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L'arrêt du Convoi D'Or [PV Dandaman]

Une information cours dans les ruelles des quartiers malfamés, un convoi d'or devrais passer demain très tôt dans la journée. On dit qu'il contient beaucoup d'or mais que la garde et renforcé, il sera donc difficile de s'en débarrasser seule. J'ai une journée pour me trouver un équipier, bien que je fusse du genre à faire équipe en solo il valait bien une fois de temps en temps compter sur quelqu'un. Il me faut aussi trouver la combinaison du trésor, je ne l'aurais peut-être que le moment de l'attaque mais au moins je serais sûr qu'elle est bonne. Je partis alors à la recherche de la fameuse personne qui m'aidera pendant ma mission, à midi je n'avais toujours trouvé personne mais il valait faire vite car le temps comptait beaucoup pour ce genre de mission. Je pris une bourse de berrys à un passant et je partis manger dans un restaurant tranquille, c'est ici que j'ai trouvé une personne plus précisément un révolutionnaire qui avait besoin d'argent. Nous décidâmes d'établir la stratégie sur place car nous ne savions pas le nombre de soldat présent quand nous attaquerons, j'avais hâte d'être le moment de l'attaque. Les soldats de la marine apprendront à me connaître mais je tiens à dire que le premier de la marine qui n'ose pas m'attaquer parce que je suis une fille, je lui coupe la tête et je l’empaille pour la mettre sur la place de cette ville. Je détestais certains hommes à cause de ça justement faire de la pitié parce que je suis une femme, moi, je les tue sans aucun problème et après ils doivent se dire qu'ils sont été bien bêtes. Le reste de la journée, je m'entraînai dans un terrain vague pour l'attaque de demain mais je fessais attention que personne ne me vois pour pas qu'on puisse comprendre mais intention.

Le lendemain, 5 h 30. Cacher derrière des rochers, nous attendions le convoi d'or avec impatience on avait hâte de voir ce que contenait le coffre de la marine. Pour dire vrai, j'avais aussi envie de tuer quelques marines pour me faire une réputation de béton dans ces contrés. J'avais su que le convoi allé passer à 6 heures donc nous avions 30 minutes de répit pour réfléchir un peu à ce qu'on pourrait faire. Manque de chance pour nous le convoi arriva plus vite que prévu, on pouvait voire au loin les soldats ainsi que la charrette qui contenait l'or. Rien quand voyant cela, je m'excitais de plus en plus, par contre nous n'avions pas stratégie et il semble y avoir une bonne vingtaine de soldats si ce n’est pas plus. Je me cachai un peu mieux derrière le rocher, je sortis mon katana de mon fourreau et je regarde mon associé qui n'était pas une personne comme les autres, j'espère au moins qu'il ne me décevra pas.

« J'ai hâte de commencer le combat et de voir ce que tu vaux. Par contre sans stratégie, on est un peu short tu n’aurais pas une idée vite fait ? »


En regardant la distant qu'il y avait entre nous et le convoi, on devait avoir à peu près 10 minutes pour réfléchir sérieusement, le problème c'est que je n'aimais pas être bousculé pour établir un plan. Il faudrait peut-être tenter d'aveugler les marines en lançant une attaque vers le sol poussiéreux, ainsi nous attaquerions dans l'ombre de la poussière une tactique qui peut s'avérer dangereuse mais efficace. Quand le rideau de poussière tombe, il faut lancer une attaque puissante pour les surprendre une deuxième fois avec ce début de stratégie pour peu facilement tuer la moitié des marines présente si ce n’est pas plus.

« J'y est réfléchis vite fait et je pense que les surprendre serait ce qu'il y a de mieux pour nous deux, faire un rideau de poussière et quand il tombera, il faudrait lancer une attaque puissante, ça te va ? Mais il nous manque encore la fin, ils sont embêtants d'arriver plus tôt que prévus. Stupide marine ! »

Attaquez un convoi d'or pas loin du QG de la marine, on est vraiment les pires et les plus inconscients certainement.
      Si il y a bien une chose que Dandaman avait retenu des enseignements de son très cher mentor, c’était que pour faire une révolution, il fallait principalement deux choses : des alliés et de l’argent. Le koala était en ce moment près d’un quartier général de la marine. Il avait d’ailleurs prit le temps de visiter la base et de faire connaissance avec quelques marines. Il apprit que c’était, pour la plupart, de vrai amoureux des femmes et que surtout, ils possédaient des fioles spéciales qui leur permettaient de tripler leur force. Malheureusement, durant son voyage parmi les marines, il n’avait pu emprunter un échantillon de ce liquide. Le voilà donc, ici bas, dans les rues de la ville maritime. Certains passants s’arrêtaient parfois pour le regarder attentivement, histoire de comprendre ce qu’il était, puis traçait leur chemin avant de paraître malpoli. Dandaman quand a lui affichait un visage heureux. Il découvrait le temps de ses balades la société humaine, le travail que chacun fourni. Les grossièretés de uns étaient la plus frappantes, mais le fier gentleman n’était point toucher par les lacunes verbales de certains et se plaisaient à leur faire une leçon de moral. Etonnament, les humains écoutaient vivement le koala et promettaient à l’animal qu’il ne recommencerait plus. Un tel respect était sûrement dû à l’habit plutôt chic de notre protagoniste…Bref, alors que le jeune aventurier vadrouillait en ville, il croisa le chemin d’une petite brasserie sympathique et décida d’y faire halte afin de découvrir les joies de l’alcool. La restaurant était sobre, de la fumée était coincé au plafond et plusieurs clients mangeaient sagement leur délicieux plat. Dandaman s’en alla vers une table et commanda une douce bière. Avant même que sa commande soit exaucée, une jeune femme à l’allure dynamique s’installa à sa table. Elle semblait anxieuse, comme sur le point de demander quelques choses à notre ami. Il se trouva que c’était une pirate. Le koala avait déjà entendu parler de ces gens : des hommes ou femmes qui ont choisi de vivre une vie de hors-la-loi pour défier les loi naturels des océans. Beaucoup d’entre eux étaient les ennemies du gouvernement, donc les amis des révolutionnaires.

      La femme se prénommait Miranii. Elle portait un vêtement traditionnel et sa ceinture laissait paraître une fine lame tranchante. Plusieurs personnes furent inquiétées par sa venue, car tout dans son attitude laissait penser qu’elle était là pour un combat. Or, elle ne fit que parlementer avec le très fier gentleman auquel elle adressa une requête pour le moins…farouche ! Un convoi d’or allait être transporté de là base maritime jusqu’au bâtiment officielle posté sur le flanc est de l’île. Une opération discrète, à l’abri des regards civils…Dandaman accepta sans hésiter, trouvant enfin l’occasion rêver de gagner une belle somme d’argent.
      Les deux individus se donnèrent rendez-vous le lendemain. Le koala, plutôt matinal, arriva au lieu de destination à 5 heures. L’aube était a peine apparu. La jeune femme arriva une demi-heure plus tard, sans être en retard. Le convoie tant convoité devait passer par ce chemin à 6h30. Malheureusement, caché derrière un buisson épais, les deux hors-la-loi virent la cargaison venir un petit peu plutôt. Rien de grave. Miranii proposa alors une rapide stratégie qui ne convainquit que très peu le rusé Dandaman.


      - Ecoutez moi. –dit-il en chuchotant-. J’ai une meilleure idée. Nous devrions les laissés passer. Une fois fait, vous les attaquerez par derrière. Ils s’attendront sûrement à une attaque surprise de l’arrière, ils ne sont pas bêtes. L’escouade de soldat se tournera alors vers vous, Miranii, et seront heureux de voir que vous êtes seul. Avant que vous ne soyez confronté à une trop grande attaque, j’interviendrais pour une seconde attaque surprise par l’arrière encore une fois. Ils s’attendent à se faire attaquer par derrière une fois…pas deux. Comprenez vous ? Nous allons diviser par deux leurs forces afin d’affronter un bataillon moins important et surtout désorganisé.

      Le temps qu’il annonce la stratégie, le convoi approchait à grande vitesse.

      - Je dois aussi vous précisez que certains d’entre eux possèdent une quantité de liquide qui triple leur force. Ne les sous-estimez pas.

      Dandama, petit koala en lunette noir, sembla dès alors très sérieux et compétent. Mais Miranii devait encore choisir quelle stratégie adoptez. Dandaman se tenait près.



    Dernière édition par Dandaman le Ven 25 Mar 2011 - 15:22, édité 1 fois
      Je continuais de fixer le convoi qui s'approchait de plus en plus quand mon cher coéquipier se mit à parler, j'écoutai attentivement ce qu'il me dit et je souris. Tandis que sa deuxième phrase me fit perdre mon sourire, ces marines utilisaient des potions pour devenir plus fort… On verra bien qui sera le plus fort entre moi et Dandaman et les marines avec leurs potions, je n'étais pas impressions parce qu'ils possédaient bien au contraire. De plus la stratégie de mon ami me plut beaucoup, on allait voire à quel point certains hommes pouvaient être bêtes et pensé qu'à ça. Sortant mon katana de son fourreau, je portai la lame à ma bouche et je la léchai du bout de la lame, on pourrait bien me prendre pour une folle mais l'idée d'avoir l'argent dans ce coffre me plaisait beaucoup même si tuer est encore mieux.

      " Dandaman, nous prenons ta stratégie, elle me plaît beaucoup."


      Mes yeux rouges n'allaient plus quitter ce convoi qui continué d'avancer à un rythme régulier sans s'arrêter, j'était prête à agir à tout moment, j'étais prête et j'étais excité. Il valut que quelques minutes pour que le convoi d'or dépasse le rocher où nous étions cachés depuis plus d'une demi-heure, je rangeasse vite mon katana dans mon fourreau et souriant j'abaissai un peu les manches de mon kimono. Je sortis du rocher et je fis exprès de faire du bruit pour qu'ils s'arrêtent, ce qui se passa justement. À peine, ils se retournèrent que les marines louchèrent sur la vue que leur offrait ; bien sûr j'avais gardé une tenue descente je ne pouvais quand même pas me mettre nue pour eux. Ils étaient tous tourner vers moi aucun ne bougea, enfin si un s'approcha de moi suivit de quelques autres qui se mirent à me parler.

      "Alors jolie, tu es perdu ?"


      Les marines aimaient à ce point les femmes cela en devenait presque ridicule, j'avais une envie de rire mais je devais me retenir pour que le plan fonction sans problème. Puis une petite idée me traversa la tête, je souris machinalement et les marines me regardèrent un peu étonner, je sais que cela ne fessait pas partir de la stratégie de mon compagnon mais je sens que ça pourrait être utile.

      "Non mais je voulais simplement vous rencontrez car vous avez une chose que j'aimerais bien goûter, votre potion."

      Ils furent surpris pas ma réponse et ils se regardèrent l'un l'autre, je sentais que si je ne fessais rien je n'allais pas avoir de résultat, je m'approchai alors de l'un d'eux et je me collai bien à lui, le regardant avec des petits yeux de chiens. Ne pouvant résister le marine sortit de sa poche une petite fiole et il me la tendit, je la pris alors et je fis signe à Dandaman de sortir de sa cachette pour pouvoir commencer l'attaque, cela va devenir intéressant. Je me reculai de quelques pas à leur plus grande surprise et je remontai mon kimono, changeant de regard, posant ma main sur le fourreau, j'étais prête à commencer.
          Dissimiler derrière un rocher à peine plus grand que lui, le koala laissait sa partenaire divertir la marine tandis que ce dernier profitait de leur inattention pour se rendre devant la cargaison. Il se faufila sans bruit parmi les buissons et apparut brusquement sur le chemin. Face à lui, deux marines gringalet tournés vers l’arrière, qui regardait la mystérieuse jeune femme jouer au jeux de la séduction. Dandaman assomma les individus d’un bref coup de bâton dans la nuque. C’est alors que les choses sérieuses commencèrent. Miranii avait soudainement reculé et brandit son arme, faisant comprendre à l’escouade officielle que ses intentions ne se limitaient pas à un léger strip-tease. Le plus haut gradé ordonna à ses troupes de se divisaient en deux groupes distincts afin de faire face à l’ennemi. Son ton, plutôt sobre et léger, laisser penser qu’il ne craignait en aucun cas l’attaque d’une femme en kimono….et encore moins celle d’un koala en costard. Il en était tout autre pour ses hommes, qui montraient une grande nervosité et surtout une volonté de fer d’en découdre. C’est comme ça que notre protagoniste comprit que le combat le plus ardu allait se passer contre ces quelques hommes. Il avait en face de lui 10 hommes armés de sabre et de fusil. Le chemin, droit et sans anomalie, était parfait pour une zone de tire. L’animal était en position défavorable face aux tires ennemies. De l’autre coter, sa partenaire se trouvait face à 8 hommes. Les deux derniers étaient déjà aux sols, assommés aux préalables par le koala qui avait ainsi annoncé les hostilités.

          Adjudant : Nous sommes le matin. Evitez donc de réveiller l’île.

          Dandaman s’avança de quelques pas, forçant les marines à poser le doigt sur la gâchette.

          « Veillez excuser une tel hostilité, mais il se trouve que le contenu de ce coffre m’ait important. »

          Tandis que le koala avançait encore, le chef de l’escadrille ordonna le tire. Avant même que l’ordre soi prononcé, Dandaman se propulsa vers le haut à l’aide de sa canne. Il atteignit une hauteur admirable de 6 mètre et mélangea ainsi sa silhouette au soleil encore bas dans le ciel. Les soldats levèrent les yeux par réflexe et furent éblouis par les rayons matinaux de cette belle journée. Ils ne purent visés leur ennemie et durent baisser les yeux. Puis, sachant pertinemment qu’un koala ne volait pas, ils cherchèrent leur cible afin de la viser. Ils mirent un temps suffisamment long pour s’apercevoir que le fier gentleman avait atterri dans leur rang, prêt à les frappés de son bâton. Mélangé à eux, le révolutionnaire savait qu’ils leur étaient impossibles d’utiliser leurs armes à feu, de peur de toucher d’une balle perdu un camarade. Les marines ne pouvaient qu’utiliser leur sabre….seulement fallait-il d’abord les dégainer et abandonner ainsi leurs armes à feu. Autant dire qu’une série de coup de bâton allait tomber. Les figures des soldats n’étaient point épargnées tout comme leur partie génital ou encore leur jambe. Ils tombaient un par un tandis que le désordre régner…

          Quand était-il de la jeune femme ? L’adjudant avait tout yeux pour elle et semblait se désintéresser de l’affrontement qui faisait rage. Il était positionné dans le chariot, dans une position plutôt surélevé et riaient de l’imprudence de la fille.

          Je fixais les marines qui étaient face à moi encore étonner de mon changement de caractère, des bruits de l'autre côté du convoi se firent entendre, Dandaman devait avoir commencé les hostilités. D'un coup, entendant un bruit je vis un koala volant, mon coéquipier avait fait un saut extraordinaire ce qui attira aussi l'attention de mes adversaires, ce qui me déplut un peu. Je n'aimais pas mes ennemis regardent ailleurs alors que je suis en face d'eux, je ronchonnai vite fait entre mes dents et je lançai directement l'attaque. Quand ils entendirent que j'avais bougé, ils se retournèrent à toute vitesse mais j'étais bien plus rapide qu'eux donc au moment ou ils s'y attendaient le moins, je frappai. Deux marines volèrent pour ensuite laissaient apparaître une entaille le long de leurs torses tandis que le sang se mit à couler, encore une fois j'allais salir mes habits mais cette fois, j'avais une bonne raison. Les deux hommes tombèrent derrière moi tandis que les autres me fixaient fort étonner par ma performance, ils semblaient m'avoir sous estimé complètement. Puis ma tête se tourna vers cet homme qui n'arrêtait pas de me fixer avec un air amusé qui avait changé à la vue des deux hommes au sol, il s'agissait de l'adjudant mais pourquoi les hommes étaient aussi bêtes quand il s'agit de femme ? Je crois que je vais leur apprendre une bonne leçon de savoir vivre pour m'avoir sous-estimé ainsi puis je me rappelai de la fiole que j'avais dérobé plutôt sous le nez d'un marine, encore un homme qui avait été assez bête pour me la donner. Je la sortis de ma ceinture de kimono pour la fixer un peu de plus près, je n'allais pas en boire car je n'aimais pas me battre en trichant alors je la jetai au sol pour qu'elle se fracasse, laissant son liquide se déverser dans le sol. Mes yeux rouges se posèrent sur les hommes, un sourire qui laissait présager rien de bon apparue sur mon visage, passionnant mon katana en face de moi, je le ramenai à ma bouche et je léchai le sang qui était dessus. Un regard répugnant se lit sur le visage des hommes qui me fixaient, pourquoi n'aimait-il pas cette si jolie couleur qui leur allait si bien mort ? Puis je les fis se regardaient entre eux, leurs mains partirent dans leurs poches et sortirent la même fiole qui venait d'exploser au sol, je les regardai faire mais je ne devais pas rester sans rien dire, il valait que je les empêche d'en boire. Je baissai alors mon katana pour le mettre le long de mon corps, ma tête se baissa aussi fessant tomber quelques mèches devant, les hommes étonnaient de ma réaction me regardèrent faire, j'avais réussi à détourner leurs attentions mais s'ils ne bougeaient pas, ils allaient s'en prendre une. Je commençais à me concentrer, mon esprit se vidait de toute pensée futile, l'image d'un animal sauvage apparaissait dans ma tête, celle d'un tigre. L'adjudant se releva immédiatement, il sauta au milieu de ces soldats et il attrapa une des armes, il la pointa vers moi et me tira dessus, bougeant un peu, j'y étais presque, je me pris la balle dans mon bras. L'adjudant jura entre ces dents et cria sur ses soldats.
          "Vous attendez quoi pour tirer ? !"


          Il avait senti que ma réaction était mauvaise pour elle mais il avait réagi trop tard, quelques coups de feu se firent encore entendre, enfin je relevai la tête. Mon regard n'était pas le même que tout à l'heure, il était assoiffé de sang, j'avais faim, je n'étais plus humaine, j'étais tigre. Prononçant tout bas cette phrase, je fis un peu pâlir l'adjudant.

          "L'illusion du Tigre."


          Mon corps bougea, je chargeai sur les hommes leur montrant directement mon katana, je frappai dans le tas sans avoir de plan, je fis bouger mon arme au rythme de mes pas, un tigre enrageait été maintenant sur le champ de bataille. Certains ce prirent des coups, d'autre tombèrent et d'autre encore sortaient leurs armes pour parer mes coups. Des entailles sur mon kimono apparurent sous certaines attaques, je n'avais pas peur, je me défendais sans problème. Maintenant quand est-il de mon coéquipier ?
              « Voilà qui est embêtant. »

              Cette phrase résumait bien les choses. Le combat avait bien débuté, dans le sens que l’espérait le fier koala, seulement, après avoir mit au tapis cinq hommes, les autres commencèrent à prouver qu’ils étaient des hommes de l’armée. Bravant leur nervosité pour s’organiser, il dégainèrent leurs sabres et entourèrent l’ennemi. Leur tactique était simple : encerclé l’animal pour ensuite l’attaqué de toute part sans lui laisser la moindre chance. C’était ingénieux et surtout cela semblait poser problème au brave révolutionnaire qui, malgré la situation, restait serein et faisait tourner son bâton autour de sa main. Plusieurs idées lui vinrent alors en tête. Il pouvait encore user de sa technique acrobatique pour s’échapper, mais il préférait l’originalité. L’autre solution consistait à foncer sur un des soldats afin d’engager le premier le combat. Mais il risquait de se faire embrocher par les quatre autres. Vint alors la meilleur solution : profiter de la stupidité de ces marines. Ces derniers, au lieu de tirer avantage de leur situation, décidèrent d’attaquer le koala à eux cinq. Leurs sabres coupèrent l’air de haut en bas vers le corps de Dandaman. Sa petite taille forçait ses adversaires à orienter leur attaque vers le sol. Les cinq lames ne rencontrèrent aucun corps et finirent leur course dans le sol. Le bruit de l’acier se fit entendre ,puis, au milieu des pointes des sabres, était fièrement planté le bâton du koala qui tenait parfaitement l’équilibre sur celui ci. Son agilité était assez stupéfiante mais pas si anormal. Vivant depuis sa naissance dans une forêt, il avait appris instinctivement à tenir en équilibre sur les branches, à se balader d’arbre en arbre…l’acrobatie, sa le connaissait. Tandis qu’il tenait verticalement debout d’une patte sur sa canne, il sauta par-dessus les marines pour sortir de leur piège. Puis, profitant de leur bref regroupement, il tenta une attaque inhabituelle.


              « Gatling Rod !! »

              Il tapa de la pointe de son bâton les corps des cinq marines à une vitesse suffisante pour que l’on ait l’impression de voir plusieurs exemplaires de cette arme. Les coups portaient était assez violent et coupèrent la respiration de certains, tandis que d’autre se prirent très simplement l’attaque en pleine poire. L’escouade était au sol, plus rien ne le séparait de l’adjudant. Ce dernier était d’ailleurs salement occupé par l’allure démoniaque de la partenaire de Dandaman. Notre protagoniste était assez frigorifié par l’allure de la jeune femme qui n’hésitait pas à abattre d’un coup de katana ses opposants. Le koala se refusait à une telle tuerie et préférait simplement assommer ses quelques adversaires.

              « Quelle soudaine violence. »

              Il sortit de sa poche une fine feuille d’eucalyptus qu’il ingurgita, sans vraiment vouloir par la suite agresser de dos le haut officier.
              Je continuais de frapper, je ne me laissais pas faire et mes adversaires tombaient un par un comme si on voyait une nuée de mouches s’écrasaient au sol. Aucun n'arrivait à m'arrêter mais je m'épuisais un peu, il valait bien un peu suer pendant un combat, c'est comme le sport. L'adjudant ne me quittait pas un moment des yeux, restant bouche bée devant mes coups et devant les corps de ces amis marines. J'avais bien envie de rire à sa tête mais en plein combat cela n'était pas le mieux, en même temps il n'avait qu'à pas se décontracter à ma vue, tout ça à cause d'une poitrine. Enfin le dernier soldat tomba au sol me laissant seule face à l'adjudant, j'avais bien envie de le tuer maintenant mais j'avais besoin de lui pour pouvoir ouvrir le coffre. Je jetai un coup d’œil à mon coéquipier pour voir s'il en avait fini et apparemment oui, mon regard changea pour montrer que ma technique était bien finie. Je rangeai mon katana dans son fourreau et je m'approchai du haut gradé, il se mit à reculer de quelques pas sous la peur qui lui avait pris d'un coup. Je l'attrapai par le col de sa veste et je lui mis une droite dans la figure avant de le coller au convoi, je lui souris et je lui demandai.

              « Dit moi le code pour ouvrir ce coffre. »


              Bizarrement ma phrase le fit sourire et il sortit son épée de son fourreau, il comptait m'attaquer à bout portant, je souris et j’attrapai sa main. Je la serrai pour le forcé à lâcher son épée ce qui du faire, je mis ma tête près de son cou et je lui léchai la nuque en lui disant ces mots.

              « Si tu ne veux pas me le dire, je pense que ton sang me donnera plaisir. »


              Je le sentis un peu trembler et je savais qu'il allait nous donner le code, alors d'un signe de la main j’appelais Dandaman pour qu'il me rejoigne. Je ne l'avais pas vu combattre mais vu que tous les marines étaient au sol, je pouvais en déduire qu'il est un grand combattant mais qu'il était aussi trop gentil avec ces adversaires. Je les voyais encore bouger sous la douleur de ces coups, il les avait laissés en vie ce qui peut-être pourrait un jour lui coûter la vie mais qui sait peut-être qu'il survivra plus longtemps que moi.
                  Sauvage et sanguinaire. Deux mots qui définissaient admirablement l’esprit combatif de Maranii, qui avait littéralement tué ses adversaires sans même penser à autre chose que de goûter à leur sang. Le combat s’était fini en un étrange contraste. D’un coté, des hommes gémissant de douleur, mais vivant et peu fier de s’être fait battre par une peluche. De l’autre, des cadavres gisant dans leur liquide rougeâtre qui s’éparpillaient sur le sol maintenant lugubre. Il n’en restait plus qu’un et c’était ce cher adjudant qui pâlissait devant son ennemie pourtant féminine. Son manque d’élégance envers la gente opposé lui avait valu cette situation peu glorieuse. Il ne savait pas y faire avec les femmes ce gars là. Dandaman passa à coter des quelques soldats assommés et s’en alla vers le chariot afin d’y rejoindre sa partenaire. L’homme du gouvernement était tremblant, il ne serait pas étonnant de le voir mouiller le pantalon tellement le regard de la sauvage guerrière lui glaçait le sang. Elle était incapable de pitié, sans doute poussé par un passé douloureux…Mais rien ne lui donnait le droit de retirer la vie à tant d’homme. Certes, le koala suivait les principes révolutionnaires de son mentor, mais jamais celui-ci n’avait parlé de massacre. Une révolution ne se fait pas obligatoirement par la violence. Des sacrifices sont certes nécessaires, mais le plus important est d’allumer cet esprit de liberté et de rébellion engouffré dans l’âme de chaque homme. L’animal sauta sur le chariot, surplombant quelques peu les deux individus et regarda le coffre verrouillé. Un code ? Non. Certes, il y avait beaucoup d’argent dans ce coffre mais la marine n’allait pas se donner la peine d’utiliser un système de code pour transporter un tas de billet durant un court chemin. Dandaman, sans un mot, sauta près de l’adjudant immobile et retira un trousseau de clé de sa poche. Seulement quatre clé, ça allait être du rapide.

                  « Voulez vous le laisser en vie ? J’ai besoin qu’il fasse passer un message pour moi. »

                  Le koala mit le bout de sa canne sous la gorge du marin.

                  « L’ami, la volonté du Révolutionnaire est intact. »

                  Mystérieuse parole que voilà. Encore une chose que lui avait enseigné son maître ? En tout cas, son ton peu provocateur mais sage lui valut d’être écouté. L’adjudant semblait soudain songeur et sa peur disparut. Il avait comprit que c’était un message pour ses supérieurs. Le koala retourna dans le chariot et ouvrit le coffre…voilà une belle somme à investir.