Navarone
milieu de l'année 1625
milieu de l'année 1625
Je suis ici depuis quelques jours. Mes blessures étant rétablies, je quitte l'hôpital pour aller m'entraîner. Enfin, j'essaie, car il y a un médecin en train d'essayer de m'en dissuader.
"M'enfin, lieutenant Clotho, vous n'y pensez pas sérieusement ?!
Pourquoi pas ? Vous avez dit vous même que je suis guérit.
Que vos blessures externes sont guéris. Nous savons que vous avez subir des dégâts internes durant la bataille à Reverse Mountain. Mais nous sommes incapables de dire s'ils sont encore là ou s'ils sont réparé. Ni même s'ils sont mortels ou non. Vous ne pouvez quitter l'hôpital dans ces circonstances.
Mais j'me sens bien !
Justement ! Parfois on ne ressent rien, mais ce n'est pas pour autant qu'il n'y a rien. Vous avez peut-être des blessures graves, on ne sait pas.
Je le sentirai quand même si j'étais en train de me vider de mon sang à l'intérieur ...
Et si votre foie touche votre pancréas ? Si le prochain choc conduit à ce que vos deux organes entrent en contact et que cela cause une réaction qu'on ne peut arrêter qu'à l'hôpital ? Vous voulez vraiment mourir sur les toilettes en train de pousser ? Vous voulez à ce point figurez dans la rubrique mortuaire et comique du journal ?
Mais je ne peux pas rester ici sans rien faire. Pendant que je reste couché, les pirates du monde entier progressent, deviennent plus forts, mettent en danger plus de vie. Je ne peux pas rester inactif en sachant ça.
Votre dévotion est très bien, capitaine, mais mort, elle ne vous servira à rien. Et vous ne servirez plus non plus à la marine.
Mais je d*/
Je comprends. Mais comprenez moi. Nous essayons chacun de faire notre travail. En partant, vous m'empêcher de faire le mien. Que dîtes-vous à un civil qui vous empêche d'aider les gens ? Vous le mettez au arrêtes, non ? Dois-je faire de même, et qu'on vous enchaîne pour que vous restiez tranquille ?
Mais */
Pas de mais ! Vous restez ici, un point c'est tout. Si jamais je vous vois en dehors de votre chambre, pour quelconque raison que ce soit, je vous fait admettre en hôpital psychiatrique en disant que vous refusez de vous faire soigner malgré votre état. C'est clair ?
... ... Oui docteur.
Bon, j'étais venu pour vous dire quelque chose, mais j'ai oublié du coup ... Boarf, ça ne doit pas être si important finalement."
Finalement, le médecin a le dernier mot. Je n'ai vraiment pas envie d'aller faire un tour chez les barjos. J'en croise déjà assez comme ça. Mais j'ai quand même envie de sortir et de m'entraîner. Néanmoins, la peur d'aller chez les siphonnés du bocal me fait plus peur. Je réfléchis un peu après son départ. Il m'a interdit de sortir de ma chambre, mais pas de m'entraîner. Héhéhé ... Il aurait du être plus clair en établissant le contrat avec moi. Car dans un contrat, il y a toujours des failles. Et moi, j'exploite ces dîtes failles. J'attends quelques minutes avant de sonner. Une infirmière arrive. Je lui demande d'aller chercher un sabre dans l'armurerie, ou dans mes affaires. Elle s'estomaque sans que je ne comprenne pourquoi. Je lui dit que je dois m'entraîner même si je suis cloué dans ma chambre. Elle refuse. Je dois la menacer d'y aller moi même, de faire une crise cardiaque en chemin et de la faire accuser pour qu'elle accède à ma requête. Elle revient une demie heure plus tard, avec mon sabre. Je sors de mon lit, la prie de sortir et de fermer la porte. Je ne veux pas que le médecin me voit m’exerçant à mon art du maniement du sabre. Sinon, je vais encore en entendre parler ... Je commence par des passes d'armes faciles. J'augmente la difficulté avec le temps, en changeant de main par exemple, essayant d'attraper mon épée au vol. Malheureusement, une petite douleur, réminiscence des combats passés, me lance dans l'épaule. La même épaule que j'ai massacré avant l'entraînement avec Shaïness. Je passe par dessus la douleur et tente des acrobaties. Déjà en temps normal je ne suis pas trop doué, mais alors, étant blessé et armé, autant dire que je cherche la catastrophe ... Je tombe plusieurs fois sur le sol. En entendant le bruit, plusieurs infirmières se ramènent. Je les congédie. Elles semblent mal le prendre. Je m'excuse rapidement et leur dit que si je suis vraiment blessé, je les appellerai par la voix. Je passe plusieurs jours ainsi.
"M'enfin, lieutenant Clotho, vous n'y pensez pas sérieusement ?!
Pourquoi pas ? Vous avez dit vous même que je suis guérit.
Que vos blessures externes sont guéris. Nous savons que vous avez subir des dégâts internes durant la bataille à Reverse Mountain. Mais nous sommes incapables de dire s'ils sont encore là ou s'ils sont réparé. Ni même s'ils sont mortels ou non. Vous ne pouvez quitter l'hôpital dans ces circonstances.
Mais j'me sens bien !
Justement ! Parfois on ne ressent rien, mais ce n'est pas pour autant qu'il n'y a rien. Vous avez peut-être des blessures graves, on ne sait pas.
Je le sentirai quand même si j'étais en train de me vider de mon sang à l'intérieur ...
Et si votre foie touche votre pancréas ? Si le prochain choc conduit à ce que vos deux organes entrent en contact et que cela cause une réaction qu'on ne peut arrêter qu'à l'hôpital ? Vous voulez vraiment mourir sur les toilettes en train de pousser ? Vous voulez à ce point figurez dans la rubrique mortuaire et comique du journal ?
Mais je ne peux pas rester ici sans rien faire. Pendant que je reste couché, les pirates du monde entier progressent, deviennent plus forts, mettent en danger plus de vie. Je ne peux pas rester inactif en sachant ça.
Votre dévotion est très bien, capitaine, mais mort, elle ne vous servira à rien. Et vous ne servirez plus non plus à la marine.
Mais je d*/
Je comprends. Mais comprenez moi. Nous essayons chacun de faire notre travail. En partant, vous m'empêcher de faire le mien. Que dîtes-vous à un civil qui vous empêche d'aider les gens ? Vous le mettez au arrêtes, non ? Dois-je faire de même, et qu'on vous enchaîne pour que vous restiez tranquille ?
Mais */
Pas de mais ! Vous restez ici, un point c'est tout. Si jamais je vous vois en dehors de votre chambre, pour quelconque raison que ce soit, je vous fait admettre en hôpital psychiatrique en disant que vous refusez de vous faire soigner malgré votre état. C'est clair ?
... ... Oui docteur.
Bon, j'étais venu pour vous dire quelque chose, mais j'ai oublié du coup ... Boarf, ça ne doit pas être si important finalement."
Finalement, le médecin a le dernier mot. Je n'ai vraiment pas envie d'aller faire un tour chez les barjos. J'en croise déjà assez comme ça. Mais j'ai quand même envie de sortir et de m'entraîner. Néanmoins, la peur d'aller chez les siphonnés du bocal me fait plus peur. Je réfléchis un peu après son départ. Il m'a interdit de sortir de ma chambre, mais pas de m'entraîner. Héhéhé ... Il aurait du être plus clair en établissant le contrat avec moi. Car dans un contrat, il y a toujours des failles. Et moi, j'exploite ces dîtes failles. J'attends quelques minutes avant de sonner. Une infirmière arrive. Je lui demande d'aller chercher un sabre dans l'armurerie, ou dans mes affaires. Elle s'estomaque sans que je ne comprenne pourquoi. Je lui dit que je dois m'entraîner même si je suis cloué dans ma chambre. Elle refuse. Je dois la menacer d'y aller moi même, de faire une crise cardiaque en chemin et de la faire accuser pour qu'elle accède à ma requête. Elle revient une demie heure plus tard, avec mon sabre. Je sors de mon lit, la prie de sortir et de fermer la porte. Je ne veux pas que le médecin me voit m’exerçant à mon art du maniement du sabre. Sinon, je vais encore en entendre parler ... Je commence par des passes d'armes faciles. J'augmente la difficulté avec le temps, en changeant de main par exemple, essayant d'attraper mon épée au vol. Malheureusement, une petite douleur, réminiscence des combats passés, me lance dans l'épaule. La même épaule que j'ai massacré avant l'entraînement avec Shaïness. Je passe par dessus la douleur et tente des acrobaties. Déjà en temps normal je ne suis pas trop doué, mais alors, étant blessé et armé, autant dire que je cherche la catastrophe ... Je tombe plusieurs fois sur le sol. En entendant le bruit, plusieurs infirmières se ramènent. Je les congédie. Elles semblent mal le prendre. Je m'excuse rapidement et leur dit que si je suis vraiment blessé, je les appellerai par la voix. Je passe plusieurs jours ainsi.