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[Suite de Engagez-vous, rengagez-vous qu'ils disaient ! Bonne lecture !]
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- Allez on se bouge bande de fillettes ! Si vous êtes venus ici pour faire plaisir à papa maman et vous la péter devant vot' copine, FOUTEZ-MOI LE CAMP BORDEL !
Garry Cooper, "Le formateur". Le genre de mec qu'y fallait pas contredire. Il était Caporal, mais même en étant Commandant il fallait mieux l'écouter et suivre ses consignes. Ce type était formateur, il formait, cherchez pas plus loin. Au BAN, c'était le gars qui vous aura fait endurer maintes souffrances physique, qui vous aura enseigné une discipline de fer, et qui vous aura forcé à avoir confiance en votre groupe d'intervention. Et ici, à l'entrée du BAN, c'était le mec qui vous aura empêché d'intégrer l’Élite.
- Ici, c'est pas fait pour les lopettes comme vous ! Si vous pensez que vous allez réussir, VOUS VOUS FOUTEZ LE DOIGT DANS L’ŒIL.
En fait, le Caporal Cooper formait plutôt les oreilles à supporter ses hurlements. Il ne savait pas parler : il gueulait. Comme tout bon instructeur qu'on rencontre pour la première fois ! Son passe-temps : traumatiser les recrues. Selon lui, c'était l'unique moyen de savoir si elles valaient le coup de rester.
- J'vais voir si vous avez le cran de tenir ici, moi ! J'vais voir si vous êtes aptes à survivre dans notre section, moi ! J'VAIS VOUS DÉGAGER A GRAND COUP DE PIED AU CUL, MOI !
Ce type, il devait être payé au nombre de recrues virées... Ou au nombre de soldats envoyés à l'infirmerie... Enfin, les deux options devaient se recouper à un moment.
- On va faire ça simplement, le plus con d'entre vous comprendra ! Vous allez avoir une série de tests physiques divers et variés ! Si à UN SEUL MOMENT l'un d'entre vous baisse le rythme, même d'un quart de poil, il DÉGAGE immédiatement !
Il dévisagea toutes les personnes présentes, et s'arrêta sur l'une d'entre elles :
- Toi par exemple, FOUS-MOI LE CAMP !
- Hein quoi ? Mais j'ai rien fait !
- Dégage ! On ne me contredit JAMAIS ! T'as pas de bol, t'es l'exemple du groupe, t'as rien fait de mal, mais tu dégages quand même !
Il attendit que le pauvre gars se fasse reconduire au bac par les soldats chargés de surveiller l'entraînement, et reprit :
- Et ça, c'était pour vous montrer que j'en ai rien à battre de vous, et que si je veux vous dégager, JE VOUS DÉGAGE !
Il ordonna à tous de le suivre vers un terrain de course.
- Ok, c'est pas compliqué, vous êtes venus avec des armes pour vous la péter, genre "moi j'ai mon papa qui m'a donné des trucs brillants", eh bah vous les gardez sur vous ! Tout le monde court, tout le monde à la même vitesse, BOUGEZ-VOUS BANDE DE CHIFFES MOLLES !
Toutes les recrues se lancèrent sur la piste, certains allant plus vite que d'autres.
- Ok z'avez pas bien compris, toi, toi et toi, fit-il en désignant les trois qui s'étaient détachés en avant du groupe, vous dégagez je veux pas vous voir ici ! Quand je dis tout le monde à la même vitesse, c'est pas pour vous voir faire du zèle !
Heureusement, Alrahyr, alourdi par son bouclier et ses trois sabres qu'il avait emportés, était plutôt au milieu de la masse...
- Vous êtes une centaine ce matin, à la fin de cette épreuve vous serez cinquante ! C'est vraiment super simple, même pour des abrutis comme vous : les cinquante premiers à ralentir...
Il s'arrêta brusquement et en désigna un du doigt :
- TOI, TU ME FOUS LE CAMP !
Puis il reprit :
- Les quarante-neuf premiers à ralentir, ne serait-ce que d'un chouia, il sont virés ! Comme votre camarade à l'instant ! Autrement dit, si vous voulez continuer, va falloir être dans la meilleure moitié !
Et ça continua comme cela pendant plusieurs heures. Cooper ne s'arrêtait pas de gueuler sur tout le monde, jamais à cours d'insultes. Il dégageait régulièrement tous ceux qui ralentissaient, et faisait ensuite accélérer le peloton. Et ceux qui ne suivaient pas, il dégageaient à leur tour. Alrahyr fatiguait rapidement avec tout son bazar d'armes sur lui : tous ceux qui en portaient avaient déjà été dégagés par manque de vitesse. Mais il se rappela son but, et força encore et encore.
- Ok, continuez ! Maintenant vous êtes plus que cinquante, et statistiquement vous êtes un peu moins des lopettes que le groupe initial ! OUAIS J'AI UTILISE UN MOT COMPLIQUE, ET ALORS ? Pour la peine, vous continuez encore à courir, et vous vous arrêterez quand j'en aurai donné l'ordre !
Le jeune homme était épuisé. Alors, il se souvint des mots de Nayami : Deviens plus fort. Il n'avait pas oublié cela, et entendre sa voix dans ses pensées lui redonna la force de maintenir le rythme. Cooper prit les fiches d'inscription des recrues encore présentes et commença à les commenter, une par une. Puis il arriva à celle d'Alrahyr :
- SHINTARO KURODA !
- Oui mon Caporal !
- Qui m'a foutu un abruti pareil, courir avec ses armes, tu veux frimer hein ?
Mais merde, c'est lui qui avait dit de les garder !
- Non mon Caporal !
- ALORS POURQUOI TU LES AS ENCORE ?
- Je respecte vos consignes mon Caporal !
- Hein ? Tu critiques mes ordres maintenant ? POUR LA PEINE TU VAS CONTINUER A LES PORTER !
Mais !! C'était quoi son problème à ce mec ?
- BOBBY LOKDU !
- Oui mon Caporal !
- C'EST QUOI CA, STYLE DE COMBAT "INDÉTERMINÉ" ?
- ...
- SI TU SAIS PAS TE BATTRE? TU DÉGAGES !
Mais c'était un grand malade !
- Ok arrêtez-vous ! Maintenant qu'on a fait le tri de base, que vous êtes une quarantaine, on va passer au vrai test ! A partir de maintenant, je vais avoir la gentillesse de ne plus vous virer pendant les épreuves ! A la place, je vous noterai, et à la fin de la journée, vous serez appelés ! Soit vous avez le niveau et vous entrez dans l’Élite, soit vous DÉGAGEZ !
Décidément, il avait un problème avec ça ce mec...
- Parmi ceux qui resteront, vous pourrez être directement promu Caporal, voire Sergent pour les exceptions, en fonction de vos résultats ! ALORS MAGNEZ VOUS LE FION !
Cette journée allait être vraiment, mais alors VRAIMENT très longue...
- Ici, c'est pas fait pour les lopettes comme vous ! Si vous pensez que vous allez réussir, VOUS VOUS FOUTEZ LE DOIGT DANS L’ŒIL.
En fait, le Caporal Cooper formait plutôt les oreilles à supporter ses hurlements. Il ne savait pas parler : il gueulait. Comme tout bon instructeur qu'on rencontre pour la première fois ! Son passe-temps : traumatiser les recrues. Selon lui, c'était l'unique moyen de savoir si elles valaient le coup de rester.
- J'vais voir si vous avez le cran de tenir ici, moi ! J'vais voir si vous êtes aptes à survivre dans notre section, moi ! J'VAIS VOUS DÉGAGER A GRAND COUP DE PIED AU CUL, MOI !
Ce type, il devait être payé au nombre de recrues virées... Ou au nombre de soldats envoyés à l'infirmerie... Enfin, les deux options devaient se recouper à un moment.
- On va faire ça simplement, le plus con d'entre vous comprendra ! Vous allez avoir une série de tests physiques divers et variés ! Si à UN SEUL MOMENT l'un d'entre vous baisse le rythme, même d'un quart de poil, il DÉGAGE immédiatement !
Il dévisagea toutes les personnes présentes, et s'arrêta sur l'une d'entre elles :
- Toi par exemple, FOUS-MOI LE CAMP !
- Hein quoi ? Mais j'ai rien fait !
- Dégage ! On ne me contredit JAMAIS ! T'as pas de bol, t'es l'exemple du groupe, t'as rien fait de mal, mais tu dégages quand même !
Il attendit que le pauvre gars se fasse reconduire au bac par les soldats chargés de surveiller l'entraînement, et reprit :
- Et ça, c'était pour vous montrer que j'en ai rien à battre de vous, et que si je veux vous dégager, JE VOUS DÉGAGE !
Il ordonna à tous de le suivre vers un terrain de course.
- Ok, c'est pas compliqué, vous êtes venus avec des armes pour vous la péter, genre "moi j'ai mon papa qui m'a donné des trucs brillants", eh bah vous les gardez sur vous ! Tout le monde court, tout le monde à la même vitesse, BOUGEZ-VOUS BANDE DE CHIFFES MOLLES !
Toutes les recrues se lancèrent sur la piste, certains allant plus vite que d'autres.
- Ok z'avez pas bien compris, toi, toi et toi, fit-il en désignant les trois qui s'étaient détachés en avant du groupe, vous dégagez je veux pas vous voir ici ! Quand je dis tout le monde à la même vitesse, c'est pas pour vous voir faire du zèle !
Heureusement, Alrahyr, alourdi par son bouclier et ses trois sabres qu'il avait emportés, était plutôt au milieu de la masse...
- Vous êtes une centaine ce matin, à la fin de cette épreuve vous serez cinquante ! C'est vraiment super simple, même pour des abrutis comme vous : les cinquante premiers à ralentir...
Il s'arrêta brusquement et en désigna un du doigt :
- TOI, TU ME FOUS LE CAMP !
Puis il reprit :
- Les quarante-neuf premiers à ralentir, ne serait-ce que d'un chouia, il sont virés ! Comme votre camarade à l'instant ! Autrement dit, si vous voulez continuer, va falloir être dans la meilleure moitié !
Et ça continua comme cela pendant plusieurs heures. Cooper ne s'arrêtait pas de gueuler sur tout le monde, jamais à cours d'insultes. Il dégageait régulièrement tous ceux qui ralentissaient, et faisait ensuite accélérer le peloton. Et ceux qui ne suivaient pas, il dégageaient à leur tour. Alrahyr fatiguait rapidement avec tout son bazar d'armes sur lui : tous ceux qui en portaient avaient déjà été dégagés par manque de vitesse. Mais il se rappela son but, et força encore et encore.
- Ok, continuez ! Maintenant vous êtes plus que cinquante, et statistiquement vous êtes un peu moins des lopettes que le groupe initial ! OUAIS J'AI UTILISE UN MOT COMPLIQUE, ET ALORS ? Pour la peine, vous continuez encore à courir, et vous vous arrêterez quand j'en aurai donné l'ordre !
Le jeune homme était épuisé. Alors, il se souvint des mots de Nayami : Deviens plus fort. Il n'avait pas oublié cela, et entendre sa voix dans ses pensées lui redonna la force de maintenir le rythme. Cooper prit les fiches d'inscription des recrues encore présentes et commença à les commenter, une par une. Puis il arriva à celle d'Alrahyr :
- SHINTARO KURODA !
- Oui mon Caporal !
- Qui m'a foutu un abruti pareil, courir avec ses armes, tu veux frimer hein ?
Mais merde, c'est lui qui avait dit de les garder !
- Non mon Caporal !
- ALORS POURQUOI TU LES AS ENCORE ?
- Je respecte vos consignes mon Caporal !
- Hein ? Tu critiques mes ordres maintenant ? POUR LA PEINE TU VAS CONTINUER A LES PORTER !
Mais !! C'était quoi son problème à ce mec ?
- BOBBY LOKDU !
- Oui mon Caporal !
- C'EST QUOI CA, STYLE DE COMBAT "INDÉTERMINÉ" ?
- ...
- SI TU SAIS PAS TE BATTRE? TU DÉGAGES !
Mais c'était un grand malade !
- Ok arrêtez-vous ! Maintenant qu'on a fait le tri de base, que vous êtes une quarantaine, on va passer au vrai test ! A partir de maintenant, je vais avoir la gentillesse de ne plus vous virer pendant les épreuves ! A la place, je vous noterai, et à la fin de la journée, vous serez appelés ! Soit vous avez le niveau et vous entrez dans l’Élite, soit vous DÉGAGEZ !
Décidément, il avait un problème avec ça ce mec...
- Parmi ceux qui resteront, vous pourrez être directement promu Caporal, voire Sergent pour les exceptions, en fonction de vos résultats ! ALORS MAGNEZ VOUS LE FION !
Cette journée allait être vraiment, mais alors VRAIMENT très longue...
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