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Septième Epoque: Même les Bêtes ont ce genre de journée.

Dernière ligne droite et premier tableau de paradoxe, chacun plein d’autant de virages que de culs-de-sac. Devant moi le chaos surgi de mon passé, devant moi l’archipel en suspension de Second Peace la bien nommée. Bien nommée pour eux, cohortes en quête de trésors-portes sur de nouvelles félicités. En bateaux à voile, à vapeur ou en ballons, honnêtes, truands ou pillards, tous perdus ailleurs que là où ils trouveraient ce qu’il leur faut vraiment, mais l’argent fait des bonheurs paraît-il. Moi mon trésor c’est Izya. Ce devrait être Izya, je viens de l’abandonner encore. L’abandonner toujours. Moins mal, moins sale que la dernière fois ? Je devais. Devant moi siège ma fin, mon tout, ma vie. Ma mort sans doute. J’ai un objectif. Je ne lui ai rien dit. Pas par peur qu’elle me retienne, au contraire parce qu’elle m’aurait accompagné. C’est confus.

Confus comme ces nuages desquels j’ai plongé pour atterrir où je suis. Quelque part avec des gens. Encore. Je me suis couvert le visage. Stymphale n’est qu’un ragot pour le grand monde des humains mais avant ça j’ai laissé des traces plus marquantes à Jaya, marquées du rouge qui tache à jamais. Le bouge où je suis est minable comme mes bottes et ma vie, j’y contemple la solitude de ma bouteille et la vide de ses souffrances. Mon verre se remplit, optimiste. Se vide, suicidaire. Je l’abrège pour ne pas sentir, ne pas ressentir les humeurs, mes humeurs et celles des autres perdus qui comme moi s’adonnent au péché mignon du monde.

L’hypocrisie. Tous, ils savent qu’ils n’ont rien et qu’ils n’auront rien de plus quand bien même ils trouveraient par hasard quelque chose, quand bien même ils en sortiraient les poches pleines d’or ou de mieux encore. Qu’ils auront moins, même, car l’homme riche n’a plus de véritables amis. Soupir, sourire qui fait peur à mon rhum, sitôt enfui dans ma gorge, bientôt caché dans mon sang. Peut-être bien que c’est pour ça que je n’en ai jamais eu. D’argent ? D’amis. Des deux. Prétexte pour l’un, prétexte pour les autres. Je sais très bien pourquoi je n’en ai jamais voulu. La dose n’est pas assez forte.

- Taulier, un verre plus grand.

Ding, tintement d’un truc qui n’est pas de cristal, preuve que la zone n’est pas plus prospère qu’ailleurs, que les chances d’y faire fortune n’y sont pas meilleures. Le verre-bouteille me cligne de l’œil, il est propre. Moi, je ne sais pas. Je l’étais avant de venir, il y a longtemps, mais je ne sais plus quand je suis venu ni d’où. Voilà, ça vient.

Je perds ma tête dans mon auge, m’y imbibe comme dans un abreuvoir. Le patron veut me faire jeter dans celui dehors, vraie cuve à eau froide, mais mes doigts serrent sa gorge à peine va-t-il pour me saisir les épaules. Je sais ce que tu penses, tavernier. Est-ce qu’il a déjà tiré assez de vies, est-ce qu’il lui en reste à faucher ?

- Alors, qu’est-ce que ce sera ?

Il ôte sa patte de ma carrure de désespéré, repart derrière son comptoir et fait un clin d’œil à son service d’ordre qu’il croit que je ne peux pas voir. Erreur, échec et mat. Mate, je mate les gorilles du petit doigt et il n’y a plus un bruit autour. Les gens sont partis, il n’y a plus que ce rade pathétique autour de moi et la solitude de la bouteille est revenue. Sans contenu, elle s’ennuie. Je la casse sur la table comme ça, pour rien. La bouteille est morte, vive la bouteille. Le tesson finit derrière mon épaule quelque part où il n’y a plus personne d’assis et je vide la petite sœur. J’envisage de passer toute la famille de l’autre côté mais des impératifs que je ne prends pas pour des lanternes me font lambiner. Quand je reviens dans la pièce elle est noire et morte, j’ai froid.

Je trouve mon chemin vers l’au-delà une fois de plus mais une porte m’arrête. Elle a les mains moites et la sueur perle à son front. Le type a l’air de vouloir que je paie. Je note que ça lui semble aussi stupide que ça l’est, il range sa paluche dans son fondement de lui-même et vole dans le baquet dehors à ma place. L’air frais agite mes cheveux que j’ai envie de couper car ils me gratteront le crâne demain, ma tête est à mille lieux mais pas ici. Je hausse les épaules, tant pis pour elle. L’île est moche comme la racine qui boit l’eau de la fontaine, mais en moins poétique. Dans l’air, j’éternue sous les effluves de rien qui planent depuis un coin vide jusque l’autre.

Il fait nuit et j’ai les yeux rouges, des trésors faits d’imagination veulent sortir de mon chef. Je les enferme à double-tour en les cognant très fort contre le mur de mon ressentiment, celui de roche au pied duquel je reste un petit moment, le front contre la pierre et l’hébétude perpétuelle. Dans mes larmes coulent des vies que j’ai manquées et la survie que j’ai vécue. Gouttes d’alcool rouge qui s’écrasent dans la poussière de néant au bout de mes bottes. Le liquide fait un petit cratère à chaque fois qu’il touche le sol, et puis le cratère se lisse sous l’effet conjoint du vent et des tremblements de mon pied que j’ai relié à ma cuisse folle. J’ai toujours été fou.

Enfin, quand il est temps parce que même le temps a disparu, las, je hoquète et vide à nouveau ma panse trop pleine. Et s’efface ainsi toute trace de mon humanité que je pourrais avoir laissée dans cette petite flaque de pleurs que personne ne verra. Un petit air sifflé devrait me venir mais ma joie est morte.


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Demain est un autre jour.


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Et une autre nuit. Après-demain aussi.


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Je vogue de mastroquet en gourbis, d’îlot en îlot, toujours dans les méandres inférieurs de la zone.

Inférieurs, c’est le juste mot et l’endroit approprié. Il ne s’y passe rien, les troubles passés et à venir des strates supérieures n’ont qu’un vague écho dans les conversations, quand conversations il y a même. Les agitations hurlent mais la caravane va ailleurs, plus haut, plus important. Le monde tourne autour des bas-fonds immuables. Ici il ne passe que moi, fantôme mantelé d’un cuir plus âgé que la plupart des hurluberlus encore alourdis de leur foi maladive en une bonne fortune, en une bonne journée de recherches. Moi aussi je suis malade, et nos fantasmes parfois même convergent. Mais notre misère mentale n’est pas la même.

Je vois, eux s’aveuglent. Je sais, eux refusent.

Je me repais de ces minables qui ne le sont qu’à peine moins que moi. Leurs médiocrités toutes si communes sous leurs dehors individuels m’occient à mesure que je les occis. M’oxydent. Je tombe plus bas à chaque marche de l’archipel que je franchis. Chaque foulée qui m’envoie plus loin du niveau de la mer me ramollit les instincts civilisés, me renvoie au stade primordial de l’évolution. Il est quarante ans et quelques et, comme il y a dix ans, comme il y a vingt ans, comme il y a trente ans, j’entame ma mue par une période d’amibisme total.

Cogneur, batifoleur, éventreur, j’ai comme l’impression de ne pas comprendre la progression. La prochaine étape se masque à mes yeux huileux, disparaît dans les ondes à la surface des eaux éthérées, éthylées, que je fréquente. Chaque caillou qui les trouble est la proie de mes crocs revanchards et insensibles. Peu à peu, pas à pas, je redeviens bête. Bête pour eux, bête pour elle, bête pour moi-même. Ça y est, je suis redevenu bête.

Bête assoiffée n’a point d’oreille.

- Le bonjour, Tahar.


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- Tu sais qui je suis ?
- Je sais qui tu es.
- Comment tu sais qui je suis ?
- Je sais qui tu étais avant de naître, ce que tu es devenu et pourquoi tu l’es devenu.
- T’es mon plus grand fan, c’est ça ? Je fais plus les autographes, casse-toi.

Comment il sait qui je suis ? Personne me reconnaît plus, les mauvaises huitaines m’ont grignoté les joues comme l’herpès un bas-ventre, je passe incognito dans les taverges et les femmes me demandent à nouveau de raquer avant les festivités. Si un miroir passait par mes mains tremblantes, ce serait pour me délivrer sept ans de malheur. Personne sait plus, ça murmure sur mon passage mais pas à propos de moi. À propos des autres, les grands qui font le monde encore. Archibourré, Rossignol et autres consorts. Cons saurs.

Dans le rétroviseur de mon hyperception, j’observe les bouclettes blondes de mon adorateur aux yeux chelous. Vairons, on dit. J’ai jamais trop aimé les blonds, je crois que c’est une forme de racisme infantile qui va avec le territoire, une sorte d’atavisme comme tous les autres que j’ai pu hériter de Troop malgré tous mes efforts. Ils étaient pas nombreux là-bas, les paillés. J’ai vu mon premier tard, assez pour m’en méfier d’instinct. C’est resté.

Les blondes, c’est différent. Elles se fument plus sensuellement.

Il a la tronche sèche en plus, taillée à la serpe et c’est sans doute pas qu’une expression. Le corps aussi, comme un ermite perdu dans la foule des bienheureux. Va savoir ce qu’il fout là. Ce qu’il reste là. Ma brutalité l’a pas ému pour un rond, il prend un trône et allonge deux chopines qu’il fout sur mon ardoise. Enflure.

- Tahar...
- Ne m’appelle pas comme ça.
- Pourquoi ?
- Si t’es mon plus grand fan, tu sais ptet ce que ça veut dire dans la langue de mes bouseux paternels ?
- Je sais pourquoi ta mère t’a nommé ainsi.
- Et pourquoi ?
- Elle savait que tu changerais le monde.
- Haha... Ha...

Mon tabouret grince, à moins que ce ne soit le hoquet que ça m’arrache. Il fait pourtant clair dans ce troquet, plus que dans bien d’autres avant lui, mais je ne vois même pas quoi répondre à tant de niaiserie. Les blonds sont tous des fats gominés, trop propres sur eux pour bien l’être dans leurs têtes, et pourtant. Il me fait l’effet de la princesse toujours mièvre et ingénue jusqu’à l’impossible du conte, celle qu’est bien élevée même dans les sévices et qui finit par cul, buter la reine-mère, ou l’inverse, à moins que je ne confonde, c’est bien possi

- Tahar !

Woh. L’ermite se la joue sonneur de cloches.

- Je sais ce que c’est que d’être une légende et de ne plus s’appartenir.
- Sans blague.
- Lève-toi, Tahar, et dis qui tu es.
- Et ta sœur, elle se lève pour dire qui je suis ? Lâche-moi la couenne, gouge nègre !
- Qu’as-tu à y perdre ?
- Ce que j’ai à gagner.
- C’est peu.
- Oui.

Fichtre, je fus eu. Les blonds sont retors, je le sais, je le savais, je le saurai. Les pieds de mon tabouret griffent le plancher piqué de vers pas solitaires pour deux sous, mon équilibre précaire fait le spectacle et tombe le silence. On m’écoute comme on prête attention au type qui va se casser la mouille à deux pas de soi en grimpant une façade pour le plaisir de se faire voir.

- JE SUIS TAHAR TAHGEL, BANDES DE LARVES !
- HAHAHA ! Et moi je suis Salazar Serpentin ! Allons, bougre d’ivrogne, rassieds-toi et prends donc mon verre...


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Le brouhaha reprend. L’ineffable sagouin me reluque de derrière sa liqueur de lopette comme si j’étais son triste sire du soir. S’il éclate de rire, je le bute. D’ailleurs, je vais tous les buter. C’est ça la solution. C’est toujours la solution. Et quand ce n’est pas la solution, c’est juste que je n’en ai pas tué assez. Sus !

- Non, ne tue pas.

Comme en écho à mon cri mental, ce fils de garçonne va pour me tapoter le poignet d’un geste compatissant. Il reprend ses esprits et sa main, me parle plutôt. Je l’écoute faute de pire.

- Tahar. Je sais ce que ça fait de pouvoir clamer qui tu es sans être cru car ton nom est celui d’un fantôme qui peuple l’imaginaire des petites gens. Un fantôme au point qu’on en écorche chaque syllabe.
- Et je vais vous croire, toi et ta gueule filigrane...
- Tu fais peur aux enfants à qui on raconte tes histoires, certes, mais les adultes ne les croient pas, ne les croient plus tellement elles ont dépassé leurs petits traintrains quotidiens de péquenots mal dégrossis.
- Mh.

J’ai pas mieux, il poursuit son avantage qui sautille autour de nous.

- Étêter un vice-amiral que tu faisais cocu, déjà, c’était limite et puis c’est vieux, c’est si vieux aujourd’hui, colonel Tahgel. Qui s’en souvient assez, désormais, pour y croire encore vraiment ? Sais-tu comment on l’appelle, ce type sorti de nulle part qui a décapité le méchant Vatferfootr il y a dix ans, dans les contrées les plus éloignées de Marie-Joie ? Le sais-tu, Tahar ?
- Je brûle de le savoir...
- Tarekup Tavaliz, Tahar, voilà comment certains t’ont nommé dans leurs contes à leurs enfants.

Je brûle vraiment.

- Et puis ensuite, saigner les mers. Bon, ça sonnait bien, d’accord et pourquoi pas, mais encore ?

Il me court.

- Tuer un pigeon, casser l’île de l’horloge ? Allons bon. S’échapper d’Impel Down ? Penses-tu !

Sur le râble.

- Vaincre un corsaire, survivre à un amiral, provoquer le courroux d’un Empereur, et puis de deux même ? Bonne mère ! Bonne blague ! Et monter au ciel pour y asseoir sa fille reine ? Ha ! Haha ! Tu en as trop fait, Tahar Tahgel. Bien trop fait. Bien trop mal fait. Tu n’existes plus sous la démesure de ta ges


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- teuhhh...

Ma main sur sa gorge, sa nuque dans le miroir derrière le bar en vrac, les miettes de deux sièges qui s’effondrent derrière nous. Le bruit retombe avec la poussière et les conversations. Un ange est passé, il avait les dents noires d’un squelette et dans sa main décharnée brillait une faucille au fil tordu comme ses lèvres. Il s’est posté près de l’entrée, pour que personne ne sorte ni ne rentre. Ses dés sont jetés, en forme d’osselets, et j’en suis le rouge qui fait le jeu.

- Tuhh es hhun monsthhre, Tahhhar Tahhhghel...

Je serre, je serre, mais il parle encore, et encore, comme si je ne l’atteignais pas. L’ange regarde, attentif.

- Thh... Tu es une bête trop monstrueuse qui s’échappe, qui s’est échappée à elle-même.

J’ai relâché mon étreinte, l’ange s’en va, contrit et la faim aux tripes.

- Une bête, hein ?

Je passe une œillade sur la scène brisée à l’entour. Comme une toile de maître figée pendant l’installation des poseurs, avec des dégradés de lumière et des clair-obscur pour faire ressortir les émois de chacun. Les dents qui luisent, les yeux qui pleurent. Dans ces larmes, le sentiment montant et diffus que peut-être je suis bien qui je disais être. Sous la crasse et les cheveux poisseux, j’ai encore cette vague ressemblance avec moi-même, avec ce moi-même des affiches qu’ils auront aperçues çà et là, hors de ce lieu sans temps.

Comment je disais tout à l’heure, déjà ? Ah, oui... Bête pour eux, bête pour elle, bête pour moi.

- AOUH !

Le même air éperdu sur leurs têtes, abandonnées à la fatalité qui leur tombera dessus de ma main, le même que celui sur les visages du peuple de Stymphale, sur ceux des pirates de Jaya, ceux des bambins de Down Below, des zombies de Méphora, des séides d’Églantine. Tous, au dernier moment, ces questions qui leur viennent. Est-ce que je vais les tuer ? Est-ce que c’est vraiment en train de leur arriver ? Est-ce que le monstre était bien réel finalement ? Le mythe, pas si mythique ?

La bête existe, ils l’ont rencontrée.

- C’est moi la bête.
- C’est toi la bête.


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C’est nous la bête.

Moi et ces autres auxquels je repense. Arashibourei, Goran, Céléno, Maya, Jack, Potemkin, Shri, Sharp Jones, Kindachi, Judge. Tous des bêtes et tous la bête, l’unique, l’inhumaine, celle qui fait la terreur des bonnes gens qui ne savent pas, celle qui fait le fonds des histoires à dormir debout, à ne pas dormir, à ne plus dormir.

Et lui aussi, il en fait partie, lui aussi qui m’observe l’observer. Lui aussi il est une parmi les innombrables têtes dressées de cette hydre hérissée des monstruosités engendrées par le monde, de tous les démons qui le peuplent et le secouent, qui l’irriguent et le peignent du chaos perpétuel. Je le sens, je le sais, je l’ai toujours su.

- Oui, Tahar.
- J’ai le choix ?
- On l’a toujours.

Ce n’est pas ce que j’ai entendu. Ni ce que j’ai vécu. Causes et conséquences, c’est tout ce que nous sommes, tout ce que nous serons jamais. Nous les bêtes, nous les monstres, et eux les bien lotis qui ont toute leur vertu pour se défendre, s’attendre, se réunir et croire. Des pions tout autour de deux pions, c’est tout ce qu’il y a dans cette pièce, dans cette bâtisse, sur cette île et dans ce monde.

Et pourtant malgré ça je le crois. J’ai le choix. J’ai le temps. De peser le pour, le contre. De dire oui, de dire non.

De dire peut-être ?

Je soupire, baisse les épaules et perd de ma superbe. Les chalands y voient une occasion de s’enfuir, la place se vide, s’est vidée. Il n’y a plus que nous, moi, lui, et l’ombre qui rôde à travers les fenêtres brisées par quarante ans de malheur. On ne prend jamais la peine de penser à la solitude des monstres, enfermés par la croyance populaire au cœur des labyrinthes de ténèbres sous les lits. Et c’est à ça que les bêtes se reconnaissent entre elles, je l’ai compris maintenant. Elles sont seules, éternellement seules dans le prisme du regard perpétuel des badauds. Un monstre ne peut jamais se cacher, c’est dans son nom. Monstre, montré.

Ishii Môsh, je crois que ça y est. Je crois qu’enfin je comprends pourquoi je t’aidais, t’ai aidé.

Et toi donc, blondin blondinet, m’aideras-tu ?


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Dernière édition par Tahar Tahgel le Ven 7 Nov 2014 - 14:33, édité 1 fois
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- À tes souhaits...
Septième Epoque: Même les Bêtes ont ce genre de journée. 170421Saladin



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