V pour vérité

*Qu'est ce que je fais ici. Explique-moi. Eh bien je vais me dire la vérité en face. Je suis venu sauver cette île. Je souhaite devenir comme mon père et sauver les innocents. Mais voilà, je n'ai aucune qualité de mon père. Je suis une concentration de défaut sur patte. Même pas sur patte. Lamentable que je suis. Blablabla j'vais sauver les gens. J'arrive pas à sauver mes propres fesses scotchées sur ce maudit fauteuil.  Le grand ange Ivan De Cimitiero. Pff. C'est des conneries… Je fais pitié.*

Suite à une tentative de sauvetage, l'handicapé fait face à la réalité. Son plan était nul. Les rares personnes qu'il a réussies à délivraient son quatre pieds sous terre. Pas seulement eux, mais leur famille aussi. Au final. Le seul responsable de tous ces meurtres est Ivan. Oui, c'est bien lui. Vouloir agir c'est bien, mais s'il aggrave la situation qui n'est déjà pas simple… Que peut faire un si petit bonhomme?

La tête plus basse que d'habitude, l'ange circule dans l'auberge bien animée en cette soirée. Le moral à zéro. Sans faire exprès il roule sur le pied d'un individu obscène qui tenter de toucher une serveuse. Le bougre a une blessure encore fraiche sur ce pied et cela le fait crier. La honte devant tout le monde et surtout plus aucune chance de séduire la donzelle.

-Hey gringalet. Tu m'roule dessus et tu prends pas la peine de t'excuser.

Perdu dans ses pensées, l'handicapé continue d'avancer et bouscule d'autres personnes. L'homme arrive au niveau d'Ivan et le retourne.

-J'te parle mon grand.

Sauf que la tête de l'ange est loin d'être fraiche. On a l'impression qu'il est en train de se décomposer.

-Mec, j'suis avec mes potes tranquilles, posé. Tu vois le tableau. J'ai pas l'habitude de m'en prendre au gars dans ton genre, tu peux circuler.

Tout cela ne déclenche qu'un haussement d'épaules chez Ivan.  Sauf que les gens ici ne sont pas tous aussi sympa. Un homme buvant sa soupe est bousculé. La nourriture se renverse sur ses vêtements. L'homme tape du poing sur la table et se lève. Un vrai colosse de plus de deux mètres.

-Toi t'as gagné le gros lot.

Il attrape l'handicapé et le soulève d'une main. Toutes les parties du corps de l'ange son relâché. C'est pitoyable.

-Tu vas me payer une soupe et vu que j'suis de bonne humeur, pour te faire pardonner tu vas payer à boire à tous mes collègues.

Un groupe de sept personnes lève la main et lance des saluts tout en rigolant.

-Va te faire voir.

-Hein? T'as dis quoi? Je crois que j'ai mal compris.

-Je t'ai dit d'aller te faire voir.

L'homme lance un sourire nerveux. Même s'il a envie de flanquer une bonne raclée à l'ectoplasme en face de lui, il se retient et commence à tapoter les vêtements en recherche d'une bourse.

-Tu joues les durs devant tes petits camarades. T'es grand et fort. Tu t'en prends à un petit tout frêle. Pff. La vérité c'est que t'as rien dans le froc.  Tu souhaites te donner un genre. Une sorte de caïd comme pas mal de monde. Comme si ton honneur était entaché suite à une minuscule éclaboussure.

S'en est trop pour l'homme qui n'a absolument pas une gueule d'ange. Il lâche Ivan qui atterrit sur sa chaise. L'homme se retourne pour sourire à ses amis et d'un coup il balance un coup de pied qui envoie deux mètres plus loin l'handicapé et son moyen de transport.

Mais à quoi joue Ivan?

Une fois au sol, Ivan remet sa chaise sur pied avec difficulté et commence à tenter de s'installer. C'est lamentable, mais il faut bien le faire.

-Le coup que tu m'as porté te satisfait. Tu remarqueras que ça ne change rien à ton état d'âme. Ton petit plaisir semble s'estomper petit à petit. Mes paroles sont comme une seringue. Elles te plantent et commencent à aspirer toute force de bien-être en toi. Pathétique. Au moins si tu veux être un dur, soit le vraiment. Comme je l'ai déjà dit, tu n'as rien dans le froc.

L'interlocuteur garde son calme et se met face à Ivan. Après s'être penché pour mettre son visage à la même hauteur que l'autre. Il attrape le tissu qui recouvre l'ange et le jette sur le côté.

-Hey les gars. Regarder mois ça. Le pauvre petit oiseau ne peut s'empêcher de piailler. Pourtant t'as une sale gueule pour un pigeon.

-C'est pas ce que disent les femmes. Et toi, vu ta tronche… T'arrive à séduire des moches j'espère.

Là, l'individu rougit légèrement et tous ses amis se mettent à rire. Apparemment, ce gars n'a jamais eu de copine et pourtant, il en fait des rencontres. Toucher au plus profond, il ne sait comment réagir et se met à tirer les ailes pour les retirer.

-C'est des vrai abrutie. Apparemment ta tête n'est pas pourris qu'à l'extérieure.

Toute l'auberge se met à rire devant les insultes que prolifère l'ange. Un véritable festival de remballe. Ivan cherche les problèmes et pour sûr qu'il va en avoir. L'homme perd patience et attrape l'handicapé par les cheveux. Il le traine dehors et le jette. Tout le monde regarde du coin de l'œil ce qui va se passer. Le mec commence à donner des coups au diminué.

-Alors, t'es peut être futé. T'as la tchatche. Mais moi j'ai un corps. C'est toi qu'a voulu ça.

Une série de coup de pied qu'encaisse Ivan sans broncher. Les amis du grand viennent le retenir et lui demande de laisser tomber.

-J'espère que ça te servira de leçon !

L'ange se redresse difficilement. Même si les coups ne sont pas monstrueux, son petit corps n'est pas vraiment apte à encaisser.

-J'en veux pas de votre pitié ! Vient te battre, allez ! Votre pitié vous pouvez vous la mettre où j'pense!

-Ecoute le pas. C'est qu'un fou.

Les hommes se retirent et lui se retrouve seul avec la personne qui n'a pas envie de voir. Lui même. C'est avec difficulté qu'il rejoint l'auberge et retrouve sa chaise. Maintenant, il roule en direction de sa chambre. Un petit lieu classique. Après l'ouverture de la porte on découvre un lit sur le côté droit, une petite table sur le mur d'en face avec une chaise puis la salle de bain et les toilettes dans une pièce annexe à gauche.

Le parquet grince après le passage des roues. Il se dirige vers le lit et ramasse le drap. Après avoir effectué un bon nœud  autour de son cou, l'handicapé cherche un objet en hauteur pour se pendre. Le chandelier suspendu au mur. Pourquoi pas. Le tissu est lancé et il se hisse à la force de ses bras. Le drap se serre sur sa corde. Mais l'objet accroché au mur cède et Ivan se retrouve au sol.

-Je ne suis même pas capable de mettre fin à mes jours…

Pourquoi cherché compliquer lorsqu'on peut faire simple. Ivan a une arme à feu non? Après être remonté sur sa chaise, il se saisit de son arme. Regardant les détails de l'arme comme si c'était la dernière chose que ses yeux peuvent admirer. Un objet créé pour tué. Alors, cette fois encore l'arme va remplir sa fonction sans omettre la moindre résistance. Le canon se tourne petit à petit jusqu'à se diriger vers la tête. Sur la tempe. Non, dans la bouche c'est mieux.

*Allez fait-le. Ma bouche a donné un semblant d'espoir aux hommes et les a finalement tués. Envoyés encore plus profond dans le cauchemar qu'ils vivaient.  

Allez fait-le. Tu va voir ce que ça fait de quitter ce monde. Une douleur jamais ressentie. Une douleur que je mérite autant de fois que le nombre de mort que j'ai causé.

Allez fait-le. C'est pas la première fois que je me sers de cette arme. Avec laquelle j'ai volontairement visé des genoux pour faire de mes adversaires des handicapés comme moi.

Allez fait-le ! Bouge saleté d'index. Pourquoi tu restes là. Ce mouvement tu la fais tellement de fois *snif*. Pourquoi tu ne veux pas le faire.

Allez bouges-toi! Tu trembles comme la pire poule mouillée. Maintenant que les choses doivent arriver, c'est comme ça que tu réagis. Un tremblement de la main. Ne cherche pas à te défiler.

NON pas comme ça. C'est trop simple. Une mort rapide et puis quoi encore. Non. Il faut une mort lente et douloureuse… Ridicule. Je cherche juste un sursis. Une excuse aussi lamentable que mon être.*

Sa main tombe finalement. Puis il jette son arme violemment contre le mur. Direction la salle de bain pour se laver le visage. La vue de son visage le met en rogne. Double face. Une tête d'ange ou de démon. Qui est vraiment Ivan. Un justicier ou un simple démon qui se sert de justice pour manipuler les foules.

* Ma vraie nature. C'est ça. Moitié moitié. Oui… Je ne suis qu'un homme. Pff. *

*Je suis lâche. Suicide? Sérieux? HA HA HA. C'est plutôt ça la solution de lâche. Ne pas prendre ses responsabilités. J'suis vraiment con quand je mis met. Avec une mort pareille, je n'aurais probablement pas rejoint mes parents. *Soupir* Allez reprend toi mon grand. A force de trop réfléchir j'ai mal à la tête. Ce qui est fait, est fait. Tout le monde fait des erreurs non? Pourquoi je n'aurais pas le droit d'en faire? Enfin… Le plus important c'est l'intention… Mais dans mon cas… Intention ou pas, boaf… ARRRG !*

Marre de se prendre la tête sur cette histoire dramatique, Ivan repart dans la zone animée de l'auberge. Pour une fois, il ne prend même pas la peine de se couvrir d'un tissu. S'approchant du bar qui est un peu trop haut pour lui, il décide de faire demi-tour direction une table vide. Un petit signe de main a la serveuse. Qui met quelques minutes avant d'arriver avec son joli sourire. L'ambiance ici est agréable. Des personnes jouent aux cartes. D'autres parlent d'affaire. Un tente de séduire une femme.

-Comme d'habitude je présume?

-Non. Cette fois, amenée moi… De l'alcool.

Vous ne rêvez pas. C'est la première fois de sa vie que l'handicapé va boire quelque chose d'alcoolisé. D'habitude c'est un non catégorique. Avoir la pleine possession de ses moyens en toutes situations lui est indispensable. Mais pour une fois, ce qui lui fait défaut est bien son cerveau et toute ses pensées. Même si c'est une solution pour lui des plus radicales. La serveuse revient donc avec une bouteille et remplie le verre avec élégance.

-Nous espérons que cela vous conviendra.

-Laisse la bouteille.

-Euh. Oui bien sur. Tenez.

Voilà le face à face. Le verre en main, il regard la substance qui risque d'entrer dans son corps. Du liquide capable de rendre l'homme incontrôlable, voire inconscient. Un regard à droite puis à gauche. Non pas encore. Il repose le verre. On a l'impression de voir un jeune garçon qui a peur de se faire prendre par ses parents. Finalement, il recule sa chaise. Prévisible me dirait vous.

-S'il vous plait. Pouvez vous m'amener tout ça au comptoir.

De nouveau face à cet obstacle de comptoir. Avec l'aide de consommateur lambda, Ivan est installé sur une chaise haute comme tout homme. Enfin une position ordinaire. Pour monsieur tout le monde s'assoir sur cette chaise ne procure rien de spéciale. Pour l'ange c'est un plaisir d'être ici. Une fierté. De nouveau le verre en main et …

-J'vous dit les gaaars. C'est pas des conneries. J'viens d'une île céleste.  Chez moi les gens avec des ailes c'est normal. *hic*. Y'en a même qu'ont des antennes sur la tête j'vous dis. Des fois ils captent mieux avec ou j'sais pas.

Ivan boit encore et encore. On ne compte plus les bouteilles qu'il a vidées. Son corps n'est plus tellement stable. Bougeant à droite, à gauche. En avant, en arrière. Il risque de chuter de la chaise à tout moment. Ses mouvements ne sont plus sereins.  Ça devient même l'attraction de la soirée. Les hommes lui posent des questions et se marrent un bon coup.

-GNIEEEEU . *tremble* . N'empêche c'est puissant ce truc. .. Croyez-moi. On peut vous botter les fesses avec de simple coquillages chez nous.

-Des coquillages?

-Ouai'p. Et on les appelle des dials. Ça peut faire du feu, du vent et plein de trucs de fou.

-Les gars vous avez entendu celle là. Des coquillages avec des pouvoirs.

-HO HO HO. Fou toi pas d'ma gueule man. Les pouvoirs c'est moi. J'ai mangé un fruit du démon.

-Qu'est ce que tu fais sur Las camp alors?

-M'en fou… Je suis venu sauver le monde !

Il lève le doigt en l'air pour la pose et tombe sur le côté. Une bonne chute d'un mètre et s'écrase par terre entrainant une bouteille avec lui qui s'éclate. Des hommes tentent de le redresser, mais ce dernier fait des mouvements brusques pour qu'ont le lâche. Il se met à ramper, bouger lamentablement sur le sol.

-Vous vivez vraiment dans un monde de merde.

-Peut être bien, mais c'est chez nous. T'as qu'à rentrer chez toi. Envol toi!

-T'es coooon. Peut pas voler moi.

-Messieurs dames, merci pour cette soirée.

-Euuuuh. T'va où? Attends moi. Ouai'p c'est ça tires toi. Pas besoin d'toi t'façon. AAAArrr.

L'ange dos au sol crache vers le haut et reçoit sa propre salive en pleine face. Il s'essuie le visage. Cette fois, c'est un ami à lui qui entre dans l'auberge et tente de le relever.

-Ivan qu'est-ce que tu fous à moitié à poil sur le parquet?!

-J'suis en train de pisser sur le monde

Du liquide sorte de son corps et les gens sont légèrement dégouter du spectacle qui devient de plus en plus crade. L'ange bouge et tente de toucher les personnes les plus proches....

-Vient on va te remettre en état.

-Non.

-Allez fait pas le con.

-Si.

Le mec prend une chaise et se met face à l'ange qui est toujours au sol. L'aubergiste hausse un peu la voix pour demander à Ivan de déguerpir et d'arrêter de salir les lieux mais bon… Ce n'est plus le gentil Ivan avec des réponses douces que nous avons là.

-Toi  ta gueule ! T'fais venir des catins en douce quand ta femme est pas là alors bon…

-T'arrête de dire des conneries oui!

-T'en fait pas *hic* . Pas ta faute. Moi j'dis la vie est une maladie sexuellement transmissible. La mort. Ouai'p! ça c'est quelque chose à vivre au moins une fois dans sa vie. J'vous le conseille les gars. De t'façons touuuus autant qu'vous êtes vous pouvez rien contre moi. Z'avez p'quoi? Parce que aucun maitre nageur peut m'empêcher d'me noyer dans l'alcool.

-Où est sa chambre j'le ramène.

-La 9.

Ivan est attrapé et trainé jusqu'à sa chambre.

-J'dirais même que c'est une question de point d'vue. Qui m'dirait la neuf. Moi j'vois qu'un six.

-Normal ta la tête à l'envers Ivan.

-Sauf si c'est le monde qu'est à l'envers. Dans ce cas. Vous avez tous tord et moi. Mon unique petit moi a raison.


Le lendemain matin. L'ange a mal à la tête et se trouve ligoté à un lit. Son ami est arrivé il y a quelques minutes.

-Tu te réveil enfin... Je savais pas que tu détester autant les femmes. Ha ha ha.

-Je ne vois pas de quoi tu parle.

-Je vais te rafraichir la mémoire.

-Tout a réellement commencé lorsqu'on a rejoint la chambre.


Dans la chambre, Fabien dépose l'ange sur le lit. Ce dernier tente de se relever et repartir où la population est élevée. Mais son ami reste ferme et fini même par l'attacher au pieu.

-Tient toi tranquille un peu.

-Hum… T'as cru que j'étais ta bonne ou quoi? Relâche moi, où j'vais te Strauss-kahnisé

-Et ça veut dire?

-Tes yeux sont dans tes fesses et tellement ça pue tu vois plus rien ?

-Ta gueule Ivan. T'es lourd.

-Sur las camp, les femmes sont pires que les hommes. Vicieuse, manipulatrice, sans honneur. Elles font les quatre cents coups et évitent de crever. Elles ont plus l'instinct de fauve que l'instant maternel. Les familles ne tiennent plus debout alors que c'est la famille la base d'une nation.

-Tu peux parler, mais ça servira à rien.

Pendant ce temps, le responsable de l'auberge se dispute avec sa femme sur des histoires d'infidélités. Le ton monte et le patron du local déparque dans la chambre de l'handicapé avec une machette. Celle-ci est en sang.

-Enfoiré, tu m'en as fait des problèmes.

-Ho? T'as réglé tes problèmes urinaires?

-J'vais t'saigné.

Le gars est déterminé et s'avance en poussant violemment l'ami de l'ange. Une fois au niveau du lit, c'est un sourire malsain qui se dessine sur son visage. Voir sa cible attachée le fait marrer. Le bras haut, prêt à frapper... Le sang tâche le drap.


-Déjà que j'ai mal à la tête, si c'est pour entendre ce genre de chose en plus.

-J'te jure, sa femme est arrivé par derrière et la transpercer avec une lance. Truc de malade. Après ça, y'a la maitresse du gars qui entre par la fenêtre. Elle avait un peu picolé et c'est tromper de chambre. Un vrai bordel. La meurtrière lui saute dessus et là tu pètes un câble.

-Je suis toujours calme…

-Hooo non.

Ivan regarde l'homme se faire transpercer et ne réagit pas. Comme s'il voyait ça tous les jours. Des cris de douleur de l'aubergiste lui cassent les tympans mais il ne peut se boucher les oreilles. N'oublions pas que l'ange est ligoté. Alors il tente de sortir de ce cordage. Au même moment la maîtresse du gars entre par la fenêtre en balançant des mots érotiques au grand blessé. La future meurtrière saute sur celle qui vient d'arriver et au même moment le justicier à roulette libère l'une de ses mains. Suite à cela il saisit l'un de ses flingues et tir à deux reprises sur le plafond.

-Mais vous allez la fermer oui ! Vous faites tous chié.

-Ivan lâche cette arme.

L'handicapé le prend pour cible alors que les femmes se calment et reculent du lit.

-Mettez-vous à genoux ! Déjà que pue la pisse, j'suis tremper, j'ai mal à la tête. Y'a un cadavre à côté de moi. Deux sales catins qui se crête le chignon et toi tu m'as ligoté !! J'suis quoi moi ? Un saucisson ?

Puis il tire une balle tout proche des femmes et fait signe avec son pistolet tout en articulant parfaitement les mots 'à genoux'.

-Mon père pardonnait moi parce que j'ai péché. Répété !

-Ivan arrête tes conneries.

L'ange lui tire un balle dans la jambe ce qui force son ami à se mettre à genoux à son tour. Les trois répètes.

-Mon Dieu délivrez nous du mal. Bouaf. Vous comprenez ou pas ?! Vous l'dites mais parce que j'vous oblige. Vous y croyez pas. Donc ça sert à rien. C'est comme la vie, si t'oblige quelqu'un à faire un truc ça sert à rien. Ça va merder un moment ou un autre. Las camp c'est ignoble pour une raison ! L'état d'un peuple ne changera pas tant que le peuple ne change pas lui-même !


-Bon, après t'as commencé à dire n'importe quoi j'écoutais plus. Un bon ramassis d'insulte envers les deux femmes et moi j'ai eu le droit à mon lot par la même occasion. Tu comprendras que j'ai dû quitter les lieux précipitamment une fois que tu t'es endormis. Les deux voulaient l’étriper. Te porter avec une balle dans la jambe c'était pas facile.

-How... Désolé pour la gêne occasionner. Si j'peux faire quoi que ce soit..

-J'ai une idée. Si un jour tu deviens riche et célèbre, fait construire un parc d'attractions ici. Ça permettra à mes gosses de voir autre chose que des ruelles sombres. Bien sûr tu me mets directeur.

-C'est d'accord.

-Ha ha ha. Je plaisante va. Tu n'as pas encore désalloué je pense.