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Actions et réactions royales

Résumé:

Quête:

Après quelques jours de voyage en mer, nous voilà enfin arriver à destination. La République Dictatoriale Populaire de Wakoland, plus communément appelé Royaume de l'absurde. Les marins m'ont expliqué que c'est à cause du roi que l'île a hérité de ce surnom. Il change la politique comme bon lui semble. Je ne vois pas trop l'intérêt, mais bon ... Chacun fait ce qu'il veut tant que son peuple est content, non ? Et puis ce n'est pas mon travail de juger. Je dois retrouver le lieutenant d'élite Kogaku. Selon les marines en poste sur l'île, il n'est pas encore arrivé. Bon, bah je fais quoi en attendant ? Je me souviens des conseils des marins. Cette semaine, par exemple, il faut bannir certains mots et rajouter des syllabes particulières sur d'autres. Je n'ai pas trop compris l'explication, mais l'exemple qui a suivit m'a aidé. Je descends du navire de la marine, remercie les gars pour le transport, puis regarde partir le bâtiment. Il n'y a pas grand monde dans le port aujourd'hui. Je compte quatre personnes à tout casser, moi compris. Je me dirige vers la plus proche. Un homme d'une cinquantaine d'années.

"Bonjour.
Bonbonjour. Z'êtes pas d'icici l'marin.
Nonon m'sieur. J'attends mon supérieur qui devrait arriver bientôt.
Z'êtes jeunene pour être marin. Mais z'avez d'jaja appris quelques lois on dirait.
Papas l'choix. Je cherche un endroidroit pour passer du temps. Vous en coconnaissez un ?
Y clic à droite, puis toutout droit, y clic à gauche deux fois, y est arrivé.
Heu ...
Z'a pas compris mon gars ? Y clic à droite, puis toutout droit, y clic à gauche deux fois, y est arrivé."

Comprenant qu'il ne sait parler qu'ainsi, je change ma tronche d'ahuri qui n'a rien compris pour celle d'un lieutenant de la marine ayant tout compris. Je le remercie, et part dans la direction qu'il m'a indiqué. Enfin ... ... ... j'espère. Je croise plus de personnes en allant vers la ville. Bon, j'ai pris tout droit au départ. Ensuite, il m'a dit à droite je crois ... Sauf que je me retrouve dans un cul de sac. Je fais donc demi tour, en prenant à gauche en sortant. N'ayant pas envie de me perdre, je trace une flèche sur le sol indiquant la direction que j'ai pris, juste dans le croisement. Comme ça, si je dois revenir sur mes pas, je saurais par où je suis arrivé. Je marche tranquillement jusqu'à arriver devant ce qui ressemble à un grand bâtiment public. Une mairie peut-être ? Une bibliothèque ? Aucune idée, c'est fermé. Je croise un homme et lui demande où trouver une taverne. Il m'indique l'endroit avec ses mains. Sauf que lorsqu'il dit droite, il pointe gauche. Je me demande s'il se fou de moi ou pas ... Je regarde sa tête. Merde, es yeux louches ... Bon, je dois aller par où ? Je lui pose la question au risque de paraître impoli ? Et s'il est handicapé ? Je fais quoi bordel ?!


Dernière édition par Clotho le Mer 19 Nov 2014 - 19:43, édité 2 fois
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Finalement, j'opte pour me débrouiller tout seul, comme un grand. C'est donc tout naturellement que je me retrouve dans un cul de sac, la première fois. La seconde, j'atterris devant un club ... particuliers, dirons. Les hommes sont escortés par de très jolies femmes avec un sourire qui veut tout dire, tandis qu'elles comptent des billets dans leurs mains. En ayant marre, je tourne encore et encore, et encore, et encore ... Finalement, je sors de la ville. J'ai besoin de décompresser, alors je décide de refaire mon entraînement pour maîtriser le soru et le tekkai. Soru en premier. Je me place en position de course, mais sur le sol. Je frappe mon pied dix fois de suite. Bien entendu, vu la vitesse à laquelle j'exécute le mouvement, rien ne se passe. Je recommence, mais plus rapidement à chaque fois. Après le dixième essai, je réussis. Oui, je réussis à partir. Pas très loin, et pas très vite, certes. Qui plus est, mon pied ayant été mal aligné, je suis parti n'importe comment. J'ai quand même été projeté en avant. Rien de bien plus efficace qu'un bon saut en avant, mais c'est toujours ça de pris. Cette fois, je reste debout. Lorsque je frappe le sol dix fois de suite, aussi rapidement que possible, je me retrouve brusquement devant un arbre. J'ai à peine tapé le sol des pieds que j'ai disparu. Je regarde la distance parcouru. Une bonne vingtaine de mètres.

Par contre, j'ai encore dévié de ma course ... Foutu réflexe qui me fait bouger le pied ... Je retente plusieurs fois de suite. A chaque fois, je me propulse bien en avant. Environ six fois dix, je disparaîs, n'ayant moi même pas le temps d'analyser mon mouvement. Par contre, dix fois sur dix, je manque l'endroit où je voulais réapparaître. Le temps passe, le soleil décline à l'horizon. Je ne désespère pas et retente  chaque nouvel échec. Point positif, je suis enfin capable de disparaître quand j'effectue le soru. Détail qui gêne, je ne réapparais jamais où je le souhaite. D'ailleurs, le terrain s'en ai plaint. Lorsque j'ai rencontré l'arbre, la trace de ma silhouette a été imprimé dessus. Quand mes bras ont rencontré le rocher, ils s'en sont souvenus. Mais je passe outre la douleur car j'ai bien plus important à faire. Une bonne nuit de repos me remettra sur pieds. Je décide de m'entraîner au tekkai. Shainess m'a expliqué très brièvement en quoi ça consiste. On m'a expliqué plus en profondeur à Navarone. A moi de rendre mon corps aussi dur que de l'acier. Je me souviens que la détermination est primordiale pour le rokushiki. Alors je fais la liste de toutes les raisons qui me poussent à persévérer, à m'améliorer. Tout d'abord, pour que mon père soit fier de moi, même s'il est mort. Ensuite, parce que je suis un marine. Parce que le futur amiral en chef se doit d'être un crack. Parce que je le peux. Parce que je le veux. Pourquoi je le veux ? Pour protéger les gens. Le rokushiki a été créé pour tuer, pour faire souffrir les gens, il n'y a qu'à regarder l'utilisation que Shaïness m'a donné. Ces techniques qu'ils utilisent pour tuer, je veux les utiliser pour sauver des vies.

Voilà pourquoi je veux maîtriser le rokushiki. Pour être capable de sauver plus de vies qu'avant. Non pas pour devenir le meilleur, mais simplement pour pouvoir mieux faire mon travail. Pour qu'on évite de perdre des vies bêtement. Si j'avais eut le soru sur Las camp, les choses auraient été différentes. Mais j'ai été trop faible. Alors plus jamais ... PLUS JAMAIS JE NE RESSENTIRAI CA DE NOUVEAU. Pourtant, lorsque je regarde les monstres de puissance qu'on a en face, les Red, les Tahar, les Arashibourei ... Quand je vois que même l'amiral Kindachi Tetsuda n'a pas pu arrêter l'homme poisson ... Je me demande quelle chance ai-je ? Je ne suis qu'un simple lieutenant de la marine. Pour l'instant du moins. Car je ne vais pas m'arrêter ici. Un jour, je dépasserai les amiraux de la marine. Je prouverai au monde que même un habitant de Troop Erdu peut se hisser au niveau des plus grands. Tahar l'a fait. Je le ferais aussi. On va réécrire le monde.

Mais pour l'instant, arrête de rêvasser mon pt'i Clotho, et Tekkaï toi !


Dernière édition par Clotho le Lun 6 Oct 2014 - 18:44, édité 1 fois
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Le soucis reste de savoir comment je peux savoir que j'utilise le tekkaï ... Je sais que normalement, je ne pourrais plus bouger le moindre muscle. Mais comment savoir si je l'utilise ou si je suis simplement un idiot en train de ne plus bouger ? Des marines pointent le bout de leur nez. On se regarde un peu. Ils me saluent. Ils tombent à pic dis donc ... Sinon, j'aurais du aller les chercher dans la caserne.

"Repos. Salut les gars. Vous allez où ?
On vient d'examiner la caserne, vérifier que tout se passe bien sur l'île. Là, on retourne au bateau.
Vous avez quelques heures pour m'aider à m'entraîner ? C'est très simple, il vous suffit juste de frapper. De me frapper.
Mais ... lieutenant ...
Non non, ne vous inquiétez pas. Ca va m'aider, c'est promis."

Ils tirent une tête de trois pieds de long. Ils n'en ont pas encore conscience, mais ils vont être la pierre angulaire de mon entraînement. Je prends dès lors la pose que je pense être la plus à même de réussir. Bien ancré sur mes jambes, mes bras repliés, je ferme les yeux. Je sens mes muscles se raidir. Puis vient le premier coup. En plein dans l'estomac. Ouch. J'en ai le souffle coupé. Il me faut une seconde pour récupérer. Vient rapidement le second coup. Puis un troisième, et cetera. Une fois le trentième passé et toujours aucun signe du tekkai, je me dis que je m'y prend mal. Je change de position. Mais trente coups plus tard, le résultat est le même. J'ai bien envie de leur dire de prendre un sabre. C'est radical. Soit je réussis, soit je meurs ... Mais vous voyez, ça m'embête un peu de mourir maintenant, aussi bêtement ... Mais si ça fonctionne, je gagne des jours, des semaines ou des mois d'entraînement même. Est-ce que le jeu en vaut la chandelle ? Et puis merde. Mes actes doivent refléter ma volonté et mes convictions. Si je ne parviens pas à maîtriser ces deux techniques, je ne pourrais jamais atteindre mon objectif. Donc, autant mourir de suite. Par contre, lorsque je leur demande, les soldats refusent catégoriquement. Je suis obligé de leur dire que s'ils ne le font, je devrais le faire moi même. Ce qui m'empêchera probablement de pratiquer le tekkai, que je mourrais devant leurs yeux, qu'ils en seront responsables, qu'ils auront ma mort sur la conscience et qu'ils devraient l'expliquer à leur supérieur. Ils discutent entre eux pour savoir quoi faire.

Finalement, ils acceptent. L'un d'eux prend le sabre en main, et se prépare. Quant à moi, je me mets en position également. Et je prie. Je prie pour que ça réussisse. J'ai confiance en mon corps. On ne réagit jamais aussi bien que sous la pression. Et quelle meilleure pression que celle de mourir si j'échoue ? Je raidis tout mon corps, ou presque, et vient le coup. Je me concentre sur les pores de ma peau, je veux qu'ils se ferment. Que mon épiderme devienne aussi dur que du métal. Je ferme les yeux.
Clang. C'est le seul bruit que j'entends. UNE MINUTE ! J'entends ! Ca signifie que je suis encore en vie ! J'ouvre les yeux. Je vois le marin avec un sabre cassé et le bras qui tremblote. L'autre morceau du sabre est sur le sol, brisé en petits morceaux. Visiblement, j'ai réussis. Alors pourquoi j'ai subitement froid ? Je baisse les yeux et constate que je saigne. Un mince filet de sang coule le long de corps. A l'endroit où le marin a frappé, une coupure est apparut. Point positif, j'ai presque maîtrisé le tekkai. Point négatif, j'ai presque maîtrisé le tekkai. Ma concentration a du être perturbé au dernier moment, juste quand la lame a ricoché. Je déchire une partie de mes vêtements pour me faire un bandage. La blessure ne me fait pas mal. Mais les précédentes se réveillent en même temps. Mes jambes tremblent, j'ai du mal à rester debout. Ce foutu soru a épuisé mes jambes. Les marins m'indiquent la direction de la base, que j'emprunte aussitôt. Assez d'entraînement pour aujourd'hui. Une fois dans la base, je vais à l'infirmerie qui me donne des trucs contre la douleur. L’homéopathie je crois. Je vais me reposer dans les quartiers des gradés et réfléchir à mes erreurs avant de sombrer dans un sommeil réparateur.


Dernière édition par Clotho le Lun 6 Oct 2014 - 18:47, édité 1 fois
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Biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiip. Biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiip. Biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiip. Biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiip.

Je sursaute. J'ouvre les deux yeux, balance la tête de droite à gauche pour vérifier qu'il n'y a pas d'intrusion dans ma chambre. Biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiip. Biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiip. Comprenant que tout va bien, je tourne la tête vers le réveil, et appuie sur l'alarme pour la stopper. Il indique 9h. Je pars prendre ma douche, me réveille entièrement, déjeune, puis je sors dehors. Toujours aucune nouvelle du Peacemaker ... J'vais devoir attendre combien de jouer avant que le lieutenant d'élite arrive ? Parce que oui, de lieutenant colonel il est passé à lieutenant d'élite. Je ne sais pas trop pourquoi il est passé dans l'élite, mais bon, chacun son choix. Ou peut-être que justement, il n'a pas eut le choix. Bref. Je décide d'aller visiter un peu l'île. Autant en profiter après tout, c'est comme être en permission ... D'ailleurs, c'est ce qu'on m'a dit à Navarone, alors ... Avant de partir, je pense à demander mon chemin à un marin. Bah oui, j'ai pas envie de me perdre, encore une fois. On dit que Roronoa Zoro était un excellent bretteur, mais que pour l'orientation, mieux valait demander son chemin à un aveugle, sourd et muet. J'suis un peu dans le même genre. Bien évidemment, je suis loin, trèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèès loin même d'avoir sa puissance, sa technique au sabre ... Mais je m'améliore un peu plus à chaque entraînement.

Et c'est donc avec le plan de l'île bien en tête que je me promène. Il n'y a pas grand chose à voir sur l'île en fait ... Le centre ville semble devenir un ... un cirque ?! Wakopol change d'avis de politique comme de chemise ... Pourquoi les gens ne s'en plaignent pas ? C'est dérangeant quand même ... Imaginez-vous être poissonnier depuis trois génération. Un type arrive au pouvoir, et décide qu'à partir de demain, la pêche est illégale. On perd tout notre commerce, l'économie s'effondre. Il faut apprendre un nouveau métier, depuis le début. Apprendre les bases, des années pour les perfectionner ... Je trouve ça injuste qu'un seul être puisse décider de tout. Et là, je fais le rapprochement avec le gouvernement mondial, le conseil des cinq étoiles. Personnes n'est à même de discuter leurs ordres, hormis les dragons célestes. Ils rayent des îles de la carte, tuent des gens en secret, font exécuter des personnalités sans aucun remord ... Personne ne peut leur tenir tête. La marine est leur bras armé. Nous ne sommes que des pions. Même l'amiral en chef, même le commandeur en chef des armées. Cinq hommes détiennent le monde dans le creux de leur main. C'est ... impensable. Et pourtant, c'est la vérité. Ca ne devrait pas exister.

Quiconque se met en travers de leur route se fait exterminer par un amiral de la marine ou le Cilpher Pol ... Le CP se charge de créer des preuves de la criminalité, Enies Loby rajoute une couche et condamne le forçat, tandis que la marine le capture, l'exécute sans sommation. Ce système est plus que bien pensé en fait ... J'adore la marine, comprenez moi bien. Mais ce système qui repose sur cinq personnes, régnant à vie sur le monde, je dis non. Il nous faut des élections. Parce que lorsque je regarde le monde en l'état actuel, la répartition des forces est complètement inégale, en notre défaveur. Trois amiraux, contre quatre empereurs. Plus les sept pirates corsaires. Ce qui fait un total de onze pirates pour trois marines. Si les amiraux peuvent battre les corsaires, ils ne peuvent pas faire de même avec les empereurs. Le monde ne tourne pas rond ... Un pirate reste un pirate dans l'âme. Une fois qu'il a gouté à la liberté, il veut y retourner. Il faut tenir en laisse ces corsaires. Ou mieux encore, les tuer. Les éliminer, afin de réduire le nombre de pirate en circulation. Il faut augmenter le nombre d'amiraux et de vice amiraux. Le doubler, au moins. Qu'on passe à six amiraux, ou cinq, ça permettrait d'augmenter la force de frappe de la marine, de même pour les vice amiraux. Les premiers pourraient aller par pair das les endroits que dominent les empereurs. On se doute que lorsque quelqu'un touche à une île d'un empereur, ce dernier va envoyer sa flotte vérifier que tout se passe bien sur l'île. Avec deux amiraux, éliminer une flotte de pirate ne devrait pas être trop difficile. Ils pourraient même blesser l'empereur. Le CP9 pourrait ensuite sortir de l'ombre et aider les marines.

Mais bon, c'est bien beau de rêver, mais personne n'acceptera jamais cette proposition. Je sais que beaucoup ne font que tolérer les corsaires, alors ça, c'est possible. Et si on les élimine, on affaiblis les trois pouvoirs, il faut donc en augmenter un pour faire pencher la balance en sa faveur. Et tant qu'à faire, autant que ce soit la marine qui en profite. Je dois déjà prendre du galon pour proposer cette idée. Je sais qu'elle semble folle, mais si on ne fait rien, les pirates domineront bientôt le monde. Il faudrait placer une flotte de cuirassé près de Red Line, à Reverse Mountain. Ainsi, aucun pirate ne pourra passer pour aller sur Grand Line. Ils ne pourront pas devenir trop dangereux. Avec un contre amiral, c'est amplement faisable. On envoie ensuite un amiral ou un vice amiral sur chaque île de Grand Line. On nettoie les îles une par une des pirates qui s'y trouve. Puis on passe au nouveau monde, et on affronte les empereurs. Sans aucune nouvelle arrivée de pirates sur Grand Line, le nouveau monde perdra une petite partie de ses forces. Les supernovas et autres n'existeront plus. Voilà ce que moi je ferais, si j'étais amiral en chef, ou commandeur suprême des armées. Mais je ne le suis pas. Pas encore du moins. Je dois gravir les échelons pour y arriver. Et pour ça, il me faut des médailles, devenir plus puissant, plus respecté, apprécié par le peuple ... Je continue à marcher en tournant de temps en temps, sans trop faire attention. Je me retrouve devant un manège, ou ce qui y ressemble. Plus loin, on peut voir une sorte de poste locale. Un grand bâtiment ce truc là. N'ayant rien à poster, je poursuis mon chemin. Je repars dans mes pensées à propos de conspiration mondiale. J'aimerais tellement changer les choses, les faire bouger dans le bon sens au lieu de ne rester qu'un simple spectateur, marionnette des grands de ce monde. Je tourne au croisement d'une rue, en longeant presque le mur. Paf. Pim. Pouf. Je rentre dans quelqu'un. Ou plutôt, quelqu'un me rentre dedans. On se relève, je le regarde. Il est roux, torse nu, et porte un sac à dos on dirait. Il me regarde méchamment.


Dernière édition par Clotho le Lun 6 Oct 2014 - 18:51, édité 1 fois
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"Tu peux pas faire attention gamin ?
C'est vous qui m'êtes rentré dedans j'vous ferais remarquer. Et j'suis pas un gamin. J'suis un lieut */..."

Je n'ai pas le temps de finir ma phrase qu'il est déjà parti, presque en courant. Non seulement il ne regarde pas où il va, il n'est pas poli, mais en plus il continue de marcher à cette vitesse. Il va rentrer de nouveau dans quelqu'un, et l'agresser comme il l'a fait avec moi. Je remonte mes manches, et pars à sa poursuite. Pas question qu'il blesse quelqu'un. Je lui cours après. Dès qu'il voit ça, il se met à courir lui aussi. Sauf qu'il va plus vite que moi, avec ses grandes jambes. Il tourne à droite, à gauche, à ... heu ... j'sais pas, j'l'ai perdu. Une chance pour moi que je sois un traqueur hors pair. Je parviens à suivre ses traces dans le sable/la terre qui compose le sol. Mais lorsqu'elle finissent par disparaître, je décide de prendre de la hauteur. Le meilleur moyen pour repérer une cible. Et puis, franchement, retrouver un mec roux torse nu, ça doit pas être bien difficile dans une petite ville ... Je saute sur un rebord de fenêtre, m'accroche au volet, et utilise la force dans mes bras pour faire levier et me propulser en l'air. Je retombe sur le toit. Je me met aussitôt à examiner les ruelles autour de la maisons. Lorsque je l'ai perdu de vue, il se dirigeait vers la droite. Alors je fonce dans la direction. Je regarde chaque recoin, ce qui me prend du temps. D'un seul coup, un bruit sourd se fait entendre. Une sorte de BOUM.

Une seconde plus tard, une colonne de fumée monte vers le ciel, des flammes la suivent. Je laisse tomber la chasse et fonce sur la zone concernée. Je saute de toit en toit, aussi vite que possible. Devant l'urgence, je frappe mon pied dix fois de suite le sol, aussi rapidement que possible. Pouf, je me retrouve propulsé. Le temps que je cligne des yeux, j'ai sauté trois maisons. J'ai aussi dévié d'une maison niveau direction. Mais c'est pas grave. Ce Soru m'a rapproché quand même. Je continue. Je m'apprête à refaire de même lorsque je croise une silhouette familière. Torse-nu, des cheveux roux ... Vous voyez de qui je parle ? L'inconnu fuit la zone. Ou on dirait qu'il fuit en tout cas. Détail important, il n'a plus son sac à dos. Sur le coup, je ne fais pas trop attention et me dit simplement qu'il doit chercher à fuir l'explosion. Une fois sur place, je descends du toit. Je vais aussitôt vers les blessés. Je leur demande ce qui s'est passé. La veste de lieutenant fait de moi le plus gradé du coin, actuellement. Des soldats arrivent rapidement sur place. Ils sont une dizaine. Je ne connais pas trop les procédures dans ce genre de cas, alors j'y vais au feeling.


"Soldats, secourez les blessés. Installez les en dehors de la zone, sur la place. Triez les par gravité des blessures. Ameutez des témoins, je veux savoir ce qui s'est passé.
Oui lieutenant.
Je ... j'peux vous ... dire."

Je regarde la vieille femme qui vient de parler. Normalement, je devrais lui dire de se reposer, de ne pas parler, de garder ses forces. Mais dans une telle situation, il me faut des informations, et rapidement. Elle raconte avoir vu un homme, torse nu. Il relaçait ses chaussures près de l'entrée. Il est partit, mais a oublié son sac. La dame l'a appelé, mais il ne s'est pas retourné. Il ne l'a peut-être pas entendu. Quelques secondes plus tard, elle a été projeté contre le mur. Elle faisait la queue au guichet pour déposer son argent. Et quelque chose derrière elle a explosé. J’additionne deux plus deux et en conclu que le sac contenait une bombe, que le responsable est le type roux.

"Soldats ! On recherche un type roux qui se balade torse nu.
Heu ... on le recherche depuis des mois, lieutenant. C'est Enzo angocharlie. Il est connu pour faire exploser des bâtiments publics en signe de protestation contre le royaume de Wakopol.
Le con !"

Sur le coup, je ne suis pas énervé après lui, mais après moi. Je l'avais en face de moi. J'aurais pu l'arrêter si j'avais su. Et merde ! Voyant qu'il n'y a que deux ou trois blessés, dieu soit loué, je décide de me lancer à la recherche du terroriste. Les médecins arrivent sur place lorsque je pars. Je retourne là où je l'ai vu. Putain, j'ai de la chance que personne ne soit gravement blessé et qu'il y ai peu de blessés. Une chance qu'il attaque un dimanche. Personne ne va à la banque un dimanche. Les gens sont choqués, d'après ce que j'ai vu, mais ça va. Eux aussi voudraient bien qu'on arrête Enzo. S'il a raison en un sens, détruire des bâtiments, blessés ou tuer ds gens ne changera rien. Ce n'est pas comme ça qu'on fait bouger les choses dans le bon sens. Au contraire, ça ne fait que braquer les gens contre soi. Je repère les traces de ses chaussures. Je les suit rapidement. Je cours aussi vite que possible. Il a de l'avance sur moi, et il a déjà surement disparut dans sa cachette. S'il se cache, il y a de grandes chances pour qu'il ne ressorte que lors de son prochain coup. Et s'il y a des morts la prochaine fois ? Non, ça doit s'arrêter maintenant ! Les traces vont en ligne droite. Je frappe mes pieds de plus en plus fort, de plus en plus vite sur le sol. Si bien que j'utilise, sans même m'en rend compte, ou le vouloir, le soru. J'en prends conscience lorsque je dois faire demi-tour parce que j'ai courut trop vite et que je n'ai pas vu que les traces tournaient.

Je poursuis sa piste. Mais je dois m'arrêter quelques instants. Il y a désormais plusieurs traces de pas. Je prends le temps de les examiner. Si je me trompe, je pourrai poursuivre la mauvaise personne et permettre à Enzo de disparaître. Hors de question. Une fois que je suis sûr de l'identité de la personne dont je poursuis les pas, je fonce tête la première. Je tourne plusieurs fois. Les traces sont de plus en plus rapprochés, signe qu'il a commencé à ralentir. Moi, je garde la même cadence. Je fouine. Je cherche. Je zieute partout où mes mirettes peuvent se poser. D'un seul coup, paf. Plus de traces. Je regarde autour de moi. Il est là, dans le coin, agenouillé sur le sol. Il ne repère pas ma présence. Il semble faire quelque chose. Je m'approche en silence. Enfin, en essayant de ne pas faire de bruit quoi. Manque de pot, il a finit, se lève, se retourne, et me voit.


Dernière édition par Clotho le Lun 6 Oct 2014 - 18:54, édité 1 fois
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"T'as réussit à me retrouver, gamin ?
Puisque j'suis là, oui.
Tu penses pouvoir m'arrêter ?
J'suis bien là, non ?
Tu n'y arriveras pas.
J'vais tenter ma chance quand même.
J'ai été marin moi aussi J'connais les tactiques d'usage.
J'suis seul, non ? Est-ce que tu vois quelqu'un avec moi ? Pourquoi tu fais ça ? Si t'as été marin, tu sais qu'on doit protéger les vies, non les prendre.
Dommages collatéraux.
Do ... mma ... ge ... colla ... téraux ... Non mais tu t'entends ou quoi ? Dommages collatéraux ! DOMMAGE COLLATERAUX ! Ce sont des humains que tu viens de blesser ! Tes frères, tes soeurs, tes patriotes, les gens que tu étais censé protéger ! Les personnes que tu avais JURE de protéger !
Je fais plus de bien que de mal.
Ah ça non ! Retire ça tout de suite ! Tu fais exploser des bâtiments publics, tu blesses des gens. Tu vas finir par en tuer. T'es malade ou quoi ?! On doit protéger, pas tuer. C'est notre mission.
Ma mission est de faire démissionner Wako de son trône.
Et tu penses y arriver comme ça ? Tu sais comment la marine réagit face au terrorisme. Elle se ferme comme une huitre. Aucun dialogue, une annihilation pure et simple. Tu crois que détruire quelques bâtiments fera changer le roi d'avis ? Tu ne fais que renforcer son pouvoir et sa volonté de t'arrêter. Tu force les citoyens à choisir un camp. Et entre un terroriste et un roi qui fait vivre l'île, le choix est déjà faIt de leur côté. Jamais tu ne réussiras à faire abandonner Wako.
J'essaierai.
ET TU VAS TUER COMBIEN DE PERSONNES ? Combien de mèreS tu vas priver de fils ? Combien de frères tu vas priver de leur sœurs ? Combien d'innocents doivent mourir pour que tu ouvres les yeux ?
Je n'arrêterai que lorsque Wako aura abdiqué."

Là, à cet instant, je comprends que sa folie n'a pas de limite. Il pense ce qu'il dit. Il ne s'arrêtera pas avant que Wako n'abdique. Mais ça n'arrivera jamais. Alors Enzo va continuer. L'ex-lieutenant va poursuivre ses explosions de bâtiments publics. Et il va finir par tuer quelqu'un. Non, je ne peux pas le laisser faire. J'essuie d'un revers de main les larmes qui naissent dans mes yeux. Je ne comprends pas comment on peut changer à ce point ... Les marins sont censé protéger. On est pas censé intervenir dans la politique des pays ou des îles sur lesquelles on est. Surtout que cette île est sous l'autorité du gouvernement mondial. On doit protéger, pas tuer ... Comment ... Comment il a pu ainsi changer ?

Non ... Tu vas aller en prison.
Jamais.
Je vais t'arrêter, et tu ne vas opposer aucune résistance. Tu vas aller en prison pour tes crimes. Tu seras jugé coupable. Le monde te haïra pour tes actions. Il célèbrerons Wako en héros pour t'avoir fait arrêter. Il y avait tant d'autres façon de se faire entendre, de forcer un roi un quitter son poste ... Pourquoi as-tu choisis la seule qui ne fonctionne pas ?
Aucune n'est assez rapide ou aussi efficace.
Seul ton avis compte, c'est ça ? Ceux des autres, tu t'en fiche. Et l'avis des habitants de l'île ? L'avis des personnes qui vivent ici, tu en tiens compte au moins ou pas ? Je pensais comme toi, au départ. Wako est fou. Mais en regardant bien l'île, les habitants aiment ce changement. Ils aiment ce que ça apporte à leur île. Elle est unique. Ils sont content que les choses se passent ainsi. Bien sûr, ce n'est pas toujours du gout de tout le monde. Mais la majorité aime ça. Tu veux priver un peuple de sa volonté simplement parce que TOI tu veux que les choses soient autrement. C'est indigne d'un marine. C'est indigne d'un humain. C'est juste bon pour les pirates. Pour tous les crimes que tu as commis, Enzo, je t'arrête. Par l'autorité que me procure l'uniforme, tu es en état d'arrestation. Rends toi.


Dernière édition par Clotho le Lun 6 Oct 2014 - 18:30, édité 1 fois
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Je me laisse clairement dominer par mes émotions dans cette situation. A tel point que la situation me semble floue. Je m'identifie à lui. Tout comme Enzo, je veux faire changer un tyran pour établir un gouvernement juste. Sauf que mon tyran à moi, c'est le coneil des cinq étoiles, et les dragons célestes. On a les même idéaux, mais pas du tout la même façon de voir les choses et d'agir. Je vais faire changer le gouvernement de l'intérieur. J'avance vers lui. Je ne connais pas sa force. Mais s'il était lieutenant, on doit avoir la même, plus ou moins. Tandis que j'essuie les dernières larmes dans mes yeux, il bafouille un "personne ne m'arrêtera", et lance un truc sur moi. Je pose les yeux sur la boule qui fonce vers mes pieds. Une bombe artisanale. Youpi. Pas le temps de réfléchir. Je raidis tous les muscles de mon corps. Moins d'une seconde plus tard, lorsque la boule touche le sol, elle explose. J'entends le sol voler, la terre être arrachée. Pourtant, je ne bouge pas. Pourtant, je ne ressens rien. Lorsque la poussière retombe, je vois Enzo caché derrière une caisse. Il me regarde, surpris que je n'ai aucun dégât. Sans y penser, sans même le vouloir, je viens d'utiliser le tekkaï. Les émotions ... Ce sont mes émotions qui m'ont permis d'utiliser cette technique.

"Tu ... Tu n'es pas humain. Tu as le pouvoir d'un démon !
Le seul démon ici, c'est toi. Tu as fais exploser des bâtiments avec des gens à l'intérieur. Tu viens d'essayer de me tuer. Tu utilises des explosifs. Ceci est ma dernière demande. Rends toi.
Jamais !
Alors je viens te chercher."

Je sors mon sabre pour l'impressionner. Mais ça ne semble nullement fonctionner. Je lui lance mon regard le plus noir. Ce qui doit bien le faire rire, car je n'ai jamais lancé de regard comme ça avant. Mais quand je pose les yeux sur cet être, sur cette personne qui détruit ce qu'il a juré de protéger, qui tue ceux qu'il a juré de défendre, ça me met hors de moi. Il se met à sortir un pistolet, et me dit de ne pas avancer. Je fais un pas, il tir à côté de moi. Un tir de sommation. J'avance d'un autre pas, tout en étant prêt à réagir. Il tir de nouveau. Cette fois, j'utilise mon sabre pour trancher la balle en deux, et ainsi ne pas être toucher. J'avance. Il retire. Je retranche. Plus de munitions. Mon sabre sous sa gorge. Il repousse mon sabre en frappant le plat de son avant bras, puis me balance un gauche dans la mâchoire. Le coup me fait tomber. Mais non ! Je ne cèderai pas ! Je protègerai les gens !! Nous sommes les garants de la paix. Je me relève rapidement. Il sors une épée de son pantalon. C'est fou ce qu'il peut cacher dedans ... Un duel au sabre commence alors. Je constate vite qu'il n'a pas le même niveau que moi. Il n'a pas été entraîné par les maîtres de Shimotsuki. Le combat tourne rapidement à mon avantage. Tout à coup, j'entends des bruits de pas se rapprocher de nous. Je fais volte face. Je vois des hommes pointant leur armes sur nous.

"C'est vous les responsables de l'explosion ?
C'est lui.
Vous ne m'aurez jamais !
Arrêtes Enzo, ne me force pas à faire ça.
Tu n'y arriverais pas, même si tu le voulais."

Je sors mon petit poignard de ma veste, que je prends dans la main gauche. Je contre son sabre avec. Sans prévenir, j'effectue deux tours sur moi même, sabre pointé horizontalement. Je tranche ce qui passe à portée de mon attaque, incluant les vêtements d'Enzo. J'arrête. Il a reculé. Pas assez. Son ventre saigne légèrement. Je profite du fait qu'il baisse sa garde pour regarder sa blessure pour lui planter mon sabre dans l'épaule droite. Il lâche un cri de douleur et laisse tomber son arme. Je m'approche de lui pour lui murmurer des mots à l'oreille.

"Si seulement tu avais agis autrement, nous aurions pu être amis ... Tu n'aurais jamais du faire exploser ces bâtiments, ni mettre en danger la vie des gens à l'intérieur ou autour. Tu aurais du rester à ta place de lieutenant. Tu ... Tu aurais ... Tu aurais du rester neutre dans cette affaire qui ne te concernait en rien."

Je retire mon sabre de son épaule. L'homme tombe sur le sol. Je m'écarte de lui pour sortir de l'allée, le laissant au soin des hommes. Des soldats sont arrivés, attirés par l'explosion surement. Depuis combien de temps ils sont là, aucune idée. Je leur dit d'emmener le prisonnier à la base. Mais les hommes armés refusent. Ils disent que le roi le veut avant. N'y voyant aucune contre indication, et ne pouvant aller contre l'autorité d'un roi, j'accède à sa volonté. Les hommes souhaitent que je vienne également. Enzo étant une épine dans la botte du roi, il voudra peut-être me remercier ou je ne sais quoi. Je les suis donc, après avoir rangé mon arme. Je suis déçu d'avoir du affronter un ancien frère, de n'avoir pu l'arrêter avant qu'il ne fasse exploser la banque. Mais je suis content de l'avoir arrêter. Il ne blessera plus personne. On se dirige donc tous vers le château, bien escorté par dix hommes du roi.
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Tout en me dirigeant vers le château, je ne peux m'empêcher de faire la relation entre Ivan et Enzo. Tous deux sont des révolutionnaires. Mais si l'un s'emploie à ne blesser personne, l'autre blessait tout le monde. Il y a tellement de différences entre eux qu'ils sont presque comme l'eau et les fruits du démon. Chacun ayant sa vision du monde, sa façon de faire, ses limites morales. Pourtant, Enzo était un marine avant. Un lieutenant. Tout comme moi. Comment a-t-il pu basculer dans le total opposé ? Il protégeait les gens, rétablissait l'ordre. A la fin, il faisait exploser des bâtiments et des gens. Qu'est-ce qu'il l'a rendu ainsi ? Parce que je ne me fait aucune illusion, on ne change pas comme ça sans raison. Quelqu'un l'a manipulé ? Deviendrais-je comme ça ? Serais-je incapable de faire la différence entre le "bien" et le "mal" ? Entre ce qui est juste et ce qui est nécessaire ? J'ai des idées, et bien plus, révolutionnaires en moi. Je le sais. Sinon, je n'aurais pas la volonté de détruire les dragons célestes ... Je suis un marin, j'adore la marine, mon travail et tout ce qui en découle. Mais les abus de pouvoirs ... ça ... ça ma met hors de moi. Ma solution pour régler tout ça, devenir amiral en chef. Afin d'avoir la capacité de changer les choses, pour le meilleur. Si je proposais mes idées maintenant, on me traiterait de fou. Et encore, seulement si quelqu'un m'écoutait ... Avant d'être reçu par nul autre que le roi de l'île, je continue ma réflexion. On ne devient pas amiral en chef comme ça. Il faut être un stratège hors pair, aussi bien en combat qu'en hors combat. Stratégie politique, guerrière, navale, tactique ...

J'ai déjà renié une partie de mes principes sur Las camp. J'avais juré de ne jamais tuer. J'ai faillis. Me dire que je n'avais pas le choix n'est pas une raison. Devrais abandonner d'autres principes pour atteindre mon but ? Devrais mentir, voler, tuer encore ? Sans aucun doute. Alors je prends une résolution. En cet instant, la flamme qui m'anime vacille. Elle ne sait si elle doit pencher du côté de la clarté ou de l'obscurité.

En cet instant, je prends la décision de faire ce qu'il m'en coutera pour devenir amiral en chef. Je mentirai.


Je volerai.
Je tuerai.
Je raserai.

Je ferais ce qu'il faut. Puis je vivrai avec tout ça sur la conscience jusqu'à la fin de mes jours. Mais est-ce mieux de sacrifier une centaines de vie pour en sauver des millions, ou est-ce préférable de ne tuer personnes et de voir le monde s'effondrer petit à petit dans la délinquance ? Je deviendrai qui je veux devenir. C'est sûr et certain. Mais je dois faire mes preuves. La stratégie ? Je connais, c'est mon rayon. Manipuler les cinq hommes qui dirigent le monde pour qu'ils fassent de moi le prochain amiral en chef ... en cela réside mon challenge ultime. Je vais me rendre indispensable, un dossier aussi transparent que de l'eau de source. Je vais faire en sorte que le seul nom qui leur viendra à l'esprit quand il faudra remplacer Sengoku sera le mien. Là, j'ai rendu un service au roi. Rendre service à un roi, c'est pas rien. Ca fait toujours bien dans un CV. Mais ce qui fait encore mieux, c'est de convaincre une île entière, un gouvernement entier, de rejoindre le gouvernement mondial et l'assemblée des nations. Ca, c'est presque le must sur un CV de candidature pour le poste d'amiral en chef.

Pourquoi ? Parce que rien ne se joue en public. Enfin, si, la face révélée de l'iceberg. Mais tout le reste, le plus important se passe masqué à la vue de tous. Comme au Cipher pol quoi. Il ne se passe vraiment que peu de choses que le Monde voit. La plupart des choses sont cachées. Comme l'évasion d'Impel Down, il y a 100 ans. Comme le siècle perdu. Pour devenir grand, pour jouer dans la cour des grands, je dois apprendre à jouer dans l'ombre. Je dois apprendre la politique. Ainsi, il me respecteront peut-être. Le hic ? Il n'y a pas de royaume à convertir ici. Hungeria, par contre, c'est autre chose ... Le second hic ? En tant que révolutionnaire, je veux affaiblir le gouvernement mondial. Ce qui peut passer, notamment, grâce à des royaumes qui quittent le gouvernement mondial via une révolution ... C'est là que jouer sur les deux tableaux, bah, c'est pas évident. Si d'un côté je veux rajouter des îles, de l'autre en faire partir, je dois choisir mes priorités. Je suis avant tout un marine. Je ne suis pas un révolutionnaire. Non ! JE NE SUIS PAS UN SALE REVO ! Mon père ne me le pardonnerai pas. Je mets lentement un plan en place dans ma tête. Ca va être long ... Très long. Mais j'y parviendrai ! Je me le suis juré.


Dernière édition par Clotho le Mar 14 Oct 2014 - 21:01, édité 1 fois
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Le palais est immense. Je n'ai presque jamais rien vu d'aussi grand. Pour moi qui vient d'une petite île comme Troop Erdu, c'est gigantissime. Plus petit que Navarone, quand même. On traverse pièce après pièce, salle après salle, corridor après corridor. Ca n'en finit pas. Il y a des dorures, des parures, des fourrures d'animaux, des têtes empaillées partout. Des chandeliers en or massifs, des tapisseries d'une grande beauté. On me fait attendre devant des portes à la taille démesurée. Même un géant pourrait passer sans soucis. Peut-être pourrait-il lever le bras en l'air qu'il ne toucherai pas encore le plafond. Après quelques minutes d'attente, les portes s'ouvrent. Un type en sort et va droit vers moi.

"Qui dois-je annoncer ?
Lieutenant Tas'Natak, de la base de Navarone.
Avant de rencontrer sa majesté, vous devez connaître la façon dont à s'adresse à un roi. Ce n'est pas le petit peuple dont vous avez l'habitude. Vous n'êtes qu'un lieutenant, je suppose donc que vous n'êtes jamais allé à Marie Joa. Son altesse est une des personnes les plus importantes au monde. Il faut utiliser les termes comme sa majesté, son altesse, sa sérénissime, sa grandeur ... On vouvoie le roi obligatoirement. A moins de vouloir voir votre tête finir empalée sur sa fourchette pour le souper. Pas de vulgarité, ni de mots trop compliqués. Si vous vous montrez trop intelligent par rapport au roi, ou trop stupide, il prendra cela comme une insulte. Même si je doute que dans votre cas, vous puissiez vous montrer plus intelligent que sa majesté ..."

Je commence à me vexer tandis qu'il me descend en m'expliquant les règles à tenir. Baisser la tête, vouvoyer le roi, utiliser des expressions mélioratives ... Mouais, c'est comme avec les supérieurs quoi. Sauf que lui dirige une île au lieu d'une base. Les portes se rouvrent. Le type me dit de le suivre. Il m'annonce auprès du roi tandis que je découvre la salle. Si je pensais que les autres étaient magnifiques, que puis-je dire de celle-ci ? Sans nul doute la plus belle salle qu'il m’aie été donné de voir dans ma petite et misérable vie. Je peux enfin mourir en disant que j'ai vu quelque chose de beau au moins une fois dans ma vie. C'est du luxe, de la pure extravagance. Mais ça rend tellement bien ... Les piliers immenses et majestueux sont dotés de drapés tombant. Un tapis rouge sur le sol indique là où marcher. Le trône d'un pur marbre blanc ... J'avance doucement vers ce même trône sur lequel siège le roi de l'île, Wakopol. Je fais une référence.

"Votre majesté. C'est pour moi un honneur de vous rencontrer.
Oui oui, je n'en doute pas. Mes hommes m'ont rapportés qu'un étranger avait enfin réussis à arrêter Enzo Tangocharlie. Ce terroriste qui a fait exploser plus bâtiments et blesser quelques personnes. Êtes vous cet étranger ?
Oui, votre altesse.
Racontez moi comment vous avez réussit là où mes hommes échouent depuis plusieurs mois.
Je marchais dans la rue quand il m'a bousculé. Son absence de tee-shirt et ses cheveux roux m'ont interpellés. Plus tard, une banque a explosé. Des témoins m'ont fait le descriptif du suspect principal. Ils m'ont décrit traits pour trait l'homme qui m'avait bousculé. Je me suis alors mis à sa recherche.
Comment l'avez-vous retrouvé, lieutenant ?
En utilisant les techniques de chasses et de traque que mon père m'a enseigné, votre seigneurie.
Vos capacités doivent être impressionnantes pour avoir réussis là où mes meilleurs éléments ont échoué.
Je suis sûr que vos hommes auraient attrapé le criminel si je n'étais pas arrivé. J'ai juste eu de la chance de le croiser avant eux, voilà tout.
Peut-être. Mais c'est vous qui l'avez attrapé, pas eux. Je me demande si je ne devrais pas changer de personnel pour en engager des plus compétents. Vous êtes libre, lieutenant ?
Que ... Excusez moi, votre majesté ?
Vous semblez meilleur que le meilleur de mes hommes. Entrez à mon service. Devenez le chef de ma garde.
Votre majesté ... Je suis un marine, non un civil. Je ne peux pa /*
Qu'à cela ne tienne. Savez-vous le pouvoir dont dispose un roi tel que moi, soldat ?
Je ... heu ...
D'un appel au gouvernement, je peux renvoyer le colonel Alphazoulou. L'île aurait donc besoin d'un autre officier pour diriger les opérations et protéger mon royaume. Seriez-vous partant ?
J ... je ..."

Je ne sais que dire. Que suis-je censé dire ? Il me propose de faire dégager le colonel local pour me mettre à la place. Devenir colonel ... Mon rêve qui se rapproche à pas de géant. Je ne peux refuser. Il faudrait être fou pour refuser. Je vais enfin devenir plus important, être respecté. Un roi veut que j'entre à son service. C'est dément ! Alors je rassemble mes forces pour prononcer les mots qui vont changer ma vie, à jamais.

"Je suis désolé votre honneur, mais je ne puis accepter."


Dernière édition par Clotho le Mar 14 Oct 2014 - 21:04, édité 2 fois
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Quoi ?! Quoi ?! Quoi ?! Mais pourquoi j'ai dit ça ? J'suis taré ! Putain ! On m'offre le job de mes rêves, bien payé, pas trop chiant, libre de mouvements, et je refuse. Mais j'suis taré !!!!!!! Saloperie d'honneur. Saloperie de conscience. Saloperie de merde qui font chier ! J'aurais pu accéder à un tout nouveau niveau. Et j'ai refusé l'offre ... J'ai refusé l'offre d'un roi. Tuez moi, on gagnera du temps, j'en suis sûr. Il faut croire qu'entre le changement de mentalité que j'ai eu et son application, il y ait des délais ... Les yeux du roi se font perçants, menaçants. Il n'aime pas les refus visiblement.

"Vous ... refusez mon offre ? Vous savez qui je suis, lieutenant ?!
Avec tout le respect qui vous est dû, votre majesté, je ne peux accepter votre offre. Elle est d'une générosité sans égale, et comblerai bien des désirs en moi. Mais aussi tentante soit l'envie, je me dois de refuser. Un colonel est quelqu'un d'intègre, de droit, de fier, qui défend les autres au péril de sa vie. Il est le bouclier des villes et des îles dont il a la charge. Il a l'expérience pour le poste, et la puissance qui en découle. Je n'ai ni l'expérience, ni la puissance pour protéger votre île. Je ne suis qu'un simple lieutenant. Accepter votre offre reviendrai à dire que je suis apte à en assumer la fonction. Or, je ne le suis pas. Si un pirate arrivait sur l'île, rien ne prouverai que je serais en mesure de le repousser. Or, un colonel doit non pas repousser les invasions mais les arrêter. Je ne suis pas encore digne de porter le titre de colonel. Je le sais. Alors avec tout mon respect, votre altesse, je dois décliner votre offre. Je ne mettrai pas votre île en danger pour satisfaire mon égo. Votre offre est généreuse, tout comme sa seigneurie. Mais je n'en suis pas digne. Je dois encore apprendre bien des choses et faire mes preuves avant d'accéder au grade de colonel. Mais votre générosité me touche énormément, votre majesté.
C'est bien la première fois qu'on refuse une offre que je fais en personne ... Personne n'avait jamais osé.
Ce n'est pas contre vous, votre grandeur. Simplement, je n'ai pas encore la carrure pour un tel poste. Que vous m'en pensiez capable me comble de joie. Mais je sais que je n'en suis pas encore à ce stade.
Bon, alors rien ne vous empêche d'entrer à mon service. Vous resterez sur l'île, vous acquerrez l'expérience dans ma garde. Vous montrez en grade progressivement.
...
Qu'en dîtes vous ?
Que je dois malheureusement refuser également cette offre.
Vous ... Vous alors vous n'êtes pas croyable ! Je vous fais une offre d'une générosité exemplaire et vous la refuser. Je vous en fait une seconde que vous déclinez également. Qu'est-ce qui ne tourne pas rond chez vous ?
Je ... Je n'ai jamais rien eu depuis ma naissance. Tout ce que je possède, j'ai du me battre pour l'obtenir. Ce que je suis, c'est à moi, et à moi seul que je le dois. Mes exploits, aussi peu nombreux soient-ils, sont mes victoires. Je n'ai jamais rien eu dans la vie. La seule chose que je possède et que personne ne m'enlèvera jamais, c'est mon rêve. Le rêve de devenir amiral en chef de la marine."

Comme on pouvait s'y attendre, le roi éclate de rire. Un gamin qui dit devenir amiral en chef. Voilà ce que je suis pour lui. Il a vu passer des dizaines et des centaines de marins. Chacun avait un rêve différent. Il les a vu se faire détruire les uns après les autres. Tous sans exception. Alors quand un gamin arrive ici et clame qu'il sera le prochain amiral en chef ... Lorsqu'il arrête de pleurer de rire, lorsqu'il pose de nouveau les yeux sur moi, il comprend.

" Ô, vous êtes sérieux ?
Oui, votre majesté. Je sais que le chemin est long ava /*
Long ? Il n'est pas long. Il est infini, lieutenant. On obtient pas le poste le plus élevé dans la marine comme ça. Beaucoup rêves de devenir ne serait-ce que contre amiral. Devenir vice-amiral est un exploit en soi dont on peut être fier. Être promu amiral vous assure la postérité. Il n'y en a que trois en tout et pour tout dans le monde. Accéder à ce poste requiert une puissance hors du commun. Un amiral rase une île comme on marche sur un cafard. Mais devenir amiral en chef ... L'homme le plus rusé, le plus intelligent au monde ... avec un sens tactique hors pair ...
Je sais que c'est quasiment impossible. Mais ne disions-nous pas qu'il était impossible de nager, avant qu'on ne découvre comment faire ? Ne disions-nous pas qu'il était impossible de voler dans le ciel avant qu'on envoie les premiers ballons ? Ce qui est impossible aujourd'hui ne le sera plus forcément demain. J'y parviendrai. Je le sais. Ce n'est pas une confiance aveugle mis en un semblant de projet. Ce n'est pas un espoir. C'est une réalité. Je fais rire les gens aujourd'hui, quand je dis mon rêve à haute voix. Mais ceux qui n'ont pas peur de le faire, ceux qui osent dire tout haut ce dont chacun rêve à voix basse ... Ceux-là peuvent changer le monde. Les mots ont un pouvoir inimaginable. La foi également. On peut faire trembler une montagne, se faire craindre même du ciel. Rien n'est impossible tant qu'on y croit assez fort, qu'on se donne les moyens de ses ambitions. On disait bien qu'atteindre Rought Tell était impossible. Pourtant, Gold Rodger l'a fait. On disait qu'unifier les pirates sous un roi était impossible. Ca a été fait. On disait que battre Barbe Blanche à Marineford était impossible. Ca a été fait. Je me donne aujourd'hui les moyens de mes ambitions. Et rien ni personne sur cette terre ne m'arrêtera. Voilà pourquoi je dois refuser votre offre si pourtant généreuse, votre altesse."

Plus un bruit dans la salle du trône. Plus un murmure, rien. Le roi me perce de ses yeux, cherchant à lire en moi. Suis-je sot d'avoir dit la vérité à un roi ? Suis-je fou d'avoir un tel rêve, tellement hors de ma portée ? Sans aucun doute. Mais la foi déplace des montagnes. Après un temps qui semble interminable, le roi rompt le silence.


Dernière édition par Clotho le Mar 14 Oct 2014 - 21:08, édité 1 fois
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"Vous voulez du thé ? Ca aide à réfléchir le thé. Et c'est très bon pour prendre des décisions."

Un servant se précipite en dehors de la salle. Il revient quelques minutes plus tard, avec un plateau de thé, des tasses, du sucre ... Le roi s'en sert une tasse. Il m'en propose une. Et une fois de plus, je refuse son offre. Non pas parce que je n'en ai pas envie, mais simplement parce que j'ai une envie pressante. Vraiment très pressante. Je n'ai pas eut le temps d'aller au petit coin depuis ce matin. Faut dire aussi qu'avec ce qu'il m'est tombé sur le crâne, j'ai pas vraiment eut le temps. Donc là, je me retiens. Parce que je suis devant le roi. Et je n'ai qu'une hâte, que cette entrevue se termine au plus vite, que je puisse enfin aller soulager ma vessie.

" Pourquoi vouloir devenir amiral en chef ? Pour le pouvoir ? Pour le prestige ? Pour l'uniforme ? Pour avoir des soupirantes ?
Avez-vous regardé le monde récemment ? Les pirates ont le champ libre. La marine n'agit plus comme avant. Partout dans le monde on repère des équipages de pirates, un soulèvement de la révolution. Le monde est en proie au flammes, votre majesté. Je suis un marin. Le rôle d'un marin est de protéger la population. La protéger des criminels, des pirates, des révolutionnaires, de tout ce qui peut lui nuire. Les pirates ont la belle vie, et personne ne les arrête. Alors non, je ne veux pas devenir amiral en chef juste pour avoir le poste. Ni même parce que je veux être tout puissant. Je veux obtenir ce travail pour changer les choses, avoir le pouvoir de faire bouger le monde. Je veux renforcer la marine qui ne fait que s'affaiblir avec le temps. Je veux renforcer son pouvoir pour protéger plus de personnes qu'elle ne le fait actuellement. Je deviendrai amiral en chef parce que je veux protéger et aider les gens, non pour assouvir une quelconque envie de pouvoir.
Hum ... Vous semblez être un homme bien, lieutenant. Le problème, c'est que le monde est rempli d'hommes bien qui ont finit au fond de la mer. Et vous n'avez que l'air d'être quelqu'un de bien. Le monde ne vous connait pas assez pour savoir si vous l'êtes vraiment, ou si vous faîtes juste semblant.
Le monde ne me connait pas encore. Mais il finira par apprendre mon nom. Tout comme il a appris ceux de l'ancien colonel Tahar Tahgel, l'ancien contre amiral Toji Arashibourei, l'ancien sous amiral Red. Je me hisserai à leur niveau. Mais je les dépasserai. Je sais que ça va me demander du temps, que ça sera dur, que j'aurais souvent envie d'abandonner. Mais je ne le ferai pas. Il y a une petite fille, sur une île des Blues, qui compte sur moi. Je lui ai fait la promesse de rendre le monde plus sûr, afin qu'elle n'est plus peur de voir ses parents se faire tuer quand ils vont faire les courses. Je ne renoncerai pas. Je n'abandonnerai pas, peu importe les obstacles, peu importe l'adversité. J'y parviendrai. Parce que c'est ce que je suis.
Mouais. Beaucoup de discours, peu d'actions. Le monde ne se contentera pas de discours. Il vous faudra agir, lieutenant. Seules comptes les actions. Et pour devenir amiral en chef, il fallait commencer avant hier.
J'ai déjà commencé, votre majesté.
Ah oui ? Je serais curieux de savoir comment ...
J'ai commencé par ouvrir une boutique d'escargophones sur les Blues. La Pulu Pulu Corps ayant cédé la place à la Pirate Pulu Pulu Corp, je me retrouve avec l’entièreté du marché pour la marine. Ce qui me donne de l'argent. Assez d'argent pour réaliser mon second projet. Je vais ouvrir une école sur mon île natale. Je vais donner accès à l'éducation aux gens. Je vais civiliser une île entière.
Ouvrir une école ... Mh ... intelligent. Mais ça ne suffira pas.
Bien sûr que non. Mais au moins, on parlera de moi en bien. On parlera du marine ayant ouvert une école sur une île pauvre. On parlera du marine ayant construit une école avec son propre argent, sans aide du gouvernement. On parlera de moi comme le marine ayant construit un collège, puis un lycée sur son île natale. Le type ayant donné accès à l'instruction à toute une île. Le type ayant dynamisé une île entière à lui seul. Les gens m'aimeront pour ça. On parlera de moi pour ça. Ca fait toujours bien sur un CV. Et ce n'est pas la seule chose que je vais faire. Je vais m'améliorer, devenir meilleur, arrêter plus de pirates encore.
Vous semblez déjà avoir pensé à tout, lieutenant.
Penser à tout est impossible, votre majesté. La vie est faite de complications et est imprévisible. Mais j'aime anticiper autant que possible pour éviter les mauvaises surprises.
Si vous continuez comme ça ... Peut-être ... oui, peut-être parviendrez-vous à atteindre votre rêve et à devenir amiral en chef. Je pourrais alors dire que je connais personnellement l'amiral en chef. Je vais vous faire un cadeau, lieutenant. Je vais vous aider à atteindre votre objectif. En contre partie, ne me décevez pas.
Je ... Je ne peux accepter monsieur.
Vous n'aurez pas le choix. Je vais envoyer une lettre à Mariejoa pour leur dire ce que je pense de vous. Cela devrait vous aider à grimper les échelons qu'il vous manque. Bien, maintenant, si nous en revenions au criminel qui vous a amené là. Le criminel est un ancien marine. Il a fait explosé des bâtiments. Il est reconnu coupable pour ses crimes et ira dans la prison de mon château. C'est un ennemi du gouvernement mondial. D'habitude, ils ont des primes. Lui n'en a aucune. Je ne peux donc pas vous donner ce qui n'existe pas.

Je comprends, votre altesse. Et ce n'est pas grave. Je ne l'ai pas arrêté pour l'argent, mais parce qu'il a blessé des gens, parce qu'il est dangereux et qu'il allait finir par tuer quelqu'un.
Voilà pourquoi vous passerez voir Jack après. Il vous récompensera à hauteur de ce qu'il estime.
Quoi ? Mais ... votre altesse ...
On ne discute pas un ordre royal.
Bien. Merci infiniment votre majesté. La bonté dont vous faîtes preuve à mon égard est trop grande. Je ne pourrais jamais assez vous remercier.
Lorsque vous grimperez les échelons de la marine, n'oubliez pas grâce à qui vous en êtes là. Et repassez me voir lorsque vous serez dans l’amirauté. Nous pourrons parler plus avant. Car il ne fait nul doute que votre ascension ne fait que commencer, lieutenant Tas'Natak. Vous pouvez disposer."

Il me congédie d'un geste de la main. Je suis abasourdi. Le roi ... Un roi ... J'ai rencontré un roi. Il va me faire une recommandation pour que je prenne du galon. Il va me donner de l'argent ... J'y crois pas. Finalement, intervenir dans les affaires locales, ça paie. J'devrais faire ça plus souvent ... Je sors donc sans discuter de la salle du trône, avec des commentaires plus la tête. Je n'y crois toujours pas ... Le roi va m'aider ... Le roi va m'aider. Le roi va m'aider ! On m'indique l'endroit où je peux trouver le Jack dont le roi m'a parlé pour toucher une somme d'argent que j'imagine être colossale. Je pense à quoi ... ... cinq cent millions par exemple. Ouais, ça serait bien cinq cent millions de berrys. Ca me permettrait d'ouvrir pleins de trucs, de faire plein de trucs ... J'pourrais acheter un gros bateau direct à la marine. J'entre dans le bureau qu'on m'a indiqué. Le type me tend un chèque. Puis il me dit de partir. Je regarde le montant. Quoi ? Mais c'est vachement loin des cinq cent millions de berrys ça ... Je vais faire quoi avec ça ? Le type me dit que le roi a rajouté un petit quelque chose car je l'ai bien fait rire avec mes discours. Puis je sors du palais, à moitié expulsé. Je n'ai plus rien à faire à l'intérieur. Voilà, la journée est passée. Et je n'ai toujours aucune trace du lieutenant d'élite Kogaku ... Je retourne à la base en courant, toujours à cause de mon envie plus que pressante. Je ne réalise pas ce qui s'est passé et la portée de mes gestes et paroles. Je m'endors rapidement tandis que la nuit tombe.
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