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Zone de turbulence

>> Kato Shishigami

Une image de 200*300 pixels.
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Pseudonyme : "La Phalange"
Age: 25 ans
Sexe : Homme
Race : Humain
Métier : Artificier / Artiste de rue.  
Groupe : Révolutionnaire
But : Ni dieu, ni maître.

Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : Haki de l’observation.
Équipement : Caisse à pharmacie (elle contient des explosifs, un briquet à amadou, une trousse de première secours , beaucoup de poudre à canon et des produits inflammables) / Parchemins et rouleaux / Pinceaux / Machettes / Couteaux de lancer / Sandales / Vêtements / Pipe / Bolas / Quilles.

Codes du règlement :

Parrain : Google.

>> Physique

Kato mesure environ un mètre quatre-vingt huit pour soixante-quinze kilos tout mouillé. Sa peau est blanche comme l’acier, et couverte de tatouages ; Il a fait toile de son corps, et une aiguille a servi de pinceau. Des corbeaux s’envolent d’un arbre mort sur son épaule, arbre se transformant en lierres pleines d’épines. Une pierre aux symboles mystiques sert de racines aux ronces … Sur son épaule gauche, des nuages surplombent son thorax, et des rayons de soleil pointent a travers des écailles de dragon. Les kanjis de la victoire et de la liberté entourés d’un parchemin lient le tout. Kato est svelte sans être particulièrement musclé, mais vif comme l’éclair.
Son visage pourrait être banal sans ses yeux bruns d’un éclat ardent, tant qu’ils en deviennent rouges parfois. Son nez est aquilin, sa bouche est fine et ses oreilles à la proportion adéquat. Seuls ses cheveux rasés sur le dessous et longs sur le dessus marquent les esprits ainsi que ses piercings. Il pourrait être monsieur tout le monde. Seulement, deux bouts de métal sont enfoncés dans ses narines, tandis qu’un anneau enserre sa bouche. C’est sans parler de ses oreilles qui paraissent en chantier tant elles sont trouées ! dirait-il avec ironie.
Kato est un artiste de rue. Ses vêtements sont sobres, pratiques et pleins de tâches d’essence. Il porte ses bandages sur des mains calleuses et meurtries.  Si on le prénomme La Phalange, c’est qu’il lui manque un doigt à celle de gauche au niveau de l’auriculaire. Un vulgaire accident avec des couteaux et un jeu débile. Son corps porte encore les marques de toutes ses conneries de l’enfance, ou l’on se fait mal, ou l’on joue avec  la limite jusqu’à en briser les règles. Il n’a plus particulièrement peur de se faire mal maintenant, et il joue si près du feu que la brûlure est devenue une habitude.


>> Psychologie

Franchement, ça me casse les couilles ! A-t-il dit quand on lui a donné son premier ordre. Son père l’avait placé dans un établissement pour jeune à problème. Sa se rapprochait plus du pensionnat militaire que de l’école cossu, et les lits grattaient au moins pareil. Le confort spartiate de l’endroit ne le gênait pas, c’était plutôt les donneurs de leçon à la noix. Après une rouste et quelques jours en cellule, il ne décolérait pas.

Après trente-huit tentatives de fugue non plus. Même à l’isolement, quand Kato ne veut pas comprendre quelque chose, c’est dur (comme sa tête). Un véritable coq qui beugle et dont il ne faut pas voler dans les plumes. Depuis la naissance, ce gars doit avoir un pet au casque. Il suffit qu’il voit du sang pour que son côté requin des bas-fonds ressorte : Si on touche à lui ou un l’un des siens, il est capable de tuer. Et pour un gamin qui réussit à s’évader d’une sorte de prison, la rue devient un véritable foyer.  
Il brûle de passion pour les arts et pour la rue. Certains des hommes là-bas sont devenus comme des pères, et d’autre comme des grands ou petit frères. Il sait autant jongler qu’utiliser des bolas enflammés.Cette polyvalence lui vient d’un don prononcé pour le risque et le feu. Devenu artificier auprès d’un chantier naval, il sait désormais plus que jamais se servir de son élément favoris.

Et c’est plus dangereux pour vous que pour lui ! Parce que niveau dosage, Kato fait toujours à l’œil. Histoire d’être généreux quoi. Il abuse de cette ironie en se disant que même si y’a des dommages collatéraux, on aura qu’a dire que c’est la faute aux corsaires ou à Niklas Aldo. On voit donc que La Phalange c'est un personnage complexe et simple à la fois. Il cherche plein de solutions au même problème, mais si sa le fait trop chier, il fait tout péter. Blessé à de nombreuses reprises par les trahisons et les disparitions, c'est un solitaire un brin sentimental. Il préfère travailler seul, et régler ses problèmes par lui même, même si c'est pour faire une connerie. Demander de l'aide lui viendra à l'esprit qu'une fois dos au mur et prêt à sauter dans le vide. Et encore.

Rapide à tirer ses conclusions, la tête brûlée peut néanmoins changer d'avis encore plus vite. Cette capacité d'adaptation l'a toujours servi dans le passé. Pourtant parfois il regrette d'avoir fuit devant les murs et n'avoir su escalader par dessus. Derrière son ironie se cache de l'amertume, et l'inégalité de ce monde le rend malade. C'est un marginal qui se bat pour un monde plus juste selon ses valeurs... Valeurs simples puisque subversive : Partage, souveraineté du peuple et anarchie





>> Biographie

B.O

Note introductive à la chronologie : La date correspond au début du paragraphe, qui s'étale dans le temps jusqu'à la prochaine de manière progressive. Un paragraphe peut donc couvrir plusieurs années, soyez pas étonnés.

16 janvier 1600, proche du Grey Terminal.

Il parait que j’suis né dans ses eaux là. Ses eaux troubles. Pas de véritable pouvoir en place, pas de véritable opposition. Mon père était un menuisier reconnu dans le milieu, du genre à vous prendre une charrette et à en faire un carrosse. Du genre à te reprendre un rafiot pour en faire un paquebot. Y’a des gens comme ça, ils améliorent tout ce qu’ils touchent.
D’autres cassent tout ce qui passe à portée de main. Ma mère était une empotée de première, tellement maladroite que tout le village ne lui confiait plus rien. Il faut dire que quand tu habites un petit faubourg de cinq cent personnes, le parfum monte rapidement aux narines des habitants. A peine le verre était brisé, que déjà un oeil pointait au dessus des fenêtres rondes de la maison.
Ma maison. Le regard des gens y comptait très peu, mes parents n’aimant guère la compagnie, mais ne sachant pas refuser la moindre invitation. On s’y retrouvait alors souvent à plus qu’il n’en faut, voire pire. Des fêtes qu’on baptisait à la bière, aux plats copieux et à la musique douce. Ambiance que je cautionnais hein, sa me faisait de l’animation quand j’étais bébé… Comme je n’arrivais pas à comprendre un traitre mot de ce que disait les villageois, on me laissait plutôt tranquille.  

15 septembre 1612

Je commence à avoir envie d’aventure et de femmes. D’un brin d’amis aussi. Mes parents comprennent pas, je suis précoce qu’ils disent. Je ne comprends pas trop ce que ça veut dire et je laisse couler.  Dans la rue, y’a plein de gens intéressant qui comprennent pourquoi la nuit me fascine. Je me laisse porter par les conversations et l’alcool. Les trucs plus ou moins légaux aussi … Je pénètre un monde d’honneur ou la parole compte comme une loi. Ou l’on ne respecte pas le statut, mais les actes. Ou l’on se serre les coudes pour se rendre tous heureux. J’dis pas que tout était rose, mais moi qui venait comme touriste, j’voyais pas toute l’insalubrité de la rue.
Quelques mois plus tard, on me fait mon premier tatouage, sur la colonne. Un truc à vous faire chialer sans un bon rhum et ma jolie Hayley qui me tient la main. J’lui souris comme un con pendant que les potes se font le jeu du couteau. Histoire de montrer qui a le plus couillu des caribous. Un truc con comme nous.
Et c’est là que tout démarre.

15 aout 1613.

Eymer s’arrange pour trancher dans le vif, et là tout le monde se débine. Y’a du sang de partout, et le bide de Lee pleure ses derniers moment d’aigreur. Il pourra plus jamais boire son godet avec nous et je prends sa bizarrement bien.  Mes parents un peu moins. Ils se rendent compte que j’ai mentis sur toute la ligne, et que je n’ai jamais eu d’amis friqués et cossus comme je le disais. Et que lorsqu’il me trouvait tout habillé dans mon lit, ce n’était pas de la prudence mais un gros retard. Tous les murs que j’arrivais alors à contourner se refermèrent sur moi. Et plutôt que de longer les couloirs, je faisais le mur comme un rebelle. Fier de la raconter à mes copains, celle-là.
Sauf que la spirale m’avait déjà rattrapé.
Mes parents sont plus prudents que la dernière fois, et je me fais vite attrapé. S’en suit des cris et des pleurs, des engeulades à plus savoir qu’en faire. Mon naturel emporté prend le dessus, comme celui de mon père. On en vient aux mains et je peux plus faire marche arrière. Lui aussi, il est trop fier. Lui aussi, il en peut plus de moi.
Passe encore que je ramène des mecs louches à la maison, mais que je fasse pleurer ma mère et que je lui manque de respect le mit hors de lui. Une colère aveugle que je reconnais maintenant un peu plus chez moi. On a des humeurs semblables lui et moi. La même bile noir et rouge coule dans nos veines.
Il décide de se montrer charitable en m’envoyant dans une institution qui s’occupe bien des gamins comme moi. Un truc mi religieux, et complétement militarisé. Presque une propagande gouvernementale sur un jardin gigantesque en plein milieu de nulle part. Là-bas, on est sensé réparer ce qu’il est cassé chez moi. Ou plutôt me briser pour que j’entre dans un moule. J’ai des idées arrêtées ? Elles vous effrayent la nuit ? C’est bien parti pour durer, mon colonel.

16 octobre 1616

Mon colonel, c’est le responsable des lieux. Le responsable mon cul, son autorité me passait au-dessus. La première fois qu’on s’est vu, on s’est détesté. Et pourtant j’étais gosse. Il a vu que j’allais lui donner du fil à retordre dès la première étape de son intégration. En gros, passage à la case coupe de cheveux correcte exigée.
Une semaine d’isolement plus tard, j'ai la tête vide et les yeux dans le vague. Pourtant ma rage n'a faite qu'augmenter. Tant et si bien qu'on me recolle au "mitard" pour une semaine de plus (fallait pas mordre le personnel, Shishigami !)

Je comprends vite qu’il va falloir ruser pour s’enfuir. Qu’a part cette pièce blanche, il n’y a pas d’autre avenir pour moi ici. J’décide de  la jouer calme pour quelques semaines, histoire de ne plus recevoir que la violence mais aussi les enseignements. En gros, qu’on me redresse jusque ce qu’il faut pour que je me torde à nouveau.
Les classes, c’est chiant. Surtout que le niveau pète pas trois briques à un canard.  On fait du français, on fait des maths, on fait des pompes. Beaucoup de travaux physiques et manuels, pour les grands cramés que nous sommes. L’endurance sa vient avec le temps il parait, le reste c’est que de la technique. On nous apprend à se débrouiller dans la nature, par des températures de merde et dans des conditions indignes de notre espèce. On nous apprend à souffrir, à faire semblant de mourir, à ne jamais remettre en question l’ordre établi… Et là ça coince.
J’essaye de m’échapper une fois par la cour. Du mitard. Une deuxième par les bois. Des coups. Une troisième en prenant un otage. On commence à me craindre comme le loup noir. On ne me sort plus de la cellule en quatre par trois. Juste ce qu’il faut pour que je pète un boulon. Encore un de moins.
Je continue à entraîner ma forme physique, et m’imagine que les ombres sont mes adversaires dans la pièce vide. Ils sont toujours plus nombreux, toujours plus fort. Ils se manifestent sur les murs et les barreaux, sur les visages des gardes qui viennent me chercher. Je ne m’arrête plus de cogner, mes mains sont rouges et mon regard vide. La captivité me tue.

23 septembre 1617

B.O

On échafaude un plan pour se faucher en douce avec un collègue. Un ami maintenant, un de ceux que tu vois rarement mais que sa reste toujours pareil entre vous. Bang qu'il se fait appeler à présent, grand bien lui fasse. Un sacré numéro avec qui je n'avais pas besoin de parler, un homme requin de type marteau aussi solide que le roc, et plus puissant que mes mots. Un truc indescriptible ment grand et monstrueux, mais avec le cœur d'un chamalow. Ils ont cru pouvoir nous mater en isolement. Ils ont eu tord.

On s'est échappé le printemps suivant avec une poignée de blancs bec prêt à voir si l'herbe était pas plus verte ailleurs. On s'est envolé dans les rues du terminal. Avalé par la grisaille d'une vie trop contrôlée. Ayant recouvert ma liberté, je pouvais à nouveau respirer de plein poumon.
La rue de nuit s'était autre chose que les racontars des villageois à la maison. Une ambiance sordide parfumait l'air nauséabond, et les plaisirs comme les poisons traînaient à tout va. Il y'avait des détritus à perte de vue, du sang pavait la chaussé et les putes aussi. Les bar s'enfonçaient dans le sol jusqu'à des grottes glauques mais chauffée. La bière coutait moins que l'eau, et le pain se faisait humide. Un truc bien crade et authentique. Un parfum inimitable qu'on ne fait plus. Tout à brûlé pendant la révolution.

xxx xxxx 1624

J'ai pris part à cette révolution comme tous les autres marginaux, victimes du système et esclaves. Cela faisait un moment que nous luttions contre les lois des despotes. Avec nos moyens à nous, certes. On ne tarissait pas d'éloge avant, en se disant que la douceur pouvait faire avancer les choses. On se battait à coup de spectacle et de pédagogie, montrant que les règles étaient faites pour  être brisées. Un jour, la vrai révolution se mit en branle dans notre pays, écrasant tout sur son passage dans ses luttes et ses gesticulations.
C'est à ce moment là que les rats sortirent de leur trou, et que la bataille entre peuple et pouvoir s'instaura. Plutôt que de laisser à la rue ce qui lui appartenait (c'est à dire la rue elle même), on tua tous mes amis, devenue comme une famille. Elle éclata en million de morceaux, comme de la chaires et des os meurtris par la guerre.
Si tout cela me servit de leçon ? Si je me suis dis alors que c'était la rébellion qui avait tué tout mes frères ? Non, je ne vis que l’oppression du peuple par la royauté et les privilèges qui nous avaient conduit là. Un trop plein qui se déverserait encore longtemps dans l'océan par ses sillons rougeoyant du sang de mes pairs. Là ou dix des nôtres mourraient, un des leurs tombait. On avait pas les moyens de lutter, nous étions trop pauvres et affaiblis. Puis un coup à la tête emporta toutes mes tristes idées, et je sombrais comme les autres dans le silence.

1625

On entend parler de plusieurs incidents localisés dans la péninsule d'East Blue. Des attentas contre des bâtiments maritime, ou toute forme représentant le gouvernement. Des explosions si bien orchestrées qu'on ne redoute le retour d'une forme de revendication dangereuse pour tous : C'est le retour de L'incendiaire.
Artificier de métier ? J'en dirais pas plus. Sachez juste qu'utiliser les pièces d'artillerie n'est pas la seule corde à mes prérogatives. Apprendre à ce servir du feu, c'est pas un métier, c'est une façon de vivre. Toujours sur la brèche, je vis de ce que me donne la révolution. C'est mieux que le chantier naval, ou je ne faisais que servir les despotes.




>> Test RP

Le Test RP est obligatoire, il vous sera donné par le modérateur responsable de la section présentation une fois achevées les étapes précédentes. Faire un test RP avant cette intervention sera totalement inutile : il ne comptera pas.
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Informations IRL

Prénom : Jean Pierre
Age : 23 ans
Aime : La musique, le bon rhum, la bonne bouffe, la techno, le métal, le classique... Les bons films, les voyages ... Pleins de trucs aussi.
N'aime pas : Bwarf, au pire j'aime pas du tout les insultes raciales =O et les hyporquipiques (un truc comme ça).
Personnage préféré de One Piece : Barbe blanche et Shanks.
Caractère : Franc et pas prise de tête.
Fait du RP depuis : Quelques années.
Disponibilité approximative : Oulà, le matin de manière systématique, pour le reste on verra.
Comment avez-vous connu le forum ? Grâce à mon ami google.

Quand vous estimez avoir terminé vos descriptions et votre biographie, signalez-le par un nouveau message et demandez votre test RP. Pour plus de lisibilité vous pouvez aussi l'indiquer dans le sous-titre de votre présentation par la mention [En attente de Test RP]. Plus ce sera visible, moins vous avez de chance que les modérateurs ne vous loupent (ce qui n’arrive pas très souvent).[/justify]


Dernière édition par Kato le Lun 4 Aoû 2014 - 20:34, édité 18 fois
    Bienvenue Kato !

    T'as déjà bien avancé ta près', alors je suppose que tu viendras bientôt réclamer ton test RP. En attendant, si t'as des questions ou l'envie de discuter, n'hésite pas à passer par la CB =)

    Bon courage pour terminer, et n'oublie pas les codes du règlement.

    A bientôt o/
    • https://www.onepiece-requiem.net/t1247-louise-mizuno-la-m-des-sm
    • https://www.onepiece-requiem.net/t1145-louise-mizuno
    Salut, et merci pour l'acceuil !

    Je suis prêt pour le test rp, dès que possible.

    Merci d'avance tchoutchou !
      Voici donc ton test !

      T'es sur une île de ton choix. La liesse est de rigueur alors que la ville du coin organise leur grande fête annuelle. Ce soir, un feu d'artifice est programmé, attendu avec impatience par les habitants. Seulement, voilà, l'artificier qui devait se charger de l'animation a été arrêté par la Marine pour un motif quelconque, et son stock a été confisqué. Interdiction de tirer le moindre feu ce soir et la Marine veille à ce que la règle soit respectée. Peux-tu vraiment accepter ça ?

      S'il ne t'inspire pas, n'hésite pas à le dire et on te trouvera autre chose =)

      Bon courage o/
      • https://www.onepiece-requiem.net/t1247-louise-mizuno-la-m-des-sm
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      Je poste et terminerai ce soir.

      B.O

      22 mai 1624, île inconnue.

      A comme Anarchie. C comme Connerie. A comme Antigel. B comme Bourreau.
      La fusée s’envole dans le ciel sans rencontrer d’obstacle, ne prenant ni ombrage ni offense des nuages gris qui peuplent la nuit. Trois, deux, un … Explosion. Une multitude de paillette résonnent dans l’air, qu’elles soient rouges, vertes ou jaunes. Une rosace s’épanouie dans le ciel. J’allume la seconde fusée sans attendre, dessinant un palmier dans le ciel.
      Mon temps est compté, car d’ici peu ils se rendront compte qu’on a désobéi aux ordres du gouverneur. Parfois, désobéir est l’essence même du patriote. Parfois, se battre pour ses idées est une obligation. C’est pas moi qui vais prétendre le contraire. Je me suis toujours arraché pour la liberté d’expression, pour nos droits de vivre le bonheur et non la peur au ventre.
      Une troisième étoile filante fuse, explosant dans un flash lumineux qui ravive la ville et ses reliefs.  J’arme mon mortier une quatrième fois. Une arme de destruction massive à l’encontre de la bêtise humaine. La beauté des artifices voile quelques temps les risques que je prends. Aveuglé par la cascade d’étincelles qui descend vers la mer, j’vois pas le public qui m’a rejoint. Assourdit par les pétards, je n’entends pas les dizaines de bottes gouvernementale qui se dirigent  vers moi. Mon spectacle continue.
      La cinquième explose en plein vol, touchée par un projectile inconnu.  La petite place sur laquelle je me trouve devient alors un véritable enfer. Un tonnerre de grain de feu s’abat sur la foule et votre serviteur. C’est le signal d’alarme. Je range rapidement les preuves de mes méfaits dans la grande boite qui ne me quitte jamais.

      A comme Autorité. C comme Chirurgie.A comme Anti-fa. B comme Burné.
      La course folle dure depuis une demi-heure. Une demi-heure ou je sue sang et eau pour semer mes poursuivants. C’est rien dans une vie mais pour ma soirée, c’est fichu maintenant. Je vais devoir m’excuser platement auprès de Norma, qui va encore me faire une scène ( Comment, ou t’étais passé bon à rien !? Encore à tirer la donzelle pas vrais !).  J’ai mal au crâne d’avance. Remarque que si je lui expliquais ce que je faisais vraiment, ce serait pire.
      Un mur se dresse entre moi et la liberté. Je prends appuis sur une poubelle et l’escalade prestement (eh ouai, rien que ça !), laissant mes poursuivant essoufflé devant un mur de brique. Elles sont pas plus têtue que moi mais sa les décourage. Tout bénef quoi. Je me dirige prudemment vers une artère principale quand je me rends compte de la supercherie. Ils ont juste grimpé encore plus haut ses saletés d’agent ! Je perçois des ombres sur les toits et m’enfonce dans la foule sans grand espoir d’être discret (comme quoi faudra repenser le concept de la boîte un jour). Derrière moi, c’est un rouleau compresseur, qui vire tout ce qui gêne. Une politique devenue règlement dans les rangs de l’ennemi. On élimine tout ce qui dérange sans distinction, sans jamais voir la beauté de chaque infinité qu’ils détruisent.

      Au pied du mur, cette fois-ci mon rêve prend fin. Rêve de s’échapper proprement. Rêve de ne pas user de la violence. Pourquoi en suis-je arriver là déjà ?

      - Putain on te court après depuis deux heures, enfoirés ! dit l’un des roquets à la solde des richard.
      - Fais pas le con et pose ta machette, on est trop nombreux pour toi ! qu'aboi le capitaine, son canon à moitié braqué sur moi.
      - On va pas te faire de mal, c’est pas si grave que ça, gamin …  dit le plus âgé de la troupe, le fusil baissé vers les pavés.

      - Vous pouvez rêver ma réédition, salauds !  

      Je fonce.
      Ils me défoncent.


      C’est vrais ça. Pourquoi en suis-je arrivé là ? C’est encore de la faute au gouverneur … que je me dis quand les soldats m'embarquent, la bouche tordus dans un rictus de douleur, et la peau tâchée de sang.

      ********

      21 mai 1624, île inconnue.

      Au départ, c’était une journée comme une autre. Le soleil brillait comme toujours, et les oiseaux poussaient la chansonnette. Je n’avais alors rien d’autre à faire qu’un brin de tourisme. Tourisme intéressé bien entendu, mes yeux traînant sur la misère du monde comme deux lascars après une rude journée de boulot.  Pour une fois que je décidais de rester tranquille, la marine se mit en tête de me donner des raisons. Des motifs aussi colorés qu’un arc-en-ciel et une haine plus noire que la nuit.
      La ville m’ouvrait les bras comme une jeune pucelle en fleur, et je foulais son sol comme en terrain conquis. La bonne humeur du peuple faisait écho à la mienne. J’aurais presque sifflé ma joie de voir une ville si propre et aussi bien gérée. Malgré les quelques pauvres âmes faisant la manche, et les enfants qui jouaient dans la crasse, tout me semblait rose. Roulant une tige blanchâtre, je demandais alors aux habitant ce qui faisait la liesse générale : Un événement comme on en a pas vu depuis dix ans ici ! Une grande fête ou l’on va tous s’amuser, parait même qu’il y’aura un feu d’artifice qu’on me répondit.
      Et là je me suis senti tout de suite intéressé. Je demandais poliment au villageois de m’indiquer la place des festivités. Arrivé sur place, je fus assez déçu de découvrir une rangée de marine au visage taillé dans la roche. L’ineffable expression qui animait leurs visages me glaça. C'était expression qui disait quelque chose de louche se trame ici ! Quelque chose aussi louche que le GM.

      Pietro Derrich, l’artificier recommandé par l’organisateur avait deux sursis pour incitation à la violence, et un procès en cours pour discours révolutionnaire. Autant de raison pour le gouvernement de gâcher la fête nationale du coin paumé. Pas cool ouai. Ils ont vraiment le chic ceux-là ! Embarquer la principale attraction avant que la fête ne commence, c’est d’un bon goût … Si bon que ma langue fit écho à cette vue et qu’on me remarqua (rien de gênant).  Je décidais néanmoins de partir assez vite, n’ayant pas la force de reste impassible devant le spectacle. Devenu attraction lui-même, l’artificier semblait démuni contre les forces de police, seul et démuni. Seul ? Vraiment ? Ce soir, ses feux auraient lieu, quoi qu’en disait alors le chef de meute gouvernemental.

      Foi de La Phalange, cette soirée ferait des étincelles.

      Il ne me suffisait plus qu'à m'introduire en douce dans les locaux de la plus grande puissance mondiale. Rien de bien compliqué quand on a traîné dans la rue toute sa vie. J'ai vu des murs plus haut encore, et bien plus protégés. Parfois, quand il faut briser les idées reçues, on se rend compte que la tête des gens est plus dure que le plus poli des métaux. Utilisant un de mes tours de passe passe, je faisais sauter le verrous qui retenait la porte vers les égouts. Égouts qui serpentaient jusque sous le poste de l'autorité en place.
      Après quelques vaines recherches, j'ai finalement la chance de voir un escalier remonter un peu plus vers la surface. De toute manière quand on touche le fond, on ne peut que remonter... Même si cela débouchait alors sur une porte clause. Pour quelqu'un maîtrisant les explosifs comme d'autre leur femme, ce n'est qu'un détail. Quelques étincelles plus tard, je faisais sauter la porte.
      Introduit dans la place, je restais discret. De cette discrétion que te demande la rue quand tu es jeune et recherché. Les recoins devienne tes meilleurs amis, et la lumière ta pire ennemie. Je me laissais alors glisser jusqu'aux réserves de poudre et y trouvais mes meilleurs amies : Les fusées. Il n'y avait plus alors qu'à trouver le lieu et d'ouvrir les hostilités.

      Parce que la fête est un droit que personne ne peut nous enlever,

      ACAB (All Cops Are Bastard).



      Dernière édition par Kato le Lun 4 Aoû 2014 - 20:16, édité 2 fois
        A vous les studios,

        Bonne lecture et merci pour les avis !
          Il te manque les codes du règlement ! Pense à les mettre si tu veux ta validation =)
          • https://www.onepiece-requiem.net/t1247-louise-mizuno-la-m-des-sm
          • https://www.onepiece-requiem.net/t1145-louise-mizuno
          Non ze veux pas suivre le règlement è_é.
            Salut Kato, me v’là pour le premier avis

            Le point forme d’abord
            a travers des écailles => à
            ses oreilles à la proportion adéquatES
            Sa se rapprochait plus => Ca
            école cossuE
            Il suffit qu’il voit => voie
            Si on touche à lui ou un l’un des siens => ou à l’un
            Certains des hommes là-bas sont devenus comme des pères, et d’autreS comme des grands ou petitS frères
            son élément favoris => favori
            on aura qu’a dire => à
            mais si sa le fait trop chier => ça
            il regrette d'avoir fuit => fui
            cinq centS
            sa me faisait de l’animation => ça
            ce que disaiENt les villageois
            plein de gens intéressantS
            mais moi qui venait comme touriste => venais
            ses derniers momentS
            Ils se rendent compte que j’ai mentis => menti
            S’en suit des cris et des pleurs, des engeulades => suivent/engueulades
            Complétement => complètement
            on est sensé réparer ce qu’il est cassé chez moi => censé réparer ce qui est cassé
            Pourtant ma rage n'a faite qu'augmenter => fait
            Qu’a part cette pièce blanche => à
            En gros, qu’on me redresse jusque ce qu’il faut => juste ce qu’il faut
            On nous apprend à se débrouiller dans la nature => nous débrouiller
            Ils ont eu tord => tort
            une poignée de blancs becS prêtS
            La rue de nuit s'était autre chose => c’était
            la chausséE
            Les barS
            des grottes glauques mais chaufféeS
            On ne tarissait pas d'élogeS avant
            la vraiE révolution
            de la chaires => chair
            tout mes frères => tous
            Des attentaTs
            Apprendre à ce servir du feu => se

            Pas mal de petites fautes. Des inversions régulières entre ça et sa. Gaffe !

            Sur le fond, niveau description, c’est plutôt complet. Sur le physique, il est suffisamment peinturluré pour en faire quelqu’un de reconnaissable. Je note quelques formulations qui tende à dire qu’il pourrait être n’importe qui, mais il y a ça. Et il y a plusieurs points originaux. Ça fait une effet plutôt curieux. Ça manque un peu d’infos sur son comportement, ses habitudes, ses gestuels, sa façon de parler, ce genre de chose qu’est pas directement visible sur une image. Enfin, il y a un « blanc comme l’acier » qui m’a bien fait bugué. L’acier, c’est plutôt gris. Pour faire blanc, t’aurais pu choisir autre chose comme l’albâtre ou l'ivoire. Sur la psychologie, un peu fouilli dans la mise en forme, un instinct de tueur à la vue du sang, mais est-ce que c’est pareil même quand on touche pas à lui où à ses potes ? Le doute subsiste. En parlant du pote, tu le décris plutôt en solitaire qui va vraiment regarder à deux fois avant d’appeler quelqu’un. Pas vraiment de pote, du coup. Pour le reste, une fibre anar’, indépendant et bourrin explosif plutôt sympa. Peut être bien de developper lesdites valeurs du bonhomme, celle pour lesquels il se bat. C’est un peu vague, là.

            Sur la biographie, je regrette une histoire avec quelques blancs. Déjà, on a ton village près du Grey Terminal. Quasiment dedans ? Sinon, c’est plus éloigné quand même. J’vois difficilement un village rester intouchable s’il est vraiment proche du Grey Terminal. Et pour la suite, on sait rarement si tu te trouves au Grey T. L’ambiance décrite me semble quand même un poil trop tranquille, mais retrouver ça que dans un petit patelin paumé, ça m’étonne.
            Premier blanc, c’est les douze premières années. On se demande si t’es pas resté douze ans enfermé chez toi, c’est quand même bizarre.

            Des amis friqués et cossus, en même temps, soit c’est des types de ton patelin et même s’ils sont plutôt solitaires, ils doivent quand même être au courant, soit c’est des types de Goa et j’vois difficilement comment on peut expliquer de les avoir en potes. Un peu crédule, les parents, pour le coup.

            Le centre de redressement, on sait pas trop où qu’il est, si même il est sur la même ile. Niveau enseignement, ça m’étonne un peu de former les gars à être des types vachement indépendants, forts et capables de survivre dans des conditions difficiles. Si les types sont des têtes dures adepte de la rébellion, ça fait un peu « leur donner les armes pour mieux se faire taper ensuite ». Ou qu’au moins, que c’est pas généraliser à tout le monde vu ton perso est son tempérament de tête de mule.

            La suite de ton évasion est assez floue. Que fais-tu concrètement ? C’est là que tu cales ta formation d’arts des rues ? Et celle d’artificier de chantier naval ? Mais quel chantier naval ? C’est pas très clair.

            Bref, des imprécisions qui rendent le tout pas totalement clair. Dommage.

            Sur le test rp, le retour en arrière est bien pensé. Je note toutefois une certaine linéarité dans le rp, dans la mesure où tout se passe sans grande anicroche. On suit le perso sans vraiment apprécier la course poursuite longue, mais peu décrite, et une infiltration d’un bâtiment du GM qui semble désert et complètement sombres vu comment tu le décris. C’est dommage. La fin est un peu bizarre. Elle a un gout d’abandon, voire de mort, dans la mesure où on laisse en suspens le destin du personnage qui peut être mort, voire jeté en prison. Cette petite bravache de l’autorité pour en arriver là, finalement ?

            Le côté solitaire face au reste du monde passe difficilement, je trouve. Un truc assez sympa dans la lutte révo/Gm, c’est qu’il y a du peuple. Et voir un seul type se jouait de toute une organisation, ça éclipse un peu le principe d’organisation de l’autre côté. Avec un perso plutôt solitaire, j’trouve que ça peut être dérangeant et forcer à trop jouer dans ce registre alors que bon, seul, c’est tout de suite beaucoup plus compliqué.


            À part ça, un style agréable et des jolies formulations.

            Ça sera un 500D.

            Bienvenue ! Bon rp ! Pluche !


            • https://www.onepiece-requiem.net/t2303-fiche-du-vieux-pludbus
            • https://www.onepiece-requiem.net/t2255-toujours-pas-six-pieds-sous-terretermine-meme
            Non mais tu fais ce qu'on te dit, et c'est tout è.é Ah ces révos...

            Bon, voici donc ton second avis (qui devait être ton premier, mais Plud' a lu et rédigé plus vite que moi...).

            Alors, déjà, on va causer un peu forme. Sur l'ensemble, c'pas mal du tout, même si j'ai trouvé ça un peu inégal entre le test et les parties descriptives de ta présentation. Tu fais pas énormément de fautes, mais y'a des petites choses récurrentes qu'il faudra faire attention à corriger. De la même manière, t'as quelques tournures maladroites qui auraient peut-être pu être évitées en te relisant avec un peu de recul ou/et en te relisant à voix haute.

            => D'abord, comme l'a souligné Plud', t'as tendance à confondre sa et ça. C'pas compliqué, pour les différencier, remplace sa/ça par cela. Si la phrase fonctionne toujours, alors tu mets ça. Sa c'est un jenesaisplusquoi possessif, donc ça manifeste l'appartenance, la possession.
            Ex : Ça va comme tu veux ? => Cela va comme tu veux ?
            Ex : Sa nuée de paillettes => La sienne. Tu peux pas dire "cela nuée de paillettes".

            => Ensuite, petite faute que je tiens à souligner parce que j'ai tendance à vouloir l'exterminer définitivement de ce forum : quand quelqu'un a tort (n'a pas raison), ça s'écrit avec un T ! è_é
            TORT !
            Nom de zut ! è.é (sinon, c'est le verbe tordre, et y'a aucun rapport !)
            Voilà, voilà ♥

            => Côté tournures maladroites, vocabulaire mal employé et cie, j'ai vachement tiqué aussi à la comparaison avec l'acier pour la blancheur de ta peau. L'acier, c'est vraiment pas blanc, c'est plutôt gris/argenté, à la limite ça brille un peu au soleil, donc à moins que t'essayes de nous dire que tu sors de Twilight, je crois que t'as pas choisi le bon mot o/
            Plus sérieusement, fais attention à la construction de tes phrases et aux tournures que tu emploies. Par exemple, à un moment, tu dis : "Ayant recouvert ma liberté, je pouvais à nouveau respirer de plein poumon."
            Là, y'a deux erreurs (en rose). La première c'est une confusion entre les verbes recouvrir (couvrir à nouveau) et recouvrer (récupérer). Quand tu écris "j'ai recouvert", c'est le verbe "recouvrir", du coup, ça fonctionne pas avec l'idée de retrouver sa liberté. Tu aurais dû employé "ayant recouvré" du verbe recouvrer. La seconde erreur vient d'une mauvaise préposition dans l'expression "respirer à pleins poumons". C'est donc à et non de.
            Voilà, ce sont de petites maladresses de ce type qui peuvent parfois entacher la lecture et rendre la compréhension difficile pour certaines tournures.

            => Toujours dans les erreurs récurrentes, attention aux temps verbaux. Généralement, tu emploies toujours le même, mais par moment, tu passes au passé sans véritable raison, et ça casse le rythme de tes phrases. Fais donc gaffe à bien conserver le présent si tu veux écrire à ce temps.

            => Concernant la mise en page et cie, t'as une sale tendance qui est de mettre des majuscules après tes points-virgules et tes deux points. Ça ne se fait pas ! On ne met pas de majuscule après ; ou : parce qu'il s'agit toujours de la même phrase. La seule exception (outre les noms propres, bien sûr), c'est pour les dialogues où tu peux effectivement mettre une majuscule après deux points, mais c'tout !
            Toujours sur la mise en page : attention aux italiques, gras et cie qui ne sont pas forcément pertinents. T'as tendance à en mettre sans que je pane bien pourquoi (comme par exemple l'italique sur le paragraphe 1 de la psycho).

            Pour terminer, une petite remarque : quand tu mets de la musique à écouter pendant la lecture de ton texte, ne mets pas des trucs avec des gens qui causent en français, c'est juste impossible de se concentrer sur ton texte x)

            Voilà, passons donc maintenant au fond ! Même si je suis d'accord avec Plud' sur l'ensemble, je vais avoir pas mal de trucs à rajouter.

            => Concernant le physique, tout d'abord, c'plutôt cool, bien qu'assez contradictoire. Tu nous dépeins un type très singulier tout en nous disant que s'il avait pas ses tatoos et cie, il serait banal. C'est un peu le principe de pas mal de monde, donc j'ai pas trouvé ça hyper pertinent. Je pense qu'en nous décrivant tout simplement un mec excentrique, on avait les infos nécessaires. Par contre, il nous manque un peu son attitude, sa démarche, sa voix, ces petits détails qui nous permettent de visualiser le personnage en situation "réelle". Pis côté détail, si tu cites des paroles de ton perso qui parle de lui-même, la 1ère personne serait préférable.
            Donc voilà, un perso sympa côté physique, avec une jolie description de tatouage, mais pas très bien structurée et avec des infos manquantes.

            => J'ai eu un peu la même impression sur la psycho. J'ai trouvé ça plutôt mal structuré. Tu nous balances des infos sur ta bio qu'on n'a pas encore lu, tu développes pas plus que ça, tu passes à autre chose... Bref, c'était pas encore tout à fait ça. Malgré tout, la base du personnage reste bonne et j'aime bien aussi le côté artiste de rue rebelle et toussa. Mais j'ai eu un peu de mal à saisir toutes les informations que tu fournis et à faire le tri.

            => Côté biographie, je suis mitigée. Y'a pas mal de choses qui m'ont fait tiquer sur le contexte. Plud' a déjà évoqué une partie de ce que je voulais dire, mais je vais quand même répéter un peu.
            Déjà, rapport au contexte, c'est flou. Tu nous parles d'un village de 500 habitants près du Grey T., mais l'ambiance colle pas des masses. A moins qu'il ne s'agisse d'un village du genre de Fuschia ? Tu ne nous précises pas tellement ce qu'il en est, donc on ne sait pas dans quel milieu tu te trouves. Ta famille est-elle riche ou pauvre ? Pourquoi ont-ils choisi de s'installer là ?
            Concernant l'évolution de ton perso, j'ai pas trouvé ça super cohérent. Je veux bien qu'il soit précoce, mais bon, de là à être un ivrogne qui fait la tournée des bars, se tatoue et se castagne tous les soirs alors qu'il a seulement 12 ans... C'est un peu exagéré. De plus, d'où ils sortent tous tes potes louches ? Dans un village de 500 personnes, je doute qu'il y ait autant de personnes dans ton genre et encore moins que vous puissiez aller faire des conneries sans que ça revienne dans les deux jours aux oreilles de tes parents. Et si vous allez ailleurs, où ça ? Le Grey T., c'est un lieu de misère, pas un endroit pour aller passer ses soirées, quant à Goa, j'doute qu'on laisse rentrer des gosses qui ont l'air d'être prêts à foutre le bordel. Bref, le contexte est bien trop flou et pas assez cohérent.

            A propos de la suite, j'aurais bien aimé un peu plus de développement autour de cette maison de correction. Où se situe-t-elle ? C'est la Marine qui gère ça ? Si tes parents ont les moyens de t'envoyer là-bas, alors ils auraient sûrement eu les moyens d'aller s'installer ailleurs, dans un coin plus tranquille où t'aurais eu de meilleures fréquentations de base, non ?
            Pis si t'es si dangereux que ça pour les autres, pourquoi les instructeurs te gardent ? Ils auraient très bien pu dire à tes parents de te récupérer, ou bien t'envoyer en taule pour la prise d'otage, ou un truc du genre. Ensuite, quant à ton évasion, comment t'y arrives ? Tu nous dis que t'as essayé plein de fois sans y parvenir, qu'est-ce qui te permet d'y arriver d'un coup ? C'était quoi ton plan ?

            Ensuite, tu nous parles d'une révolution. Tu parles de celle de Goa ? Menée par Rafaelo ? Dans ce cas, gaffe au contexte, ça se passe en 1625, et non en 1624. Si c'pas ça, tu parles de quoi alors ? Tu nous poses des éléments sans développer, on sait pas où tu es ni comment tu es arrivé là. T'es toujours avec tes potes ou t'es tout seul ? Et puis pourquoi tu rejoins la Révolution ? Comment ?

            Bref, concernant la bio, y'a une bonne base, des idées sympa, mais beaucoup trop de zones d'ombres et de choses non développées pour que tout soit cohérent. Attention à ça ou ça va te jouer des tours en RP.

            => Enfin, concernant le test RP, je disais au début que c'était inégal entre les descriptions et le test. Bah pour le coup, le test est carrément mieux que le reste. C'est mieux écrit, y'a moins de maladresses et j'ai bien aimé l'angle que tu as pris. Même si on sait pas grand chose de ta situation avant et après, ça m'a pas gêné. Le fait de raconter à l'envers était plutôt sympa, même si, concrètement, le retour au début aurait dû servir à faire une coupure "suspense" pour reprendre après ton arrestation.
            Attention quand même aux incohérences. Si t'es au milieu d'une fête nationale, ça peut pas être "un événement comme on n'en a pas vu depuis dix ans".
            La description du feu d'artifice était chouette, on sentait bien la passion du personnage et son désir de justice. En plus t'as dis paillettes *_* J'ai bien aimé aussi le "Je fonce. Ils me défoncent". Bien placé, ça sonnait bien, toussa. Bref, un test qui m'a bien plu et qui rattrape les points négatifs soulevés plus haut.

            Du coup, concernant tout ça, je vais suivre Plud' sur les 500 dorikis. Bienvenue parmi nous o/

            Voilà, t'as plus qu'à aller faire ta fiche technique et à RP ! Si t'as des questions/remarques, n'hésite pas =)
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