Un coup d'oeil à droite, un coup d'oeil à gauche, pas grand chose d'autre que la mer et son doux roulis. Les vague viennent s'échouée doucement contre la coque du transporteur dans un son si familier qu'il en devient insupportable. La brise qui soulèvent mes cheveux fins et qui taquinent ma nuque. Les poils qui se dressent et le coeur qui se serre. J'inspire une grande bouffée d'air qui me paraît putride et la vie me semble bien fade. Pourquoi voyager? Je ne suis rien, je ne suis plus personne. Il n'y a personne là-bas qui m'attend, il n'y a personne qui sourira en me voyant enfin arriver, personne qui froncera les sourcils en voyant les plaies sur mes coudes. Plus personne pour panser mes plaies. Ce n'est bien sûr pas comme si j'avais besoin de quelqu'un pour prendre soins de moi. Mais je l'avoue, j'ai besoin de gens qui auraient pleuré ma mort. Je tape du talon de mes bottines de cuir sur le planché du pont du bateau. Je suis seule. Je n'ai pas vu le temps se gâté, une tempête? Non, pas avant que nous n'arrivions, mais ça, seuls les gens qui ont passé du temps en mer peuvent le voire. Les autres passagers ne sont pas des habitués apparemment.
J'attrape ma petite valise rigide et noir, je m'assoie dans un geste gracieux et un soupir fatigué. Je vieillis. Oui, j'ai trente deux ans, bien que ça ne se voit pas. J'ouvre la valise, quelques robes des bas des affaires utiles, mes Berrys et enfin, mes aiguilles, mes plantes, mes poisons. Je tire bien sur mes gants de cuir noir et commence à enduire des aiguilles de poison, je les cache un peu partout sur moi. Ma robe, d'un bleu nuit est d'une élégance qui, étonne la plupart quand ils apprennent que je suis une pirate. Enfin, une ancienne pirate. Je prépare quelques tisanes et d'autre plantes médicinales, je ne suis pas bonne qu'au meurtre je soigne autant que je tue. Je ferme les yeux un instant, je ferme ma mallette, me relève, lisse ma robe et regarde à l'horizon. J'apperçois déjà la terre ferme. Dommage. Ce voyage a été bien court.
L'amarrage se fait sans problème j'attends que les passagers descendent tous, je descends à leur suite. Le talon de mes bottes claquent sur le paver. Je ne sais que faire je regarde un instant les gens s'éparpiller, c'est jour de marché semblerait-il. Les marchands lancent des regards aussi inquiets que mauvais au ciel nuageux. Je décide donc d'aller trouver un endroit sec ou dormir. Et boire, oui, je vais boire c'est bien ça. Je me ballade un bon moment, en fait, jusqu'à ce que le jour commence à tomber.
J'ouvre la porte d'une taverne. Les odeurs m'assaillent, putride et nauséabonde. Tout ce dont j'ai besoin quoi. J'observe un peu le tas d'hormones qui flottent comme un nuage de mauvais augure au dessus de la pièce et me dirige vers le comptoir pour commander.
"Excusez-moi, une chope de bière. S'il vous plaît"
Vous avez vu?! J'ai dit s'il vous plaît et j'ai été gentille?! Vous êtes témoin?! Et bien cet homme, gras et mal rasé (et je ne vous parle même pas de son hygiène) me ria au nez de façon insolente et inadmissible.
-Mais bien sûr! Aller rentre chez toi gamine!
"J'ai de l'argent, j'ai l'âge! Servez-moi à boire!"
Peu convainquant peut être...
-L'âge? Tu as quoi, quinze ans à tout cassé? aller rentré chez toi!
Je me lève. Trop c'est trop, une lame glisse dans ma main et je la plante violemment entre les doigt des l'homme qui s'oppose à moi.
"Je suis très loins d'avoir quinze ans, et j'ai les nerfs, alors servez moi à boire ou ce n'est pas dans la table que ce couteau finira."
J'attrape ma petite valise rigide et noir, je m'assoie dans un geste gracieux et un soupir fatigué. Je vieillis. Oui, j'ai trente deux ans, bien que ça ne se voit pas. J'ouvre la valise, quelques robes des bas des affaires utiles, mes Berrys et enfin, mes aiguilles, mes plantes, mes poisons. Je tire bien sur mes gants de cuir noir et commence à enduire des aiguilles de poison, je les cache un peu partout sur moi. Ma robe, d'un bleu nuit est d'une élégance qui, étonne la plupart quand ils apprennent que je suis une pirate. Enfin, une ancienne pirate. Je prépare quelques tisanes et d'autre plantes médicinales, je ne suis pas bonne qu'au meurtre je soigne autant que je tue. Je ferme les yeux un instant, je ferme ma mallette, me relève, lisse ma robe et regarde à l'horizon. J'apperçois déjà la terre ferme. Dommage. Ce voyage a été bien court.
L'amarrage se fait sans problème j'attends que les passagers descendent tous, je descends à leur suite. Le talon de mes bottes claquent sur le paver. Je ne sais que faire je regarde un instant les gens s'éparpiller, c'est jour de marché semblerait-il. Les marchands lancent des regards aussi inquiets que mauvais au ciel nuageux. Je décide donc d'aller trouver un endroit sec ou dormir. Et boire, oui, je vais boire c'est bien ça. Je me ballade un bon moment, en fait, jusqu'à ce que le jour commence à tomber.
J'ouvre la porte d'une taverne. Les odeurs m'assaillent, putride et nauséabonde. Tout ce dont j'ai besoin quoi. J'observe un peu le tas d'hormones qui flottent comme un nuage de mauvais augure au dessus de la pièce et me dirige vers le comptoir pour commander.
"Excusez-moi, une chope de bière. S'il vous plaît"
Vous avez vu?! J'ai dit s'il vous plaît et j'ai été gentille?! Vous êtes témoin?! Et bien cet homme, gras et mal rasé (et je ne vous parle même pas de son hygiène) me ria au nez de façon insolente et inadmissible.
-Mais bien sûr! Aller rentre chez toi gamine!
"J'ai de l'argent, j'ai l'âge! Servez-moi à boire!"
Peu convainquant peut être...
-L'âge? Tu as quoi, quinze ans à tout cassé? aller rentré chez toi!
Je me lève. Trop c'est trop, une lame glisse dans ma main et je la plante violemment entre les doigt des l'homme qui s'oppose à moi.
"Je suis très loins d'avoir quinze ans, et j'ai les nerfs, alors servez moi à boire ou ce n'est pas dans la table que ce couteau finira."