PRESENTATION - NUMERO HUIT
Age: 23 Sexe : Femme Race : Humain Métier : tireuse d'élite ? Groupe : Cipher Pol But : aucun. Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : aucun Équipement : quatre pistolets classiques + son pistolet fétiche à crosse en nacre + un mousquet + un poignard. Codes du règlement : |
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« -Jamie, faites entrer Numéro 8.
-A vos ordres Monsieur Al. »
Un déclic résonna dans le bureau puis la grosse porte de métal qui sécurisait les lieux se mit à pivoter lentement. Une marmule en costume deux pièces entra dans la pièce, puis s'écarta pour dévoiler une frêle femme qui le suivait de près. Al esquissa un sourire.
« -Bonjour Doc ♥.
-Bonjour, Numéro 8, répondit Al. Vous pouvez nous laisser, Jamie. »
La porte se referma derrière le garde avec le même grincement désagréable. Al réajusta sa blouse blanche, s'enfonça plus profondément dans son fauteuil moelleux et désigna d'un geste le siège de l'autre côté de son bureau.
« Hé bien, Numéro 8, c'est le grand jour, n'est-ce pas ?
-Il paraît !
-Le paquet sur le bureau est pour vous. Nous n'allions pas vous laisser sortir en blouse blanche de patient...
-Cool ! ♥ »
La jeune femme attrapa le paquet et le défit, puis enleva d'un geste sa blouse pour enfiler les vêtements du paquet. Al pivota lentement sur son fauteuil pour faire mine de regarder par la fenêtre. Il hasarda un œil dans le reflet que lui renvoyait le carreau. Numéro 8, de son matricule entier (donné à son arrivée au Centre) 08.F.1625.WB, était une femme plutôt petite, fine mais musclée et visiblement pas prude pour deux sous. Sa peau claire était de-ci, de-là parsemée de tatouages dont la signification était inconnue au docteur, et qui disparurent aussitôt que la jeune femme eut enfilé les petites pièces de tissus de couleurs vives qui lui servaient de vêtements. Ne restèrent bientôt visibles que les deux croix inversées tatouées sur ses paupières et descendant juste en-dessous de ses grands yeux clairs. Dommage, elle aurait pu être jolie, sans ces ratures sur son visage, pensa Al. Le Doc se tourna à nouveau vers elle pendant qu'elle enfilait un manteau noir. Elle relâcha ses longs cheveux teints en verts par-dessus le long caban, et vint se lover sur le fauteuil pour enfiler une paire de bottes longues à lacets. Ça allait lui prendre des plombes, songea Al en laissant son regard dériver doucement sur les très nombreuses créoles fichées à chaque oreille de sa patiente. Il s'aperçut qu'elle n'avait même pas tenté de retirer le collier ras-du-cou en cuir où figurait sur une plaque en métal son matricule. Il reprit la parole.
« -Vous vous sentez prête à sortir ? »
Elle éclata de rire.
« -Plus que jamais, Doc ♥ ».
Al esquissa un rictus. Le sourire de sa patiente était contagieux. Peu importe l'humeur qu'il aurait pu lui détecter, le sourire omniprésent faussait facilement les pistes et en devenait déstabilisant. C'était un bouclier efficace pour contrôler ses émotions. Le Doc avait pourtant bien tenté de la faire craquer par divers moyens au cours des exercices qu'il lui avait donné, mais il n'y avait jamais eu ni larmes ni colère. Al considérait cette impassibilité joyeuse comme un atout. Le cerveau de sa patiente avait du se bloquer, il y a longtemps, comme pour effacer un traumatisme dont il n'avait pu percer le secret. De façon générale, le toubib avait pu constater que la jeune femme se comportait la plupart du temps comme une enfant, maladroite et insensée, préférant l'amusement à tout le reste. Avec un optimisme à toute épreuve. Elle ne prenait pas la vie au sérieux. Pour autant, elle avait été plutôt obéissante depuis son arrivée au Centre et avait appris vite. Les autres ne s'étaient pas tous montrés aussi dociles. Bien mal leur en avait pris.
« -Oh, j'oubliais le plus important... »
Al ouvrit le tiroir de son bureau, en sortit une boîte en acajou laqué et la tendit à Numéro 8. Elle la saisit en souriant, l'ouvrit et laissa échapper un piaillement d'excitation. Al savourait l'aboutissement de son projet en regardant sa patiente contempler amoureusement l'arme à feu à la jolie crosse en nacre qu'il venait de lui offrir. Le moins qu'on pouvait dire, c'était que Numéro 8 était particulièrement douée avec une arme à feu et qu'elle en était même obsédée. Elle ne manquait jamais sa cible et avait semblé à chaque exercice entrer dans un état second, comme si elle avait retrouvé l'extension même de son bras. Une habilité qu'avait vite remarqué Al. Au corps à corps, la patiente avait montré moins de talent, bien qu'elle sache se défendre. Al y voyait un certain potentiel. Numéro 8 était une pierre brute à tailler et pouvait devenir une machine à tuer obéissante et efficace, il en était certain. Et cette opportunité là n'allait pas servir de sombres desseins. Il y avait veillé. Le Cipher Pol serait ravi de son nouvel agent. Peu importe les méthodes, seul comptait le résultat. Et on finirait par admettre son talent à dénicher de nouvelles recrues.
« -Non pas que j'm'ennuie, mais... je vais pouvoir y aller, Doc ?
-Oui. Le retour à la vie extérieure ne vous effraie donc pas ? J'en suis ravi. ».
Al se frotta le menton, songeur, en contemplant son interlocutrice. Le temps avait filé. Ses hommes de main lui avait ramené cette pauvre femme à moitié noyée il y avait quasiment un an maintenant. Ils l'avaient trouvée sur un rivage, échouée au milieu de nombreux débris de bois. A priori un naufrage, chose commune. Il lui donnait plus d'une vingtaine d'année : 23 environ. Physiquement, il ne lui avait relevé que quelques éraflures sans importance mais surtout une commotion. A son réveil, Al avait pu en constater les effets : la jeune fille s'était révélée amnésique. Aucun souvenir de son identité, de son histoire... du pain béni pour le Doc. Il n'avait pas cherché à lui faire récupérer quelque souvenir que ce soit, et encore moins après avoir vu ses aptitudes. Dès lors, il l'avait faite s'entraîner avec les autres. Al se leva.
« -Je crois que je n’ai plus qu’à vous souhaiter bon vent. Vous pourrez choisir votre nouvelle identité avant de partir. Pour la suite… hé bien, vous n'aurez qu'à suivre les instructions. Mais vous connaissez votre métier, maintenant. »
La jeune femme acquiesça, se leva à son tour et s'étira lentement. Puis elle se dirigea gaiement vers la porte. Le déclic résonna de nouveau. Avant de passer la porte, Numéro 8 saisit son arme, se retourna et visa le Doc en souriant.
« -Je m'appelle Numéro 8 maintenant, Doc. Je n’ai pas besoin d’une nouvelle identité. Une de plus serait une de trop ♥ »
Elle éclata de rire en rangeant son arme. La porte de métal se referma, ramenant le silence dans le bureau. Al se demanda un instant s'il ne devait pas la faire ramener de force dans le bureau, puis se ravisa en souriant. Si cela devait mal tourner, il n'aurait qu'à envoyer un autre « patient ».
-A vos ordres Monsieur Al. »
Un déclic résonna dans le bureau puis la grosse porte de métal qui sécurisait les lieux se mit à pivoter lentement. Une marmule en costume deux pièces entra dans la pièce, puis s'écarta pour dévoiler une frêle femme qui le suivait de près. Al esquissa un sourire.
« -Bonjour Doc ♥.
-Bonjour, Numéro 8, répondit Al. Vous pouvez nous laisser, Jamie. »
La porte se referma derrière le garde avec le même grincement désagréable. Al réajusta sa blouse blanche, s'enfonça plus profondément dans son fauteuil moelleux et désigna d'un geste le siège de l'autre côté de son bureau.
« Hé bien, Numéro 8, c'est le grand jour, n'est-ce pas ?
-Il paraît !
-Le paquet sur le bureau est pour vous. Nous n'allions pas vous laisser sortir en blouse blanche de patient...
-Cool ! ♥ »
La jeune femme attrapa le paquet et le défit, puis enleva d'un geste sa blouse pour enfiler les vêtements du paquet. Al pivota lentement sur son fauteuil pour faire mine de regarder par la fenêtre. Il hasarda un œil dans le reflet que lui renvoyait le carreau. Numéro 8, de son matricule entier (donné à son arrivée au Centre) 08.F.1625.WB, était une femme plutôt petite, fine mais musclée et visiblement pas prude pour deux sous. Sa peau claire était de-ci, de-là parsemée de tatouages dont la signification était inconnue au docteur, et qui disparurent aussitôt que la jeune femme eut enfilé les petites pièces de tissus de couleurs vives qui lui servaient de vêtements. Ne restèrent bientôt visibles que les deux croix inversées tatouées sur ses paupières et descendant juste en-dessous de ses grands yeux clairs. Dommage, elle aurait pu être jolie, sans ces ratures sur son visage, pensa Al. Le Doc se tourna à nouveau vers elle pendant qu'elle enfilait un manteau noir. Elle relâcha ses longs cheveux teints en verts par-dessus le long caban, et vint se lover sur le fauteuil pour enfiler une paire de bottes longues à lacets. Ça allait lui prendre des plombes, songea Al en laissant son regard dériver doucement sur les très nombreuses créoles fichées à chaque oreille de sa patiente. Il s'aperçut qu'elle n'avait même pas tenté de retirer le collier ras-du-cou en cuir où figurait sur une plaque en métal son matricule. Il reprit la parole.
« -Vous vous sentez prête à sortir ? »
Elle éclata de rire.
« -Plus que jamais, Doc ♥ ».
Al esquissa un rictus. Le sourire de sa patiente était contagieux. Peu importe l'humeur qu'il aurait pu lui détecter, le sourire omniprésent faussait facilement les pistes et en devenait déstabilisant. C'était un bouclier efficace pour contrôler ses émotions. Le Doc avait pourtant bien tenté de la faire craquer par divers moyens au cours des exercices qu'il lui avait donné, mais il n'y avait jamais eu ni larmes ni colère. Al considérait cette impassibilité joyeuse comme un atout. Le cerveau de sa patiente avait du se bloquer, il y a longtemps, comme pour effacer un traumatisme dont il n'avait pu percer le secret. De façon générale, le toubib avait pu constater que la jeune femme se comportait la plupart du temps comme une enfant, maladroite et insensée, préférant l'amusement à tout le reste. Avec un optimisme à toute épreuve. Elle ne prenait pas la vie au sérieux. Pour autant, elle avait été plutôt obéissante depuis son arrivée au Centre et avait appris vite. Les autres ne s'étaient pas tous montrés aussi dociles. Bien mal leur en avait pris.
« -Oh, j'oubliais le plus important... »
Al ouvrit le tiroir de son bureau, en sortit une boîte en acajou laqué et la tendit à Numéro 8. Elle la saisit en souriant, l'ouvrit et laissa échapper un piaillement d'excitation. Al savourait l'aboutissement de son projet en regardant sa patiente contempler amoureusement l'arme à feu à la jolie crosse en nacre qu'il venait de lui offrir. Le moins qu'on pouvait dire, c'était que Numéro 8 était particulièrement douée avec une arme à feu et qu'elle en était même obsédée. Elle ne manquait jamais sa cible et avait semblé à chaque exercice entrer dans un état second, comme si elle avait retrouvé l'extension même de son bras. Une habilité qu'avait vite remarqué Al. Au corps à corps, la patiente avait montré moins de talent, bien qu'elle sache se défendre. Al y voyait un certain potentiel. Numéro 8 était une pierre brute à tailler et pouvait devenir une machine à tuer obéissante et efficace, il en était certain. Et cette opportunité là n'allait pas servir de sombres desseins. Il y avait veillé. Le Cipher Pol serait ravi de son nouvel agent. Peu importe les méthodes, seul comptait le résultat. Et on finirait par admettre son talent à dénicher de nouvelles recrues.
« -Non pas que j'm'ennuie, mais... je vais pouvoir y aller, Doc ?
-Oui. Le retour à la vie extérieure ne vous effraie donc pas ? J'en suis ravi. ».
Al se frotta le menton, songeur, en contemplant son interlocutrice. Le temps avait filé. Ses hommes de main lui avait ramené cette pauvre femme à moitié noyée il y avait quasiment un an maintenant. Ils l'avaient trouvée sur un rivage, échouée au milieu de nombreux débris de bois. A priori un naufrage, chose commune. Il lui donnait plus d'une vingtaine d'année : 23 environ. Physiquement, il ne lui avait relevé que quelques éraflures sans importance mais surtout une commotion. A son réveil, Al avait pu en constater les effets : la jeune fille s'était révélée amnésique. Aucun souvenir de son identité, de son histoire... du pain béni pour le Doc. Il n'avait pas cherché à lui faire récupérer quelque souvenir que ce soit, et encore moins après avoir vu ses aptitudes. Dès lors, il l'avait faite s'entraîner avec les autres. Al se leva.
« -Je crois que je n’ai plus qu’à vous souhaiter bon vent. Vous pourrez choisir votre nouvelle identité avant de partir. Pour la suite… hé bien, vous n'aurez qu'à suivre les instructions. Mais vous connaissez votre métier, maintenant. »
La jeune femme acquiesça, se leva à son tour et s'étira lentement. Puis elle se dirigea gaiement vers la porte. Le déclic résonna de nouveau. Avant de passer la porte, Numéro 8 saisit son arme, se retourna et visa le Doc en souriant.
« -Je m'appelle Numéro 8 maintenant, Doc. Je n’ai pas besoin d’une nouvelle identité. Une de plus serait une de trop ♥ »
Elle éclata de rire en rangeant son arme. La porte de métal se referma, ramenant le silence dans le bureau. Al se demanda un instant s'il ne devait pas la faire ramener de force dans le bureau, puis se ravisa en souriant. Si cela devait mal tourner, il n'aurait qu'à envoyer un autre « patient ».
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Retour en arrière, sur un passé que le personnage ignore :
Numéro 8 est originaire d’une petite île de West Blue. Issue d'une famille de pêcheurs, elle vécut les premières années de sa vie paisiblement avec ses parents et ses frères. Le schéma familial fut bouleversé lorsqu'elle eut 5 ans et qu'un équipage de pirates aborda l'île pour la mettre à sac. La petite ne put que regarder, impuissante, les malfrats éventrer ses parents devant elle, ne devant la vie qu'à l'intervention de son frère aîné qui fit s'enfuir et se cacher ses jeunes frères et sœurs le temps que les pillards ne soient mis en déroute par la Marine. Dès lors, c'est l'aîné qui entreprit tant bien que mal d'élever les plus jeunes.
Numéro 8 resta grandement traumatisée par cet évènement : elle afficha à partir de ce jour un sourire permanent, cachant toute autre émotion,et d’une façon générale elle fut comme bloquée mentalement (du moins en apparence) au stade de l’enfance. Pourtant, elle ne garda aucun souvenir de ce drame en grandissant, le refoulant probablement au plus profond d’elle-même. Elle grandit donc en étant aux yeux de tous une fillette certes probablement un peu folle, mais gentille et souriante.
Durant son adolescence, elle fut rapidement livrée à elle-même suite à l'enrôlement de ses frères dans la Marine. Le dernier à partir la confia aux bons soins de l'armurier du village. Elle travailla pour lui en tenant son échoppe d’arme à feux, pour lesquelles elle développa rapidement un amour inconsidéré. A ses heures perdues, il l'entraîna aux bases du tir et la jeune fille se révéla très rapidement particulièrement douée.
Dès qu'elle le put, c'est-à-dire à sa majorité, elle quitta cependant le brave marchand d'armes pour se faire enrôler à son tour dans la Marine. Contrairement à ses aînés, ce ne fut pas dans un but de vengeance, puisqu'elle n'avait pas de souvenirs de quoi que ce soit dont elle aurait du se venger, mais tout simplement pour suivre l'exemple de ses frères et naviguer à leur côté. Obéissante bien que complètement loufoque voire parfois ingérable, elle monta en grade assez rapidement. Une carrière dans l’ensemble sans trop d'histoires, écourtée plus vite que prévu... Lors d'une mission somme toute classique, à savoir intercepter un bateau pirate qui s'approchait trop près des côtes, le navire de la jeune femme fut percuté de plein fouet dans un abordage (raté) du vaisseau adverse, beaucoup plus gros. Aux premières loges pour le combat, la jeune officière fut projetée hors du pont, et heurta dans sa chute un des canons de son propre bateau. Elle perdit aussitôt connaissance, ainsi que tous ses souvenirs.
Mais le passé est le passé...
Numéro 8 est originaire d’une petite île de West Blue. Issue d'une famille de pêcheurs, elle vécut les premières années de sa vie paisiblement avec ses parents et ses frères. Le schéma familial fut bouleversé lorsqu'elle eut 5 ans et qu'un équipage de pirates aborda l'île pour la mettre à sac. La petite ne put que regarder, impuissante, les malfrats éventrer ses parents devant elle, ne devant la vie qu'à l'intervention de son frère aîné qui fit s'enfuir et se cacher ses jeunes frères et sœurs le temps que les pillards ne soient mis en déroute par la Marine. Dès lors, c'est l'aîné qui entreprit tant bien que mal d'élever les plus jeunes.
Numéro 8 resta grandement traumatisée par cet évènement : elle afficha à partir de ce jour un sourire permanent, cachant toute autre émotion,et d’une façon générale elle fut comme bloquée mentalement (du moins en apparence) au stade de l’enfance. Pourtant, elle ne garda aucun souvenir de ce drame en grandissant, le refoulant probablement au plus profond d’elle-même. Elle grandit donc en étant aux yeux de tous une fillette certes probablement un peu folle, mais gentille et souriante.
Durant son adolescence, elle fut rapidement livrée à elle-même suite à l'enrôlement de ses frères dans la Marine. Le dernier à partir la confia aux bons soins de l'armurier du village. Elle travailla pour lui en tenant son échoppe d’arme à feux, pour lesquelles elle développa rapidement un amour inconsidéré. A ses heures perdues, il l'entraîna aux bases du tir et la jeune fille se révéla très rapidement particulièrement douée.
Dès qu'elle le put, c'est-à-dire à sa majorité, elle quitta cependant le brave marchand d'armes pour se faire enrôler à son tour dans la Marine. Contrairement à ses aînés, ce ne fut pas dans un but de vengeance, puisqu'elle n'avait pas de souvenirs de quoi que ce soit dont elle aurait du se venger, mais tout simplement pour suivre l'exemple de ses frères et naviguer à leur côté. Obéissante bien que complètement loufoque voire parfois ingérable, elle monta en grade assez rapidement. Une carrière dans l’ensemble sans trop d'histoires, écourtée plus vite que prévu... Lors d'une mission somme toute classique, à savoir intercepter un bateau pirate qui s'approchait trop près des côtes, le navire de la jeune femme fut percuté de plein fouet dans un abordage (raté) du vaisseau adverse, beaucoup plus gros. Aux premières loges pour le combat, la jeune officière fut projetée hors du pont, et heurta dans sa chute un des canons de son propre bateau. Elle perdit aussitôt connaissance, ainsi que tous ses souvenirs.
Mais le passé est le passé...
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Dernière édition par Numéro 8 le Ven 31 Oct 2014 - 21:19, édité 6 fois