La chaleur du désert d'Hinu Town. Intenable, assoiffant, suffocante et brûlante. Si le livre de ma grand-mère ne faisait pas de nombreuses allusions à cette île, je n'irais pas. Mais bon, peut être en allant à la capitale, je trouverais un indice sur cette Sandra. Je m'appuie du mieux que je peux contre mon bâton pour être sûr de pouvoir refaire un pas. La vache, il fait vraiment plus que chaud, j'en peux plus. Finalement, j'atteins la capitale de cette île désertique. Je rampe et manque de m'évanouir. Réflexe des personnes aux alentours : se rapprocher. Le mien : fuir aussi vite que possible, c'est fou comme la peur peut régénérer un homme épuisé. Je m'arrête de courir quand je suis sûr qu'il n'y a personne autour de moi. Je profite de l'eau à disposition dans une des rares fontaines du coin qui ne soit pas prise d'assaut. L'eau est chaude, limite brûlante, la canalisation doit être exposée au soleil pour chauffer autant l'eau.
Je recrache cette eau imbuvable, puis je me dirige vers un nouveau bâtiment. Il est grand, imposant, silencieux et une délicieuse odeur de livre conservé depuis très longtemps. Chose parfaite, une bibliothèque. Le lieu parfait de silence, de paix et de tranquillité. Je n'hésite plus, je rentre à l'intérieur et tout de suite, la fraicheur du lieu, conservée grâce à l'ombre quasiment omniprésente, me saisis et me fait frissonner. Que j'aime les bibliothèques, temple de savoir, de calme et de paix. Je monte jusqu'au sixième étage, histoire d'être tranquille puis attaque un bouquin.
Je referme mon sixième livre, passionnant il y a vraiment de tout dans cette bibliothèque, cela doit bien faire trois heures que je suis assis à lire. Trois heures, qui me paraissent être des secondes, et déjà la bibliothèque annonce sa fermeture, je pense revenir demain. Mais alors que j'atteins le troisième étage, un livre attire mon regard. Couverture noire, un verrou, mais ouvert, et des pages obscures couvertes d'une encre blanche. Étrange, vraiment très étrange. Je regarde le nom de l'auteur et le titre du livre. J'ai un choc : Sandra Virlimo, Le Jugement de l'ombre bleue. Mais... Mais comment ça se fait qu'il soit ici ? Attend attend, je ressors le premier tome... Nom de dieu ! Mais oui, le premier tome parle d'un livre dans la bibliothèque... C'est ce livre qui amène le héros jusqu'au Collier de Soumission. Nom d'un livre, je suis un crétin, pourquoi je ne l'ai pas vu ? Je veux le lire, mais la bibliothèque risque de fermer... Aller je le prends, après tout, il m'appartient non ? Mais avant de partir, je vais en lire un passage
L'ombre bleue est attaché, traité comme un tueur et un traite du peuple. On l'accuse d'avoir tué un membre de la marine, un amiral et un héros. Enfin ça, c'est ce qui se dit pour plaire au peuple. Mais en vérité, l'amiral était un ripou, tueur, alcoolique et violent. Quand l'ombre bleue l'a tué, il venait de faire brûler une école, tuant une dizaine d'enfants en riant. Le gouvernement a étouffé l'affaire, car ils veulent prendre soin de leur image, mais quel triste sort pour les membres de cette île neigeuse.
Soudain, le dernier avertissement : le lieu du savoir ferme ses portes pour la nuit. Par réflexe, je garde le bouquin et le glisse dans ma poche, avant de sortir. Dehors, l'air s'est rafraichi, je commence à marcher tranquillement quand soudain, j'entends un cri :
-Au voleur, au voleur, l'homme en bleu à voler un livre à la bibliothèque.
Et zut, quelqu'un m'a vu, merde, je dois filer, mais alors que je cours, j'aperçois une silhouette à ma poursuite, merde. Pourquoi je me fais poursuivre ? Je voulais juste récupérer un livre qui n'intéresserait personne normalement.
Je recrache cette eau imbuvable, puis je me dirige vers un nouveau bâtiment. Il est grand, imposant, silencieux et une délicieuse odeur de livre conservé depuis très longtemps. Chose parfaite, une bibliothèque. Le lieu parfait de silence, de paix et de tranquillité. Je n'hésite plus, je rentre à l'intérieur et tout de suite, la fraicheur du lieu, conservée grâce à l'ombre quasiment omniprésente, me saisis et me fait frissonner. Que j'aime les bibliothèques, temple de savoir, de calme et de paix. Je monte jusqu'au sixième étage, histoire d'être tranquille puis attaque un bouquin.
Je referme mon sixième livre, passionnant il y a vraiment de tout dans cette bibliothèque, cela doit bien faire trois heures que je suis assis à lire. Trois heures, qui me paraissent être des secondes, et déjà la bibliothèque annonce sa fermeture, je pense revenir demain. Mais alors que j'atteins le troisième étage, un livre attire mon regard. Couverture noire, un verrou, mais ouvert, et des pages obscures couvertes d'une encre blanche. Étrange, vraiment très étrange. Je regarde le nom de l'auteur et le titre du livre. J'ai un choc : Sandra Virlimo, Le Jugement de l'ombre bleue. Mais... Mais comment ça se fait qu'il soit ici ? Attend attend, je ressors le premier tome... Nom de dieu ! Mais oui, le premier tome parle d'un livre dans la bibliothèque... C'est ce livre qui amène le héros jusqu'au Collier de Soumission. Nom d'un livre, je suis un crétin, pourquoi je ne l'ai pas vu ? Je veux le lire, mais la bibliothèque risque de fermer... Aller je le prends, après tout, il m'appartient non ? Mais avant de partir, je vais en lire un passage
L'ombre bleue est attaché, traité comme un tueur et un traite du peuple. On l'accuse d'avoir tué un membre de la marine, un amiral et un héros. Enfin ça, c'est ce qui se dit pour plaire au peuple. Mais en vérité, l'amiral était un ripou, tueur, alcoolique et violent. Quand l'ombre bleue l'a tué, il venait de faire brûler une école, tuant une dizaine d'enfants en riant. Le gouvernement a étouffé l'affaire, car ils veulent prendre soin de leur image, mais quel triste sort pour les membres de cette île neigeuse.
Soudain, le dernier avertissement : le lieu du savoir ferme ses portes pour la nuit. Par réflexe, je garde le bouquin et le glisse dans ma poche, avant de sortir. Dehors, l'air s'est rafraichi, je commence à marcher tranquillement quand soudain, j'entends un cri :
-Au voleur, au voleur, l'homme en bleu à voler un livre à la bibliothèque.
Et zut, quelqu'un m'a vu, merde, je dois filer, mais alors que je cours, j'aperçois une silhouette à ma poursuite, merde. Pourquoi je me fais poursuivre ? Je voulais juste récupérer un livre qui n'intéresserait personne normalement.