Sophie-Laure

Nom & Prénom

Pseudonyme : Sophie-Laure Takahashi
Age:  26 ans
Sexe : Femme
Race : Humaine

Métier : Artilleuse
Groupe : Marine
But :  Aucun si ce n’est servir convenablement.

Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation :
Certainement un fruit du démons si la modération est d'accord, je vais juste encore réfléchir un peu auquel...


Équipement : Le matériel de base que se doit de trimballer un membre de la marine, rien de plus ni de moins (uniforme, longue-vue, boussole, une sacoche ou besace pour transporter de petits effets).

Codes du règlement :  

Ce compte est-il un DC ?: Non.

>> Physique
C’est une grande et mince jeune femme. Son corps svelte est aminci par le fait qu’elle ne mange que pour se nourrir, et non par caprice ou gourmandise. La chaleur n’est pas son amie et elle cherche le moins possible à s’exposer au soleil…ce qui explique son teint plutôt pale. Malgré son affectation sur le terrain elle prend grand soin de ses cheveux  noirs qu’elle porte longs, rarement attachés. Ces derniers lui arrivent jusqu'au bas du dos. Son visage est habité d’une constante expression de neutralité, encore plus renforcée par le port de ses lunettes. Ces dernières sont vieillottes et démodés, mais pourtant elle ne souhaite pas en changer. Encore une preuve de sa rusticité. D’ailleurs elle montre la même sobriété pour ce qui est de son habillement.

Sa seule fantaisie notable et visible se retrouve sur ses ongles, ces derniers sont souvent colorés et ornementés de paillettes. Sa démarche et ses postures révèlent encore une personne discrète et neutre. Son dos toujours droit, rigide, reste comme un manche à balais même quand elle marche d’un pas rapide, les bras collés contre le corps. Sa seule fantaisie notable et visible se retrouve sur ses ongles, ces derniers sont souvent colorés et ornementés de paillettes.
Sa démarche et ses postures révèlent encore une personne discrète et neutre. Son dos toujours droit, rigide, reste comme un manche à balais même quand elle marche d’un pas rapide, les bras collés contre le corps.
C'est une personne normale, en somme, se faisant volontairement discrète.

Comme la plupart du monde elle souffre de quelques tics de comportement. Bien qu’elle les réprime elle pourra être vu en période de stress en train de se mâchouiller quelques mèches des cheveux, du coin des lèvres.
Face à un interlocuteur elle produira parfois des moments de malaise…parfaitement figée, écoute t’elle vraiment ce qu’on lui dit ? C’est dire si ses yeux mi clos viennent encore jeter le trouble sur son attention supposée. Mais là aussi heureusement certaines manies permettent de savoir que Sophie-Laure ne dort pas debout. Ses pouces de ses mains jouent en permanence avec les autres doigts, touchant leurs bouts alternativement comme le ferait un joueur de piano avec des touches.
Sa poitrine ne se soulève presque pas lors des inspirations. Son souffle court et contrôlé se fait peu entendre, même en période de dur effort…
Uniquement par souci de ne pas avoir à repousser d’éventuels courtisans elle cache ses attraits naturels en entourant sa poitrine et ses fesses de plusieurs couches de tissus. Un bon camouflage pour ne pas sortir de la masse et ne pas se faire remarquer.
Autre fait notable, elle ne hausse jamais la voix. Même lorsqu’elle dirige une équipe d’artilleurs ou sert un officier plus gradé à proximité d’une batterie de canons qui tonnent, elle ne crie pas. Encore un détail qui peut mettre mal à l’aise…surtout si on couple ça avec sa totale ignorance des zone personnelles humaine. Contrairement aux autres elle ne comprend pas que se coller contre un interlocuteur peut être une source de gène pour ce dernier.


>> Psychologie
C’est un caméléon social. Bien plus, tout son esprit est régit par une sorte de pathologie qui fait qu’elle ne ressent que fort peu les émotions humaines. Afin de vivre elle doit se trouver un modèle et un ordre social, car d’elle-même elle ne saurait nourrir aucun but propre. Par miracle le cadre de la Marine à fait d’elle une soldate modèle…mais si elle était tombé sur un équipage de pirates elle serait sans nul doute devenu une meurtrière sans scrupules. Car si une personne ne ressent aucune émotion, cela la dispense bien sur de remords ou de regrets. Son état d’esprit fait d’elle une manipulatrice redoutable, bien qu’elle se serve rarement de ce talent.

A ce jour sa seule peur reste la mort elle-même. Elle cultive un instinct de survie rare et primale. Pour le moment elle me sombre dans aucun travers. La discipline et les valeurs de Justice absolue prônée au sein de  la Marine lui servent de boussole morale. C’est d’ailleurs son esprit froid et calme qui lui a de tout temps permit de réaliser des prouesses mathématiques nécessaires à son affectation dans l’artillerie. Ce même esprit fait d’elle un soldat efficace, obéissant. Inconsciemment elle recherche les affectations au front…depuis quelque temps elle à observée que certains de ses frères d’armes ressentait une certaine joie lorsqu’ils supprimaient des pirates. Et si elle aussi elle trouvait une certaine plénitude en ôtant la vie…? Elle ne peut pas savoir avant d’avoir essayer.

>> Biographie
Un vieux charpentier des chantiers navals des Archipels  Sabaody eut un matin la surprenante surprise de trouver devant sa porte un panier d’osier. Jusque là aucune raison de penser que sa journée sera gâchée…mais si par contre l’on se rend compte que dans ce panier dort tranquillement un nourrisson en couche, c’est une autre question. Si en plus  parmi les plis de la couverture du marmot se trouve une lettre, la situation passe de désagréablement surprenante à mystérieuse, et ce n’est pas toujours une bonne chose. Charles Meades eut simplement la présence d’esprit de rentrer le panier pour préserver le bébé de la rosée…A la fin de sa lecture de la fameuse lettre il ne se trouvait pas beaucoup plus avancé que quand il avait commencé. L’enfant avait une mère…en vie. C’était une bonne chose. Un nom aussi…mais à part ca…Pas grand-chose.
D’après le mot c’était la fille d’une servante d’une famille de Dragons Célestes. Elle leur faisait office de cuisinière pendant certains de leurs séjours officiels sur l’Archipel. Autant par manque de chance que par maladresse, elle avait eu la mauvaise idée de leur déplaire d’une quelconque manière…alors avant que le courroux des puissants ne s’abatte sur elle et sur son enfant, elle avait voulut la mettre à l’abri. Pourquoi ne pas l’avoir confier à son père ? Pourquoi l’avoir choisit lui ? Cela faisait beaucoup de pourquoi et aucune personne pour y répondre. Le charpentier étant un grand fataliste dans l’âme, il prit sur lui d’élever l’enfant comme si c’était la sienne. Il avait au cours de sa vie trop aimé son métier pour trouver le temps de se marier, et a forte raison encore plus fondé une famille. Mais la solitude se faisant plus pesante à mesure que les années s’accumuler…
Il se mit même à penser tout d’un coup que son art qu’il avait mit tant de temps à perfectionner…il pourrait le transmettre à une personne proche de lui. Ainsi tout ce qu’il avait fait jusque là trouverait un sens dans la continuité de la transmission. Ce n’était pas forcément l’amour ou la compassion qui le motiva, mais au moins l’enfant aurait un toit, de quoi manger, et surtout, vivrait.
Quand le bébé devint une jeune fille, il se mit à émettre des doutes quant à savoir s’il pourrait en faire son apprentie. Quand elle entra dans l’adolescence, les choses devinrent tout à fait claires. Elle n’avait aucune envie de devenir une charpentière navale, et ce même pour faire plaisir à l’homme qui se faisait passer pour son grand-père. Pour une fille de servante elle se mit à développer un sacré caractère. Quand son bienfaiteur la mit à la porte elle n’en fut pas navrée plus que ça. La relation qui les avait unis était intéressée pour les deux parties. Elle ne laissa pas le temps à la pauvreté ou la faim de se présenter à sa porte. Résolu à ne pas devenir une mendiante ou une escroc elle alla directement au premier bureau de conscription de la Marine sur Sabaody. Aucune motivation particulière de l’animer, si ce n’est celle de survivre.

>> Test RP

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Informations IRL

Prénom : Miaaaam
Age : 25 bougies
Aime : Miammiam
N'aime pas : Miiiiam
Personnage préféré de One Piece : Miammmm
Caractère : Hummmm, Miam!
Fait du RP depuis : 13 ans de rp sur table.
Disponibilité approximative : ! Maim
Comment avez-vous connu le forum : Mi-am

Bienvenue dans le coin Sophie-Laure !

Je vois que tu n'as pas encore d'avatar. Si tu coinces pour en trouver un, n'hésite pas à venir demander de l'aide dans tes recherches sur la chatbox !

Ah, et on dirait que le second paragraphe de ton physique semble se répéter un peu.

Et dernière remarque avant le test RP (toute dernière, promis) : n'oublie pas d'aller signer la charte maintenant que tu l'as lue !

Rejoindre la marine non pas par conviction mais par nécessité, c'est embrasser des débuts laborieux...

Première session de formation, un ou deux jours à peine après ton inscription. Entourée de nouvelles recrues, comme toi, préparez-vous à être, le temps d'une semaine, sous l'égide d'un sergent-instructeur tyrannique (mais c'est pour votre bien, qu'il affirme) qui vous impose des exercices d'une difficulté absurde tout en vous bombardant de cris.

Et alors qu'une bourde en apparence minime te précipite directement dans le collimateur de votre prof, la pression monte encore d'un cran, pour toi comme pour les autres, mais pour toi surtout...

Raconte nous comment tu t'efforceras de tenir bon en cette chaude journée... ou de capituler, au choix.

S'il ne te convient pas, tu peux en demander un nouveau !

Bon courage, bonne inspi, et à bientôt !

Coucou !
Merci pour tous les conseils et la bienvenue. Je vais étayer la partie description physique en rajoutant un paragraphe afin de varier.
Sinon pour l’avatar j’ai dû faire une mauvaise manip parce qu’à vrai dire il est visible pour moi depuis le début. Je commence fort !
Je me lance donc pour le fameux test de la mort assassine et tueuse.

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Garnison de la Marine de l’Archipel Sabaody,
Aire d’entrainement des nouvelles recrues.
- Heure Actuelle :19h49- ( Fin de la journée d’entrainement :20h00)

La zone d’entrainement à ciel ouvert était envahie de bulles de savon. Elles descendaient lentement de la canopée de la mangrove pour venir planer jusqu’à la cour sablée qui faisait office de lieu d’entrainement physique pour les nouvelles recrues. Une grande partie s’écrasait tout simplement sur les tuiles des toits des bâtiments en y laissant des auréoles savonneuses, car en effet l’aire des novices n’était en fait qu’un petit carré au centre même de la Garnison, délimité par une enfilade de couloirs permettant de naviguer entre les diverses ailes. Mais certaines bulles se glissées jusqu’à  la cour elle-même. En temps normal deux novices étaient affectés à la lutte anti-bulles…armés de longues perches et postés en permanence dans la cour, ils devaient empêcher que ces aberrations savonneuses n’arrivent assez proche du sol, là ou elles pourraient risquer d’éteindre le cigare du Sergent en s’écrasant dessus.
Ce genres de drames s’était produit une ou deux fois…les déchainements de mauvaises humeurs dont était capable leur Instructeur motivés assez les recrues pour qu’elles redoublent de vigilances. Les bulles étaient proscrites, point final.

Toutefois un problème autrement plus grave que les bulles planait sur les épaules des bleus.

Plus personne n’osait ne serait ce que jeter un seul coup d’œil sur la petite pendule ronde qui trônait au dessus de la porte du bâtiment des chambrées. Quand on en vient à croire qu’une pendule vous nargue, c’est alors soit qu’on file du mauvais coton ou que l’on se retrouve dans une situation si pénible que l’on souhaiterait plus que tout qu’elle se termine vite. Le dernier qui avait commis le crime LB1296, c’était Gibbons. Il y avait tout juste quelques instants. LB1296 avait toute une ribambelle de petits frères et sœurs, mais lui-même signifiait en gros que l’on ne devait jamais regarder une montre ou une pendule pendant que le sergent Instructeur Fattynuts parlait. Cette interdiction venait dans le cœur du Sergent juste après celle qui interdit en principe à un enfant de tuer sa mère ou de vendre son petit frère à des esclavagistes.

En réalité Gibbons était tombé dans une embuscade…il avait juste suivit du regard le vol d’une mouche, et cette traitresse l’avait emmené à poser les yeux sur les aiguilles de la pendule. Le gros Louis Domino avait chût peut de temps après. Il n’était coupable d’aucun crime pendulaire mais son ventre avait eu la formidable audace de grouiller pendant le monologue du Sergent. Ce dernier n’avait même pas prit la peine cette fois ci de sortir de son chapeau une quelconque LB quelque chose. Une bonne pêche  sur le coin du menton avait suffit. Bien entendu Domino voulut se rebeller en s’évanouissant…et il avait rejoint Gibbons.

Mais ou était Gibbons d’ailleurs ? Une bonne partie du peloton des bleues se le demander assurément. On ne l’avait surement pas mis à pied pour une si petite infraction. D’un autre coté, le Sergent Fattynuts n’était pas du genre à punir à coup de corvée de patates ou de session de cirage de pompes. Ce n’était pas un petit joueur. Non…

Dans tout le cas c’était une vraie hécatombe. Une douzaine d’abandons les premiers jours, autant pour des causes physiques que psychologiques…et maintenant Gibbons et Domino. Sans oublier non plus Lewiss, qui avait eu la bêtise de clamer en pleine cantine durant la pause déjeuner que si le Sergent poivré autant son steak, c’était pour jouer les hommes viriles. Cependant, la vie des novices à bizarrement beaucoup de point communs avec l’existence des vaches. Mois le troupeau compte de vaches, et plus le loups a de chance de se jeter sur vous. C’est ça l’essence de l’esprit grégaire…rester en groupe pour avoir moins de chance d’être la cible potentielle.  Avec le départ des faibles, des grandes-gueules et des demeurés…les recrues craignaient toutes d’attirer l’attention des examinateurs.

Sophie-Laure quant à elle continuer à se murer dans une parfaite immobilité et indifférence. Le visage neutre, le corps figé dans un parfait garde à vous. C’était une technique comme une autre…au premier stade il s’agissait de déconnecter son corps de la réalité. Ces derniers jours le Sergent Fattynuts l’avait quelque fois poussé à recourir à la deuxième étape. Déconnecter son esprit de la réalité. Dans cette forteresse de calme les braillements et les postillons ne pouvaient plus l’atteindre. C’était inimaginable pour elle se comprendre comment on pouvait tenir autrement. La nouvelle recrue plongea dans le cours de ses pensées alors que le Sergent instructeur dégainer une énième fois son leitmotiv…s’il était un tel connard, c’était pour leur bien.

Esprit de Sophie-Laure,
Aire de réflexion à tendance pessimiste.
-Heure Actuelle :19h55- ( Fin de la journée d’entrainement :20h00)

*J’aurais du tricher de manière plus subtile au dernier test psychologique. Enfin, façon de parler…mentir serait un terme plus adapté. C’est la fichue question 23…j’attends le moment ou le Sergent va me la ressortir.
Il existe  une faible probabilité que l’examinateur n’ai pas transmis mes résultats au Sergent…mais si on s’attend au pire, on à moins de risques d’être déçus…La prochaine fois je débinerais tout le cirque habituel. Je les avais mémorisé les mots clefs pourtant. Justice, blablabla, Protéger, blabla, Gouvernement, bla.
Si seulement j’avais écris des mensonges…

Quelle est votre motivation ? Strictement aucune.
Quelle seront vos forces pour finir votre formation ? Strictement aucune. En n’ayant pas d’attentes, je ne serais pas surprise, et ça, se sera ma force.
Avez-vous des projets d’avancements ? Strictement aucun. Je désire arriver à un poste me permettant de vivre bien grâce à ma solde.

Il doit rester une poignée de minutes…si je reste assez de marbre je devrais pouvoir passer dans les mailles du filet. Le Sergent est trop occupé à nous sortir son discours de fin journée pour se focaliser sur moi.
Il hurle. Il parle mal. Avec un peu de chance il postillonne seulement, mais la plupart du temps il crache à chaque marque de ponctuation. Il ne m’aime pas. Pire, il est convaincu de me détester pour mon propre bien. Pire que pire, si je l’apprécie il me traitera de lèche-botte, si je le déteste je serais une réfractaire.
Faire l’anguille sous la roche, c’est la clef du problème. Si l’angoisse et les attentes que ressentent les autres glissent sur moi comme les crachats du Sergent, je tiendrais.

Que…?*

Garnison de la Marine des Archipels Sabaody,
Aire d’entrainement des nouvelles recrues.
- Heure Actuelle :19h58- ( Fin de la journée d’entrainement :20h00)

Le Sergent continuait à donner de petits coups de son index sur le milieu du front de Sophie-Laure. Par chance cette dernière n’eut qu’à cligner des yeux pour reprendre conscience, en moins d’une seconde. Juste avant qu’elle ne rouvre ses paupières elle put apercevoir les aiguilles de la pendule…19h58.
En deux minutes il ne pourrait pas trop la maltraiter, de toute manière. Juste un peu l’humilier…mais comme elle n’avait qu’un amour d’elle-même que fort précaire, elle y survivrait.
Il ouvrit les hostilités de quelques coups d’index, puis enchaina avec deux bons postillons en plein dans l’iris. La suite logique, ce fut ses hurlements. Des hurlements déguisés en petites questions ironiques. Mais les décibels ne trompent jamais.

- Alors, Takahashi…on s’pique un p’tit somme pendant que l’pauvre Sergent y cause pour vot’ bien ? HEIN qu’j’ ai raison ? Pendant que l’pauvre Sergent y s’use les cordelettes vocaux pour vous former, HEIN?
- Sergent, non, Sergent, j’étais juste attentive.

Quand Sophie-Laure le vit prendre une belle inspiration pour gonfler sa cage thoracique, elle sut qu’elle avait mal répondu.

- Se serait t’y donc qu’tu m’traiterais d’menteur ? HEIN?
- Sergent, non, Sergent, sauf votre respect.
- C’est donc mon respect qu’tu traites d’menteur ?
- Sergent, que voulez vous me voir répondre, Sergent ? Se serait tout simplement plus rapide de me le dire, non ?

Un imperceptible murmure se répandit dans les rangs des recrues. Quand les recrues soupiraient et que le Sergent fait silence…ca sent les carottes trop cuites. Un homme qui n’est jamais à court de mots mais qui tout d’un coup les cherche…Pour Sophie-Laure,  tout ça avait une petite odeur de colère froide.
Le Sergent Instructeur Fattynuts s’humecta les lèvres et lâcha un grognement primale :

- Soit c’est t’y qu’t’a des burnes soit qu’t’est ben stupide…Alors, c’est laquelle des deux possibibilités, Takahashi ?

La sonnerie de la pendule fut la seule réponse de Sophie-Laure. Sans attendre quoi que se soit les recrues partirent au pas de course vers leurs dortoirs.  Fattynuts se contenta de hocher la tête vers Takahashi, un très léger voile de contentement lui passant dans les yeux.

-T’passes encore une journée, p’tite. Avise toi de plus r’pondre d’connerie dans les prochains tests d’motivation…T’peux avoir d’la merde dans l’tete, mais fait en sorte qu’elle sorte pas d’ta bouche.

Il la quitta sur ces mots, la laissant bonne dernière sur le sable de l’aire d’entrainement.

Yo Sophie-Laure, en avant pour le premier avis !

Point forme rapide : ortho propre globalement. Tout de même des coquilles solitaires qui se promènent, des "se (ce) serait", "les années s'accumuler (ait)". Sinon, quelques soucis d'aération du texte côté descriptions/bio mais ça se soulage une fois passé au test (les petites tailles de police en italique, ça peut faire plisser des yeux, surtout si on est bigleux comme moi)

=> Côté description, on a un physique très complet, bien pensé, très étoffé et truffée de détails bien explorés, au point même qu'on a quelques éléments du mental qui peuvent en ressortir. La psy, à côté, est plus maigre, bien que très efficace. Elle pose bien le concept et on cerne la potentielle détraquée inquiétante qui se terre en Sophie-Laure. Hihi.

=> Bio. Tu t'attardes énormément sur la toute petite enfance de Sophie, plus exactement sur le ressenti de son papa adoptif. C'est une façon de présenter l'histoire originale, mais j'ai trouvé que tu négligeais du même coup beaucoup l'histoire Sophie elle-même, ses ressentis, son développement, le cadre dans lequel elle a grandi, tout ça ne transparaît que très peu et du même coup, l'ensemble est flou.

Par exemple, les questions que se posent le papa, elles nous intriguent aussi : pourquoi lui, c'est vrai ? Est-ce du pur hasard (ce serait compréhensible à Sabaody, les dragons s'y promènent en sortant leurs serviteurs) ou est-ce que la servante avait repéré cette famille là, et pour quelle raison ? On aurait apprécié connaître l'histoire là-dessous, en savoir plus sur les origines et le contexte précis de l'abandon. On aurait voulu en savoir plus sur l'évolution de Sophie-Laure, qui connaît son sale secret, qui vit avec un père qui n'est pas le sien. Quelle genre de relation entretenait-elle avec Maedes ? Il la met à la porte, quand même, c'est pas rien. Ça devait être plus que tendu entre eux, non ? Quel genre de vieux charpentier était Maedes pour être frustré à ce point que sa gamine adoptive ne reprenne pas le flambeau ?

Bref, beaucoup de questions, beaucoup de flou. Manque de développement, dommage, mais à coup de FB, les trous dans la bio se comblent vite.

Petite couille que j'ai cru noter aussi, le papa adoptif s'appelle Charles Maedes. Pourquoi Sophie s'appelle Takahashi ? Le nom de sa mère biologique je suppose, mais comment le connait-elle puisqu'elle n'était qu'une servante anonyme probablement aujourd'hui morte ?

=> RP. Jolie prose, déjà. Vraiment, ton style promet du lourd, je trouve. Et l'organisation du RP en minuscules fractions d'heures, rigolo. L'instructeur tyrannique et acerbe, très sympa, et des dialogues qui piquent bien comme il faut. L'introspection de la donzelle, j'ai beaucoup aimé, même si je l'aurais plus vue intégrée au reste de la narration. Un perso qui taperait ptet encore plus à la première personne ? A toi de voir.

Et sinon, j'suis un peu déçu de pas en avoir eu plus, à vrai dire. On a accès aux dix dernières minutes de l'entraînement de Sophie-Laure, et on a du coup peu de références à toute la sueur versée le reste de la journée. Pas les premiers contacts avec l'instructeur, pas les exclusions, pas les cris, pas les drames, pas les exercices physiques, bref. C'est que mon avis, mais je pense que tu tenais un bon truc avec le découpage en "instants" avec quelques tours dans la tête de Sophie-Laure de temps à autres, et qu'étalé sur toute la journée plutôt que les derniers moments, ça aurait encore mieux donné et renforcé l'ambiance.

Voilou. La donzelle me semble bien intéressante, et ouverte à un tas de possibilités d'évolution au vu de sa nature un peu "paumée", curieux de voir ce que ça donnera IRP. J'ouvre le bal avec un 620 D.