>> Edward Fawlk
Pseudonyme : - Age: La cinquantaine Sexe : Homme Race : Humain Métier : Ancien charpentier dans la Marine Groupe : Civil pour le moment But : Trouver un remède à sa maladie et s'occuper de sa fille Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : Rope Action Équipement : Rien s'il obtient le Rope Action, sinon un pistolet et un poignard. Codes du règlement : Parrain : C'est Volesprit qui m'a fait revenir. :-D Ce compte est-il un DC ? : C'est plutôt un reroll de Mahach, ce dernier et Socrate étant en stand by. Si oui, quel @ l'a autorisé ? : Lilou |
>> Physique
Edward avait établi un campement de fortune à l'entrée d'une grotte pour y passer la nuit. Il s'était allongé prêt du feu de camp qu'il avait allumé lui même.
Jora, sa fille, était couchée de l'autre côté du petit brasier et dévisageait son père à la lueur dansante des flammes. Elle commençait à peine de trouver le sommeil, mais cela n'empêcher pas ses pensées de fuser dans sa tête.
Malgré tout, il est beau mon père. Malgré toutes les horreurs que j'ai pu lui dire. Une chance qu'il a été Marine, c'est grâce à lui que je suis encore vivante ...
Son ancien travail lui avait sculpté le corps mais cela faisait quelques années qu'il avait démissionné. Rien d'exceptionnel pour autant, pas de musculature développée à outrance. Il avait d'ailleurs conservé de beaux restes, mais l'âge prenait lentement le dessus. Il n'était pas aussi fort qu'avant et des rides venaient silloner sur son visage. Il manquait de sommeil, ses yeux en parlaient encore, creusant des cernes dans sa peau maltraitée par la vie dure qu'il menait. L'alcool maltraitait également son visage et sa forme en général, sans compter les cigarettes qui lui coupaient petit à petit le souffle et rendaient sa voix rauque. Seul son regard n'avait pas changé, malgré les rides et les cernes qui le contournaient. Il se faisait perçant, mais bien veillant. A l'affût de chaque danger.
Dommage qu'il n'ait pas pris soin de lui ... Remarque, il n'a pas le temps, avec la vie que je lui fais mener ... Je m'en veux un peu.
Ses cheveux grisonnaient et sa barbe poussait librement. Il lui arrivait parfois de la tailler comme il pouvait, mais jamais de prêt. Comme c'était un homme habitué à vivre à la dure, en pleine nature, son style vestimentaire était bien loin des smokings et des cravates. Il portait des vêtements dans lesquels il était à l'aise. Souvent sa vieille chemise et son vieux jean. Malgré les kilomètres qu'il avait pu parcourir, ses bottes étaient toujours à ses pieds, comme de fidèles compagnons de voyage qui en voyaient de toutes les couleurs. Mais elles ne l'avaient jamais lâché.
Je suis désolée de t'imposer tout ça mais tu es le seul qui puisse me protéger ... Et le seul en qui j'ai confiance.
Les douleurs liées à l'âge commençaient à le gagner mais il ne se plaignait jamais. Le seul signe physique visible était quand il serrait des dents en grimaçant. Pourtant, quand il s'agissait de sa fille, il jouait les cascadeurs comme un gamin aurait pu les jouer. Bien sur, il lâchait souvent un grognement juste avant, maigre contribution mais plus en signe de ras-le-bol que de douleur. Non, la douleur revenait quand il se calmait. Il savait encore se battre malgré les années et il trainait sa carcasse sans rien dire.
Il était comme ça. Silencieux et réservé. S'il devait parler, il était direct et un peu sec, usant parfois d'ironie. Il savait faire preuve de tact, mais bien souvent s'il ouvrait la bouche, c'était pour râler après sa fille ou pour se prendre la tête avec elle. Et c'était souvent. Après tout, les chiens ne font pas des chats, et comme ils avaient tout deux fort caractères, cela faisait souvent des étincelles et le ton montait facilement avant qu'il ne s'impose d'un ordre tonitruant qui ravisait sa fille.
Mon pauvre Papa ...
Jora, sa fille, était couchée de l'autre côté du petit brasier et dévisageait son père à la lueur dansante des flammes. Elle commençait à peine de trouver le sommeil, mais cela n'empêcher pas ses pensées de fuser dans sa tête.
Malgré tout, il est beau mon père. Malgré toutes les horreurs que j'ai pu lui dire. Une chance qu'il a été Marine, c'est grâce à lui que je suis encore vivante ...
Son ancien travail lui avait sculpté le corps mais cela faisait quelques années qu'il avait démissionné. Rien d'exceptionnel pour autant, pas de musculature développée à outrance. Il avait d'ailleurs conservé de beaux restes, mais l'âge prenait lentement le dessus. Il n'était pas aussi fort qu'avant et des rides venaient silloner sur son visage. Il manquait de sommeil, ses yeux en parlaient encore, creusant des cernes dans sa peau maltraitée par la vie dure qu'il menait. L'alcool maltraitait également son visage et sa forme en général, sans compter les cigarettes qui lui coupaient petit à petit le souffle et rendaient sa voix rauque. Seul son regard n'avait pas changé, malgré les rides et les cernes qui le contournaient. Il se faisait perçant, mais bien veillant. A l'affût de chaque danger.
Dommage qu'il n'ait pas pris soin de lui ... Remarque, il n'a pas le temps, avec la vie que je lui fais mener ... Je m'en veux un peu.
Ses cheveux grisonnaient et sa barbe poussait librement. Il lui arrivait parfois de la tailler comme il pouvait, mais jamais de prêt. Comme c'était un homme habitué à vivre à la dure, en pleine nature, son style vestimentaire était bien loin des smokings et des cravates. Il portait des vêtements dans lesquels il était à l'aise. Souvent sa vieille chemise et son vieux jean. Malgré les kilomètres qu'il avait pu parcourir, ses bottes étaient toujours à ses pieds, comme de fidèles compagnons de voyage qui en voyaient de toutes les couleurs. Mais elles ne l'avaient jamais lâché.
Je suis désolée de t'imposer tout ça mais tu es le seul qui puisse me protéger ... Et le seul en qui j'ai confiance.
Les douleurs liées à l'âge commençaient à le gagner mais il ne se plaignait jamais. Le seul signe physique visible était quand il serrait des dents en grimaçant. Pourtant, quand il s'agissait de sa fille, il jouait les cascadeurs comme un gamin aurait pu les jouer. Bien sur, il lâchait souvent un grognement juste avant, maigre contribution mais plus en signe de ras-le-bol que de douleur. Non, la douleur revenait quand il se calmait. Il savait encore se battre malgré les années et il trainait sa carcasse sans rien dire.
Il était comme ça. Silencieux et réservé. S'il devait parler, il était direct et un peu sec, usant parfois d'ironie. Il savait faire preuve de tact, mais bien souvent s'il ouvrait la bouche, c'était pour râler après sa fille ou pour se prendre la tête avec elle. Et c'était souvent. Après tout, les chiens ne font pas des chats, et comme ils avaient tout deux fort caractères, cela faisait souvent des étincelles et le ton montait facilement avant qu'il ne s'impose d'un ordre tonitruant qui ravisait sa fille.
Mon pauvre Papa ...
>> Psychologie
Edward se réveilla soudainement sur sa fille qui le contemplais. Aussitôt, elle se sentit mal à l'aise et cacha son mal-être en se retournant en râlant. Mais cela n'avais pas empêché l'ironie de son père.
- Tu préfèrerais pas dormir au lieu de m'admirer ?
Il aimait taquiner sa fille, surtout qu'il savait que, comme lui, elle n'aimait pas être piquée dans son amour propre. Jora avait le physique de sa mère mais le caractère de son père, et aucun des deux ne se laissait marcher sur les pieds. Alors elle lui répondit aussi soudainement que brutalement. Il avait suffit d'une phrase pour mettre le feu aux poudres.
- Et ça y est tu recommences ! Quand tu râles pas, tu me gueules dessus !
Il est vrai qu'Edward avait le ton sec. Il usait souvent d'ironie. Sa fille aussi.
- Je gueule p ... commença-t-il.
- Si, tu gueules ! T'es tout le temps après moi !
Elle s'était retournée pour lui dire ça les yeux dans les yeux.
- Tu rigoles ? C'est normal ! C'est toi qui m'embarque dans tout ça ! Moi je demandais rien !
La tension montait petit à petit, à coups d'ironie et de mauvaise foi.
- Oh oui, je sais bien, tu préférais crever dans ton coin moisi !
En plus d'être souvent un ours mal léché, même si derrière cela se cachait un véritable amour pour sa fille, Edward aimait la tranquillité. Il vivait chichement, se contentait de peu, pourvu qu'il ait son petit cigare et sa bouteille de sky. Bas de gamme, bien entendu. Il se laissait aller sans rien demander à personne, pour ne pas dépendre de qui que soit.
- Oh ! N'oublies pas que si tu es encore en vie, c'est grâce à moi !
Il savait faire preuve d'autorité quand il le fallait, tout comme il était prêt à se battre s'il jugeait que cela en valait la peine. Mais il préférait ne pas avoir à le faire, son âge commençait à être bouffé par la rouille. Il était toujours autant déterminé, mais plus aussi souple ni aussi résistant qu'auparavant.
- Oui ... Je sais ... Je ... Je suis désolée, Papa ...
Comme sa fille, il n'avait pas un mauvais fond mais il fallait vraiment forcer la carapace pour atteindre son coeur.
- Il faut qu'on se serre les coudes ! On est tous les deux ensemble dans ce monde pourri ! Si on commence à se tirer dans les pattes, c'est fichu !
Edward était moralisateur. Depuis les retrouvailles avec sa fille, il avait tout fait pour la protéger, quitte à lui mentir, reprendre le chemin et les combats, s'accrocher à nouveau à la vie. Mais ne savait que trop bien que ce ne serait certainement pas une partie de plaisir, que rien n'est tout blanc ou noir en ce monde. Certains Marines ou du Gouvernement Mondial sont des pourris, la majorité des Pirates sont des crapules finies et certains peuvent faire preuve de la plus grande cruauté. Sans compter les Civils qui ne sont pas tous dignes de confiance et les Révolutionnaires qui veulent renverser l'ordre établi mais qui feront qu'établir l'anarchie. Dans un monde comme celui là, il faut rester soudé dans un groupe qui partage les mêmes idéaux. On peut avancer grâce à la confiance et la puissance de nos proches.
S'il tolère la hiérarchie, il ne supporte pas l'abus de pouvoir. Il a défendu les couleurs de la Marine il y a quelques années mais déplorait les supérieurs aux méthodes douteuses. Il peut comprendre la motivation des Révolutionnaires mais ne cautionne pas tous leurs gestes. Ceux qui détiennent le pouvoir doivent être exemplaires et compréhensifs. Ce n'est pas parce que la pomme contient des vers qu'il faut la jeter couper et la jeter. Il faut contenir et éliminer la pourriture. Et c'est parce que la pomme est juteuse que les vers s'y réfugient. Il peut donc aussi comprendre les Pirates sans approuver leurs actes. Si la pomme redevient saine, alors il n'y a de raison pour la contestation et la révolte continuent.
Oui, derrière son caractère brut, Edward pouvait aussi faire preuve de compassion.
- Tu préfèrerais pas dormir au lieu de m'admirer ?
Il aimait taquiner sa fille, surtout qu'il savait que, comme lui, elle n'aimait pas être piquée dans son amour propre. Jora avait le physique de sa mère mais le caractère de son père, et aucun des deux ne se laissait marcher sur les pieds. Alors elle lui répondit aussi soudainement que brutalement. Il avait suffit d'une phrase pour mettre le feu aux poudres.
- Et ça y est tu recommences ! Quand tu râles pas, tu me gueules dessus !
Il est vrai qu'Edward avait le ton sec. Il usait souvent d'ironie. Sa fille aussi.
- Je gueule p ... commença-t-il.
- Si, tu gueules ! T'es tout le temps après moi !
Elle s'était retournée pour lui dire ça les yeux dans les yeux.
- Tu rigoles ? C'est normal ! C'est toi qui m'embarque dans tout ça ! Moi je demandais rien !
La tension montait petit à petit, à coups d'ironie et de mauvaise foi.
- Oh oui, je sais bien, tu préférais crever dans ton coin moisi !
En plus d'être souvent un ours mal léché, même si derrière cela se cachait un véritable amour pour sa fille, Edward aimait la tranquillité. Il vivait chichement, se contentait de peu, pourvu qu'il ait son petit cigare et sa bouteille de sky. Bas de gamme, bien entendu. Il se laissait aller sans rien demander à personne, pour ne pas dépendre de qui que soit.
- Oh ! N'oublies pas que si tu es encore en vie, c'est grâce à moi !
Il savait faire preuve d'autorité quand il le fallait, tout comme il était prêt à se battre s'il jugeait que cela en valait la peine. Mais il préférait ne pas avoir à le faire, son âge commençait à être bouffé par la rouille. Il était toujours autant déterminé, mais plus aussi souple ni aussi résistant qu'auparavant.
- Oui ... Je sais ... Je ... Je suis désolée, Papa ...
Comme sa fille, il n'avait pas un mauvais fond mais il fallait vraiment forcer la carapace pour atteindre son coeur.
- Il faut qu'on se serre les coudes ! On est tous les deux ensemble dans ce monde pourri ! Si on commence à se tirer dans les pattes, c'est fichu !
Edward était moralisateur. Depuis les retrouvailles avec sa fille, il avait tout fait pour la protéger, quitte à lui mentir, reprendre le chemin et les combats, s'accrocher à nouveau à la vie. Mais ne savait que trop bien que ce ne serait certainement pas une partie de plaisir, que rien n'est tout blanc ou noir en ce monde. Certains Marines ou du Gouvernement Mondial sont des pourris, la majorité des Pirates sont des crapules finies et certains peuvent faire preuve de la plus grande cruauté. Sans compter les Civils qui ne sont pas tous dignes de confiance et les Révolutionnaires qui veulent renverser l'ordre établi mais qui feront qu'établir l'anarchie. Dans un monde comme celui là, il faut rester soudé dans un groupe qui partage les mêmes idéaux. On peut avancer grâce à la confiance et la puissance de nos proches.
S'il tolère la hiérarchie, il ne supporte pas l'abus de pouvoir. Il a défendu les couleurs de la Marine il y a quelques années mais déplorait les supérieurs aux méthodes douteuses. Il peut comprendre la motivation des Révolutionnaires mais ne cautionne pas tous leurs gestes. Ceux qui détiennent le pouvoir doivent être exemplaires et compréhensifs. Ce n'est pas parce que la pomme contient des vers qu'il faut la jeter couper et la jeter. Il faut contenir et éliminer la pourriture. Et c'est parce que la pomme est juteuse que les vers s'y réfugient. Il peut donc aussi comprendre les Pirates sans approuver leurs actes. Si la pomme redevient saine, alors il n'y a de raison pour la contestation et la révolte continuent.
Oui, derrière son caractère brut, Edward pouvait aussi faire preuve de compassion.
>> Biographie
- Oui, je sais ! Je t'ai dit que j'étais désolée !
- Je veux juste que tu comprennes qu'on pourrait en arriver à se dire des choses impardonnables ...
Jora marqua un blanc. Elle avait baissé les yeux et n'osait plus tenir le regard. Elle hésita mais se lança enfin.
- Tu veux dire ... comme avec Maman ?
A nouveau ils se regardèrent, elle pleine de malice. Mais cette fois ci, se fut lui baissa son regard.
- Oui. Exactement.
- Non, arrête de me mentir ! Je sais que tu mens ! Je le sais parce que Maman gardait une photo de toi et toi une d'elle dans ton porte-feuille, dans la poche interne du côté de ton coeur. Je l'ai vue quand tu l'as fait tombé. Alors pourquoi vous vous êtes séparés ? Pourquoi tu nous as laissé seules durant toutes ces années ?
Edward grogna un coup en guise de mécontentement. Il savait qu'il devait lui dire la vérité, et que cette fois ci, il n'y échapperait pas. Il s'était fait à l'idée qu'un jour le sujet reviendrait sur le tapis et qu'un jour il devrait lui dire la vérité.
- Bon, très bien ... Comme tu le sais, je suis rentré très tôt dans la Marine, à mes vingt ans. Mon père y était aussi, ma mère ne travaillait mais dépannait ceux qui avaient besoin de ses talents d'ingénieure. D'ailleurs, tu me rappelles elle. Ton sourire malin, ta passion pour la bricole. Même ton nom provient de celui de ta grand mère, Joraneska. Ils m'ont éduqué du mieux qu'il pouvait, et ce n'était pas gagné. Mon père qui était charpentier voulait que j'aie le même travaille que lui. Surtout que je l'aidais parfois, donc je prenais le coup de main. Mais moi, ce que je voulais c'était cogner et être libre. J'en faisais qu'à ma tête, je leur apportais pleins d'ennuis ...
Comme moi ? Et après tu te permets de m'engueuler !
Non, pas comme toi, c'était moins pire. Et puis si je t'engueule c'est que maintenant je sais que ce sont que des conneries. Mais ça, je l'ai appris quand mes parents ont décidé de m'envoyer dans la Marine. Au moins, je pouvais cogner autant que je voulais mais il y avait des gens pour me recadrer. Petit à petit je me suis calmé. J'ai fait mes classes, je suis monté en grade. Je revenais souvent voir mes parents. Je n'avais pas de chez moi et si je devais en avoir un, je n'y aurais pas été très souvent. J'aimais bien Karnutes, sur l'île d'Inu Town.
Mais un jour, je repartais pour une longue période à bord de mon propre navire. J'ai appris entre temps qu'ils étaient décédés dans un incendie. Le stock de poutres de mon père a brûlé et la maison avec. J'avais vingt-sept à l'époque. J'étais absourdi, mais mon équipage était là pour me soutenir. Tous mes hommes et une femme, June Brighton. Cette femme là, on l'emmenait en mission. Elle faisait partie du Cypher Pol, elle faisait ses missions en solitaire.
Elle a frappé à ma porte, je ne lui ai pas dit d'entrer mais elle l'a fait quand même. Elle m'a présenté ses excuses mais comme je m'attendais à une voix d'homme et que j'avais entendu une voix de femme, j'ai levé les yeux pour la regarder. Elle comprenait ma tristesse et je crois l'avoir fait pleurer avec mon regard de chien battu.
A ce moment là, Edward fut touché par le sourire triste de sa fille qui se dessinait à la lueur des flammes dansantes. Elle s'était tue pour boire les paroles de son pères, pour connaitre le fin mot de son histoire.
- Elle m'a raconté que dans le fond, j'avais de la chance d'être entouré. Elle préfèrait la solitude, ne faire confiance à personne et passer en douceur. C'était efficace mais vraiment très dur, surtout dans ces moments là. Avec des proches en qui ont a confiance, la peine se décharge un peu sur les autres et devient un peu plus supportable. Elle m'a encore présenté ses excuses, me disant qu'elle ne pouvait pas faire plus mais qu'elle aurait vraiment aimé. J'ai couiné un petit "Merci ..." et elle est sortie en silence de ma cabine.
Quelques jours plus tard, toujours en plein voyage, je l'ai invitée, encore dans ma cabine, pour la remercier comme il se fallait. Je l'ai invitée à boire un verre, elle n'a pas refusé mais s'est méfiée. Je lui ai dit que je n'avais aucune intension de la tuer, alors j'ai pris son verre et j'en ai bu une gorgée. Elle a ri, et m'a avoué que c'était une déformation professionnelle : ne jamais faire confiance à personne.
Pourtant elle m'avait ouvert et offert son coeur. Alors on a parlé de tout et de rien, on s'est rapproché et on a fini par s'embrasser.
C'était au tour d'Edward de sourire tristement, les larmes lui venaient presque à l'oeil, en pleine confidence, le coeur grand ouvert, la mélancolie le prenant aux tripes. En voyant cela, Jora devina que ce souvenir lui faisait du mal, et elle se mit elle aussi à raviver de bons vieux moments passés avec sa mère, alors elle chassa assitôt avec une vanne ironique pour le piquer à vif. Il ne pourrait pas s'empêcher de se reprendre.
- Oh, si c'est pas meugnon ! Le vieil ours grincheux va se mettre à chialer ! Dis moi que je rêve !
- Oh, la ferme ! Tu la veux ta vérité ? Bah écoute au lieu de l'ouvrir !
Stupide gamine ... Merci ...
Elle arborait fièrement un sourire satisfait que son père ne remarqua même pas et continua de narrer son histoire.
- Ouais, comme tu l'as deviné, cette femme, c'était ta mère. Mon équipage se doutait de quelque chose, alors ils me taquinaient avec. Ta mère et moi, on s'était promis de nous revoir. C'était très difficile, quand l'un était disponible, l'autre ne l'était pas. Et inversement.
On s'est quand même beaucoup rencontré en quelques années mais ce n'était jamais assez. D'ailleurs quand on était en permission, on rentrait chez nous, une petite bergerie sur Tanuki, au calme. On avait décidé de l'acheter pour ne plus hésiter sur l'endroit de la rencontre. En plus, quand l'un n'était pas là, l'autre pouvait s'occuper du petit troupeau de moutons. Sinon, c'était notre voisin le plus proche.
Et puis un jour, j'ai commencé à avoir des vertiges, des spasmes et à cracher du sang. Je ne voulais pas inquiéter ta mère quand on était tous les deux, mais je ne pouvais pas me contrôler. Elle me tanait pour que j'aille voir un médecin. Mais plus je me tiens loin d'un médecin, mieux je me porte. Mais elle insistait, elle me disait qu'elle tenait à moi, qu'elle ne voulait pas me perdre, qu'elle ne s'en remettrait pas. Alors j'ai consulté un médecin. Il ne pouvait pas me diagnostiquer. Alors il m'a envoyé consulter un confrère. Puis deux, trois. Jusqu'à ce que j'en ai marre et que j'arrête tout ça.
Elle a même voulu m'envoyer jusqu'à Zaun, mais je l'ai rassurée. Je lui ai dit que j'étais prêt à tout pour ses beaux yeux mais que j'allais mourir juste en respirant l'air de là bas en plus de ne pas vouloir devenir une bête de foire, et que pour le moment je vivais tranquillement. Elle m'avait dit "Oui ..." mais je sais qu'elle s'inquiétait quand même pour moi.
Je suis retourné travailler mais c'était de pire en pire. Alors elle m'a suppliée d'arrêter. Ce que j'ai fait. J'ai volontairement démissionné. Pour elle, et pour moi. Quitte à crever, autant crever pénard, heureux, en pleine nature. De toute façon, à cette époque, j'aurais battu la mort en duel pour retrouver ne serait ce que cinq petites minutes avec ta mère.
L'année de mes trente-et-un ans, elle est rentrée à la maison l'air triste. Elle m'a avoué en pleurant qu'il fallait qu'on se quitte. J'avais jamais été aussi triste de ma vie. Il fallait qu'on n'ait plus aucun contact : elle avait reçu l'ordre d'une mission d'inflitration de longue haleine. Elle devait s'installer à Luvneel pour démenteler un réseau révolutionnaire. Pour cela, elle devait se faire passer pour une civile seule qui voulait rentrer dans les rangs des Révolutionnaires.
On a peiné mais on a du se quitter pour vivre chacun de notre côté. Pas de lettre, pas de visite, rien.
Enfin, si. Rien, sauf deux lettres. Elle avait tout fait pour éviter d'être pistée.
Dans la première elle m'avouait être enceinte de moi. Les Révolutionnaires avaient commencé à porter des doutes sur son identité, vu qu'elle aurait du être célibataire. Elle avait réussi à contourner le problème en prétextant que le mec s'était cassé dès le premier soir et qu'elle ne savait pas jusqu'à peu qu'elle était enceinte.
J'étais aussi content qu'en colère. Content d'avoir un enfant mais furieux de ne pas pouvoir le voir. J'espérais un jour au moins le rencontrer ... J'imagine que ta mère devait te parler de moi ...
- Ouais, elle disait que t'étais un mec bien, un mec courageux et romantique ! L'homme parfait. C'est pour ça que j'étais surprise quand je t'ai vu pour la première fois. J'ai trouvé un sac qui ronchonnait de temps en temps ...
Edward éclata de rire mais ce n'était pas un rire franc, tout comme Jora ne vannait que pour détendre l'atmosphère.
- Alors j'ai contacté la Marine et j'ai joué des coudes pour pouvoir donner un petit peu d'argent à ta mère en plus de son salaire. Ils la payaient en toute sécurité. Moi de mon côté je vivotais tranquillement.
La seconde lettre que j'ai reçu, c'était il y a six mois. En fait, le courrier comportait deux lettres. Elles m'annonçaient les doutes que ta mère avait concernant sa couverture, que si toute fois il y avait un souci, j'aurais la charge de notre enfant. C'est là que j'ai appris que tu étais une fille, que tu t'appellais Jora, et qu'il fallait que je fasse attention parce que tu avais mon caractère. L'autre m'annonçait la mort de ta mère et les condoléances de la Marine.
Ils avaient contacté quelques hommes en plus pour entrer en contact avec ta mère pour prendre de ses nouvelles. A sa mort, ils n'ont même pas su te tenir enfermer dans ta chambre. Tu avais réussi à leur échapper et tu voulais te venger. Ta mère t'avait expliquer franchement ce qu'elle faisait, tu avais des noms, tu savais où chercher. Alors tu t'es enfuie avec son arme, prêt à tuer ceux qui avaient tué ta mère.
La suite, tu la connais ...
Elle affichait presque encore son sourire satisfait, elle aimait l'action mais son père l'en dissuader.
- Ouais, t'es arrivé en quatrième vitesse ! Moi j'étais arrivé chez eux, ils étaient en pleine réunion, je savais tout ! Ils m'ont vite faite prisonnière, j'ai voulu me barrer, j'ai fais une mauvaise chute du coup ils m'ont rattrapée et ligotée, toi t'es venu, tu les as tous défouraillés sauf le chef qui s'est barré avec les plans en jurant de me tuer, après t'es parti avec moi sur les épaules, assommée.
Elle racontait cela avec enthousiasme, mais Edward la ramena sur la terre ferme.
- C'est pas glorieux, t'aurais pu mourir tu sais ...
- Rabat-joie ! Je suis en vie c'est l'essentiel non ? Par contre, j'ai tout oublié, impossible de me rappeler. Et puis quand je me suis réveillée, j'ai trouvé mon Papa que j'ai tout de suite adoré !
- C'est ça, ouais ! J'en ai pris plein la tronche et je te courrais tout le temps après, toujours à chercher des ennuis ! C'est une seconde nature chez toi ! C'est pour ça que je veux que tu dormes, c'est pour être tranquille !
Ils éclatèrent de rire à nouveau, mais cette fois ci, le rire était franc. Edward embrassa Jora sur le front et lui souhaita une bonne nuit, un sourire radieux aux lèvres.
Reposes toi tranquillement, je suis là pour veiller sur toi ; je ne donnerai jamais à personne l'occasion de te perdre.
- Je veux juste que tu comprennes qu'on pourrait en arriver à se dire des choses impardonnables ...
Jora marqua un blanc. Elle avait baissé les yeux et n'osait plus tenir le regard. Elle hésita mais se lança enfin.
- Tu veux dire ... comme avec Maman ?
A nouveau ils se regardèrent, elle pleine de malice. Mais cette fois ci, se fut lui baissa son regard.
- Oui. Exactement.
- Non, arrête de me mentir ! Je sais que tu mens ! Je le sais parce que Maman gardait une photo de toi et toi une d'elle dans ton porte-feuille, dans la poche interne du côté de ton coeur. Je l'ai vue quand tu l'as fait tombé. Alors pourquoi vous vous êtes séparés ? Pourquoi tu nous as laissé seules durant toutes ces années ?
Edward grogna un coup en guise de mécontentement. Il savait qu'il devait lui dire la vérité, et que cette fois ci, il n'y échapperait pas. Il s'était fait à l'idée qu'un jour le sujet reviendrait sur le tapis et qu'un jour il devrait lui dire la vérité.
- Bon, très bien ... Comme tu le sais, je suis rentré très tôt dans la Marine, à mes vingt ans. Mon père y était aussi, ma mère ne travaillait mais dépannait ceux qui avaient besoin de ses talents d'ingénieure. D'ailleurs, tu me rappelles elle. Ton sourire malin, ta passion pour la bricole. Même ton nom provient de celui de ta grand mère, Joraneska. Ils m'ont éduqué du mieux qu'il pouvait, et ce n'était pas gagné. Mon père qui était charpentier voulait que j'aie le même travaille que lui. Surtout que je l'aidais parfois, donc je prenais le coup de main. Mais moi, ce que je voulais c'était cogner et être libre. J'en faisais qu'à ma tête, je leur apportais pleins d'ennuis ...
Comme moi ? Et après tu te permets de m'engueuler !
Non, pas comme toi, c'était moins pire. Et puis si je t'engueule c'est que maintenant je sais que ce sont que des conneries. Mais ça, je l'ai appris quand mes parents ont décidé de m'envoyer dans la Marine. Au moins, je pouvais cogner autant que je voulais mais il y avait des gens pour me recadrer. Petit à petit je me suis calmé. J'ai fait mes classes, je suis monté en grade. Je revenais souvent voir mes parents. Je n'avais pas de chez moi et si je devais en avoir un, je n'y aurais pas été très souvent. J'aimais bien Karnutes, sur l'île d'Inu Town.
Mais un jour, je repartais pour une longue période à bord de mon propre navire. J'ai appris entre temps qu'ils étaient décédés dans un incendie. Le stock de poutres de mon père a brûlé et la maison avec. J'avais vingt-sept à l'époque. J'étais absourdi, mais mon équipage était là pour me soutenir. Tous mes hommes et une femme, June Brighton. Cette femme là, on l'emmenait en mission. Elle faisait partie du Cypher Pol, elle faisait ses missions en solitaire.
Elle a frappé à ma porte, je ne lui ai pas dit d'entrer mais elle l'a fait quand même. Elle m'a présenté ses excuses mais comme je m'attendais à une voix d'homme et que j'avais entendu une voix de femme, j'ai levé les yeux pour la regarder. Elle comprenait ma tristesse et je crois l'avoir fait pleurer avec mon regard de chien battu.
A ce moment là, Edward fut touché par le sourire triste de sa fille qui se dessinait à la lueur des flammes dansantes. Elle s'était tue pour boire les paroles de son pères, pour connaitre le fin mot de son histoire.
- Elle m'a raconté que dans le fond, j'avais de la chance d'être entouré. Elle préfèrait la solitude, ne faire confiance à personne et passer en douceur. C'était efficace mais vraiment très dur, surtout dans ces moments là. Avec des proches en qui ont a confiance, la peine se décharge un peu sur les autres et devient un peu plus supportable. Elle m'a encore présenté ses excuses, me disant qu'elle ne pouvait pas faire plus mais qu'elle aurait vraiment aimé. J'ai couiné un petit "Merci ..." et elle est sortie en silence de ma cabine.
Quelques jours plus tard, toujours en plein voyage, je l'ai invitée, encore dans ma cabine, pour la remercier comme il se fallait. Je l'ai invitée à boire un verre, elle n'a pas refusé mais s'est méfiée. Je lui ai dit que je n'avais aucune intension de la tuer, alors j'ai pris son verre et j'en ai bu une gorgée. Elle a ri, et m'a avoué que c'était une déformation professionnelle : ne jamais faire confiance à personne.
Pourtant elle m'avait ouvert et offert son coeur. Alors on a parlé de tout et de rien, on s'est rapproché et on a fini par s'embrasser.
C'était au tour d'Edward de sourire tristement, les larmes lui venaient presque à l'oeil, en pleine confidence, le coeur grand ouvert, la mélancolie le prenant aux tripes. En voyant cela, Jora devina que ce souvenir lui faisait du mal, et elle se mit elle aussi à raviver de bons vieux moments passés avec sa mère, alors elle chassa assitôt avec une vanne ironique pour le piquer à vif. Il ne pourrait pas s'empêcher de se reprendre.
- Oh, si c'est pas meugnon ! Le vieil ours grincheux va se mettre à chialer ! Dis moi que je rêve !
- Oh, la ferme ! Tu la veux ta vérité ? Bah écoute au lieu de l'ouvrir !
Stupide gamine ... Merci ...
Elle arborait fièrement un sourire satisfait que son père ne remarqua même pas et continua de narrer son histoire.
- Ouais, comme tu l'as deviné, cette femme, c'était ta mère. Mon équipage se doutait de quelque chose, alors ils me taquinaient avec. Ta mère et moi, on s'était promis de nous revoir. C'était très difficile, quand l'un était disponible, l'autre ne l'était pas. Et inversement.
On s'est quand même beaucoup rencontré en quelques années mais ce n'était jamais assez. D'ailleurs quand on était en permission, on rentrait chez nous, une petite bergerie sur Tanuki, au calme. On avait décidé de l'acheter pour ne plus hésiter sur l'endroit de la rencontre. En plus, quand l'un n'était pas là, l'autre pouvait s'occuper du petit troupeau de moutons. Sinon, c'était notre voisin le plus proche.
Et puis un jour, j'ai commencé à avoir des vertiges, des spasmes et à cracher du sang. Je ne voulais pas inquiéter ta mère quand on était tous les deux, mais je ne pouvais pas me contrôler. Elle me tanait pour que j'aille voir un médecin. Mais plus je me tiens loin d'un médecin, mieux je me porte. Mais elle insistait, elle me disait qu'elle tenait à moi, qu'elle ne voulait pas me perdre, qu'elle ne s'en remettrait pas. Alors j'ai consulté un médecin. Il ne pouvait pas me diagnostiquer. Alors il m'a envoyé consulter un confrère. Puis deux, trois. Jusqu'à ce que j'en ai marre et que j'arrête tout ça.
Elle a même voulu m'envoyer jusqu'à Zaun, mais je l'ai rassurée. Je lui ai dit que j'étais prêt à tout pour ses beaux yeux mais que j'allais mourir juste en respirant l'air de là bas en plus de ne pas vouloir devenir une bête de foire, et que pour le moment je vivais tranquillement. Elle m'avait dit "Oui ..." mais je sais qu'elle s'inquiétait quand même pour moi.
Je suis retourné travailler mais c'était de pire en pire. Alors elle m'a suppliée d'arrêter. Ce que j'ai fait. J'ai volontairement démissionné. Pour elle, et pour moi. Quitte à crever, autant crever pénard, heureux, en pleine nature. De toute façon, à cette époque, j'aurais battu la mort en duel pour retrouver ne serait ce que cinq petites minutes avec ta mère.
L'année de mes trente-et-un ans, elle est rentrée à la maison l'air triste. Elle m'a avoué en pleurant qu'il fallait qu'on se quitte. J'avais jamais été aussi triste de ma vie. Il fallait qu'on n'ait plus aucun contact : elle avait reçu l'ordre d'une mission d'inflitration de longue haleine. Elle devait s'installer à Luvneel pour démenteler un réseau révolutionnaire. Pour cela, elle devait se faire passer pour une civile seule qui voulait rentrer dans les rangs des Révolutionnaires.
On a peiné mais on a du se quitter pour vivre chacun de notre côté. Pas de lettre, pas de visite, rien.
Enfin, si. Rien, sauf deux lettres. Elle avait tout fait pour éviter d'être pistée.
Dans la première elle m'avouait être enceinte de moi. Les Révolutionnaires avaient commencé à porter des doutes sur son identité, vu qu'elle aurait du être célibataire. Elle avait réussi à contourner le problème en prétextant que le mec s'était cassé dès le premier soir et qu'elle ne savait pas jusqu'à peu qu'elle était enceinte.
J'étais aussi content qu'en colère. Content d'avoir un enfant mais furieux de ne pas pouvoir le voir. J'espérais un jour au moins le rencontrer ... J'imagine que ta mère devait te parler de moi ...
- Ouais, elle disait que t'étais un mec bien, un mec courageux et romantique ! L'homme parfait. C'est pour ça que j'étais surprise quand je t'ai vu pour la première fois. J'ai trouvé un sac qui ronchonnait de temps en temps ...
Edward éclata de rire mais ce n'était pas un rire franc, tout comme Jora ne vannait que pour détendre l'atmosphère.
- Alors j'ai contacté la Marine et j'ai joué des coudes pour pouvoir donner un petit peu d'argent à ta mère en plus de son salaire. Ils la payaient en toute sécurité. Moi de mon côté je vivotais tranquillement.
La seconde lettre que j'ai reçu, c'était il y a six mois. En fait, le courrier comportait deux lettres. Elles m'annonçaient les doutes que ta mère avait concernant sa couverture, que si toute fois il y avait un souci, j'aurais la charge de notre enfant. C'est là que j'ai appris que tu étais une fille, que tu t'appellais Jora, et qu'il fallait que je fasse attention parce que tu avais mon caractère. L'autre m'annonçait la mort de ta mère et les condoléances de la Marine.
Ils avaient contacté quelques hommes en plus pour entrer en contact avec ta mère pour prendre de ses nouvelles. A sa mort, ils n'ont même pas su te tenir enfermer dans ta chambre. Tu avais réussi à leur échapper et tu voulais te venger. Ta mère t'avait expliquer franchement ce qu'elle faisait, tu avais des noms, tu savais où chercher. Alors tu t'es enfuie avec son arme, prêt à tuer ceux qui avaient tué ta mère.
La suite, tu la connais ...
Elle affichait presque encore son sourire satisfait, elle aimait l'action mais son père l'en dissuader.
- Ouais, t'es arrivé en quatrième vitesse ! Moi j'étais arrivé chez eux, ils étaient en pleine réunion, je savais tout ! Ils m'ont vite faite prisonnière, j'ai voulu me barrer, j'ai fais une mauvaise chute du coup ils m'ont rattrapée et ligotée, toi t'es venu, tu les as tous défouraillés sauf le chef qui s'est barré avec les plans en jurant de me tuer, après t'es parti avec moi sur les épaules, assommée.
Elle racontait cela avec enthousiasme, mais Edward la ramena sur la terre ferme.
- C'est pas glorieux, t'aurais pu mourir tu sais ...
- Rabat-joie ! Je suis en vie c'est l'essentiel non ? Par contre, j'ai tout oublié, impossible de me rappeler. Et puis quand je me suis réveillée, j'ai trouvé mon Papa que j'ai tout de suite adoré !
- C'est ça, ouais ! J'en ai pris plein la tronche et je te courrais tout le temps après, toujours à chercher des ennuis ! C'est une seconde nature chez toi ! C'est pour ça que je veux que tu dormes, c'est pour être tranquille !
Ils éclatèrent de rire à nouveau, mais cette fois ci, le rire était franc. Edward embrassa Jora sur le front et lui souhaita une bonne nuit, un sourire radieux aux lèvres.
Reposes toi tranquillement, je suis là pour veiller sur toi ; je ne donnerai jamais à personne l'occasion de te perdre.
>> Test RP
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Dernière édition par Edward Fawlk le Dim 7 Sep 2014 - 22:21, édité 11 fois