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Je noierai mon chagrin dans du jus d'orange!

Un coup d'oeil à droite, un coup d'oeil à gauche, pas grand chose d'autre que la mer et son doux roulis. Les vague viennent s'échouée doucement contre la coque du transporteur dans un son si familier qu'il en devient insupportable. La brise qui soulèvent mes cheveux fins et qui taquinent ma nuque. Les poils qui se dressent et le coeur qui se serre. J'inspire une grande bouffée d'air qui me paraît putride et la vie me semble bien fade. Pourquoi voyager? Je ne suis rien, je ne suis plus personne. Il n'y a personne là-bas qui m'attend, il n'y a personne qui sourira en me voyant enfin arriver, personne qui froncera les sourcils en voyant les plaies sur mes coudes. Plus personne pour panser mes plaies. Ce n'est bien sûr pas comme si j'avais besoin de quelqu'un pour prendre soins de moi. Mais je l'avoue, j'ai besoin de gens qui auraient pleuré ma mort. Je tape du talon de mes bottines de cuir sur le planché du pont du bateau. Je suis seule. Je n'ai pas vu le temps se gâté, une tempête? Non, pas avant que nous n'arrivions, mais ça, seuls les gens qui ont passé du temps en mer peuvent le voire. Les autres passagers ne sont pas des habitués apparemment.

J'attrape ma petite valise rigide et noir, je m'assoie dans un geste gracieux et un soupir fatigué. Je vieillis. Oui, j'ai trente deux ans, bien que ça ne se voit pas. J'ouvre la valise, quelques robes des bas des affaires utiles, mes Berrys et enfin, mes aiguilles, mes plantes, mes poisons. Je tire bien sur mes gants de cuir noir et commence à enduire des aiguilles de poison, je les cache un peu partout sur moi. Ma robe, d'un bleu nuit est d'une élégance qui, étonne la plupart quand ils apprennent que je suis une pirate. Enfin, une ancienne pirate. Je prépare quelques tisanes et d'autre plantes médicinales, je ne suis pas bonne qu'au meurtre je soigne autant que je tue. Je ferme les yeux un instant, je ferme ma mallette, me relève, lisse ma robe et regarde à l'horizon. J'apperçois déjà la terre ferme. Dommage. Ce voyage a été bien court.

L'amarrage se fait sans problème j'attends que les passagers descendent tous, je descends à leur suite. Le talon de mes bottes claquent sur le paver. Je ne sais que faire je regarde un instant les gens s'éparpiller, c'est jour de marché semblerait-il. Les marchands lancent des regards aussi inquiets que mauvais au ciel nuageux. Je décide donc d'aller trouver un endroit sec ou dormir. Et boire, oui, je vais boire c'est bien ça. Je me ballade un bon moment, en fait, jusqu'à ce que le jour commence à tomber.
J'ouvre la porte d'une taverne. Les odeurs m'assaillent, putride et nauséabonde. Tout ce dont j'ai besoin quoi. J'observe un peu le tas d'hormones qui flottent comme un nuage de mauvais augure au dessus de la pièce et me dirige vers le comptoir pour commander.

"Excusez-moi, une chope de bière. S'il vous plaît"

Vous avez vu?! J'ai dit s'il vous plaît et j'ai été gentille?! Vous êtes témoin?! Et bien cet homme, gras et mal rasé (et je ne vous parle même pas de son hygiène) me ria au nez de façon insolente et inadmissible.

-Mais bien sûr! Aller rentre chez toi gamine!

"J'ai de l'argent, j'ai l'âge! Servez-moi à boire!"

Peu convainquant peut être...

-L'âge? Tu as quoi, quinze ans à tout cassé? aller rentré chez toi!

Je me lève. Trop c'est trop, une lame glisse dans ma main et je la plante violemment entre les doigt des l'homme qui s'oppose à moi.

"Je suis très loins d'avoir quinze ans, et j'ai les nerfs, alors servez moi à boire ou ce n'est pas dans la table que ce couteau finira."
    Slich, splach, sploch. Les nuages bien gros et de couleur foncés s'approchent. On entend des coups de tonnerre au loin et la tempête se dirige droit sur l'ile. Se promener dans la boue en chaise roulante ne semble pas tellement une bonne idée. Alors l'ange et son ami cherchent un lieu où se poser. Encore au début de ses aventures, l'handicapé a besoin d'expérience et c'est pour cela qu'il voyage souvent. Comme tout aventurier il passe par la case auberge pour se restaurer. Dans un coin tranquille, ils s'installent et prennent le repas du jour et de l'eau.

    -Sale temps.

    -Pourquoi insulter le temps? Après tout, sans pluie, il n'y aurait pas d'agriculture. Je pense que tous les types de temps on une raison d'être. Enfin, c'est sur que se trouver dans une tempête …

    -Ivan, regarde celle là. Charmante la serveuse hein?


    L'ange ne jette même pas un œil et bois un coup. Son compagnon qui possède des cheveux blonds et des dents pointues est intrigué et il a de quoi.

    -Tin Ivan, t'a quoi avec les femmes? J'ai l'impression que t'en à rien à faire. Tu fais flipper mon gars.

    -J'ai pas vraiment le temps pour ce genre de chose.

    -Arrête tes conneries. De toute façon l'homme est fait pour être en couple. Sans sa moitié, il n'atteindra jamais le top.

    -Hum… Depuis quand t'es un expert en ça.


    -Hé hé hé. Dans une autre vie on m'appelait la cartouche. Elle tomber toute sous mon charme en quelques instants. Bang. Ha ha ha

    Cela est d'autant plus drôle parce que c'est un mensonge de la par de Yatsu et grâce à son fruit du démon, Ivan le sait. Puis, Yatsu sait que son interlocuteur sait. Les dialogues plus inutiles les uns que les autres s'enchainent. Les hommes se marrent jusqu'au moment où un coup de tension entre dans la salle. Une adolescente qui est vêtue comme une femme plante une lame tout proche du barman.

    -Tu penses que ça va chauffer?

    -Oh tu sais. La vraie question c'est plutôt, est-ce qu'un jour les tavernes n'auront pas d'histoire?

    -Arrête tes conneries. Y'a des gars qui squattent les tavernes en espérant voir des gens se cogner.

    -Pas faux.


    Les hommes sont plutôt calmes. Ils en ont vu des bagarres dans les tavernes. Une question d'habitude. Sauf que là c'est quand même une petite qui fait du grabuge. Au même moment trois soldats de la marine entrent et s'installent au comptoir.

    -Je parie 500B que la petite va se défiler et sortir sans faire d'histoire.

    -Moué. Quoi que. Elle semble nerveuse. Ça va pas se passer si facilement. Je tiens le pari. Rapproches toi d'eux au cas où. Faudrait pas que ça se termine mal. Elle est encore si jeune.


    L'ami de l'ange se lève et marche vers le comptoir à son tour. Il s'installe à gauche de la fille tandis que la marine est à droite de la demoiselle. Yatsu est prêt à intervenir pour sauver les niches de la petite au cas où. Pendant ce temps, l'handicapé continue de manger et découpe un morceau de saucisson pour le tremper dans la sauce avance de le déguster.
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    Ils se croient discrets eux? Ce marin là, qu'est-ce qu'il veut? Me protéger peut être? Mais qu'il aille en enfer. Je ne fais plus attention à eux et plante un regard de glace dans celui du barman.

    -Fait gaffe ma petite c'est dangereux ces choses là!

    Il ricanne d'un air de mépris. J'ai horreur de ça. Il attrape le fin couteau et le pose à plat sur la table. Je fais glisser une autre lame dans mon autre main et cette fois la plante bien fort dans sa grosse main calleuse et crasseuse.

    "Oh, pardon, oui, il semblerait que ce soit dangereux en effet!"

    Il pousse un râle et me lance un regard meurtrier.

    -Sale gamine! Et vous, vous faites rien?!

    Il interpelle les marins. Aha, manquait plus qu'eux. Je regarde la plaie de l'homme et sort une aiguille assez recouverte de poison pour le tuer et je tourne la tête vers les marins.

    "Si vous bougez, ne serait-ce que le petit doigt, je le tue. Parce que la gamine de trente deux ans, n'aiment pas être traité ainsi."

    Ils n'allaient pas me croire, et alors? Après tout j'ai l'habitude, ils pleureront plus tard en voyant l'homme raide mort sur le sol une aiguille empoisonnée dans le bras, ce n'est certainement pas moi qui aurait un problème avec ça. Je tirai un mouchoir immaculé de ma poche retirai le couteau de la main de l'homme, en prenant bien soin de tourné douloureusement la lame dans le plaie et essuyais mon couteau, tout ça, en gardant l'aiguille empoisonnée à portée de main.
      Pour tourner mal, sa tourne mal. Même très mal. Yatsu voit la scène en première loge. Il lui manque que la petite coupe de champagne sauf que le barman ne semble pas trop en état. Il pense tout d'abord à ses 500B qui vont devoir quitter sa poche pour rejoindre son compagnon.  Le problème c'est que les choses ce sont dérouler trop vite. Les trois soldats de la marine sorte le grand jeu pour arrêter la fille tandis que Yatsu s'écarte et regagne sa table.

      -Eh ben. J'pense pas qu'on doit vraiment agir pour ce genre d'individu.

      L'ange sur sa chaise roulante est recouvert d'un tissu comme d'habitude. De l'extérieur on ne voit que le bas de son visage. Le nez ainsi que la bouche. De la sauce un peu partout autour de la bouche et sa langue vient lécher tout ça pour faire un peu plus propre.

      -C'est embêtant. Mais ça reste une enfant. Mais tu as raison, nous n'avons rien à faire. La marine est là est doit faire son job.

      Le brouhaha quotidien de la taverse se dissipe et tout le monde a les yeux rivés sur les acteurs principaux qui sont la fille, les soldats ainsi que le barman.  Comme s'il n'y avait pas assez d'acteurs, un individu plutôt ténébreux et d'une carrure imposante entre. Une taille d'environ deux mètres trente, des bras gros comme les bodybuilders. Une bonne petite calvitie et le reste de ses cheveux qui contourne le crâne son mi-long et descendent jusqu'aux épaules.  En même temps qu'il franchit la porte un éclaire frappe non loin. Un grondement de tonnerre qui fait sursauter tout le monde. L'individu est trempé et avance droit vers le comptoir. Une dizaine d'hommes plutôt sinistres le suivent. Une voix qui fait trembler les locaux à chaque mot émane de la bouche du leader.

      - Amène-moi un tonneau de rhum.

      Ses pupilles ressemblent à des fentes et sont terrifiantes. Il glace le barman qui souffre de douleurs et se tait. Même les marines se font tout petits à côté du monstre. En réalité, les soldats de la marine prennent la fuient.

      -Petite t'es sur mon chemin.

      Blanche est face à une véritable montagne de muscle. Cette fois ça ne va pas être aussi simple que de menacer des petits matelots première classe et un pauvre barman.

      -Ivan… Non non. C'est quoi ce sourire. Tu veux pas rester à ta place pour une fois.

      L'handicapé se met à rouler en direction du comptoir jusqu'à arriver au milieu des projecteurs à son tour.

      - Excusez-moi monsieur, vous êtes sur le passage. Puis, il y a de nombreuses places, pourquoi dérangez-vous la demoiselle? Juste à côté vous avez …

      Pas le temps de finir sa phrase que du revers l'homme le balai et l'envoi dans le décor. Ivan voltige et renverse deux tables et plusieurs individus sur sa route. Toujours couvert par son tissu, il finit au sol. Son compagnon vient le voir précipitamment.

      -Eh mec ça va? Je t'ai dit reste à ta place. Les marines vont revenir avec des renforts c'est sur.

      -Tsa tsa tsa. J'crois qu'il m'a brisé une côte ou deux.

      -J'te croyais intelligent et là tu joues à l'abruti pt'ain. Qu'est-ce que j'vais faire de toi?

      -T'en fais pas. C'était juste pour tester.


      -Ouais c'est ça. Et lui a testé ton aérodynamisme tu m'diras.
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      Les marins entrent en jeu, c'est pas étonnant, je viens de transpercer un gars, non c'est pas glaucque réagissez pas comme ça! Je reste calme. En apparence du moins, je bouillone, je suis pr^te.
      Un coup de vent, la porte claque et le sol de la taverne tremble. Je tourne les yeux, ainsi que tous les gens présents dans cette taverne alors qu'un... WAOW mon dieu, ce gars doit faire un mètre de plus que moi et peser quinze fois mon poids... En muscle! Ah non pardon, le cerveau est un muscle, disons qu'il pèse quinze fois mon poids en testostérone.
      Il est trempé et mon dieu, il empeste. Depuis quand il s'est pas lavé celui-là? Au moins quelques mois. Je retiens un haut le coeur je suis à peu près à la hauteur du nombril et... C'est de la moisissure que je vois là?

      - Amène-moi un tonneau de rhum.

      Un tonneau? Rien que ça? Il va finir saoûl comme un pot celui-là. Quel abrutis.

      -Petite t'es sur mon chemin.

      "Il semblerait, en effet, celà..."

      Je n'ai pas le temps de finir ma phrase qu'un homme en fauteuil s'avance, je ne sais de quel mal il souffre mais une chose est sûre, il maîtrise bien l'engin.

      - Excusez-moi monsieur, vous êtes sur le passage. Puis, il y a de nombreuses places, pourquoi dérangez-vous la demoiselle? Juste à côté vous avez …

      Quel homme galant. Dommage qu'il est finit dans le décor. Quel genre d'homme pourrait... Comment puis-je encore parler d'homme? L'individu qui était en fasse de moi n'était rien d'autre qu'un annimal! J'entends l'homme souffrant parler de côté brisées, je m'en chargerai, plus tard. Je me demandai immédiatement quelle quantité de poisons suffirait à le tuer. Avais-je préparer assez de poisons? Oui. J'avais sous ma robe un petit peau contenant un liquide qui, à petite dose est mortel, alors tout le flacon... Je pris un air faussement paniquée.

      "Je suis navrée monsieur, je vous en pris, prenez ma place!"

      Le tavernier le servit avec grande peine et je me proposais tout naturellement de l'aider. Promettant entre autre, réparation pour sa main. Je vidai le flacon dans la choque de l'homme, sentant ma tête tourné juste aux vapeurs du produit, j’espérai de tout cœur qu'il ne s'en rendrait pas compte car sinon, j'étais morte. Le prduit étant invisible et inhodor il prit un grande gorgée et j'eus un sourire malgrés moi lorsqu'il dit qu'il trouvait le rhum à son goût. J'avais les marins sur le dos, ça c'était pas nouveau, mais ils attendraient sans doute de me choepr dehors, du moins je l'espérais, je m'approchais doucement de l'homme en fauteuil, qui avait été péniblement remis dans son fauteuil.

      "Excusez-moi, je suis médecin, puis-je vous examiner?"
        Ivan rabaisse son tissu histoire que la fille ne voit pas son visage à moitié bruler et c'est avec sa douce voix d'ange qu'il répond.

        -Vous savez. D'après le spectacle que vous nous avez offert, je préfère garder mes côtes brisées plutôt que me faire examiner par votre personne. Je n'ai pas tellement envie de me retrouver avec une dague dans la gorge si mes dires ne vous plaisent pas.

        Les deux hommes sont sur leur garde. Ivan a même une main dans l'une des poches de son costume, prêt à sortir un flingue en cas de problème. Cela reste discret grâce au tissu qui le recouvre.

        -Une question me turlupine. Que fait une si jeune personne comme vous, seule et en ces lieux? Si ce n'est pas indiscret bien sur.

        Non, il n'y a aucune peur dans la voix de l'ange. Elle reste douce et agréable. L'handicapé est une personne méfiante et il restera ainsi toute sa vie.
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        Je souris tristement. Il n'avait pas tort, j'avais offert un bien triste spectacle en effet.

        "Je comprends votre réticence, mais je ne vous ferai pas le moindre mal, je suis vraiment, médecin."

        Je ne mentais pas, enfin je suis médecin, entre autre chose. Je remontai mes manches afin de rendre bien visible mes avants-bras et retirai mes gants noirs. Je m'approchais doucement de lui et m'agenouillais en retenant un haut le coeur. Dieu seul savait le nombre de substance qui avait pu passé sur ce sol.

        "Je ne suis pas jeune, enfin certainement moins que vous, et je suis seule pour des raisons qui ne regardent que moi, je vais de villes en villes et je soigne les gens. Entre autre."

        Ca aussi, c'était vrai, mais je n'allais certainement pas lui dire que j'avais perdu mon équipage PIRATE et que j'airais depuis comme une âme en peine. J'approchais mes mains de sa cages thoracique. Je tâtais légèrement, j'étais presque sûre qu'un des os était non seulement brisé mais également sortie de son "axe".

        "Y'aurait-il des chambre dans cet taverne? Il faudrait que je vous allonge et que je remette cet os en place, j crains pour votre poumon. Et ça ne va pas être agréable."
          Qui est cette petite? Que cherche-t-elle? Ivan ne comprend pas. Elle poignarde un homme puis elle souhaite en guérir un autre juste après. En plus, elle ne ment pas lorsqu'elle dit être plus âgés que l'ange. Rien ne se tient. Où est la logique dans tout ça. Finalement l'handicapé laisse la petite qui ne l'est pas vraiment le toucher.

          "Y'aurait-il des chambre dans cet taverne? Il faudrait que je vous allonge et que je remette cet os en place, j crains pour votre poumon. Et ça ne va pas être agréable."

          Ça devient presque gênant pour le blessé. Celle qui souhaite le soigner espère vraiment qu'on lui indiquera une chambre? De plus, au comptoir l'homme de grande taille se met à tousser et semble dans un sale état. Ses larbins l'appellent capitaine et se mettent à menacer le barman pour savoir ce qu'il a mis dans le rhum. L'un dans eux pointe même du doigt Blanche

          -Ne vous inquiétez pas pour moi. Vos agissements sont ils réellement réfléchis? Vous avez réussi à vous mettre à dos la marine, les employés ainsi que ce groupe d'individus. A mon avis, vous avez plus besoin d'aide que moi.

          Le barman collabore immédiatement et la cible des bandits n'est autre que Blanche. Cette fois ça va barder. Ils sortent des sabres et des pistolets.

          -Hey les gars. Vous n'allez tout de même pas vous en prendre à une fille? Et pour informations, la marine ne va pas tarder à débarquer. Vous avez deux options. Vous fuyiez pendant qu'il est encore temps ou vous tentez de faire votre loi ici et vous finissez en prison.

          Leur capitaine jette le tonneau au sol et titube.

          -On va prendre la troisième option. On vous fait la peau et on se tire sans le moindre problème avec quelque otage.

          Suite à ses paroles c'est la pagaille. Tous les civils tentent de fuir et les criminelles se mettent à attaquer n'importe qui. Les tables se renversent, les vitres se cassent et les victimes crient de douleur. Une ambiance si banale sur las camp. Dans cette pagaille l'ange reste calme avec son compagnon.

          -Yatsu, on parie sur la fin de cette journée?

          -Boaf. On sait tout deux comment cela va se finir.

          -Bon ben s'est parti. Couvre mes arrières.


          Le blond avec les dents pointues se place derrière Ivan et l'handicapé sort un pistolet et se met à tirer sur les jambes des ennemis pour les arrêter.
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          Je souris en entendant le colosse toussé. Il serait mort dans les cinq minutes qui suivraient. Les actiosn s'enchaînèrent à une vitesse que j'avais deviner à l'avance. Je le savais, ils allaient être sur moi.

          -Ne vous inquiétez pas pour moi. Vos agissements sont ils réellement réfléchis? Vous avez réussi à vous mettre à dos la marine, les employés ainsi que ce groupe d'individus. A mon avis, vous avez plus besoin d'aide que moi.

          Je me levais et fis mine de lisser ma jupe, je remis mes gants les tirais bien et eu un grand sourire naquit sur mes lèvres.

          "Je n'ai jamais dit que j'étais uniquement médecin. De plus, je ne suis pas sans défenses"

          Ce n'était ni vrai, ni faux, je ne suis pas une montagne de muscle et j'y passerai peut être. Mais quel importance ça a? Sur ces belles paroles je sors mes Hollsters de mes cuissardes. Ces hommes sont charmants, ils se protègent et me protègent par la même occasion. Malheureusement, je crain pour l'homme en fauteuil. Je me place devant lui les deux bras tendu les doigts sur les gachettes.

          "Vous, vous ne bougez pas, je ne voudrais pas que votre poumon se perfore. Au fait, je m'appelle Blanche de la Rive et mon second métier est tueuse à gage."

          Je tire, une balle, directement dans le front. Un des hommes s'effondre mais ils sont déjà sur nous je lâche mes armes sur les genoux de l'handicapé et fait glissé aussi rapidement que possible des aiguilles de poison dans mes mains. Mmmmh. Elle ne sont pas assez toxique pour les tuer juste pour les ralentir. J'en envoie deux ou trois et opte pour une option plus radicale. Tous les tuer. Pourquoi ça finit toujours comme ça? Je récupère mes armes et me mets à tirer aussi dans leurs jambes. Le plus grand, le plus costaud est affalé sur le bar. Je parierai ma bourse qu'il était mort je me retournais, attrapais ma male la jetai sur les genoux du malade, je l'ouvre. Je perds du temps c'est pas bon. Mais les deux hommes les retiennent en tirant j'attrape une fiolle.

          Je lâche un hurlement strident un homme m'a lancé un couteau dans le bras, il n'est pas planté mais la coupure doit faire quelques bon centimètres. Je me mords la lèvre ferme la malette attrape le fauteuil de l'homme et fait une course jusqu'à la sortie. Je pense qu'ils ne s'attendaient pas à ça car ils réagirent à peine. L'autre homme nous suivit, sans doute aussi étonné que nos assaillants. Je jette la fiole qui se brise au sol et ferme vite la porte. Les vapeurs toxique s'échappaient déjà et si nous étions à l’intérieur nous serions morts. Je fis de mon mieux pour m'éloigner un max de la taverne et tombais à genou. La pluie avait cesser mais la terre était mouillée.

          "il faut trouvé un endroit ou je pourrais remettre vos côtes en place"
            Ça part dans tous les sens. Blanche de la Rive se révèle être une tueuse. Pense-t-elle que toutes ces prouesses épateraient l'handicapé? Pense-t-elle que soigner une personne effacerait tout le sang qu'elle vient de faire couler? En tout cas, un trio sort du local à toute vitesse. Sous la forte pluie, ils avancent en quête d'un abri à l'écart de tout ce tumulte. Au loin un régiment de marine s'amène. Blanche qui est aux commandes de la chaise roulante vire de bord et entraine le groupe dans une ruelle sans issue où ils se cachent le temps que les représentants de l'ordre passent. Ils reprennent la route bien que difficilement à cause du déplacement difficile de l'handicapé. Encore une course à toute allure qui se termine en même temps que la pluie.

            Les simples mouvements du buste son douloureux pour Ivan, mais ce n'est pas ce genre de mal qui l'empêche de réfléchir et faire ce qui est juste selon lui.

            -Merci de m'avoir sorti de cet enfer mais… Pourquoi persistez-vous à me soigner? Et que contient cette fiole que vous avez lancée ?

            Il ne faut pas s'attendre à plus de mot doux de la part d'Ivan. Pour la première fois son fruit du démon lui a apporté plus de doute que d'éclaircissement. Alors maintenant il veut connaitre la vérité. Qu'est-ce qui motive cette personne. Que contient la fiole? Une substance meurtrière ou quelque chose pour ralentir voir neutraliser les autres. Il ne sait pas et ça l'agace. Peut être que la personne en face de lui doit être arrêtée. Peut être que la personne en face de lui est incomprise et est d'une bonté sans égal. De simples questions qui peuvent changer la suite des aventures en tout noires ou… tout blanc.

            -Désoler si je me montre méfiant. C'est une habitude.

            L'ange tend la main en guise d'amitié. Mais ce n'est que stratégie. Toute personne qui touche Ivan ne peut mentir. Elle n'est pas forcée de répondre aux questions, mais tout mot qui sort de sa bouche est pure vérité. Alors il va tenter de garder le contact le plus longtemps que possible en agrippant légèrement la main de Blanche. Pas pour la séduire bien évidemment… Ce qui serait une situation bien surprenante.

            Petit info:
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            J'avais réussi à les faire s'esquiver, plutôt fière de moi je regarde avec tristesse ma robe déchirée, je range bien mes Holsters et récupère ma mal toujours sur les genoux de l'handicapé. D'ailleurs, cette côté doit lui faire un mal de chien. Je regarde un peu mieux son visage, que je ne vois pas, du fait de sa capuche et de la noirceur du ciel

            -Merci de m'avoir sorti de cet enfer mais… Pourquoi persistez-vous à me soigner? Et que contient cette fiole que vous avez lancée ?

            Un enfer que j'ai provoquer oui... J'ai le coeur serré, tout ceci était inutil, je le savais mais j'avais besoin que ça bouge, j'avais eu besoin qu'il se passe quelques choses ma ie était bien trop fade ces derniers temps, j'ouvris ma mallette j'en sortis un onguent que j'appliquais généreusement sur ma plaie qui me brûla de plus belle je lâchais un sifflement. Je soignais les gens mais j'étais rarement blessé, quand je dis tueuse à gage; c'est à mes heures perdues et pas pour des raisons conventionnelles... je me levais.

            -Désoler si je me montre méfiant. C'est une habitude.

            Il me tendit la main et par réflexe je la saisie. J'eus comme un frisson.

            "C'est tout à votre honneur d'être méfiant, je me serais méfier moi aussi. Un enfer que j'ai provoquer ma fois... Cessons de parler je n'en dirais pas plus tant que vous ne m'aurez pas laisser remettre ses os en place!"

            J'eus un nouveau frisson en lâchant sa main, cela ne me ressemblait pas d'être si émotive face à des inconnus. Oui, pour moi, c'est émotif. Je regardais l'autre homme, il était grand et long.

            "Il faudrait trouver un endroit ou l'allonger, au sec de préférence que je puisse lui hôter son haut."

            Nous bougeâmes donc, passant dans les ruelles en esquivant les agent de la marine, nous étions un groupe facilement reconnaissable. Je décidais que la ville n'était pas une bonne idée alors je nous éloignais et nous fis passé dans la foret, ce qui en fait, fut une vraie galère avec le fauteuil, je priai pour que mon handicapé n'aie pas trop mal. Il y avait une grotte. ALLÉLUIA. Elle était plutôt grande, nous fîme rentrer le fauteuil plus facillement que nous l'avions fait traverser la foret j'étalais des linges sur le sol.

            "Il nous faut un feux."
              Ivan se laisse embarquer sans omettre la moindre résistance. Après tout, il est assez pauvre à cette époque et avoir des soins gratuits ça fait toujours plaisir. Puis, n'oublions pas qu'il reste intrigué par cette femme pour le moins étrange. Le chemin le fait souffrir et une question lui trotte dans la tête. Pourquoi ne pas avoir coupé court à cette relation? Plus le temps passe et plus la douleur est insoutenable à cause de tous ces mouvements causés par ce chemin loin d'être plat. L'ange regrette de s'être aventuré ici mais c'est trop tard. Il ne peut que tenter de contenir les onomatopées lâchées par sa souffrance.

              Une fois dans la grotte l'handicapé pouvait enfin être soigné. Il est placé sur les linges par son compagnon tout en grimaçant.

              *Qu'est-ce que j'fous ici bordel. Je n'aurais pas dû me mêler de ces affaires. Le mec qui souhaite aider sans rien demander en retour finit toujours par en prendre plein la tête… *

              -Allumez un feu? Cela semble compliqué. Tout est trempé. Impossible de créer le moindre feu dans ces conditions.


              Suite à la demande du médecin, l'ange doit retirer ses vêtements. Heureusement qu'il est en costume blanc. C'est bien plus facile à enlever qu'un pull et surtout moins douloureux. Etant sur le dos, ses deux petites ailes sont visibles. De plus l'espace d'un instant Blanche peut voir le visage de son patient. Une chevelure blonde accompagné d'yeux bleus et surtout la partie gauche du visage ravagé par les flammes. N'appréciant pas tellement de dévoiler son corps comme ça, Ivan est légèrement mal à l'aise.

              -Ah ah ah. Vous avez surement vu pire dans votre carrière de tueuse et médecin.

              Non il n'est pas à l'aise. Même son rire sonne faux.

              -J'en oublie la politesse. Je ne me suis même pas présenté. Je me nomme Ivan De Cimitiero et mon ami …

              -Yatsu ma belle.


              Le sourire de Yatsu est inquiétant. Ses dents pointues ainsi que ses piercings aux oreilles lui donnent une allure inquiétante.

              - Allez-y, je suis prêt.

              Blanche peut remarquer que le corps de l'handicapé est assez frêle. Cela dit, les muscles sont légèrement dessinés. Un entrainement du haut du corps qu'il a effectué sur l'archipel vert. Yatsu se propose même d'aller chercher désespérément quelque chose à brûler pour faire un feu. Après tout, il y a un courant d'air ici et le vent fait claquer quelques dents.
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              Blanche avait bien vu qu'il souffrait, et ça n'allait pas aller en s'arrangeant. Elle allait bouger ses côtes alors même qu'elles étaient déjà cassés. Elle laissa le grand homme posé l'handicapé par terre, du moins sur les linges qu'elle avait disposé. Blanche n'était pas facilement attendrit par les gens et cet homme là n'avait rien d'attendrissant, il avait vécu sans doute des choses très durs par le passé mais il était un homme fort et l'avait montré.

              Allumer un feux était sans doute compliqué mais ce serait plus pratique.

              -Ah ah ah. Vous avez surement vu pire dans votre carrière de tueuse et médecin.

              Elle s'afferait dans sa mallette mais s'arrêta à ses paroles. Il était mal à l'aise, pour la première fois depuis un moment elle eut un sourire sincère.

              "Il n'y a rien d'horrible dans ce que je vois sur vous, chacun son histoire chacun ses maux."

              -J'en oublie la politesse. Je ne me suis même pas présenté. Je me nomme Ivan De Cimitiero et mon ami …

              -Yatsu ma belle.

              Je lève un sourcil et acquiesce d'un signe de tête. Il n'est pas franchement inquiétant ce Yatsu même s'il s'en donne l'air, je suis sûr qu'il est adorable quand on le connaît. Un dragueur, sans doute mais adorable quand même.
              Je baisse les yeux sur le corps de mon patient, il n'est pas maigre, c'est étonnant, la plupart des hommes en fauteuil sont souvent rachitique du fait de leur manque d'activité, il a des muscles plutôt bien dessiner bien que pas impressionnant, sans cette courbe étrange au niveau des côtes il ne serait pas désagréable à regarder. Et il avait des ailes. Yatsu se proposa tout de même d'aller chercher des trucs pour faire du feux, la grotte était miraculeusement sèche, on aurait peut être de la chance.

              "Bon Ivan, comme vous vous en doutez ça ne va pas être agréable, alors on a deux solutions, je peux vous annestesier, vous endormir ou tout autre solution qui vous fera ne rien sentir, ou alors vous n'avez pas confiance et vous allez supporter la douleur comme un grand garçon que vous êtes. "

              Elle fit un grand sourir, cette fois-ci nettement plus ironique.
                Anesthésier?  Ivan ne sait pas ce que c'est. Heureusement que la suite lui permet de comprendre ce qu'elle veut faire. Pas besoin de magie ou truc farfelue qui endorme.

                -Vous pouvez me remettre ça en place directement.

                Pas de peur dans la voix. Il ne s'attend pas à un câlin doux mais bien à une douleur extrême. Cela-dit, le début ressemble plus à un câlin. Les petites mains douces de Blanche caressent le corps de l'handicapé. Un moment étrange. Très étrange. Une caresse. C'est si singulier et pourtant si complexe. Ivan n'a pas l'habitude de ça. La plupart du temps, son contact avec les Hommes et une bonne poignait de main sans plus. Jamais de contact avec la gent féminine. Faut dire que ça ne l'intéresse pas plus que ça. Lui qui pense à améliorer ce monde. Il n'a pas le temps pour ce genre de pitrerie. Pourtant cette main… D'habitude, c'est un bon médecin qui le soigne. Il n'y a pas de problème. Pas de sensation étrange. Alors pourquoi cette main le met dans un état étrange. Un moment agréable. Son cœur se met à battre. Même lui ne comprend pas trop ce qui lui arrive. A vrai dire, il ne comprend pas du tout. Un sourire vient se dessiner sur son visage.

                CRACK !

                Voilà, elle remet la côte en place et après le moment d'émotion, c'est la douleur extrême.

                -Gnnnnn

                L'ange n'hurle pas mais il lâche un petit son accompagné d'une grimace. Les petits doigts de Blanche le touchent encore au niveau des côtes et c'est comme un anesthésiant. L'handicapé en oubli presque la douleur. Lorsqu'elle retire ses mains Ivan fait quelque chose de complètement irrationnel. Un reflex qui n'en est pas un. Sa main vient saisir celle de Blanche avec douceur. Puis avec sa douce voix il ajoute des paroles qui viennent du fond du cœur.

                -N'arrêtez pas..
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                -Vous pouvez me remettre ça en place directement.

                C'est courageux. Cet homme là est courageux. Je lâche un petit soupir, e fait, je n'en attendais pas moins de sa part. Ca peut paraître étrange d'attendre quelques chose de la part de quelqu'un qu'on ne connaît pas... J'hésite un instant, juste un instant... Puis aventure mes doigt le plus délicatement possible sur sa peau. L'ambiance est tendue, je sens son coeur battre fort sous mes doigts. Il a peur? Ce serait logique. C'est le deuxième côté au-dessus de la côté flottante,. J'avais raison, elle était bien sortie de son axe. Remaquez pas besoin d'être un génie pour voir la bosse étrange sous la peau fine d'Ivan. Je touche encore un peu, tout doucement et...

                CRACK !


                Un bon coup sec vaut bien mieux que tout le reste, ça fait mal un bon coup et puis c'est finit. J'avais appuyer et presser.

                -Gnnnnn

                Il sert les dents, et encaisse. Je m'en doutais. Je touchais encore un peu tout son poitrail vérifiant que c'était tout en place, une autre côté était brisé, mais elle nécessitait uniquement du repos celle-là. Je retire mes mains et il fait un geste qui me surprend au plus haut point. Il saisit mon poignet et ses doigts glissent vers les miens. Je lève les yeux vers son visage, il sourit, et vous pouvez dire ce que vous voulez, moi je le trouve beau.

                -N'arrêtez pas..

                Il m'avait coupé le sifflet mon coeur s'emballa.

                "Ne pas arrêter quoi?"

                C'était idiot, mais c'était vrai, que voulait-il que je fasse? Il n'y avait que des hombres et l'ambiance aurait pus paraître inquiétante mais il n'e était rien.

                -Bon! J'ai trouvé des branches pas trop...

                Je sursaute lâche sa main, recule précipitamment et tombe sur les fesse. Yatsu venait d'entrer coupant court à cette scène pour le moins étrange, mais pas désagréable. Mes joues s'échauffent je tourne la tête et fait mine de m'aferer dans la mallette sortant des plantes en rangeant d'autres...

                "Du coup il faudra que vous vous reposiez et éviter les mouvements brusques... Pour ce qui est de la douleur je peux vous donnez de la tisane... Des plantes qui l’apaiseront..."

                Ma voix tremble un peu et il me paraît soudain idiot de le vouvoyer. Mais ou sont passé mes manières?! Je remets mes gants noirs et sort une autre robe de ma male, celle que je porte étant fichue du fait de l'énorme déchirure sur ma manche, je me changerais un peu plus tard, quand ils dormiraient.
                  *Qu'est ce que je raconte? C'est les âneries de Yatsu qui me monte à la tête je pense. L'homme est fait pour être en couple. Bla bla bla. J'suis un ange… J'crois qu'il a pas totalement tort. Mais pourquoi maintenant. Non c'est n'importe quoi. Reprends-toi Ivan ! Tomber sous le charme d'une inconnue. Où est la logique dans mes actions? *

                  Il n'y a pas de logique. Même s'il ne veut pas l'accepter, l'ange est en train de tomber sous le charme de Blanche. L'handicapé se force à détourner son regard pour ne plus regarder cette femme. La venue de Yatsu est une aubaine et pourtant il regrette de n'être pas resté plus longtemps en tête à tête.

                  Son compagnon s'approche et lui murmure quelque parole.

                  -J'ai raté un épisode?

                  -…

                  -Aller, j'vous ai vu. Tu caches bien ton jeu.

                  -Je cache …. Ça te regarde pas. Arrête avec tes questions tu sais très bien que j'peux pas mentir…


                  -Ben justement, c'est ça qu'est drôle. Alors dis, tu l'as embrassé ?

                  -Elle m'a juste remis la côte en place...

                  -Donc c'est toi qu'a fait quelque chose?

                  -Allume le feu s'il te plait.


                  Yatsu lance son sourire diabolique et commence à tenter d'allumer un feu. Pendant ce temps Ivan se rhabille pour éviter de tomber malade et joue à l'autruche en cachant son visage avec le tissu. Les minutes passent et le silence règne. Après une quinzaine de minutes, Yatsu réussis enfin à faire un feu.

                  -Ben voilà. Allez j'vous laisse. Après tout on est pas des hors la loi nous. Ivan tu restes avec le docteur ce soir. On se revoit demain tuss.

                  -Yatsu !

                  YATSUU !!


                  Le blond fait la sourde oreille et se retire de la grotte. Malgré les appelles d'Ivan le compagnon part. En réalité, ça arrangerait énormément Yatsu que l'ange tombe amoureux de cette dangereuse tueuse. Ça permettra d'augmenter l'attraction du monde criminel envers l'handicapé.

                  La nuit se met à tomber et il ne reste plus que deux personnes dans cette grotte.  

                  -Vous pouvez vous changer. Je ne regarderais pas ne vous en faite pas. Puis pour tout vous dire, je n'ai pas tellement sommeille…

                  Bien sur qu'il n'a pas sommeille. Il n'est pas tellement à l'aise.

                  -Heureusement que nous avons ce feu. La nuit risque d'être fraiche.

                  *Heureusement qu'on a le feu. J'sais même plus quoi dire. Faut que j'arrête mon délire là…*
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                  L'ange et Yatsu se mirent à parler, par politesse je n'écoutais pas triant les plantes dont j'aurais besoin pour lui faire une bonne tisane. Mon dieu ça ne me ressemble pas.! Aller ressaisit-toi Blanche! Je me tapotais les joues et les pinçais pour me faire me réveiller. Yatsu me lançai des regards carnassiers et j'avoue que je ne savais pas trop quoi en penser.

                  Ivan se rhabilla, j'ai honte de dire que c'était bien dommage... Mais qu'est-ce que je raconte moi?! Yatsu commença à essayer de faire du feu, il avait ramener plus de bois que je n'aurais penser. Je regardais mon bras, l'onguent était d'une couleur verdattre très peu attirante et la plaie me tirait il fallait que j'examine ça mais pour bien faire il faudrait que je retire ma robe... Hors de question pas devant ces messieurs. Le feux fut enfin allumer. Et Yatsu, en gentilhomme (salaud va) annonça avec un grand sourire:

                  -Ben voilà. Allez j'vous laisse. Après tout on est pas des hors la loi nous. Ivan tu restes avec le docteur ce soir. On se revoit demain tuss.

                  Mon visage dû se décomposer mais se recomposa vite. C'était... Etrange je n'étais pas mécontente qu'il s'en aille mais restée seule avec Ivan m'angoissaient et me donnait des palpitations. Je plaçais mes mains au-dessus du feux en grimaçant mon épaule me faisait mal égallement,. Il fallait vraiment que je regarde ma plaie.

                  -Vous pouvez vous changer. Je ne regarderais pas ne vous en faite pas. Puis pour tout vous dire, je n'ai pas tellement sommeille…

                  C'était tentant. J'avoue. Mais je ne peux tout de même pas me déshabiller devant lui, d'autant plsu que j'aurais sans doute besoin d'aide pour me plaie.

                  -Heureusement que nous avons ce feu. La nuit risque d'être fraiche.

                  Glaciale il voulait dire... Je pris mon courage à deux mains.

                  "Cela m'ennuie beaucoup de vous le dire mais il va falloire que vous m'aidiez, je ne peux pas bien voire mon bras et j'ai une plaie qui me semble profonde dans le bras je ne sais pas ou elle s'arrête... Je vais devoir retirer mes vêtements, pouvez-vous vous assoir ou est-ce trop douloureux?"
                    L'ange se redresse presque immédiatement comme un chien parfaitement dressé. S'aidant de ses bras pour effectuer cela. Il a mal mais il ne souhaite pas le montrer. Seule sa bouche est visible et elle prend la forme d'un sourire.

                    -Après ce que vous avez fait pour moi, il me semble normale que je vous rende l'appareil. Je ne suis pas aussi doué que vous, mais je vais faire de mon mieux.

                    Ivan retire son tissu qui découvre son visage, ses ailes et le tend à Blanche. En même temps il passe son autre main dans ses cheveux d'or comme pour se recoiffer…

                    -Vous allez geler si vous restez en sous-vêtement. D'ailleurs ça risque de nous gêner tous deux…

                    Depuis quand ça le gêne ce genre de chose. Normalement ça n'a aucun effet sur lui. Ivan détourne les yeux pour respecter son médecin du jour le temps qu'elle retire sa robe et s'enroule dans le tissu. Elle vient s'assoir à côté de l'ange qui peut voir la vilaine blessure.

                    -Que dois-je faire en faite ?

                    La tueuse à gages lui donne une sorte de substance à étendre sur la blessure et un tissu blanc pour faire un bandage. Avec délicatesse l'ange attrape le bras au niveau du biceps. La blessure se termine derrière l'épaule et lui prend un peu de remède sur le bout de ses doigts. Ça doit être du désinfectant ou un truc du genre. Enfin, l'handicapé n'en sait rien. C'est loin d'être son domaine. Ses mains sont froides et le simple fait de toucher Blanche lui donne l'envie les retirer. Et c'est ce qu'il fait.

                    -Je suis désolé pour la froideur de mes mains.

                    Il les frotte entre elles et souffle dessus. Ça ne change pas grand-chose mais bon. Maintenant il se ressaisit du bras et commence à répandre le remède sur la blessure. De nombreuses émotions le traversent. Le fait de retoucher cette femme avec une peau si douce lui procure un certain plaisir. En même temps, il regrette de devoir administrer les soins qui ne sont probablement pas sans douleur pour Blanche.

                    -C'est bientôt fini.

                    Une fois terminée, il prend le bandage et commence à l'enrouler sur le bras jusqu'à l'épaule. Il a tellement peur de le serrer trop fort qu'il doit s'y remettre à plusieurs reprises pour le faire correctement.

                    -Quand j'étais petit ma mère me faisait le bisou magique. Lorsque je me blessais, elle embrassait l'endroit en question et pouf la douleur disparaissait. Ça n'a rien de magique, c'était juste mental. Dommage que ce remède n'existe pas réellement. Un simple baisé capable de soigner n'importe quoi. On peut vraiment croire à tout et n'importe quoi lorsqu'on est petit ha ha ha.

                    Ivan lui tient toujours le bras. Comme s'il ne voulait pas la lâcher. Mais il finit par les enlever en se mettant une claque intérieur. En se posant la question à quoi il joue. Quelles sont ces états d'âme?

                    -C'est tout bon.
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                    Il me tendit le grand linge qui le recouvrait pour me couvir après s'être levé incroyablement vite. Il devait avoir eu mal. Il tourna la tête et je rougis violement en me levant, je retirai mes bottines puis ma robe, je me retrouvais en culotte j'attrapai rapidement le linge qu'il me tendait et m'enroulai dedans. Je m'agenouillais devant lui restant muette je lui tend de l'onguant il aidera la cicatrisation. Il sort quelques banalités l'ambiance me pèse je tiens le drap à une main Il attrape mojn bras et le lâche.

                    -Je suis désolé pour la froideur de mes mains.

                    Quel froideur? Ses main étaient agréable, il commença j'avalais mes gémissements ce qu'il faisait n'était rien par rapport à ce que je lui avais fait mais j'étais souvent du bon côté, la douleur ne m'est pas inconnue mais presque. Il est trop délicat, trop lent, il a sans doute peur de me faire mal, pour ce qui est du bandage c'est encore pire, il est trop délicat cet homme là.

                    -Quand j'étais petit ma mère me faisait le bisou magique. Lorsque je me blessais, elle embrassait l'endroit en question et pouf la douleur disparaissait. Ça n'a rien de magique, c'était juste mental. Dommage que ce remède n'existe pas réellement. Un simple baisé capable de soigner n'importe quoi. On peut vraiment croire à tout et n'importe quoi lorsqu'on est petit ha ha ha.

                    J'écoutais son histoire et j'avoue que ce fut comme une pulsion, je me penchais et embrassais son poitrail, il s'était rhabiller mais ça m'avait parut naturel. Je me figeais. Me relevais et je perdis tous mes moyens je reculais m'entortillais dans le linges me retrouvais à moitié nue rouge et balbutiante.

                    "Je suis vraiment, vraiment désolée, je ne sais pas ce qu'il m'a pris c'était idiot je...."

                    Je perdais encore plus mes moyens à essayer de parler. Mais tu perds la tête ma pauvre Blanche!
                      *Mais tu perds la tête mon pauvre Ivan. A quoi tu joues bordel. T'as une perte de mémoire ou quoi. Non. J'ai pas le temps pour ce genre de relation. Yatsu… Toi et tes idées farfelues. Je n'ai pas besoin de ça. Une tueuse à gages de plus. *

                      Le sourire s'estompe de son visage et le sérieux le regagne. Il regarde Blanche prêt à lui dire des mots durs et froids pour mettre un terme à cette mascarade. Sauf que la fille se retrouve en petite tenue et.. Ivan surpris par cela à un saignement de nez !

                      -Fu… Aaa. Hum. C'est quoi ce délire.

                      Il ne sait pas. Pourquoi son nez se met à saigner tout seul. Il s'essuie tandis que le battement de son cœur s'accélère… Ses mains deviennent moites. Lui ne supporte plus cet état de faiblesse. Ses sourcils se froncent et son visage se tourne brusquement dans le sens opposé de la demoiselle.

                      -Idiot… C'est le mot. Effacer toute idée saugrenue. Nous nous égarons et nous devrions respecter certains principes. Soyez pudique je vous prie et rhabillez vous.

                      *Yatsu, tu me le payeras.*

                      -Vous ne m'avez pas répondu. Que contenez la fiole que vous avez jetée dans la taverne.


                      L'ange reprend son sérieux et n'a plus l'intention de retomber dans le chemin qui mène à l'amour. Après la séquence émotion, il est prêt à retourner sa veste et à stopper la tueuse s'il s'avère qu'elle est ce qu'il combat depuis la mort de son père.
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