Rencontre entre un fantome et un bretteur déchu.

Retour à la case départ, faut que je me calme moi. Je me casse de Navarone sans faire de provisions et sans en informer mon supérieur. Encore un peu et je laissais le gaz tourner, ça m'aurait fais une belle facture et j'aurai relancé l'économie. Mais bon, c'est pas le propos, va aussi falloir que je fasse le plein de bourbon...j'en aurai besoin , j'devrai aussi vérifier si les rumeurs sur le départ des dogs est véridique.


Je souffle un bon coup pour tenter de calmer mes pensées chaotiques, mais cela n'arrange pas grand chose. Mes fantômes continuent de me poursuivre, j'ai beau avoir le soru, ils courent plus vite, ce sont de bons chiens de chasse après tout. Heureusement, l'alcool fais un parfait nonoss pour occuper les clebs. Malheureusement, avec le temps ils les bouffent de plus en plus vite et il faut donc envoyer de plus en plus de gros nonoss.


J'aimerai rester dans ma cabine, mais ça ne sera pas possible, les hommes se poseraient des questions et je dois m'occuper des taches à terre seul. Je me laisse tomber à terre, et m'avance lentement sur le quai. Pourquoi fallait il que mes souvenirs me rattrapent, je les pensait enfin disparu. Je me force à ne plus y penser, je me concentre sur des trucs à la con, mais ce genre de combines ne marchent qu'un temps. Je me trouve à errer dans les couloirs de la base, à voir des gens me saluer sans les regarder. Je finis par atteindre le bureau de communication, d'une voix vide je demande à des secrétaires de me brancher au Ban. Je ne les regarde pas, les chiens courent derrière mes yeux, ils accaparent la moindre parcelle de mon être. Ils retournent la terre et en ressortent les ossements et je ne suis qu'un vieillard qui les regarde sans pouvoir réagir...un vieillard poursuivi par son passé.

Ils me tendent un den den, je me force à mettre un peu de force dans ma voix. J'informe mon supérieur que j'allai acter sur Grand Line un certain temps. Il râle, il fulmine, il ne comprends pas, il perds un excellent élément sur les blues, mais je n'arrive pas à concevoir ce que cela implique. Je lui explique que l'on m'a donné une mission à remplir au trou...et qu'il fallait que je rattrape quelqu'un. Il finit par m'accorder le droit de rester sur GL, je n'en éprouve aucune émotion.

Comment, une nouvelle que l'on peut considérer joyeuse peut elle tant me troubler. Le retour d'un équipage sur la mer, un coup pour la piraterie...le rappel de mes échecs, des mes interrogations. Je ne préfère penser à rien, ne pas me concentrer, rester dans une certaine léthargie insensible...c'est tout ce qu'il me reste à faire jusqu'à ce que je mette ma main sur de l'alcool. Je sors du bureau et marche d'un pas traînant, j'heurte quelqu'un à terre, il tombe...il semble mal au point...je le regarde...


-Désolé...
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On pourrait croire que ce n'est pas une bonne journée pour moi. Je me suis fait battre par un simple matelot. Moi ! Alors que je suis un lieutenant de la marine. Je devrais avoir honte d'avoir perdu. Pourtant, c'est tout sauf de la honte que je ressens en cet instant. Je suis content de m'être botter le cul par quelqu'un de pas important. Ca me montre que j'ai encore beaucoup à parcourir avant de parvenir au niveau des plus grands sabreurs. Je me fais battre par des types naturellement doués, et c'est normal. Des années de pratique ne peuvent, souvent, pas rivaliser avec un don naturel. C'est bien pour ça qu'on s'entraîne, encore et toujours, sans relâche. Bref, tout ça pour dire que je suis d'une humeur plutôt joyeuse. Je déambule dans les couloirs, mon sabre rangé dans son étui. Je me suis fait légèrement tranché durant le duel, et quelques gouttes de sang perlent ici et là. Rien de grave, un pansement suffira. Je me rends donc dans mes quartiers. Et là, paf, c'est le drame. Je percute quelqu'un. Ou plutôt, quelqu'un me heurte. Le choc, violent, me fait tomber sur le sol. Je me relève. Le type murmure un désolé, sans aucun entrain ou quoi que ce soit.

Putain de bordel de merde de couilles de mammouthosaurus-rex du crétacé !

Ouais, je sais, je dois retravailler mes jurons. Mais que voulez-vous, les vieilles habitudes ont la vie dures. Pourtant, j'ai déjà réduit de moitié ce que je dis quand on m'énerve, quand j'ai mal, ou quand je ne réussis pas un truc. Je regarde le type en face de moi. Parce que oui, c'est un type. Comme moi, il porte une chemise classique avec un jean, et par dessus, une veste des officiers supérieurs. Les galons sur sa veste m'indiquent son grade de lieutenant. Le bleu foncé m'indique qu'il bosse dans l'élite ... Soit au dessus de moi. Et merde. Tête de con ce mec ! Il peut pas regarder lui, non ? Trop compliqué ? Je ramasse l'étui de mon sabre, tombé sur le sol.

Pas grave, rien de cassé. Mais faîtes gaffe la prochaine fois. Il parait que le sous amiral passe par ici de temps en temps. Ca serait con de le frapper et d'vous retrouver de corvée ... Je commence à marcher, pour continuer ma route. Mais à peine trois pas plus tard, je m'arrête. Je fais demi tour. Ce type a la tronche d'un mec en ayant gros sur la patate. Son carafon serait-il plein ? J'devrais fermer ma gueule. Ouais, j'devrais. Hey. Moi et ma grande gueule, je m'emmerde ... Pourquoi il faut toujours que je m'occupe des autres ? J'aimerais bien, rien qu'une foutue fois, pouvoir tracer ma route, sans avoir un cas de conscience. Ce type est mal, il n'a qu'à se bouger le cul. Mais bon, j'suis comme ça. L'opposé d'Arashibourei qu'on m'appelle. Parce que contrairement à lui, qui ne se soucie de personne d'autre que lui, je me soucis de tout le monde, sauf de moi. Alors même si je sais que suis parti pour qu'il me raconte sa vie, pour des heures de jérémiades, j'y fonce, j'y cours, j'y vol. Parce que c'est moi. Salut, moi c'est Clotho, j'suis con et j'assume. Je fais gaffe à n'employer aucun vous ou tu. Il a l'air tellement mal en point que j'ai envie de le tutoyer. Mais il reste un supérieur. Si j'le tutoie et qu'il n'aime pas ça, j'pourrais finir muté sur roop Erdu ... Et j'ai pas envie de revenir sur mon île natale. Oh que non.

Ca va pas ?


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Je regarde l'homme à terre, un chevelu affublé d'un uniforme de marin où se laissent deviner des taches de sang. Son arme, dans sa gaine de bois repose à ses cotés. Je n'ai pas le réflexe de lui tendre la main .Il lâche un juron qui aurait fait rougir un vieux cureton conservationniste pour qui le mot « débile » est une insulte suprême. Il semble pas content le bonhomme...un lieutenant de la normale...du menu fretin quoi...


Oulah, il me menace avec le vieux vice-amiral...si je me goure pas j'suis pas sous sa juridiction. J'pourrais me cogner au basilique, mais dans ce cas c'est moi qui vole avec sa gueule de train de marchandise. A coté, j'ai déja croisé le fer avec un colo d'élite ... donc je m'en fous un peu.
Et puis bon, quel est l’intérêt à tout ça, de toute façon, ça me rendra pas les dogs...

Je fais quelques pas et l'homme m’arrête de trois mots, trois simple mots mais trois mots lourd de sens « ca va pas ? ». Ai je donc tant une tête de déterré...ou d'un mec qui a vu un fantôme ou encore qui s'est fais mordre par son chien.Va falloir que je me calme sur les jeux de mots...au moins si je me concentre sur ça c'est pas sur autre chose... Je me retourne et lui offre un maigre sourire...les yeux ne suivent pas.

-en effet, juste poursuivis par les fantômes du passé.

Jolie phrase, si le gars en face de moi était une fille et pas un mec, elle aurait directement été emballé...ou m'aurait pris pour un cinglé. C'est vrai qu'en soi la phrase ne veux rien dire pour quelqu'un qui connaît pas l'histoire. Et pis, pourquoi faut il que je sente le besoin de me confier à tout les paie qui me pose des question et qu'on une bonne gueule...et surtout pourquoi c'est jamais des filles.
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Juste poursuivis ... par les fantômes du passé ... Ok. Sur l'échelle de zarbitude, il est à ... j'sais pas moi, au moins 1000/5. Un lieutenant d'élite qui déprime. Y-a-t-il plus triste comme spectacle ? Un type censé montrer l'exemple, censé galvaniser les troupes, être un monstre de combat, qui semble plus mort que réactif. Quel que soit son soucis, il l'affecte plus qu'il ne veut bien le reconnaître, visiblement. Or, pour un type de son calibre, ce n'est pas permis. Devinez qui vient de trouver sa mission humanitaire du jour ? Je souris tandis que je le détaille. Jolie chemise ... Dommage qu'elle soit fermée. Je ramasse mon sabre et le passe à ma ceinture. Je me rapproche de lui, lui attrape le bras sans lui demander, et l'entraîne dans une direction précise, les quartiers des officiers. Mes quartiers entre autre. Il proteste. Ou pas. Je ne sais pas de trop, moi, je suis dans mon monde. J'imagine déjà la suite. On entre, je le pousse sur la chaise pour qu'il s'assoit.

Méthode douce ou méthode forte ? J'le regarde. Là, il doit commencer à flipper. J'me pose sur lit, et entreprends un récit, la méthode douce. Il y a quelques mois, on m'a envoyé sur une mission, sur Las camp, à West Blue. Une ville où règnent les gangs. Une ville où les mères prient chaque matin pour que leur enfant leur revienne en vie à la fin de la journée. Ma première mission sur le terrain, réel. J'avais pour commandant un lieutenant d'élite. Un géant. Jormungard So ... quelque chose. Il a su trouver les mots pour nous rassurer tous, pour nous donner la force de faire notre mission. C'est grâce à lu si on a réussit la mission. Sans lui, on se serait fait massacrer, on aurait été terrorisé et on aurait finit sous la coupe du traitre. Ce que je veux dire, c'est qu'un homme, un seul, peut faire la différence. Un lieutenant d'élite doit inspirer la crainte à ses ennemis, galvaniser ses troupes, rendre force et courage. Il est homme de terrain. Pas homme à se morfondre toute la journée sur les erreurs du passé.

On passe à la méthode forte. Je sors une bouteille de whisky de North Blue. Un truc qui brûle bien les boyaux. Je sors deux verres et nous en sert, et laisse la bouteille en face de lui.

Le passé, c'est passé. Si vous restez à le ruminer, vous perdez votre présent, et vous allez perdre votre futur. On ne peut le changer, ce foutu passé. On fait tous des erreurs, parce que les erreurs sont humaines. Mais ce qui nous différencie des animaux, c'est qu'on a le pouvoir de réparer ses erreurs, d'apprendre d'elles pour ne plus jamais les reproduire. Et mieux encore, on peut apprendre aux autres à ne pas les faire. La première étape quand on a un problème, c'est de reconnaître qu'on en a un. Vu qu'on ne se connait pas, qu'on vient de se croiser et que j'viens d'le voir, vous serez ok pour reconnaître que vous avez un truc qui ne tourne pas rond. Si vous refusez, j'vous botte le cul jusqu'à ce que vous avouiez !

Là, je me rends compte que je parle à un lieutenant d'élite. Soit un type plus gardé que moi. Un type plus puissant que moi. Heu ... Ok, j'suis con, et j'assume. J'suis limite de train de l'insulter. Mais bon, je m'en fou. Si ça doit me porter préjudice, ça le fera. Mais je ne vais pas m'excuser pour faire ce qui doit être fait, pour agir en accord avec ma conscience. Je vide mon verre d'un trait.

Si vous vous laissez aller, vos hommes finiront par en payer le prix. Vous avez vraiment envie qu'au cours d'une mission, à cause de votre cafard, vos hommes se fassent tous descendre ? Vous avez envie de devoir envoyer des lettres de condoléances aux familles à cause de votre humeur ? Hé oh, on se réveille. La vie est dure, c'est comme ça, on ne la refera pas. La vie est une chienne. Si on se laisse abattre, autant en finir tout de suite, ça sera moins pénible. C'est sûr, c'est plus facile d'abandonner. Mais dans la marine, on abandonne pas. On est fort. On protège les autres. On e protège les uns les autres. Que vous voyez lieutenant d'élite ou pas, je m'en branle. Actuellement, vous ne valez pas votre garde. Moi, je vois juste un pleurnichard, parachuté lieutenant grâce à sa famille.

Si avec ça il ne réagit pas, j'sais pas quoi faire. J'crois qu'il est perdu, S'il ne dit ou fait rien. Parce que là, j'ai donné du lourd quand même en critiquant sa famille alors que je ne le connais même pas. Moi, j'peux pas faire mieux en tout cas. Dans le genre se mêle de ce qui ne le regarde pas, qui intervient quand on ne le demande pas, qui insulte ses supérieurs, j'suis pas mal, ouais. Mais est-ce mieux de ne rien faire et de risquer de perdre un bon élément, ou est-ce mieux d'essayer de le faire se sortir les doigts du cul pour qu'il reprenne sa place, même si je dois être punit pour ça ? Entre les deux, ce n'est même pas un choix. J'ai choisit la marine pour aider les gens. Alors ça ne me coûte rien d'essayer d'aider quelqu'un qui semble avoir besoin d'un coup de main. Au pire des cas, je suis viré de la marine, je n'atteindrai jamais mon rêve, et mourrais seul sur mon île de merde. Je fais un sourire au gradé. J'ai bien envie de l'embrasser ... Mais je me retiens. Non mais, vous avez vu ses lèvres ? Elles sont si mignonnes ...


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L'homme m’entraîne quelque part, je ne lutte pas, je n'en ressens même pas l'envie. Au pire je meurs...ou alors je le décalque d'une claquer. Certes, je suis pas le plus fort du patelin, mais je fais partie du groupe de ceux qui sont capable de foutre les plus grosses torgnoles. On arrive dans une pièce qui semble être la piaule du gusse. On s’assit et il sert à boire, du whisky de la maison on dirait. Mais, bon ça vaut pas le bourbon de la maison...d'ailleurs puis je vraiment dire que j'ai un foyer ?
En fait, je n'ai rien, juste un oncle auquel j'ai peu parlé et une maison dont l'occupant à été assassiné depuis peu. Il me reste bien mon loup et mon équipage, mais je reste sans port d'attache sans réel foyer. Je ne possède qu'un semblant de famille que j'ai tenté de composé...mais aussi loin que je m'en souvienne je n'ai jamais eu qu'un père adoptif, je n'ai jamais connu les grandes familles. Je reste ainsi avec la légende que je posséderait un frangin, mais il ne s'agit sans doute que d'une chimère inventé par deux gosses, un révolutionnaire qui s'est vengé ou d'un secret d'une famille dont la disparition a fais disparaître toute chance de dévoilement.

Il continue de parler, il parle juste mais ses récits semble à certains instants manqué de substance. Je me trompe peu être, mais il ne semble jamais avoir connu la mélancolie qui m’enserres. Cette impression de ramper dans la fange, s'enfoncer à chaque pas, ne plus voir que les ténèbres. Se sentir incapable de revoir la lumière, ne plus sentir d'énergie pour se relever. Ses discours restent néanmoins intéressants, il a même finit par trouver ma corde sensible : la protection de mes hommes.

Je sais ce que tu penses, ce type là vaut pas grand chose en plus sa face t'indispose...mais attends, n'invente rien, il y a des choses à éclaircir. Je ne vois peut être plus la lumière, au pire je ne fais que me lamenter et je fais chier avec mon incapacité à me relever.A présent prépare toi à voir le fond de ma pensée.
Je serai donc un capitaine, pas fichu de protéger ses hommes, je leur laisse tous le boulots? Le poste de capitaine est en fait un lourd fardeau. Mais qui en rit à présent, qui se moque ?
Ne connaît il donc rien à mon poste, qu'il regarde au plus profond de moi et il verra que je ne suis pas juste un pleurnichard et un glandu ! Un type un noir, un pistonné ! Alors laisse moi te montrer qui je suis, qui est ce qui rit ? Ça suffit, a présent, je ne lui laisserai plus le temps de me juger. Mais sache mon ami, tu peux me traiter de tapette, moi je sais que c'est vraiment ! Je connais le poids du commandement, je connais la perte et l’impuissance !

Je me redresses lentement, je tente de calmer la flamme qui brille dans mes yeux. Je tente de ne pas lui sortir que le disparition des membres de ma famille m'avait donné médailles et marque sur mon tableau de chasse. Il veux juste m'aider et ma colère est irraisonnée. Je me souviens des jours à rire pour rien, ils se terrent au fond de moi en attendant les jours meilleurs. Me voila a présent, seul dans un voyage intérieur, a vouloir faire subir ma fureur a quelqu'un qui me tends la main.

Au fond de ma mémoire, je me souviens de mon futur brillant qui pourrait être compromis pas ma rechute. Il a raison, comment puis ainsi perdre foi en ma quête ! Je ne suis pas un voyageur battu par le courant, je ne peux pas être un voyageur battu par le courant. Je dois être le voyageur qui résiste au courant, celui qui avance malgré son paquetage celui dont le visage n'est pas abreuvé de larme qui le plombe. Je ne peux plus resté bloqué par mes erreurs du passé, je dois avancer pour les réparer. Je ne dois plus fermer mes yeux sur mon passé, je dois le regarder s'étendre dans les cieux, les accepter et les faire mienne. Il faut que je parvienne à faire humidifier les larmes sèches qui coulent sur mes joues. Il faut que je n'aie plus peur et que je laisse mon cœur murmurer les noms du passé. Je dois délivrer la douleur de mon corps et la libérer au grands jours. J'ai déjà parlé à un ange à roulette qui a fais disparaître ma rage...il ne reste plus qu'à effacer ma tristesse comme je dois effacer les larmes qui aurait du apparaître sur mes joues. Je devrais accepter la mort, surmonter ces jours de pluie et d'un geste de la main chasser les nuages. Pousser la lune briller doucement aux limites du monde pour que la chaleur du soleil puisse enfin surgir. Ce n'est pas en attisant le soleil qu'on lui fais faire apparaître sa plus belle flamme, c'est en acceptant la lune et en regardant sa course et admirant son départ. Une lune noire n'apporte par de lumière, il n'y a que quand son reflet d'argent qui remplit le ciel que l'on voit devant soi, que l'on attend le soleil en tant que vieil ami et non en tant que bouée de secours que l'on désire et dépends.

Je me redresse et lui sourit.

-Je ne peux simplement pas accepter que j'ai été incapable de tout protéger. Mais a présent, je comprends que je dois les accepter pour pouvoir me relever.
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Il se redresse, sourit et prononce deux phrases à tout casser. J'le regarde avec des yeux ébahit. Incroyable. C'est déjà un progrès en soit. Mais c'est pas suffisant. Je ne sais pas depuis combien de temps il est dans la marine, il semble jeune. Mais moi, j'ai ressenti ce qu'il a ressenti dès la fin de mon entraînement, dès la fin de ma formation. Le parachutage à Las Camp ma forcé à évoluer bien plus vite que je n'aurais du. J'ai vu des hommes mourir, d'autres se sacrifier en vain pour respecter leurs idéaux. J'ai vu des gens de bien mourir, et des salops s'en sortir. J'aurais pu perdre les pédales, m'enfermer dans la tourmente. Mais j'l'ai pas fait. Parce qu'on avait besoin de moi. Parce qu'on ne peut pas se permettre d'abandonner. Tant qu'il n'aura pas compris ça, ça n'aura pas. J'connais pas cinquante six méthodes. Je lui donne une petite gifle sur la joue. Après avoir bien inspiré et ne pas avoir réfléchit du tout. Pas sûr qu'il la sente. Je recommence, un peu plus fort, et cette fois, ça claque fort. Cette fois, il me regarde. J'en donne une autre. Sa main me stoppe. Il me regarde bizarrement. J'suis mort. Non, j'suis con. J'le baffe avec une autre main, plus fort.

Le dire c'est bien, mais ça ne prouve rien. Ca n'engage à rien. Avant d'entrer dans la marine, je n'avais jamais tuer. Je m'étais juré de ne jamais tué, de toujours raisonner les ennemis. Lors de ma première mission, j'ai du renoncer à ça. Parce que les hommes avec moi, mes amis se faisaient fusiller comme des lapins parce que je ne tirais pas. Pour sauver des hommes de bien j'ai dû franchir la ligne que je ne voulais pas franchir. J'ai dû revoir ma façon de voir les choses. Dans ce monde en perpétuel mouvement, on ne peut rester ancré dans ses croyances. Il faut savoir évoluer avec le temps.

Dixit le mec qui croit toujours être capable de régler les choses diplomatiquement. J'ai jamais voulu tuer personne. Mais pourtant j'ai du, pour en protéger d'autres. J'ai brisé ma règle la plus importante. Et j'ai encore du mal avec ça. J'suis pas un de ces Mogaba de merde moi. J'ai une conscience. Et faire du mal, je n'aime pas ça du tout. Même si c'est à un "ennemi". Parce que c'est quoi finalement un ennemi ? Quelqu'un avec une divergence d'opinion qui exprime son point de vue. Certains pirates ne sont que des aventuriers ayant choisit une vie de péripéties. Peut-on les blâmer pour ça, je ne crois pas.

On ne doit pas renoncer à ce en quoi on croit. Il faut simplement ... s'adapter au monde. On est là pour protéger les gens. Si en tuant un criminel recherché je peux sauver une dizaine de personnes, il n'y a pas de regrets à avoir. Juste des remords. Pensez au nombre de pirates que vous n'arrêtez pas en restant coincé ici comme un lâche. Pensez aux innocents, aux mères de famille, aux enfants qui sont la proie des criminels les plus maléfiques. Pensez à leur gorge tranchées parce que vous n'étiez pas là pour les aider quand ils en avaient besoin. Culpabilité. Conscience. Honte. Courage. Protection ... Prenez ce que vous voulez, mais ne vous défilez pas de vos responsabilités parce que vous avez eut un sale moment. On a tous des sales moments. Si vous voulez vous laissez aller, vous perdre, démissionner. Seuls les civils ont le droit d'être faible. Pas les fiers marines portant l'uniforme.

Je mets les deux pieds dans le plat. Mais je ne sais pas trop comment agir autrement. Moi, personne ne m'a aidé. A part Ivan sur Las Camp ... J'ai jamais eut personne à mes côtés. Et maintenant non plus. J'ai perdu les gens que j'aimais le plus au monde. Mais j'me bats pour le monde que je leur ai promis. J'essaie de le réaliser, peu importe le temps que ça prend.



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Il semble déçu par ma réponse et m'en colle une, çà ne fais pas mal, je n'ai presque rien sentit. Face aux poings du Moloch, face au pied du Reyson, ses coups ne me font rien. J'en bloque un pour la forme. Je pourrai lui péter la gueule mais à quoi bon. Et pis la dernière fois que j'ai pété la gueule à un marin, on m'a foutus à l'élite pas envie de passer à la sous-marine cette fois. Il parle longtemps, il parle juste mais je sens qu'il manque quelque chose dans sa thèse.

Je me lève lentement la mine sombre et m'amuse de l'expression presque horrifiée qui passe sur son visage. Faire peur uniquement avec un grade et une présence et sans dire le moindre mot...ça en serait presque drôle. Je m'avance vers la fenêtre et mes yeux se portent lentement sur l'horizon. J'attends quelques secondes avant de parler.

-Dans ce cas la...qui protégera les criminels et leur famille ? Perdre un proche est quelque chose d'horrible, une part de nous disparais. Lorsque l'on tue un criminel, sa famille en souffre..en sauvant des innocents on en fait souffrir d'autres. Notre mission consiste aussi à aider ceux ayant pris une mauvaise voie et il ne faut pas oublier que la mort est irrémédiable. Une objet peut être réparé ou recréé à l'identique un vivant ne peut pas l’être. Il ne faut pas oublier qu'un vivant peut devenir un homme meilleur...un trépassé ne peut devenir qu'au mieux de la nourriture. Certains certes, sont irrécupérables, ceux qui prennent plaisir à répandre le chaos par exemple.
Un criminel n'est rien d'autre qu'un homme qui a pris un mauvais chemin par choix ou obligation. De plus, nous sommes des hommes au mieux des marins. Nous ne sommes ni dieu ni juge, comment pouvons vous estimer qu'un homme mérite de mourir ? Personne n'est purement mauvais et personne n'est purement bon. Aucun ne naît en tant que méchant...tout n'est qu'une question d'environnement et de point de vue. Nous pouvons donc changer les gens pour les amener sur un meilleur chemin. Tuer un criminel alors que nous pouvons les garder vivant est problématique et c’est pire si ils ont été tué de sang froid. Il est donc de notre devoir de devenir le plus fort possible pour sauver le plus d'innocents possible que ce soit les victimes, les proches ou l'humain derrière le criminel.


Je pris une inspiration.

-Je connais un conte qui explique le cheminement d'un criminel et qui montre que tous le monde peut connaître ce cheminement. Certain prétendent que ce n'est pas un mythe et d'autre disent que cela n'a jamais eu lieu.
Cette histoire se passe sur une île de South, dans des temps assez reculé. Il était une famille royale qui régnait sur son royaume. Le roi était une force de la nature, un homme grand et fort au charisme impressionnant, il était respecté de tous. Il eut deux fils, le premier était un homme laid à la constitution faible, le second était grand et fort comme son père. L’aîné s'appelait Aka, il vécut toujours à l'ombre de son cadet . Au début, il ne connu que tristesse et cette tristesse se mua en haine et en jalousie bien après...le coup final fut la naissance de Shiro, le fils de son frère, Buru. Scellant ainsi à jamais son désir et son droit à être roi, il ne serait jamais qu'un éternel second, il eut vengeance pour ses tourments mais son père ne lui apprit jamais à dirigé et cela ne calma ses peines, on raconte qu'il en porta treize Voici son histoire.
Aka et Buru vivaient ensemble au palais, il jouaient ensemble, deux frères qui s’aimaient. L'un était faible et l'autre était fort, le cadet aidait son aîné. Mais une peine faisait déjà saigner Aka. Aka ne possédait qu'un seul ami et c'était son frère. Depuis le jour de la naissance de Buru, Aka avait été délaissé. Son père avait reconnu en Buru un meilleur leader qu'en Aka. Il était cloître au palais, ne voyait personne d'autres. Les habitants du palais l'ignorait comme son père et rare étaient ceux qui lui prêtaient attention...Il était seul dans un lieu grouillant de monde. Ensuite, vient sa seconde peine, un jour son pères les réunit. Il leur annonça que Buru serait l'héritier du trône, l’aîné demanda pourquoi ce n'était pas lui «Si seulement tu étais ne serais-ce que la moitié de ton frère » lui fut-il répondu. Ils étaient encore jeune et Buru le soutenu comme il pouvait. Mais peu à peu, avec les devoirs de la cour Aka ne voyait plus son frère. Il vivait dans deux monde séparé, l'un auréolé de lumière l'autre plongé dans les ténèbres.
En jour, il rencontra une fille et il vécut les meilleurs moment de son existence raconte t'on, il l'aimait et elle l'appréciait. Elle était la seule personne à qui il n'avait plus réellement parlé depuis longtemps. Elle fut mariée à son frère et il la perdit pour toujours, ce fut sa quatrième peine.
Il commença à sortir du palais, mais n'était jamais reconnu que tel le fils boiteux du roi. Un jour il rencontra d'autre reclus. Il s'entendait bien avec eux, mais son frère les fit expulser du royaume. Aka ne comprenait pas pourquoi on le privait de ses amis et Buru ne comprenait pas pourquoi son frère fréquentait des malfrats...il voulut le protéger mais ne fit que lui rajouter une peine.
Un jour vient la guerre et Aka y déchaîna toute la tristesse et la colère qu'il portait en lui. Un coup d'épée lui offrit une cicatrice remontant du menton jusqu'à l'arcade sourcilière. Il n'était plus vu que comme un homme brutal qui avait fréquenté des malfrats, on commença à l'appeler par la seule chose que l'on voyait en lui...cicatrice...Kizuato.
Kizuato fut aussi pris responsable par la mort du roi, il était trop occupé à massacre pour le protéger. A cette époque, il ne parlait déjà plus à sa famille. Buru devient roi et eut un fils, Kizuato ne sera jamais roi...juste un paria qui vivait à la cour. Shiro, le prince ne le connut jamais que sous le nom d'oncle Kizuato, un homme seul et haineux, un combattant devenu hors-pair et un tacticien de génie...mais jamais plus qu'un homme défiguré et seul.
Lors d'une partie de chasse, Kizuato laissa son frère mourir et laissa fuir son fils lui faisant croire que tout cela était de sa faute. Cela le peina et le remplit de honte, il espérait qu'il serait enfin reconnu par ses pairs en tant que roi, il espérait qu'il pourrait récupérer la seule à qui il l'eut compris. Il voulait changer le monde pour que plus personne ne soit abandonné. Il fut un roi haï par son peuple et ne pris jamais les bonnes décisions dit on. Il rendit le royaume un peu plus juste, mais y apporta aussi le malheur en faisant revenir ses anciens camarades...qui provoquèrent des ravages. Il fut obligé de les faire éliminer, il comprit trop tard les choix de son frère et se sentaient encore plus mal. Il ne put jamais récupérer son amour et il était d'autant plus seul. Un jour, survient Shiro qui le tua pour prendre le trône et venger son père...il fut vu comme un héros.
On raconte que Shiro, tenta de comprendre ce qui s'était passé et fut le seul à comprendre la détresse de son oncle défunt. Il créa l'utopie dont Kizuato rêvait et le rétablit au nom d'Aka. Aka, ne profita jamais de son rêve et ne connu sa joie, vivant il ne connut que la tristesse et mort il ne connu que la tombe. Si son neveu ne l'avait pas tué, il serait devenu un grand monarque ou conseiller ...tout ses rêves avaient disparu, on ne se rappelait de lui que la douleur. Aka avait été bon durant son mandat mais le seul qui se souvinrent de lui en bien furent son neveu et son frère.
Ainsi finit l'histoire de Kizuato, le roi fou. Comprends tu a présent ?
La vie est précieuse et nul ne mérite de la perdre. Par contre tout le monde mérite d’être sauvé, s'attacher à cette pensée pourrait créer plus de mal qu'elle ne crée de bien...Je me dois donc d’être assez fort pour protéger tout le monde et assez sage pour faire le bon choix. J'ai choisi, de prendre un fardeau pesant et encombrant et je dois l'assumer.


Je me retourne.

-Ne t'en fais pas, ma déprime n'est que temporaire, j'ai déjà survécu à la mer agitée qu'elle offre ... alors je survivrai à la mer cette fois ci, aussi...merci.


Je me dirige vers la porte et m’arrête au seuil.

-Merci, alors comprends tu ?
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Un gamin qui essaie de faire peur, ça vous fait peur, à vous ? Parce que moi, bien sûr que non. Il se lève, lentement. En même temps, la lumière diminue dans la salle. La bougie faiblit à cause d'un petit vent glacial qui apparaît. Mon futur capitaine prend un air grave, profond. On dirait qu'il va frapper. ME frapper. Non. Il n'oserait pas. N'est-ce pas ? C'est un lieutenant d'élite. Le même grade que Jormungard. Mais ptet plus puissant. Heu ... Ca existe plus puissant qu'un géant ? Il avance vers la fenêtre. Puis il se met à parler. Encore, et encore, et encore ... MAIS IL VA LA FERMER, OUI ? Ya pas de moyenne avec lui visiblement. C'est tout ou rien. Soit il décroche deux mots, soit il raconte une histoire qui dure deux heures. J'écoute comme je peux, mais je me perds rapidement dans son histoire. Deux frères, le premier faible et jaloux du second, fort et aimé par tous. Le premier tue le second, fait croire aux fils du second que c'est ce dernier qui l'a tué. Le fils tue son oncle et monte sur le trône. Voilà, j'ai résumé son histoire. Il se retourne vers moi.

Non. Tout le monde ne mérite pas d'être sauvé. J'ai bien réfléchis avant de lui répondre. Ceci est ma vision des choses, ma conclusion, ce que je pense réellement du monde. Il y a des gens qui ne mériteraient que milles morts atroces. Mais ce n'est pas à moi de déterminer s'ils le méritent ou non. Je ne suis pas un juge, simplement un bourreau, comme tout marine. Si je peux sauver quelqu'un, je le ferais. Je n'aime pas cette justice absolue que prônent certains membre de notre organisation. La vie est sacrée et mérite d'être sauvé. Mais j'ai vu plus d'horreur que je ne le pensais, depuis que je suis entré dans la marine. Plus d'horreur que je n'aurais voulu en voir. J'ai vu des hommes de biens se faire tuer par des truands pour préserver leur cachette. J'ai vu des assassins échapper à la justice à cause d'un mot dans un rapport. Je me suis engagé pour protéger les gens, pas pour tuer gratuitement.

Ma tirade doit lui apporter quelques brides de réponse à sa question. Mais ce n'est pas finit. Pas encore. Parfois, on fait les bons choix pour de mauvaises raisons. Moi, je veux faire les bons choix pour les bonnes raisons. Je suis jeune. J'ai encore tellement à apprendre. J'aimerais avoir un capitaine qui me montre la voie, qui m'empêche de me perdre en chemin. Quelqu'un qui me guiderait jusqu'aux marches de mon rêve. Une rencontre entre deux anciens naïfs, toujours encore énormément naïfs, mais avec un peu plus de bouteille et d'expérience.


Rencontre entre un fantome et un bretteur déchu. Drapea11
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J'écoute, ce qu'il a à dire. Comme moi, il considère qu'il y a quelque chose de pourris dans la marine actuelle. Ils sont vus comme des bourreaux alors qu'il devrait être considérés comme des sauveurs, des meurtriers et non des protecteurs. Nul n'est noir et nul n'est blanc, tout est gris. On dit qui vole un oeuf vole un boeuf...mais peut-on juger de la même façon le père de famille qui n'a plus d'autres options et l'homme qui ne veut que de l'or aux doigts ?
Je me retourne et reprends d'une voix plus basse, l'énergie qui brillait dans mon timbre n'a pas disparue...elle a simplement changé.

-La question n'est pas s'il faut tuer ou non. La question est quel choix faut-il faire lorsqu'il nous est proposé. Certains disent qu'épargner est un acte lâche, qu'achever est un acte fort.Offrir ou prendre, certains arrachent les cadeaux et exige un autre présent, d'autre le chérisse et l'use jusqu'à la fin ou le partage. Prendre ne laissent que des souvenirs...les souvenirs restent et ne changent pas.
Les sauver et les juger si besoin est.En espérant qu'il feront de même ensuite, tel est le vrai choix...tel est le vrai courage.

Au fur et à mesure que je parlais, ma voix montait en puissance.
J'aurai pu étirer en longueur, mais je pense pas que mon message serait passé alors. Je me rends compte que l'on ne peut pas sauver tout le monde. Néanmoins, il faut se rapprocher le plus possible de cet objectif. Il me reste ma question rituelle : Pourquoi ce chemin ? Mais cette là je la réserve aux criminels. Je n'ai pas besoin de lui demander, je le comprends. Deux inconnus, deux marins, deux hommes parlant coeur à coeur pour une raison qu'ils n'expliquent pas aux même. Deux idéalistes qui se croisent sur un chemin, se reconnaissant l'un l'autre sans se connaître...quel chemins prendront t'ils ?

Il reprend la parole, il cherche un capitaine, un guide.

Là, je pourrai lui tendre la main, paume vers le ciel et simplement lui dire « rejoins moi dans ce cas ». Mais, je n'en ai aucune envie, pas que je ne le veuille pas à mes coté...mais pour une autre raison. Peut-être ai-je peur qu'il rejette mon offre...mais ce n'est pas ça non plus. Non, je veux qu'il réfléchisse, qu'il pense...qu'il soit sur et certain d'embarqué dans ma barque et suive les mêmes rapides que moi. J'ai choisi un sentier compliqué et dangereux, mes hommes sont au courant de cela...mais je veux qu'il réalise tout avant de nous rejoindre.

-Alors...Il faut changer la marine, devenir assez gros et assez respecté pour imposer sa loi sans que personne ne nous le reproche. Être des exemples...Je connais un équipage qui pourrait réussir ce coup d'éclat ou du moins ils l'espèrent. Malheureusement, ils ont déjà quitté Navaronne... Ils se nomment les Dawn swift à leur tête se trouve un homme pour qui j'ai un profond respect et je suis persuadé qu'il réussira....son nom est Yamamoto Kogaku !

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C'est fou. Lorsqu'il me parle, j'ai l'impression que c'est moi qui me parle. C'est comme si nous n'étions qu'un. On a sensiblement la même vision des choses, les mêmes façon de procéder. Ses mots sonnent juste à mes oreilles. Ils sonnent vrais, sincères, tellement réels et puissants. Alors qu'en fait, ils sont vides, fanés et impuissants. Que peut faire une poignée d'illuminés éveillés contre le monde entier corrompu ? Il dit qu'il faut devenir gros pour imposer sa loi. Je souris.

"Et pourquoi vous pensez que je veux devenir amiral en chef des forces de la marine ?" Je souris de toutes mes dents en disant ça. C'est innocent, mais tellement réel. J'y crois tellement que rien ne pourra ébranler mes rêves. Même si la marine se fait démanteler, j'y croirais encore. "Durant toute ma vie, on m'a dit que je ferais jamais rien. Que je ne serais jamais rien, personne. Et pendant des années, j'y ai cru. Je me suis persuadé qu'ils avaient raison, que c'était vrai. Mais depuis peu, j'les emmerde. J'suis devenu marine. J'ai fais de bonnes actions. J'ai sauvé des gens. Je suis devenu lieutenant. Et c'est que le début pour moi."

Yamamoto peut voir la détermination dans mes yeux, ainsi que la sincérité. J'suis franc. Pas de mensonges dans mes propos. Il me parle ensuite d'un équipage, avec un capitaine prometteur. J'ai jamais entendu parler de lui, alors je ne sais pas, je ne peux pas dire. J'ai jamais trop suivit la carrière des autres marins. Alors je suis incapable de dire s'il a fais des bonnes choses ou même des grandes choses. " Le soucis, c'est que je ne veux pas imposer ma loi. Je veux juste sauver le plus gens possibles. Y compris des criminels. Je ne suis pas là pour forcer les gens à faire les même choix que moi. Mais je veux donner les meilleures chances à chacun. Je ne connais pas ce Yamamoto. Jamais entendu parler de lui. Ne vous vexer pas, mais je préfère jauger par moi même ceux avec qui je peux travailler. On m'a dit autrefois qu'une certain équipage avait de grandes qualités, et tout ce qu'il fallait pour réussir. Hélas, ils se sont révélés être dirigés par un chef pourri jusqu'à la moelle. J'ai été énormément déçu en apprenant que la marine engageait des criminels comme capitaines. Et j'ai toujours pas digérés les corsaires. Pour moi, ça fit parti des choses qui devraient être annulés. Un pirate est un pirate, un aventurier est un aventurier. Et la marine devrait rester propre. Quand je vois qu'elle savait pour Mogaba qui dirigeait les gangs à Las Camp et qu'elle n'a rien fait, pendant des années ... ça me révolte et me donne envie de la quitter. Mais l'ordre ne peut être rétablit que de l'intérieur."

Je serre le poing en évoquant cette époque. Les gangs dirigeaient l'île, sous la tutelle d'un marine corrompu. Comment peut-on laisser une telle chose se produire ? Pourquoi ne pas être intervenu ? Pourquoi avoir laissé des meurtriers, des assassins diriger une île entière alors que le gouvernement était censé la contrôler et la protéger ? Pourquoi avoir laissé les centaines ou milliers d'habitants aux mains des tueurs au sang froid ? Si le Gouvernement Mondial a fait cela sur Las Camp, qui me dit que ce n'est pas le cas ailleurs également ? C'est pour ça que je veux voyager, grandir, évoluer et prendre du galon. Je veux devenir assez respectable pour avoir un poids dans la balance du gouvernement. Et plus tard, avec assez de preuves, j'aurais peut-être de quoi faire changer les choses. Et dans mon monde utopique, je pourrais annuler les privilèges des dragons célestes. Mais sachant que 99% de l'argent du gouvernement provient d'eux, ça va poser un soucis monétaire mondial. Je dois donc déjà trouver comment le régler avant d'aller plus loin.

"Pouvez-vous me parler plus en profondeur de ce Yamamoto ? J'aimerais en savoir plus à son sujet."


Rencontre entre un fantome et un bretteur déchu. Drapea11
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Ça y est, il déballe tout. Cet homme en qui j'ai décidé de faire confiance a fini par me faire confiance et à prendre conscience de la confiance qu'il porte en lui et que mon regard lui donne. Je lui souris, alors toi aussi, mon ami tu as la tête pleine de rêves et d'espoirs. Toi aussi, tu ne veux pas devenir maître mais grand-frère ! Toi aussi, tu veux te battre pour sauver les hommes ! Toi aussi, tu souhaites que le leader n'emportes pas ses hommes dans sa tombe, mais les élèvent ! Toi aussi, tu rêves d'une justice absolue et juste... Toi aussi, tu désires un monde juste où chacun pourra regarder le ciel sans être oppressé par le crime des autres ! Toi aussi, tu vas percer le plafond et montrer le ciel à tous !

La même flamme brille dans nos yeux. Je me lève bien droit, les bras hauts. C'est sans doute partit pour l'un de mes discours les plus nombrilistes, stupide et sans forme. Je sais que ce que j'ai en tête me fera passer pour un parfait crétin...mais un crétin qui brille par ses choix. J'en ferai trop...jamais pas assez. Mon corps s'active en même temps que mes mots, je ne suis plus qu'une tempête lâchant des idées sans forme...un fou pour certain, un leader pour d'autres.

-Yamamoto Kogaku ? Que puis-je dire sans donner une image de lui qui rendra l'original terne ?
Il s'agit d'un homme grand et fort, le rire aux lèvres. Ce n'est pas un homme qui donne des ordres...c'est un homme dont on accomplit la volonté. C'est un homme qui sa bat de toutes ses forces pour protéger, toujours en première ligne, toujours au coeur du danger pour que d'autres n'aie pas à la faire. Lorsqu'on le voit s'avancer, on est persuadé qu'il ne connaît pas la peur, que sa confiance et sa vaillance le rende invincible ! Il a pris l'ambition de prendre le moins de vies possibles et la partage. Ce n'est peut-être pas celui que l'on pourrait juger le plus fiable, ce n'est pas celui que l'on pourrait juger le plus malin, il n'est pas le plus sage et ce n'est sûrement pas un leader supportable pour ses hommes. C'est un brasier dont les étincelles créent des incendies, une flamme inextinguible qui ne plie pas face au vent... Un imbécile à la tête farcie d'idéaux qui a décidé de les vivre et de leur donner vie. Voilà qui est Yamamoto Kogaku, un fou qui n'en fait qu'à sa tête et qui pour une raison qui lui échappe sûrement est suivi !


J'espère que j'ai pas grillé mon identité là...
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Si ça c'est pas un résumé carrément mélioratif et exagéré, j'm'y connais pas. Le type semble carrément in love de Yamamoto. Ca me fait sourire. "Vous êtes amoureux ou quoi pour parler de lui comme ça ? On dirait une fille en chaleur qui décrit le type de ses rêves." Sur le coup, j'oublie carrément que je parle à un lieutenant d'élite capable de m'envoyer sur l'orbite de la planète la plus éloignée de notre système solaire en deux respirations.

"Il a l'air pas mal. Mais j'demande à voir. Parce que souvent, le type qu'on décrit ressemble pas à grand chose de la description. Soit il n'a pas d'énergie, pas de charisme, ne sait pas donner d'ordres, ne peut pas parler, a un handicap moteur. Du coup, j'reste sceptique. Il semble trop beau pour être vrai. J'vais aller me renseigner auprès des archives tout à l'heure, pour voir par moi même. Tant qu'il respecte ses idéaux, c'est le principal pour moi. Il pourrait être aussi moche qu'Arashibourei que j'pourrais le suivre. SI tout ce que vous avez dit est vrai. Et c'est un gros si. Et s'il est canon, par contre ... J'pourrais le suivre jusque dans son lit."

Petite blague qui, je le sens, va raidir l'inconnu. Si j'avais été hétéro et que j'avais parlé d'une fille, ça l'aurait fait rire, j'en suis sûr. J'me dirige vers ma porte, l'ouvre et me tourne vers le gars dont l'identité m'est toujours inconnue.

"Bon, vous semblez avoir pris du poil de la bête, mine de rien. Comme quoi parler ça change les idées, hein ? C'est pas que j'veux vous mettre dehors, mais j'sors d'un combat serré où j'me suis pris une rouste par un gamin. J'ai besoin de repos pour récupérer. Au plaisir de vous recroiser quand vous n'aurez plus le cafard."


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Il semblerait que mon discours ait fonctionné...par contre je suis foutu. Rassure, moi tu me fais une blague avec mon lit...si c'est le cas...non...je passe au hamac...ça sera plus...sûr... Ou alors, il veut montrer qu'il...est très loyal...on verra... Je le salue et quitte la pièce...un peu précipitamment.

Ainsi, donc je ne suis pas seul. Il existe donc de par le monde d'autres allumés comme moi persuadés qu'ils pouvaient changer la marine, le monde. Actuellement, la justice est inégale. Parmi, les criminels tout se trouve, monstre, père de famille au dos du mur, enfant dénutri, avide d'argent, noble, marins,..
Certains sont jugés pour des crimes non commit, d'autre trop sévèrement et encore d'autre pas assez. Le monde est tel qu'il faut le corriger...je veux appliquer la manière douce ,mais je sais que si je m'élève je devrai faire des choix de tyrans. C'est ainsi que vivent ceux qui veulent changer le monde...quelque soit leur aspirations, ils seront tous forcé de prendre des décisions qu'ils n’auraient jamais désirés. J'ai confiance en l'humanité, malheureusement, je sais que je serai perçu pour un monstre dés que je la réorienterai...a présent j'aurai un garde-fou...ou quelqu'un capable de comprendre. Les humains sont bon de nature...mais ceux qui n’appartiennent pas à cette règle feront tout pour détruire le monde juste que je créerai.

L'équipage s'aggrandira en nombre et réputation, bientôt, nous seront sur toutes les lèvres. Ce jour là, nous réformeront la marine. Un amiral et un major, deux légendes et un monde plus beau.

Je sors en sifflant, le ciel est bleu et le soleil brille. Les oiseaux et les chiens se croiseront t'ils ?



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