Le navire passe le goulet donnant sur l’immense baie intérieure, nous révélant alors toute l’étendue de la base G-8.
Sur le pont, je ne peux m’empêcher de retenir mon souffle. Je ne suis pourtant pas quelqu’un d’impressionnable mais cette vision, l’immensité de cette base de Navarone, suffirait à rendre humble même le plus blasé des vieux loups de mer.
Je parcours la baie du regard, cherchant à appréhender toute l’ampleur de la base. J’arrive à peine à distinguer l’autre bout de la baie, impossible de dire combien de navire s’y trouve stationnés. Mes yeux détaillent les falaises, le nombre hallucinants de canons et autres pièces d’artilleries qui les hérissent, l’immense pont de fer puis, enfin, l’imposant piton central. Sans que j’y fasse vraiment attention, ma main vient caresser la poignée de Nemesis cinglée entre mes épaules. La traversée de Reverse Mountain était moins impressionnante que cela…
Puis, alors que le navire se dirige vers les docks, je me mets à sourire et me sens envahie d’un léger sentiment de fierté. Car cette base si impressionnante, terrifiante même sans doute pour les ennemis de la Marine, j’en fais dorénavant partie. En effet, j’ai été affectée à la 101ème flotte d’élite du Colonel Tamaka, basée à Navarone. Et un tel étalage de puissance ne peut qu’inspirer de la fierté aux marins affectés ici. C’est, je crois, mon premier véritable sursaut d’orgueil depuis quelques années. Depuis les Murailles, en fait...
Le bateau accoste enfin, m’évitant de m’égarer plus loin dans ces souvenirs forts peu réjouissants. J’attrape mon paquetage puis débarque du navire, scrutant le quai. Cette base étant absolument gigantesque, on m’a signalé que quelqu’un allait me guider dans la base. Ou plutôt, c’était là la théorie. Je m’avance tranquillement sur le quai. Il ne me restait plus qu’à trouver ce fameux guide. Ou, à défaut, de lui trouver un remplacant…
Sur le pont, je ne peux m’empêcher de retenir mon souffle. Je ne suis pourtant pas quelqu’un d’impressionnable mais cette vision, l’immensité de cette base de Navarone, suffirait à rendre humble même le plus blasé des vieux loups de mer.
Je parcours la baie du regard, cherchant à appréhender toute l’ampleur de la base. J’arrive à peine à distinguer l’autre bout de la baie, impossible de dire combien de navire s’y trouve stationnés. Mes yeux détaillent les falaises, le nombre hallucinants de canons et autres pièces d’artilleries qui les hérissent, l’immense pont de fer puis, enfin, l’imposant piton central. Sans que j’y fasse vraiment attention, ma main vient caresser la poignée de Nemesis cinglée entre mes épaules. La traversée de Reverse Mountain était moins impressionnante que cela…
Puis, alors que le navire se dirige vers les docks, je me mets à sourire et me sens envahie d’un léger sentiment de fierté. Car cette base si impressionnante, terrifiante même sans doute pour les ennemis de la Marine, j’en fais dorénavant partie. En effet, j’ai été affectée à la 101ème flotte d’élite du Colonel Tamaka, basée à Navarone. Et un tel étalage de puissance ne peut qu’inspirer de la fierté aux marins affectés ici. C’est, je crois, mon premier véritable sursaut d’orgueil depuis quelques années. Depuis les Murailles, en fait...
Le bateau accoste enfin, m’évitant de m’égarer plus loin dans ces souvenirs forts peu réjouissants. J’attrape mon paquetage puis débarque du navire, scrutant le quai. Cette base étant absolument gigantesque, on m’a signalé que quelqu’un allait me guider dans la base. Ou plutôt, c’était là la théorie. Je m’avance tranquillement sur le quai. Il ne me restait plus qu’à trouver ce fameux guide. Ou, à défaut, de lui trouver un remplacant…