Vous auriez une. Cigarette ?
J'ai pas fumé. Depuis hier
Après celle-là, c'est sûr, j'arrête.
Ce sera la dernière
Je t'excuse pour ma. Tabatière
Qu't'as balancé c'matin en l'air
Y'en avait partout sur la caf'tière
Même. Dans le bol du marmot
T'es belle quand tu t'mets en colère
Mais je supporte pas tous tes mots
Quand tu me dis, " Ah t'en es fier ?
L'tabac c'est l'pire de tous les maux
Tu vas te ressaisir. J'espère
Avant de t'chopper, un cancer
Tu vas te ressaisir, salaud
Avant de finir à l'hosto "
Vous me servez une, petite bière ?
J'en ai pas. Bu de la s'maine
Parait qu'ça doit être, la dernière.
On va voir où elle me mène
Et si c'est loin, qu'à cela n'tienne
Moi. J'suis venu en moto
Tu dis que j'fais encore des miennes.
Tu trouves que je bois trop
Pourtant, j'ai juste envie de fuir
D'abandonner mon quotidien
D'enfiler un blouson de cuir
De tracer ma route en vaurien
Et je t'entends encore me dire
" Arrête de boire, fais une pause
Va passer ton permis d'conduire
Freine. Avant d'atteindre la cyrrhose "
Est-ce que je veux d'une. cigarette ?
Oui mais. j'dois pas rentrer trop tard
C'est dit la bière, demain j'arrête
'fin. Je s'rai peut-être en r'tard
De toute façon j'ai pas d'briquet
Je l'ai balancé par la f'nêtre
Venez tous je paye ma tournée
Hé. Je crois que j'perds la tête
Mais. Vous auriez une cigarette ?
Mon verre est vide comme un vieux vase
J'trouve plus mes clefs, j'vois pas net
C'est. L'extase ou les métastases
Mais c'est promis demain j'arrête
Je dis ça, c'est pas qu'une bête phrase
J'veux juste une dernière cigarette
Et d'mon passé j'fais table rase... et de mon passé j'fais table rase.
J'ai pas fumé. Depuis hier
Après celle-là, c'est sûr, j'arrête.
Ce sera la dernière
Je t'excuse pour ma. Tabatière
Qu't'as balancé c'matin en l'air
Y'en avait partout sur la caf'tière
Même. Dans le bol du marmot
T'es belle quand tu t'mets en colère
Mais je supporte pas tous tes mots
Quand tu me dis, " Ah t'en es fier ?
L'tabac c'est l'pire de tous les maux
Tu vas te ressaisir. J'espère
Avant de t'chopper, un cancer
Tu vas te ressaisir, salaud
Avant de finir à l'hosto "
Vous me servez une, petite bière ?
J'en ai pas. Bu de la s'maine
Parait qu'ça doit être, la dernière.
On va voir où elle me mène
Et si c'est loin, qu'à cela n'tienne
Moi. J'suis venu en moto
Tu dis que j'fais encore des miennes.
Tu trouves que je bois trop
Pourtant, j'ai juste envie de fuir
D'abandonner mon quotidien
D'enfiler un blouson de cuir
De tracer ma route en vaurien
Et je t'entends encore me dire
" Arrête de boire, fais une pause
Va passer ton permis d'conduire
Freine. Avant d'atteindre la cyrrhose "
Est-ce que je veux d'une. cigarette ?
Oui mais. j'dois pas rentrer trop tard
C'est dit la bière, demain j'arrête
'fin. Je s'rai peut-être en r'tard
De toute façon j'ai pas d'briquet
Je l'ai balancé par la f'nêtre
Venez tous je paye ma tournée
Hé. Je crois que j'perds la tête
Mais. Vous auriez une cigarette ?
Mon verre est vide comme un vieux vase
J'trouve plus mes clefs, j'vois pas net
C'est. L'extase ou les métastases
Mais c'est promis demain j'arrête
Je dis ça, c'est pas qu'une bête phrase
J'veux juste une dernière cigarette
Et d'mon passé j'fais table rase... et de mon passé j'fais table rase.
Merci encore, m'sieurs dames, merci ! J'espère que vous aimez écouter les bonnes chansons de Eustache Ier ! Ouais, je sais, il pleut, il fait gris et il fait froid, mais j'vous f'rai remarquer que lorsqu'il pleut, ben y fait souvent gris alors ça fait déjà un problème de moins, pas vrai ? Et puis, ça fait trois jours qu'il flotte, vous étiez prévenus que ça allait continuer, non ?
Alors qu'est-ce que ça change... ? Ça change que si vous en avez vraiment quelque chose à fiche de la pluie, mon bon m'sieur, vous faites comme la gentille dame là-bas, vous prenez un parapluie. Ça change que si elle vous embêtait vraiment, cette drache, vous auriez fait comme l'autre jeune qu'on a vu partir un peu plus tôt s'abriter en courant et en dressant bien haut le col de son manteau. Et ça change que, si vous faites rien de tout ça, c'est que dans le fond, la pluie vous dérange pas vraiment alors faut pas s'en plaindre. Y'a suffisamment de vrais problèmes qui nous arrivent tous les jours sans en plus s'attacher à s'en rajouter là où il n'y en a pas. Et puis, vous savez, y'a des tas d'gens qui rêveraient d'une bonne averse. Tenez, pas plus tard que l'autre jour, j'ai rencontré un malandrin originaire d'Alabasta. Un loubard sympa comme tout, il avait un perroquet qui s'appelait Burt et un tricorne à moitié bouffé par le temps et les mites. Beh là-bas, de là où il vient, c'est douze jours de pluie dans l'année, le tarif. Z'imaginez quand elle se pointe ? St'une célébration, une ôde à la vie et à la nature.
C'est parce que... ? Ils ont pas l'habitude ? Certes, certes. Mais voyez-vous, la beauté réside dans tout un tas de choses, chère madame; un arbre, une fleur, le vent, les nuages... et le plus grave, c'est de ne pas se rendre compte qu'on la côtoie au quotidien. Elle devient normale, cette beauté, presque dérangeante parfois. On l'admet comme étant là, on en est plutôt content mais le pouvoir de la rengaine fait qu'on ne lui accorde plus l'attention qu'elle mérite. C'est comme avec les gens. Sous prétexte qu'on se voit tous les jours, on s'échange plus de compliments, on se rappelle plus qu'on s'apprécie, on laisse mourir à petit feu toutes ces bulles d'amour et de joie de vivre qui ne demandaient qu'à s'épanouir encore. C'est bien dommage, vous croyez pas ?
Mais j'vais arrêter de vous bassiner avec des remarques, c'est pas ce qu'on a envie d'entendre d'un artiste des rues, pas vrai ? Offrir un conseil, c'est le devoir de chacun, se montrer moralisateur, s'autoriser à juger autrui, personne ne devrait se le permettre. Alors j'coupe court aux remarques intempestives. De toute façon, c'est pas pour m'entendre baver ma complainte que vous vous êtes arrêtés si nombreux. Oui, vous êtes six je sais, mais moi, ça me suffit. Si je peux donner un sourire à six personnes, j'en aurai déjà fait beaucoup aujourd'hui. Bien plus que pas mal de gens.
Bon, je sais qu'c'est la nouvelle année, et croyez-moi, j'voulais écrire rien que des sons joyeux pour célébrer ça. Quelque chose qui suscite de la chaleur humaine et du sourire, parce qu'on a tous des êtres chers auxquels on veut en communiquer. Mais j'sais pas, j'ai laissé flirter mes méninges avec les suggestions qui m'traversaient l'esprit pendant toute la journée, et ça donnait pas le résultat voulu. Je me suis retrouvé à gribouiller des choses plus engagées. Et finalement, je me suis rendu compte que c'était aussi bien, parce que l'Art sans motivation, l'Art pour l'Art, parfois, ça laisse un goût d'inachevé en bouche. Alors mille excuses de vous imposer un message derrière la mélodie qui suit, mais rassurez-vous, vous pouvez tout aussi bien vous contenter d'apprécier les tonalités sous vous attacher à adhérer au fond du message si d'aventure vous le désapprouviez. Vous rentrerez passer le réveillon avec vos proches bien vite, vous avez peut-être préparé un repas spécial pour l'occasion, et je ne vais pas faire s'impatienter vos convives qui regretteraient votre manque de ponctualité. J'espère simplement que mes chansons vous toucheront. Oh, juste un peu, pas beaucoup non. Un peu c'est déjà bien et... oui, assez parlé, vous avez raison; j'en vois qui s'impatientent...
Il ramène les pieds sur terre, ceux qui ont voulu s'envoler
Il les balance dans la misère, la gueule ouverte, les poings liés
Et quand il finit son service, il rejoint son pâle destin
Il noie ses vices, dans les sévices, qu'il fait subir au quotidien
Il va charmer dans la bouteille, sa haine de ses congénères
Y'a que dans les brumes de vermeil, qu'il peut contenter sa colère
Son âme est morte, son cœur de pierre, et pendant qu'les sanglots s'endorment
Lui il marche, flingue en bandoulière, une belle charogne dans son uniforme
Il les balance dans la misère, la gueule ouverte, les poings liés
Et quand il finit son service, il rejoint son pâle destin
Il noie ses vices, dans les sévices, qu'il fait subir au quotidien
Il va charmer dans la bouteille, sa haine de ses congénères
Y'a que dans les brumes de vermeil, qu'il peut contenter sa colère
Son âme est morte, son cœur de pierre, et pendant qu'les sanglots s'endorment
Lui il marche, flingue en bandoulière, une belle charogne dans son uniforme
À vot' bon cœur messieurs dames... !
Ça fait longtemps qu'il sourit plus, qu'il a pas l'vé les yeux au ciel
Il squatte la zone, le bitume, la rue, il est libre d'y cracher son fiel
Le monde lui vomit à la gueule, de faire appliquer ces sombres lois
Mais il s'en fout, d'être tout seul, il touche sa paye en fin de mois
En l'être humain, il veut pas croire, il est trop lâche pour faire confiance
Il va de bavure en déboire, mais il craint pas trop la potence
Chaque soldat manie poudre et fer, faire une bévue, c'est dans les normes
Alors il marche, flingue en bandoulière, une belle charogne dans son uniforme
Il squatte la zone, le bitume, la rue, il est libre d'y cracher son fiel
Le monde lui vomit à la gueule, de faire appliquer ces sombres lois
Mais il s'en fout, d'être tout seul, il touche sa paye en fin de mois
En l'être humain, il veut pas croire, il est trop lâche pour faire confiance
Il va de bavure en déboire, mais il craint pas trop la potence
Chaque soldat manie poudre et fer, faire une bévue, c'est dans les normes
Alors il marche, flingue en bandoulière, une belle charogne dans son uniforme
Merci monsieur, au revoir, et une bonne année à vous !
Il fait pas ça par conviction, il en a pas, il est trop bête
Tout c'qu'il lui faut c'est de l'action, et ne pas se servir d'sa tête
Le grand système des corrompus, l'enrichit pour de la violence
Il est leur catin, rien de plus, et il croit faire partie d'Byzance
Mais quand viendra sa dernière heure, quand le peuple se soulèvera
Pour lui faire payer ses horreurs, ils l'abandonneront, les bourgeois
Il diront juste : " C'est moche la guerre, trouvez lui un remplaçant conforme
Un qui marchera, flingue en bandoulière, une belle charogne dans son uniforme.
Tout c'qu'il lui faut c'est de l'action, et ne pas se servir d'sa tête
Le grand système des corrompus, l'enrichit pour de la violence
Il est leur catin, rien de plus, et il croit faire partie d'Byzance
Mais quand viendra sa dernière heure, quand le peuple se soulèvera
Pour lui faire payer ses horreurs, ils l'abandonneront, les bourgeois
Il diront juste : " C'est moche la guerre, trouvez lui un remplaçant conforme
Un qui marchera, flingue en bandoulière, une belle charogne dans son uniforme.
Ah ben... Faut croire que l'air était trop acidulé pour l'ouïe des gens sans histoires. Il reste plus qu'vous mon bon messire. Je suppose que c'est déjà bien. Ouh, et le vent se lève, il va faire froid d'ici peu, on dirait, je ferais peut-être mieux d'aller me planquer autre part.
Mais dites moi, avant qu'on se quitte, c'est pour quoi, ce masque ? On fête la nouvelle année, ce soir, pas le Carnaval. Oh, pas que ça m'importe vraiment, tant qu'il y a un bon prétexte pour amener les gens à se rassembler et à se dire des belles choses, c'est l'essentiel, vous n'croyez pas ? Mais ça m'intrigue. C'est quoi votre histoire ?