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Un bateau qui fit mouche.

Ah, Shell Town, cette île allait vraisemblablement se souvenir du jeune pirate à la cicatrice sur sa joue droite mais ainsi que de son (nouveau) compère. Le pecnot en riait jaune, rien qu'en pensant à toutes les conneries qu'il venait d'accumuler. Il méritait bien évidemment une médaille rien que pour avoir fait plus de conneries que les marines. Mais bon, ces trucs superficiels étaient réservés à ces types trop narcissiques, qui galéraient à se coiffer le matin en lâchant des coups d'haleines sur leurs chevelures en avançant une lèvre et en en reculant une autre pour que la direction prise par cette odeur nauséabonde soit sur la "ligne" de leurs cheveux. Quoi c'est trop complexe comme description ? J'en ai rien à cirer.

Quoi qu'il en soit le brundinet (ouais, c'est un brun qui aime bien dîner) et son second blondinet (ouais, c'est un blond qui aime bien dîner) devaient passer à autre chose. Chaque page est limitée, la fin de chaque page étant la fin de chaque aventure, il était temps de passer à la page suivante. Du coup Willy, comme d'hab', chargé de 6000 joules d'ondes positives était pressé de passer à autres choses, d'atterrir sur la prochaine île qui leur réservait probablement mille et une surprises.

Alors ils rejoignirent le navire que Sharashka venait d'obtenir. Willy comme à son habitude n'arrivait pas à courir normalement à cause de ses équipements en titane. Ça avait beau être léger, le truc cassait l'aérodynamisme du jeune capitaine pirate. Ajoutez à cela le poids de Sharashka qui était inconscient... Ouais on peut se l'dire, ce fut compliqué. Bon, sinon, on va pas se voiler la face, ils partirent pour une autre raison en fait, 'fin pour une raison plus importante. Quoi, vous avez pas deviné ? Ils avaient les keufs au rat du cul. Enfin les marines pardon. Ouais ils avaient peur de poules, non ils en étaient pas pour autant des poules mouillées. C'est marrant hein ? Bein' ça s'travaille un sens de l'humour aussi pétée! Trois sessions de gymnastique cérébrale pendant deux ans pour en arriver là.

Bref, pour en revenir aux histoires des deux acolytes, ils pensaient avoir la paix alors qu'un jour venait de s'écouler entre le présent et l'embrouille pour obtenir Rédemption, cette lame de perdant que venait d'acquérir Sharashka. Ils ne se souciaient pas de la marine, plus maintenant en tout cas. Et ils avaient bien raison, après-tout, aucun des deux ne possédait encore une prime même si leur réputation semblait gagner en puissance sur les blues.

Non, un autre problème allait les secouer. Un problème beaucoup plus important dans l'immédiat. Vous savez que chez les marines, c'est le pays des bisounours ? Genre tout le monde se respecte et ça part en partouze un peu comme chez les stoïciens à n'importe quel moment, et bien sachez que c'était pas le cas chez les pirates qui se détestaient. Ouais, LA HAINE. La haine ! Elle était là, mais y avait pas que ça qui faisait que les pirates ne se blairaient aps. La jalousie en guidaient certains, la connerie en attiraient d'autres. Ah et y en a certains qui sentaient archi-mauvais à ce qu'il parait, ça créait des embrouilles de boloss, mais bon que pouvait-on bien faire pour arranger ça ? Rien, il faut de tout pour peupler une planète, dit-on, y compris des cons. Et des cons venaient d'effectuer LA plus grande connerie du siècle. En effet, ils semblaient vouloir piller, voler ou brûler l'navire (bah ouais, si ça s'trouve c'était des pyromanes, on sait pas tant qu'on connait pas).

Le coéquipier de Willy venait également de le remarquer, que des gars venaient de monter sur le navire. Le brun sourit à son tour lorsqu'il vit que son coéquipier semblait être prêt à se battre avec sa nouvelle lame, tout en prenant le soin de faire un sourire louche, de psychopathe ou de quelqu'un qui a la diarrhée mais qui essaye de ne pas se faire remarquer en souriant et en faisant croire à tout le monde que tout va bien alors qu'y a une guerre dans son ventre. Willy pris la parole pour faire comprendre à Sharashka ses intentions :

Willy ▬ Je prends le meilleur avant toi ! Toi tu t'occupes des déchets ! Haha !

Quoi de mieux que de provoquer un Sia qui n'était pas à 100% de ses capacités à cause des blessures qu'on lui avait infligés? Haha ! Willy commença à courir dans tous les sens car il hésitait à aller vers le côté droit ou le côté gauche de ce navire. Au final ça donnait lieu à un truc assez che-lou alors que son compère resta stoïque dans sa course cette fois-ci. En fin de compte, il opta pour le côté droit, enfin il avait pas vraiment choisi car son compère fonça directement sur l'extrémité gauche du navire.

En fait, de chaque extrémité on ne pouvait pas voir l'autre côté à cause de la hauteur du gros navire quoi. Un bâtiment était carrément implanté, mais y avait personne dedans car tout le personnel du blond l'avait quitté lorsqu'il avait trahi le mafioso pour lequel il taffait lorsqu'il décida de voyager avec le brun cicatrisé. Haha Willy trouvait ça fendard de dormir chaque nuit dans une chambre différente, ce pecnot n'ayant rien connu, il se sentait tel un riche dragon céleste à chaque fois qu'il pionçait dans un endroit différent de son quotidien.

'Fin bon je vais pas m'étendre sur l'architecture du bateau qui vous intéresse sûrement pas (et vous avez raison) mais plutôt de ce qui arriva à Willy. Après quelques secondes de courses il arriva "au point de croisement" entre lui et ses adversaires. Sept ennemis. Ça faisait beaucoup. Le premier round d'observation allait commencer alors qu'on commençait à entendre des bruits d'explosions venir de l'autre côté du bateau. C'était sûrement Sharashka qui se déchaînait avec sa nouvelle lame haha. Cette histoire s'annonçait d'ores et déjà passionnante. Willy en souriait d'une manière peu commune pour illustrer sa joie...

[HRP : Style de RP beaucoup plus trash dont j'ai pas l'habitude, mais avec lequel je me suis beaucoup marré à écrire].


Dernière édition par Willy Walker le Dim 21 Sep 2014 - 18:41, édité 1 fois
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À son habitude, Willy me gratifie de ses facéties cocasses, souvent lourdasses, et je suis obligé de prendre l'initiative ; À mon habitude. Je choisis de foncer à gauche. Des pirates, équipés de marinières pétées, de bandana bleu style bonnet de bain et de shorty sans adjectif, dévalisent les biens du navire. Ils sont étrangement tranquilles. Pourtant ils ne passent pas inaperçu et je m'interroge : comment se fait-il que personne ne les voit ? Intrigué, je me décide quand même à passer à l'action ; c'est pas tout mais j'ai un sabre à essayer, moi ! Yeap m'sieur !

" Olé Olé, vils pirates! répondez de vos actes, ou périssez! "

Brandissant mon sabre, je me précipite sur le bandit le plus proche pour lui faire l'honneur de goûter à ma lame. Celui-ci, d'un mouvement de hanche bien senti, s'écarte et s'en tire avec une simple marinière déchirée. Un de ses comparses, visiblement nerveux, choppe une petite bombe et la met en l'air, menaçant. Il est pas malin, il a déjà allumé la mèche et elle se consume à vue d'oeil. Si je me fie à la tête que tire ses compagnons, personne n'a confiance et le sauve qui peut est de mise. Je prends mon courage à deux mains et fonce sur l'inconscient, épaule et tête en avant. J'ai jamais plaqué avant, comment on plaque ?
Et boom.

Mon épaule s'encastre dans le bassin du fifou, je le soulève et le jette par dessus bord. Dans sa chute, il envoie la bombe en l'air, assez haut d'ailleurs.
Et boom.

Elle explose, provoquant une onde de choc assez importante pour arracher une ou deux planches au bateau. Me voilà couvert de poudre, et c'est pas agréable. Mais un problème bien plus grand me guette, un problème d'une dangerosité rare ; plus rare qu'un amiral. Un psychopathe.

Derrière la barre du navire, un homme a pris la place de l'habituel pilote. Jusqu'ici, tout va bien. Sauf qu'à mieux regarder, on remarque que le bateau fonce tout droit sur des falaises. Affolé, j'aperçois un port non loin des falaises : et si on éclatait ce port plutôt que nos vies ?
Pour nous sortir de là, il me faut atteindre la barre au plus vite. J'ai jamais piloté de ma vie, et j'ai envie de croire que j'ai un don inné pour ça. Sur ma route, je suis secoué, projeté à droite à gauche, à cause des manœuvres du pilote psychopathe. Alors que je suis dans les escaliers, à quelques mètres de l'homme qui a pris les commandes du bateau, cramponné à ce que je peux pour ne pas subir les remous, je sens une force incroyable me repousser. Elle m'arrache des escaliers et m'envoie valser contre le bout du bateau, derrière la barre. J'ai mal au dos et à la nuque.

Je me lève. Une intuition me dit que c'est bien trop calme. Mon audition revient peu à peu, et j'entends des cris de toute part. Grimaçant d'interrogation, je finis par saisir ce qu'il se passe : le bateau est en train de couler...
Et il est où "Super Willy", quand on a besoin de lui ?