>> Johnson Dred
Une image de 200*300 pixels. | Pseudonyme : pas pour le moment. Age: 26 Sexe : Homme Race : Humain Métier : Méquoi ? Groupe : Pirate But : Argent / Femmes / Pouvoir. L'est pas du genre inventif, le Dredd. Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation :Se débrouille avec un pistolet entre les mains, et sait se servir desdites mains pour taper sur du glandu. Équipement :Un revolver des plus courant, des fringues de rechange, un sac, une barque bousillée qu'il est toujours étonnant de voir continuer à flotter compte tenu de son état. Codes du règlement : Parrain : Don Corle-... Pardon. Ce compte est-il un DC ? : / Si oui, quel @ l'a autorisé ? : / |
>> Physique
TATOUAGE.
C'est évidemment la première chose qu'on remarque chez Dred. Véritable chef d'oeuvre ambulant, c'est la représentation d'un zombie étendue sur tout le corps qui s'offre à nos yeux. Le corps, parlons-en. Un grand gaillard, qui atteint le bon mètre quatre-vingt dix. Assez mince, musculature bien dessinée, des bras plutôt long proportionnellement à son corps. Des mains tatoués, comme le reste du corps, mais surtout, des mains usées, usées par les années de travail à l'usine, par les nombreux combat de Dred. Un œil attentif saura déceler parmi les artifices du tatouage de réelles cicatrices, notamment une très large dans le dos qui est souvent confondue avec un simple élément de tatouage.
Un visage aux contours courbes, des yeux blancs argentés, des pupilles plutôt volumineuses, ce qui donne une aura particulière à son regard. Regard très expressif, qui ne laisse aucun doute sur les sentiments de Dred, effet encore accentué par ses fins sourcils noirs. Une large bouche tout autant expressive, un nez fin, des oreilles pointues plus ou moins cachées derrière une longue chevelure noire et blanc. Des dents d'un blanc irréprochable, des canines étonnamment pointues.
Niveau vêtements, il a la chance de ne pas souffrir du syndrome "personnage de manga", syndrome qui oblige le personnage à changer de vêtements tous les 2 ans. Toutefois, il n'est pas rare de le voir avec un short ample ou un baggy, des baskets ou des sandales, voire pieds nues en certaines occasions. Souvent torse nu, parfois, il porte un gilet ouvert, sans manche, ou bien une veste à manches courtes. Il lui arrive aussi de porter un sweat à capuche. Des bracelets en argent aux poignets, un piercing à la langue, trois boucles d'oreilles à chaque oreille. Pour parler plus généralement, Dred préfère porter des vêtements amples, par soucis de confort. C'est surtout vrai avec ses pantalons, là où ce l'est moins pour ses hauts. Il lui arrive de porter un chapeau style pirate ou un haut d'forme parfois, pour le délire.
Il a cette espèce de nonchalance intimidante, on sent que cette apparente tranquillité qu'il affiche quasi constamment n'est qu'une façade, que cette démarche lente pourrait vite se transformer en sprint effréné pour rattraper sa cible. Un corps dessiné pour le combat, quelque chose de remarquable au premier coup d'oeil pour quiconque a un minimum d'expérience en a matière. Le combat, mais attention, le combat façon Dred, rien à voir avec la pratique d'un quelconque art martial ou quoique ce soit du genre. Non, on parle ici de violence à l'état pure, de combat de rue. Pas de postures de combat extravagantes, pas de triple salto arrière. Des droites, des crochet, des chassés, des uppercut, des techniques improvisés, un tout somme toute assez basique. Et pourtant, ce style simpliste, ce style de combat qui en fin de compte tient plus de l'absence de style de combat est, et on s'en rend compte plutôt vite, pas si désordonné qu'on pourrait le croire de prime abord. De coups simples, mais des coups puissants, rapides, précis, et parfaitement enchaînés. Et des coups imprévisibles, surtout. C'est là sa plus grande force. Aucune école de combat, du pur instinctif, ce qui rend ses enchaînements proprement imprévisibles.
Imprévisible, comme les mots qui vont sortir de la bouche de Dred à tout instant. Un parler haché, des mots crus, une voix qui lui donne malgré lui un ton un poil agressif de temps à autre.
L’apparence de Dred pousse les gens à vite le cataloguer vulgaire voyou, ou en tout cas personne peu recommandable. Ce jugement est-il vrai en plus d'être hâtif ? La réponse en dessous.>> Psychologie
Dred. Que dire sur sa psyché. On a ici affaire à un homme violent, et il ne s'en cache pas. Une propension à la violence latente pendant ses jeunes années, qui a littéralement explosée une fois adulte. Par violent, comprendre sujet aux bastons de rue, impulsif et cru dans ses propos. Pas "rase une ville chaque matin, tue femme et enfant sans distinction en se marrant comme une baleine". Juste, Un gars violent, qui trouve son plaisir dans le combat, mais qui n'a rien d'un berserk fou prêt à attaquer un cuirassé de la marine en solo, muni de ses seuls poings. Pas à son niveau actuel, du moins. Violent, ne crache pas sur un combat, mais n'est pas pour autant suicidaire.
Enfin, ça, c'est sans compter sur la variante "homme imprévisible".
En effet, sur un coup de tête, Dred pourrait décider de défier un homme le surpassant de loin pour X raison, ce qui va en totale contradiction avec les lignes plus haut. Mince alors, encore un personnage bourré de contradictions !
Plus sérieusement, ce qu'il faut retenir du bonhomme, c'est que c'est avant tout un homme qui écoute ses envies, un homme d'instinct, pas dénué de bon sens, bien au contraire, mais qui n'en fera qu'à sa tête tant que les conséquences de ses actes ne risques pas de s'avérer trop lourdes.
Qu'est-ce qu'une lourde conséquence selon Dred... ? Bonne question. Mettons ça sur le dos de la variante "homme imprévisible".
Bien sûr, Dred n'est pas résumable à "le gars tatoué qui tape sur tout le monde". Il est très ambitieux, il a pour rêve de se hisser parmi les grands de ce monde. C'est tout. Oui oui, c'est tout, pas de "je veux devenir un grand boxeur" ou je ne sais quoi, son but dans l'immédiat, c'est juste d'être de ces gens dont le simple nom fait trembler les océans. Qui sait, peut-être au cours de son périple trouvera-il un but, une cause à défendre, ou en tout cas quelque chose d'un peu plus profond que son fameux argent / femme / pouvoir.
Assez facile à approcher, il est plutôt sociable, et il peut devenir un compagnon de voyage / Beuverie agréable à vivre, si on fait abstraction de son langage fleuri et de sa grande gueule. Car oui, le gaillard n'hésite pas à donner son avis, même si celui-ci fâche, aussi sûr que s'il passe une journée sans sortir un juron, c'est certainement qu'il a passé la journée à dormir.
Cette image qu'il laisse paraitre, ce comportement qui lui est propre, on a vite fait de lui écrire en gras size 29 ABRUTI sur le front. Ce serait une erreur que de se fier à cette première impression que beaucoup ont en commun. Loin d'être un abruti complet, il peut en certaines situations faire preuve d'une lucidité insoupçonnée. Il lui arrive quelques fois d'être un peu excentrique dans son comportement, voir d'entendre des voix. Pas skyzo l'Dred, hein, j'vous rassure, ce sont des voix qu'il invente sciemment, ces voix de la conscience. Ce petit "tu devrais pas faire ça" qu'on entend en certaines occasions, si vous préférez.
Côté Karma, on a pas affaire à la pire des enflures, mais c'est pas un enfant d'coeur non plus. Humainement parlant, il est capable du pire comme du meilleur, et se laisse guider par son instinct.>> Biographie
T'en as des trous du cul qui parcourent ce monde. T'as... T'as... T'as d'ces gars qui s'pavanent avec des sabres de l'apocalypse qui peuvent découper des montagnes en s'grattant les baloches. T'as d'ces gars qui bouffent des fruits qui leurs donnent de pouvoirs chelous, genre, ils s'transforment en animaux, ou ils contrôlent un élément, ce genre de conneries tu vois. T'as aussi ceux qu'on c'pouvoir, là, le.. Haki ? C'est ça, hein ? Ouais, le haki. Puis t'as ceux comme moi, qu'on rien d'autre qu'un gun dans les mains, et un coup de poing qui fait plutôt mal. Sûr que là, j'te présente ça comme ça, tu vois quoi ? Tu vois deux bonhommes côte à côte. Celui qui manipule le vent avec son fruit bizarre, qui déclenche des minis tempêtes en claquant des doigts, et à côté, le gars qui met des grosses patates, et qui sait tirer à peu prés droit. Tu mises ta maille sur le Demi-dieu du vent, on est d'accord ?
Et c'est là que tu fais une connerie. C'est moi qui vais gérer les choses ici. Sur le long terme, c'est mon nom qu'on osera pas prononcer à haute voix, de peur de crever dans la seconde qui suit. Ces bonhommes qui font trembler les foules, qui sont respectés et reconnus comme les êtres les plus puissants du monde, j'm'en vais lentement mais sûrement les virer d'leur piédestal pour me hisser dans l'top ten. J'ai pas d'rêves de gosses à accomplir, moi, pas d'ambition folle, ou je sais pas quoi. Richesse, pouvoir, paires de cuisses à foison. J'demande pas plus. Les "wé, j'veux devenir roi des pirates" "je serais le plus grand sabreur de tout le le monde de la terre" ou autres "j'veux d'venir assez puissant pour pouvoir protéger les innocents", j'laisse ça aux autres. Ce genre de rêve, tu les as toujours dans ta jeunesse, la plupart du temps.
Le truc, c'est que moi ma jeunesse, ça a pas été fac-... Ouais, nan. ça va, z'avez cru quoi, ma vie c'était un putain d'cliché ou quoi ? Nan, j'suis pas un jeune orphelin laissé pour mort dans la rue qui a dû apprendre à survivre seul jusqu'à ce qu'il trouve une bande de joyeux copains pour l'épauler dans les moments difficiles et qui blablablablabla. Non. Rien de tout ça.
Enfin un peu. Mais c'est pas si simple !
Bref, Parlons en donc, d'ma jeunesse. Cette époque où ma peau était encore blanche, immaculée d'tous ces tatouages. Ou pas.
North blue, quartiers modestes de la ville de Zaun. Zaun, la ville des gros tarés. 'Fin, UNE ville de gros tarés parmi tant d'autres. La mode ici, c'est de tout faire pour être le meilleur dans c'qu'on fait. Mes parents n'échappaient pas à la règle. Fils de deux tatoueurs (tu la sens arriver la justification à deux balles pour mes tatouages, hein ?), qui eux ne se contentaient pas de revendiquer le titre de meilleurs tatoueurs de l'île. Non, ils l'étaient, sans conteste. Et j'suis leur plus grand chef d'œuvre. Ouais, j'ai comme l'impression qu'ils ont confondu carnet de croquis sur patte et fils. Chaque jour, j'avais le droit à ma "séance". Chaque jour, ils venaient me voir, me foutaient sur un fauteuil, et commençaient à me peindre sur la tronche avec leurs aiguilles et leur encre. Et ils ont commencé ça alors que j'étais jeune, hein ! Puis quand t'as 4 ans, t'es con, tu penses pas à ça. Dans ta tête, c'est normal. Dans ta tête, tous les enfants de tatoueurs s'font peinturlurer la gueule quotidiennement, et en sont très content. Ben moi c'était ça. Jusqu'à c'que j'arrive à l'âge où tu penses par toi-même, où tu gagnes tes deux premiers doigts d'jugeote. Et que j'me dise "Attends... C'est moi ou c'est quand même chelou, c'qu'ils m'ont fait, là ?". Pensée qui est rentrée aussi vite qu'elle est ressortie, une autre voix me répondant mentalement "boh, osef, c'est stylé, à partir de là, rien à foutre, nan ?".
J'pouvais qu'approuver.
Après c'est bien beau d'avoir de jolis dessins sur le corps, mais tatoueur, que t'ai un putain de talent ou pas, c'est pas le secteur qui rapporte le plus d'argent sur l'île. Et les darons, ils savent faire que ça. Du coup, c'était pas toujours LA FOLIE en fin de mois, c'qui fait que dès mes 8 ans, allez hop, à l'usine, Pays d'l'est style. Pas facile, pas gratifiant, pas passionnant, mais ça ramène l'argent, donc j'ai pas à m'plaindre. M'enfin si, j'me plains, et pas qu'un peu pour dire vrai. Mais à côté d'ça, j'fais l'taf, donc ils ont rien à dire.
On est tous dans la même merde, à l'usine, du coup, des liens se créent, des visages sortent de la foule, pour devenir familier, pour de devenir des visages de proches. Les années passent, certains disparaissent, les conditions de travail de l'usine, si t'as pas les épaules pour, tu peux clamser. Les années passent, les proches fiables restent, les autres s'laissent effacer d'ma mémoire par le temps. Les années passent, et j'grandis. J'gagne en taille, en force, et en caractère. Déjà que de base, même plus jeune, j'étais grande gueule, là, c'est le level au dessus. Et j'suis pas le seul à avoir mûri, la joyeuse bande de potes a bien grandi avec le temps. L'usine aurait pu me briser, réduire ma volonté à néant, faire de moi un d'ces ouvriers silencieux, qui parlent jamais, qui font leur travail, rentrent chez eux, mangent, dorment, retournent travailler, le tout, sans jamais se plaindre, sans jamais parler, sans jamais se mêler aux autres. Si tu t'laisses enfermer dans la routine, si tu pars du principe que tu vas jamais sortir d'ce merdier, t'es condamné à finir comme eux. Des ouvriers dociles, qui semblent presque vides, et qui vouent leur vie à ce taf. Pas moyen que je finisse comme ça. En fait, cette usine m'a au contraire endurci. Le combat quotidien que tu dois mener pour pas craquer, pour pas tout plaquer, et en même temps pour pas t'enfermer dans ce taf, pas devenir un bourreau travail, si tu t'en sors bien, t'en sors grandi. 'Fin, grandi, j'vais loin, j'reste un jeune con, hein. La liste de conneries que j'ai faites durant ces années est longue. Seul ou accompagné.
Des sorties le soir entre potes, des soirées à s'taper des murges dans les bars d'la ville, quelques bastons, bref, tout va bien dans le meilleur des mondes. 'Fin, meilleur des mondes, faut quand même savoir que dans les rues de Zaun, faut soit être bien accompagné, soit être assez fort pour se défendre tout seul, autrement tu te fais bouffer. Moi, je cumule ces deux conditions, double précaution.Quelque branlées mémorables, autant prodiguées par nos soins que prises en travers de la gueule. Au moins, à force de se fritter comme on le faisait, ça finissait par se savoir : "ces gars-là, faut pas les faire chier, parce qu'ils se laisseront pas marcher sur les pieds". Et j'avais moi en particulier hérité de cette reput'. Sais pas trop pourquoi, parait que j'étais de loin le plus violent quand on en venait aux mains. Ouais, faut dire que quand je repense à ce bonhomme que j'ai défiguré à mains nues, j'me dis "j'y ai p'tet été un peu fort, là". Mais j'suis comme ça, tu me cherches, faut être prêt à en prendre plein la gueule par la suite. J'suis adepte de la logique du "rends au centuple ce que l'on t'inflige, histoire qu'on ose plus t'infliger quoique ce soit".
Et vous savez quoi ? Ça marche. Même les bandits viennent plus me casser les couilles. Mieux encore, j'suis craint par certains bonhommes que plus jeune, j'pensais intouchables. Ces bastons qui au début n'était jamais débutés par ma faute, je les cherchais de plus en plus. La première chose que je faisais en entrant dans un bar, un rapide balayage de la salle, en tâchant de repérer l'bonhomme le plus balèze. Pas bien compliqué d'le faire craquer et d'le pousser à m'frapper après. J'fais ça quelques semaines, fais quelques boulots rapides pour les mafias du coin quand l'argent vient à manquer, puis pense aux combats clandestins. Dred, t'es un putain de génie. Tu m'expliques pourquoi t'y a pensé plus tôt ?
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22 ans, le taf à l'usine combiné aux revenus des parents, on s'en sort vraiment bien, les fins de mois ne sont plus incertaines, le frigo est la plupart du temps rempli. Mais bien s'en sortir, c'est pas suffisant. Je veux pas bien m'en sortir, moi, j'veux la belle vie. Mes parents se complaisent dans la simplicité, du moment que leur titre de tatoueur numéro 1 ne leur est pas enlevé, et qu'ils ont de quoi s'nourrir, le reste, z'en ont rien à foutre. Sérieux. Alors c'est ça, la parfaite petite vie selon vous, hein ? Une affaire qui marche bien, un gosse à l'usine et une assiette bien remplie tous les soirs ? Non. Juste, non. J'ai plus d'ambition, moi, plus d'envies. Des envies simples, pourtant. Argent / Femme / Pouvoir. LA BASE. Le truc simple, le truc pas recherché, mais surtout, le truc concret. Ah et, tiens, fais-moi plaisir, rajoute à la liste "de l'aventure". La routine, mon ennemi juré. Et j'suis en train de m'enfermer dans un train-train quotidien, avec ce taf, avec cette constante.
Pas moyen. Pas moyen que j'finisse mes jours sur cette île à la con, que j'continue d'me bousiller la santé dans une usine de merde pour crever comme un con de la plus sommaire des manières. Y a que les combats clandestins qui me sauvent de l'ennui, qui m'font sentir vivant. J'sais pas comment l'expliquer, j'ai toujours été un violent qui s'assume, mais c'est puissance 10 depuis quelques temps. J'ai la bougeotte, j'ai une énergie pas possible à dépenser, et une envie de irrépressible cogner. Les parents commencent à se douter de quelque chose aussi, et ça, ca fait bien chier. Parce qu'ouais, les diverses blessures ici et là, les cicatrices, le tout combiné aux rumeurs en ville, si t'as pas la puce à l'oreille, t'es franchement concon. Ils ont pas d'ambition, certes, mais ils sont pas arriérés non plus.
Pas qu'je sois pas un mauvais menteur, mais va falloir jouer cartes sur table, sur ce coup. Ils vont finir par le découvrir, autant leur dire, et en profiter pour autre chose...
Une soirée de pluie, avec de l'orage. Un hibou. Regard caméra, un coup tonnerre dans la nuit, le hibou s'envole. Hop, point d'vue sur la fenêtre d'une baraque, on m'vois moi, assis dans un fauteuil, les parents dans l'canapé d'en face. Pas besoin d'entendre la conversation pour sentir l'ambiance pesante dans la pièce, et la gravité des propos énoncés. Les propos ? Moi, qui explique à mes parents que depuis un peu plus de deux ans, j'fréquente de manière régulière un club de combat clandestin, que j'me tape contre des gens (no shit). Moi, qui leur fais part de mon ennui, de ma frustration d'resté bloqué sur c'te putain d'île, moi qui leur explique que j'ai envie de voyager, de voir du pays. Et eux, qui assimilent le tout, la bouche en o, sans un mot, une expression choquée figée sur leur trogne. Faut les comprendre, pour eux, j'étais le gentil fils qui rentre tard à cause de ses heures sups à l'usine - heures sups inventés avec pour support le surplus d'argent apporté par le club de combat, qui était pour eux censé venir de mon plus grand temps de travail -. Pour eux, j'étais le gentil fils qui avait sorti ses parents de la merde. Ils ne savaient rien d'mes activités, rien de cette envie de changement qui me ronge depuis maintenant un bail, et pourquoi ils savaient rien ? Un habile jeu d'acteur, voilà pourquoi. Ils me voyaient le matin au réveil, le soir au retour. À chacune de mes entrées dans le foyer, j'me préparait mentalement, affichant un grand sourire au pas d'la porte. Des mois et des mois que je joue le jeune bien dans sa peau, satisfait de sa situation et tout l'bordel. Des mois que je simule.
J'arrive à la fin de mon speech, les fixe un moment.
Voilà, tout ça, c'est c'que j'vous cache depuis des mois. Tout ça c'est ce que je garde pour moi depuis tout ce temps, tout ça pour pas vous inquiéter. C'est fini, tout ça. Maintenant, j'vais vivre ma vie comme j'l'entends, vivre pour moi. Et ça passe en premier par ça : me barrer de cette île. J'vous d'mande ni votre avis, ni votre accord. La bouche à nourrir en moins que j'représente vous permettra de vivre sans ma paie de l'usine sans problèmes. Demain, au p'tit matin, j'suis plus là.
Demain, petit matin, j'me pointe à la porte de sortie. Le père devant. J'soupire.
Écoute, cherche pas à m'retenir. J'compte pas changer d'av-...
Il s'approche,sort un revolver, me le fout dans la main. "T'en aura besoin", qu'il me sort. Je souris, lui fais une accolade, en profite pour lui glisser un mot pour ma mère dans la poche.
Une barque flambant neuf achetée avec l'argent des combats qui m'attend aux docks. Et surtout, L'aventure qui m'attend !
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Aujourd'hui 26 ans, royaume de Luvneel. Un bar juste devant les quais, j'suis assis à côté de la fenêtre, en train de regarder la même barque, qui tient maintenant plus du bout de bois flottant qu'autre chose. 4 ans sur les mers, à faire le tour des océans, sans trop savoir sur quelle île j'atterri, à laisser les vents me porter. 4 ans où ça a pas été rose tout le temps. Voyage en mer, gens de tous horizons, gens de tous milieux, îles pas toujours super accueillantes envers les touristes(venant d'un gars natif de Zaun, ça l'fait pas, je sais.) et autres, bref, la liste est longue. 4ans, l'argent mis de côté grâce aux combats m'aura permis de vivre en foutant rien pendant 6 mois. Passé ce cap, poches vides. J'me rappelle de ma réaction le jour où j'ai tâté au fond d'ma poche d'ailleurs. Y avait l'étui du flingue offert par mon père juste à côté. J'regarde l'objet longuement, un sourire carnassier aux lèvres.
Argent, femmes et pouvoirs, ça va pas s'concrétiser en s'tournant les pouces, ça. Et la voie la plus rapide pour acquérir le tout, y a pas d'secret, c'est la voie du crime !
>> Test RP
39 Avril de l'année 408, île machin. Pour parler plus clairement, moi, complètement bourré, ne sachant pas trop où j'suis. Une situation qui devient un peu trop redondante à mon goût ces derniers temps. Pour l'instant, v'la c'que j'constate : Mal de tête carbiné, vision troublée, pas assez pour que j'me rende pas compte que je suis au milieu d'la foule, à tituber, bousculer des gens sans faire exprès. Bah ouais, parce quitte à être complètement défoncé, autant l'être au milieu d'une foule bondée, sinon c'est pas marrant. Toujours ce même regard qu'on me lance, ce regard qui veut tout dire, ce "t'as l'air louche, gamin" visuel. Ce regard que j'ai appris à ignorer, ou à punir s'il se fait trop insistant. Pas d'humeur à prêter attention à ça, ma seule envie du moment : dormir.
Et vu ce qu'il me restait en poche, j'ai le choix entre l'auberge miteuse ou la douce étreinte du béton froid. J'fouille le fond d'ma poche, histoire de, sens deux/trois pièces me titiller l'bout des doigts.
Attends.
Y a un truc qui va pas, là. d'habitude, quand j'tâte ma poche gauche, j'ai toujours la crosse d'mon flingue qui m'frotte sur le poignet. J'baisse les yeux. et là, c'est le drame. Comme j'l'avais pressenti, le flingue pas dans son étui. LE flingue. Suis pas du genre sentimental à donf', mais c'est tout c'qui m'reste des parents, excepté les litres d'encre sur mon corps, mais pour que j'arrive à perdre ça, faudrait y aller. J'cherche des yeux, regarde à mes pieds si j'l'ai pas fait tomber. Rien. Finalement, j'me retourne, et distingue un visage dans la foule. Cette petite merde se fout ouvertement d'ma gueule, là, on est d'accord ? Tu m'regardes, avec ton p'tit air de connard arrogant, à faire tourner le flingue autour de ton doigt. Crois moi, jeune ou pas, dans la misère ou pas, j'vais t'briser. Chacun sa merde, j'fais pas dans l'social, ça doit être un clodo vu comment il est sapé, mais c'est pas ça qui va l'sauver. j'ai été à sa place à plusieurs reprises, et j'dois dire qu'il a fait en même temps le meilleur choix et la pire connerie. Certes, tu t'attaques au bonhomme à moitié bourré, donc celui qui a pas mal de chances d'être à l'ouest, voire, de pas se rendre compte du vol. Le truc, c'est que le bonhomme à moitié bourré, c'est moi. Moi, le bonhomme qu'on évite pour une simple et bonne raison : c'est écrit sur ma gueule que faut pas m'faire chier. Et ça, j'm'en vais t'l'apprendre de ce pas.
J'fais mine d'avancer vers lui, le 'p'tit merdeux s'barre dans la foule. L'est petit, tout maigre et agile comme un singe, il s'faufile facilement entre les gens. J'suis grand, bourré, sur les nerfs, j'fonce dans le tas, bouscule quiconque sur mon passage. Les deux techniques se valent, j'perds pas trop d'terrain. Jusqu'au moment où il sort des rues pour s'faufiler dans une ruelle. Et là, commence un jeu du chat et de la souris que je sais d'expérience loin d'être à mon avantage. Les p'tits chapardeurs d'ce genre, ils sont à domicile, c'est dans leur ville qu'ils sévissent. Moi, j'suis là en touriste, j'peux même pas mettre un nom sur ce bout d'terre. Sûrement qu'il connait les ruelles comme sa poche.
En plus, tu vas m'obliger à courir, enfoiré. Quand j'vais t'mettre la main dessus, la branlée que j'vais t'mettre n'en sera que plus grandiose, crois moi.
J'pousse encore quelques passants, quitte les rues animées pour m'engouffrer dans la ruelle. J'le talonne de prés, mais il a encore de la marge. j'arrive à deux trois mètres de lui, pendant qu'une intersection s'profile un peu plus loin. J'm'arrête sec, ancre bien mes appuis dans l'sol, lui saute dessus, pied en avant, prêt à lui enfoncer la tête dans l'mur d'en face. Bam, ma jambe touche. Pas le gosse, le mur. Il a tourné à droite avant que j'l'atteigne, ce con. Et comme les baraques semblent faites de papier mâché ici, j'me retrouve avec la jambe coincée dans l'mur. Génial, perdons encore quelque secondes de plus ! Un p'tit temps à me dégager, j'file vers là où j'l'ai vu aller. d'autres intersections, j'tourne au hasard avec le naïf espoir de prendre la même direction que lui. Deux/Trois minutes comme ça, à chercher, pour finalement se faire une raison, j'le retrouverais pas.
PUTAIN !
Grand coup de poing dans l'mur, gros trou dans l'mur. Bien énervé, mais aussi et surtout bien fatigué. J'étais pas très frais à l'origine, la p'tite course poursuite m'a vidée. J'fais quelques pas, quitte les ruelles pour me perdre dans ce qui semble être les quartiers populaires de l'île. Ouais, voire le bidonville de l'île. Des cabanes de fortune en bois, de taille et forme variable, un sol bousillé de partout, des barils en feu dans la rue en guise de cheminées. Mon attention s'porte vers un coin à l'écart de la zone, à l'ombre d'un tronc d'arbre brûlé, inoccupé à première vue. J'vais pas faire le difficile vu mon état, ce soir, ça va être nuit à la belle étoile. J'fais le tour du tronc, appuis mon dos dessus, m'endors dans la minute qui suit.
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Ouais, j'te dis, un grand gus tatoué d'partout, complètement ivre ! Même qu'il a failli m'rattraper, mais j'l'ai semé dans les ruelles. Le con il avait la jambe coincée dans un mur, hahahaha !
J'ouvre doucement les yeux, réveillé par des mots qui m'interpellent. Bouche pâteuse, mal de tête allégé mais toujours présent. Quelques secondes pour m'habituer à la lumière du jour, alors que j'avais toujours ces mots en fond sonore. J'me lève, garde le dos collé au tronc d'arbre, jète un coup d'œil discret derrière moi. Le p'tit voleur de merde, dos à moi, en train de s'la jouer devant un pote. Comme le hasard fait bien les choses. Pendant que je progresse lentement dans le dos du gosse, lui s'amuse à jouer avec le gun, pointe son pote pour lui foutre la trouille. La peur dans son regard, le p'tit recule lentement avant d'fuir en courant. L'autre l'interpelle, lui dit que c'était une blague, qu'il allait pas tirer. C'est pas pour toi qu'il s'barre coco. C'est juste à cause de moi, qui suis dans ton dos.
Tu manques pas d'adresse pour un clochard.
J'lui lance ça, alors que dans le même temps j'attrape son bras tendu, lui fout dans le dos, le balaie au niveau des jambes. Il chute, et pendant le court laps de temps où il reste en l'air, j'lui prends l'flingue.
Franchement, t'as juste pas de chance sur le coup. Ton approche était quasi-parfaite, tu m'avais semé en beauté.
Il me regarde, l'air furieux, me défit du regard. C'est très honorable de ta part de vouloir jouer les caïds, les sans peur ou j'sais pas quoi, mais quitte à partir sur ce terrain, autant le faire sans cette peur mal dissimulée qui s'lit sans peine dans tes yeux. J'soupire, l'attrape par le poignet pour le relever.
T'as un nom ?
... Sting...
Ok sting, on va faire un Deal tous les deux. C'que tu fais, tu l'fais très bien, et moi je compte rester ici encore quelques semaines, sauf que j'ai pas forcément les moyens d'me faire plaisir, tu vois ? Alors c'qu'on va faire, c'est qu'on va se retrouver ici, à chaque fin de semaine, et tu vas me filer la moitié du butin de tes p'tites affaires. Tu m'suis ?
Et j'y gagne quoi ?
Un long silence. Même pas besoin de faire les gros yeux pour qu'il saisisse la bêtise de sa demande. J'aurais pu lui sortir un "t'y gagnes que tu restes en vie", mais ce regard résigné qu'il affiche me laisse penser qu'il a compris ça de lui-même.
Bon aller, casse toi maintenant. Même lieu, dans une semaine. Tu cherches à m'entuber, j'te retrouve et j'te pète les jambes. C'est une petite île, ici, crois pas que j'aurais la moindre difficulté à te retrouver. La preuve, t'as voulu me voler, regarde où t'en est rendu maintenant !
J'me marre un coup, sans l'souci de cacher à quel point la situation me fais rire. Ou comment transformer ce qui était au début une épine dans le pied en une source de profit. Quand même plus rentable que de récupérer mon flingue et me contenter de lui refaire le portrait.
Même si je dois avouer y avoir fortement songé.
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Informations IRL
Prénom : Bidule
Age :17 ans
Aime :glander
N'aime pas :bouger
Personnage préféré de One Piece :Zoro, Usopp, Mihawk, Crocodile, Garp, et sûrement plein d'autres mais v'la les noms qui me viennent à l'esprit sans réfléchir.
Caractère : Quelques mots pour vous décrire ? C’est toujours plus agréable de savoir avec qui on écrit... / Dans le genre introspection, on fait pas pire que moi.
Fait du RP depuis :à peu prés un an.
Disponibilité approximative :Variable, je préfère pas sortir "toute la semaine" pour me pointer que le week-end xD
Comment avez-vous connu le forum ?Partenariat.
Dernière édition par Dred Johnson le Jeu 31 Juil 2014 - 16:47, édité 7 fois