Deux semaines de voyage et le trajet jusqu'au quartier général n'est toujours pas fini. Comme chaque jour depuis leur entraînement sur le banc de sable, Scarlet et Annabella continuaient à mettre en pratique les techniques du Rokushiki qu'elles avaient eu tant de mal à maîtriser. La scientifique ne se déplaçait à présent plus qu'à l'aide du Geppou lorsque le lieu dans lequel elle se trouvait le permettait. La sensation de liberté que lui procurait le fait de pouvoir marcher dans les airs était grisante, et Alice adorait voler dans les bras de sa mère adoptive entre deux séances de test ou de soins. Depuis peu, Scarlet avait réussi à stabiliser le génome mutant contenu dans le sang de sa protégée et avait réussi à ralentir la progression de la mutation. Ainsi, l'horrible cicatrice du dos de la fillette avait cessé de suppurer et semblait même commencer à cicatriser, mais ses yeux demeuraient irrémédiablement jaunes et sa peau aussi pâle que le jour de leur rencontre. Kaito continue de se murer dans le silence, Annabella, elle, psychote et passe son temps à causer avec son écureuil.
Rien de bien inhabituel en somme. Sauf que le train-train habituel finit par laisser la place à l'imprévu, comme si la troupe n'avait pas le droit à un repos bien mérité avant de reprendre du service. Une attaque. En pleine séance d'injections en plus, alors qu'Alice était sanglée au lit. Ces sangles n'étaient à vrai dire d'aucune utilité car la gamine ne mouftait pas malgré les injections dont les aiguilles aurait fait hurler de douleur le plus insensible des hommes. Non, les sangles servaient juste à lui rappeler de ne pas quitter la pièce avec une aiguille plantée dans le corps, comme cela était déja arrivé une fois, ce qui avait apparemment troublé Kaito quand il la vit gambader sur le pont du navire avec une aiguille d'une douzaine de centimètres plantée dans le dos, l'air de rien.
Alors que la vigie sonna l'alerte, Kaito et Annabella étaient d'ors et déjà sur le pont du navire, prêts à en découdre avec l'équipage du navire pirate, Scarlet ne sortit que quelques instants la tête de sa salle de tests improvisée pour voir ce qu'il retournait de la situation avant de retourner à son travail. Les deux autres étaient des agents bien plus qualifiés qu'elle, et le traitement d'Alice nécessitait sa présence, celui-ci entrant dans une phase critique. Une bonne heure passa, agrémentée de hurlements divers, de bruits d'impacts et autres joyeusetés. Des cris incompréhensibles, suivis de deux bruits aquatiques comme lorsque l'on jette un objet lourd à la mer. Puis d'un coup, la porte du laboratoire vola tandis qu'un homme à l'aspect repoussant pénétra à l'intérieur.
Rien de bien inhabituel en somme. Sauf que le train-train habituel finit par laisser la place à l'imprévu, comme si la troupe n'avait pas le droit à un repos bien mérité avant de reprendre du service. Une attaque. En pleine séance d'injections en plus, alors qu'Alice était sanglée au lit. Ces sangles n'étaient à vrai dire d'aucune utilité car la gamine ne mouftait pas malgré les injections dont les aiguilles aurait fait hurler de douleur le plus insensible des hommes. Non, les sangles servaient juste à lui rappeler de ne pas quitter la pièce avec une aiguille plantée dans le corps, comme cela était déja arrivé une fois, ce qui avait apparemment troublé Kaito quand il la vit gambader sur le pont du navire avec une aiguille d'une douzaine de centimètres plantée dans le dos, l'air de rien.
Alors que la vigie sonna l'alerte, Kaito et Annabella étaient d'ors et déjà sur le pont du navire, prêts à en découdre avec l'équipage du navire pirate, Scarlet ne sortit que quelques instants la tête de sa salle de tests improvisée pour voir ce qu'il retournait de la situation avant de retourner à son travail. Les deux autres étaient des agents bien plus qualifiés qu'elle, et le traitement d'Alice nécessitait sa présence, celui-ci entrant dans une phase critique. Une bonne heure passa, agrémentée de hurlements divers, de bruits d'impacts et autres joyeusetés. Des cris incompréhensibles, suivis de deux bruits aquatiques comme lorsque l'on jette un objet lourd à la mer. Puis d'un coup, la porte du laboratoire vola tandis qu'un homme à l'aspect repoussant pénétra à l'intérieur.