Pseudonyme : Pas encore ! Age: 24 Sexe : Femme Race : Humain Métier : Soldat Groupe : Marine But : Aucun. (En tant que joueur, oui.) Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : Kachi Kachi no Mi Équipement : 100 000 berry, un pistolet, un sabre.
Codes du règlement :
Parrain : La même personne qu'avec Volesprit, Shaïness Raven-Cooper.
Ce compte est-il un DC ? : C'est pas un DC, dans la mesure ou je vais vous demander de supprimer (ou de "beigiser") Voleprit, s'il vous plaît. Si oui, quel @ l'a autorisé ? : /
>> Physique
Un des soldats qui avait servi avec Shalyne avait un jour dit « Sha’, c’est l’été. Quand on la voit, en débardeur, en tenue d’apparat ou en maillot de bain, c’est toujours la même fille de la campagne, détendue, relax». Des lèvres pulpeuses, un nez aquilin, des yeux marrons soutenus d’un regard le plus souvent attentif à ses environs,Le regard le plus souvent tourné vers la mer, elle ne regarde que très rarement directement les individus qui ne lui sont pas supérieur hiérarchiquement. Et rien ne présage au premier abord de son appartenance à la marine, si ce n'est l'occasionnel uniforme qu'elle pourrait porter des fois qu'il ferait un peu frisquet.
Le reste du corps est néanmoins plus dans les normes : le mètre soixante-quinze, elle a un corps svelte et athlétique qu'elle entretient aussi souvent que peut le permettre son service. Ses mains fines sont et précises sont autant habituées au maniement du pistolet qu’au combat au corps à corps. Sa démarche décidée est souvent annonciatrice de catastrophes pour l'ennemi... Et attendez-vous à une sacrée poignée de mains lorsque vous ferez connaissance avec elle… Ce que je ne vous souhaite pas, si vous êtes un pirate.
>> Psychologie
C’est une fille qui garde tête haute, mais un profil bas, la tête froide au combat, mais le sang chaud avec ses collègues, et son ambition est celle d’un futur amiral. C’est également quelqu’un qui est énormément populaire auprès des autres soldats pour faire passer la vie des autres, civils ou soldats, avant la sienne. Ainsi est-elle tacticienne de talent, mais un manque de confiance en elle l’oblige à faire preuve d’un excès de prudence au détriment de sa vitesse d’exécution. C’est également quelqu’un qui est énormément populaire auprès des autres soldats pour faire passer la vie des autres, civils ou soldats, avant la sienne. C’est pourquoi, si elle est bien apte à diriger une équipe et donner des ordres, elle préfère autant n’avoir qu’à les suivre.
Mais hélas, ces qualités ne se révèlent seulement que dans ses meilleurs jours. Malgré sa tendance à se dissimuler sous une couche d’humour noir et absurde, la plupart du temps, c’est une personne mélancolique, nostalgique, amère et vivant dans le passé. Le regard vide et humide, la gorge serrée, elle repense aux gens qu’elle n’a pas pu sauver. Ce regret chronique est la source de ses mauvais rêve, et probablement l’instrument de sa propre perte.
Il est alors facile de comprendre que cette femme est une fanatique de la Justice Absolue : sans concession, elle considère que toute personne possédant un pavillon noir ou se revendiquant hors-la-loi ne mérite aucun quartier, afin d’éviter plus de victimes causées par la piraterie.
>> Biographie
« Colonel ? Oui, écoutez. Donnez-lui encore une chance, elle va se rattraper. Bon sang Chadwick, je sais que c’est votre petite-fille et que vous êtes inquiet pour elle. Même si ses états de service sont déplorables, je sais qu’elle va remonter la pente. D’accord. Au revoir, Colonel.»
« Commandant Véhachez ? »
Véhachez posa l’escargophone, et termina son café. La journée venait de commencer, mais les cernes et les rides du responsable de la base de Shell Town semblaient prouver le contraire. Le vieux sergent se mit au repos et attendit patiemment la réaction d’un commandant visiblement bien préoccupé. Préoccupation que le sergent ne comprenait que trop bien.
« C’est pour Nelson, sergent ? »
Le sergent opina du chef, et le commandant soupira. Partagé entre la bienveillance et la résignation, il comprenait pourtant le ton ennuyé du sergent. Mais, espérait-il, cette histoire parviendra bientôt à sa fin, en bien ou en mal.
« Oui, sergent. Je crois comprendre que Shalyne Nelson a servi dans votre unité après dégradation ? »
« En effet, commandant. Si on peut appeler ça "servir". »
Le sergent avait visiblement le cœur bien rempli. Véhachez le laissa continuer.
« Il n’y a pas un jour où elle vient sans gueule de bois. Le soldat Nelson se néglige, mon colonel. Elle ne boit pas en service, mais tout juste. C’est un pilier de bar, tout le monde le dit à la base. Et puis, il y autre chose, mon colonel. Et c’est ce petit quelque chose qui m’a poussé à venir ici pour vous dire, avec tout le respect que je vous dois, d’arrêter les frais…mon colonel.»
Le sergent semblait gêné d’avoir prononcé cette dernière phrase.
« C’est-à-dire ? » dit l'officier, l'encourageant à se confier.
« En plus de son comportement désinvolte, elle devient de plus en plus inconsciente. Hier, elle a pointé un pistolet sur sa tempe et tiré pour vérifier s’il était chargé ou non. Le lendemain, je l’ai surpris tard la nuit à jouer avec un pistolet que j’ai confisqué… Et qui s’avérait être chargé. Colonel, cette femme se met en danger et met en danger toute la base avec son comportement suicidaire et son refus de se faire traiter. »
Le colonel se leva, chose qui semblait être impossible au vu de sa fatigue apparente. Il s’avança vers le sergent massif, et posa sa main sur son épaule.
« Ecoutez, garçon. J’ai eu le colonel Nelson à l’escargot pas plus tard qu’il y a une minute. Vous savez ce qu’il m’a dit ? » Le sergent eut un rictus cynique, mais Véhachez l’interrompit court.
« Non non. Il m’a demandé de la radier. Vous m’avez entendu. Et c’est pas la première fois, soldat, ça fait un mois maintenant, que chaque jour il me demande d’arrêter les frais avec le soldat Shalyne Nelson. De la laisser rentrer à North Blue chez son fermier de père. (Il fit le tour de son bureau, avant de verser deux verres d’eau et en proposer un au sergent) Donnez-moi une dernière chance, sergent. Revenez demain matin, à la même heure, et je vous promets que vous ferez ce rapport pour la dernière fois. »
Le sergent s’inclina, visiblement satisfait. « Merci, mon colonel. Au revoir. » « Au revoir. »
« Messieurs, ceci est une mission de la plus haute importance. Interception d’une cargaison d’importance critique pour la révolution, et extraction de V.I.P. Vous avez déjà été briéfés, donc je ne reviendrai pas sur les détails. Bonne chance. Véhachez, terminé. »
L’escargophone redevint silencieux et neutre.
« Putain, mais regardez-le… "Messieurs". Comme si je comptais pour du beurre, avec Shalyne ! Alors qu’on est les éléments les plus importants du groupe, hein, Ambardil ? »
« Pour vous, ça sera lieutenant Ambardil, sergent Kana. » Des « ouuuh » se firent entendre dans la frégate de la marine d’élite, baptisée « L’Aiglon ». Ambardil se voulait être la figure paternelle de l’équipe, mais même lui n’arrivait pas à garder son sérieux lorsque Shalyne pouffa.
« C’est qui, elle ? Shalyne, c’est ça, le poisson frais ? Ca te fait rire, hein ? »
Silence. Shalyne eut un sourire gêné, embarassée de son éclat de rire. Ambardil continua de la fixer… Avant d’éclater de rire et de poser sa main sur son épaule.
« C’est bon, héhé. (Il releva la tête et repris son sérieux.) Tous à vos postes ! L’île est en vue. »
Il prit alors Shalyne à part.
« T'inquiètes pas, on aura tout le temps de rire à la fin de cette mission, j’te le promets. »
Il enleva alors sa main de son épaule… Et Shalyne se sentit seule. Terriblement seule...
Le sergent Hayes n’eût qu’un grognement pour réponse. Ça commençait à bien faire. « Soldat, seau. »
La recrue, consciensieuse, avait déjà rempli le seau rituel. Le sergent entreprit de le déverser sur Shalyne sans autre forme de procès.
« Dans la cour dans vingt minutes. 10 tours, 10 pompes. Ensuite vous enchaînerez avec l’entraînement. »
« Mmmf. » eut-il, pour toute réponse.
Hayes soupira. La même rengaine, depuis qu’elle a été réaffectée à Shell Town. A la fin de l’entraînement de son unité, il s’assit au milieu de la cour de la base. Une femme était en train de courir, à grande foulée, sans s’essoufler une fois. Il discutait avec un des soldats.
« Chaque jour, le même cirque. Elle se réveille à l’heure qu’elle veut, mais elle fait l’entraînement avec la rigueur d'un soldat d'élite. Chaque jour. Elle n'en fait qu'à sa tête. Pourquoi on ne l'a pas envoyé dan un bon camp de bottage de cul, comme ceux de la marine d'élite?»
« Monsieur, vous n’avez jamais compté le nombre de tour qu’elle fait ? »
Le sergent se tourna, perplexe. « Ecoutez soldat, je lui en fait faire 30. Si elle en fait plus que 30, tant pis pour elle. Après, je n’en ai rien à carrer. »
« Sauf votre respect, vous devriez pas. 71 tours. 156 pompes. Chaque jour, le nombre exact de tours et de pompes. Et regardez un truc encore plus fou… On en est à combien de tour ? »
Le sergent haussa un sourcil. « trente-cinq… Ou voulez-vous en venir ? »
« Attendez jusqu’au 50 tour… Voilà. (Il claqua des doigts.) Maintenant ! »
Shalyne trébucha. Elle ferma les yeux pendant un moment, avant de les essuyer et de se relever.
« Bon sang… J’avais jamais remarqué. »
« Vous partez toujours un peu tôt, mais elle fait ça à chaque fois. Depuis que je suis dans cette unité, chef. Je crois qu’elle a un problème dans le cigare. Et c'est pour ça que personne ne veut d'elle chez l'élite.»
« 155, 156… » Terminé. Nelson s’autorisa une pause de cinq minutes, avant de boire un peu d’eau. Si le manque de sommeil n’aidait pas, c’était les appels de sa mère qui empiraient les choses. Elle ne répondait plus aux appels depuis longtemps, mais ces derniers temps, sa mère et son père avait eu la bonne idée de parler au répondeur. En position fétale, les mains sur les oreilles, Shalyne pourtant écouter tant bien que mal les supplications de sa mère. Reviens à la maison. On sait que tu es dans une sale passe. Tu seras toujours la bienvenue. Mais le pire de tout : « Ce n’était pas de ta faute. »
Shalyne leva la tête. « Mon Colonel ? »
« C’était pas de ta faute, Shalyne. C’était une mission risquée. Tout le monde savait ce qu’il risquait. Ils avaient la solde qui allait avec. Ils ont eu une belle mort. »
Shalyne fixa le colonel d’un air perplexe. Elle l’aimait bien, et c’était son supérieur hiérarchique –mais elle avait envie de rétorquer de façon cinglante. Pour faire descendre la boule qui étouffait sa gorge. Mais elle ne put sortir que deux mots :
« Je sais. »
Elle quitta la cour en direction de la ville. De loin, l’officier fit signe aux sentinelles de la laisser passer. Il savait où elle partait, et il n’aurait aucun mal à la suivre.
Véhachez entra dans le bar, et la tenancière empressée lui servit un verre de son meilleur vin, qu’il accepta avant de poser ses questions.
« Dites… J’ai entendu des rumeurs comme quoi Shalyne était un pilier de bar. C’est vrai ? »
« Pas vraiment, non. Ou en tout cas, des piliers de bar comme ça, c’est pas vraiment très rentable pour l’affaire, si vous voyez ce que je veux dire. »
« Non, je ne vois pas ? »
La barmaid grimaça.
« Chaque soir, c’est la même. Elle boit un verre de sirop de grenadine, et reste jusqu’ à la fermeture, à admirer son verre en souriant, les larmes aux yeux. Vu qu’elle prend pas trop d’place, je préfère la laisser dans son coin. Après, elle se barre. »
Il haussa un sourcil. « Elle ne prend jamais d’alcool ? »
« Jamais. Je lui ai posé la question plusieurs fois d’ailleurs, elle répond toujours la même chose… »
« Jamais en service », refusa poliment Ambardil. « Dites ,je suis à la recherche du capitaine pirate Itoh. (il glissa des liasses sous sa tasse )Est-ce que ça vous dit quelque chose ? »
Le tavernier, déglutit, regarda de droite à gauche. Il murmura quelque chose à l’oreille d’Ambardil, qui hocha la tête. Il remercia le barista avant de quitter l’endroit, flanqué de Shalyne.
« Ca y est, mon lieutenant ? » demanda Flam.
Flam était l’expert en arme lourde de l’unité et le second officieux du lieutenant. Portant toujours un fusil à pompe dans une main et un bazooka de l’autre, l’homme d’ébène semblait être un colosse de destruction.
« Yep. La crique est au sud-ouest d’ici. Cette fois,on le tiens. » BOOM. Une gigantesque explosion se fit entendre.
« Putain, c’était quoi ça ? » Shalyne regardait derrière elle. L’explosion venait du port…
« Bordel, c’est l’Aiglon ! »aboya Kana.
« Suivez-moi. » fit Ambardil, avec un sang-froid décapant.
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« Vous allez peut-être trouver ça drôle, mais Ambardil et moi étions les meilleurs amis du monde.»
Le colonel s’assit sur le bord de mer, aux côtés de Shalyne. Le vent frais s’engouffrant dans la baie du port rafraîchissait les rayons du soleil d’été. Abandonnnant le vouvoiement protocolaire, il décida de jouer franc-jeu.
« En fait, toute l’unité, je la connaissais. Je savais qu’ils se foutaient un peu de moi à l’époque, on me prenait un peu pour un coincé, mais ça ne m’a pas empêché de capturer les pires salopards des mers au fil de ma propre lame. Et ils me respectaient pour ça. Ambardil me respectait. Et me faisait confiance. J’aurais aimé que c’eût été le contraire. Mais la vie est ainsi faite. Je ne pouvais pas m’attendre à ce qu’Itoh Dent-de-feu ait placé une taupe dans le bateau. J’ai eu ce que je méritais, non ? On m’a foutu au placard à Shell town. J’y suis depuis 3 ans, sans possibilité d’élévation. Tu ne penses pas que j’ai eu ce que j’ai mérité ? Si c’est pas le cas, je suis désolé. Désolé d’avoir envoyé Ambardil au casse-pipe. C’est bon ? »
Shalyne se tourna vers l’officier aux yeux rouges, des larmes viriles coulant sur ses joues.
« Vous pensiez que c’était ça ? Que je vous en voulais pour avoir tué Ambardil ? Merde. » elle souffla du nez. « Je ne vous en ai jamais voulu, colonel. C’est les aléas du métier, et vous n’y êtes pour rien. Vous valez mieux que cette connerie de base. Je vais vous dire, la vérité.»
Shalyne sortit deux cigarettes de sa poche. Elle en donna une à l’amiral, qui la remercia silencieusement, et entreprit d’allumer les deux avec son briquet.
« Quand j’étais allé chez le psy, il m’a dit que j’avais halluciné. Que je me mentais à moi-même pour expliquer certains de mes souvenirs. J’ai pas voulu en entendre plus, et je me suis tirée. Vous savez, j’étais nouvelle chez l’unité d’Ambardil. Je sais pas d’ailleurs comment je m’étais retrouvée là 3 mois après le camp d’entraînement. Du coup ça n’aide pas que j’aie raconté que chacun des gars de l’équipe a fait en sorte que je m’en sorte vivante de cette opération. »
Véhachez fit sortir quelques volutes de fumer, avant de se tourner vers Shalyne.
« Ces salopards ont dû laisser un guetteur au port. »
Shalyne était à bout de souffle à cause du sprint de tout à l’heure, ses sens en alerte. Mais pas assez en alerte pour voir un des pirates pointer son pistolet sur elle.
« ATTENTION ! » hurla Kana en se jetant sur Shalyne. Elle plaqua la jeune femme. Flam enchaîna avec un tir de bazooka. Kana sourit.
« Fais attention… (elle cracha du sang) Je serais pas là pour te sauver les fesses, la prochaine fois. »
Elle rit doucement de sa propre blague, de plus en plus doucement, avant de fermer les yeux, comme si le sommeil l'emportait doucement, un liquide chaud coulant de son corps sur la poitrine de Shalyne, qui écarquillait les yeux de plus en plus.
« Kana… KANA ! réveille-toi. Réveille-toi putain ! » rugit Flam. « Shalyne, lève-toi. On peut plus rien faire pour elle maintenant. BOUGE-TOI ! »
Mais la femme n'écoutait plus. Shalyne sanglotait, doucement, le corps de Kana sur le sien. Elle n’avait plus envie d’être là. Elle voulait rentrer chez elle, à la ferme de North Blue, ou sa mère préparait des galettes de blé et du pain d’orge. Au lieu de ça, elle voyait Flam soulever le corps inerte de Kana, pour le déplacer ailleurs.
« Putain, j'ai bien cru que t'avais clamsé, toi aussi. Allez, prends ça, (il lui passa son pistolet) et mets-toi en place. Tu sais t’en servir j'espère? » fit-il avec un grand sourire, histoire de calmer le jeu, malgré le chaos environnant.
Enfin remise d'aplomb, appréciant qu’il veuille lui remonter le moral, elle tenta de détendre l'atmosphère.
« Va te faire foutre, » fit-elle en souriant.
Flam sourit en retour, et entreprit de continuer de faire tomber une pluie de feu sur les pirates, tandis que Shalyne l’aidait du mieux qu’elle put, ramassant un fusil au passage.
« C’est bien ça. Il y a moins de gens. On va rejoindre Ambardil, il est un peu plus loin... Flam? »
Mais Flam ne répondit pas. A genoux, devant un pirate qui les avait pris de flanc, Un sabre d’abordage lui sortait du ventre. Mais il n’avait pas dit son dernier mot. C’était pas le genre de Flam, l’expert en explosif, oh non. Il sortit une grenade de sa veste, qu’il entreprit de dégoupiller avec ses dernières forces. Un mot sortit de ses lèvres, sans un bruit. Mais Shalyne avait immédiatement compris, et suivit l’ordre immédiatement.
« Cours. »
Elle ne se retourna pas assez vite pour voir l’explosion, et les bouts de chairs de son ancien frère d’armes virevolter au gré du vent. Ce qu’elle vit, néanmoins, c’est deux hommes, combattant sur le quai. Le capitaine Itoh, et Ambardil. Enchaînant coups de sabres et coups de poings, les deux hommes se démenaient comme des tigres. Mais les deux le savaient pertinemment : seule une des personne allait survivre. Shalyne quant à elle, observait le combat, presque hypnotisée. Jusqu’à ce qu’Ambardil perde le rythme. Se prend des uppercut en trop. S’essoufle. Tombe à genoux. Itoh beuglait sa victoire à la lune, mais son beuglement fut étranglé par les mains de Shalyne qui s’enserraient sur lui. Mais il ne voulait pas mourir, non. Pas si près du but. Gardant sa main gauche sur les mains de Shalyne, il sortit son pistolet de son holster. Le pointa sur Shalyne. Puis trois coups se firent entendre. Et la pression exercée autour du cou du pirate se relâcha. Le pirate tomba à terre, trois trous écarlates dans le dos. Avant de s’éffondrer, elle vit Ambardil, allongé sur le dos. Un pistolet pointé vers le pirate qui avait tué toute son unité. Un sourire victorieux s'affichait sur ses lèvres... Sourire qui s'effaça pour toujours, tandis que sa vision se brouillait sur l'expression d'horreur de la jeune fille qui venait de perdre toute son unité en une soirée.
« J’étais morte, pourtant je suis vivante. Ils sont tous morts pour moi. J'étais pas la meilleure. Ni leur amie. Je ne méritais pas d'être sauvée. Je leur dois la vie, colonel. Mais je ne sais pas rendre la vie aux morts.»
Véhachez jeta sa cigarette dans la mer, une ultime volute de fumée sortant de sa bouche. Tout s'expliquait, lentement, comme la trame d'un livre. Un livre déprimant.
« Et c’est pour ça que tu vis dans une boucle depuis toutes ces années. Tu refais les dernières choses que tu avais faites avec ton équipe avant qu’ils ne meurent. Je comprends, maintenant. Mais ta vie, ni la leur, ne se résume à... cette soirée. Tu les insultes, et tu t'insultes, Shalyne. »
Shalyne ne le regardait plus, fixant l'horizon et le soleil. «Je sais. Je l'ai toujours su. Mais je ne sais pas comment faire pour arrêter. Je ne sais plus.»
Véhachez sourit. Pour la première fois, il avait réussi à percer la coquille vide de cette femme qu'il trimballait comme pénitence pour une raison qui lui échappait encore.
« Eh bien, tu t'es confié. Et je peux te dire que ça t'as fait du bien.. Assez de bien pour continuer l’aventure. Le boulot. La vie. Parce que je ne peux plus te garder ici, à Shell Town, à pourrir ici. Du coup, je vais te demander de faire un choix. Un choix que ton père m’a obligé de te proposer. »
Il prit une grande inspiration.
« Tu restes à Shell Town. Mais tu arrêtes ce que tu fais. Tu acceptes de te faire traiter. On t’administrera un amnésique, et le souvenir de ta compagnie sera à jamais oubliée. En contrepartie, tu pourras revivre ta vie. »
Il marqua un silence, pour souligner l’importance du choix.
« Ou alors… Tu reprends le service. Je te colle au prochain bateau pour le camp d’élite, et tu reprends tout à zéro. Je te donne une chance de refaire ta vie. De redevenir celle que tu voulais être avant cette nuit. Reprendre ton rêve de gravir les échelons… »
Le colonel s’arrêta, hésita un peu, avant de lui tourner le dos, sans dire mot. Mais elle n’était pas dupe.
« Et la troisième option ? »
« C’est celle que ton grand-père m’a proposé. Quitte l’armée. Reviens à North Blue, à la ferme. Tes parents t’y attendent… Chadwick m’a dit qu’ils savaient pour tout. »
Mais, Véhachez ne partit pas. Il hésitait encore. Il se rappelait de Shalyne, le jour de son entrée dans l’unité d’Ambardil. Il avait contemplé ce talentueux élement avec jalousie, lorsqu’il apprit qu’elle n’était pas affectée à son unité, mais à celle de son meilleur ami. Son meilleur ami… Méritait-il encore ce titre, lui qui avait proposé Ambardil pour cette mission dangereuse ? Il soupira, et sortit son arme de poing. Arme standard à silex. Trois coups. Oui. Il l'avait mérité. Il avait fait pénitence. Mais il manquait une dernière chose.
« J’aurais bien voulu la garder, mais quelque chose me dit que ça… T’aideras à prendre la bonne décision. Du coup, je n’ai plus trop le choix, je suppose. Tiens. »
Il jeta l’arme aux cotés de Shalyne, qui regardait toujours du côté de la mer, assise sur le bord du quai.
« Son arme. Elle te sera plus utile à toi, qu’à moi, hein ? Je l’avais récupéré sur son corps, avant de le rapatrier. Le dernier souvenir d’un passé lointain. Mais j’ai décidé de lâcher prise. J’espère qu’un jour, tu réussiras à faire la même chose. »
«...Maman ? »
« … Shalyne ? C’est toi ? Ca y est, tu reviens à la maison ? »
« Non. Je repars au BAN, maman. Je voulais juste te dire… Je suis désolée. Désolée pour toi et papa. Et grand-père, aussi. Mais maintenant, c’est terminé. Je me sens mieux… (elle fixa le pistolet d’un air pensif) Je vais aller rejoindre mes amis. »
>> Test RP
« Bienvenue à Saint-Uréa, fit le lieutenant Harad, chef de l'unité. Pour l’eau courante, attendez la pluie. »
Les armes pointées vers le sol, mais les doigts sur les gâchettes, on sentait bien la tension qui régnait à la seconde ou les soldats avaient posé le pied sur le ponton d’un des nombreux quais miteux de Saint-Urea.
« Vraiment un endroit pourri, grogna le lieutenant Harad. Bon les gars, le Cipher Pol n’a rien pu tirer des gens du coin. Du coup, il va falloir faire tout le boulot. Prenez vos cartes tactiques. Vous deux, vous prenez le secteur indiqué à l’ouest. Alan, Lirki, au sud. Je vais au nord avec Tam. Galen et Shalyne, l’est.»
« Permission de parler librement, mon lieutenant ? »
Il regarda Shalyne, perplexe. Depuis le début de son affectation dans l’unité, elle avait l’air d’être le parfait loup solitaire, ne parlant que si c’était nécessaire.
« Accordée. Qu’est-ce que tu as en tête ? »
« La dernière position signalée dans les rapports est le secteur Ouest. Inutile d’envoyer tout le monde ratisser la ville, on risque de faire piéger. »
« Négatif. Je ne t'envoie pas là-bas, seule.»
Mais Shalyne insista. *Moins il y avait de gens impliqués, moins il y aura de risques.*
« Si j’y vais seule, il se sentira peut-être le courage de se montrer. Si toute l’équipe se met à sa recherche, il se terrera sûrement. »
Le lieutenant réfléchit un instant. Shalyne n’était pas ancienne dans l’équipe, mais tout portait à croire qu’elle avait suffisament la tête sur les épaules pour cette mission.
« J’aime ta façon de penser, déclara-t-il finalement. Je te donne carte blanche alors. »
Nelson ne se fit pas prier. Marchant entre les bidonvilles et les habitations antiques et jaunâtres, la jeune femme se déplaçait rapidement, talonnant les détritus jonchant le sol. Les gens l’observaient; Et Shalyne se mordit les doigts de ne pas avoir enlevé son uniforme. Mais ce n’était pas parce qu’elle avait peur d’eux.
*Ces gens-là, pensa-t-elle, ces laissés-pour-compte encore amers depuis l’intervention de Tahgel il y a des années de ça. Ils pensent que le gouvernement mondial les a trahis… alors qu’en se fiant à la révolution, ils se sont trahis eux-mêmes. Plutôt que de chercher leur fortune ailleurs, comme elle. Ils se sont prostitués à la noblesse locale, avant de tenter de la dépouiller. Les révolutionnaires avaient déjà trouvés une population complètement embrigadée, et n’avaient plus qu’à mettre le feu au poudre.*
Instinctivement, Shalyne serra son holster, tandis que les regards de haine s’intensifièrent. Un homme jouait du couteau. Un autre tapotait le manche d’une batte. Des mères inquiètes fermaient les volets, et un père faisait rentrer ses enfants et sa femme dans sa maison. Mais pour faire trembler la racaille de Saint-Uréa, il en fallait plus. Beaucoup plus. Beaucoup de bravoure, ou beaucoup de lâcheté, ou encore beaucoup de haine, peu importe. Un excès de violence ; jouer leur jeu. Et voir un marine bleu foncé pointer un pistolet à silex sur une petite fille faisait parfaitement l’affaire. Les hommes grognèrent et firent un cercle autour de Shalyne et de la petite blonde, bloquant les possibilités de sortie.
« Laissez ma fille, je vous en prie !» s’exclama le père, impuissant devant la scène. Un homme crasseux, armé d’un béret et de sa grande gueule, s’avança.
« Elle ne le fera pas. C’est une marine du gouvernement. Une lâche, sans aucun sens de l’honneur ni de la bravoure ! »
Mais Shalyne ne se laissait pas déstabiliser par des gens pareils. Elle avait vu pire, des pirates sanguinaires et des sergents instructeurs bien plus menaçant que cet avorton. Elle rétorqua froidement :
« Allez porter un uniforme de la marine d’élite au milieu d’un repaire de traîtres conjurés. Et revenez me parler de bravoure, bandes de parasites. »
Presque à l’unisson, au mot « élite », le voyou fit un pas en arrière. La petite fille, paralysée de terreur, semblaient presque hypnotisée par le canon de l’arme. Le stratagème n’était pas des plus honorables, mais elle préférait laisser les considérations comme la taille des virilités aux révolutionnaires et autres pirates pédants. Elle faisait ça pour le bien commun. Une simple prise d'otage valait mieux qu'une bataille rangée.
« Dites-moi où est Soban le gris. Ou je tire. »
L’un des jeunes cracha par terre.
« Plutôt mourir que de trahir quelqu’un qui nous a plus aidé que ce maudit gouvernement ! »
« Sors de cette ville pour ne plus jamais revenir, sorcière ! »
Shalyne tira au ciel pour calmer le jeu.
« Le prochain qui ouvre sa bouche sera responsable de la rotule que je vais lui éclater. A moins que quelqu’un veuille m’informer de la position de ce chien de rebelle. »
Aucune coopération. Compréhensible, dans un sens. Gonflé par leurs idéaux pseudos-humaniste corrompus que le révolutionnaire a dû leur inoculer, la mort de l’enfant était une chose insupportable. Mais de l’autre côté, personne ne voulait être celui qui a dénoncé Soban le gris aux autorités. la, Shalyne tira sur le sol, près de la fille.
« Baissez votre arme », fit un homme âgé, caché derrière l’assemblée. « Il est inutile d’arriver à de telles extrémités. Relâchez-là, et il ne vous sera fait aucun mal. »
Shalyne était, au fond, complètement d’accord. Elle aurait pu épargner ça, cette prise d’otage et ces menaces à la petite fille. Mais les révolutionnaires étaient ainsi, lâches au point de se cacher derrière des civils et des gamins.
« Aucun mal ? Je ne pense pas que vous comprenez. Je n'ai pas peur de vous. La seule personne qui risque d'avoir mal, c'est cette petite fille. Je n’ai pas toute la journée devant moi. Dites-moi où il est, ou je la tue. »
Le vieil homme invisible hésita un moment, avant de rétorquer, triomphalement :
« Et perdre ta seule monnaie d’échange ? Je ne crois pas, non. » Les gaillards aux couteaux et bâtons s’enhardissaient, des sourires se dessinant sur leurs visages.Ce vieil homme était malin, et devait sans aucun doute être la cible. Devant, Shalyne n’avait plus le choix. Le coup partit.
« Papa, NON ! »
Un claquement sourd, une odeur de poudre. Derrière la fille, adossée à la porte, gisait maintenant un homme entre deux âges, aux cheveux grisonnants et à aux muscles saillants. C’était l’homme qui, tout à l’heure, lui avait demandé de rentrer chez elle. Son père.
« C’est vrai. Mais à cause de toi, Soban, la fille est maintenant orpheline. Peu importe si elle meurt. Si tes amis, tes élèves, t’attaquent, j’en emporterai un maximum avec moi. Sois raisonnable. Tu es un vieil homme. Ils sont jeunes. Rends-toi à la Justice et évite plus de morts inutiles. »
Shalyne ne souciait plus de la fille qui hurlait et se débattait comme un diable pour écouter les derniers souffles de son père. Fixant un point derrière les voyous, elle attendait sa victoire, patiemment. Et puis, doucement, les rangs des jeunes se déplacèrent, malgré les réticences.
« Tu joues son jeu. Ne cède pas ! »
« Soban, ne te rends pas je t’en supplie ! Uréa à besoin de toi ! »
« Saint-Uréa a besoin de ses enfants, fit-il en réponse. Ma mission est terminée. Rappelez vous de moi, les garçons. Rappelez vous de moi, que ma mort ne soit pas en vain. »
Elle ignora le discours mélodramatique du vieil homme. Sa mort sera vite oubliée.
« Voilà qui est sage, vieil homme. (Elle relâcha la fille) Que cela vous serve d’exemple à tous, parjures. Rappelez-vous avec crainte du jour ou l’insigne de la marine est entré dans ces bas-fonds, le jour où vous refuserez encore de coopérer. »
Shalyne mit les menottes à Soban, tandis qu’elle accélérait le pas. Elle arriva alors au port, puis au bon quai, où la marine l’attendait. Flanqué du criminel elle subit le regard admiratif de ses coéquipiers, sans aucune réaction de sa part.
« Il est à vous, lieutenant. » Fit-elle avant de remonter sur le vaisseau. Mais Soban s’agrippa à elle fermement.
« Vous les marines, vous ne valez rien. Vous vous battez pour l’argent, tandis que nous nous battons pour l’honneur. »
« Chacun se bat pour ce qui lui manque. »
Les pupilles du vieil homme reflétaient le regard sombre et insondable de Shalyne. Mais la jeune femme ne reflétait pas celui de Soban, mais celui d'une petite fille blonde, qui l'observait depuis le quai.
Et elle se demanda si elle n'allait pas regretter cette dernière affirmation.
Prénom : / Age : / Aime : le jaune, Stargate SG-1, les modérateurs qui vont me noter (lol) N'aime pas : les deux dernières années de ma vie. Personnage préféré de One Piece : Brook ! Il a le meilleur background à mon avis. Caractère : Un gars qui tente d'être sympa. S'il a l'air sec, c'est accidentel, et vous pouvez le lui faire remarquer. Il évite de l'être, en général. Fait du RP depuis : pas mal d'années, mais entrecoupé de periodes d'absences à foison. Disponibilité approximative : Extrêmement aléatoire. Au moins une fois par semaine. Comment avez-vous connu le forum ? Recommandation.
Quand vous estimez avoir terminé vos descriptions et votre biographie, signalez-le par un nouveau message et demandez votre test RP. Pour plus de lisibilité vous pouvez aussi l'indiquer dans le sous-titre de votre présentation par la mention [En attente de Test RP]. Plus ce sera visible, moins vous avez de chance que les modérateurs ne vous loupent (ce qui n’arrive pas très souvent).
Dernière édition par Shalyne Nelson le Sam 2 Aoû 2014 - 8:41, édité 1 fois
Posté Ven 1 Aoû 2014 - 11:57 par Pludto
Salut Shalyne, v'là ton test rp
Une mission d'Elite dans les bas-fonds de Saint Uréa. Là où vivent les rébus de la société au milieu des rats, des détritus et des eaux usées. Là, il y a un criminel pour ceux d'en haut, mais un héros pour ceux d'en bas. C'est un frère que personne ne voudra balancer. Et même si ces hommes n'ont plus rien, ils leur restent tout de même leur honneur et le sentiment donner leur vie pour quelqu'un qui leur a donné espoir.
Hélas, même dans ce royaume d'obscurité, la marine intervient. Et ton unité est bien décidée à traquer dans ce territoire hostile et totalement inconnu. Au bout du tunnel, probablement une promotion. Mais comme on le dit dans ce genre de mission, il faut savoir faire des sacrifices.
Raconte-nous.
Bon courage ! Pluche !
Posté Sam 2 Aoû 2014 - 8:58 par Invité
Test RP terminé, je vous souhaite une bonne lecture.
Posté Mer 6 Aoû 2014 - 19:49 par Pludto
Salut Shalyne, je suis là pour le premier avis
Le point forme d’abord les individus qui ne lui sont pas supérieurS . Ses mains fines sont et précises sont autant habituées => et sont autant une sacrée poignée de mains => main ses mauvais rêveS il y autre chose => il y a Vous avez déjà été briéfés => briefés Shalyne eut un sourire gêné, embarRassée de son éclat de rire Il releva la tête et repris son sérieux => reprit Le sergent Hayes n’eût => eut Consciensieuse => consciencieuse sans s’essouFfler pas envoyé danS un bon camp le nombre de tourS je lui en fait faire => fais Attendez jusqu’au 50 tour => aux 50e tours sa mère et son père avaiENt En position fOétale on le tiens => tient Abandonnnant => abandonnant j’étais alléE quelques volutes de fumer => fumée coups de sabres et coups de poings => sabre/poing une des personneS des uppercutS Avant de s’éffondrer => effondrer Mais ta vie, ni la leur, ne se résumeNT à... cette soirée. ça t'as fait du bien. => t’a le souvenir de ta compagnie sera à jamais oubliée => oublié celle que ton grand-père m’a proposéE élement => élément aux cotés de Shalyne => côtés on risque de faire piéger => de se faire à croire qu’elle avait suffisamMent Les révolutionnaires avaient déjà trouvés => trouvé le feu auX poudreS et des sergents instructeurs bien plus menaçantS bandes de parasite => bande La petite fille, paralysée de terreur, semblaient => semblait quelqu’un qui nous a plus aidéS . la, Shalyne tira sur le sol, près de la fille. => Là aux cheveux grisonnants et à aux muscles saillants => et aux muscles Shalyne ne souciait plus de la fille => ne se souciait
Sur le fond, les descriptions sont plutôt bonnes et complètes. Personnage intéressant qu’on se représente bien, un côté mélancolique associé à une détermination de fer, mais un bon fond et un manque de confiance en soi sympathique. C’est plutôt cool.
Sur la bio, je regrette que l’accent n’ait été mis que sur un point (voire Le point) important de l’histoire de Shalyne autant sur ce qu’il s’est passé et sur comment elle a réagi en conséquence. Le style rp pour ce faire est pas le plus limpide, à mon gout, puisque tout n’est pas indispensable, voire qu’on prend le temps sur des détails quasi insignifiants. A l’inverse, c’est un peu le néant entre sa naissance et sa mission désastreuse. On parle d’un père fermier. D’un grand père marine ? Les relations sont floues. Et comme pas mal des gens potentiellement importants pour Shalyne sont morts, c’est assez dommage de pas pouvoir exploiter ces relations. Malgré ça, les causes et conséquences sont cohérentes et la tragédie vécue soutient plutôt bien la psychologie du personnage, même si le tout donne un aspect trop parcellaire de sa vie.
Sur le test rp, j’ai été un peu déçu à cause de plusieurs points. Déjà, c’est le fait de se séparer des autres marines aussi rapidement. Dans l’idée d’une mission pouvant amener à une promotion, il y a aussi l’idée de compétition entre les différents marines pour l’avoir, la promotion. Et que ton supérieur, tout comme le reste de la bande, te laisse aller seul au-devant de la promotion, c’est moyennement top. En plus, si vous connaissez le secteur, c’est quand même simple. Si c’était si facile, on enverrait un agent, pas une unité de la marine d’Elite. Ils servent à rien, là, les autres. Surtout pour la stratégie employée. Une prise d’otage, d’un enfant qui plus est, pourquoi ne pas le faire avec un bataillon dans le dos ? T’as moins de risques de te faire attaquer et la menace a encore plus de poids. Parce que bon, le type, il sort pas de lui-même de l’obscurité. Tu le forces à sortir. Et entre une ou trente personnes, ça n’aurait pas changé grand-chose pour la gamine.
Un autre point qui me chiffonne, c’est le fait de prendre à partie une gamine sans défense. Ça remet un peu en cause le principe de défendre les innocents comme on le voit dans sa psychologie. C’est comme abattre le père sans hésiter. D’un côté, t’as la justice absolue, mais elle s’oppose à la défense des innocents. Et dans ce genre de cas, le duo est plus innocent que criminel à abattre sans sommation.
Troisième point qui perturbe, c’est quand tu relâches la gamine. Là, tu n’as plus aucun moyen de contrer le groupe. Qu’est ce qu’ils ont à perdre ? Soban ? À ne rien faire, ils vont le perdre à jamais, voire pire encore, il peut balancer des informations. Pourquoi ne pas intervenir du coup ? Il peut y avoir plusieurs pertes, mais ce n’est pas grand-chose contre la libération d’une figure emblématique, non ? Qu’ils restent comme ça, sans bouger, c’est comme pour les marines, étonnant.
Bref, je suis sur un 500D. Bon retour ! Pluche !
Posté Dim 10 Aoû 2014 - 15:57 par Tahar Tahgel
Salut Vole, ça fait longtemps aussi. Je travaille le dimanche parce que j'ai vu hier que ça faisait un bail que tu attendais. Et dernier avis pour toi sans plus d'ambages, si tu le veux bien.
Toujours pas besoin de m'attarder sur la forme, Plud est doué pour les relevés. Juste, quelques répétitions dans les descriptions à remarquer, qui me laissent à penser que tu as zappé un peu de relecture, ou que tu n'étais pas bien concentré à ce moment-là. Passons, ce n'est pas très important, tes idées sont passées malgré tout, et plutôt bien passées.
Et, donc, c'est un personnage sympa, que tu nous présentes là, avec ses contradictions qui la rendent humaine. Effectivement, comme le résume Plud, un peu de mélancolie, un bon fond d'humanité en théorie et en même temps un peu de détermination bienvenue pour se frayer un chemin dans le monde dur et cruel de la marine d'élite, et dans le monde en général.
Quelques contradictions néanmoins qui me font un peu tiquer. Celles déjà relevées dans le test RP, où la prise d'otage de l'enfant, le meurtre de sang-froid du père ne vont pas trop avec le côté humain et protecteur de l'innocent que tu nous as décrit dans la psycho. Il va falloir que tu tranches, ou que tu joues/exposes cette dureté nouvelle que Shalyne aurait acquise depuis sa reprise en main dans la bio. Un peu dubitatif également sur le côté tête haute/profil bas mis en parallèle avec le "elle a le sang chaud avec ses collègues" et "les ambitions d'un amiral", deux éléments qu'on a pas trop vus non plus, ni dans la bio ni dans le test, où ce sont surtout les aspects très solitaires du personnage qui ressortent. Là encore, peut-être un peu d'ajustements à faire et de décisions finales (ou pas) à prendre sur la façon de jouer la miss.
Sans ça, j'ai aussi eu un peu de mal avec la bio centrée uniquement sur The évènement de la vie de Nelson. J'aurais aussi aimé que tu développes un peu sur la famille, sur les relations avec le colonel etc. A venir en RP j'imagine, mais c'est un peu flou pour l'instant, et par là un peu dommage. Idem la relation avec les collègues dans le test, très peu décrite même en discours intérieur : ton personnage agit en mode solitaire, très bien, mais du coup on n'a pas beaucoup d'explications sur le moment de pourquoi elle agit ainsi plutôt que de concert avec ses pairs, et de comment elle ressent cette solitude dans le travail. A explorer également, je suppose, pourquoi pas en revoyant ta balance dialogues/narration au profit de cette dernière, ce qui te permettrait plus d'introspection ?
Au bilan, je vais être sur du 550, ce qui te remonte à 525. Je ne sais pas si tu as terminé ce que tu pouvais encore vouloir faire avec le compte Volesprit ou non, vois avec Lilou si tu veux qu'il soit dès à présent passé en Mort.
Bon jeu en tout cas. Des marins, toujours plus de marins, youpi.