>> Kato Shishigami
Une image de 200*300 pixels. | Pseudonyme : "La Phalange" Age: 25 ans Sexe : Homme Race : Humain Métier : Artificier / Artiste de rue. Groupe : Révolutionnaire But : Ni dieu, ni maître. Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : Haki de l’observation. Équipement : Caisse à pharmacie (elle contient des explosifs, un briquet à amadou, une trousse de première secours , beaucoup de poudre à canon et des produits inflammables) / Parchemins et rouleaux / Pinceaux / Machettes / Couteaux de lancer / Sandales / Vêtements / Pipe / Bolas / Quilles. Codes du règlement : Parrain : Google. |
>> Physique
Kato mesure environ un mètre quatre-vingt huit pour soixante-quinze kilos tout mouillé. Sa peau est blanche comme l’acier, et couverte de tatouages ; Il a fait toile de son corps, et une aiguille a servi de pinceau. Des corbeaux s’envolent d’un arbre mort sur son épaule, arbre se transformant en lierres pleines d’épines. Une pierre aux symboles mystiques sert de racines aux ronces … Sur son épaule gauche, des nuages surplombent son thorax, et des rayons de soleil pointent a travers des écailles de dragon. Les kanjis de la victoire et de la liberté entourés d’un parchemin lient le tout. Kato est svelte sans être particulièrement musclé, mais vif comme l’éclair.
Son visage pourrait être banal sans ses yeux bruns d’un éclat ardent, tant qu’ils en deviennent rouges parfois. Son nez est aquilin, sa bouche est fine et ses oreilles à la proportion adéquat. Seuls ses cheveux rasés sur le dessous et longs sur le dessus marquent les esprits ainsi que ses piercings. Il pourrait être monsieur tout le monde. Seulement, deux bouts de métal sont enfoncés dans ses narines, tandis qu’un anneau enserre sa bouche. C’est sans parler de ses oreilles qui paraissent en chantier tant elles sont trouées ! dirait-il avec ironie.
Kato est un artiste de rue. Ses vêtements sont sobres, pratiques et pleins de tâches d’essence. Il porte ses bandages sur des mains calleuses et meurtries. Si on le prénomme La Phalange, c’est qu’il lui manque un doigt à celle de gauche au niveau de l’auriculaire. Un vulgaire accident avec des couteaux et un jeu débile. Son corps porte encore les marques de toutes ses conneries de l’enfance, ou l’on se fait mal, ou l’on joue avec la limite jusqu’à en briser les règles. Il n’a plus particulièrement peur de se faire mal maintenant, et il joue si près du feu que la brûlure est devenue une habitude.
Son visage pourrait être banal sans ses yeux bruns d’un éclat ardent, tant qu’ils en deviennent rouges parfois. Son nez est aquilin, sa bouche est fine et ses oreilles à la proportion adéquat. Seuls ses cheveux rasés sur le dessous et longs sur le dessus marquent les esprits ainsi que ses piercings. Il pourrait être monsieur tout le monde. Seulement, deux bouts de métal sont enfoncés dans ses narines, tandis qu’un anneau enserre sa bouche. C’est sans parler de ses oreilles qui paraissent en chantier tant elles sont trouées ! dirait-il avec ironie.
Kato est un artiste de rue. Ses vêtements sont sobres, pratiques et pleins de tâches d’essence. Il porte ses bandages sur des mains calleuses et meurtries. Si on le prénomme La Phalange, c’est qu’il lui manque un doigt à celle de gauche au niveau de l’auriculaire. Un vulgaire accident avec des couteaux et un jeu débile. Son corps porte encore les marques de toutes ses conneries de l’enfance, ou l’on se fait mal, ou l’on joue avec la limite jusqu’à en briser les règles. Il n’a plus particulièrement peur de se faire mal maintenant, et il joue si près du feu que la brûlure est devenue une habitude.
>> Psychologie
Franchement, ça me casse les couilles ! A-t-il dit quand on lui a donné son premier ordre. Son père l’avait placé dans un établissement pour jeune à problème. Sa se rapprochait plus du pensionnat militaire que de l’école cossu, et les lits grattaient au moins pareil. Le confort spartiate de l’endroit ne le gênait pas, c’était plutôt les donneurs de leçon à la noix. Après une rouste et quelques jours en cellule, il ne décolérait pas.
Après trente-huit tentatives de fugue non plus. Même à l’isolement, quand Kato ne veut pas comprendre quelque chose, c’est dur (comme sa tête). Un véritable coq qui beugle et dont il ne faut pas voler dans les plumes. Depuis la naissance, ce gars doit avoir un pet au casque. Il suffit qu’il voit du sang pour que son côté requin des bas-fonds ressorte : Si on touche à lui ou un l’un des siens, il est capable de tuer. Et pour un gamin qui réussit à s’évader d’une sorte de prison, la rue devient un véritable foyer.
Il brûle de passion pour les arts et pour la rue. Certains des hommes là-bas sont devenus comme des pères, et d’autre comme des grands ou petit frères. Il sait autant jongler qu’utiliser des bolas enflammés.Cette polyvalence lui vient d’un don prononcé pour le risque et le feu. Devenu artificier auprès d’un chantier naval, il sait désormais plus que jamais se servir de son élément favoris.
Et c’est plus dangereux pour vous que pour lui ! Parce que niveau dosage, Kato fait toujours à l’œil. Histoire d’être généreux quoi. Il abuse de cette ironie en se disant que même si y’a des dommages collatéraux, on aura qu’a dire que c’est la faute aux corsaires ou à Niklas Aldo. On voit donc que La Phalange c'est un personnage complexe et simple à la fois. Il cherche plein de solutions au même problème, mais si sa le fait trop chier, il fait tout péter. Blessé à de nombreuses reprises par les trahisons et les disparitions, c'est un solitaire un brin sentimental. Il préfère travailler seul, et régler ses problèmes par lui même, même si c'est pour faire une connerie. Demander de l'aide lui viendra à l'esprit qu'une fois dos au mur et prêt à sauter dans le vide. Et encore.
Rapide à tirer ses conclusions, la tête brûlée peut néanmoins changer d'avis encore plus vite. Cette capacité d'adaptation l'a toujours servi dans le passé. Pourtant parfois il regrette d'avoir fuit devant les murs et n'avoir su escalader par dessus. Derrière son ironie se cache de l'amertume, et l'inégalité de ce monde le rend malade. C'est un marginal qui se bat pour un monde plus juste selon ses valeurs... Valeurs simples puisque subversive : Partage, souveraineté du peuple et anarchie.
Après trente-huit tentatives de fugue non plus. Même à l’isolement, quand Kato ne veut pas comprendre quelque chose, c’est dur (comme sa tête). Un véritable coq qui beugle et dont il ne faut pas voler dans les plumes. Depuis la naissance, ce gars doit avoir un pet au casque. Il suffit qu’il voit du sang pour que son côté requin des bas-fonds ressorte : Si on touche à lui ou un l’un des siens, il est capable de tuer. Et pour un gamin qui réussit à s’évader d’une sorte de prison, la rue devient un véritable foyer.
Il brûle de passion pour les arts et pour la rue. Certains des hommes là-bas sont devenus comme des pères, et d’autre comme des grands ou petit frères. Il sait autant jongler qu’utiliser des bolas enflammés.Cette polyvalence lui vient d’un don prononcé pour le risque et le feu. Devenu artificier auprès d’un chantier naval, il sait désormais plus que jamais se servir de son élément favoris.
Et c’est plus dangereux pour vous que pour lui ! Parce que niveau dosage, Kato fait toujours à l’œil. Histoire d’être généreux quoi. Il abuse de cette ironie en se disant que même si y’a des dommages collatéraux, on aura qu’a dire que c’est la faute aux corsaires ou à Niklas Aldo. On voit donc que La Phalange c'est un personnage complexe et simple à la fois. Il cherche plein de solutions au même problème, mais si sa le fait trop chier, il fait tout péter. Blessé à de nombreuses reprises par les trahisons et les disparitions, c'est un solitaire un brin sentimental. Il préfère travailler seul, et régler ses problèmes par lui même, même si c'est pour faire une connerie. Demander de l'aide lui viendra à l'esprit qu'une fois dos au mur et prêt à sauter dans le vide. Et encore.
Rapide à tirer ses conclusions, la tête brûlée peut néanmoins changer d'avis encore plus vite. Cette capacité d'adaptation l'a toujours servi dans le passé. Pourtant parfois il regrette d'avoir fuit devant les murs et n'avoir su escalader par dessus. Derrière son ironie se cache de l'amertume, et l'inégalité de ce monde le rend malade. C'est un marginal qui se bat pour un monde plus juste selon ses valeurs... Valeurs simples puisque subversive : Partage, souveraineté du peuple et anarchie.
>> Biographie
B.O
Note introductive à la chronologie : La date correspond au début du paragraphe, qui s'étale dans le temps jusqu'à la prochaine de manière progressive. Un paragraphe peut donc couvrir plusieurs années, soyez pas étonnés.
16 janvier 1600, proche du Grey Terminal.
Il parait que j’suis né dans ses eaux là. Ses eaux troubles. Pas de véritable pouvoir en place, pas de véritable opposition. Mon père était un menuisier reconnu dans le milieu, du genre à vous prendre une charrette et à en faire un carrosse. Du genre à te reprendre un rafiot pour en faire un paquebot. Y’a des gens comme ça, ils améliorent tout ce qu’ils touchent.
D’autres cassent tout ce qui passe à portée de main. Ma mère était une empotée de première, tellement maladroite que tout le village ne lui confiait plus rien. Il faut dire que quand tu habites un petit faubourg de cinq cent personnes, le parfum monte rapidement aux narines des habitants. A peine le verre était brisé, que déjà un oeil pointait au dessus des fenêtres rondes de la maison.
Ma maison. Le regard des gens y comptait très peu, mes parents n’aimant guère la compagnie, mais ne sachant pas refuser la moindre invitation. On s’y retrouvait alors souvent à plus qu’il n’en faut, voire pire. Des fêtes qu’on baptisait à la bière, aux plats copieux et à la musique douce. Ambiance que je cautionnais hein, sa me faisait de l’animation quand j’étais bébé… Comme je n’arrivais pas à comprendre un traitre mot de ce que disait les villageois, on me laissait plutôt tranquille.
15 septembre 1612
Je commence à avoir envie d’aventure et de femmes. D’un brin d’amis aussi. Mes parents comprennent pas, je suis précoce qu’ils disent. Je ne comprends pas trop ce que ça veut dire et je laisse couler. Dans la rue, y’a plein de gens intéressant qui comprennent pourquoi la nuit me fascine. Je me laisse porter par les conversations et l’alcool. Les trucs plus ou moins légaux aussi … Je pénètre un monde d’honneur ou la parole compte comme une loi. Ou l’on ne respecte pas le statut, mais les actes. Ou l’on se serre les coudes pour se rendre tous heureux. J’dis pas que tout était rose, mais moi qui venait comme touriste, j’voyais pas toute l’insalubrité de la rue.
Quelques mois plus tard, on me fait mon premier tatouage, sur la colonne. Un truc à vous faire chialer sans un bon rhum et ma jolie Hayley qui me tient la main. J’lui souris comme un con pendant que les potes se font le jeu du couteau. Histoire de montrer qui a le plus couillu des caribous. Un truc con comme nous.
Et c’est là que tout démarre.
15 aout 1613.
Eymer s’arrange pour trancher dans le vif, et là tout le monde se débine. Y’a du sang de partout, et le bide de Lee pleure ses derniers moment d’aigreur. Il pourra plus jamais boire son godet avec nous et je prends sa bizarrement bien. Mes parents un peu moins. Ils se rendent compte que j’ai mentis sur toute la ligne, et que je n’ai jamais eu d’amis friqués et cossus comme je le disais. Et que lorsqu’il me trouvait tout habillé dans mon lit, ce n’était pas de la prudence mais un gros retard. Tous les murs que j’arrivais alors à contourner se refermèrent sur moi. Et plutôt que de longer les couloirs, je faisais le mur comme un rebelle. Fier de la raconter à mes copains, celle-là.
Sauf que la spirale m’avait déjà rattrapé.
Mes parents sont plus prudents que la dernière fois, et je me fais vite attrapé. S’en suit des cris et des pleurs, des engeulades à plus savoir qu’en faire. Mon naturel emporté prend le dessus, comme celui de mon père. On en vient aux mains et je peux plus faire marche arrière. Lui aussi, il est trop fier. Lui aussi, il en peut plus de moi.
Passe encore que je ramène des mecs louches à la maison, mais que je fasse pleurer ma mère et que je lui manque de respect le mit hors de lui. Une colère aveugle que je reconnais maintenant un peu plus chez moi. On a des humeurs semblables lui et moi. La même bile noir et rouge coule dans nos veines.
Il décide de se montrer charitable en m’envoyant dans une institution qui s’occupe bien des gamins comme moi. Un truc mi religieux, et complétement militarisé. Presque une propagande gouvernementale sur un jardin gigantesque en plein milieu de nulle part. Là-bas, on est sensé réparer ce qu’il est cassé chez moi. Ou plutôt me briser pour que j’entre dans un moule. J’ai des idées arrêtées ? Elles vous effrayent la nuit ? C’est bien parti pour durer, mon colonel.
16 octobre 1616
Mon colonel, c’est le responsable des lieux. Le responsable mon cul, son autorité me passait au-dessus. La première fois qu’on s’est vu, on s’est détesté. Et pourtant j’étais gosse. Il a vu que j’allais lui donner du fil à retordre dès la première étape de son intégration. En gros, passage à la case coupe de cheveux correcte exigée.
Une semaine d’isolement plus tard, j'ai la tête vide et les yeux dans le vague. Pourtant ma rage n'a faite qu'augmenter. Tant et si bien qu'on me recolle au "mitard" pour une semaine de plus (fallait pas mordre le personnel, Shishigami !)
Je comprends vite qu’il va falloir ruser pour s’enfuir. Qu’a part cette pièce blanche, il n’y a pas d’autre avenir pour moi ici. J’décide de la jouer calme pour quelques semaines, histoire de ne plus recevoir que la violence mais aussi les enseignements. En gros, qu’on me redresse jusque ce qu’il faut pour que je me torde à nouveau.
Les classes, c’est chiant. Surtout que le niveau pète pas trois briques à un canard. On fait du français, on fait des maths, on fait des pompes. Beaucoup de travaux physiques et manuels, pour les grands cramés que nous sommes. L’endurance sa vient avec le temps il parait, le reste c’est que de la technique. On nous apprend à se débrouiller dans la nature, par des températures de merde et dans des conditions indignes de notre espèce. On nous apprend à souffrir, à faire semblant de mourir, à ne jamais remettre en question l’ordre établi… Et là ça coince.
J’essaye de m’échapper une fois par la cour. Du mitard. Une deuxième par les bois. Des coups. Une troisième en prenant un otage. On commence à me craindre comme le loup noir. On ne me sort plus de la cellule en quatre par trois. Juste ce qu’il faut pour que je pète un boulon. Encore un de moins.
Je continue à entraîner ma forme physique, et m’imagine que les ombres sont mes adversaires dans la pièce vide. Ils sont toujours plus nombreux, toujours plus fort. Ils se manifestent sur les murs et les barreaux, sur les visages des gardes qui viennent me chercher. Je ne m’arrête plus de cogner, mes mains sont rouges et mon regard vide. La captivité me tue.
23 septembre 1617
B.O
On échafaude un plan pour se faucher en douce avec un collègue. Un ami maintenant, un de ceux que tu vois rarement mais que sa reste toujours pareil entre vous. Bang qu'il se fait appeler à présent, grand bien lui fasse. Un sacré numéro avec qui je n'avais pas besoin de parler, un homme requin de type marteau aussi solide que le roc, et plus puissant que mes mots. Un truc indescriptible ment grand et monstrueux, mais avec le cœur d'un chamalow. Ils ont cru pouvoir nous mater en isolement. Ils ont eu tord.
On s'est échappé le printemps suivant avec une poignée de blancs bec prêt à voir si l'herbe était pas plus verte ailleurs. On s'est envolé dans les rues du terminal. Avalé par la grisaille d'une vie trop contrôlée. Ayant recouvert ma liberté, je pouvais à nouveau respirer de plein poumon.
La rue de nuit s'était autre chose que les racontars des villageois à la maison. Une ambiance sordide parfumait l'air nauséabond, et les plaisirs comme les poisons traînaient à tout va. Il y'avait des détritus à perte de vue, du sang pavait la chaussé et les putes aussi. Les bar s'enfonçaient dans le sol jusqu'à des grottes glauques mais chauffée. La bière coutait moins que l'eau, et le pain se faisait humide. Un truc bien crade et authentique. Un parfum inimitable qu'on ne fait plus. Tout à brûlé pendant la révolution.
xxx xxxx 1624
J'ai pris part à cette révolution comme tous les autres marginaux, victimes du système et esclaves. Cela faisait un moment que nous luttions contre les lois des despotes. Avec nos moyens à nous, certes. On ne tarissait pas d'éloge avant, en se disant que la douceur pouvait faire avancer les choses. On se battait à coup de spectacle et de pédagogie, montrant que les règles étaient faites pour être brisées. Un jour, la vrai révolution se mit en branle dans notre pays, écrasant tout sur son passage dans ses luttes et ses gesticulations.
C'est à ce moment là que les rats sortirent de leur trou, et que la bataille entre peuple et pouvoir s'instaura. Plutôt que de laisser à la rue ce qui lui appartenait (c'est à dire la rue elle même), on tua tous mes amis, devenue comme une famille. Elle éclata en million de morceaux, comme de la chaires et des os meurtris par la guerre.
Si tout cela me servit de leçon ? Si je me suis dis alors que c'était la rébellion qui avait tué tout mes frères ? Non, je ne vis que l’oppression du peuple par la royauté et les privilèges qui nous avaient conduit là. Un trop plein qui se déverserait encore longtemps dans l'océan par ses sillons rougeoyant du sang de mes pairs. Là ou dix des nôtres mourraient, un des leurs tombait. On avait pas les moyens de lutter, nous étions trop pauvres et affaiblis. Puis un coup à la tête emporta toutes mes tristes idées, et je sombrais comme les autres dans le silence.
1625
On entend parler de plusieurs incidents localisés dans la péninsule d'East Blue. Des attentas contre des bâtiments maritime, ou toute forme représentant le gouvernement. Des explosions si bien orchestrées qu'on ne redoute le retour d'une forme de revendication dangereuse pour tous : C'est le retour de L'incendiaire.
Artificier de métier ? J'en dirais pas plus. Sachez juste qu'utiliser les pièces d'artillerie n'est pas la seule corde à mes prérogatives. Apprendre à ce servir du feu, c'est pas un métier, c'est une façon de vivre. Toujours sur la brèche, je vis de ce que me donne la révolution. C'est mieux que le chantier naval, ou je ne faisais que servir les despotes.
Il parait que j’suis né dans ses eaux là. Ses eaux troubles. Pas de véritable pouvoir en place, pas de véritable opposition. Mon père était un menuisier reconnu dans le milieu, du genre à vous prendre une charrette et à en faire un carrosse. Du genre à te reprendre un rafiot pour en faire un paquebot. Y’a des gens comme ça, ils améliorent tout ce qu’ils touchent.
D’autres cassent tout ce qui passe à portée de main. Ma mère était une empotée de première, tellement maladroite que tout le village ne lui confiait plus rien. Il faut dire que quand tu habites un petit faubourg de cinq cent personnes, le parfum monte rapidement aux narines des habitants. A peine le verre était brisé, que déjà un oeil pointait au dessus des fenêtres rondes de la maison.
Ma maison. Le regard des gens y comptait très peu, mes parents n’aimant guère la compagnie, mais ne sachant pas refuser la moindre invitation. On s’y retrouvait alors souvent à plus qu’il n’en faut, voire pire. Des fêtes qu’on baptisait à la bière, aux plats copieux et à la musique douce. Ambiance que je cautionnais hein, sa me faisait de l’animation quand j’étais bébé… Comme je n’arrivais pas à comprendre un traitre mot de ce que disait les villageois, on me laissait plutôt tranquille.
15 septembre 1612
Je commence à avoir envie d’aventure et de femmes. D’un brin d’amis aussi. Mes parents comprennent pas, je suis précoce qu’ils disent. Je ne comprends pas trop ce que ça veut dire et je laisse couler. Dans la rue, y’a plein de gens intéressant qui comprennent pourquoi la nuit me fascine. Je me laisse porter par les conversations et l’alcool. Les trucs plus ou moins légaux aussi … Je pénètre un monde d’honneur ou la parole compte comme une loi. Ou l’on ne respecte pas le statut, mais les actes. Ou l’on se serre les coudes pour se rendre tous heureux. J’dis pas que tout était rose, mais moi qui venait comme touriste, j’voyais pas toute l’insalubrité de la rue.
Quelques mois plus tard, on me fait mon premier tatouage, sur la colonne. Un truc à vous faire chialer sans un bon rhum et ma jolie Hayley qui me tient la main. J’lui souris comme un con pendant que les potes se font le jeu du couteau. Histoire de montrer qui a le plus couillu des caribous. Un truc con comme nous.
Et c’est là que tout démarre.
15 aout 1613.
Eymer s’arrange pour trancher dans le vif, et là tout le monde se débine. Y’a du sang de partout, et le bide de Lee pleure ses derniers moment d’aigreur. Il pourra plus jamais boire son godet avec nous et je prends sa bizarrement bien. Mes parents un peu moins. Ils se rendent compte que j’ai mentis sur toute la ligne, et que je n’ai jamais eu d’amis friqués et cossus comme je le disais. Et que lorsqu’il me trouvait tout habillé dans mon lit, ce n’était pas de la prudence mais un gros retard. Tous les murs que j’arrivais alors à contourner se refermèrent sur moi. Et plutôt que de longer les couloirs, je faisais le mur comme un rebelle. Fier de la raconter à mes copains, celle-là.
Sauf que la spirale m’avait déjà rattrapé.
Mes parents sont plus prudents que la dernière fois, et je me fais vite attrapé. S’en suit des cris et des pleurs, des engeulades à plus savoir qu’en faire. Mon naturel emporté prend le dessus, comme celui de mon père. On en vient aux mains et je peux plus faire marche arrière. Lui aussi, il est trop fier. Lui aussi, il en peut plus de moi.
Passe encore que je ramène des mecs louches à la maison, mais que je fasse pleurer ma mère et que je lui manque de respect le mit hors de lui. Une colère aveugle que je reconnais maintenant un peu plus chez moi. On a des humeurs semblables lui et moi. La même bile noir et rouge coule dans nos veines.
Il décide de se montrer charitable en m’envoyant dans une institution qui s’occupe bien des gamins comme moi. Un truc mi religieux, et complétement militarisé. Presque une propagande gouvernementale sur un jardin gigantesque en plein milieu de nulle part. Là-bas, on est sensé réparer ce qu’il est cassé chez moi. Ou plutôt me briser pour que j’entre dans un moule. J’ai des idées arrêtées ? Elles vous effrayent la nuit ? C’est bien parti pour durer, mon colonel.
16 octobre 1616
Mon colonel, c’est le responsable des lieux. Le responsable mon cul, son autorité me passait au-dessus. La première fois qu’on s’est vu, on s’est détesté. Et pourtant j’étais gosse. Il a vu que j’allais lui donner du fil à retordre dès la première étape de son intégration. En gros, passage à la case coupe de cheveux correcte exigée.
Une semaine d’isolement plus tard, j'ai la tête vide et les yeux dans le vague. Pourtant ma rage n'a faite qu'augmenter. Tant et si bien qu'on me recolle au "mitard" pour une semaine de plus (fallait pas mordre le personnel, Shishigami !)
Je comprends vite qu’il va falloir ruser pour s’enfuir. Qu’a part cette pièce blanche, il n’y a pas d’autre avenir pour moi ici. J’décide de la jouer calme pour quelques semaines, histoire de ne plus recevoir que la violence mais aussi les enseignements. En gros, qu’on me redresse jusque ce qu’il faut pour que je me torde à nouveau.
Les classes, c’est chiant. Surtout que le niveau pète pas trois briques à un canard. On fait du français, on fait des maths, on fait des pompes. Beaucoup de travaux physiques et manuels, pour les grands cramés que nous sommes. L’endurance sa vient avec le temps il parait, le reste c’est que de la technique. On nous apprend à se débrouiller dans la nature, par des températures de merde et dans des conditions indignes de notre espèce. On nous apprend à souffrir, à faire semblant de mourir, à ne jamais remettre en question l’ordre établi… Et là ça coince.
J’essaye de m’échapper une fois par la cour. Du mitard. Une deuxième par les bois. Des coups. Une troisième en prenant un otage. On commence à me craindre comme le loup noir. On ne me sort plus de la cellule en quatre par trois. Juste ce qu’il faut pour que je pète un boulon. Encore un de moins.
Je continue à entraîner ma forme physique, et m’imagine que les ombres sont mes adversaires dans la pièce vide. Ils sont toujours plus nombreux, toujours plus fort. Ils se manifestent sur les murs et les barreaux, sur les visages des gardes qui viennent me chercher. Je ne m’arrête plus de cogner, mes mains sont rouges et mon regard vide. La captivité me tue.
23 septembre 1617
B.O
On échafaude un plan pour se faucher en douce avec un collègue. Un ami maintenant, un de ceux que tu vois rarement mais que sa reste toujours pareil entre vous. Bang qu'il se fait appeler à présent, grand bien lui fasse. Un sacré numéro avec qui je n'avais pas besoin de parler, un homme requin de type marteau aussi solide que le roc, et plus puissant que mes mots. Un truc indescriptible ment grand et monstrueux, mais avec le cœur d'un chamalow. Ils ont cru pouvoir nous mater en isolement. Ils ont eu tord.
On s'est échappé le printemps suivant avec une poignée de blancs bec prêt à voir si l'herbe était pas plus verte ailleurs. On s'est envolé dans les rues du terminal. Avalé par la grisaille d'une vie trop contrôlée. Ayant recouvert ma liberté, je pouvais à nouveau respirer de plein poumon.
La rue de nuit s'était autre chose que les racontars des villageois à la maison. Une ambiance sordide parfumait l'air nauséabond, et les plaisirs comme les poisons traînaient à tout va. Il y'avait des détritus à perte de vue, du sang pavait la chaussé et les putes aussi. Les bar s'enfonçaient dans le sol jusqu'à des grottes glauques mais chauffée. La bière coutait moins que l'eau, et le pain se faisait humide. Un truc bien crade et authentique. Un parfum inimitable qu'on ne fait plus. Tout à brûlé pendant la révolution.
xxx xxxx 1624
J'ai pris part à cette révolution comme tous les autres marginaux, victimes du système et esclaves. Cela faisait un moment que nous luttions contre les lois des despotes. Avec nos moyens à nous, certes. On ne tarissait pas d'éloge avant, en se disant que la douceur pouvait faire avancer les choses. On se battait à coup de spectacle et de pédagogie, montrant que les règles étaient faites pour être brisées. Un jour, la vrai révolution se mit en branle dans notre pays, écrasant tout sur son passage dans ses luttes et ses gesticulations.
C'est à ce moment là que les rats sortirent de leur trou, et que la bataille entre peuple et pouvoir s'instaura. Plutôt que de laisser à la rue ce qui lui appartenait (c'est à dire la rue elle même), on tua tous mes amis, devenue comme une famille. Elle éclata en million de morceaux, comme de la chaires et des os meurtris par la guerre.
Si tout cela me servit de leçon ? Si je me suis dis alors que c'était la rébellion qui avait tué tout mes frères ? Non, je ne vis que l’oppression du peuple par la royauté et les privilèges qui nous avaient conduit là. Un trop plein qui se déverserait encore longtemps dans l'océan par ses sillons rougeoyant du sang de mes pairs. Là ou dix des nôtres mourraient, un des leurs tombait. On avait pas les moyens de lutter, nous étions trop pauvres et affaiblis. Puis un coup à la tête emporta toutes mes tristes idées, et je sombrais comme les autres dans le silence.
1625
On entend parler de plusieurs incidents localisés dans la péninsule d'East Blue. Des attentas contre des bâtiments maritime, ou toute forme représentant le gouvernement. Des explosions si bien orchestrées qu'on ne redoute le retour d'une forme de revendication dangereuse pour tous : C'est le retour de L'incendiaire.
Artificier de métier ? J'en dirais pas plus. Sachez juste qu'utiliser les pièces d'artillerie n'est pas la seule corde à mes prérogatives. Apprendre à ce servir du feu, c'est pas un métier, c'est une façon de vivre. Toujours sur la brèche, je vis de ce que me donne la révolution. C'est mieux que le chantier naval, ou je ne faisais que servir les despotes.
>> Test RP
Le Test RP est obligatoire, il vous sera donné par le modérateur responsable de la section présentation une fois achevées les étapes précédentes. Faire un test RP avant cette intervention sera totalement inutile : il ne comptera pas.
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Informations IRL
Prénom : Jean Pierre
Age : 23 ans
Aime : La musique, le bon rhum, la bonne bouffe, la techno, le métal, le classique... Les bons films, les voyages ... Pleins de trucs aussi.
N'aime pas : Bwarf, au pire j'aime pas du tout les insultes raciales =O et les hyporquipiques (un truc comme ça).
Personnage préféré de One Piece : Barbe blanche et Shanks.
Caractère : Franc et pas prise de tête.
Fait du RP depuis : Quelques années.
Disponibilité approximative : Oulà, le matin de manière systématique, pour le reste on verra.
Comment avez-vous connu le forum ? Grâce à mon ami google.
Quand vous estimez avoir terminé vos descriptions et votre biographie, signalez-le par un nouveau message et demandez votre test RP. Pour plus de lisibilité vous pouvez aussi l'indiquer dans le sous-titre de votre présentation par la mention [En attente de Test RP]. Plus ce sera visible, moins vous avez de chance que les modérateurs ne vous loupent (ce qui n’arrive pas très souvent).[/justify]
Dernière édition par Kato le Lun 4 Aoû 2014 - 20:34, édité 18 fois