom de Kaltershaft.

Vinrent ensuite de nombreuses naissances, mais nous ne citerons que celles qui sont en droite ligne d’Alrahyr : en 1476, Vladimir, en 1500 Franck, en 1528 Kurt, en 1550 Ludwig 2ème du nom, et enfin en 1576, Karl Kaltershaft. A travers les générations le métier de forgeron et la connaissance des armes fut transmise. L’établissement qui n’accueillait à l’origine qu’une modeste forge laissa la place, héritage après héritage, à une demeure plus riche que n’importe quelle demeure appartenant à la classe ouvrière de l’île. Ils réussirent ce prodige d’ascension notamment grâce à leur acharnement à la tâche, ainsi qu’à leur réputation grandissante. Si leur matériel était connu pour être d’une qualité irréprochable, leur attitude et leur sens de l’hospitalité – sens pourtant déjà très développé pour tous les habitants de Bocande – était souvent remarqué et apprécié par les habitants comme par les voyageurs. La seule tare qu’on pouvait reprocher à la famille Kaltershaft était certainement leur aversion grandissante envers le pouvoir en place, la noblesse de Bourgeoys, et la Marine en général. Si tous avaient tendance à penser comme eux, ils étaient les rares à s’exprimer ouvertement quant à ces idéaux. Siège secret des révoltes contre la noblesse de l’île, repère inconnu des autorités abritant les auteurs du coup d’Etat de la classe ouvrière, la demeure des Kaltershaft a toujours été un symbole de liberté et d’émancipation du peuple. Et même si les politiciens de Bocande semblaient au courant, ils n’ébruitèrent pas cette connaissance à la Marine ou à toute autre organisation capable de nuire à cette famille aimée du peuple.

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En 1598, lorsqu’il avait 22 ans, Karl Kaltershaft rencontra Yunna Eisenheiss, une couturière dont l’établissement familial était réputé. Certes pas autant que la forge, l’armurerie et la tannerie des Kaltershaft, mais assez pour qu’on en vante les mérite jusqu’à Lavalliere, capitale commerciale de l’île. Le couple regroupa les deux établissements pour former un complexe artisanal capable de dominer le commerce de vêtements et d’armures de Bocande. Fidèle à sa famille, Karl continua à organiser des réunions secrètes contre la noblesse de Boréa, mais sans jamais organiser de réelle action.

En 1603 naquit Alrahyr Kaltershaft, fils unique du couple d’artisans presque nobles, qui avait mis du temps à se décider à concevoir un enfant à cause de l’importante charge de travail que nécessitait leur activité commerciale. Né dans une famille aisée, voire riche – en fait, l’une des plus riches des non-nobles de l’île -, Alrahyr bénéficia d’un apprentissage complet des connaissances et savoirs du Monde. Parmi ces apprentissages, on pouvait trouver la lecture et l’écriture bien entendu, mais également la cartographie, la navigation, le dressage et la monte d’un cheval, le maniement des armes classiques – épée, lance, bouclier, arc, pistolet et fusil – mais aussi l’art de savoir viser au canon. Les Kaltershaft ayant fourni les hérauts de Lavalliere en armes, armures et vêtements contre un large paiement de l’intendant de la capitale marchande, ils avaient été à même de fournir cette éducation privilégiée à leur fils unique.

Karl Kaltershaft entendit également transmettre à Alrahyr son aversion toujours plus grandissante envers les Grands de ce Monde, son envie de voir les injustices et les privilèges abolis, et de bâtir un monde plus juste et équitable. Le jeune homme assistait de plus en plus souvent aux réunions de son père, et commença même à se faire connaître dans ce monde de murmures et de sombres pensées. Il était désireux de mener des actions contre le pouvoir en place et de se manifester ouvertement. Mais, tout respectueux de sa famille qu’il était, il savait écouter Karl qui lui intimait l’ordre de demeurer discret pour le moment.

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En l’an 1624, en plein hiver vers la fin de l'année, Karl et Yunna discutèrent sérieusement de l’avenir de leur famille. Après être partis de rien, les Kaltershaft avaient su, au fil des générations, transmettre à la perfection leur héritage et grimper marche par marche les rangs de la classe ouvrière. Tout ambitieux qu’un Kaltershaft puisse être, ils en voulaient toujours plus, et estimaient qu’il était temps de se hisser au-dessus de leur propre classe, emmenant avec eux tous leurs semblables. Mais, approchant de la cinquantaine et issus d’une moins bonne éducation que leur fils, ils ne pouvaient pas accomplir cette tâche. Ils firent donc participer Alrahyr à leurs pensées, et l’idée de s’élever encore plus haut faisait briller les yeux du jeune homme. Cette idée de se lancer à la conquête des principes qui fondèrent sa famille, de se battre pour que son nom résonne et forge de nouvelles destinées, de mener une guerre contre les Grands, cette idée était depuis longtemps enfouie dans l’esprit de leur fils.

Le projet était donc lancé dans les esprits des trois derniers Kaltershaft. Il restait à le réaliser. Alrahyr en meneur d’hommes, Karl et Yunna en arrière garde, assurant à merveille leur commerce florissant capable de fournir au jeune homme les denrées dont il allait avoir besoin.

Il décida de créer ses règles, ses principes, ses fondements. Il décida de les réunir sous le nom d’Empire. L’Empire, la seule vraie nation qui saura rapprocher les hommes de toutes classes, où le mérite et le labeur seront seuls maîtres des récompenses qu’un être pourra se voir offrir, où le nom ne signifie quelque chose que s’il est honoré par le travail et l’ouvrage, où le sang n’est respecté que s’il est versé pour une cause fondamentale de l’Empire, et où le nom des Kaltershaft sera plus grand que jamais.

L’Empire se lèvera bientôt, et cela commencera à Bocande, sur l’île de Boréa, en North Blue.


>> Test RP

En attente de demande...
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Informations IRL

Prénom : Clément
Age : 22
Aime : Musique / MMORPG / Jeux par navigateur / Séries
N'aime pas : Les pessimistes
Personnage préféré de One Piece : Trafalgar Law, pour son FDD
Caractère : Enthousiaste, optimiste, bon vivant !
Fait du RP depuis : 5 ans
Disponibilité approximative : Irrégulière à cause de soucis internet. Quotidienne sans ces problèmes.
Comment avez-vous connu le forum ? Recherche sur internet



Dernière édition par Alrahyr Kaltershaft le Jeu 24 Juil 2014 - 9:33, édité 8 fois
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  • https://www.onepiece-requiem.net/t11780-alrahyr-kaltershaft-termine
Bienvenue Alrahyr ! (ton pseudo est rudement compliqué à écrire ><)

On va te laisser tranquillement finir ta fiche, alors fais-nous signe lorsque tu voudras ton test RP. Sinon, si t'as des questions, n'hésite surtout pas. Si c'pas déjà fait, tu peux aussi passer sur la CB pour discuter et rencontrer les autres membres.

Voilà, à bientôt ! =)
  • https://www.onepiece-requiem.net/t1247-louise-mizuno-la-m-des-sm
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Merci Louise !

Eh oui je sais, j'aime bien les noms compliqués, ça représente bien les contrées nordiques ! Un moyen de pousser plus loin dans le RP de mon personnage ^^

J'ai terminé ma fiche, j'attends le test RP !

Au niveau de l'avatar, je l'ai créé en mélangeant pas mal d'images trouvées sur le net, et il ne ressemble plus tellement à l'original, dois-je quand même le réserver ?
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Yo et bienvenue Alrahyr !

Concernant ton avatar, si tes modifs l'ont vraiment tant que ça éloigné de l'original et qu'il est devenu par conséquent exclusif à OPR, il y a peu de chances que quelqu'un ici tente de te le prendre. Du coup, c'est comme tu le sens.

Et ton test RP, dans la foulée :

Témoin de l'une des nombreuses exactions des nobles dans les champs de ceux qu'on peut parfois considérer comme leurs serfs, tu as devant toi un homme dévasté qui vient de perdre une bonne moitié de ses terres familiales sur un caprice de noble.

Ainsi que des jeunes révolutionnaires. Louches par leurs motivations, ils est évident qu'ils volent au secours de cet homme plus par pur désir de reconnaissance plutôt que par altruisme désintéressé.

Mais ils ont le mérite de proposer une réparation : un vol. Voler les richesses du mauvais nobliau pour les refiler au malheureux paysan. Ils te proposent de participer à leur raid, et si t'es pas content, ils le feront quand même.

Ta philosophie de vie risque d'entrer en collision avec leur arrogance...

S'il y a un quelconque souci, n'oublies pas que tu peux demander un autre test.

Bon courage et à bientôt !
  • https://www.onepiece-requiem.net/t10413-fiche-de-craig
[Ce qui suit s'est déroulé en hiver du début de l'année 1625. Cela marque le début de l'ascension d'Alrahyr Kaltershaft]

On frappa à la porte.

- C’est Stan !

La voix de l’homme traversa le hall et se fit entendre dans tout le rez-de-chaussée de la demeure des Kaltershaft. Appel auquel la voix d’Alrahyr répondit dans l’instant.

- Entre, j’arrive !

L’homme poussa la porte, laissant pénétrer quelques flocons dans l’entrée. Il s’engouffra à l’intérieur et avança dans le hall.

- Stan Baum, mon ami, tu as reçu mon message alors ! s’enthousiasma le jeune Kaltershaft, tout en le regardant de haut en bas. Il fait si froid dehors ?
- Plus qu’hier, mais moins que demain, l’hiver n’en est pas à ses températures les plus froides…
- Espérons qu’il vienne à bout des couards de Bourgeoys alors !
Les deux amis ricanèrent non sans laisser transparaître leur rancœur envers la cité des Nobles.
- Tu voulais me parler ? enchaîna Stan.
- Oui, suis-moi dans la Grande Salle.

Ils traversèrent le hall et empruntèrent le large couloir qui reliait l’entrée à la salle principale de la demeure. La décoration était sobre et dominée par des teintes de rouge sombre et de blanc neige, complétée par une exposition de l’essentiel de l’artisanat des Kaltershaft : quelques épées, boucliers et armures simples. Armes et équipements présentés étaient basiques, sans ornement superflu, décrivant parfaitement l’art des forgerons de la lignée.

Ils entrèrent dans la Grande Salle, aussi appelée salle de réceptions, une pièce ronde capable d'accueillir pas moins de 30 convives réunis autour d'une série de tables courbées organisées pour former un cercle. Les domestiques, embauchés pour leurs qualités de service et leur motivation à travailler, pouvaient aisément se déplacer au centre de ce cercle pour servir les invités, lorsqu'on recevait du monde à la demeure des Kaltershaft. Les murs étaient décorés de la même manière que le couloir, et le haut plafond permettait la présence de longues fenêtres faisant entrer la lumière du jour, tamisée par la neige qui tombait continuellement à cette période de l'année.

Si à Boréa, et plus particulièrement à Bocande, les habitants étaient réputés pour leur comportement chaleureux, le climat ne l'était pas. En tout cas en hiver... Ce qu'il faut savoir sur le climat de cette île de North Blue, c'est qu'on pouvait atteindre des températures extrêmes d'une saison à l'autre. Le printemps et l'automne étaient quasiment inexistants, laissant place à un long hiver qui continuait à rendre la vie difficile jusqu'en Mai. Vers la moitié du mois, les neiges fondaient rapidement, créant un printemps boueux qui durait une quinzaine de jours, au terme duquel un été chaud et sec faisait son apparition. Vers le mois d'octobre, avant que les arbres n'aient eu le temps de perdre toutes leurs feuilles, un froid mordant s'abattait, et il s'amplifiait jusqu'à atteindre son apogée fin Janvier. Là, les températures demeuraient constantes jusqu'à ce fameux mois charnière de Mai. C'est pourquoi, en ce début d'année 1625, il était agréable de se réchauffer auprès des foyers de la salle de réceptions.

- J’ai toujours trouvé que ta famille avait fait des miracles concernant cette salle, commenta Stan en s’installant à l’une des tables. Même en plein hiver, il y fait toujours bon !

Alrahyr acquiesça d’un hochement de tête en expliquant :

- C’est la proximité des forges ! Ils ont installé un réseau de conduits autour de cette pièce.
- Je sais bien, tu me le raconte à chaque fois que je m’en étonne, renchéri l’homme. Dis-moi plutôt pourquoi tu m’as demandé de venir…

Le jeune Kaltershaft s’assis en face de son ami.

- Il y a quelques jours, un embusqué de Bourgeoys est descendu de sa citadelle pour venir à la frontière Sud des champs de Bocande, jusqu’aux terres de Shizo Tori.
- Le paysan qui vend les céréales les moins chères du marché, non ?
- Il est l’un des moins chers, oui, et c’est en cela qu’il fait partie de ceux qui donnent beaucoup à la ville. Ce noble, un certain Imu Yuminomoshi, en prétextant un besoin d’esclaves, a capturé les employés de Shizo.

Stan s’offusqua de cette situation :

- Ces couards poussent les limites toujours plus loin…
- C’était aussi le sentiment de Shizo, continua Alrahyr. Et il réagit immédiatement à ce qui était en train de se passer, menaçant presque le noble.
- Tu dis "presque" comme s’il se serait fait tuer s’il l’avait réellement menacé… l’interrompit son ami.
- Cela aurait été le cas je pense : Imu ordonna à ses gardes d’occuper les champs du paysan, et ses gardes y sont encore à l’heure qu’il est.

Stan était révolté :

- Mais il ne peut plus travailler sa terre ! C’est une période clé pour labourer les champs à Boréa, même ces dégénérés de Bourgeoys le savent. Chaque jour compte en hiver pour préparer les récoltes.
- Il reste à Shizo un tiers de ses possessions, plus au nord, mais oui, si ça continue comme ça il ne pourra pas vendre grand chose à la fin de l’été, faute de temps pour préparer la terre…
- On va laisser ça comme ça ? s’inquiéta Stan.

Alrahyr d’adossa à sa chaise. Il prit une longue inspiration et continua :

- Le fils de Franck va l’amener ici dans quelques heures. Il veut qu’on réagisse enfin à la situation. Et c'est ce qu'on va faire je pense, j'en ai plus qu'assez !
- Franck est limite un révolutionnaire, je n’ose même pas imaginer le comportement de son fils…
- Crois-moi, il est pire… soupira le jeune homme.
- Tu l’as déjà rencontré ?

Alrahyr ricana.

- On m’en a juste parlé, ça me suffit…

Les deux hommes soupirèrent. S’ils n’appréciaient pas les habitants de Bourgeoys, ils n’étaient pas non plus partisans des méthodes et surtout des buts des Révolutionnaires. Stan suivait la même philosophie qu’Alrahyr, et c’est certainement ce qui les avait liés d’amitié et avait amené le jeune homme à demander la présence de son ami pour l’entrevue qui allait suivre. Il avait également envoyé des missives à d’autres hommes de confiance afin qu’ils viennent.

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Quelques heures plus tard, la Grande Salle comptait une douzaine d’hommes et femmes habitués aux réunions chez les Kaltershaft.

Stan Baum avait 24 ans. De parents bijoutiers & horlogers, il partageait la même conception du mérite et de la gloire que son ami de toujours, Alrahyr. Les deux jeunes hommes s’étaient entraînés ensemble depuis le début de leur apprentissage des armes, mais Stan avait toujours préféré les sabres, adepte du combat à deux lames courtes. S’il était plus rapide et plus vivace que son compagnon d’armes, il ne bénéficiait pas de la protection du bouclier et de la force de frappe de son ami. Il avait un tempérament plus vif et belliqueux mais savait écouter les conseils de l’homme qu’il avait pris pour exemple.

Nayami Yay, une jeune femme de 20 ans, avait gagné il y a un mois la confiance du duo en leur exposant sa propre philosophie de vie, proche de la leur, à ceci près qu’elle était plus pressée de prendre les armes contre Bourgeoys. Mais cela pouvait se comprendre par le fait que ses parents avaient été enlevés pour finir esclaves dans cette citée de nobles illégitimes.

Alrahyr, Stan et Nayami avaient le respect des autres convives grâce à leur rigueur d’esprit et à leur fidélité à la lignée des Kaltershaft, appréciée dans tout Bocande. Tous étaient venus sans arme : nul besoin dans la demeure d’un Kaltershaft ! En cas de problème, cette douzaine d’hommes et de femmes se verrait pourvue des meilleures lames en quelques secondes, car la Grande Salle réservait bien des surprises en termes de caches et passages dissimulés.

Mais aujourd’hui, le problème ne serait certainement pas belliqueux, ou en tout cas pas directement. Le jeune homme s’attendait à voir débarquer un paysan privé de ses biens réclamant vengeance. Il n’avait pas tout à fait tort, mais la réalité fut légèrement différente.

Shizo Tori, le paysan, arriva comme prévu quelques instants après, coupant court aux bavardages des personnes conviées à cette réunion. Il était escorté par Arry – le fil de Franck – et deux de ses compagnons. Arry avait un an de moins qu’Alrahyr, mais son éducation avait été unilatéralement tournée vers les « bienfaits » de la révolution. De ce fait, il semblait être toujours nerveux, sautillant et trépignant comme un gamin fier de ses opinions. Il prit la parole haut et fort sans attendre d’avoir salué quiconque.

- Ce paysan a été démuni de ses terres par un noble ! Il a…
- Arry… tenta de l’interrompre Alrahyr.

Mais le fils de Franck ne réagit pas.

- … enlevé un travailleur pour en faire son esclave ! Il doit être puni, nous…
- Arry !
- … devons lui faire payer cet …
- ARRY !

Le jeune révolutionnaire s’arrêta enfin, les yeux écarquillés et la bouche encore ouverte, en se tournant vers Alrahyr, à qui il n’avait même pas encore daigné jeter un œil. Le jeune Kaltershaft, s’il avait commencé à l’interpeler sur un ton neutre, était maintenant vindicatif. Il parla sans hausser le ton cette fois, mais en détachant bien chaque mot comme s’il s’adressait à un attardé.

- Pourquoi toi et tes compagnons êtes-vous armés.

L’absence de ton interrogatif en disait long. Il ne s’agissait pas d’une réelle question, mais plutôt d’une injonction à se défaire de ses armes. Pris à défaut, Arry ne sut que répondre et commença à bégayer :

- P…pour euh… pour partir venger le …

Mais Alrahyr l’interrompit, toujours sur le même ton impérieux :

- Pourquoi êtes-vous armés dans ma demeure.

L’un des compagnons du jeune homme compris qu’il fallait s’exécuter et commença à défaire son fourreau en lançant des regards aux autres et en s’excusant.

Ils enlevèrent tour à tour leurs épées et les déposèrent dans un coin. Le jeune Kaltershaft fit un signe de tête à Arry, l’incitant à reprendre. Celui-ci recommença donc son discours, mais sur un ton plus calme.

- Donc euh… Shizo Tori, ici présent, a été agressé par un noble de Bourgeoys qui occupe ses champs, l’empêchant ainsi de travailler sa terre.

Il marqua une pause, et Stan en profita pour le couper :

- On sait tout ça, les Observateurs nous ont exposé la totalité du problème. Le noble s’appelle même Imu Yuminomoshi et habite à l’ouest de Bourgeoys, contre les remparts. Tu le savais, ça ?
- Les … « Observateurs » ? hésita Arry.

Nayami soupira et commença son explication. Alors qu’elle parlait, les autres ricanaient en assistant à la scène.

- Les Observateurs sont nos yeux et nos oreilles dans tout Boréa, inculte. Si tu t’intéressais un peu plus à notre activité qu’à tes rêves exagérés, peut être que ça nous épargnerait de pareilles explications !
- Arry, repris Alrahyr pour tenter de calmer l’atmosphère, si tu es venu ça n’est pas pour rien. Que proposes-tu ?
- Prendre les armes, aller tuer les gardes qui tiennent le champ, et en profiter pour s’infiltrer dans Bourgeoys pour piller la demeure du noble. Mon père connaît un passeur qui pourra nous y faire entrer !

Il s’approcha plus près du jeune Kaltershaft et lui chuchota :

- Et puis, si on redonne ses terres au vieux, il nous filera bien un petit quelque chose ! En plus de ce qu’on va prendre chez le noble !

Alrahyr se figea. Il s’adressa à son interlocuteur, mais de manière à ce que tous puissent entendre :

- Tu peux répéter plus fort ce que tu viens de me dire ?
- Que…
- Non ? Tu en as honte ?

Il marque une pause.

- Je cite : « si on rend ses terres au vieux, il nous filera bien un petit quelque chose »…

Les hommes et femmes de confiance d’Alrahyr se figèrent à leur tour en fixant le jeune révolutionnaire. Il continua en avançant lentement, le poussant du doigt par à-coups, reprenant son ton saccadé entre chaque mot.

- Tu fais ça pour avoir une récompense ? Pour que le « vieux », comme tu dis, te paye ? Où sont tes principes ?
- Mes principes sont ceux de mon père, et ma voie me mène à la révolte contre Bourgeoys ! Cela mérite bien un petit quelque chose, non ?

Shizo Tori, à qui on n’avait pas encore donné la parole, la prit en faveur d’Arry.

- C’est vrai que si on me rend mes champs, je vais pas oublier de vous récompenser !

Le fils de Franck se retourna vers le paysan, fier de ce nouveau poids dans sa manœuvre. Il revint face à son interlocuteur et ajouta :

- Tu vois !

Nayami le coupa :

- Mais il n’a presque plus rien, c’est normal qu’il veuille mettre toutes les chances de son côté pour récupérer ses terres !

Arry recula de quelques pas.

- Si vous refusez la récompense, on ira sans vous, pas de souci ! Mon père a encore de nombreuses personnes qui lui sont fidèles, ils n’hésiteront pas à nous rejoindre !

Il se dirigea vers les armes déposées pour les reprendre et partir. Alrahyr tenta de l’arrêter :

- Arry ! La moitié des gardes du champ sont des esclaves, tu vas les tuer aussi ?
- Dommage collatéraux !

Il allait sortir de la salle.

- Arry, je t’ordonne de revenir ici !

Le jeune révolutionnaire s’arrêta net. Il se retourna lentement, et parla d’un ton menaçant en s’avançant, dégainant sa lame, suivi de ses deux compagnons.

- Tu n’es personne pour m’ordonner quoi que ce soit !

Alrahyr, Stan et Nayami réagirent immédiatement, sortant des armes depuis les caches de sous la table et de l’intérieur d’un fauteuil. Stan s’adressa à ceux près de l’âtre principal :

- Derrière les pierres de la cheminée.

Et Nayami à ceux près de la porte :

- Dans la boiserie.

En une dizaine de secondes, les trois jeunes révoltés furent encerclés, pris à leur propre jeu. L’atmosphère était tendue. Les trois compagnons baissèrent finalement leurs armes, après d’interminables secondes de tension. Alrahyr s’adressa à l’un de ses hommes de confiance.

- Billy, prend cinq hommes et conduit les au sous-sol, j’ai une pièce qui fera l’affaire pour les garder en lieu sûr.

Il lui tendit un trousseau de clefs. Arry grognait et menaçait de représailles, mais personne n'y fit attention.

- Et poste y deux personnes au cas où. Ensuite, remontez.

Il marqua une pause puis continua :

- Stan, va réunir nos gars habituels, la plupart doivent être au marché couvert à l’heure qu’il est. Nayami, tu es chargée de réunir armes, armures et boucliers et de les ramener ici, l’armurerie qui jouxte la forge en est remplie.

Il s’arrêta de nouveau, se pencha sur la table et, restant debout, y posa ses mains légèrement écartées. Il releva la tête et, s’adressant à tous :

- On va faire ça selon nos règles et nos principes. Il est temps que les boucliers rouges des Kaltershaft se soulèvent.

---

En cette période de l’année les paysans devaient préparer le sol pour les semences de l’été. La neige qui tombait régulièrement permettait de nourrir la terre si on la labourait pendant tout l’hiver et régulièrement. Mais si on faisait ingurgiter à cette terre trop de neige d’un coup, cela l’abîmait et on ne pouvait plus rien en tirer jusqu’à l’année suivante. D’où l’inquiétude de Shizo Tori et de ceux qui le soutenaient. La neige tombait continuellement, mais même si le froid s’intensifiait de jour en jour, les Boréalins étaient habitués et leurs vêtements les protégeait des faibles températures, de telle sorte qu’ils pouvaient passer la journée dehors sans frissonner.

Une cinquantaine d’hommes armés aux couleurs de l’armurerie Kaltershaft – les couleurs habituelles de Boréa, avec des touches de rouge sombre supplémentaires – avançait vers les champs du Sud de Bocande, menés par Alrahyr, Stan et Nayami. Ces hommes – et femmes – étaient les principaux habitués des réunions organisées chez les Kaltershaft depuis des dizaines d’années. Usuellement, les enfants de chacun reprenaient la suite de leurs parents lorsque leur volonté d’œuvrer pour la cause grandissait. Cela faisait bien des années qu’aucune action n’avait été entreprise, et ce jour marquerait la première organisée par le jeune Kaltershaft.

Et cela n’était pas une des moindres actions ! Quand on sait que la dernière opération armée de grande envergure était le Coup d’Etat, et que malgré les centaines de participants elle fut stoppée net par la Marine, il semblait imprudent de se lancer de nouveau armes à la main contre les nobles. Surtout avec si peu d’effectifs.

Mais chaque jour Bougeoys empiétait un peu plus sur les libertés des habitants de Bocande, et le ras-le-bol général se faisait de plus en plus ressentir. Et puis, Alrahyr avait un objectif bien précis, qui n’incluait pas l’attaque de la citadelle des nobles, loin de là ! S’il était décidé à entamer une révolte contre le pouvoir, il était avant tout réfléchi et loin d’agir comme un fou le ferait.

La petite armée de rebelles arriva proche des terres de Shizo Tori, en vue du Maître des Gardes-Esclaves. Ces hommes – ces « Maîtres » - étaient des esclaves auxquels on confiait des tâches supérieures, qui devenaient arrogants et qui prenaient un malin plaisir à commander les autres esclaves. Ils obéissaient aveuglément à leur propre Maître et ne faisaient désormais plus partie de ceux qui désiraient qu’on les sorte de leur servitude. Dans le cas présent, le Maître commandait des Gardes-Esclaves, dont certains étaient suffisamment fidèles à leur propriétaire pour obéir à ses ordres même s’il se trouvait à des lieues de là. Pas question donc de simplement les convaincre de partir…

Et même si leur nombre était faible – une vingtaine, tout au plus, et moins bien équipés que les rebelles : un sabre chacun et une armure de cuir, contre une épée ou un sabre, un grand bouclier rond et une armure de cuir et de métal – il n’était pas vraiment question de les abattre sur place pour récupérer les terres. Tuer des esclaves, alors que ce sont ceux qui travaillent le plus pour obtenir le moins, était radicalement opposé à la philosophie d’Alrahyr.

Lorsque la troupe fut à la frontière des champs occupés, les Gardes-Esclaves étaient déjà là pour les empêcher d’aller plus loin. Leur Maître s’avança à une dizaine de mètres d’Alrahyr. Il était étrangement vêtu, un mélange entre haillons d’esclaves et tissus de qualités, « offerts » par son propriétaire pour marquer son rang légèrement plus élevé. Il portait une sorte de sceptre-épée indescriptible, un pistolet à la ceinture ainsi qu’un long fouet qu’il n’hésitait pas à utiliser sur les esclaves, même sans raison valable.

*Une belle enflure…*

Si ce « Maître » n’était pas imposant par son physique, quoique très grand, il n’en demeurait pas moins fier du soi-disant pouvoir qui lui avait été confié :

- Partez et il ne vous sera fait aucun mal ! Ces terres sont maintenant à votre futur Maître, Imu Yuminomoshi ! Il accepte de vous épargner pour que vous soyez de bons esclaves à l’avenir !

La troupe armée ricana en cœur, et Alrahyr prit la parole :

- Puis-je te demander ce que tu fais de tes journées ?
- Mon vénéré propriétaire m’a chargé de la plus fière des tâches ! Surveiller et punir les Gardes-Esclaves que voici, pour protéger ces champs des hommes comme toi !

Il était si fier de se décrire ainsi que c’en était écœurant. Nayami chuchota à l’oreille du jeune Kaltershaft :

- Autrement dit, il fout rien et il s’en glorifie. Du coup on peut le tuer lui, c’est pas contraire à nos principes ?

Le Maître ouvrit grand les yeux.

- Ais-je bien entendu « tuer » ? C’est un affront !
- Tu as bien entendu, et tu ferais bien de déguerpir, elle est de mauvaise humeur aujourd’hui ! répliqua Alrahyr sur un ton moqueur.

Leur interlocuteur serra les dents tandis qu’on voyait la colère déborder en lui. Il était capable d’agir inconsciemment, ce qu’il fit :

- Massacrez-les tous ! ordonna le Maître à ses Gardes-Esclaves.

Ils eurent un temps d’hésitation que leur Maître n’eut pas l’intelligence d’avoir. Celui-ci sortit son pistolet, visa le jeune meneur d’hommes et tira. Alrahyr non plus n’eut pas ce temps d’hésitation : à peine son interlocuteur avait-il donné son ordre qu’il avait dégainé son épée et s’était élancé. Ayant vu venir le coup de l’arme à feu, il se protégea de son bouclier – qui, rappelons-le, avait été conçu pour ce genre de choses – et se protégea du tir. La balle percuta le métal et y laissa une très légère marque d’impact, sans pour autant s’y incruster. Le jeune homme n’avait pas interrompu son mouvement et, alors qu’il arrivait au niveau du Maître des Gardes-Esclaves, il écarta son bouclier et lui asséna un coup tranchant au niveau du torse. Son adversaire s’effondra sous la gravité de la blessure.

Ce fut seulement à cet instant que tous les autres protagonistes réagirent, les hommes d’Alrahyr comme les esclaves. Le jeune Kaltershaft, encore accroupi suite à son mouvement tournant, se releva en se tournant vers sa troupe :

- Boucliers devant ! Poussez les hors du champ, ne frappez pas pour tuer !

La tactique était simple à réaliser : chaque Garde allait avoir deux ou trois boucliers contre lui, le repoussant hors de la zone, sans volonté de le tuer. Le surnombre était en faveur des rebelles, ainsi que l’équipement.

Ils formèrent une longue rangée de boucliers, faisant reculer pas à pas les Gardes, ignorant leurs coups. Pour avancer, ils faisaient deux pas reformaient la ligne. Chaque point était constitué de deux hommes : l’un plantait son bouclier dans le sol, l’autre le conservait juste au-dessus pour protéger des coups, et ils progressaient de cette manière sans subir les attaques de leurs adversaires. Ils parvinrent à les faire sortir aisément en dehors des terres cultivables, conservant leur rangée, y empêchant ainsi l’accès. Alrahyr sortit des rangs et s’adressa à ses opposants :

- Repartez d’où vous venez, rentrez à Bourgeoys et dites à votre Maître que sa présence est indésirable sur les champs de Bocande ! Nous allons poster des patrouilleurs, et nous serons de nouveau là s’il revient !

Ils étaient hésitants, ne sachant que faire entre respecter les ordres de leur propriétaire ou suivre ceux de leur adversaire, qui les avait vaincus. Pour les convaincre de sa détermination, Alrahyr commanda à sa rangée de boucliers d’avancer de deux pas, toujours en formation. Cela eut l’effet escompté, et les Gardes commencèrent petit à petit à s’en aller.

Sur le chemin du retour pour rentrer à la ville, Stan et Nayami s’adressèrent tous deux au jeune Kaltershaft :

- Pourquoi ne pas les avoir incités à déposer les armes et nous rejoindre ?
- Chaque chose en son temps, expliqua-t-il. Si on prive les nobles de leurs esclaves en plus de leurs caprices, on aura de plus gros ennuis. Déjà qu’on risque d’en avoir pas mal…

---

Le lendemain, dans la gazette de Boréa, on pouvait lire le gros titre suivant :

« Les Boucliers Rouges menés par Kaltershaft affrontent un noble ! Ils reprennent par les armes des terres qu’il venait de s’approprier ! »

L’engrenage était en marche. Il fallait maintenant suivre le mouvement pour ne pas en subir de trop lourdes conséquences…

---

[Fin du test RP ! Découvrez la suite en RP réel d’ici peu j’espère !]



Dernière édition par Alrahyr Kaltershaft le Jeu 24 Juil 2014 - 11:30, édité 1 fois
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Un petit up pour signaler que j'ai terminé le test RP, j'attends vos remarques et vos impressions  ;)
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Yo Alrahyr (décidément, quel nom), me voilà pour le premier avis.

Point forme succin, c'est bien propre de ce côté là, autant niveau ortho, syntaxe, que style. Et j'ai pas les yeux pour repérer les infimes fautes d'accord qui traînent ça et là. Aucun souci là-dessus, donc.

=> Le physique. Je regrette que tu te sois cantonné à la superficie de l'apparence, "juste" une description d'avatar, certes très complète, mais qui donne un peu la sensation de causer d'une statue inanimée, du coup. Pourtant, tu fais allusion à sa prestance dans le premier paragraphe. C'aurait été cool de parler de son regard, de sa démarche, de sa voix, de ses éventuels tocs, de tout ce qui forme "l'aura" d'un perso, ce qui donne vie au corps que tu décris.

=> Mental. J'aurais une reproche similaire à celle du physique à faire ici : tu détailles énormément un pan précis de la psy d'Alrahyr, sa philosophie et sa vision des autres. Du coup, on sait comment il voit les grandes choses, mais pas du tout comment il aborde les petites. Ses relations avec les autres, par exemple. Cette obsession du mérite et de la gloire le rend-t-il intransigeant et distant ? Ou au contraire, préfère-t-il encadrer les autres pour les porter vers son idéal ? A l'aise en société ? Comment voit-il les gens plus simples que lui, qui ne se posent pas toutes ces grandes questions sur le mérite et sur l'honneur ? Ses qualités ? Ses défauts ?

En bref, ce que je veux dire, c'est qu'on a aucun souci à visualiser sa philosophie et à s'imaginer vers quel genre d'objectifs elle peut le porter, tandis qu'on a quasiment rien sur sa personnalité, son caractère, ce qui intéragira avec les autres joueurs en premier IRP, le plus souvent.

Le perso semble un peu psychorigide par moment, un brin manichéen, notamment les généralisations concernant les classes du forum. Le dernier paragraphe nuance un peu ça, et effectivement, il croisera sûrement vite des braves gens qui remettront en cause certains de ses jugements hâtifs (notamment chez les marines et les révos, y a plein de vertueux méritants là-dedans, huhu)

=> Bio. Tu étoffes bien le backgroud de ta famille, au point que l'attachement au mérite d'Alrahyr paraît de suite couler de source.

Ça manque peut-être de développement au niveau des relations entre la famille, ainsi que sur la relation de la famille avec le monde extérieur. Mais cet isolement qui transparaît tout au long de la bio est ptet voulu ? Là encore, on a toujours l'impression d'être dans un microcosme élitiste qui se focalise sur le thème du mérite et du labeur. C'est le thème très central du perso donc forcément, importance capitale, mais quid des autres aspects de l'histoire du bonhomme ? Son évolution, ses relations avec un monde qui ne partage pas nécessairement les idéaux de sa famille ?

Ainsi, on zappe de grandes plages de vie d'Alrahyr (Naissance en 1603, un paragraphe sur son éducation, puis on saute directement en 1624). Pendant lesquelles on se doute que le bonhomme a eu sa dose d'expériences, de péripéties, d'évolution, qui manquent à l'appel pour tout à fait saisir le perso actuel. Forcément, ça te laisse une grande marge pour développer tout ça IRP, mais présenté en tant que bio, ça laisse une petite sensation de vide. Dommage.

Et dernière remarque, plus personnelle et plus d'ordre pratique cette fois, tu risques d'être un peu bridé niveau FB avec Alrahyr, qui squatte globalement Boréa jusqu'en 1624. A voir si ça te gène, tu n'es p'tete pas un adepte des passés. Sinon, ça peut être une note à prendre en compte pour un éventuel futur DC.

=> Test RP. Peu de commentaires à faire, j'ai trouvé le tout plutôt bien mené. Des dialogues convaincants, des persos secondaires nombreux mais bien gérés. P'tete que le fils du révo' paraît un peu trop stupide au milieu de tout les beaux-parleurs ? Ni bien finaud. Il aurait pu se douter des réactions face à sa soif de gloire s'il s'amusait à l'exposer devant les Kaltershaft, dont il semblait connaître le credo. Ceci dit, l'idée d'un môme fanatisé par les idéaux révos, c'est à la fois sympa et original. Ça change de les voir "idiots" de l'histoire.

Par contre, dommage qu'on ne les voit pas perturber d'une façon ou d'une autre le plan d'Alharyr, qui pour le coup, se déroule un peu trop parfaitement. Arry semblait bien déterminé à aller foutre le binz là-bas coûte que coûte. Pourquoi ne l'a-t-on pas revu ? Il aurait pu pimenter une bataille bien gérée, bien menée, mais sans surprises.

A part ça, style toujours sympa, les descriptions claires et placées au bon endroit. C'était cool, et on en apprend par la même occasion plus sur la personnalité d'Alrahyr que par le contenu de sa psy.

Le tout rend un perso assez concept, p'tete difficile à jouer sur la durée si tu le fais peu évoluer, mais qui devrait bien s'intégrer au contexte et à l'univers, ainsi que parmi les autres persos. Je partirai sur du 630.
  • https://www.onepiece-requiem.net/t10413-fiche-de-craig
Salut Alrahyr, v’là le deuxième avis

Le point forme d’abord
quatre-vingts huit => quatre-vingt huit
Alrahyr euT une éducation emprunte du mélange => empreinte
aucun d’eux ne méritent => mérite
ceux-là mêmeS que nous décrivions
Lanna mourruT d’une maladie
Rivenna choisiT
le métier de forgeron et la connaissance des armes fut transmise => furent transmises
leur attitude et leur sens de […] étaiENt souvent remarquéS et appréciéS
salle de réceptions => réception
une série de tables courbées organisées =>organisée
tu me le raconteS
renchériT l’homme
Le jeune Kaltershaft s’assis=> s’assit
Alrahyr d’adossa à sa chaise => s’adossa
cette citée => cité
- Arry, repris Alrahyr => reprit
DommageS collatéraux
leurs vêtements les protégeaiENt
de nouveau armes à la main=> nouvelles
Ais-je bien entendu => Ai-je
le fil de Franck => fils

Pas de soucis particuliers de ce côté-là. Surtout des coquilles de conjugaisons.

Je vais faire un commentaire plutôt global et assez rapide parce que très franchement, j’ai peu de choses à dire en fait et là, je meuble un peu. Un personnage intéressant qui m’a tout de suite plu de sorte que personnellement, j’ai même eu l’occasion de me poser des questions du genre s’il avait manqué un truc pour bien poser le personnage. Une biographie qui a le mérite de bien poser l’histoire de la famille et les racines du perso, c’est rare. On en finit par en voir peu du personnage, mais en même temps, j’aurais tendance à dire que l’histoire du perso n’est pas dans son passé, mais dans son futur. On le sent. On le sent qu’il a eu droit à sa petite vie tranquille au milieu d’une famille responsable et travailleuse et sans aucun souci particulier dans sa vie. Parce que les choses qui vont le changer, ça arrive après. Et on le sent encore plus dans le test rp. Il y a de la maitrise au niveau de l’écriture autant sur les dialogues, les descriptions de ce qui se passe, l’introduction d’élément du background qui donne sans cesse une plus grande profondeur à l’univers qui t’entoure et un jeu de pnjs plutôt bon, très vivant. Bref, j’ai tellement bien aimé que j’en ai vu aucun reproche particulier.

Le seul chose qui me fait douter, c’est l’intégration d’un tel personnage à jeu à plusieurs. Dans la mesure où ces projets sont plutôt particuliers. Déjà, je les visualise mal comme quelque chose d’aisé à mettre en place et à maintenir à flot, mais j’ai aussi des doutes quant à un intérêt de pj pour l’affaire. Certes, on part sur quelque chose de nouveau dans l’univers, la création d’une autre entité, mais je crains que ce soit, justement, le genre de chose que ne recherche pas forcément les gens en règle générale, d’où une interaction contraignante à mettre en place. A toi d’être irrésistible.

Je suis sur du 800D.
Ce qui fait du 715D de moyenne.

Bienvenue ! Bon rp ! Pluche !
  • https://www.onepiece-requiem.net/t2303-fiche-du-vieux-pludbus
  • https://www.onepiece-requiem.net/t2255-toujours-pas-six-pieds-sous-terretermine-meme