Etrange.
Vraiment très étrange.
Le soleil ne s'est pas encore levé, mais l'ange est déjà éveillé depuis plusieurs heures. Comment dormir paisiblement lorsque le sort d'une île est entre vos mains. Certains me diront que la blessure par balle récemment reçu peut jouer sur le sommeil. Mais, absolument pas. La raison n'est pas qu'Ivan est plus fort que la douleur. C'est un être comme un autre avec même une constitution assez fragile. La main droite sur l'épaule gauche. Les bandages sont légèrement soulevés pour voir ce qui se passe.
La blessure et toujours là. Mais la douleur n'y est presque plus. Une insensibilité inquiétante. Où va-t-elle mener?
Pas le temps de s'inquiéter davantage. Son corps bien que salement endommagé doit tenir un mois. Cette fois, le tissu qui le recouvre ne serra pas la seule barrière entre son visage et le monde extérieur. Un masque récemment acheté est posé délicatement laissant apparaitre les yeux. Le gauche est brûlé, mais ça ne se voit pas tellement.
C'est sur la route des esclaves que nous retrouvons notre duo. Un chemin qu'empreinte tous les esclavagistes. Une ligne droite qui relit le port à un coin de la base marine qui est le passage obligatoire pour passer du côté champs. Richard pousse la chaise roulante et remarque assez rapidement que ce n'est pas évident sur un sol qui est loin d'être lisse. Une fois à l'entrée, les esclavagistes touchent leur fric après avoir déposé les êtres traités comme du bétail. Un homme suspicieux regarde le matériel qu'on lui apporte avant de mettre un prix. Lorsque notre duo s'approche c'est un énorme point d'exclamation qui se dessine sur son visage. Le dos vouté et se frottant les mains il entame la discussion.
-Ouiii? Vous vendez?
-Une drogue du nom de la muerte.
-Vous m'en direz tant. Suivant.
- Allons-y Richard. Il semblerait que nos plantes qui permettent de manipuler l'homme ne les intéressent pas.
Les révolutionnaires font semblant de partir mais une main vient se poser sur l'épaule du Géographe. Puis un chien s'approche de la chaise d'Ivan et lève la jambe pour uriner.
-Bibouch, c'est quoi cette histoire de manipulation. Spike, on n'urine pas sur ceux-là.
-Monsieur Graf, vous êtes en retard de cinq heures.
L'homme s'excuse assez rapidement, mais tout le monde voit bien qu'il n'en a strictement rien à faire. Un cigare en main, le chapeau sur la tête. Le contre maitre en chef du secteur Est est en retard comme d'habitude. Pour lui, avoir une plante qui lui permettrez de manipuler les esclaves et très intéressant. Son métier est pris à la légère et s'il y a un moyen de le faciliter, il est preneur.
-Ne voulons vendre, développer et pourquoi pas améliorer notre drogue. Les personnes droguées oublient petit à petit leur passé. Sans le souvenir de leur propre histoire, ceux-là deviennent assez manipulables.
Un large sourire s'empare du visage du contre maitre qui propose au duo de l'accompagner. Tout cela s'enchaine avec le parcours le plus terrifiant pour un hors la loi. Traverser une partie de la base marine, croiser de nombreux soldats. Mais heureusement que tout cela se passe sans encombre. La dernière porte qui mène à l'extérieur est franchi et la véritable partie de l'ile est révélé.
Des champs à pertes de vus, les plantations diverses et variées. Il parait que chaque secteur développe ses propres plantes, céréales, arbres. Enfin agriculture quoi. Ce qui nous donne de nombreux fruits, légume, épice et toute autre chose pour le plus grand plaisir de certains royaumes.
Non loin de l'entrée, une véritable villa avec piscine est visible.
-Hey bibouch, nous allons voir le boss, c'est lui qui décidera de prendre ton herbe ou non.
Bien que le spectacle offert par mère nature et splendide, le brui des coups de fouet se heurtant à la chaire efface rapidement le sourire des révolutionnaires. Les cris de douleur ne sont pas réguliers. Les hommes semblent se retenir au maximum pour ne pas faire plaisir au contre maitre qui les frappe.
-Richard, vous pouvez m'attendre ici, je me charge des négociations. Monsieur Graf, pouvez vous appeler un esclave pour qu'il pousse ma chaise.
L'homme claque des doigts et se met à appeler le plus proche avec comme nom bibouch. Ce dernier baisse les yeux et s'exécute. Avant de rejoindre la maison luxueuse, le contre maitre en chef vient poser une question à l'oreille de Richard.
-Votre ami est malade?
-Monsieur Anderson… C'est un lépreux. Il ne tient même plus debout voyez vous.
-Ho, voilà pourquoi il porte un masque. Sacré Bibouch.
Les révolutionnaires se séparent pour un cours instant.
Vraiment très étrange.
Le soleil ne s'est pas encore levé, mais l'ange est déjà éveillé depuis plusieurs heures. Comment dormir paisiblement lorsque le sort d'une île est entre vos mains. Certains me diront que la blessure par balle récemment reçu peut jouer sur le sommeil. Mais, absolument pas. La raison n'est pas qu'Ivan est plus fort que la douleur. C'est un être comme un autre avec même une constitution assez fragile. La main droite sur l'épaule gauche. Les bandages sont légèrement soulevés pour voir ce qui se passe.
La blessure et toujours là. Mais la douleur n'y est presque plus. Une insensibilité inquiétante. Où va-t-elle mener?
Pas le temps de s'inquiéter davantage. Son corps bien que salement endommagé doit tenir un mois. Cette fois, le tissu qui le recouvre ne serra pas la seule barrière entre son visage et le monde extérieur. Un masque récemment acheté est posé délicatement laissant apparaitre les yeux. Le gauche est brûlé, mais ça ne se voit pas tellement.
[…]
C'est sur la route des esclaves que nous retrouvons notre duo. Un chemin qu'empreinte tous les esclavagistes. Une ligne droite qui relit le port à un coin de la base marine qui est le passage obligatoire pour passer du côté champs. Richard pousse la chaise roulante et remarque assez rapidement que ce n'est pas évident sur un sol qui est loin d'être lisse. Une fois à l'entrée, les esclavagistes touchent leur fric après avoir déposé les êtres traités comme du bétail. Un homme suspicieux regarde le matériel qu'on lui apporte avant de mettre un prix. Lorsque notre duo s'approche c'est un énorme point d'exclamation qui se dessine sur son visage. Le dos vouté et se frottant les mains il entame la discussion.
-Ouiii? Vous vendez?
-Une drogue du nom de la muerte.
-Vous m'en direz tant. Suivant.
- Allons-y Richard. Il semblerait que nos plantes qui permettent de manipuler l'homme ne les intéressent pas.
Les révolutionnaires font semblant de partir mais une main vient se poser sur l'épaule du Géographe. Puis un chien s'approche de la chaise d'Ivan et lève la jambe pour uriner.
-Bibouch, c'est quoi cette histoire de manipulation. Spike, on n'urine pas sur ceux-là.
-Monsieur Graf, vous êtes en retard de cinq heures.
L'homme s'excuse assez rapidement, mais tout le monde voit bien qu'il n'en a strictement rien à faire. Un cigare en main, le chapeau sur la tête. Le contre maitre en chef du secteur Est est en retard comme d'habitude. Pour lui, avoir une plante qui lui permettrez de manipuler les esclaves et très intéressant. Son métier est pris à la légère et s'il y a un moyen de le faciliter, il est preneur.
-Ne voulons vendre, développer et pourquoi pas améliorer notre drogue. Les personnes droguées oublient petit à petit leur passé. Sans le souvenir de leur propre histoire, ceux-là deviennent assez manipulables.
Un large sourire s'empare du visage du contre maitre qui propose au duo de l'accompagner. Tout cela s'enchaine avec le parcours le plus terrifiant pour un hors la loi. Traverser une partie de la base marine, croiser de nombreux soldats. Mais heureusement que tout cela se passe sans encombre. La dernière porte qui mène à l'extérieur est franchi et la véritable partie de l'ile est révélé.
Ile aux esclave, Secteur Est
Des champs à pertes de vus, les plantations diverses et variées. Il parait que chaque secteur développe ses propres plantes, céréales, arbres. Enfin agriculture quoi. Ce qui nous donne de nombreux fruits, légume, épice et toute autre chose pour le plus grand plaisir de certains royaumes.
Non loin de l'entrée, une véritable villa avec piscine est visible.
-Hey bibouch, nous allons voir le boss, c'est lui qui décidera de prendre ton herbe ou non.
Bien que le spectacle offert par mère nature et splendide, le brui des coups de fouet se heurtant à la chaire efface rapidement le sourire des révolutionnaires. Les cris de douleur ne sont pas réguliers. Les hommes semblent se retenir au maximum pour ne pas faire plaisir au contre maitre qui les frappe.
-Richard, vous pouvez m'attendre ici, je me charge des négociations. Monsieur Graf, pouvez vous appeler un esclave pour qu'il pousse ma chaise.
L'homme claque des doigts et se met à appeler le plus proche avec comme nom bibouch. Ce dernier baisse les yeux et s'exécute. Avant de rejoindre la maison luxueuse, le contre maitre en chef vient poser une question à l'oreille de Richard.
-Votre ami est malade?
-Monsieur Anderson… C'est un lépreux. Il ne tient même plus debout voyez vous.
-Ho, voilà pourquoi il porte un masque. Sacré Bibouch.
Les révolutionnaires se séparent pour un cours instant.