elle fait naufrage
AFTER ALL I DRIFTED ASHORE THROUGH THE STEAMS OF OCEANS
whispers wasted in the sand
Amber Felicia Horström • la Balafrée • ♀ Humaine • Maître d'armes, mais s'occupe principalement de chasser les pirates • Chasseur de primes • A pour unique but de retrouver son frère • métier & groupe oblige, plusieurs lames en terme d'équipement : petits poignards, épée longue dans le dos • codes : + • mon parrain c'est Shama Law • nouvelle recrue • avatar : Fuyumine Naoto - DOGS (modifié)
MAIS AU FOND CROIS MOI ; SI J'DOIS METTRE DES GANTS J'T'ARRACHE
la jugulaire avec mes dents
La lueur de l’aube s’étendait au simulacre de sa peau blanche, lui donnant un éclat de jeunesse et de fraicheur. Elle s’étalait sur son enveloppe un peu trop pâle, au seuil de l’état maladif ; un peu transparente, au point qu’on puisse entrevoir de fine veines bleues là où la couche était plus fines. Elle n’avait jamais profité des bienfaits du soleil, non, elle gardait cette couleur qui semblait éternelle, bien que parfois tâchée de terre ou de sang.
La jeune femme portait comme un masque de cire, elle était parvenue à un stade où ses émotions demeuraient cachées, silencieuses ; s’en était presque devenu effrayant, elle semblait s’être détachée de tout sentiment, telle une statue de givre. Elle n’aimait ni la loi, ni le pouvoir. Elle jugeait être un pion sur l’échiquier géant du gouvernement. Et c’était vrai.
Elle aurait pu être jolie, avec ses yeux ocre et foncés, qui trahissaient cependant quelques-unes de ses stratégies pour rester impassible ; et dans leur teinte acajou une haine bouillonnante attendait de faire éruption, terrifiante et sanguinaire. Elle disposait de sourcils caractériels qui embellissaient son visage fin aux traits un peu durs comme taillés au couteau. Simplement il y avait cette marque monstrueuse qui dévorait sa joue gauche, une peau qui ressemblait à un patchwork à cet endroit-ci ; une cicatrice bien laide qui ne donnait pas même vocation d’être une putain pour Amber. Même sa bouche en cœur un peu fine et son petit nez ne peuvent guère sauver la face. Lorsqu’on entrevoit le mauvais profil de la demoiselle, le dégoût empli notre bouche et l’horreur se lit dans nos yeux. Et Amber le sait, Amber n’est donc bonne qu’à tuer les pirates dont la tête est mise à prix.
Elle faisait près d’un mètre soixante-dix et environ cinquante-huit kilos, et elle possédait de longues jambes fines et élancées, dont leurs muscles secs se tendaient sous sa peau à chacun de ses pas. Aussi La jeune femme possédait de simples courbes, disposant de hanches plutôt étroites, et une poitrine aux allures rondes mais peu avantageuses vis-à-vis des hommes. Ses longs doigts, eux, étaient souvent crispés sur un poignard joliment gravé, et c’est à leur extrémité qu’une fine couche de corne s’était formée, témoignant de ses journées passées dehors et de leur dextérité invraisemblable.
Amber était l’une de ces personnes fières et déstabilisantes, on sentait en cette femme une maturité précoce poussée par des actes qu’elle n’aurait jamais dû accomplir si tôt.
J'VOUDRAI BRILLER COMME UNE ETOILE MAIS J'AI PEUR QU'ON ME
perde de vue si jamais le ciel se voile
Amber, cet être soudé par l’énigme et la maîtrise de soi, enrouée de nombreux défauts qu’elle ne cache pas. Personne ne peut dire qu’il la connait, personne ne peut prétendre à la jauger. Elle est Amber, après tout. La Balafrée. Celle où on se détourne, par pitié pour sa cicatrice. Celle que personne n’ose regarder en face, afin de ne laisser transparaître le dégoût pour la laideur de son visage.
La jeune femme n’a jamais été très bavarde, plutôt à l’écoute, jugeant que beaucoup utilisaient la parole avec trop d’ardeur, abusant de ce don de la nature ; si bien que bon nombre d’hommes en apportèrent la conclusion qu’elle était muette. Aryann n’avait jamais porté un tel handicap, elle préférait cependant se taire, recueillant avec ardeur toutes les informations s’échappant de la bouche des commerçants, des serveurs ou même des vieillards en perdition, attablés devant une bière, pleurant sur leur fin proche.
Mais lorsqu’Amber parlait, son ton était souvent dur et froid. Elle manquait d’humour, sans jamais faire le quelconque effort sur ce qu’on lui disait. Elle avait tendance à prendre tout au pied de la lettre, à moins qu’elle arrive à distinguer une once d’ironie dans les propos de ses interlocuteurs, elle-même utilisant souvent ce moteur pour s’exprimer. Elle tentait cependant d’être plus agréable, mais cela ne portait pas toujours ses fruits ; tous ses actes étaient réfléchis, comme ses proies longuement étudiées avant d’apporter le coup fatal à ces pirates de renom.
Amber n’a jamais été très sociable, du fait probablement qu’elle ne prenait que très peu la parole, et était plus ou moins apte à faire des négociations : en effet, la jeune femme pouvait s’avérer tenace et ses décisions étaient pour la plupart sans préalable. Dure en affaires, oui. Déloyale, non. Vous pourrez être sûrs que lorsqu’elle donnait sa parole, la femme ne l’aurait en aucun cas trahie. Digne de confiance – bien qu’on se mette la plupart du temps à se méfier d’elle, elle savait respecter ses dires. Mais si par malheur, vous osiez trahir sa confiance – encore faudrait-il qu’elle vous l’accorde –, soyez-en certains : elle vous le fera payer tôt ou tard : la rancune sommeille depuis longtemps déjà chez elle.
Elle est la maîtresse à danser, celle qui vous enseigne l’utilisation de la lame. On peut voir qu’elle apprécie la présence de ses élèves, esquissant de rares sourires derrière ce voile de sévérité. Elle est assidue dans son travail, et ça se sent. Madame devient plus protectrice, oubliant peut être ses principes. Elle a bon nombre de défauts, mais on peut bien lui attribuer cette qualité qui se mue en faiblesse.
Si on la respecte pour bon nombre de facettes, si ce n’est quelques fois par peur – la jeune femme n’étant pas le symbole de la sympathie –, elle était aussi quelqu’un de plutôt susceptible, pour ne pas dire parfois colérique, qui ne supportait pas les moqueries incessantes, et avait la main un peu facile. Mais cependant, elle restait quelqu’un de très tolérant, qui, après un long entraînement, était devenu particulièrement patient et à l’écoute. Elle tâchera de monter le mur de l’ignorance jusqu’à ce que vous ayez dépassé les bornes : et ce n’est pas par un avertissement qu’elle conclura le problème.
Amber était très douée pour rester indifférente, préférant ne pas s’occuper de ce qu’il ne la regardait pas. Bien sûr, elle ne regardera pas quelqu’un se faire torturer sous ses yeux, mais était-elle réellement un modèle de justice et de protection ? Probablement pas, étant la première à s’avancer pour tuer contre de l’argent. Oter la vie d’une personne ne lui est pas si indifférent, ne vous y tromper pas ; il est vrai qu’elle a développé une certaine facilité dans ce domaine, ayant très rarement pitié ; cependant cet acte n’est en aucun cas anodin, et elle tente de limiter le plus possible les conséquences.
La faille du système était connue par peu de personnes. Car oui, Amber possède un réel point faible. Bien plus que tous les autres. S’y attaquer la blessera aussi profondément qu’un poignard en plein cœur. Son unique but, le centre de tous ses rêves, le sujet de toutes ses pensées. Elle lui avait juré. Elle lui avait promis. Elle se devait de tenir sa parole. Et c’est ce pourquoi elle se levait chaque matin. En parcourant les terres de Grande Line, elle avance un peu plus vers son objectif. Son frère, son unique frère. Celui qu’elle chérissait de tout son cœur, celui qu’on lui a arraché.
J'DIRAIS RIEN, J'ME TAIS, J'TROMPE LE MONDE AVEC MA GUEULE ET
j'disparais dans un souffle
Amber était issue d’une famille plus que modeste, au seuil de la pauvreté. Elle avait poussé ses premiers cris dans une maison en bordure de la Fourmillère, à Myriapolis. Encore à cette époque, elle avait les joues roses et le regard pétillant. Son père était un pirate. Enfin, seulement l’ombre d’un pirate ; il était ivrogne, persuadé de servir un équipage légendaire mais en réalité, il était le second d’un capitaine improvisé, prétendant rapporter des trésors peut être trop bien cachés pour élever la famille à un meilleur rang social. Par amour, ou bien par désespoir, sa mère, tisseuse et fabricante de bougies le croyait, et attendait toujours les berrys promis. La famille vivait donc dans la misère pendant ce temps-là.
Mais vint le temps où l’argent manquait terriblement, et ce, lorsque la petite apprenait à marcher. Le bougre n’avait que faire d’une vie familiale, tout ce qui l’intéressait se rapportait aux océans ; au point qu’il ne reconnut même pas sa fille à la plupart de ses retours. L’unique et faible revenu était celui de sa mère, qui fabricait des bougies à la cire d’abeille. Elle les vendait sur le marché, en plus du fromage de chèvre qu’elle confectionnait avec des feuilles de basilic et du lait de la ferme voisine ainsi que des toiles qu’elle tissait jour et nuit. Un jour le mari revint chez lui, et dépité en voyant la maigreur des repas, il essaya tant bien que mal de convaincre sa femme de vendre sa fille à un marchand d’esclaves ou bien à une femme ne pouvant avoir d’enfant. Mais la mère d’Amber était aimante, et elle s’y refusa.
Heureusement le hasard fit bien les choses, et alors qu’Amber s’exerçait sur ses pieds, elle se cogna contre le chaudron brûlant de sa mère qui n’était pas présente. L’enfant se brûla la moitié de la joue gauche, enlaidissant son visage. Cette marque fut celle qui sauva Amber, celle qui repousserait chaque acheteur. Elle ne pourrait donc être esclave. Cela provoqua la rage du père, il rua sa femme de coups sous prétexte que c’était sa faute. Et il repartit, mais cette fois, il ne revint jamais. Amber se fit élevée par sa mère, et ce durant dix longues années. Puis cette dernière tomba malade, et la fièvre fini par l'emporter, au grand désespoir d'Amber, qui ne pouvait lui fournir un fournir un remède, bien trop coûteux pour cette famille modeste.
Amber se retrouva donc seule. Peut-être bien orpheline, elle ne savait pas où se trouvait son père. Sur sa route, elle se mit à voler, furtivement, pour survivre. Discrète, personne ne la soupçonnait ; elle parvenait à ce glisser dans tous les recoins pour chiper de quoi se nourrir. Un jour, alors qu’elle cachait une miche de pain dans sa manche, un homme lui empoigna l’épaule. Il l’avait vue, et la dénoncerait probablement. Mais il n’en fit rien, il conseilla à la petite d’être plus précautionneuse. Amber éprouva une sorte d’admiration pour lui, elle ne pouvait détacher son regard de sa haute stature. Il était impressionnant et maître à danser. C’était comme un instinct de survie de le suivre, et l’homme la refusa. C’est avec insistance qu’elle parvint à le convaincre de la garder ; il la traita comme un soldat et comme sa propre fille, il lui enseigna l’art des armes et de la manipulation des lames. Stärk avait également un fils du même âge, dont la mère était elle aussi décédée. Aïdent et Amber s'entendirent très facilement, ils se soutenaient constamment et dès qu'il advenait quelque chose, ils se protégeaient mutuellement. Quoiqu'il se passe, on les trouvait toujours fourrés ensemble : si l'un venait à faire une bêtise, l'autre se trouvait forcément dans les parages.
Simplement, lui et son père ne s’entendaient pas, et il quitta la demeure bien tôt, alors qu’il avait quinze ans, suite à une violente dispute. Amber lui avait, enfant, promis de toujours le retrouver quoiqu’il advienne, de le protéger et de lui venir en aide. Ne savant guère où il était passé, la jeune fille avait beaucoup pleuré cette perte, ne savant pas si elle le reverrait un jour. Elle était devenue une sorte de spectre sans vie, mais le temps passa et elle le laissa guérir la plaie formée.
L’année de ses dix-sept ans, Stärk, son maître, se fit tuer lors d’une attaque de piraterie. Ils voguaient sur un bateau de marchand, et il n’avait pas survécu. C’est à partir de ce moment-là que la jeune femme sût qu’elle haïrait les pirates toute sa vie, et elle décida de servir le gouvernement en tant que Chasseur de Primes. Elle excellait dans ce domaine, parvenait à arrondir ses fins de mois avec la capture des pirates. Et elle cherchait, cherchait son frère disparu, Aïden, qui avait probablement changé de nom et effacé la plupart de son histoire. Il devait avoir refait sa vie, mais elle ne démordait pas. Elle avait juré de le retrouver. C’est ce qu’elle fera. C’est ce qu’elle fait.
POURQUOI TOUT LE MONDE SE DETOURNE DE MON REGARD,
j'ai rien fait, j'mords pas j'promet
Elle fixait le rose qui s’étendait là-bas, enveloppant une subtile couche d’or sur l’horizon, et qui se tapissait derrière les montagnes environnantes. Le feu s’élevait de lui-même à son point le plus culminant ; les étoiles, elles, lâchèrent un dernier éclat avant de disparaitre dans leur intégralité. Mais Amber savait qu’elles reviendront lorsque la nuit s’abattra sur Grande Line à son tour, éteignant la lumière du ciel. Au loin se dessinait les premiers édifices d’Astérion, là-où elle se rendait. La jeune femme marchait d’un pas actif, d’un rythme presque militaire sur la route qui menait à l’entrée de la ville. Elle dépassa les champs où les paysans travaillaient, par cette douce matinée elle sentait déjà l’odeur du blé coupé lui emplir les narines et les fleurs des champs lui piquer le nez. Cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas senti ce type d’odeur, ayant passé la plupart de son temps enfermée dans une maison bourgeoise pour donner cours à un élève aussi impétueux qu’incapable. Elle ne supportait plus l’orgueil de l’enfant, et cette foire aux armes lui semblait être le meilleur prétexte pour claquer la porte.
En effet, ici se déroulait une célèbre vente d’arme ouverte à toutes les populations. Amber espérait bien y trouver une perle rare, ou bien un bon butin. Il était évident que bon nombre de criminels s’y rendraient, et elle savait pertinemment qu’aujourd’hui elle pourrait décrocher le gros lot. Et les armes se trouvant là-bas étaient le plus souvent d’une beauté et d’une qualité presque troublante. Elle était à peine rentrée qu’elle entendait les commerçants causer sur les différentes gentes qui s’inviteraient dans leur ville ; les mères s’efforçaient de garder leurs gosses chez elles pour leur éviter une mauvaises rencontre et les hommes ayant pris congé ce jour-là commençaient déjà à regarder les produits en connaisseurs contrefaits.
Les rues n’étaient pas encore bondées ; la plupart des autres personnes arriveraient un peu plus tard tantôt, au point qu’il serait presque difficile de respirer au milieu de cette cacophonie. Quoi de mieux pour un voleur qu’une foule pour paraitre inaperçu ? Mais elle était loin d’être la seule chasseuse de prime dans les environs. Elle avait déjà repéré quelques vieilles connaissances, attablées devant une bière, à l’affut. Sa mâchoire se contracta ; Amber détestait se faire voler une proie.
•••
La jeune femme terminait son repas dans une vieille auberge tout en surveillant l’allée devant l’enseigne. Elle avait entendu dire que ‘Le Corbeau’ n’inviterait à la fête dans l’après-midi, et il était hors de question de manquer l’occasion. Un peu plus tard, justement, elle s’attardait devant un poignard au manche orné de verre sculpté. Une belle pièce à la lame équilibrée. Rapidement, sur sa gauche, elle le vit passer furtivement, un chapeau vissé sur le crâne. Rapidement, elle reposa l’arme sur le bord de la table, et se mit à le suivre en filature. Mais ce dernier dut la remarquer, et il accéléra le pas. Elle jura contre elle-même, puis décida de contourner le problème en passant par les toits. Ni une, ni deux, elle sauta sur une charrette déposée là par hasard, s’appuya sur un rebord de fenêtre et se hissa de ses bras sur le toit, s’aidant des gouttières. Malheureusement, elle avait perdu sa trace. Amber crispa les poings mais ne démordit pas : elle s’empressa de sauter de toit en toit afin de le repérer au plus vite. Elle progressait avec des enjambées rapides et légères, jusqu’au moment où, ayant mal évalué la distance, son pied, manqua une bordure. Elle se rattrapa avec ses bras, les jambes pendouillant dans le vide et le genou en sang. Elle était sur une maison dotée de plusieurs étages et cette position était plus qu’inconfortable : si quelqu’un avait le malheur de regarder en l’air et de lever le bout de son nez, elle serait repérée et très probablement accusée d’une tentative de vol – ce qui était, au fond plutôt vrai car elle avait choppé un nouveau couteau qu’elle avait glissé dans sa botte ; elle jugeait cependant cet acte justifié, le prix de cet objet étant exorbitant.
Mais c’est à ce moment qu’elle vit Le Corbeau se faufiler dans cette même rue activement. Un soupir de soulagement s’échappa d’entre ses lèvres : un peu plus et elle allait trop loin. Elle se balança de manière à prendre de l’élan pour remonter difficilement sur le toit pentu. Elle se déplaça de manière à dépasser l’homme ralentit par la densité de la population désormais présente à cette heure-ci. Fort heureusement, il s’engagea dans une ruelle bien moins fréquentée, et elle profita de ce moment pour descendre devant lui. Un sourire mesquin se dessina sur ses lèvres à la vue de la jeune fille, déjà prête à en découdre. Les deux se défièrent du regard, mais Amber était confiante…….. si une balle ne venait pas de se ficher dans sa propre épaule. Elle pivota rapidement sur ses talons, pestant contre sa personne : évidemment qu’il n’était pas venu seul ! Par rage, elle s’élança sur l’homme, déstabilisé en voyant la jeune fille riposter : l’idiot avait visé son épaule gauche au lieu de la tuer en lui fracassant le crâne d’un coup de revolver, ou même son bras droit, qui tenait l’arme. Elle se mouvait avec vivacité, laissant à peine à son adversaire le temps de se défendre. Amber n’était pas forte, mais rapide. Sa blessure la ralentissait cependant, la douleur aigue lui avait engourdi tout le bras. Elle s’essoufflait et savait que si elle n’apportait pas le coup fatal rapidement, le cadavre de cette ruelle serait le sien. Mais elle devait attendre que son ennemi fasse une erreur lui ouvrant une brèche sur sa jugulaire.
Et c’est ce qu’il fit. En ayant assez de se faire dominer par une femme il décida de tenter de lui asséner un coup sur la nuque, qu’elle esquiva aisément mais se fit empoigner l’épaule en sang. Elle hurla, tombant à genoux, mais se releva rapidement, se jetant sur lui en lui mordant le cou à l’endroit où la peau était la plus fine. L’homme fut pris de convulsion avant de s’effondrer sur le sol de pavé ; elle fit de même, pressant un bras sur son épaule blessée et passant sa langue sur ses dents rouges de sang. Elle rampa vers son adversaire qui se vidait de son sang, et prit le temps de l’achever, mettant fin à ses douleurs.
Haletant, elle se releva, remarquant la disparition du Corbeau. Enfin, presque, puisqu’elle entrevit son ombre blanche au milieu de la foule qui s’éloignait déjà d’un sourire. Elle avait échoué, et il ne lui restait plus qu’à se rendre chez un médecin pour panser sa plaie, ce qui allait lui coûter un bras – sans mauvais jeu de mots.
behind the screen
Hello le monde, ici Amber aka Havane qui vient vous rejoindre sur OPR. Je suis une jeune fille âgée de quinze années qui rp depuis quoi, deux ans ? Sinon niveau goût, je voue un culte au rock & le dessin c'est toute ma vie ; et puis je hais les brocolis. Mon personnage favoris de One Piece est bien évidemment Luffy bien que je n'ai pas lu tout le manga (me frappez pas) ; je suis quelqu'un de charmant (enfin je crois), qui est assez énergique donc n'hésitez pas à me dire si je vous agace, c'est très probable qu'un jour je vous saoule, so dites le moi. Sinon j'ai une fâcheuse tendance à mettre de l'anglais partout, m'en voulez pas, surtout que j'ai pas mal de tics (: J'essaierai de faire une réponse rp par semaine si je peux, les cours et tout ça, c'est galère sachant que j'ai trois autres comptes à m'occuper. J'ai longtemps tourné autour de ce forum, surtout que Nacro (Tajic), Zian (Shama Law) et Sardine (doit être dans les morts à l'heure qu'il est) m'en ont beaucoup parlé. Inutile de dire que je me mordais les doigts tellement j'avais envie de venir - mais les cours obligent, je n'ai pas pu me surcharger de comptes rp. Maintenant je suis toute à vous sans mauvais jeu de mot, amour & chantilly ♥
(c) MEI SUR APPLE SPRING
Dernière édition par Amber F. Hörstrom le Sam 8 Nov 2014 - 15:01, édité 12 fois