Hotaru no hikari, mado no yuki,
fumi yomu tsukihi, kasane tsutsu.
itsushika toshi mo, sugi no towo.
aketezo kesa ha, wakare yuku.
Tomaru mo yuku mo, kagiri tote,
katami ni omofu, chiyorozu no,
kokoro no hashi wo, hitokoto ni,
sakiku to bakari, utafu nari.
* Les enfants chantent-ils encore ça pour les remises de diplômes ? En tout cas ils le faisaient avant. Souvent entendu, jamais chanté. Une chanson faite pour les chœurs. Toujours eu l’impression de voir certains mouflets avec des larmes aux yeux en la chantant…l’angoisse de perdre ses camarades. Je suppose.*
À la lueur des lucioles et la neige éclairée par la lune à la fenêtre,
Des jours et des mois passés à lire,
Les années ont même passé ; par la porte de cèdre,
Ce matin, nous partons.
Que nous restions ou nous partions,
Rappelons-nous les uns des autres, dans les
Profondeurs de nos cœurs, en un mot,
Chantons "Bonne chance".
* Une chanson qui a de la classe. Je me serais bien vu la chanter devant mon père. L’alcool aidant il aurait même pu avoir une larmouilles ou trois. Des larmouilles à 90 degrés. Je choisis toujours les mauvais moments pour me mettre à philosopher. Pourquoi je me suis mise à penser à cette chanson…Ha si. A cause de son nom. Ham Stramgram. Colonel Stramgram. Bonjour, je me présente, Stramgram…Ham Stramgram. Les classes n’ont pas dut être de tout repos pour Ham. Les enfants sont cons. Cruels même. Comment on peut se prétendre sérieux et croire un seul instant que si on marche sur une fissure on donne une maladie à sa mère ? Ou que l’on peut faire une chaise si solide en origami que le gros oncle Jacky pourrait poser son cul dessus ? Quel garnement devenu une fois devenu adulte croit encore que l’on peut encore gagner au menko sans tricher ? Sérieusement…
Je vais jouer la carte de la statue. C’est un bon masque. Pertinent pour l’occasion. Ne pas trop sourire, ça ferait louche. Je me la boucle, et je l’ouvre si on m’y invite. Mon dossier parle pour moi, non ? Si je le joue bien je peux faire passer 80 pourcent de mon esprit en mode vagabondage. Le reste est assez bon pour l’écouter et rester sur le qui vive.
Voyons…extérieurement je dois être irréprochable. Bottes cirées…bon. Galons correctement ajustés…bien aussi. Non ça devrait aller. Si ça se trouve il ne tombe même pas sous le coup du Principe de Peter…
Aller…tout les modules en stand-by…On l’écoute.*
Je suis dans son bureau. Son royaume. Ce n’est pas parce que son trône est un simple bureau qu’il n’a pas autant de pouvoir qu’un roi ici. Au moins je suis bien assise. Rembourrage de qualité, ces chaises.
Les mines de ses crayons…je me demande si quelqu’ un d’autres remarques qu’elles sont toutes de la même longueur. Déjà que maintenir ses crayons tous de la même taille c’est un défi…alors les mines…
Je jette un discret coup d’œil sur mes boutons de manchettes. Les lustrer deux fois n’aurait pas fait de mal. Bien au contraire.
Et la boite de cerises confites sur le coin de son bureau. Presque encore emballée. J'essaie de lire l’étiquette…de la part de…Maximilien Babeurre…c’est pas le lieutenant qui vient tout juste de passer entre les mailles d’une sanction disciplinaire pour être sortis en pleine nuit de la caserne sans permission ?. Maintenant j’ai le doute…il fallait venir les mains vides, ou bien ?
*Il vient de finir de parcourir mon dossier. Il est maintenant armé, prêt sans doute à me mitrailler de questions sur mes réponses louches aux tests psychologiques... Pour un simple entretien de motivation je trouve qu'il essaie de me mettre sacrément la pression.*
Je remarque enfin tout les cadres aux murs de la pièce. Sur chacune des photographies le Colonel se tient aux côtés de ce qui ressemblent aux recrus des années précédentes. Proche des jeunes marins que sa base forme...? On le dirait bien.
fumi yomu tsukihi, kasane tsutsu.
itsushika toshi mo, sugi no towo.
aketezo kesa ha, wakare yuku.
Tomaru mo yuku mo, kagiri tote,
katami ni omofu, chiyorozu no,
kokoro no hashi wo, hitokoto ni,
sakiku to bakari, utafu nari.
* Les enfants chantent-ils encore ça pour les remises de diplômes ? En tout cas ils le faisaient avant. Souvent entendu, jamais chanté. Une chanson faite pour les chœurs. Toujours eu l’impression de voir certains mouflets avec des larmes aux yeux en la chantant…l’angoisse de perdre ses camarades. Je suppose.*
À la lueur des lucioles et la neige éclairée par la lune à la fenêtre,
Des jours et des mois passés à lire,
Les années ont même passé ; par la porte de cèdre,
Ce matin, nous partons.
Que nous restions ou nous partions,
Rappelons-nous les uns des autres, dans les
Profondeurs de nos cœurs, en un mot,
Chantons "Bonne chance".
* Une chanson qui a de la classe. Je me serais bien vu la chanter devant mon père. L’alcool aidant il aurait même pu avoir une larmouilles ou trois. Des larmouilles à 90 degrés. Je choisis toujours les mauvais moments pour me mettre à philosopher. Pourquoi je me suis mise à penser à cette chanson…Ha si. A cause de son nom. Ham Stramgram. Colonel Stramgram. Bonjour, je me présente, Stramgram…Ham Stramgram. Les classes n’ont pas dut être de tout repos pour Ham. Les enfants sont cons. Cruels même. Comment on peut se prétendre sérieux et croire un seul instant que si on marche sur une fissure on donne une maladie à sa mère ? Ou que l’on peut faire une chaise si solide en origami que le gros oncle Jacky pourrait poser son cul dessus ? Quel garnement devenu une fois devenu adulte croit encore que l’on peut encore gagner au menko sans tricher ? Sérieusement…
Je vais jouer la carte de la statue. C’est un bon masque. Pertinent pour l’occasion. Ne pas trop sourire, ça ferait louche. Je me la boucle, et je l’ouvre si on m’y invite. Mon dossier parle pour moi, non ? Si je le joue bien je peux faire passer 80 pourcent de mon esprit en mode vagabondage. Le reste est assez bon pour l’écouter et rester sur le qui vive.
Voyons…extérieurement je dois être irréprochable. Bottes cirées…bon. Galons correctement ajustés…bien aussi. Non ça devrait aller. Si ça se trouve il ne tombe même pas sous le coup du Principe de Peter…
Aller…tout les modules en stand-by…On l’écoute.*
Je suis dans son bureau. Son royaume. Ce n’est pas parce que son trône est un simple bureau qu’il n’a pas autant de pouvoir qu’un roi ici. Au moins je suis bien assise. Rembourrage de qualité, ces chaises.
Les mines de ses crayons…je me demande si quelqu’ un d’autres remarques qu’elles sont toutes de la même longueur. Déjà que maintenir ses crayons tous de la même taille c’est un défi…alors les mines…
Je jette un discret coup d’œil sur mes boutons de manchettes. Les lustrer deux fois n’aurait pas fait de mal. Bien au contraire.
Et la boite de cerises confites sur le coin de son bureau. Presque encore emballée. J'essaie de lire l’étiquette…de la part de…Maximilien Babeurre…c’est pas le lieutenant qui vient tout juste de passer entre les mailles d’une sanction disciplinaire pour être sortis en pleine nuit de la caserne sans permission ?. Maintenant j’ai le doute…il fallait venir les mains vides, ou bien ?
*Il vient de finir de parcourir mon dossier. Il est maintenant armé, prêt sans doute à me mitrailler de questions sur mes réponses louches aux tests psychologiques... Pour un simple entretien de motivation je trouve qu'il essaie de me mettre sacrément la pression.*
Je remarque enfin tout les cadres aux murs de la pièce. Sur chacune des photographies le Colonel se tient aux côtés de ce qui ressemblent aux recrus des années précédentes. Proche des jeunes marins que sa base forme...? On le dirait bien.
Dernière édition par Sophie-Laure Takahashi le Mer 12 Nov 2014 - 11:28, édité 1 fois