Rappel du premier message :
La crique est obscure, escarpée. Manoeuvrer dans ses eaux, c'est pas de la tarte. Les courants sont imprévisibles et tumultueux. La plupart opèrent non pas en surface, mais dans les fonds. Pourtant, expérience et prudence me permettent, après moult tours de barre, d'enfin arrimer le Santa en sécurité. Temps de remettre les pieds sur la terre ferme.
Le sable humide, la pluie battante, tout ça sent le dernier épisode. Le dernier épisode de quoi? Certains, s'ils devaient lire notre histoire, la vrai, celle qu'on trace chaque jour de nos actes, diraient que les Saigneurs sont reparti pour un massacre gratuit et arbitraire. Arbitraire, certes. L'existence est comme ça. Un jour tu étais pâtissier, tu faisais du pain. Le lendemain, un arbre t'as broyé les mains. La faute à qui? C'est comme ça. L'Existence. Arbitraire. Mais, pour en r'venir à nous: gratuit? Non. Je proteste. Il y a une raison au carnage qui se prépare. Il y a une raison à notre soutien de la révolte des sauvages, à l'incendie qui dévaste la ville, à nos futurs meurtres:
Nous avançons sur le plage, vers la jungle, droit sur la ville. J'en profite pour rappeler les consignes.
Quand je finis mon speech (je déteste ça, les speech), j'ai l'aspect mi-homme, mi-primate, et d'un bon, je m'en vais rejoindre l'épaisseur de la jungle. Mes sens bestiaux me permettent de localiser facilement les sauvages. Ils puent, mais sont silencieux comme la mort. ils bougent par contre, à n'en pas douter. Je bondis dans leur direction, d'arbres en arbres, protégé par les cimes. J'approche, lentement. Je suis l'odeur. Elle se déplace, elle avance. J'approche toujours, mais elle se fige. Hmm. Je sors ma tête des branchage. ... Ils sont là. Eux sont une vingtaine. Et leurs mires sont toutes braquées sur moi. Depuis combien de temps m'ont-ils remarqués. Les sauvages sont familiers de la jungle, on ne la leur fait pas. Ou peut-être, et j'en tremble, est-ce l'odeur, la mienne, qui les a alerté? En fin de compte, peu importe. Ils auront entendu parler du Dieu Gorille, je leurs ai dit, je reviendrai. C'est un grand sourire que je leur adresse. A eux, et à leurs armes flambant neuves. Héhé. Merci qui?
Le sable humide, la pluie battante, tout ça sent le dernier épisode. Le dernier épisode de quoi? Certains, s'ils devaient lire notre histoire, la vrai, celle qu'on trace chaque jour de nos actes, diraient que les Saigneurs sont reparti pour un massacre gratuit et arbitraire. Arbitraire, certes. L'existence est comme ça. Un jour tu étais pâtissier, tu faisais du pain. Le lendemain, un arbre t'as broyé les mains. La faute à qui? C'est comme ça. L'Existence. Arbitraire. Mais, pour en r'venir à nous: gratuit? Non. Je proteste. Il y a une raison au carnage qui se prépare. Il y a une raison à notre soutien de la révolte des sauvages, à l'incendie qui dévaste la ville, à nos futurs meurtres:
La rosse de la compagnie m'a mal parlé.
Nous avançons sur le plage, vers la jungle, droit sur la ville. J'en profite pour rappeler les consignes.
Les sauvages sont en train de charger la ville, ils vont prendre par surprise la garde, trop occupé à lutter contre le feu, j'imagine. Nous là dedans, nous ne sommes pas là! Faites en sorte que ce soit le cas! Revêtez des guenilles de guerriers autocht... Allocht... sauvages! Usez de vos capacités! Et si quelqu'un vous reconnait, tuez le sur le champ. Et quand ce sera fini, arranger vous pour qu'on n'vous voit pas revenir ici! Nous partirons juste avant l'aube, et d'ici là, nous sommes tous des ombres! Bon amusement!
Quand je finis mon speech (je déteste ça, les speech), j'ai l'aspect mi-homme, mi-primate, et d'un bon, je m'en vais rejoindre l'épaisseur de la jungle. Mes sens bestiaux me permettent de localiser facilement les sauvages. Ils puent, mais sont silencieux comme la mort. ils bougent par contre, à n'en pas douter. Je bondis dans leur direction, d'arbres en arbres, protégé par les cimes. J'approche, lentement. Je suis l'odeur. Elle se déplace, elle avance. J'approche toujours, mais elle se fige. Hmm. Je sors ma tête des branchage. ... Ils sont là. Eux sont une vingtaine. Et leurs mires sont toutes braquées sur moi. Depuis combien de temps m'ont-ils remarqués. Les sauvages sont familiers de la jungle, on ne la leur fait pas. Ou peut-être, et j'en tremble, est-ce l'odeur, la mienne, qui les a alerté? En fin de compte, peu importe. Ils auront entendu parler du Dieu Gorille, je leurs ai dit, je reviendrai. C'est un grand sourire que je leur adresse. A eux, et à leurs armes flambant neuves. Héhé. Merci qui?