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Civil's memory of a sailor [PV Alheïri S. Fenyang]

Spoiler:

Karate Island, une île de combattants dans la mer de South. On disait que les professionnels des arts martiaux venaient de là, où des dojos naissaient comme des champignons. Mais tombaient comme des mouches. Car la rivalité était constante, à ce qu'on racontait, et souvent il était dur de s'y tailler une place sans devoir faire écouler le sang. On racontait également que les femmes tout comme les hommes pratiquaient le Karaté universel de l'île. C'était l'endroit rêver pour celles voulant se défaire des séniles pervers avec les bases d'un bon cours d'auto-défense : car les touristes étaient bienvenus sur l'île, pour apprendre son art, tant qu'il payait pour la merde qu'ils enseignaient. Il faut le dire, plusieurs escrocs roulaient sur l'or grâce à des billets bien placés, des sbires musclés, une façade de dojo trop belle et une petite parole facile et enchanteresse.
Mais la réputation restait tout de même inchangé, l'île était un point de départ plus qu'intéressant pour les prochains spécialistes des combats au corps du monde nouveau. Et étrangement, Old Crow n'y avait jamais mis les pieds, sûrement car on le lui interdisait : « Elle deviendra plus violente, et ça, pour l'image de Hook, ça s'ra pas bon, disait la doyenne de l'île. »

Mais Crow était une grande fille, et elle avait droit de naviguer. Elle prit même plusieurs précautions, et partit de nuit. Elle esquivait instinctivement la pensée de son retour à son île, histoire d'oublier momentanément son prochain châtiment pour sa fuite de gamine.
Cependant, il était facile de deviner que c'était pour la protéger qu'on lui empêchait cela, pour empêcher le malheur de la frapper de nouveau. Son temple était souillé par la douleur, le sang et la mort. Mais ce que semblait ignorer plusieurs, c'est que la femme meurtrie n'était plus la même avant la mort de son fils, et elle avait un caractère assez explosif pour se démerder. Aussi têtue qu'un âne, elle ne pouvait que s'attirer de gros problèmes, et ne pouvait que les régler ; c'est pourquoi qu'on s'y attachait. Bref, elle avait des alliés un peu partout dans South Blue, souvent des compagnons de tavernes.
Et elle avait un de ses punchs protecteurs, mon Dieu !

Elle débarqua tôt dans la matinée, la bouche sèche. Après nouage de sa barque, elle se dirigea d'un pas lent vers la première taverne du coin. Sur Karate Island, qui était parsemé de villages tous plus étranges les uns que les autres, une fébrilité tangible flottait dans l'air. Crow la humait, heureuse de pouvoir peut-être se trouver un compagnon de combat, et lui mettre la pâtée. On disait qu'il était simple de déclencher une bagarre générale, l'ego des habitants ultra-susceptibles étant fragile comme jamais. Déjà, la belle s'en craquait les jointures, car elle joindrait sûrement l'utile à l'agréable dans les heures qui suivraient : elle se délirait les muscles tout en écrasant du poing quelque ahuris. Mais avant, elle devait se requinquer le gosier ! Et vite vite, la première taverne !


« Comment ça, il y a pas de saké dans ce patelin, Baka ?! »

« Madame, l'alcool est mauvais pour l'âme. Il ne permet pas de régulariser le Ki et... Enfin, je vous proposes cependant ce merveilleux virgin drink, fait maison pour... »
« Baka ! Mets-toi les où que j'pense ! »

Old Crow aggrippa le col du barman, le passant au dessus du comptoir et l'écrasant contre la table la plus près. Le bois, peu solide, s'écrasa sous le poids du pauvre homme. Bien sûr, il aurait put se défendre si il ne s'était pas douté que la belle n'est été aussi vive et puissante. De plus est, Crow était en colère, ce qui décuplait sa puissance furibonde. En gros, le pratiquant du karaté était sonné et inapte à continuer son combat. Mais restait encore les autres clients, trois étudiants vus leurs habits et leurs ceintures (jaune, bleue, bleue) qui s'entendait pour défendre l'honneur de l'établissement. Crow les attendait de pied ferme, sachant se défendre et ne demandant que trois sacs de chair comme passe-colère.

Ce fut la jaune qui se précipita la première contre la muraille qu'était les poings de Crow. Elle enchaîna deux coups de pieds aisés et imprécis, mais Crow l'envoya paître plus loin, dans le décor, au lieu où ses amis se trouvaient, d'un bon coup de poing dans la figure. Une jaune... Nah, pour pour elle ! Elle voulait de quoi de consistant. C'est pourquoi elle fit signe au deux autres de venir en choeur, et de l'attaquer avec rage. Ils s'exécutèrent.
Ils devaient être habitués de pratiquer ensemble, car tout deux savaient frapper, associant bien leurs coups en duo. Crow les esquiva, mais un pied doublé lui frappa le flanc, et elle dut se ressaisir. Elle enchaîna alors, envoyant deux droites bien senties sur ces larves du bas de l'échelle alimentaire. La première manqua, mais la seconde, quasi-cachée dans l'ombre de la première, effondra le premier. Il voulut se relever mais Crow l'acheva d'un coup de pied. Son acolyte ne manqua pas de faire pleuvoir sa rage sur la belle, qui affronta l'avalanche en réduisant la distance entre elles. Crow ne sentit ainsi presque rien et put enchaîner d'un puissant genou dans le ventre. Le souffle coupé, la dernière bleue ne put riposter lorsque la belle enchaîna d'un coup de pied renversé, l'expulsant de l'établissement osant se nommer Taverne.
Elle sortit à sa suite, craquant ses jointures. Le corps de l'adolescent était drôlement installé au sol, un filet de bave et de sang s'écoulant de ses lèvres. Il semblait mort. Mais il respirait toujours. Crow allait l'achever pour de bon, et il ne recommencerait pas son karaté avant deux bons mois de convalescence. Elle s'installa devant, les jambes légèrement écartées. Le pauvre garçon pourrait contempler la culotte de la belle si ce-dernier avait encore les forces nécessaire à cette tâche suicidaire. Crow craqua une nouvelle ses jointures, puis elle leva le poing. Mais elle fut arrêter par un pied levé, d'un résident de l'île. Aussitôt elle changea de cible.

Il était normal de comprendre que l'on voulait défendre les jeunots de cette tornade inhabituelle. Il faut dire que la belle n'avait pas les poings dans ses poches et elle s'en servait au moindre prétexte. Déjà quatre victimes, les plus âgés allaient lui faire voir leurs façons de penser. Et tout commença avec un homme d'âge mûre, contrôlant cette fois remarquablement son art. Mais après plusieurs échanges, Crow plut placé une tête puissante qui effondra l'homme.
Puis vint un nouveau duo. Crow commençait à se fatiguer, elle ne s'attendait pas à ça. Elle était dans un puits plutôt profond et elle ne sondait pas encore son fond. Peut-être devait-elle s'excuser malgré tout, ce qui réglerait le problème ? Mais son honneur de femme l'en empêchait ! Elle combattrait, jusqu'à la fin des adversaires — où jusqu'à sa défaite, plus probablement.

Alors qu'elle en finissait tout juste avec le dernier duo, une interpellation lui grilla les oreilles. Excitée par sa survie, elle ne prit pas le temps de regarder et leva instinctivement son bras, décochant une pichenette époustouflante. Elle avait le souffle rauque et dur. Mais sa puissance n'en était pas inaltérée !
Le front de sa nouvelle cible s'écroula, marqué par le doigt de la belle. Et c'est à ce moment que Crow vit la casquette du gars, une belle casquette blanche marquée du logo de la marine. Oui, cette fois, elle était vraiment dans la merde, et pas qu'un peu... Que dirait sa tante... « Je te l'avais dit, Crow. » Et elle lui répondrait : « Va chier, Baka ! »
      Trente minutes. Trente minutes que son équipage et lui avaient accostés dans ce recoin, dans l’optique de se la couler douce pendant au moins une semaine. Les loisirs ici étaient nombreux. Ses subordonnés n’étaient peut être pas de cet avis, mais Salem avait toujours trouvé l’île du Karaté fort amusante. En bonne partie pour les surprises qu’elle réservait. Une élite de force brute à foison ici, et il se sentait un peu comme chez lui. La notion de corpulence n’était pas de mise dans ces contrées. Il n’était point rare de voir des gens aussi baraqués que le lieutenant-colonel. Dans ces villages au moins, l’on ne le reluquait pas comme une œuvre d’art pittoresque. Même un moustique était susceptible de vous envoyer au tapis en deux temps, trois mouvements. C’est dire comment les journées étaient riches en émotions. Néanmoins et bien avant leur arrivé, Salem avait prévenu ses hommes d’être sur le qui-vive. Les étrangers, il n’en manquait jamais, et de ce fait, l’on ne pouvait savoir véritablement qui était qui. Ses multiples expériences dans le coin, lui avaient beaucoup servis. Pour résumer la chose, ce n’était pas la première fois que l’héritier des Fenyang venait se promener dans la région. Sa véritable raison d’accostage, n’était pas l’option anodine de congés, mais bien la recherche de potentielles techniques à apprendre pour perfectionner les différents arts martiaux qu’il maitrisait déjà. L’on ne finissait pas d’apprendre. L’ère de la piraterie même après le chapeau de paille, était complètement ascendante. N’étant malheureusement pas un marine d’élite pour l’instant, il avait le devoir de s’accomplir en progressant continuellement, et exponentiellement. Dure dure la vie de marine je ne vous le faisais pas dire…

      Pour éviter toute forme de pression, il n’était pas vraiment réticent à l’idée d’effectuer quelques divertissements par ci par là. Malencontreusement ses divertissements les plus plausibles se limitaient à deux bonnes choses ; lesquelles étaient le sexe et l’alcool. Les femmes de la région étaient soit laides de par leurs musculatures trop ressorties après maintes années d’entrainements, soit déjà épousées pour les plus aguichantes, à des maitres aguerris des écoles qui parsemaient ledit territoire. Il pouvait draguer, ouais ouais, et cela ne lui était heureusement pas interdit. Seulement, les conséquences, il les voyait déjà à long terme. Possédant sa propre renommée dans le coin du fait de sa force bourrine qu’il n’utilisait que rarement, ainsi que ses nombreuses bêtises, ce qui le grillait automatiquement auprès des femmes qui le connaissaient déjà ; Salem n’avait pas non plus envie de l’enfoncer dans l’eau boueuse, bien qu’on savait déjà qu’il représentait le prototype exagéré du dragueur invétéré. Les plaisirs charnels ici, ça relevait sérieusement de l’imaginaire. De ses connaissances de la région, il savait l’alcool fortement déconseillé. Un sacrifice qui n’en était pas vraiment un, vu qu’il possédait en cale, plus d’une douzaine de tonneaux de rhum et de saké. Le temps d’écouler son stock de façon modérée bien sur, et ils étaient dans une autre ville, si affectation venait à se faire. Le tout était maintenant de s’amuser, et de se fondre petitement dans la masse. Ce qui n’était pas tâche facile, si je puis le dire ainsi…

      Nonobstant l’inattention qu’on portait aux marines ici, vu que tout le monde cognait tout le monde, le trentenaire avait opté pour un beau kinono noir de combat, par-dessus lequel il avait accroché sa veste d’officier qui confirmait son grade et ses potentialités à botter le cul à qui le chercherait. Entre nous, aucun officier qui avait été pistonné et sans force notable, ne pouvait avoir l’audace de se pavaner sur ces terres de la sorte. Les matelots avaient pour leur part choisis de rester dans leur uniformes. Soit. Il n’allait pas non plus les forcer à faire ceci ou cela. Ils n’étaient ni des gamins, ni des coincés. Le seul problème avec eux, c’est qu’ils se sous-estimaient trop, au point de suivre leur chef partout où il allait. Passer inaperçu devenait un brin difficile. Intérieurement, il jurait vraiment, parce que ce n’était pas croyable pour des marines d’être aussi peureux. Eux qui devaient assurer leur rôle de gardiens de la paix. C’est trop fort. Même si fallait également avouer que l’atmosphère était carrément palpable. Quand on voyait un sumo passer dans le coin en shootant dans un roc qu’il brisa sans efforts, l’air nerveux ; ou encore un mec à l’apparence douteuse, souriant machiavéliquement dans son coin on ne savait pour quelle raison, ça avait vraiment l’art d’intimider, et de se poser des questions. Pour Alheïri, tout ça n’était que façade. Il avait vu pire. Très riche culturellement pour les amateurs du rentre dedans, l’île du Karaté pouvait être considéré comme étant encore dangereuse. L’air soupirant, il ne put que les laisser faire, en se disant que la jeunesse avait aussi ses déboires. Plus indulgent et bienveillant qu’Alheïri, tu mourrais…

      Alors que ses pas le dirigeaient vers un autre quartier de la première bourgade visitée, Salem et ses hommes entendirent de nombreux bruissement pas forcement lointain. Les combats, c’était monnaie courante ici, et cela allait de soit, que l’officier n’y était nullement intéressé. Il allait d’ailleurs s’en aller, quand il se surprit de voir l’excitation de certains de ses jeunes matelots pour le petit incident qui ne les regardaient pas. Si le premier groupe était excité à l’idée de partir voir ce qui se passait, l’autre non. Chacun étaient libres hein… Jusqu’à ce que tous se ruèrent pour aller voir ce qui se passait. P’tain ! Timides et pétulants quand il ne fallait pas ! Mais après tout, pourquoi ne pas aller voir ce qui se passait ? Une question comme ça, qui lui trotta dans la tête, avant qu’il ne s’avance nonchalamment vers le carrefour fatidique. Il prenait même son temps, ouaip ! A quoi bon courir ? Mais à peine arrivé dans un site dégagé qui mettait en valeur une taverne, qu’un de ses matelots tombait sous le coup de… Hein ? Sans prêter attention aux corps qui parsemaient le sol, ses yeux s’agrandirent brusquement et ses narines expiraient comme un taureau en rut. Il fixa un truc qu’il n’arrivait pas à croire. Ses seins bordel, ses seins… Lourds, pleins et imperceptiblement tombants, ils avaient la forme de belles poires… Les Dieux ne l’avaient pas abandonné. Oh que non ! Ses yeux se transformaient en gros cœurs, et c’est alors qu’il fit son entrée sur scène, bien avant la réplique de tous ses soldats qui s’étonnèrent de le voir…

      • MEEEELLLOOOORRRRIIIINNNNEEE !!! ♥

      De manière hébétée, Salem commençait maladroitement à marcher vers cette demoiselle à priori désemparé, les bras agités en l’air. Sa langue était pendue, et ses narines ruisselaient de sang. Jamais il n’aura vu poitrine aussi exubérante que celle-ci sur cette île. Alors qu’il avançait toujours vers elle, en s’agitant comiquement comme un demeuré, fonçait d’une autre direction, un homme qui cria son prénom à en déchirer les tympans. Un demi-géant pour être précis. A la moitié du chemin qui le menait à la femme à première vue mure, il reprit contenance comme par enchantement, et forma un sourire bien à lui. Il s’en doutait bien. A chacune de ses arrivées, il avait fallut que ce même gars se ramène pour le défier. C’était le champion de boxe du coin, qu’il avait copieusement massacré un jour devant tous les habitants. Alors qu’il fonçait la tête la première à quelques centimètres de sa cible, le malabar de la marine fit un bond prompt, et lui imprima le talon d’un bon pied gauche dans l’une de ses joues. L’effet était escompté. Il se retrouva valsé sur une autre bâtisse qu’il écrasa dans un bruit sourd, digne d’un grondement ! Alors que toutes les personnes étaient stupéfaites par ce qui venait de se passer, lui reprit encore ses bêtises de tous les jours, puisqu’il repartait vers la brune siliconée comme c’était pas permit…

      • Attenddeezzzz moiii NEEEEEEENNNEEEEEEEEEEEEEEES-CHWAAAAAAAAAAANN ♥
      Spoiler:

      Le marin ne finissait pas de toucher le sol qu'un second lui sautait dessus, bras ouverts, criant sa joie de voir le corps si puissant, si formé de Crow. Immédiatement, la belle souleva son pied, accueillant avec grâce la figure de son potentiel adversaire. Elle grogna. Elle n'aimait pas les hommes, alors pourquoi s'acharnaient-ils sur elle, alors qu'elle ne demandait pas d'être aussi visée.
      La figure du colonel s'écrasait contre la sandale de bois de Crow, l'épais talon s'enfonçant étrangement dans les muscles faciaux. Tout comme il avait expédié d'un coup de pied le semi-géant plus tôt, Crow le renverrait praire au côté de l'autre vache. Elle contracta ses muscles jambiers, tractant encore un peu sa cuisse ferme, et finalement, elle décrivit la courbe souple mais puissante qu'elle voulait obtenir. Les marins du Marine et leurs expressions changèrent au même moment, alors que leur chef virevoltait, rejoignant l'autre abruti de géant. Mais alors que son corps allait s'écrouler dans les décombres, à son tour, le colonel obtempéra une bonne réception et se remis sur ses pieds, s'époussetant l'habit. Il semblait se battre.

      Un vieil homme épris pour l'art du Karaté en profita pour bondir vers Crow, voulant lui casser la figure, suite à son petit ravage. Cette-dernière lui asséna un poing direct, sur le nez, l'écrasant au sol, au même moment ou il allait lui-même frapper la belle. Elle n'avait pas de temps à perdre. Elle devait détruire celui qui avait eut l'affront de la nommer Melorine. Son manque de saké accentuait sa rage et elle allait lui servir toute une avalanche. Elle passa les troupes du Marine, qui s'écartèrent à son passage. Vers la fin, un dégaina son sabre, mais aussi vite, elle lui asséna un puissant coup dans le ventre pour le calmer. Les autres restèrent calmes. Du moins, pour l'instant.
      Le ciel dégagé, le terrain ouvert, elle pourrait se défouler à son paroxysme. Elle s'élança donc contre Fenyang la première, se retrouvant rapidement au corps à corps. Elle allait lui asséner un puissant coup à la mâchoire, puis peut-être continuera-t-elle dans son ventre ? Qui sait...
          Ayé ! L’amour quand tu nous donnes des ailes. Ou plutôt la poitrine ! Car oui, c’était cela même qui l’avait attiré. Deux gros globes voluptueux et surement tièdes qui ne faisaient que l’attendre tranquillement. Emmitouflés dans un vêtement qui les mettait pleinement en valeur. Il en était envouté, franchement. Voir de belles poitrines, c’était déjà assez rare dans le coin. Mais alors quand elles étaient énormes, c’était le pied. En tout cas pour un mec comme lui qui ne put se contrôler devant ses hommes, jambes en folie et langue pendue à l’air libre. Semblable à un chien galeux qui avait la dalle. Il faisait pitié n’est ce pas ? Pourtant il n’en avait cure. Ce n’était pas spécialement le genre d’homme qui faisait vraiment attention aux médisances à son égard. Son image ? Il s’en foutait carrément pardi ! Elle avait beau être sale mais ne lui empêchait pas tellement de tremper sa kekette dans la plupart des minous qu’il domptait sans problèmes. Quoiqu’ils y en aient qui n’étaient pas facilement apprivoisables. Comme cette fille sur qui il avait sauté, l’entrejambe endiablé. S’il avait oublié une bonne chose, c’est qu’ici, on pratiquait. La notion de sexe n’existait pas… Et le coup qu’elle lui porta fut plus ou moins ravageur… Quand même…

          Son corps valsa sans qu’il ne comprenne vraiment ce qui s’était passé. Une douleur à la joue le travaillait désagréablement, mais c’était sans compter son sourire perpétuel qu’il forma pendant son envol. D’une souplesse admirable, Salem parvint à se remettre sur pieds à quelques mètres du demi-géant qui gisait dans les décombres que l’impact de sa lourde chute avait provoqué. D’ailleurs, Salem tourna son faciès vers lui en s’époussetant légèrement. Ses yeux vitreux et sa bouche grande ouverte portaient à croire que le mec était hors piste pour au moins toute la journée. L’officier avait tant évolué pour mettre si rapidement au tapis son ancien rival de ce village ? Houla ! Il y avait de quoi être fier. Et c’est donc sourires aux lèvres qu’il se retourna vers l’assistance. Et qu’elle ne fut pas sa surprise de voir la grosse vache à lait se débarrasser d’un vieillard décrépi. D’un côté, Salem le plaignait sincèrement. Se faire buter par une femme, ça a de quoi briser le moral de n’importe quel homme. Surtout pour un viellard sensé être aguerri en la matière. Pour sa douleur, par contre, il pouvait bien pleurnicher, mais ce n’était pas ce qui allait faire fondre le philanthrope qu’il était. Il l’avait cherché après tout…

          S’attaquer à une femme, c’était pas tellement esthétique si vous voyez ce que je veux dire. Les femmes, on les chérissait, on les caressait, on les aimait et on finissait leurs gros culs quand on avait souffert dans le baratin de persuasion. Avec Salem, c’était un peu cash. Ce qui avait certainement froissé mademoiselle ici présente. Bougre ! Dire qu’il croyait qu’elle était habituée à tout ce genre d’accostages. Quoiqu’en fait, celui qu’il avait perpétré était un tantinet spécial. Elle savait son attention au moins non ? Faire de la tété, et prolonger plus loin le feeling dans un lit si possible. A moins qu’elle soit une grosse ignorante du pourquoi les hommes pourraient la courtiser. C’était pas impossible ça aussi. Parce que quand il voyait une femme comme elle, qui bien que belle aimait faire du rendre dedans, il avait tendance à se dire qu’elle devait sans doute ne pas avoir une vie sentimentale assez équilibré. Entre les hommes lubriques et les bourrins à foisons, ça devait pas être la joie. Enfin… Encore si elle habitait dans le coin. Car c’était encore une hypothèse posée à vérifier…

          Plus tard quoi ! Parce ce que Madame aux gros nénés qu’elle gardait pour soi –La sale égoïste, p’tain-, voulait faire violence à Salem. Pour quelle raison ? Il n’en savait fichtrement rien. Il croyait que la jeune brune au visage mur et au corps accompli allait s’en aller, mais il s’était apparemment foutu le doigt dans l’œil. Elle brassait l’air dans la course, prête à en découdre. Automatiquement alors, se dessina un puis gros sourire sur les lèvres du malabar aux deux mètres de longueur. Si la fille était fougueuse, détenant par la même occasion une force surhumaine, il n’en demeurait pas moins que face à lui elle était assez faible. Pas très faible, mais assez faible quand même pour qu’il puisse calmer tranquillement ses ardeurs. D’ailleurs, la donzelle était lente à ses yeux. Et c’est alors qu’il passa à l’action alors qu’elle avait déjà effectuée la moitié du parcours qui les séparait…

          Salem commença à se déplacer soudainement sur la pointe de ses pieds en laissant des images rémanentes derrière lui. Alors qu’elle arriva derrière lui et de sa technique de pattes de velours, il réapparut juste derrière elle et exerça une pression de son pied sur son talon gauche. La surprise était de mise puisqu’elle avait continué la course. C’est donc de cette simple technique qu’il souleva son talon de sorte à ce qu’elle se déséquilibre. Il la fauchait par l’arrière en fait. Lorsqu’elle tombait alors, le simple officier qu’il était, la récupéra dans ses bras sous la torpeur de ses soldats qui commençait à se rendre compte qu’il neutralisait la femme. Vous voyez l’héritier des Fenyang s’arrêter là ? Bien sur que non voyons ! Alors qu’il l’avait rattrapé, Alh’ se pencha vers elle et lui vola un baiser langoureux alors que l’une de ses pattes baladeuses se promenait volontairement sur l’une de ses seins au galbe parfait… Un vrai salopard. Profitant du fait qu’elle soit sans doute prise au dépourvu, il la lâcha soudainement dans le vide et s’éloigna par des bons arrières vers sa place d’antan. Sans doute qu’elle n’aurait pas de problèmes à ce réceptionner. Ce qu’il pendait bien, tout en débitant un petit discours à son égard, mains dans les poches de son kimono ainsi que sa veste d’officier qui dansait au gré de l’atmosphère ventilé…

          • J’ai bien envie d’un petit défi... Nénés-chan ! Si tu réussis à me buter correctement, j’ferais tout ce que tu voudras, mais si tu perds j’te fout la bague au doigt et je fais de toi la future matrice des mes bambins. Mais après, t’peux bien refuser si t’as les chocottes de te faire pilonner le derrière chaque soir…

          Salem provocateur ? Mwouais un peu. Toujours que la suite promettait d’être fort intéressante.
          Elle allait lui coller le pain de sa main à se coureur de jupons, et sa joue s'en souviendrait longtemps de celui-là ! Ses phalanges craquèrent alors qu'elle étirait le coude, portant son premier coup. Crow visait sa tronche de Marine écervelé, voulant lui décrocher la mâchoire. Elle lui déroberait ce sourire qui devait en avoir prit plus d'une dans son filet d'idiot sans scrupules. Il ravalerait ces beaux yeux, ou elle les lui enfoncerait profondément dans l'anus. C'était à voir. Bref, il en baverait d'être tombé ainsi sur Crow, la charmante et plantureuse femme.
          Mais son plan d'action ne s'exécuta pas comme prévu : à la place d'une figure s'écrasant sous sa force, ce fut une image récurrente qui accueilla son coup et elle dut prendre appuie rapidement sur sa jambe pour ne pas s'écraser, emportée par sa force. Elle resta un moment interdite, ne comprenant pas vraiment ce qui venait de se passer. Qu'elle rapidité, et elle n'avait put le suivre des yeux. Un niveau bien élevé pour un con dans son genre. Il ne méritait pas cette force.
          Et la malice du colonel vint appuyer les dires de Crow, lorsqu'il appuya sur son mollet, la faisant vaciller et tomber. Ses fondations s'écroulaient. Elle était fauchée. Surprise d'autant plus, sachant qu'en une fraction de seconde, son adversaire s'était déplacé dans son dos, venant se jouer de sa personne. Alors elle se fit cueillir comme la fleur sans épines qu'elle était, par ces bras ma foi virils — mais Old Crow n'éprouvait une attirance que pour sa force à elle. Ses yeux s'écarquillèrent. Le Marine la pesait nonchalamment.

          Il vint lentement — enfin, c'est ce que Crow comprit — appuyer ses lèvres contre les siennes. Il tenta de passer la langue, et Crow ne referma même pas le piège parfait que formait ses dents blanches. Prochaine fois, elle lui arracherait la langue. Cela ne ferait que rehausser son prochain saké.
          Mais l'incongru ne s'arrêta pas là. Fenyang poussa sa chance, jusqu'à tâter comme bon lui semblait un des seins énormes de la femme. Il le soupesa, sembla-t-il, puis le lâcha et la lâcha. Crow tomba, se ravisant au dernier instant en posant une paume ouverte sur le sol. Le corps ennemi rebondissait loin derrière, reprenant une distance raisonnable. Crow laissa lentement glisser ses pupilles vers son adversaire. Elle fumait de rage. D'autant plus qu'il s'exclamait avoir un droit de propriété sur la belle. Rapidement, elle poussa sur ses jambes, arquant le dos et redevant droit mais à l'envers sur son bras tendu, la soutenant. D'une belle roue, elle retomba sur ses pieds. L'affront de cet homme était insoutenable. Il avait poussé le bouchon trop loin. Et c'était bien le seul dans son histoire trentenaire à s'y être tenté. Un prix devrait lui être discerner... Malheureusement, Crow n'avait qu'un poing à lui donner.

          « Baka ! Si tu penses que je vais accepter tes conditions... C'est bon pour les faibles de ton espèce. J'ai une meilleure idée : (elle craqua ses jointures) Maman va te donner la correction de ta vie, Baka ! »

          Elle ne laissa même pas le temps à ses derniers mots de sortir de sa bouche que déjà elle pivotait sur elle même, agrippant un solide décombres pour ensuite revenir à sa position initial et le lancer. Elle venait de voir la vitesse de Fenyang, alors elle allait le déborder comme jamais. D'abord ce morceau, et elle devinait qu'il éviterait. Pour contrer cette faiblesse, elle foncerait. Une avalanche de coup bas fera l'affaire. À moins que...
          Arrivant à la hauteur du colonel, juste derrière son objet, elle visa ces très chers bijoux masculins d'une jambe droite et précise. Dans sa vie de bagarreuse, elle avait apprit à viser ce défaut typiquement faible du sexe inférieur d'une facilité déconcertante. Alheïri était rapide cependant, et elle ne savait comme il allait agir. Pourtant, elle se disait qu'il voudrait sûrement faire attention à ses instruments principaux au lit. Les lui arracher était comme d'arracher l'alula des oiseaux : sans sa bourse, il ne volerait que très bas. Il ne lui manquait qu'un tranchant !


          Dernière édition par Old Crow le Mar 5 Avr 2011 - 4:40, édité 1 fois
              Jamais il n’avait vu femme aussi intéressante, vraiment. Suite à ses mots incitateurs, le sourire de l’officier se fit grand alors qu’il contemplait tendrement la belle femme mure à n’en point douter, se réceptionner en arrière comme si de rien était. Il aurait voulut sortir ses deux mains pour l’applaudir bruyamment, mais quand on était un grand flemmard invétéré, c’était assez difficile. Son exploit, il le gratifiait tout simplement de son sourire et qui sait, de son phallus un peu plus tard. Quoiqu’elle semblait ne pas vouloir. La petite coquine ! Peut être était-ce une forme de timidité, non ? Allez savoir… Sinon qu’elle ne savait pas ce qu’elle ratait celle là, bien qu’il n’était pas encore trop tard pour essayer de l’amadouer comme à ses petites habitudes routinières. Le problème pourtant, c’est qu’elle possédait une trop grande force dépassant l’entendement. Elle n’avait pas non plus l’air d’un pirate. Il savait que certains civils étaient dotés d’une puissance phénoménale, mais quand même pas à ce point. Il n’en était pas inquiété et même loin de là. C’est juste que pour une femme, c’était un peu trop poussée quand il y repensait. D’ailleurs, ses mouvements trahissaient un manque cruel de technique et de finesse. Elle tapait droit devant ce qui n’était pas tellement recommandé. Il fallait un minimum de savoir faire, et non se restreindre à la force brute. Des trucs que Salem avait appris à ses dépends à MarineFord. D’ailleurs, il se revoyait en cette femme. Cette bourrine bien foutue à la manière d’une gourgandine prête à vous bouffer tout cru. Qui sans doute n’était pas de ce village, quand bien même elle s’y adaptait plutôt bien puisqu’elle frappait sur tout ce qui était à proximité d’elle. Ses soldats en étaient ébahis. Certains venaient même à déglutir. La tension était palpable… Les gorges nouées, les mines atrocement serrées. Et puis elle finit par décliner son offre de manière très claire. Le grand brun qu’il était allait seulement se contenter de sourire si les mots de son interlocutrice allaient s’arrêter là. Mais non ! Il avait fallut qu’elle rajoute autre chose, ce qui bien évidemment ne put que faire plaisir à notre grand pervers national :

              • OOOOOOOWWIIIIIIIIIIIIII JE VEUX TÉTER MAAAAAAMAAAAANNNNNNN !!!!

              Y’avait-il un mot qui dépassait l’intensité du ridicule que voulait faire passer celui qu’on nommait « pathétique » ? Si oui, Salem l’incarnait en bonne et due forme. Il avait commencé à gigoter sur lui-même, et on avait l’impression que tout son corps ondulait comiquement façon Okama. Avec la perruque, le maquillage et l’accoutrement et on s’y croyait réellement. Ses hommes étaient tous hagards. Les pauvres. Néanmoins, tous savaient une chose. Salem s’il était un pitre de renommée était tout aussi dangereux quand il le voulait vraiment. Et c’est tous souriant qu’ils observaient la jeune femme lancer un projectile d’envergure notable contre leur supérieur alors qu’il gigotait toujours joyeusement dans son coin, pensant réellement qu’il allait pouvoir savourer le dard d’un de ses gros « nénés » comme il en avait l’habitude de les nommer affectueusement. Cependant, il reprit bien vite contenance et se mit à sourire de manière railleuse en regardant le truc filer vers lui. Un bon coup de poing dans la cible et le compte était bon. Alors qu’il décrivit un demi-cercle avec son pied droit comme pour se donner un appui inébranlable de sorte à cogner dur dans la chose, il écarquilla alors ses yeux quand il vit une silhouette en plus fondre en sa direction. Ah ça… On n’la faisait pas à lui hein… Conscient qu’il n’avait plus qu’une poignée de secondes pour entreprendre alors qu’une quelconque action, l’héritier des Fenyang se plia à la seule initiative qui lui était présenté gracieusement. D’un bond extrêmement rapide et lorsque le bloc de décombre était suffisamment proche de sa corpulence, il posa ses subtilement ses mains sur la surface ce qui lui servit d’appui et ne fit qu’un grand salto avant ; alors que sa prise de support n’avait même pas freiné ne serait ce qu’un seul instant, la trajectoire et la vitesse à laquelle le morceau de pierre partait s’encastrer quelque part, loin derrière. Il avait ainsi évité les deux attaques. D’ailleurs, Salem toujours en l’air, eut le grand loisir pendant son mouvement de rotation, d’apercevoir le coup de pied de son adversaire, fendre un peu plus bas, signe qu’elle visait quelque chose de pas très catholique. Tout s’était passé en quelques secondes seulement…

              Atterrissant tout juste derrière elle, le lieutenant-colonel n’hésita pas à donner un très gros coup de pied dans ses grosses fesses alors qu’elle était encore en plein élan. De manière agile, il effectua plusieurs saltos arrière avant d’aller s’installer, là où elle était précédemment. Alors qu’il s’asseyait à même le sol en sortant son sabre qu’il plaça entre ses cuisses, l’un de ses hommes lui lança deux bouteilles de saké qu’il réceptionna sans mal. Le p’tit malin. D’un sourire aux lèvres, il leva le pouce vers le caporal pour le remercier et en ouvrit une avant de la boire cul-sec et à grandes pompes sans vraiment se soucier de ce qui pouvait se passer autour de lui. Un peu de fraicheur ne faisait pas de mal quand la chaleur environnante s’avérait un brin harassant. Il jeta la bouteille un peu plus loin, tandis que le vieillard, victime de celle qui courtisait dorénavant, ronflait profondément, encastré dans une bâtisse pas trop lointaine…

              • Ce n’est pas bien de viser c’qui va te faire plaisir, nénés-chan ! De plus t’auras beau essayer de me buter, mais tu n’y arriveras pas pour la simple raison que tu n’as pas ce que j’ai. Ca passe aussi par l’expérience hein…

              Salem faisait allusion à la palette de technique qu’il détenait. Tout joyeux, il lançait verticalement sa deuxième bouteille qu’il rattrapait aussitôt. Une question le tarauda tout d’un coup, et c’était comme s’il s’était rappelé qu’il avait un boulot à effectuer perpétuellement. Après tout, ne portait pas une veste d’officier qui voulait. Alors qu’il caressait son menton, Alh’ balança sa deuxième bouteille à l’aveuglette vers l’endroit où devrait être la demoiselle au tour de poitrine exubérant. Qu’elle le rattrape ou pas, ça n’avait tellement pas d’importance…

              • Temps mort ma belle ! J’suis déjà claqué, et botter le cul d’une femme, c’pas dans mes habitudes. Quoique même si tu voudrais pas t’arrêter, t’pourrait quand même me dire ce que mon homme t’avait fait pour l’avoir mit si facilement au tapis… ? D’ailleurs pourquoi tout ce monde à terre… ?

              Parce que ouais… Quand on y regardait bien… Salem était assis au milieu de quelques décombres et corps inertes… De quoi s’poser quelques questions quoi…

              Fenyang l'envoyait encore sombrer dans les débris, se plaçant une nouvelle fois de sa vitesse ultra-rapide derrière, posant son grossier pied sur ses fesses rebondies et appuyant légèrement. Mais cela fut le point tournant de l'équilibre de la belle, qui s'écrasa, nez premier, dans les décombres. Sans ne pouvoir rien faire, son coup fut évité, et la sombre apparence des décombres l'accueillit tel un poisson se croyant oiseau, alors qu'elle tombait comme une pierre. Exténuée par cette attitude enfantine concernant le lieutenant-colonel, elle qui frappait toujours droit, juste et ouvertement, elle poussa un long soupir de rage en relevant la tête, traînant par le fait même plusieurs petits morceaux de bois. Elle posa ses deux mains contre un plus gros morceau de bâtisse, puis souffla un grand coup. Alors, vraiment, lui, ce con... Lui offrait une bouteille de saké ? Elle se méfiait, mais d'un autre côté, voulait à tout prix de désaltérer. Bah, tant pis, à ses risques et périls. Elle agrippa la bouteille, noyant sa rage dans le breuvage divin. Elle n'écouta donc pas la tirade du Marine concernant sa force. En fait, Crow se fichait bien de la force des autres. Ce qui l'importait, c'était SA force à elle.

              « Mouais... Disons que moi aussi j'en ai ma claque... Et je sais pas de qui tu parles. Mmmh, il était obn ton saké, Baka ! »


              Bon, que feront-ils maintenant ?

              [Désolé, j'ai pas trop d'inspi et pas vraiment le temps. Tu veux clore le rp ? Tu pourrais m'envoyer en prison pour deux-trois jours ? Ou une heure au pire XD]
                  Elle avait mal réagit, encore une fois. A croire que cette femme ne voulait en aucun cas s’amuser avec lui. Dans le même temps, c’était un peu normal vu qu’il était un grand inconnu à ses yeux. Et bien soit. Vu qu’elle n’avait pas la foi de continuer, il allait lui aussi s’arrêter de faire le pitre. Une femme à très fort caractère, ouais. Quoiqu’il aurait bien voulu la connaitre plus en profondeur comme à ses petites habitudes perverses. Ca aurait été marrant de pouvoir jouer avec ses seins. Il sentait en lui une certaine envie. C’était décidé, il allait s’taper une prostituée dans le coin. Mais soudainement et comme pour se rappeler du lieu où il était, Salem se tapa le front comme un grand benêt qui avait contourné l’évidence des faits. Les putes ne travaillaient jamais sur cette île. Ici, c’était des femmes respectueuses, des femmes au foyer, des combattantes…

                  Comme celle qui lui faisait face et qui lui avait donné cette grave envie que de copuler activement comme un petit lapin tout chaud. Il pouvait draguer, ouais ouais. C’était option à effectuer, mais il en avait vraiment la flemme. Pour une fois. Il pouvait menotter cette femme et profiter de son corps dans sa frégate, mais après, Salem n’était point violeur et n’avait pas pour projet de le devenir. N’était ce pas lui qui prônait la justice de par son métier et sa vocation ? De ce fait donc, il se devait d’être irréprochable pour montrer l’exemple à son entourage. La luxure son plus gros défaut, n’étant en rien interdit par la loi, le protagoniste ne se reprochait rien. Rien de rien. Un soupir s’échappa de ses lèvres alors qu’il fixait toujours son interlocutrice, lasse de son manège. Peut être aurait-il le loisir de se rencontrer un jour dans une autre île, à moins bien sur qu’elle ne s’inscrive dans le prochain tournoi qui s’annonçait, en auquel cas, elle reverrait encore une fois sa bouille…

                  • Pour les corps à terre, j’peux pas t’en vouloir. On n’est pas tellement sensé effectuer notre boulot dans ce recoin, quand on sait que les duels et les combats de ce genre, sont monnaie courante… J’dois malheureusement te laisser… Au plaisir nénés-chan !

                  Car deux disciples du maitre qui l’avait toujours accueilli sur l’île était venus le retrouver, dans le but de l’escorter vers le dojo fatidique. Ils savaient déjà que Salem était dans la ville ? Les nouvelles couraient vite, vraiment. Tout en se relevant alors, l’officier s’épousseta rapidement, donna le quartier libre à ses hommes qui commençaient à se disperser automatiquement à se disperser dans le coin. Ils ne craignaient pas trop pour eux. De vrais débrouillards, ces braves zigs. Et puis il se retourna vers les deux notables qu’il commença à suivre en faisant un signe de main à sa précédente adversaire qu’il laissait tout simplement en plant dans l’incertitude la plus totale. Il n’aimait pas brutaliser les femmes. Et n’avait aucun envie de l’arrêter surtout que les mœurs de ces régions le lui permettaient cela. Une rencontre courte, mais assez intéressante ma foi…

                  Spoiler:

                  Fin