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Cuisinier amateur recherche poison.



Cuisinier amateur recherche poison.




Je savais vraiment pas quoi faire sur cette île. Tout était trop calme, la violence, le crime, le meurtre, tout était prohibé ici, et un gars comme moi était évidement surveillé... Surtout quand on venait ici pour récupérer l'argent d'un contrat que l'on avait rempli. La mafia déléguait parfois leurs activités, ce qui était une aubaine pour les gens de ma profession. Et puis ça leur permettait de ne pas s'attacher à quelqu'un qu'ils pouvaient éliminer quand ils le voulaient. Enfin pour cela il fallait me trouver, et qu'ils aient quelque chose contre moi. Car pour le moment, y avait pas grand chose.
Enfin... C'était quand même dangereux ce que je faisais, mon oncle avait sûrement dû prendre des mesures pour s'assurer que je sois définitivement mort. Me montrer prudent était la meilleure des choses à faire.

Ne pas savoir quoi faire sur une île tranquille où on ne tenterait rien sur moi tant que je vivais comme quelqu'un d'honnête, c'était pas si mal finalement. Du coup je me promenais sans réel but dans une ville calme ou ma dégaine de mafieux passait très bien. Faut dire, un gars avec un costume noir, une chemise blanche et un joli borsalino, ça passait plutôt pas mal. Par contre, la couleur de mes cheveux attirait le regard des cons que je croisais la plupart du temps. En général ces gens là, je leur souriais, mais ça je souriais à presque tout le monde. En général quand je ne savais pas quoi dire, mais ça c'était habituel de ne pas savoir quoi dire.

Et pourtant je me dirigeai comme un con à la taverne du coin, fin un bar. C'était l'originalité même, mais si on voulait rencontrer des gens, c'était le meilleur endroit en général. Je devrais ajouter aussi que pour trouver mes breuvages sucrés, ce genre d'endroit convenait parfaitement. Sauf quand on me servait de l'alcool à la place de ce que je voulais. Ah, Hat Island... L'erreur du Barman aurait pu être pire si mon côté bourré s'était manifesté plus tôt.

Vagabondant dans mes pensées, je me retrouvais rapidement dans l'établissement voulu. Pas grand monde, quelques gars joyeux en train de raconter leur vie amoureuse et d'autres clients plus discret qui ne semblaient pas vouloir être ennuyés. Me dirigeant sur le comptoir, je m'assis au bar. Et l'aimable commerçant me demanda donc ce que je souhaitais. Un diabolo menthe me siérait très bien. Et puis ça s'assortissait bien avec mes cheveux à vrai dire. Je pense qu'une carrière de styliste aurait pu être un bon choix si seulement j'avais pu avoir le choix. Même si assassin me plaisait pas mal, mais ça avait des complications. Et si je voulais vraiment progresser, Grand Line m'ouvrait ses portes.

« Alors jeune homme, j'ai pas l'impression que vous êtes d'ici ? Nouvelle recrue ?
_ Non, ici pour affaire.
_ Oh, je vois. Travaillez pour la famille ?
_ J'ai rempli un contrat. Et à y réfléchir, me faudrait de l'équipement.
_ Je pense... qu'il vaut mieux faire affaire avec les familles pour ce que vous devez rechercher.
_ Laquelle pour du poison ?
_ Haha, ça doit se trouver facilement ça.
_ Okay, merci. »

Finissant mon verre, sans oublier de payer, vue que tout est payant, même un petit diabolo, je me dirigerais vers un commerce d'une des familles. Avec un peu de chance je trouverais du poison d'ici là. Cela faisait un moment que je n'en avais pas utilisé, mes couteaux toujours bien utilisés. Il fallait redorer mon surnom de Venom. Soudainement et sans que je m'en aperçoive, un comble pour moi, une petite vieille me tirait sur le bras. Elle portait une toque.

"Hey toi ! J'organise un concours de cuistot dans mon restaurant ! Et il me faut encore deux participants !
_ J'ai autre chose a...
_ Si tu refuses j'appelle au viol.
_ Comme si je...
_ AU VIOLLLLLLLLLL!
_ Hey mais... bon okay je participe."

Putain, mais qu'est-ce qu'elle me faisait la vioque là ! D'une, je savais cuisiner pour moi même et c'était passable, de deux je m'en contre balançais le ouistiti de son concours, et de trois... comme si un morceau de viande aussi flétri allait m'intéressé. C'était vraiment un chantage à la con que l'on venait de me faire et je me retrouvais obligé à aller là dedans...

Entrant dans un grand restaurant, grand par la taille, le reste je ne connaissais pas trop. Il y avait des affiches un peu partout en fait dans la bâtisse, et les plats seraient goutés. La seule cuisine que je savais faire se faisait avec des ingrédients qui supprimait la vie d'une personne moi. Me retrouvant en cuisine je pu voir les quelques candidats. Un dandy sur d'être le meilleur, une dame aussi large que haute et un troisième gars tout rachitique. Ensuite, il y avait moi et... un autre candidat que la vieille allait sûrement choppé dans la rue comme elle l'avait fait avec moi. Ça promettait.



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Alors... Je coche un nouvel ingrédient. Il me fallait me renouveler en herbe régulièrement, attention, je ne parle pas de poison, ça c'est une autre histoire, je parle des herbes soignantes qui pourrait éventuellement me permettre de sauver les miches à une p'tite vieille ou éventuellement à moi-même... Vu que je n'ai pas mon pareil pour me mettre dans des situations embarrassante. C'est dingue ce qu'on peut trouver sur ce genre de petites îles. Quelques herboristeries tenues par des vieilles dames, c'est elles qui s'y connaissent le mieux et des échoppes ou on on peut trouvé toute sorte d'alcool désinfectant.

J'entre dans une herboristerie avec un plaisir non dissimuler. Je pourrais y passer des heures. La dame qui la tient est relativement jeune, elle m'accueille avec un grand sourire. Elle parlait en connaissance de cause, ça fait du bien de temps à autre de se retrouver avec des gens comme ça. Je lui pris des tisanes en tous genres et des fleurs séchées (si vous saviez ce que l'on peut faire comme baume avec de la lavande ou des roses...Je m'égare!) Elle me salua d'un geste lorsque je sortis et je continuais à onduler mon royal fessier dans les rues de cette ville, bien consciente des regards libidineux qu'on y portait. Cela m'importait peu, après avoir passé un moi enfermé dans la cale d'un bateau crasseux avec des mercenaires qui l'étaient tout autant si ce n'est plus, je me refaisais une santé en me sentant de nouveau attrayante.

C'était peut être aussi en rapport avec la couleur de mes cheveux. Ils étaient d'un argenté naturel qui pour autant ne faisait pas vieux. Ne froncez pas les sourcils, c'est de naissance. J'inspirai l'air frais. Cela bien un an et demi que l'épisode de la cale était passé pourtant je ne m'en remettais toujours pas. Le plus drôle étant de voire les affiches de Mantle Shoma se placardées de plus en plus dans les rues des villes. La prime qui pesait sur lui était de plus en plus élevée. Assez intéressant n'est-il pas? Je peux dire sans trop me vanter que je lui aie sauver la vie à lui... Croyez-moi quand je vous dis que je pense avoir vu le pire état dans lequel il peut se mettre. Non je n'exagère pas.

Il faut vraiment que j'arrête de ressasser. Ca peut paraître triste mais c'est peut-être parce que je n'ai plus eu de réel contact humain depuis que j'y pense sans arrêt. Et cet homme est un pirate, ila un équipage et des gens sur qui compter, je ne dois plus être qu'un lointains souvenir dans sa mémoire. Je secoue la tête. Vraiment, je vieillis... Et avec cette foutue malédiction je ne sais même pas mon espérence de vie, pourtant mon corps ne vieillis pas, c'est fatiguant d'avoir encore l'apparence d'une ados de seize ans... A trente quatre ans tout de même...

Je mets de nouveau le nez dans ma liste et coche les ingrédients que j'ai inscrits en ajoutant ceux que j'avais pris sans prévisions et... Je me retrouve tiré en arrière.

"Elle sera parfaite celle-là!"

Mais que... Je panique un peu on me bouche la vue et on me plaque une main devant la bouche. J'ai juste l'impression qu'ils parlent de moi comme si j'étais leur rôtis du soir. Je tenais fermement ma malette noir et on me jeta presque dans une pièce je titubais un peu et repris mes esprits.

"Mais c'est quoi ce fout..."

Je reste bouche bée. Ils venaient de m'emmener dans la cuisine d'un grand restaurant. Dans tous les sens du terme.

-Bienvenue mademoiselle! Vous avez eu l'honneur d'être choisi pour être la dernière participante de notre concours de cuisine! Et comme vous n'êtes pas cuisinière vous allez être avec ce charmant jeune homme aux cheveux verts que voilà!

Pas le temps de répliquer on m'attache un tablier et on me pousse en direction du "charmant jeune homme aux cheveux verts". Charmant en effet, mais vous pouvez m'expliquez ce que je fiche là? Je pose ma mallette et regarde le jeune homme.

"Salut, charmant jeune homme aux cheveux verts, qu'est-ce que je fais là?"

Un concours de cuisine? Il manquait plus que ça. Ils voulaient quoi? Une tisane ou un baume hydratant? Ou peut être une fiole de poison concentré? c'est tout autant dans mes cordes! Mais on n'a pas idée de traiter ainsi une lady. Je tourne la tête et observe les autres. Une grosse femme qui avait l'air d'avoir manger quinze filles comme moi, un dandy et gars tout rachitique qu'on aurait pu confondre avec un spaghettis.

Mazette cette dame là doit vraiment arrêter la cuisine si c'est pour tout bouffé... Je reportais mon attention sur le "charmant jeune homme aux cheveux verts" en levant un sourcil, en attente d'une réponse.


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    Bordel... j'avais vraiment que ça à foutre, de la cuisine. J'y connaissais pas grand chose, et on me disait qu'il fallait que je fasse le plat le plus beau que je n'ai jamais créé... Je savais me faire des pâtes et cuire un peu de viande, comme tout le monde, et mon régime alimentaire était très peu varié... Et voilà la nouvelle candidate qui se fait tirer à l'intérieur du bâtiment, de manière plus brutale que je ne le fus. Bien que je n'apprécie guère comment on m'a traîné ici, je dois avouer que le fait d'être qualifié de charmant jeune homme par la connasse m'ayant amené ici soit plaisant. Et ça l'est encore plus quand c'est ce qui semble être une charmante demoiselle qui le fait. Mais je n'étais pas là pour penser à ça. On l'a mettait avec moi pour qu'on cuisine chacun de notre côté.

    Donc la logique était de mettre les deux débutants ensembles pendant que les autres, plus confirmés, faisaient des plats de oufs. Et la nouvelle voulait savoir ce qu'elle faisait là... Et je savais pas vraiment quoi répondre, ça semblait tellement évident. Tout le monde était au fourneaux, on l'habillait en conséquence. Enfin bref, je lui montrais mon plus beau sourire, bien qu'ils aient toujours un air menaçant sur mon visage, et je commençais à cuisiner sans vraiment chercher à parler plus que ça. Pour dire quoi de toute façon « Fais la cuisine. ». Si je me retrouve devant une féministe je me ferais engueuler. Et j'ai pas spécialement envie de ça.
    Alors je fais chauffer de l'eau et pour patienter je fais tourner une cuillère en bois dedans.

    C'est à ce moment là que la vieille vient me voir et essaie de chopper mon chapeau. Elle saute, elle saute... mais elle est bien trop petite pour l'atteindre. Je la regarde sans rien dire et continue de touiller.

    « MAIS IL EST CON CE CON ! Y'a que de l'eau dans ta marmite là ! »

    Fous rire général parmi les autres participants. Le petit rachitique a l'air content que je me plante, la grosse se moque ouvertement, et le Dandy me regarde d'un air supérieur. Mes sourcils froncés je les fixe, une grande envie de les tuer se fait facilement ressentir, et ils se retournent tous pour revenir à leur occupation.

    « Et faut mettre une toque...
    _ Tu touches à mon chapeau et je te plante. »

    Ne cherchant pas à comprendre, elle va embêter quelqu'un d'autre. J'éteins le feu de mon eau, vue que l'on m'emmerde si je ne cuisine pas comme il le faudrait et je cherche une pièce de viande semblant appétissante afin... bah de la découper. Et pour se faire je cherche le bon couteau de cuisine. Un bien aiguisé, la lame solide et précise. Examinant une bonne dizaine de lame je finis par en choisir une que je trouve parfaite pour découper de la viande.
    Je regarde alors la demoiselle qui semble galérer autant que moi.

    « Toi non plus tu ne sais pas cuisiner ? Ils m'ont obligés à venir ici... Pour un concours à la noix. Et dire que j'allais juste chercher du poison à la base... »

    Découpant ma viande en petit morceau, j'étais content de ne pas m'être trompés sur le coutelas. Parfait, il découpait exactement comme je le souhaitais. Souple et précis dans mon mouvement, je cherchais des trucs verts pour faire cuire le tout avec. Remettant les gaz sous ma marmite, je la remplissais de divers ingrédients, du chou, des patates. Et pendant ce temps là je faisais cuir la viande sur une poêle. Mais une odeur de cramé commençait à me gêner, je ne savais pas d'où ça venait. Et... MERDE ! C'est le putain de tablier qu'ils m'ont refilés qui est en train de brûler.

    Alors je cours dans tous les sens quand une idée me vient. Retirer l'habit et le lancer. Alors je m'exécute, le lance... et la cuisine des autres candidats s'embrase lentement, des regards accusateurs sont alors lancés à mon encontre. Il faut vite que je répare tout cela, alors je saisi la marmite pleine de légume et d'eau pour déverser le contenu dans leur direction, les arrosant d'une eau bouillante. C'est pas la meilleure idée du siècle, mais au moins ça a marché. J'estime toutefois que le fait qu'ils soient en train de hurler à la mort suite à leurs brûlures ne soit pas une bonne nouvelle.
    Repérant alors un extincteur, toutes les cuisines où il y a de la sécurité ont un extincteur, je le prend et l'utilise sur...

    « TOUCHE PU A RIEN ! Tu vas encore faire une connerie ! »

    Lâchant l'outil, je me met à comprendre. L'extincteur contre l'eau bouillante c'est pas utile, par contre, extincteur vs feu, c'est déjà plus efficace. Oh, comme c'est dommage, j'aurais pu l'utiliser juste avant pour éteindre ce que j'avais provoqué. Je ricane tout seul dans mon coin, mon sourire bien grand sur mon visage, puis je passe parmi les candidats blessés pour récupérer ma marmite, et je me remet à cuisiner, un air heureux sur le visage. Tout semble voulu en fin de compte.
    La vieille passe de l'eau froide sur les brûlures à l'eau qui se soigne assez vite. Ils ont pas eu le temps d'avoir des blessures avec ce qui venait de se passer. Au moins, ils arrêteraient de se moquer.

    Mes yeux de vipères s'ouvrent alors sur ma voisine, regardant ce qu'elle tente de faire à manger. Lui souriant, je lui montre mon morceau de viande. Celui que j'ai découpé pas un autre, et déclare :

    « Si t'en as besoin, j'en ai découpé un peu trop. Ah, et... euh... »

    Retournant rapidement la viande qui était déjà en train de cuire, j'étais en train d'essayer de trouver une phrase d'accroche pour me présenter, mais j'étais vraiment nul à ça...

    « Je m'appele Seifer D. Snake. »



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    Le "charmant jeune hommeaux cheveux verts" ne l'étaient finalement peut être pas tant que ça. Il ne daigne même pas ouvrir la bouche pour me répondre, il affiche seulement un sourire à la con. Je lâche un soupire agacé. Alors je dois cuisiner un jolie plat... Donc s'il n'est pas comestible c'est pas grave? Ça c'est une plutôt bonne nouvelle... Quoique j'ai quand même des doutes. Çà va pas être goûté ces machins là?

    Certainement que si. Alors il faut que ce soit beau ET comestible? Et pourquoi pas demander à une vache irlandaise de danser un tango? Nan mais j'vous jure. De plus, ces abrutis nous laissent à porter de couteau. Ils sont vraiment débiles. Ou peut être que c'est moi qui le suis? Si je les tue tous je pourrais peut-être...

    « MAIS IL EST CON CE CON ! Y'a que de l'eau dans ta marmite là ! »

    Fous rire général je tourne la tête vers le jeune homme qui semble s'en contrebalancé. Il a bien raison. Et puis il y a cette petite vieille qui veut lui faire porté une toque. J'eus un sourire débile en l'imaginant avec une toque. Il n'aurait pas l'air fin. Je fis tourner un couteau entre mes doigts au moment ou il parla de planter quelqu'un... Mais quelle douce idée.

    « Toi non plus tu ne sais pas cuisiner ? Ils m'ont obligés à venir ici... Pour un concours à la noix. Et dire que j'allais juste chercher du poison à la base... »

    Et qu'est-ce que je suis sensée en avoir à faire qu'il ne sache pas cuisiner ou qu'il soit là pour du poison... Attendez une seconde... Il veut du poison? Mais pour quoi faire? Certainement pas pour faire cuir son...

    Nouvelle effusion. Il a encore fait des sienne, il y a des cris son tablier prend feu. Mais quel abrutis. S'il est, comme je le suspecte depuis qu'il m'a mit la puce à l'oreille, un assassin, j'espère pour lui qu'il n'est pas aussi maladroit dans son travail que maintenant... Parce qu'il ne ferait pas long feu le jeunot. Il balança sur les gens une marmite d'eau brûlante. Dieu seul savait comment il avait réussi à mettre feux aux autres candidats également. Mais quel calamité. Je me reçois un peu d'eau sur la joue et je sert les dents, c'est douloureux mais sans gravité. Par contre lui...

    Si je le tue pas avant la fin de l'épreuve il aura de la chance. Une plaie pareille on en trouve qu'une fois dans sa vie. Je décide de l'ignorer pour le moment et commence à découper des plantes aromatiques. Ça au moins, je connais. J'en découpe peut être trop... Beaucoup trop, je découpe habillement des oignons et met le feux sous la poêle.

    « Si t'en as besoin, j'en ai découpé un peu trop. Ah, et... euh... »

    J'attrape la viande sans un mot et pousse vers lui coriandre, persil, ciboulettes... Hachés finement. Je fais revenir mes oignons et mets la viande qu'il m'a offert ainsi que des herbes.

    « Je m'appelle Seifer D. Snake. »

    Je soupire de nouveau. Et appuis un peu sur ma viande avec le couteau.

    "Je m'appelle Blanche de la Rive, vous ne semblez pas saint homme m'expliqueriez-vous ce que vous faites ici ou vous comptez encore faire des catastrophes? Car si vous tuez comme vous cuisinez je ne donne pas chère de votre peau."

    Mes paroles sont froide, je ne lui accorde pas un regard. On va bien voire si j'ai raison ou non de le penser de ma trempe. Mais ce n'est qu'un gamin... Je soupire et retourne la viande. Je commence à coupé des carottes et des pommes de terre que je mets dans une marmite avec des herbes et quelques épices. J'ai jamais dit que j'étais cuistot j'y vais au pif, ce sera sans doute immangeable. Je mis assez de piments pour leur donner des brûlures d'estomac pendant une semaine. Je rajoutais des poivrons et retirais ma viande du feux.

    "Si c'est pour du poison que tu es venu, on va pouvoir s'arranger, mais attention, ça ne va pas être gratuit."

    Plus rien d'urgent à faire je tourne enfin mes yeux vers lui le fixant de mon regard glaciale. Je n'avais aucune raison d'être amicale avec lui. Mais je n'avais plus beaucoup d'argent et Buisness is Buisness. Et mon buisness à moi il coûte chère. Combien d'heures pensez-vous que j'ai passé à mélangé et étudier avant de tomber sur les dosages parfaits? Mort instantanée, mort lente par voix orale, acide qui te ronge de l'intérieur, somnifère... Et j'en passe. Je vends et je propose de la qualité. Quand il s'agit de tuer, rien n'est trop chère, et cet homme s'il était vraiment assassin, le saurait aussi bien que moi.


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      C'était pas vraiment la présentation de l'année, mais au moins maintenant elle connaissait mon nom. Ce qui était étrange, puisque tous les autres ici ne le connaissait pas. Vraiment mal organisé ce concours, ils ne cherchaient même pas à savoir qui était leurs participants. En tout cas, je connaissais maintenant le patronyme de ma « partenaire » de galère. Elle avait tout de même émis un soupir avant de décliner son identité, comme si cela la faisait chier de dire qui elle était.
      Et elle suivit avec un discours sur mes capacités à tuer. Je lui souriait sans vraiment m'occuper de ce qu'elle avait à dire, mon travail je le faisais avec précision.

      Me remettant à ma cuisine sans faire attention à sa question, je remis mes légumes dans de l'eau chaude, pour faire un plat plus... équilibré, des légumes, c'est équilibré. Je les faisais cuir rapidos à la vapeur avant de les faire revenir sur une ustensile prévu à cette occasion... et j'y rajoutais la viande pour bien mélanger le tout. Je savais pas trop à quoi ça allait ressembler, mais dans mes plus lointains souvenirs, les cuisinier de la cour faisait des choses dans ce genre là. Cela faisait longtemps que je n'avais pas pensé à ma vie avant la mort de mes parents. Et dernièrement, ça me revenait de plus en plus, sûrement du fait que mon oncle ait mis ma tête à prix.

      Ajoutant un peu de sauce je faisais sauter le tout dans cette casserole en mode rock'n'roll ! Ce plat, il allait être bon, et cuisiné sans poison ! La vieille annonça alors qu'il nous restait plus que 10 minutes avant la fin, et la dégustation pour désigner le vainqueur. Mais le vainqueur de quoi ? C'était une bien bonne question... Laissant ma nourriture cuir à feu doux, je préparais quelques assiettes en y mettant une salade et une petite feuille de thé pour faire croire qu'il y avait là une quelconque vocation culinaire.

      Ce moment là, Blanche de La Rive, un nom pas vraiment commun, reprit la parole me fixant d'un air pas forcément amical. Alors, tournant ma tête vers elle je lui lançait mon plus beau sourire carnassier, et lui dévoilait mes yeux de vipères. En général mon regard étonnait les gens, leur donnant quelques frissons, c'était toujours drôle.

      « Je suis un commercial. D'où mon costume. Mais de l'argent, j'en ai pas des masses pour le moment. »

      Bon... Dire que je suis commercial étant donné ma faculté à parler aux gens, c'est un peu se foutre de la gueule du monde... Et dire que je n'ai pas grand chose en Berry sur moi, c'est aussi un mensonge. J'ai quand même reçu le payement d'un contrat en arrivant ici. Bon, une centaine de millier de Berry, pas grand chose, mais c'était quand même déjà ça. Et j'en avais besoin, donc il valait mieux ne rien dire. De toute façon, j'étais aussi efficace au couteau qu'au poison, mais en ma qualité de Venom, j'avais une réputation à maintenir.

      Revenant à ma cuisine, je disposais ma viande accompagnée de ses légumes sur son lit de salade au sein de mon assiette. Rajoutant un peu de sel et de poivre, j'y mettais quelques herbes pour accompagner. Mine de rien, ça avait de la gueule au final. Et j'avais finis dans les temps, alors que les trois autres s'activait pour finir au plus vite... J'avais un peu saboté leur travail sans le vouloir un peu plus tôt, c'était un mal pour un bien. La vieille dame arriva alors.

      « Voilà, c'est fini ! Maintenant vous allez tous vous asseoir là bas, et le jury va débarquer ici dans quelques instants. Ça a intérêt à être bon. Le moindre écart ici et les familles feront en sorte que plus personne n'entende parler de vous. A vos place, vos plats ont l'air prêt ! »

      Rejoignant la chaise désignée je me retrouvais à côté du dandy et de Blanche. Quelques hommes débarquèrent alors dans ce restaurant, et il leur fut présenté à chacun une assiettes des cinq candidats. Regardant autour de moi je pu voir une des affiches pour le concours... 200 000 Berry's a gagner ! Mais... c'était parfait ça ! Quoi qu'il était un peu tard pour m'appliquer dans ma cuisine. Quoi qu'avec un peu de chance, les autres n'avaient pas pu rectifier leurs plats. J'étais confiant, j'allais gagner.





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