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Visite à domicile.

Le Divergence avait quitté l’ile de l’horloge en quatrième vitesse par mesure de sécurité. Quand on se fait canarder, on évite généralement de rester là pour voir si l’on va passer à l’artillerie lourde. Victor avait dit que le voyage ne durerait pas plus d’une semaine. Mais les médecins s’inquiétaient vraiment pour lui, car il semblait de plus en plus mal au fur et à mesure que les jours passaient.

Bouly qui allait le voir régulièrement pour discuter du bon vieux temps ou de ce qu’ils avaient fait depuis la dernière fois qu’ils s’étaient vu, s’inquiétait vraiment. Pour l’avoir déjà vu lorsqu’il était malade, ça lui rappelait de mauvais de souvenir d'enfance. Il avait la même tête de déterré, les traits tirés et l’air fatigué.

Au troisième jour de navigation il alla voir Yuki pour demander si le navire ne pouvait pas aller plus vite. Le Divergence étant un navire de base, il n’était pas équipé de mécanisme pour avancer plus vite, mais cela était une bonne idée. Lorsqu’ils trouveraient un chantier naval, ils feraient pas mal de modification pour que ce soit enfin un navire révolutionnaire et plus, juste, un navire de la marine volé.

Alors qu’ils discutaient de cela, ils entendirent de l’agitation sur le pont. En y arrivant, ils remarquèrent tout de suite l’immense ombre à gauche du navire. Un monstre marin. Le premier de taille impressionnante. Certes ils avaient erré de nombreux jours en mer, mais c’était le premier monstre marin capable de couler le Divergence qu’ils croisaient. Quand on est nulle, on survit avec de la chance. Maintenant qu’ils géraient un peu mieux le bateau, ils allaient devoir survivre avec leurs compétences.

Tout le monde avait pris son poste. Le navigateur essayait de garder le plus de distance possible avec le monstre. Les quelques canons avaient commencé à essayer de toucher le monstre marin qui devait faire la même taille que le navire. Ce dernier avançait en sortant et plongeant régulièrement sous l’eau. Le navire virait de bord à chacune de ses remontées pour éviter de chavirer.

Yuki se dit que puisqu’il était maintenant capable de faire des lames d’air, comme les grands bretteurs qu’il avait eu l’occasion de voir, il allait essayer de trancher cette nuisance. Il se mit donc à faire tournoyer rapidement son wakizashi en le tenant par la floche, puis par un mouvement de va vient du bras forma un cône qu’il projeta.

Yuki Onna, taille 3

L’attaque taille trois avait une portée bien trop faible. Elle se dissipa bien avant d’atteindre son but. Yuki maintenait la rotation pendant que le monstre se cachait sous l’eau. Quand il réapparu à la surface, il recula plus fort et plus vite son bras, ce qui réduisit le diamètre du cône.

Yuki Onna, taille 2

L’attaque taille deux allait déjà plus loin, mais ce n’était pas encore suffisant pour toucher le monstre. Monstre que le navigateur arrivait à garder à distance avec l’aide des boulets de canon qui le ralentissaient quelque peu. Yuki ramena donc son bras encore plus vite et encore plus fort.

Yuki Onna, taille 1

La taille un n’avait plus la forme d’un cône, mais celle d’un ballon de rugby de 25cm de diamètre. Sa portée était nettement plus grande, mais pour viser c’était une autre histoire. En effet, la diminution du diamètre de l’attaque augmentait certes la portée, mais elle diminuait la facilité avec laquelle vous touchez la cible.

La tentative suivante fut la bonne. Un scientifique eu la bonne idée de jeté devant la bouche du monstre une caisse de sodium. Quand le monstre la fracassa, la réaction chimique avec l’eau de mer produit une explosion qui le fit se redresser. A ce moment-là, Bouly qui venait de réussir à assommer l'homme qui ne voulait pas lui prêter son canon, envoya un boulet pile dans l’œil du monstre. Yuki se concentra alors et réussit à toucher le monstre en pleine tête.

Yuki Onna, taille 1

Le monstre retomba sur le dos. Alors qu’il allait le laisser là et foutre le camps avant de savoir s’il l’avait tué ou pas, un des hommes s’écria.
– Et ! Mais ça se mange ses bêtes là. Faite demi-tour et allons plutôt la dépecer.
Ils manœuvrèrent le Divergence à côté du monstre marin. Puis, les plus téméraires, dont Yuki sautèrent sur le ventre du monstre et découpèrent sa chaire. Les apprentis bouchés découpèrent plus que ce qu’ils ne purent stocker dans le bateau. De gros morceau trônèrent donc sur le pont en attendant d’être mangé. Au menu pour les prochains jours, du monstre marin.


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Dernière édition par Yukikurai le Lun 10 Nov 2014 - 15:58, édité 1 fois
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Deux jours plus tard.

« Brrrr ! C’est moi ? Ou il commence faire froid d’un coup ? »
- Non, le vent est devenu froid d’un coup.
« C’est bon signe ça les gars. »
« Et pourquoi donc ? »
« Ben parce que Bulgemore, c’est une ile hivernale. »
« Une ile hivernale ? »
« Ben oui, quoi. On dit souvent que je suis un boulet, mais tu n’y connais rien à Grand Line Yuki. »
« Je ne suis pas né sur Grand Line, moi. Alors c’est normal qu’il y ait des choses qui m’échappent. »
« Ok, te fâche pas. Je vais t’expliquer. Sur Grand Line, il n’y a pas vraiment de changement de saison sur certaines iles. L’ile où je suis né est en permanence couverte de neige. C’est tous le temps l’hiver. Parfois, il fait un peu moins froid, mais c’est toujours l’hiver. Le microclimat  s’étant autour de l’ile, quand on sent le froid c’est qu’on est proche. »

Terre en vue !

« Ha, qu’est-ce que je disais. On ferait mieux d’aller mettre quelque chose de chaud. »

Tout l’équipage alla s’habiller plus chaudement, mais tous n’avaient pas de vêtement prévu pour le froid. Yukikurai venant de North Blue avait quelque vêtement plus épais. Il enfila surtout son manteau réversible qui était bien chaud avec les deux épaisseurs qui le composait. Lorsqu’il sortit sur le pont, quelques flocons de neiges voletaient dans le ciel.

Bouly guida le navigateur jusqu’au port de l’ile. Ils eurent un peu de mal à faire leur manœuvre, car c’était la première fois qu’ils naviguaient au milieu d’une eau si froide qu’elle semblait épaisse et presque solide par moment. Une fois amarré, Yuki et Bouly allèrent voir Victor.

« On y est enfin. Tu tiens le coup ? »
« Oui, mais je ne pense pas que je vais savoir marcher jusque-là. »
« Pas de soucis, on va te porter jusque-là. »
« Mais il est super lourd. Puis tu as pas dit qu’il y a de la neige partout ? On ne va pas avancer. »
« En traineau ça ira tout seul. »
« On en a pas. Enfin, je ne sais même pas ce que c’est. »
« C’est un truc qui glisse sur la neige. »
« Comme une barque sur l’eau ? »
« Oui. Une barque ça pourrait le faire aussi. »

Ils se mirent donc au boulot. Ils descendirent la barque du navire. Ils la portèrent jusqu’à la neige plus épaisse qui commençait là où le ponton finissait. Ils attachèrent quelque corde à l’avant de la barque. Ils aidèrent Victor à marcher jusqu’au traineau de fortune. Lui passèrent une couverture et commencèrent à tirer.

« C’est loin ? »
« Plutôt, oui. Il n'aime pas trop les humains. Il préfère les animaux alors il habite du côté de la montagne. Pourquoi ?»
« Ben, il est lourd quand même le Victor. »
« Je vous attends. Mais, je suis d’accord je ne suis pas un poids plume. »

« C’est désert comme ville ? »
« Ben, les gens ne sortent pas plus que ce qu’ils doivent et ce même si ils sont habitués au froid. Puis, il faut dire qu’il commence déjà se faire tard. Pour éviter de se faire piéger par les nuits, ils ne sortent que peu maintenant. »

Du côté d’un groupe de marines.
Pullup pullup.
Gotchac ! - Oui?
« Ici Contrôle. Je viens de détecter un groupe de gens qui viennent du port. Allez jeter un œil. »
- Ok. Bien reçu. Terminé. Gotchac !
- Bon j’espère que ce coup-ci, il nous fait pas sortir pour rien.
- Oui, l’autre fois, l’agitation qu’il avait perçu c’était un mariage. Il est chiant parfois.
- C’est notre boulot quand même les gars.
- Allez, on est parti.

Ils ne purent pas rater les nouveaux venus, ils tiraient une barque sur la neige.
- Holà brave gens. Pouvons-nous vous aidez ?
« Non, c’est bien gentil, on est déjà assez pour le tirer. »
- Et vous tirez quoi sans indiscrétion ?
« Notre ami est malade, alors on l’emmène voir le Docteur Dopler. »
- Euh, vous-êtes sûr ? Ce gugusse est pas vraiment un médecin traditionnel.
« Oui, mais c’est pas un patient traditionnel non plus. »
- Ho, ok. Bonne route. Ne trainez pas trop, les nuits sont froides pour le moment.

- Un type qui a survécu à une implantation de Dopler, c’est rare.
- Oui. Allez on retourne au chaud.

« Tu es pas primé toi, Yuki ? »
« Si, mais je crois qu’ils ne m’ont pas remarqué. Ils étaient trop occupés à regarder notre barque et le pauvre Victor. Puis, il y a un an que j’ai plus rien fait qui soit remonté à leurs oreilles. Ils pensent peut-être que je suis mort.
Allez les gars on ne traine pas. On se gèle les miches ici. »


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Dernière édition par Yukikurai le Lun 10 Nov 2014 - 16:09, édité 2 fois
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Alors qu’ils arrivaient en vue d’un bâtiment assez grand et recouvert de neige, pour changer, ils étaient tous frigorifiés. Des stalactites leur pendaient au nez. Même Bouly commençait à avoir froid. C’est pour dire.

« Vous voyez la grosse maison là-bas ? »
« Oui !»
- Oui !
« Et ben c’est pas là. Huhuh ! Non, je déconne c’est là. »
« Cool, parce que je ne savais pas que je pouvais avoir aussi froid. »
« Vous réjouissez pas trop vite. S’il est en plein travail, il va mettre du temps à venir ouvrir. »
« Non, tu déconnes encore là ? C’est pas drôle, Bouly. »
« Non, je déconne pas. Vous allez voir. »

Boom, boom boom !
« Docteur Dopler, vous êtes là? »
« Ouvrez ! On a un patient pour vous ! »


« Vous attendez du mouvement ? »

- Non. Et vous ?
« Non, plus. C’est pas un rapide. Faut continuez. »
Boom, boom boom !
« Docteur Dopler, vous êtes là? »


Boom, boom boom! BOOM BOOM BBooOM!
« OYE! Ouvrez! On gèle dehors. »

« Fracasse pas la porte non plus Yuki. »
« Oui, mais j’ai froid moi. Ça fait au moins cinq minutes qu’on est là. »

Boom boom booM!!!
« Krishna, ramène ta fraise! »

« Krishna? »
« Oui, c’est son prénom. »
« C’est une fille ? »
« Non pourquoi ? C’est un nom de fille ? »
« J’en sais rien, mais ça y ressemble. »

« Revenez demain, il est trop tard. »
« Docteur Dopler, on est avec Victor un de vos patients. Il a.. »
« Connais pas. Au revoir. »
« Laisse-moi faire. C’est pas comme ça qu’il faut faire avec lui. »

« C’est vachement dommage. On a capturé un bel ours de la montagne. »
« Un ours ? »
« Oui, celui qui fait régné sa loi dans la forêt. Avec l’œil rouge… »
« Et le lance missile et tout ? »
« Oui ! »

Clic, clack ! HHiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !

« Alors cet ours ? »
« Dans le traineau. »
« Ben c’est pas un ours ! C’est l’Thermy Boy ! Qu’est-ce que vous attendez pour le faire rentrer. »

« Il est fou ton type ou quoi ? »
« Un peu, mais surtout asociale. »

« Euh, pourquoi vous rentrez à l’intérieur ? »
« Peut-être parce que ça caille à mort Krishna ! Tu ne me reconnais pas ? C’est moi Bouly. »
« Oh, j’étais sûr que tu étais mort dans ton stupide canon. Je me suis fait gronder à cause de toi. »
« Laisse nous restez ici cette nuit. »
« Pourquoi je ferais ça. J’connais pas tes copains ! »
« Ce sont des gentils révolutionnaires comme moi. Lui c’est notre capitaine Yukikurai. »
« Enchanter, Docteur Dopler. »
« Il a des lasers? »
« Euh, non. »
« M’intéresse pas alors. »

« Bordel, Krishna. Si on est là c’est pour moi. »
« Tu as ‘core fait mumuse avec ton corps Thermy Boy ? »
« Oui, mais en plus je me suis fait botter les fesses. Je n’arrive plus à stocker l’énergie. Je suis tout le temps à plat. »
« Combien de fois, j’vais d’voir t’dire de pas faire de modification sur ton corps sans moi ?!? »
« Désolé. Tu peux m’aider ? »
« Bien sûr tu me prends pour qui ? Suivez-moi ! »

« Déposez le sur la table et retournez dans le salon. »



« Tu vois, ça s’est bien passer. »
« Heu, oui si tu veux. Il en a pour combien de temps à ton avis ? »
« Je ne sais pas, mais il faut qu’on soit reparti dans quatre jours pour être sûr que le log pointe toujours Clock Work. »
« Et qu’est-ce qu’on va faire pendant ce temps-là ? »
« Ben, y’a des trucs bien ici. Puis moi, j’irai quand même dire bonjour à ma famille. »
« Ok, raconte qu’on sache quoi faire demain. »


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Dernière édition par Yukikurai le Lun 10 Nov 2014 - 16:14, édité 1 fois
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Ils passèrent la nuit sans revoir le Docteur Dopler, bien au chaud dans les quelques fauteuils qui garnissaient un espèce de salon avec une cheminée. Mais le feu s’étant éteint durant la nuit, ils se réveillèrent dans le froid. Les deux autres révolutionnaires rallumèrent le feu dans le foyer, pendant que Yuki et Bouly discutaient.

« Qu’est-ce qu’on se les pèle chez vous ! »
« Bin oui, c’est une ile hivernale que je t’ai dit. »
« Tu crois qu’il aura bientôt fini ? »
« Euh, je ne pense pas. C’est pas le plus rapide, mais c’est le seul qui peut aider Victor. »
« Comment il l’a appelé hier ? »
« Je crois que c’est Thermy Boy, non ? »
« Oui, c’est ça ! Une idée d’où ça peut bien venir ? »
« Pas la moindre. Ça doit venir des recherches qu’il fait, je suppose, mais j’y connais rien en ingénieries donc, voilà. Quoi. »
« Ok ! »

« Tu vas demander pour combien de temps ils en ont ? »
« Non vas-y toi ! »
« Mais je le connais pas aussi bien que toi. Allez, s’il te plait. »
« Il n’est pas du matin, t’es comique toi. »
« C’est un ordre de ton capitaine, alors. »
« Hihihi ! Tu es con.
Bon, ok j’y vais. »


Bouly quitta la pièce en trainant les pieds et en jetant un regard noir à Yuki. Il se souvenait vaguement de l’arrangement des pièces. Il se dirigea vers l’endroit dans lequel il ne pouvait jamais rentrer quand il était petit, le laboratoire. Il allait toquer à la porte, puis il se ravisa. Il poussa la lourde porte en acier qui grinça légèrement. Dans le laboratoire, plein d’outils bizarres côtoyaient des morceaux de robot comme des yeux rouges, une main et un pied en acier. Il y avait aussi des cages avec des animaux provenant du laboratoire de Vegapunk. Au milieu de tout ça, il vit allongé sur un lit Victor.

« Hé. Hé ! Victor tu dors ? »
« Hum, non plus maintenant. »
« Il est où Krishna ? »
« Il dort dans sa chambre normalement. Pourquoi ? »
« On voudrait savoir, il en a pour combien de temps. »
« Oh quelques jours, je pense. Il a travaillé jusque tard dans la nuit juste pour que je puisse stocker de l’énergie à nouveau. Il reste pas mal de boulot. Pour plus de précision va le réveiller. »
« T’es fou ! Il déteste être réveillez. Dit lui que tu dois être en état de quitter l’ile d’ici trois jours. Sinon notre log pose va arrêtez de pointer Clock Work. »
« Ho, merde j’avais pas pensé à ça. Tu as raison. Ok. Dans trois jours. »
« On va dire départ vers 16h, tant que l’eau est praticable »
« Ça marche. »

Bouly laissa Victor et rejoignit Yuki et les autres dans le salon. Il les trouva devant le feu qui flambait à nouveau. Il se plaça dos au feu pour se réchauffer et fit son rapport.

« Krishna dort encore et si on tient à notre vie on ne va pas aller le réveiller. J’ai vu Victor qui m’a dit qu’ils en avaient encore pour un certain temps. Du coup, je lui ai donné rendez-vous dans trois jours. Pour un départ vers 16h. Parfois la nuit la mer se fige, du coup personne ne part après 16h. 16h étant la limite. »
« Ok, je transmettrai l’info sur le Divergence pour qu’on soit prêt.
Tu avais parlé de choses intéressantes hier. Tu peux me situer le magasin ? »

« Tu ne veux pas venir dire bonjour à mes parents où voir le canon à humain de Bulgemore ? »
« Euh, non pas vraiment. Mais si comme tu l’as dit, il y a dans cette boutique de la technologie en avance sur ce qu’on trouve ailleurs, je crois qu’on va tout dévaliser. »
« Comme on a croisé personne hier tu n’y crois peut-être pas, mais on a une centaine d’années d’avance niveau technologie ici. En redescendant vers le port, à la sortie de la ville sur la droite il y a un énorme bâtiment sur les quelles tu pourras lire I&E en grand. C’est la boutique qui s’occupe de l’import et de l’export de pratiquement tout. Je crois qu’il y a même moyen d’acheter de la nourriture. »
« Ok, ça marche. Toi tu vas faire quoi ? »
« Je compte profitez de la journée d’aujourd’hui pour rendre visite à mes parents et aux gens que je connais. Je vous rejoindrai ce soir ou demain. »
« Ça roule. En route les gars, on va DisneyLand ! »
« A tantôt ! »


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Dernière édition par Yukikurai le Lun 10 Nov 2014 - 16:22, édité 1 fois
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En sortant de la maison du Docteur, Bouly quitta le groupe après leur avoir expliqué à nouveau comment retourner au port. Lui, il bifurqua dans une petite rue et quelques minutes de marches plus tard, il arriva devant la porte de sa maison d’enfance. Il prit une grande inspiration, passa sa main dans ses cheveux pour se recoiffer et frappa à la porte. Quelques instants plus tard son père vint lui ouvrir. Bouly ne sut pas dire s’il était content ou pas de le revoir, mais il le fit entrer. Il trouva sa mère dans la cuisine. Ce qui s’en suivit fut une série de cri, de pleurs et d’insulte provenant de sa mère. Une fois calmée, ils purent discuter tranquillement.

« Oui, j’ai bien compris maintenant que je vous avais fait de la peine en partant comme ça, en vous laissant juste un mot. Mais en même temps, ne me dite pas que vous m’auriez laissé partir. On en avait discuté plusieurs fois et vous me preniez toujours pour un gosse. »
- Mon petit chou est vivant et est revenu près de sa maman, c’est le principal. Dit moi que c’est faux, les rumeurs que j’ai entendues comme quoi tu voulais devenir révolutionnaire.
« Non, je suis devenu révolutionnaire et j’en suis très content. Pour le moment, je voyage avec le capitaine du Divergence, Yukikurai. »
- Tout ce qui compte mon poussin, c’est que tu sois revenu prendre la place de ton grand-oncle.
« Quoi ? »
- Ben, oui je pensais que c’était pour ça que tu es là. Ton grand-oncle a suivi une bande d’hurluberlu à l’aventure. Du coup tu pourrais reprendre sa place au canon géant de Bulgemore. Comme ça tu serais tout près de ta petite moman.
« Je ne suis pas revenu pour ça. Et je ne resterai pas. J’ai pris goût à l’aventure. Je repars d’ici peu. J’étais juste venu vous dire bonjour. »
- Reste déjeuner avec nous, au moins !
« Ok, mais après midi j’irai au canon. »

Le reste de la conversation étant sans grand intérêt, nous la passerons sous silence. Pendant ce temps, Yuki avait atteint le Divergence qu’il trouva couvert d’une pellicule de glace. Tout le monde portait tout leurs habits, mais ils semblaient frigorifiés. Yuki les réuni dans la cafétéria où il faisait juste bon, plutôt que sur le pont où il caillait sec.

« Bon les gars, je vais exposer le programme. Il faut du temps au Docteur pour soigner Victor. On repartira d’ici trois jours à 16h pile. Ne me regardez pas comme ça. Oui, il fait froid ici, mais Bouly m’a parler d’un magasin qui va vous plaire. C’est quartier libre jusqu’au moment du départ. Après le repas, je vais aller au magasin qu’il m’a indiqué. Et je crois que se sera Noël avant l’heure les gars. »

« Oh ! Oui, mais il faut qu’il y ait toujours quelqu’un qui surveille le Divergence. »


Ils mangèrent en se serrant pour garder leur chaleur. Yuki, était excité à l’idée d’aller dans le I&E dont lui avait parlé Bouly, mais il n’arrivait pas à motiver les scientifiques qui rétorquaient tous qu’il faisait bien trop froid pour sortir. C’est donc avec un groupe plus petit que ce qu’il n’aurait pensé que Yuki remonta la pente enneigée qui menait à la ville. Soudain, le groupe de curieux et de téméraires virent sur leur gauche un bâtiment énorme sur lequel on pouvait lire :

I&E
Importe et exporte tout ce qu’il vous faut.


C’est, déjà impressionné par la taille de la devanture, qu’ils pénétrèrent dans la boutique. L’intérieur était aussi grand que le laissait supposer l’extérieur. De grande pancarte indiquait le type de chose qui se trouvait dans les rayonnages. Ils se dirigèrent vers l’extrémité du magasin où pendait la pancarte nourriture. Ils se baladèrent dans les allées en regardant ce qui les composaient. Il y avait de tout, des fruits, de la viande, du poison, de l’eau potable, mais aussi de la farine, du sel du sucre. Ils reviendraient acheter ce qu’ils leur manquaient demain quand ils auraient fait une liste.

La nourriture était la partie la moins intéressante du magasin pour ces scientifiques. Quand ils passèrent dans le rayon matériau de construction, Yuki repéra des briques réfractaires qui lui semblaient parfaites pour construire sa forge. Là, où était exposé les métaux il aurait bien tout pris. Ce fut la même scène quand le chimiste vu qu’il avait toute sorte d’acide, de base et autres truc de chimiste. Bref, il fallut deux heures aux petits groupes pour explorer tout le magasin sans rien acheter. En quittant l’I&E l’excitation était palpable.

« Alors ! J’avais pas dit que ce serait Noël les gars ? »
- Si et t’avais pas menti.
« Je m’étonne juste de pas avoir vu de robot. Ils sont à la pointe pourtant. »
- Oui, mais si on réfléchit bien, il y a là de quoi en fabriqué un. Ils ont toutes les matières premières de qualité qui permettrait de faire la carcasse et le câblage.
« Je crois que ce soir chacun va faire une liste du matérielle dont il aurait besoin et demain on regard à ça, puis on va faire les courses. Héhé ! »

Ils ne croyaient pas si bien dire. Le rôle de cette boutique était d’avoir tous les composants de bases de la meilleures qualités qui permettaient à cette ile de conserver son avance technologique même depuis le départ de Végapunk. La marine étant venue mettre son nez sur l’ile, elle avait interdit de vendre des objets dépassant la technologie du reste du monde dans leur boutique. C’est pour cela qu’il n’y a que des composants de base pour toutes les sciences au sens large du terme. Cependant, la boutique avait ouvert un Black Market en-dessous du I&E. Pour y aller, il fallait déjà connaitre son existence et savoir comment y entrer. Mais une fois là-bas, vous trouvez des objets complets et complexes. L’autre attrait étant la décharge où des objets obsolètes étaient entreposés. Ils ne les jetaient pas, car parfois certains viennent récupérer des vielles choses pour en faire du neuf. Les révolutionnaire n’avaient donc vu que la partie émergée de l’iceberg.


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Bouly n’avait pas quitté la maison de ses parents depuis dix minutes que déjà la voisine était au courant de son passage et du nom de son capitaine révolutionnaire. Dans une ville comme Bulgemore, les informations de ce genre, qui sont un peu croustillante, font le tour de la ville en temps de record. Logiquement, la rumeur comme quoi un équipage révolutionnaire se trouve sur l’ile devrait parvenir aux oreilles des marines dans la soirée. Voilà qui promet de briser glace.

Nous retrouvons Angelo qui se dirige au grand canon de Bulgemore. Ce n’est pas qu’il pense que sa mère lui ait menti, mais il n’avait jamais imaginé que son grand-oncle quitterait le chevet de ce monstre autrement que les pieds devant. Il était encore en train de se remémorer des souvenirs d’enfance qui s’était passé au grand canon, quand il y arriva finalement. Il toqua et eut malgré tout un pincement au cœur, lorsqu’un inconnu vint lui ouvrir.

« Bonjour !Euh… Vous êtes le nouveau type en charge du canon ? »
- Oui, pourquoi ?
« Je suis de la famille de votre prédécesseur. J’étais en voyage lorsqu’il est parti et j’avais du mal à croire qu’il soit parti. »
- Comme tu peux le voir, il est partit. Tu veux peut-être entrer et discuter un peu.
« Je veux bien. C’est fort gentil. »

En rentrant, Bouly sentit mal. En effet, la décoration des pièces avait totalement changée. Tous les canons qui décoraient avaient disparu. Il avait l’impression que ce type avait effacé tous ses souvenirs du temps où il étudiait le tire balistique ici. Il se calma en s’essayant, peut-être que c’était un type bien.

« Comment êtes-vous arrivez ici ? Vous n’êtes pas de Bulgemore, si je ne me trompe. »
- En effet, je viens de Marie-Joie. C’est le gouvernement qui m’a mis ici.

Il ne pouvait pas donner une réponse plus mauvaise que celle qu’il venait de donner au révolutionnaire qui se trouvait devant lui. Sentant qu’il n’avait pas grand-chose à attendre de ce chien du gouvernement, il posa la dernière question qui lui importait.

« Mon grand oncle est partit avec tous ses canons ? »
- Oh non ! Il y en avait tout en tas quand je suis arrivé ici. C’était d’un mauvais goût absolu. Je les ai tous porté à la décharge. La plupart était cassé ou rouillé. Ils sont mieux là-bas, non ?

Tout compte fait, il pouvait donner une réponse encore plus mauvaise que la précédente. Pour toute réponse Bouly lui envoya son poing dans la figure avec tant de force que ce dernier bascula de sa chaise. Il bouillait de colère. Il allait en remettre une couche, mais vit qu’il avait perdu connaissance.

« Pour votre gouverne, ils étaient tous en parfait état de marche et certains étaient des pièces de collections. Les imperfections que vous voyez sont la preuve qu’ils avaient vécu, qu’ils étaient uniques. A la décharge ! Assassin ! Bourreau d’enfant ! De beau canon comme ça. J’espère pour toi, que je vais en retrouver au moins un ! Sinon je t’expédie au milieu de Calm Belt. »
Clack !

L’air froid de l’extérieur fit retomber le feu qui brulait en lui. Il marcha d’un bon pas vers le navire en shootant de temps en temps dans la neige. Malheureusement, il devrait attendre le lendemain, pour aller à la recherche des canons, à cette heure-ci la décharge allait bientôt fermer.


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J-2 avant le départ

La nuit étant vraiment pas chaude dans le navire, Yuki comprenait à présent mieux pourquoi tout le monde râlait sur le froid la veille.  Il enfila son manteau en sortant de son lit, puis il étudia la liste qu’il avait faite la veille au soir. Il avait presque remplit tout la feuille avec des choses qu’il souhaitait se procurer. Si tout le monde avait fait comme lui, tout ne rentrerait pas dans le Divergence. Ils allaient devoir faire des choix avant de partir c’est sûr.

Entre deux tartines, quand il jugea que le maximum de gens était là, il prit la parole.

« Bon le programme d’aujourd’hui est d’aller acheter des trucs au I&E. Au vu de la longueur de ma liste, on va devoir choisir ce qui est important de se procurer. »

Le débat fut animer, mais même les plus fervent scientifique furent d’accord sur le fait que la nourriture était la priorité. Le deuxième point qui fit l’unanimité fut un chauffage. Yuki décida qu’une forge ça chauffe, il plaça donc se dont il avait besoin dans la liste. Le débat dura encore un petit peu. Puis Bouly vint trouver Yuki.

« Tu as fini de faire ta liste de course ? »
« Oui, pourquoi ? »
« Tu as bien noté ce qu’il te fallait ? »
« Plus ou moins, mais je vais avec eux donc il n’y a pas besoin de tout noté. »
« Note tout. Tu vas venir avec moi, dans une partie secrète du magasin. Il y a des choses que je dois retrouver là-bas. »
« Ok, pas la peine de t’énerver je viens avec toi. »
« C’est pas contre toi, c’est contre l’imbécile qui s’est débarrassé de tous les canons. »

A ces mots, les joues de Bouly redevinrent rouges. Quoi qu’il aille chercher, il y tenait.

***

Peu après 10h du matin, un groupe de soldat diriger par Jean Rykor en personne arriva au port. Il tenait dans ses mains les avis de recherches concernant tous les révolutionnaires qu’il avait retrouvés au bureau. Celle qui était au-dessus la pile qu’il tenait était celle de Yukikurai. La prime avait beau être de 27M, il ne se souvenait pas avoir vu cette affiche-là, avant aujourd’hui. Le lieutenant-colonel se dirigea droit vers le Divergence. Il n’y trouva que quelques inconnus qui disaient être des civils. Aucune tête primée dans le tas, il avait fait choux blanc. Peut-être était-il sur un autre navire.

Les marines avaient fouillé le bon navire, mais il venait de rater les têtes primées de peu. Ils avaient tous quitté le navire en peu avant 10h. Ils se trouvaient tous à présent dans le I&E. Bouly et Yuki avaient quittés les autres et s’étaient diriger directement vers le fond du magasin. Dans cette partie-là, il n’y avait rien de bien intéressant, sauf pour ceux qui connaissaient l’endroit.

« Tiens Yuki prend un billet de 1000B. »
« Un billet de 1000B? Mais tu veux que j’en fasse quoi? »
« Tu le donne au même type que moi. L’entrée du Black Market est de 1000B, sauf tu as un objet à jeter ou échanger. »
« Tu m’emmènes dans un marché noir ? »
« Oui, mais c’est pas vraiment ce que tu crois. On l’appelle ainsi parce qu’il y fait sombre, mais il n’y a pas vraiment de trafique. A part de l’High Tech, mais c’est pas vraiment illégale à ce que je sache. »

Yuki suivit Bouly. Il remit à un type qui se trouvait caché par un tas de planche, le billet. L’homme le glissa dans sa poche, jeta un coup d’œil par au-dessus de leur épaule, puis fit coulisser un pan en bois, ce qui dégagea l’accès à un escalier. Ils le descendirent et arrivèrent enfin au BM sur une sorte de balcon.


Ils descendirent encore et arrivèrent prêt de différentes étals. Bouly semblait savoir où il se dirigeait, mais Yuki lui ne pouvait s’empêcher de regarder partout. Les étals semblaient toutes spécialisées dans un domaine particulier, arme blanche, armure, ustensile de cuisine bizarre ou encore de petits robots.

« Hé ! On va où ? Tu marches trop vite, j’ai pas le temps de regarder les étals. »
« On va à ce qu’on appelle la décharge. C’est là que les gens viennent déposer leurs vieux objets dont ils veulent se débarrasser. En échange on leur donne une certaines sommes d’argent. »
« La décharge rachète leurs brols ? »
« Oui, car après ils les revendent à ceux des étales ou au gens comme moi qui viennent directement chercher des trucs. »

Les étales s’arrêtèrent et laissèrent place à une zone avec de grand tas, la décharge. Elle semblait bien prendre la moitié de l’endroit sous-terrain. On n’y accédait que par une ouverture qui était surveillée par deux types à l’air féroce. Pas questions de se faire voler, c’était un business malgré tout.

« On va mettre une plombe à tout fouiller !?! »
« Non, ils trient déjà en partie ce qu’ils reçoivent. Regards ! Là tout est en plastique. »
« En quoi ? »
« Là, du bois. De l’électronique. Et enfin du métal. »
« Cool ! Tu cherches quoi ? »
« Les canons de collections que le successeur de mon grand-oncle a trouvé bon de venir mettre ici. Quel crétin ! De beaux canons. »

Ils passèrent une heure à fouiller, farfouiller dans la partie métaux et fonte. Yuki trouva deux canons, mais ce n’était pas les bons. Après un troisième échec Yuki commençait à en avoir marre.

« Tu ne penses pas qu’on les a déjà récupérer ? Ça fait peut-être longtemps qu’ils ont été apporté ici.»
« Mmmmhh. Pfff ! Tu as sans doute raisons. On ne m’a pas précisé quand il était parti. Tant pis, je vais devoir l’expédier sur la Calm Belt, ce con. »
« Tu vas faire comment ? »
« Avec le canon de Bulgemore voyons. Je t’ai déjà expliqué comment j’avais quitté mon ile pourtant. »
« Ah, oui. Juste. Je peux regarder les étales avant qu’on ne remonte ? »
« Oui, si ça te fait plaisir. »

Ils passèrent donc devant toutes les étals et Yuki finit par trouver celle qu’il cherchait sans même savoir si elle existait. Devant lui des enclumes, des pinces, des gants, des soufflets de toutes tailles. Le forgeron commença à tout regarder comme un enfant. Bouly vint lui parler à l’oreille sachant qu’il en avait pour des heures.

« Mec, la plupart de ces choses sont les même que celles que tu as demandé d’acheter en haut. Elles vont juste te couter plus chère. N’achète pas n’importe quoi. Moi je vais voir plus loin en attendant. »

Le vendeur vint à la rencontre de notre forgeron, aussitôt son ami parti.

« Que puis-je faire pour vous jeune homme ? »
« Hmm… Qu’avez  de spéciale que je ne trouverai pas ailleurs ? »
« Un marteau à manche télescopique ? »
« Pas besoin. »
« Une enclume en alliage super léger ? »
« Sans masse, pas de stabilité. Non merci. »
« Un soufflet de poche ? »
« Oh, faites voir. »
« Alors voici la mini tornade de poche. Compact, pas plus gros qu’un seau, mais aussi efficace qu’un énorme soufflet. »
« Alors ça, je demande à voir. »

Le vendeur remonta une manivelle et ensuite le mini tornade se mit à souffler de l’air un continu. Yuki mit sa main devant et constata en effet que le souffle était puissant assez pour activer la forge. Il observa l’appareil enthousiaste.

« Ça marche comment ce truc ? »
« Vous tournez la manivelle et ce qu’il y a l’intérieur fait le reste. Il parait que ça a été fait en se basant sur un ventilo dial. »
« Je vous le prends. C’est parfait, car j’ai pas deux mètres carré sur le bateau à consacrer juste au soufflet. »
« Voici mon brave. »

De son côté pour faire passer sa déception, Bouly se rendit chez le spécialiste des armes à feu. Il n’allait pas repartir les mains vides quand même. Il regardait les canons de navire quand soudain, il reconnut l’Incinérateur, un canon qu’avait appartenu à son grand-oncle. L’incinérateur portait ce nom là, car il avait été imaginé pour tirer des boulets à rouge, mais sans qu’on les chauffe avant. Ça, c’était la théorie, mais au lieu de cela, c’est le tube qui surchauffait plus que les boulets. Il fallait qu’on le refroidisse constamment entre les tirs. Un jour, pendant une bataille, ils oublièrent de le refroidir et la chaleur du canon fit prendre feu au navire. Ce jour-là, il porta bien son nom. Plus tard ce même canon fit couler un deuxième navire sur lequel il se trouvait. En effet, surchargé l’extrémité du canon explosa. Bouly ne savait pas comment, il était arrivé entre les mains de son mentor, mais enfin soit-il que celui-ci avait redressé les bords et l’avait essayé. A sa grande surprise, il tirait toujours et avec une précision hors norme.

Bouly regarda bien partout et ne vit aucun autre canon qu’il avait connu. Les autres avait déjà dû être acheté par d’autre ou alors refondu par des hérétiques.

C’est avec son achat son le bras qu’il rejoignit Yuki qui venait de finir de payer le marchant.

« Regard, ce que j’ai retrouvé ! »
« Un des canons que tu cherchais ? »
« Oui ! Un des plus cool en plus. Le vendeur a dit que personne n’en voulait, je comprends vraiment pas pourquoi. »
« Fait voir.
Heh… heh. Son poids peut-être et ça gueule défoncée avec des chaines qui servent à … quoi d’ailleurs ? »

« C’est pour le manier tiens. Tant qu’on est là, il me faut deux trucs ici. Des gants de forgeron et un masque qui protège de la chaleur. »
« Tu veux te mettre à forger ? Les gants et le masque ça ne sert à rien. Un tablier et c’est bon. Il n’y a que les chochottes qui en utilisent. »
« Mais, non c’est pour utiliser mon canon. Il chauffe un peu quand on tire. »
« Oh, ils sont classe ces gants. A ma taille. Parfait. Et un masque qui en jette. »

« Genre ça ? »
« Tu es un génie envois. »


Voilà à quoi ressemblait le Bouly quand il avait tout enfilé. Si son but était d’être discret c’était rappé. Au sinon, c’était plutôt impressionnant. Les deux compères remontèrent avec leur achat. A peine avait-il réapparu dans le magasin, qu’un membre du Divergence vint à leur rencontre.

- Chef, ça craint. Il y a des marines qui tourne dans le coin et qui ont votre avis de recherche en main.
« Ils sont nombreux ? »
- Franchement j’en sais rien. Mais apparemment, ils ne cherchent que les primés. Nous ils nous prennent pour des civils. On fait quoi ?
« T’inquiètes ! Je m’en occupe ! Prends ça et ramène-le au bateau. »


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Dernière édition par Yukikurai le Dim 7 Déc 2014 - 22:24, édité 2 fois
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Yukikurai donna ce qu’il venait d’acheter à celui qui venait de le prévenir et se dirigea calmement vers la sortie. Les informations étaient correctes, il y avait dans la rue devant le magasin un certain nombre de soldats qui semblaient à la recherche de quelqu’un ou de quelque chose. Yuki mit sa capuche pour se protéger du froid, mais surtout pour cacher son visage. Ça aurait pu être une bonne idée, si seulement Yuki n’était pas le seul dans la rue à ce moment-là.

Hé vous là-bas ! Retirez votre capuche !

Repéré pour repéré, Yuki laissa sa capuche et se mit à courir vers le centre-ville. Son but était d’attirer la marine loin du magasin et du port ou se trouvait le navire et les autres membres d’équipages. Les marines s’élancèrent à sa poursuite en criant, mais Yuki était plus rapide qu’eux. Ils passèrent donc des appels par Den Den Mushi pour signaler la localisation d’un suspect.

Notre jeune révolutionnaire pensait pouvoir semer ses poursuivants dans la ville, mais c’était sans compter la capacité spéciale de Jean Rykor, le lieutenant-colonel en charge de la sécurité de la ville. En se concentrant, Jean avait le pouvoir de visualiser la position de tous les êtres vivant sur l’ile grâce à son Haki. Les humains ressemblait tous à des points sans aucune distinction, tandis que les animaux dangereux de la montagne apparaissaient sous la forme de taches difformes. Il ne pouvait pas connaitre le nom de la personne à qui appartenait le point, mais il avait appris à repérer et à pister les gens suspects. Et ce d’autant plus facilement qu’il était pris en chasse par ses hommes. En effet, s’il repérait un point qui se déplace à grande vitesse et qui est suivi de cinq points, ce qui correspondait aux nombres de soldat par patrouille, il avait repéré son suspect. Il n’avait plus qu’à guider ses hommes pour qu’ils l’attrapent, qu’il soit pris au piège. C’est ainsi que cela se passa. Quand Yuki pensa qu’il venait de semer ses poursuivants, un groupe de cinq arriva de chaque côté de la rue lui bouchant toute échappatoire.

Enfin Yuki aurait pu escalader la façade, mais il en avait marre de courir. Surtout qu’il lui semblait que cela ne lui servirait à rien. Il mit donc la main sur son arme, prêt à en découdre. Le groupe qui lui faisait face se mis en position de tir. Aussitôt, Yuki fit tournoyer son Wakizashi formant ainsi la protection qu’il utilisait maintenant systématiquement pour repousser les salves de tirs. Yuki Onna, forme défensive ! Les balles rebondirent sur son bouclier qui devenait de plus en plus efficace à mesure qu’il progressait dans son aventure. Dès qu’il vit que les assaillants marquaient un temps d’hésitation, il ramena son bras d’un mouvement rapide projeta un cône de vent tranchant qui repoussa et lacéra les soldats. Yuki Onna,taille 3!

De l’autre côté de Yuki les soldats s’étaient abrités pour éviter de prendre une balle perdue. Mais quand ils virent qu’aucune balle ne passait son bouclier, ils se mirent en action également. Deux des soldats tirèrent sur Yuki et les trois autres foncèrent pour l’affronter au corps à corps avec leur sabre. Yuki se retourna instantanément après sa dernière attaque, sans même regarder si elle avait touché. Il fonça sur ses adversaires en faisant des zigzags pour éviter de se faire toucher par une balle. Au moment où le plus rapide des opposants allait l’embrocher avec son arme, Yuki pivota sur son pied d’appuis mettant en pratique son Kitai. L’écart de puissance étant tel, que les marines virent le sabre passer au travers du révolutionnaire, alors qu’il n’en était rien. Il fit de même pour éviter l’attaque combinée des deux autres sabreurs à la différence qu’il l’évita d’un salto avant. C’est dans ces conditions-là que l’on comprend l’un des deux sens de son surnom No-Body. Il poursuivit sa course jusqu’à un des deux tireurs qu’il assomma d’un coup de manche. Il bondit ensuite en direction du suivant et lui colla son pied droit en plaine face. Deux de moins. Il se retrouva ensuite en moins de deux dans le dos des trois autres qui s’effondrèrent au moment où il rengainait son sabre. Du sang sur les vêtements, mais pas mort. Ça jamais ! Enfin, il essayait.

Il pensait en avoir fini avec ses opposants, mais c’était sans compter sur la pugnacité des soldats de la marine. Un premier soldat qui s’était pris le Yuki Onna, était en train de se relever. Il faut dire que ce n’est pas facile d’arriver à mettre assez de force pour mettre hors de combat son adversaire, mais sans le blesser grièvement. Son costume de marin était bien amoché, mais le type semblait avoir de la ressource. A peine avait-il dégainé son sabre que Yuki lui saisissait le poignet, pour enchainer avec sa clé de bras. Il n’eut même pas besoin de finir son mouvement, sa poigne suffit à lui faire lâcher son arme.

« Bon ! Tu as pas envie de rester au sol que je puisse me barrer tranquille ? »

A ces mots, il envoya son coude en plein sur le nez de l’autre qui s’effondra sur le champ en se tenant le nez. Yuki jeta un œil autour de lui. C’était bon, il pouvait prendre la poudre d’escampette. Il prenait son élan pour atteindre le toit d’une maison quand un homme bizarre en armure apparu. Yuki voulu s’arrêter, mais son pied glissa sur une plaque de glace. Il tomba sur son cul et son capuchon tomba de sa tête. Il se releva en se massant l’arrière train.

« Yukikurai, je présume! Vous n’échapperez pas au contrôle de la justice! »


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Dernière édition par Yukikurai le Lun 10 Nov 2014 - 19:45, édité 1 fois
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« Je suis Jean Rykor, le lieutenant-colonel en charge de la sécurité de cette ile. Des rumeurs courraient sur l’ile qu’un révolutionnaire du nom de Yukikurai se trouverait ici. Vous m’avez obligé à fouiller les fichiers pour retrouver à quoi vous ressemblez. »

Yuki lui jeta un regard incrédule, il avait déjà rencontré des gens bizarres, mais c’était le premier bavard qu’il croisait. Il lui tourna le dos et commença à s’en aller.

 « Maintenant que les présentations sont faites, moi j’y vais ! »
« Hola, ne faites pas l’enfant. Je suis un gentil marine et j’ai une proposition à vous faire. »
 « Non merci ! »
« Mais vous ne savez même pas ce que c’est ! »

Yuki s’était mis à courir et avait tourné dans la première ruelle qu’il avait vue. Il avait zigzagué ainsi sans se retourner jusqu’à atteindre une petite place. Il jeta un œil derrière, personne.

« Je suis là ! Je contrôle tout dans cette ville. Vous ne m’échapperez pas. Vous êtes sûr de ne pas vouloir discuter ? »

Pour toute réponse Yukikurai fonça sur son opposant qu’il commençait à trouver trop causant et surtout trop collant. Il attrapa son sabre rangé dans le creux de son dos et dégaina au moment de passer à côté de Jean. Le fil de la lame glissa sur l’armure protégeant le torse du gradé. Il venait d’effectuer son Tenshi Kage, une des attaques qu’il utilise depuis longtemps, mais cette fois-ci la sensation fut très étrange. Ce n’était pas celle de la lame qui tanche de la chaire, ni celle de la lame qui crisse sur une protection en acier. C’était dur et lisse. La lame n’a même semblé abîmer ce truc. Ça s’annonçait coton.

Yuki fit face à son adversaire en un bond pour continuer l’offensive sûr que le coup n’avait pas porté. De faite, le blindage de l’armure sur son torse n’avait aucune égratignure. Le forgeron continua à attaquer avec son Wakizashi. Chaque coup était paré sans aucune difficulté par Jean. Le soldait se battait avec un marteau en main. Et malgré le poids de son arme il arrivait à contrer toute les passes d’arme du révolutionnaire. Mieux encore, il se mit à lui parler en plein combat.

« Bon, maintenant que j’ai toute votre attention. Je vais vous expliquer comment ça marche ici. On est à cheval sur la sécurité, mais on passe des marchés avec les criminelles que nous croisons…

Ho ho ! Ne visez pas la tête comme cela c’est dangereux. Je disais donc.

Je vous propose d’accepter de partir explorer la montagne, pour nous. D’habitude, on envois tout l’équipage, mais on n’a pas besoin d’un équipage entier pour le moment. Juste le capitaine fera l’affaire. »


Le forgeron avait du mal à continuer à mettre de la pression, alors que son adversaire, lui, parlait en même temps qu’il combattait. Pour mettre un peu de distance dans le combat. Yuki donna un grand coup de pied qui fut évité facilement. Mais il eut au moins l’effet d’interrompre le combat.

 « Vous me proposez de travailler pour vous de mon plein gré? Alors qu’il suffit que je vous batte pour repartir libre. »
« Oui, mais cela n’arrivera jamais. »
 « C’est ce qu’on verra ! »

Yuki reparti à l’assaut. En trois coups à peine et sans qu’il ne s’en rende compte, il se retrouva à parer les coups. Il était passé de la position d’attaque à celle de défenseur comme ça, d’un coup. Et Yuki, lui, avait nettement plus de mal à parer et éviter les coups de marteau du lieutenant-colonel. C’était la première fois que ça lui arrivait. Il avait le sentiment que la différence de force n’était pas grande. Et pourtant le combat était one-sided. Yuki parait et évitait avec grand peine. Il avait d’ailleurs senti la morsure du marteau à deux reprises alors que lui n’avait pas mis un seul coup net. Ce n’était pas nette tout ça.

Encore une fois, Bakasaru dut faire un grand mouvement de sabre pour faire reculer son opposant et par la même occasion briser son avance. Il prit une grand inspiration et puis attaqua avec l’intention d’utiliser son Switch pour le déstabiliser. Jusqu’à maintenant notre révolutionnaire se battait avec son sabre de manière classique. Il donna un coup de sabre, puis un grand coup de pied, du gauche, et en même temps, il changea sa prise sur son arme. Il la tenait maintenant comme un ninja pointe vers le coude. Le coup de pied ayant poussé le gradé vers la droite, il ne pouvait plus éviter le Ude Surudoi qu’il lui envoyait à la mâchoire. Cependant, le coup de coude tranchant fut arrêté par le marteau. Yuki pensait l’avoir pris par surprise. Comment l’avait-il su? Lu? Vu? Paré ?


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Le lieutenant-colonel recula tranquillement tandis que Yukikurai restait pantois, statique, comme figé. Jean vit que son criminelle était à point pour le coup de grâce. Il posa son arme et reprit son discours.

« Je vois que tu es maintenant près à m’écouter…
…Oui je sais, tu te dis mais comment peut-il tout parer de la sorte ? C’est très simple mon petit. Je possède le Haki de l’observation. Cela me permet de savoir ce que tu vas faire avant même que tu ne le fasses. Mais également de savoir où tu es même si je ferme les yeux. Regarde. »


Jean ferma les yeux l’air serein. Yuki prit ça comme une provocation et sortit de sa torpeur.

 *S’il veut jouer au con tant pis pour lui.*

« Alors, j’annonce… Qu’on fait le tour pour me frapper d’estoc dans le dos.
Et louper…
…Balayage…
…Upercut…
… Une gauche, une droite…
…Coup de pied latéral en pleine face…
…et un doigt d’honneur.
Tu es prêt à me suivre ou toujours pas ? »

 « Non, c’est hors de question que je suive un marine comme toi. »
« Comme tu voudras. »

Jean Rykor se saisit de son arme et parti à l’assaut. Yuki se défendit plutôt bien, mais il en avait pris un coup mentalement avec le tour de passe passe les yeux fermés. Il recula pour essayer de pousser le gardé à la faute en le faisant courir après lui. Il n’avait pas tort. Alors que Contrôle lui fonçait dessus, Yuki encra son pied gauche au sol et lança son pied droit pour le contrer.

Kitsune no Chaban !

Le timing était parfait, mais c’était sans compter sur le Haki de son opposant. Jean esquiva le coup et se saisit de sa cheville. D’un habile coup de pied il fit basculer le forgeron sur le dos. Il abattit son marteau sur la tête aux cheveux bleus du révolutionnaire qui perdit connaissance sur le coup.


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Yuki se réveilla quelques heures plus tard avec un affreux mal de crane. Il observa où il se trouvait. Il était dans une cellule avec d’épais barreau qui bouchait l’entrée. De plus, il portait toujours aux  poignets une paire de menotte. Yuki essaya de se concentrer pour se souvenir comment il était arrivé là. Il revit l’exaspérant lieutenant-colonel au-dessus de lui, puis la morsure du marteau. Il comprenait mieux la douleur qu’il ressentait à la tête. Il voulut se lever pour aller regarder par la porte, mais la tête lui tourna et il se rassit immédiatement par terre. Il allait devoir patienter avant de tenter quoi que ce soit, même s’assoir plus loin.

Il était assis depuis un moment en essayant de ne penser à rien pour chasser son mal de crâne, quand il se rendit compte que les points bleus était de retour. Allait-il se manifester à chaque coup sur la tête qu’il allait prendre ? Il espérait bien que non. Il ne les avait plus revus depuis qu’il avait quitté l’ile des animaux où ils s’étaient manifestés pour la première fois. Comme la première fois, les points ne disparaissaient pas quand il fermait les yeux. Au contraire, ils devenaient plus nets. Outre le fait d’être énervante, les petits points bleus claires ne disparaissaient pas.

Une fois qu’il eut passé le stade où il voulait les faire disparaitre, il arriva au stade où il essayait de voir ce que pouvait être ces petits points. Là, il se rendit compte que contrairement à dans la jungle où les points apparaissaient et disparaissaient aléatoirement, ici ce n’était pas le cas. Il y avait un point fixe à sa gauche et à sa droite. C’était les points les plus gros. Les points les plus petits semblaient bouger en ligne droite, comme s’ils suivaient un chemin établi.

Par moment un bruit accompagnait le déplacement d’un des gros points. Cela les rendait réel. Il n’était pas fou, il en était convaincu, mais ces petites lueurs qui dansaient dans sa tête étaient fatigantes. Il finit par s’endormir bercer par ces nouveaux compagnons bleus et par la fatigue du combat également.

J-1 avant le départ

Yuki dormait encore, quand un nouveau point bleu apparu dans son rêve. Il fut d’abord petit et semblait se déplacer le long d’un couloir. Il tourna à droite et commença à grossir, comme s’il se rapprochait. Maintenant, le point avait la même taille que ceux qui bordaient son champ de vision. Yuki se réveilla avec l’impression que quelqu’un l’observait. Ce qui était en effet le cas. Jean Rykor se trouvait juste devant lui. En voyant le gradé en armure, il eut l’impression qu’il était sur le point de comprendre quelque chose, mais Jean ne lui en laissa pas le temps. Il se mit à bavarder. A croire qu’il ne savait faire que ça. Le forgeron finirait son puzzle plus tard du coup. Pas le choix.

« Alors bien dormi ? »
Yuki se dit que puis-ce que le silence et la force n’avait pas marché, il allait essayer la subtilité et l’amabilité.
 « Pas très bien, mais merci de demander. »
« Ha, j’imagine bien qu’une cellule n’est pas le meilleur endroit pour se reposer. Vous me semblez plus ouvert au dialogue aujourd’hui. C’est bien. Une nuit en prison a souvent cet effet-là. Vous avez réfléchit à ma proposition ? »
 « Je dois vous avouez que je ne sais plus bien en quoi elle consiste. Le coup sur la tête peut-être. »
« Alors, c’est bien simple en faites. Et je ne sais pas pourquoi les pirates n’acceptent jamais avant d’avoir perdu. Vous avez deux possibilités. Soit vous restez à pourrir ici où une autre prison de la marine. Soit, vous prenez le tarif spécial qu’on offre ici. Nous, de notre côté on dit qu’on a vu personne et vous du vôtre, vous allez explorer un secteur précis de la montagne. Puis, vous nous faites un rapport sur ce que vous avez trouvé et vous êtes libre. »
 « Bon ben, puis-ce que c’est aussi simple que cela. Je crois que je n’ai pas d’autre choix que d’accepter. »
« C’est bien ce que je vous disais depuis le début. Mais soit, tout le monde n’est pas réceptif au bon sens.

Je vous rappelle  que grâce à mon Haki de l’observation, je suis capable de savoir où vous êtes sur l’ile et de vous retrouver. Donc ne penser pas à me berner. Je le verrai et je serai moins clément cette fois-là. »


Yuki acquiesça et baisa la tête en signe de soumission. Jean appela alors un groupe de soldat. Ceux-ci le sortirent de la cellule, mais lui laissèrent les mains liées. Ils marchèrent en groupe dans la neige et se dirigèrent dans la montagne. Après une heure de marche, ils s’arrêtèrent. Jean vint se poster devant Yuki et lui donna une nouvelle fois les consignes, avec un ton de menace voilée.

« Tu vois cette vallée qui s’élève doucement ? C’est là que tu dois chercher. Voici une carte, sur laquelle tu noteras tes observations et les entrées d’éventuelles grottes. Et n’oublie pas… »
 « Vous voyez tout. Je sais. »

Satisfait, Rykor détacha le prisonnier et lui rendit son arme, seul chose qu’il lui avait confisquée. Le groupe de marine observa Yuki jusqu’à ce qu’il disparaisse derrière les arbres de la montagne. Une fois seul, Yuki examina la carte et essaya de trouver des points de repères tels que les sommets. Il y avait un chemin de tracé sur la carte. Il allait donc le suivre.

En marchant, Yuki se mit à réfléchir. Pourquoi la marine envoyait-elle des criminels exploré l’ile. C’était louche, très louche même. Il avait pensé le demandé à son geôlier, mais cela aurait peut-être joué en sa défaveur. Il était libre maintenant. Obligé de trainer dans la montagne, mais libre.

Soudain, dans un flash, il se souvint des animaux bizarres qu’il avait vu dans le laboratoire du Docteur Krishna. Sans doute étaient-ils dangereux. Dangereux au point que cette libération soit une peine de mort déguisée ? Peut-être. Il le découvrirait tôt au tard de toute manière.


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"C'est en forgeant que l'on devient forgeron, c'est en voyageant que l'on se forge un nom"


Dernière édition par Yukikurai le Lun 10 Nov 2014 - 20:05, édité 1 fois
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A un moment, lassé de cette ascension monotone, le forgeron s’assit sur une pierre plate au pied d’un arbre. Il se souvint alors que ce matin, il était sur le point de comprendre quelque chose. C’était en rapport avec les points bleus et avec Jean. Non plutôt avec quelque chose qu’il avait dit. Comme quoi il voyait tout. Peut-être que les points, qu’il voyait, représentaient quelque chose ? Il voulait tester une théorie, mais pour cela il avait besoin de voir les taches de couleurs. Hors de question de se taper sur la tête pour les faire revenir. Mais pas besoin, s’il n’avait plus médité depuis l’ile des animaux c’était pour ça.

Il croisa les jambes, calma sa respiration et tenta de faire le vide dans son esprit. Il eut bien du mal au départ, car son cerveau cherchait des réponses. Au fur et à mesure, il arriva à faire le vide en calquant son esprit, sur le bruit du vent, les sensations que son corps lui renvoyait son corps. Des points apparurent alors dans son esprit. Il n’était pas nombreux et surtout n’était pas grand. Tout en gardant sa concentration, il tourna la tête d’abord à gauche et puis à droite. Les points ne bougèrent pas, un peu comme une boussole qui indique toujours le nord. Il décida donc de partir en direction du point le plus gros qu’il voyait. Il ouvrit les yeux et parti dans cette direction.

Dix minutes plus tard, il recommença la même opération, mais il eut plus de mal à ce que les points apparaissent tellement il était excité à l’idée de comprendre ce phénomène. Quand les points réapparurent, il y en avait qui était devenu bien gros et difforme. Il pensait que c’était celui qu’il avait ciblé et du quel il voulait se rapprocher. Il resta assis et concentrer, car ce n’était plus un point, c’était plus gros et difforme. Enfin, ça prenait une forme floue une seconde puis ça disparaissait. Soudain, le point changea de couleur. Il passa d’un bleu claire tout doux et neutre à un rouge vif. Une sensation de danger l’accompagna également. Yuki se releva et fit un bond en arrière instinctif.

Beeeeeeeeaaaaaaaaaaaammmmmmmmm
BOoooOM !


Un rayon laser vint s’écraser là où notre jeune ami se trouvait une seconde plutôt. Si c’était un nouveau pouvoir, il s’avérait vachement pratique. Une fois la neige soulevée par l’explosion retombée, Yuki put identifiée la source de l’attaque. Il s’agissait d’un loup énorme qui avait la gueule fumante comme si le tir provenait de là. Peine de mort masquée, pour sûr, oui. Le loup se jeta sur l’humain qui se promenait sur son territoire.

Bakasaru para un coup de griffe avec son sabre et cela fit un bruit d’acier. Ce n’était donc pas un loup ordinaire. En même temps, un loup ordinaire ne tire pas de rayon laser. Plusieurs parties de son corps semblaient modifiée. La bête en plus d’être énorme et dotée d’arme mortelle, était rapide. Pour le moment Yuki n’avait pu que se défendre et esquiver les attaques rapides qui ne lui laissaient pas le temps de contre attaquer. Soudain, le loup fit un bond en arrière et ouvrit la gueule.

Beeeeeeeeaaaaaaaaaaaammmmmmmmm
 « Et merde ! »
BOoooOM !


Jean Rykor utilisait justement son pouvoir pour voir comment s’en sortait le prisonnier en sursis. Il vit un point représentant un humain et une tache de belle taille représentant un animal cyborg qui dansaient.
« Il n’aura pas eu de chance. Ce chemin est donc sur le territoire d’une bête dangereuse. Nous explorerons d’autre chemin la prochaine fois. Je crois que je n’ai plus besoin de le surveiller. Les jeux son fait. »


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Dernière édition par Yukikurai le Lun 10 Nov 2014 - 20:20, édité 1 fois
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Yuki eut juste le temps de se jeter sur le côté. Il évita de se faire transpercé par le laser, mais le souffle de l’explosion le projeta plus loin. La déflagration fit quelque trou dans son manteau et brula son dos. Il n’avait jamais senti en souffle aussi chaud. Sans doute était-ce parce qu’il faisait si froid. Il se retourna avec difficulté sur le dos et la fraicheur de la neige lui fit le plus grand bien. Elle atténuait la sensation de brulure qui lui mordait le dos. En parlant de mordant, le loup arrivait sans se presser. Il marchait lentement presqu’en se pavanant. Mais c’était plutôt de la prudence, le loup, lui savait instinctivement qu’il n’y a pas plus dangereux qu’un animal blessé. Il voulait en finir. Il tourna en rond autour de Yuki à la recherche d’une ouverture puis plongea pour enfoncer ses crocs dans le cou du jeune homme.

Le froid avait engourdi la chaleur, mais également tout le corps de Yukikurai. Le choc thermique l’avait tétanisé. Il le regarda s’approcher sans pouvoir bouger. Il en était à croire que sa dernière heure était arrivée quand dans un cri de rage, il arriva à se saisir de son arme juste au moment où le loup allait en finir avec lui. Il enfonça son wakizashi de toutes ses forces dans le cou de l’animal arrêtant ses crocs à quelques centimètres à peine de son nez. Le loup continua d’essayer d’ôter la vie de sa proie encore quelques instants, cherchant à atteindre son cou et griffant tout ce que se trouvait sous lui. A force de se débattre le sabre se déplaça dans le cou de l’animal cyborg et sectionna un câble qui fit une étincelle en se sectionnant. Le corps de l’animal s’affaissa d’un coup, inerte.

Yuki commença par souffler, soulager d’avoir survécu à ce combat. Puis il essaya de se retirer de sous le corps du loup, mais celui-ci faisait près de cinq cent kilos et dans l’état où il était, il était incapable de soulever ce poids mort. Il se débattit pendant une demi-heure, puis abandonna et entreprit de se reposer. La journée avait été longue et se combat bien qu’assez court avait été éprouvant. Le froid de la neige engourdissant les blessures et la chaleur de la fourrure du loup réchauffant son corps, il s’endormit. Il s’endormit, là, au milieu de la neige et passa une nuit dehors sur une ile hivernale.

H-8

Yuki se réveilla au lever du soleil transit de froid. Il avait survécu à la nuit, mais il était toujours coincé sous le corps du loup. La nuit lui avait redonné un peu d’énergie, mais il avait faim et soif à présent. Il s’agita pour se réchauffer. Lorsqu’il recommença presque à sentir ses extrémités, il rassembla ses forces et retourna la bête. Il était libre à présent. Certaines entailles faites par les griffes se rouvrirent dans l’effort.

Yuki s’étira, se soulagea sur un arbre. Puis, il mangea un peu de neige, loin de l’arbre bien sûr. Cela tromperait un peu sa faim et sa soif. Tout en regardant le magnifique lever de soleil, il essaya de remettre ses idées en place. Il avait combattu en loup et avant cela un marine. Il avait rendez-vous au port dans moins de 8h et il se trouvait en pleine montagne. Il fallait qu’il trouve un moyen rapide de rejoindre la ville. Il grimpa à un arbre et repéra facilement qu’en suivant la pente il arriverait à proximité de la ville. Oui, il a une carte de cette partie de la montagne en poche, mais il l’a complètement oublié. La seule question qui lui restait à résoudre était comment descendre rapidement.

Il trouva sa réponse dans les évènements du premier jour et sa conversation avec Bouly. Il s’élança à califourchon sur le ventre du loup qui glissait maintenant à toute allure sur la pente en neige. Comment manœuvrait-il ? Simple, il essayait tant bien que mal de tourné et pour s’arrêter ? Un frontale avec un arbre. En moins de deux heures et une vingtaine de collision plus tard, il était en lisière de la ville.

Maintenant, qu’il était arrivé là avec le cadavre du loup, autant qu’il le reprenne avec lui jusqu’au navire. Il se ferait un beau manteau bien chaud, avec la fourrure du loup qui lui avait tenu chaud la nuit. Puis, Krishna sera content de l’étudier, mais ça il ne le savait pas encore.

Pour éviter de recroiser cet enquiquineur de Rykor, Yuki fit le tour de la ville par l’extérieur en trainant son loup par la queue. Il ne savait pas que pour le lieutenant-colonel Jean Rykor, Yukikurai n’avait pas survécu à sa rencontre avec le loup. Et que du coup, il ne le recherche plus du tout.

Lorsque Yuki arriva sur le navire, tout le monde était là. Bouly s’improvisait chef et donnait des ordres pour que le navire soit près à partir à tout instant. On éteignait le feu de camp qu’ils avaient installé grâce aux briques réfractaires sur le pont. Le navire fourmillait d’animation. Il repéra Thermy Boy qui semblait en bien meilleur forme, en grande discussion avec le Dr Dopler.

« Non, je ne viendrai pas avec toi ! »
« Mais on n’a pas fini l’installation du dernier truc. »
« M’en fout »
« Et si je, on m’abime au court d’un combat. »
« Tu n’as cas pas combattre. Je t’ai accompagné jusqu’ici parce que tu as insisté, que tu te sentais pas encore tout en fait en forme. Tu voulais juste me prendre avec toi. Mais je ne viendrai pas. »
« Salut Victor, tu as l’air d’aller vachement mieux! Et le docteur toujours aussi grognon, à ce que je vois. »
« Oui, je suis presque au sommet de ma forme. Mais je n’arrive pas à convaincre Krishna, cette tête de mule, de venir avec nous. J’ai besoin de lui moi...
C’est quoi toutes ses blessures ? »

« Oh, ça ? J’ai affronté un loup dans la montagne. Il m'a bien amoché, mais j'ai gagné. Comme je savais pas quoi en faire alors je l’ai ramené jusqu’ici. »
« Un loup de la montagne ? Un de ceux qui tire des lasers ? Avec les griffes en aciers et tout ? »
« Euh, oui je crois. »
« Fallait le dire plus tôt. J’en suis. »
« Quoi ? »
« Quoi ? »
« Ben que vous aviez un tel spécimen à étudier. Je vais chercher mes affaires et on peut y aller.»
« Je savais que tu viendrais mon vieux. Pas la peine de retourner chez toi. »
« Hein ? »
« Tu crois qu’il y a quoi dans l’énorme sac que je trimbalais en sortant de chez toi ? J’étais venu sans rien, je te rappelle. »
« Hm ? »
« J’ai pris le soin de prendre ce dont tu aurais besoin.
Et toi qu'est-ce que tu foutais dans la montagne? »


« Je t'expliquerai plus tard, ne trainons pas ici.
Vu que tout le monde est là ! Direction Clock Work Island où ce qu’il en reste. Hissez la grand-voile ! Levez les amarres, on est reparti les enfants. »  


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