Marijoa. La ville qui ne dort jamais, le plus grand port du monde, le siège du Gouvernement Mondial, la perle du Monde. Le bloc urbain qui accumule le plus de qualificatifs accolés aux adjectifs grand, puissant et autres termes valorisants qui tendent à montrer qu'ici est bien le centre du monde et que tout le reste n'est que province à bouseux.
Marijoa...
Red n'est pas passé dans le coin depuis au moins quatre ans. 1621, un bref arrêt aux bureaux pour une évaluation en retard qui l'avait embarqué dans une mission merdique, le genre avec menace d'éjection et plus si affinités à la clé, et le tout avec dans les pattes un troufion de base bicolore et une apprentie Cipher Pol plus portée sur la mode que sur les opérations secrètes. Pas vraiment le bon temps...
Rien à voir avec ce retour à la capitale en costume de contre amiral, avec sous ses ordres un cuirassé complet et plus de sept cent hommes. La roue tourne non ? Et hormis l'inconnu du procès de Toji, l'avenir s'annonce bien.
Red rajuste l'uniforme et se pointe sur le pont pendant que le mastodonte des mers entame les lentes manœuvres d'accostage à la jetée qu'on lui a assigné. Un arrét de routine avant de repartir vers Enies Lobby. Juste le temps de régulariser quelques détails, comme le statut des rescapés de la treizième flotte miraculeusement retrouvée à Tortuga, ou la remise des rapports du voyage des Sea wolfs le long d la quatrième voie. Prétexte visant surtout a permettre à Red d'aller retrouver Gilles, le vieux pote CP qui doit lui remettre en douce le dossier a charge du CP8 et lui permettre de s'assurer une carte dans la manche au procès du patron.
En cabine Rachel dort encore. Une raison de plus pour ne pas trainer dans le coin.
-Monsieur ?
-Ouaip ?
-On dirait qu'on est attendu.
-Par quoi ?
-Commodore.
-Ah. Faites mine de rien, je descend.
Marijoa c'est aussi la Citadelle. Le QG historique de la marine, et le coin du monde ou la densité de gradé est la plus élevée. Entre les bureaux de l'amirauté, les nombreuses divisions et fonctions aux noms exotiques ou l'on range les vieux gradés en pré retraite, Ici les simples lieutenants sont de gardes devant les portes comme de vulgaires plantons et les lieutenants colonels ne sont guéres que des secrétaires. Mais malgré cela, il n'y a pas beaucoup de gens ayant assez de pouvoir pour envoyer un commodore jouer les postiers.
Non, pas beaucoup de gens.
Laissant les hommes à la manœuvre, Red se laisse simplement tomber depuis le pont jusqu'aux pavés du quai ou attend le gradé. Un test facile que le Commodore réussit haut la main en restant totu à fait imperturbable. Pas de pas de recul, pas de critique voilée. Une vraie perle. Et un salut impeccable.
-Contre Amiral Red.
-Commodore ?
-Norroir monsieur. Commodore Norroir. De l'état major du Commandeur Supréme.
-Ah ?
-Je suis chargé de vous transmettre ses salutations. Et son souhait de vous rencontrer aussi vite que possible pendant votre brève escale parmi nous.
-Aussi vite que possible ? Maintenant ?
En plein milieu de la nuit ? Ah oui c'est vrai. On dit le vieux si insomniaque qu'il pourrait aussi bien ne pas dormir du tout.
-Si cela vous convient évidemment.
-Évidemment.
Ben voyons, comme si les souhaits du commandeur Supréme était autre chose que des ordres hein ? Enfin, au moins c'est des ordres polis...
-J'ai le temps de laisser quelques consignes à mon second?
-Bien sur. Je vous attendrai à la Citadelle.
Bon, juste le temps de passer voir Gilles...
Marijoa...
Red n'est pas passé dans le coin depuis au moins quatre ans. 1621, un bref arrêt aux bureaux pour une évaluation en retard qui l'avait embarqué dans une mission merdique, le genre avec menace d'éjection et plus si affinités à la clé, et le tout avec dans les pattes un troufion de base bicolore et une apprentie Cipher Pol plus portée sur la mode que sur les opérations secrètes. Pas vraiment le bon temps...
Rien à voir avec ce retour à la capitale en costume de contre amiral, avec sous ses ordres un cuirassé complet et plus de sept cent hommes. La roue tourne non ? Et hormis l'inconnu du procès de Toji, l'avenir s'annonce bien.
Red rajuste l'uniforme et se pointe sur le pont pendant que le mastodonte des mers entame les lentes manœuvres d'accostage à la jetée qu'on lui a assigné. Un arrét de routine avant de repartir vers Enies Lobby. Juste le temps de régulariser quelques détails, comme le statut des rescapés de la treizième flotte miraculeusement retrouvée à Tortuga, ou la remise des rapports du voyage des Sea wolfs le long d la quatrième voie. Prétexte visant surtout a permettre à Red d'aller retrouver Gilles, le vieux pote CP qui doit lui remettre en douce le dossier a charge du CP8 et lui permettre de s'assurer une carte dans la manche au procès du patron.
En cabine Rachel dort encore. Une raison de plus pour ne pas trainer dans le coin.
-Monsieur ?
-Ouaip ?
-On dirait qu'on est attendu.
-Par quoi ?
-Commodore.
-Ah. Faites mine de rien, je descend.
Marijoa c'est aussi la Citadelle. Le QG historique de la marine, et le coin du monde ou la densité de gradé est la plus élevée. Entre les bureaux de l'amirauté, les nombreuses divisions et fonctions aux noms exotiques ou l'on range les vieux gradés en pré retraite, Ici les simples lieutenants sont de gardes devant les portes comme de vulgaires plantons et les lieutenants colonels ne sont guéres que des secrétaires. Mais malgré cela, il n'y a pas beaucoup de gens ayant assez de pouvoir pour envoyer un commodore jouer les postiers.
Non, pas beaucoup de gens.
Laissant les hommes à la manœuvre, Red se laisse simplement tomber depuis le pont jusqu'aux pavés du quai ou attend le gradé. Un test facile que le Commodore réussit haut la main en restant totu à fait imperturbable. Pas de pas de recul, pas de critique voilée. Une vraie perle. Et un salut impeccable.
-Contre Amiral Red.
-Commodore ?
-Norroir monsieur. Commodore Norroir. De l'état major du Commandeur Supréme.
-Ah ?
-Je suis chargé de vous transmettre ses salutations. Et son souhait de vous rencontrer aussi vite que possible pendant votre brève escale parmi nous.
-Aussi vite que possible ? Maintenant ?
En plein milieu de la nuit ? Ah oui c'est vrai. On dit le vieux si insomniaque qu'il pourrait aussi bien ne pas dormir du tout.
-Si cela vous convient évidemment.
-Évidemment.
Ben voyons, comme si les souhaits du commandeur Supréme était autre chose que des ordres hein ? Enfin, au moins c'est des ordres polis...
-J'ai le temps de laisser quelques consignes à mon second?
-Bien sur. Je vous attendrai à la Citadelle.
Bon, juste le temps de passer voir Gilles...