« Commandant, l’île, l’île est en flammes ! »
Quelques secondes avant que le poète ne fasse irruption, le constat s’est posé : quelque chose sent mauvais sur cette lande de terre.
« Le représentant officiel des autorités en présence, Harvey Quételle, est mort pendant l’exercice de ses fonctions. »
Et il a bondi. Il a franchi les obstacles pour me retrouver. Lui, l’enfant maudit, le paradoxe de l’homme. Celui qui m’a enlevé un apprenti pour me donner un fils. Ses muscles sont noueux, son visage est marqué par les épreuves de la vie. Tu as résisté jusqu’ici Layr, et pour ceci tu as un respect que je ne t’avouerai jamais.
« Te voilà. »
Le corsaire s’en va sans prendre de parti. Futé. Tout ce qui se passe ici, il ne doit pas y être étranger. Mais qu’importe pour le moment. Je calmerai la rage de jeunes insolents plus tard. Devant moi j’ai ce qui me permettra de rester en vie, ce que j’attends depuis un moment, un match retour en face à face.
« Commandant, que faisons-nous ? »
Ils le tiennent en joue. Mais ça ne lui fera rien, il le sait. Est-il plus fort que moi ? La puissance, ce n’est pas imbriquer ses phalanges plus précisément. La puissance, c’est savoir quand respirer et quand se couper du monde.
« Continuez à avancer puis accostez. Nous règlerons ce conflit sur le chemin. Une fois débarqués, la moitié des hommes ira aider les civils et voir ce qu’il se passe. Quant à mon escouade, nous nous occuperons du fugitif s’il est toujours en vie. »
Et il le sera. Il ne me décevra pas. Et je ne manquerai pas la fête. Corsaire ou non, mes mains se serreront autour de sa gorge ce soir.
« Feu ! »
Quelques secondes avant que le poète ne fasse irruption, le constat s’est posé : quelque chose sent mauvais sur cette lande de terre.
« Le représentant officiel des autorités en présence, Harvey Quételle, est mort pendant l’exercice de ses fonctions. »
Et il a bondi. Il a franchi les obstacles pour me retrouver. Lui, l’enfant maudit, le paradoxe de l’homme. Celui qui m’a enlevé un apprenti pour me donner un fils. Ses muscles sont noueux, son visage est marqué par les épreuves de la vie. Tu as résisté jusqu’ici Layr, et pour ceci tu as un respect que je ne t’avouerai jamais.
« Te voilà. »
Le corsaire s’en va sans prendre de parti. Futé. Tout ce qui se passe ici, il ne doit pas y être étranger. Mais qu’importe pour le moment. Je calmerai la rage de jeunes insolents plus tard. Devant moi j’ai ce qui me permettra de rester en vie, ce que j’attends depuis un moment, un match retour en face à face.
« Commandant, que faisons-nous ? »
Ils le tiennent en joue. Mais ça ne lui fera rien, il le sait. Est-il plus fort que moi ? La puissance, ce n’est pas imbriquer ses phalanges plus précisément. La puissance, c’est savoir quand respirer et quand se couper du monde.
« Continuez à avancer puis accostez. Nous règlerons ce conflit sur le chemin. Une fois débarqués, la moitié des hommes ira aider les civils et voir ce qu’il se passe. Quant à mon escouade, nous nous occuperons du fugitif s’il est toujours en vie. »
Et il le sera. Il ne me décevra pas. Et je ne manquerai pas la fête. Corsaire ou non, mes mains se serreront autour de sa gorge ce soir.
« Feu ! »